De par son accession à la Présidence de l'Association africaine de l'Eau, signe de la flamboyance de son image tant nationale qu’internationale et de la reconnaissance de ses acquis et performances, revient donc à la CAMWATER et son Directeur général, la mission d’organiser le prochain sommet de même type. A Yaoundé, avec – comme on l’a vu à Kampala –l’ensemble de tout ce que l’Afrique compte comme expertise dans le domaine.
Ce qui sera sans doute alors la reconnaissance suprême pour la place focale qu’elle a fini par occuper en Afrique, de par son infrastructure unique répartie dans 116 centres à travers le territoire, ses immenses usines de traitement d’eau comme ici à Batchenga dans la région du Centre.
Ce qui sera sans doute alors la reconnaissance suprême pour la place focale qu’elle a fini par occuper en Afrique, de par son infrastructure unique répartie dans 116 centres à travers le territoire, ses immenses usines de traitement d’eau comme ici à Batchenga dans la région du Centre.
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00:00C'est à huit jours de travaux particulièrement denses que sont livrés l'ensemble des acteurs
00:18africains de la collecte, du traitement, de la distribution et de la commercialisation
00:23de l'eau potable en milieu urbain, réunis en congrès pendant huit jours de siège du
00:2815 au 20 février dernier à Kampala. Réunions dans l'exceptionnel cadre offert par le
00:33Speke Resort Convention Centre, sorte de mélange local entre le palais des congrès de Yarmoude
00:39et l'hôtel Hinton de la même ville. Des travaux pour passer en revue les problématiques
00:44centrales et périphériques liées à la gestion de cette précieuse ressource, où
00:48l'on a vu défiler ici sur la tribune tout ce que l'Afrique compte comme penseur, architecte,
00:53formulateur de politique publique et offreur de services autant que d'équipements sur
00:58la question de l'eau potable.
01:23Des prises de parole tout optimistes et orientées à prendre la mesure du chemin que les pays
01:53du continent ont depuis parcouru et qui les engagent aujourd'hui plus que par le passé
01:58à se montrer à l'écoute des besoins, à l'observation minutieuse des dynamiques
02:02humaines et écologiques de leurs environnements et donc à la quête de tous les modèles
02:07d'innovation, de filières industrielles ainsi que de mécanismes de financement qui
02:11ouvrent à une Afrique réconciliée avec elle-même sur ce terrain.
02:14Au cours de la dernière décennie, la Société africaine de l'eau à sénissement a mobilisé
02:22auprès de ses partenaires techniques et financiers plus de 25 millions de dollars
02:27afin de soutenir des programmes de renforcement des capacités des acteurs africains du secteur,
02:34notamment dans la réduction de l'eau non facturée et la gestion de la qualité de
02:38l'eau avec une contribution de 15 millions de dollars par l'USD.
02:47Ainsi, de par son accession à la présidence de cette association, signe de la flamboyance
02:52de son image tant nationale qu'internationale et de la reconnaissance de ses acquis et performances,
02:58revient donc à l'ACAM Water et son directeur général la mission d'organiser le prochain
03:02sommet de même type.
03:04Aya Undi avait, comme on l'a vu à Kampala, l'ensemble de tout ce que l'Afrique compte
03:08comme expertise dans le domaine.
03:16Ce qui sera sans doute alors la reconnaissance suprême pour la place focale qu'elle a fini
03:23par occuper en Afrique, de par son infrastructure unique répartie dans 116 centres à travers
03:28le territoire, ses immenses usines de traitement d'eau comme ici à Bachenga dans la région
03:33du centre.
03:34Mais aussi, cette gouvernance de proximité qui se veut à la surveillance rapprochée
03:39de son réseau, mais aussi du ressenti ainsi que des besoins des populations au plus près
03:43du terrain.
03:45Je demande aux populations de coopérer quant à ce que ce travail se fasse, que les uns
03:50et les autres aussi contribuent à nous permettre de maîtriser tous les endroits où passent
03:56nos réseaux, là où il y a des instruments de régulation, que ce soit les vannes, les
04:01ventouses, les vidanges.
04:03Il y a aussi des trappes qui sont particulièrement construites pour que les personnes de Kampwater
04:11se puissent accéder aux dispositifs techniques qui sont souvent enterrés.
04:15Ces dispositifs techniques sont enterrés à 3, 4, voire 5 mètres.
04:20Ici, par exemple, ce dispositif est au moins à 3 mètres, mais il est caché, il est enterré.
04:26Tels que vous l'avez vu, nous allons identifier tout cela sur l'ensemble du périmètre de
04:30Yaoundé.
04:31Nous sommes là dans une démarche pilote, c'est les villes pilotes qui vont faire l'objet
04:42de ce travail et on va l'étendre sur l'ensemble du pays.
04:45Le chemin ainsi d'un travail qui se déploie sur le terrain, sans tambours ni trompettes,
04:55mais qui s'ouvre à réconcilier les populations avec ce qui compte le mieux en termes de pratiques
04:59managériales, de gouvernance et de proximité vis-à-vis d'une population qui n'inspire
05:04qu'à vivre dans des conditions plus dignes et plus confortables.