Le parc national de Ma Mbed Mbed, objet de vives protestations ces derniers temps par les populations riveraines, est le parc national le plus récemment créé par les autorités du Cameroun. Il est situé dans le département du Mayo-Kani, en région de l'Extrême-Nord.
il couvre une superficie de 181 km², ce qui le situe comme l'un des plus petits des parcs nationaux camerounais. La réflexion sur sa création est ancienne, datant des années 1970, même si le décret de sa création n'est finalement venu qu'en 2009, et ses statuts confirmés par décret ministériel en janvier 2020.
Ma-Mbed-Mbed est limité au sud par la frontière tchadienne et fait partie des préfectures de Guidiguis et de Kaélé. Sa ville majeure la plus proche est Kaélé (préfecture du département du Mayo-Kani).
Son modeste territoire s'étend à cheval sur trois arrondissements du département du Mayo-Kani. Il comprend entre autres les enclaves de Gourney (625 hectares) et de Torok (585 hectares). Il est situé dans une aire géographique « intermédiaire » entre le Sahel et les forêts équatoriales et tropicales. Il est par ailleurs le seul parc national camerounais dans une large zone nord-sud d'environ 300km de long, allant du parc national de Waza au parc national de Boubandjida. Il est donc une aire « intermédiaire » – en plusieurs sens – et importante régionalement pour la préservation de la faune.
il couvre une superficie de 181 km², ce qui le situe comme l'un des plus petits des parcs nationaux camerounais. La réflexion sur sa création est ancienne, datant des années 1970, même si le décret de sa création n'est finalement venu qu'en 2009, et ses statuts confirmés par décret ministériel en janvier 2020.
Ma-Mbed-Mbed est limité au sud par la frontière tchadienne et fait partie des préfectures de Guidiguis et de Kaélé. Sa ville majeure la plus proche est Kaélé (préfecture du département du Mayo-Kani).
Son modeste territoire s'étend à cheval sur trois arrondissements du département du Mayo-Kani. Il comprend entre autres les enclaves de Gourney (625 hectares) et de Torok (585 hectares). Il est situé dans une aire géographique « intermédiaire » entre le Sahel et les forêts équatoriales et tropicales. Il est par ailleurs le seul parc national camerounais dans une large zone nord-sud d'environ 300km de long, allant du parc national de Waza au parc national de Boubandjida. Il est donc une aire « intermédiaire » – en plusieurs sens – et importante régionalement pour la préservation de la faune.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00La fonction publique c'est pour vos enfants, s'il n'y a pas quelqu'un à la fonction
00:23publique qui place, disons que vous avez jugé la fonction publique comme une affinité
00:30familiale.
00:31Vous voyez, nous avons accepté maintenant la terre, et maintenant vous nous jugez encore
00:39étant de mauvais emplacement.
00:41On part encore où ?
00:42En 1987, l'éléphant est déjà venu nous dranger.
00:56Il a déjà arrêté, devant ma concession, un enfant ici.
01:04Mais aujourd'hui, nous n'avons pas besoin d'un éléphant.
01:11Les habitants ont déjà fait nombreux, écoles, cinq écoles premières, écoles maternelles,
01:21lycées et centres de santé, centres de vétérinaires, agriculteurs, dans le village de Courby.
01:31Il y a 10.000 habitants.
01:35On chasse, on doit aller avec ça où ?
01:39Au vu de la situation qui prévaut ici à Marne-Bébec, nous en tant que techniciens
01:44en la matière, l'État ne saurait abandonner le parc de Marne-Bébec, car c'est l'effort,
01:50comme je vous l'ai dit au départ, de beaucoup d'années de consultation et de réflexion.
01:55Ce que l'État peut faire, dans une mesure, comme le ministre de la Santé l'a dit hier,
02:03le chef d'État qui a le dernier mot, avec les spécialistes en la matière, pour trouver
02:10une formule pour juguler ces menaces des pachydermes et la population.
02:16Il n'est pas possible, au regard de cette superficie, de mettre en cohérence les besoins
02:32des hommes et c'est des animaux.
02:35Il y aura toujours un choc.
02:36Amenez-nous alors maintenant les avions, peut-être les autres pays qui peuvent vraiment nous
02:42prendre en charge, nous accueillir comme étant aussi des Africains.
02:45S'il y a des engins ou bien des véhicules qui peuvent venir pour nous prendre, actuellement
02:51on peut aussi vous laisser le pays-là.
02:54Au lieu que la population se verse dans le parc, on les propose d'autres alternatives,
02:59d'autres méthodes de culture et d'autres activités comme l'élévage, beaucoup d'autres
03:07activités pour les amener à n'importe un pays.
03:10Votre création de parc, nous n'avions pas besoin de ça.
03:15Nous sommes ici, nous sommes nombrés.
03:16On peut aller installer où ? Là on peut installer, on ne sait pas là où on peut aller installer.
03:21Parce que nous sommes très nombrés.
03:22Nous pouvons avoir au moins 10 000 habitants.
03:25On peut aller installer où ?
03:27Nous n'avions pas besoin de paris.
03:29La population est consciente du statut des pachydermes, notamment des éléphants, et
03:35c'est que c'est un animal bien protégé et il faut prendre les avertissements des populations
03:44comme un signal d'avertissement pour le sort de ces animaux parce que les populations généralement
03:51ont la capacité de mettre en danger les animaux par divers moyens et on se rappelle
03:59de ce qui s'est passé en 2012 à Boubandida, le massacre d'une centaine d'éléphants
04:03dans la région, notamment dans le nord de Boubandida, était dû au fait que les populations
04:09ont coopéré avec les cavaliers venus du nord à cause notamment de la difficulté d'harmoniser
04:19les besoins des populations, les préoccupations des populations avec des éléphants devenus
04:24très nombreux.