A la différence de ce que fut le comportement ouvert de Nicolas Sarkozy candidat à l'élection présidentielle de 2007 en France, Ferdinand Ngoh Ngoh, lui, s’établit sur le visage de l’homme prudent, silencieux, secret sur ses intentions, calculateur et en attente, voire en embuscade. Un homme qui observe tout et entend tout, s’assurant d’attirer le moins l’attention sur ses propres réflexions si ce n’est pour créer des écrans de fumée. La première consistant à s’investir avec encore plus de zèle dans le ressassement de discours ampoulés qui clignotent dans le ciel pour épaissir le brouillard dans l’esprit de ceux qui esquissent les courbes du lendemain.
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00:00Des ambulants fièrement sur ses chaussures noires au caractère statutaire, ses costumes sombres et
00:23ses lunettes universitaires dans les allées et couloirs de ce grand palais qu'il connaît
00:27désormais comme sa poche, il est certain d'affirmer qu'une grande partie de l'acrimonie
00:31dont fait l'objet Fardinand Gongo, secrétaire général de la présidence au sein de certains
00:36segments de la vie publique, tient au fait de sa longévité perçue par beaucoup comme
00:40exceptionnelle voire exagérée à cette position administrative et politique que tant de combattants
00:45lui envient. Quatorze années en effet, sans faillir, sans se fatiguer, sans jamais tomber
00:50malade et sans pour peu que l'on s'en souvienne afficher quelques meurtres des fêtes d'un chien
00:54battu, il vient traîner son corps et son âme ici tous les matins et s'asseoir sur la même chaise,
01:00se nourrir de conversations avec les mêmes gens et faire errer son imagination à tout ce qui
01:05porte au scénario de la fin. Cette fin irrépressible, source de toutes les conjectures,
01:10à laquelle un politicien français avait en son temps déclaré songer.
01:13Pas simplement quand je me rase.
01:25Réflexions sans doute identiques, mais attitudes stratégiques opposées. À la différence de ce que
01:30fut le comportement ouvert de M. Sarkozy à l'époque, Fardinand Gengol, lui, s'établit sur
01:36le visage de l'homme prudent, silencieux, secret sur ses intentions, calculateur et en attente,
01:41voire en embuscade. Un homme qui observe tout et entend tout, s'assurant d'attirer le moins la
01:47tension sur ses propres réflexions, si ce n'est pour créer des écrans de fumée. La première
01:53consistant à s'investir avec encore plus de zèle dans le ressassement de discours empoulés qui
01:58clignotent dans le ciel pour épaissir le brouillard dans l'esprit de ceux qui esquissent les courbes du
02:02lendemain. C'est vous qui avez trouvé ce slogan, la force de l'expérience. Alors, au vu du message
02:13que vous venez de me demander d'aller délivrer à son excellence Paul Millat, je suis à l'écoute
02:20pour le slogan de cette année. Je suis à votre équipe. Peut-être que vous allez proposer la
02:30force de la sagesse, la force de la compétence. Comment tout cela va donc se terminer ? S'intéresse-t-il
02:42en premier ? Dans quelle direction faire avancer pays dont la seule boussole est finalement l'attente,
02:47l'attente de la parole d'un homme dont quelques crédules en sont à dire qu'il pourrait finalement
02:52ne pas y aller sur le rendez-vous attendu d'octobre prochain ? Mais cela au bénéfice de qui ? Sans
02:58doute le plus proche d'entre tous à savoir, justement, Ferdinand Gangor.