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À Guidiguis, une localité située dans la partie nord du Cameroun, à la frontière avec le Tchad, les communautés de l’ethnie Toupouri sont fermement opposées à l’implantation du Parc national de Ma-Mbed-Mbed dans leur arrondissement.
Depuis le début de l’année 2025, elles ont manifesté à plusieurs reprises pour protester contre leur déguerpissement envisagé par les autorités camerounaises, de cette aire protégée de 12 000 hectares (29 653 acres), créée par un décret du Premier ministre, Joseph Dion NGUTE, le 7 janvier 2020.
Certains membres et élites de cette communauté ont confient que les Toupouri vivent dans cet espace, depuis plus d’un demi-siècle, où ils mènent essentiellement des activités agricoles pour satisfaire leurs besoins de subsistance.

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01:00La fonction publique c'est pour vos enfants, s'il n'y a pas quelqu'un à la fonction
01:19publique qui place, disons que vous avez jugé la fonction publique comme une affinité
01:25familiale.
01:26Vous voyez, nous avons accepté maintenant la terre, et maintenant vous nous jugez encore
01:35étant des mauvais emplacements.
01:37On part encore où ? Amenez-nous alors maintenant les avions, peut-être les autres pays qui
01:44peuvent vraiment nous prendre en charge, nous accueillir comme étant aussi des Africains.
01:49S'il y a des engins ou bien des véhicules qui peuvent venir pour nous prendre actuellement,
01:55on peut aussi, on peut vous laisser le pays là.
03:25Nous avons pris bonnes loges, des outils d'élimination et les problèmes qu'on peut
03:34résoudre.
05:25Au vu de la situation qui prévaut ici à Marmèdebec, nous en tant que technicien
05:39en la matière, l'État ne saurait abandonner le parc de Marmèdebec, car c'est l'effort,
05:45comme je vous l'ai dit au départ, de beaucoup d'années de consultation et de réflexion.
05:51Ce que l'État peut faire, dans une mesure, comme le ministre l'a dit hier, le chef d'État
05:58qui a le dernier mot, avec les spécialistes en la matière, pour trouver une formule pour
06:06juguler cette menace des pachydermes et la population.
06:11Il n'est pas possible, au regard de cette superficie, de mettre en cohérence les besoins
06:18des hommes et ceux des animaux.
06:20Il y aura toujours un choc.
06:48La population est consciente du statut des pachydermes, notamment des éléphants, et
07:18sait que c'est un animal bien protégé.
07:22Il faut prendre les avertissements des populations comme un signal d'avertissement pour le sort
07:32de ces animaux.
07:33Parce que les populations, généralement, ont la capacité de mettre en danger les animaux
07:38par divers moyens.
07:39On se rappelle de ce qui s'est passé en 2012 à Boubangida, le massacre d'une centaine
07:46d'éléphants dans la région, notamment dans le nord de Boubangida, était dû au
07:50fait que les populations ont coopéré avec les cavaliers venus du nord, à cause notamment
07:58de la difficulté d'harmoniser les besoins des populations, les préoccupations des populations
08:05avec des éléphants devenus très nombreux.
09:35Ce n'est pas une habitude.
10:03En principe, je le dis, dans mon corps intérieur, le peuple Pukuri, c'est un peuple de paix.
10:09C'est un peuple endurant, de travailleurs.
10:14Je crois que ces trois mots-clés justifient peut-être la colère de cette communauté
10:22face à la réserve.
10:24Mais aussi, il faut le reconnaître, nous avons suivi avec attention.
10:31Nous osons croire, et c'est de la vérité, que l'homme d'ici novembre, artisan de cette
10:40paix et de la sécurité au Cameroun, prouvera les solutions les meilleures pour l'intérêt
10:45général de ses fils, dans l'extrême-nord et du Cameroun en général.
10:50Nous prions Dieu Tout-Puissant d'éclairer le gouvernement.

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