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Il se pourrait que le ton très offensif choisi par le Député Cabral LIBII pour s’indigner, le 15 novembre dernier lors d’une conférence de presse en son quartier général de Yaoundé, contre les pratiques de gouvernance financière ayant depuis longtemps cours dans les traditions de la vie publique du pays, n’aient pas du tout plu aux tenants de l’ordre établi, bien décidés à contenir, voire éteindre toutes les voix déplaisantes.
La preuve avec l’interdiction à la tenue du congrès du Parti national pour la réconciliation nationale – PCRN – que les services déconcentrés du Ministère de l’Administration territoriale ont immédiatement prononcée à l’encontre du congrès du Parti, pourtant annoncé par le Président dudit Parti, pour se tenir dans la ville balnéaire de Kribi, avec l’approbation initiale des mêmes autorités.
Les projections de Monsieur LIBII seraient sans doute ainsi passées sans accroc particulier si, au cours de la même prise de parole, le jeune Député n’avait déclaré ceci, frontalement – comme un lance-flamme – dans les pattes du Secrétaire général de la Présidence, Ferdinand NGOH NGOH, réputé être un proche ami du Ministre de l’Administration territoriale.
Résultat, jeu d’alliance immédiat à la défense de son binôme, pour celui qui dispose d’une large gamme de capacité d’interprétation de ce que signifie un trouble à l’ordre public. Au cours d’une réunion publique remplie de phrases ébouriffantes et tenue en septembre dernier sur le thème de la mise en ordre des motos-taximen, Monsieur ATANGA NJI avait explicitement ouvert ses grands yeux de fauve, pour élargir ses menaces à tous ceux qui pourraient être tentés par des prises de risques insensées.
Il se pourrait donc que le PCRN trouve désormais sa place dans cette catégorie infamante des organisations sous surveillance, au sein de laquelle était jusqu’à présente solidement représenté le seul Mouvement pour la renaisse du Cameroun. Porte ouverte, sait-on jamais, à un mouvement d’alliance forcée entre les deux formations politiques.

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00:00Il se pourrait que le ton très offensif choisi par le député Kabra Libi pour s'indigner
00:16le 15 novembre dernier lors d'une conférence de presse en son quartier général de Yaoundé
00:21contre les pratiques de gouvernance financière ayant depuis longtemps cours dans les traditions
00:25de la vie publique du pays n'est pas du tout plus au tenant de l'ordre établi bien décidé
00:29à contenir voire éteindre toutes les voix déplaisantes la preuve avec l'interdiction
00:34de la tenue du congrès du parti national pour la réconciliation nationale PCRN que
00:39les services déconcentrés du ministère de l'administration territoriale ont immédiatement
00:44prononcé à l'encontre du congrès du parti pourtant annoncé par le président du dit
00:48parti pour se tenir dans la ville balnéaire de Créby avec l'approbation initiale des
00:52mêmes autorités.
00:53Nous poserons aussi à Créby les jalons de la mutualisation et de la coalition en rappelant
01:05comme nous l'avons déjà dit nonobstant ce que cela a pu créer comme réaction que
01:10nous coaliserons avec ceux qui méritent que nous coalisions avec eux.
01:15Les projections de monsieur Libi seraient sans doute ainsi passées sans accroc particulier
01:21Si au cours de la même prise de parole, le jeune député n'avait déclaré ceci frontalement
01:25comme un lance-flamme dans les pattes du secrétaire général de la présidence Fardinand Ngong'o
01:30réputé être un proche ami du ministre de l'administration territoriale.
01:34Il confie de mentionner avec emphase le nouveau record détenu par le Cameroun aux mains du
01:43RDPC.
01:44Notre pays est le premier au monde à décerner des médailles à des fonctionnaires épinglés
01:50dans des scandales de corruption outranciers et de vol, oui, de vol.
01:55Résultat, jeu d'alliance immédiat à la défense de son binôme pour celui qui dispose
01:59d'une large gamme de capacités d'interprétation de ce que signifie un trouble à l'ordre
02:04public.
02:05Au cours d'une réunion publique remplie de phrases ébouriffantes et tenu en septembre
02:08dernier sur le thème de la mise en ordre des mototaximens, M. Attenganji avait explicitement
02:13ouvert ses grands yeux de fauvre pour élargir ses menaces à tous ceux qui pourraient être
02:17tentés par des prises de risque insensées.
02:20Ceux qui tenteront de défier les institutions républicaines vont se heurter à la rigueur
02:27de nos lois.
02:28Ce sont les lois de la République.
02:31Les lois, elles sont dures, mais elles restent des lois qui doivent être respectées.
02:36Il se pourrait donc que le PCRN trouve désormais sa place dans cette catégorie infamante des
02:41organisations sous surveillance au sein de laquelle était jusqu'à présent solidement
02:46représenté le seul mouvement pour la renaissance du Cameroun.
02:49Portes ouvertes sait-on jamais à un mouvement d'alliance forcée entre les deux formations
02:54politiques.

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