Les populations en colère à Guidiguis et à Taibong, les deux épicentres de la montée de protestations, pensent que les éléphants, reclus actuellement dans les réserves de Kalfou et Binder Léré, vont davantage se déplacer grâce au parc de Ma Mbed Mbed avec de nombreux risques de quitter le couloir migratoire pour attaquer les riverains et détruire leurs cultures. Pour mieux faire entendre leur voix, hommes et femmes vivant dans ces localités, ont donc commencé à manifester bruyamment leur colère. C’était le cas le 29 janvier dernier à Ngarmassé, une banlieue de la ville de Guidiguis. A leur demande : l’annulation pure et simple du décret portant création du parc national de Ma-Mbed-Mbed. Deux semaines avant, c’est à Kourbi, un village de l’arrondissement de Guidiguis, que les populations se sont rassemblées pour faire la même demande. Pour l’instant, le gouvernement n’a donné aucune suite à cette demande de fermer le parc de Ma-Mbed-Mbed. Contrairement aux craintes de ces manifestants, le gouvernement soutient que cette aire protégée va considérablement réduire les conflits entre les hommes et les éléphants. Surtout après les derniers incidents de Kalfou avec des éléphants qui sont sortis de la réserve. En clair, le couloir migratoire entre Kalfou et Binder Léré va offrir aux éléphants plus de végétation pour leur nourriture, ce qui va empêcher aux pachydermes d’entrer dans les villages pour chercher à manger.
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00:30On n'est pas venu ici !
00:37On n'est pas venu ici !
00:40On n'est pas venu ici !
00:45On n'est pas venu ici !
00:50On n'est pas venu ici !
00:55On n'est pas venu ici !
01:00On n'est pas venu ici !
01:14La fonction publique, c'est pour vos enfants.
01:21Donc, disons que vous avez jugé la fonction publique comme une affinité familiale.
01:27Voyez, nous avons accepté maintenant la terre.
01:32Et maintenant, vous nous jugez encore étant des mauvais emplacements.
01:37On part encore où ? Amenez-nous alors maintenant les avions.
01:42Peut-être les autres pays qui peuvent vraiment nous prendre en charge.
01:46Nous accueillir comme étant aussi des Africains.
01:49S'il y a des engins ou bien des véhicules qui peuvent venir pour nous prendre,
01:54actuellement on peut aussi vous laisser le pays là.
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05:34Au vu de la situation qui prévaut ici à Mamènebec,
05:37nous en tant que techniciens en la matière, l'État nous saurait abandonner le parc de Mamènebec.
05:43Car c'est l'effort, comme je vous l'ai dit au départ, de beaucoup d'années de consultation et de réflexion.
05:50Ce que l'État peut faire, dans une mesure,
05:54comme le ministre l'a dit hier, le chef d'État qui a le dernier mot,
06:00avec les spécialistes en la matière, pour trouver une formule pour juguler ces menaces des pachydermes et la population.
06:11Il n'est pas possible, au regard de cette superficie, de mettre en cohérence les besoins des hommes et ces des animaux.
06:21Il y aura toujours un choc.
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07:12La population est consciente du statut des pachydermes, notamment des éléphants,
07:18et sait que c'est un animal bien protégé.
07:23Il faut prendre les avertissements des populations comme un signal d'avertissement pour le sort de ces animaux.
07:33Parce que les populations, généralement, ont la capacité de mettre en danger les animaux par divers moyens.
07:40Et on se rappelle de ce qui s'est passé en 2012 à Boubandida,
07:45le massacre d'une centaine d'éléphants dans la région, notamment dans le nord de Boubandida,
07:50était dû au fait que les populations ont coopéré avec les cavaliers venus du nord,
07:57à cause, notamment, de la difficulté d'harmoniser les besoins des populations,
08:03les préoccupations des populations, avec des éléphants devenus très nombreux.
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10:00C'est pas une habitude.
10:03En principe, je l'ai dit, dans mon corps intérieur, le peuple Pukuri, c'est un peuple de paix.
10:10C'est un peuple endurant, de travailleurs.
10:14Je crois que ces trois mots-clés justifient, peut-être, la colère de cette communauté face à la réserve.
10:24Mais, aussi, il faut le reconnaître, nous avons suivi avec attention.
10:31Nous osons croire, et c'est de la vérité, que l'homme d'ici novembre,
10:39artisan de cette paix et de la sécurité au Cameroun,
10:42prouvera les solutions les meilleures pour l'intérêt général de ses fils,
10:47dans l'extrême-nord et du Cameroun en général.
10:50Nous prions Dieu Tout-Puissant d'éclairer le gouvernement.
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