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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 30/10/2024, il revient sur la place de l'immigration sur le territoire français.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Olivier de Lagarde et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Olivier Delagarde sur Europe 1, de 11h à 13h sur Europe 1, Olivier.
00:05Est-ce le retour de l'ordre ?
00:06Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, exige en tout cas des résultats pour la reprise du contrôle de notre immigration.
00:13Une circulaire musclée a été adressée au préfet.
00:17L'obtention des résultats demandés par nos concitoyens exige votre complète mobilisation, peut-on y lire ?
00:24Document de 7 pages et une série de mesures pour éloigner des étrangers susceptibles de présenter des menaces à l'ordre public.
00:31Alors, entre... D'ailleurs, je fais le parallèle avec cette double page que vous pourrez lire dans le JD News,
00:38une infographie intéressante entre 2007 et 2009, 12% des mises en cause pour crimes et délits étaient des étrangers alors qu'ils ne représentaient que 6% de la population.
00:49Êtes-vous satisfait, vous, de ce rappel à l'ordre des préfets ?
00:53Qu'est-ce que vous pensez du ministre de l'Intérieur ? Aujourd'hui, l'immigration est-elle vraiment une chance ?
00:59Est-ce qu'il faut plus, moins d'immigration ? Vous nous appelez pour nous le dire.
01:01Au 01 80 20 39 21.
01:04Et pendant que vous faites le numéro, je vous propose d'écouter David Lysnard, maire de Cannes. Il était ce matin l'invité de TF1.
01:11Un pays doit pouvoir maîtriser son peuplement. Et vous devez, comme toutes les grandes démocraties, qui doivent, le Canada et autres.
01:17Et donc on a besoin, on ne peut pas avoir d'immigration zéro. Il ne faut pas et on ne peut pas. Ça n'a jamais existé.
01:22En revanche, il faut diviser par 8 l'immigration légale, parce que l'année dernière, c'était une fois et demie la population de la Corse qui a eu un titre de séjour.
01:29Et on importe en plus une immigration très pauvre, qui pose des problèmes aussi de mode de vie.
01:33Et vous parlez avec des immigrés bien intégrés et assimilés, qui, moi je ne vois pas comme des immigrés, mais comme des français,
01:37eux-mêmes vous disent, il faut couper le robinet de l'immigration, elle est excessivement importante.
01:41Mais ça nécessite un boulot diplomatique, de la justice, de l'intérieur. C'est comme la lutte contre le narcotrafic, ce n'est pas un seul ministère qui peut porter ça.
01:48Voilà, David Lysnard, membre des Républicains.
01:50Écoutez maintenant Didier Migaud, ministre de la Justice, il était sur BFM.
01:56L'immigration est une chance pour la France. L'immigration autorisée.
02:01Ce qui n'est pas une chance, et ce qu'il faut combattre, c'est l'immigration clandestine, bien évidemment.
02:06Je pense qu'il conviendra que tous ceux qui travaillent dans le secteur de la restauration, dans le secteur de l'hôtellerie,
02:12sont effectivement essentiels pour ces secteurs-là.
02:15Alors ça, c'est l'opinion du ministre de la Justice, Didier Migaud. Écoutez celle maintenant de son collègue de l'intérieur, Bruno Rotailleau, cet été, il y a quelques jours, sur LCI.
02:24Comme des millions de Français, je pense que l'immigration n'est pas une chance.
02:27On ne peut pas faire de référendum sur l'immigration, moi je le regrette, pour des raisons constitutionnelles.
02:32On n'est déjà pas d'accord au gouvernement. Est-ce que vous, vous êtes d'accord, auditeur d'Europe 1 ?
02:37On est en ligne avec Abdel, bonjour.
02:40Oui, bonjour Olivier, merci d'avoir accepté mon appel.
02:43Mais je vous en prie, vous êtes le bienvenu. Vous nous appelez de Valenciennes, c'est bien ça ?
02:46Oui, c'est ça, juste à côté. C'est une petite ville qui s'appelle Écopont.
02:50Bon, écoutez, tant mieux pour vous.
02:53Qu'est-ce que vous pensez, et on salue les habitants de cette petite ville,
02:57qu'est-ce que vous pensez, vous, de l'immigration ? C'est une chance ou pas pour la France ?
03:01Écoutez, je pense que la France, c'est un petit peu construit grâce à l'immigration.
03:08Si on prend l'effet historique, les premières lignes, c'était l'immigration.
03:13Rotadio m'a blessé, je vous le dis franchement, il m'a blessé au plus profond,
03:17malgré que je ne me sens pas concerné par la politique.
03:21Quand on dit qu'il a été mis en place pour un petit peu interrompre la voix du RN,
03:27à chaque fois que je l'écoute, je suis consterné,
03:29parce que ce n'est pas le premier sujet qui nous intéresse,
03:32c'est plus le pouvoir d'achat et tout, mais il est tout le temps là,
03:35tout le temps en train de parler d'immigration, comme si on arrêtait l'immigration, c'était la solution.
03:38J'entends bien ce que vous dites, en même temps Bruno Rotadio, il est ministre de l'Intérieur,
03:42il n'est pas ministre du pouvoir d'achat, donc évidemment, c'est un peu son sujet quand même l'immigration.
03:47J'aurais bien voulu qu'il soit peut-être ministre du pouvoir d'achat, je me ferais un plaisir de l'écouter,
03:52mais là, l'immigration, si je prends mon cas, ça veut dire qu'il faut que je me considère dans une case
03:58qui n'est pas française, et que je ne suis pas...
04:00Excusez-moi pour qu'on comprenne bien, vous, vous êtes issu de l'immigration,
04:04vous êtes français, vous avez la double nationalité, expliquez-nous un petit peu.
04:08Alors non, moi je suis né à Valenciennes, alors bien heureusement, je suis obligé de dire ça,
04:13je suis né à Valenciennes parce que quand on dit que l'immigration n'est pas une chance,
04:17bizarrement, beaucoup me posent la question, comme si en réalité, j'étais né ailleurs et que...
04:23Donc vous, vous êtes français ?
04:24Oui, moi je suis français, oui, mes parents qui sont marocains.
04:28D'accord, et vous avez, voilà, un prénom et donc une ascendance marocaine,
04:33et vous, vous souffrez finalement de cette situation, vous vous sentez quoi ?
04:38Vous vous sentez un peu entre deux cultures, ou pas du tout ?
04:42Bah oui, ils ne se rendent pas compte que nous, lorsqu'on part en vacances dans le pays d'origine de mes parents,
04:49bah on est considéré comme français, donc on n'est pas vu de la même manière,
04:52et quand on vient en France, de par le fait d'être bronzé avec un nom différent et tout,
04:57et à écouter M. Rottaglio, bah c'est pareil, on devrait se considérer dans une autre case,
05:01en disant qu'on n'est pas français et qu'on vient de ce pays d'origine.
05:05Donc oui, moi ça me blesse, ça me vexe, parce que je me considère français,
05:10je suis dans la société, j'apporte tout ce que je peux apporter,
05:13parce que moi je suis dans la solidarité, l'humanisme avant tout, et ça me touche énormément,
05:19mais quand j'entends des gens comme ça, qui créent des tensions entre les uns et les autres,
05:23et que ça n'apporte rien, parce que ça n'apportera rien, je suis pour le contrôle,
05:27mais je ne suis pas sur la stigmatisation de se dire que l'immigration, dans sa généralité,
05:33est un problème pour la France.
05:34On dit que c'est à peu près 450 000 personnes qui rentrent sur le territoire français chaque année,
05:41c'est beaucoup de monde, il faut le réguler, il faut le réduire à votre avis quand même,
05:45ou alors on ouvre les frontières ?
05:47Vous verrez que ça va être régulé, parce que la France, malheureusement comme d'autres pays,
05:51a des problématiques à régler concernant notamment l'emploi.
05:56Quand on voit qu'il y a des métiers en tension, et qu'on n'arrive pas à...
06:00Que ne veulent pas faire les français.
06:02Voilà, enfin les français aussi, par exemple si je prends la médecine,
06:05il y a beaucoup de français qui voudraient bien être médecins,
06:07sauf qu'il faut avoir des qualifications, et ma fille elle est en 5ème année de médecine,
06:12donc je sais de quoi je parle, c'est très difficile.
06:14Mais vous verrez qu'à un moment ou à un autre, on ira chercher ces médecins étrangers
06:19pour dire de venir soigner les français, et c'est tout à fait normal, je trouve ça très positif.
06:24Mais ce qu'on ne comprend pas, c'est qu'on prend toujours l'aspect négatif de l'immigration,
06:28et qu'on l'a fait tourner en disant que c'est la solution à tout.
06:33Mais c'est pas vrai !
06:34Donc je sais que M. Rotelier n'y arrivera pas.
06:36C'est un petit peu le voile sur les autres problématiques que la France traverse.
06:40– Le voile, c'est le cas de le dire.
06:41Abdel, vous savez, vous restez avec nous, on est également en ligne, je crois, José est avec nous ?
06:47Vous êtes là ?
06:48– Oui, je suis là.
06:49– Bonjour, vous allez également rester bien en ligne.
06:53Tous les deux, vous allez pouvoir débattre, je crois que vous n'êtes pas exactement sur la même ligne qu'Abdel,
06:57mais c'est pas grave, c'est ça le débat, c'est ça la démocratie,
07:00et on se retrouve juste après la pub, ma chère Géraldine.
07:04– Et comme Abdel et José, vous pouvez aussi vous réagir avec Olivier Delagarde sur Europe 1 au 01 80 20 39 21.
07:11A tout de suite sur…
07:11– … le…
07:12– 11h-13h sur Europe 1, Olivier Delagarde et vous.
07:17– Et on parle immigration aujourd'hui parce que Bruno Rotailleau fait feu de tout bois sur le sujet,
07:21circulaire, musclé au préfet, préparation d'une loi qui pourrait restreindre l'AME, l'aide médicale d'urgence aux étrangers,
07:31une AME sur laquelle d'ailleurs s'est exprimé Jean-François Copé,
07:35il était l'invité d'Europe 1 et c'est nous ce matin, on l'écoute.
07:38– On ne peut pas raisonnablement continuer de prendre en charge gratuitement les soins quotidiens
07:45de personnes qui sont en situation irrégulière,
07:47alors que les Français ou les étrangers en situation régulière payent des franchises.
07:52Voilà, là il y a un truc qui ne va pas et ça fait des années qu'avec d'autres, je dis qu'il faut le faire,
07:56je me souviens même quand je présidais la majorité à l'Assemblée du temps de Nicolas Sarkozy,
08:01je n'avais même pas obtenu gain de cause, sur ce ça m'énervait, je disais mais c'est le bon sens,
08:05enfin on ne peut pas être le pays qui dans ses domaines constitue des poches entières d'attractivité
08:10pour l'immigration illégale et donc pour des filières mafieuses, c'est ça qui est en jeu.
08:14– Que faut-il faire avec l'immigration illégale ?
08:16Faut-il régulariser tous les gens comme le préconisent les gens de la France insoumise ?
08:25Ou au contraire, faut-il fermer les frontières ?
08:28On en débat sur l'antenne d'Europe 1, on était tout à l'heure avec Abdel,
08:33on est maintenant en ligne avec José, bonjour José.
08:36– Oui, bonjour monsieur.
08:37– Qu'est-ce que vous en pensez vous ?
08:39C'est une chance l'immigration pour vous ?
08:41– Non, non, ce n'est plus une chance, c'est la démographie qui fait l'histoire,
08:45et là on assiste en France à un renversement démographique par des vagues migratoires
08:51qui vont échanger notre civilisation, en plus à la tête de l'État,
08:54on a un baltringue qui est pour le multiculturalisme…
08:57– Non, pas baltringue, voilà…
08:59– Oui, oui, oui, je l'appelle, il n'y a rien de normal là,
09:01moi je l'appelle le baltringue, si vous voulez on le développe,
09:03c'est un menteur cynique au sonore, prétentieux, suffisant et hautain.
09:07Et en plus, comme a dit l'immense Philippe de Villiers,
09:10qu'on puisse l'acheter de sa volonté, vous comprenez ?
09:14Alors moi j'appelle le baltringue, voilà.
09:16Et en plus il est pour le multiculturalisme, d'accord ?
09:18– Non, non, mais vous voyez, on essaye de rester dans le domaine du disciple,
09:26enfin bon, écoutez, on a entendu ce que vous vouliez dire,
09:30voilà, on n'insulte pas les gens, mais dites-nous ce que vous pensez de l'immigration.
09:35– On n'insulte pas l'immigration parce qu'on importe des populations, d'accord ?
09:41qui haïssent notre civilisation, nos principes, nos rythmes, nos coutumes, nos valeurs.
09:45Et en plus, on importe l'antisémitisme,
09:49ça va nous construire une division, une fracture de la société
09:52et ça va nous mener à la guerre civile.
09:54Nous, c'est de quoi on parle.
09:55– Mais vous n'avez pas l'impression que l'histoire de France est faite de vagues migratoires ?
10:00– Non, plus maintenant, on n'a plus les moyens, la dette, d'accord ?
10:05Le déficit, les dépenses publiques qu'on n'abaisse surtout pas, d'accord ?
10:10On n'a plus les moyens.
10:12Pour l'aide médicale gratuite, c'est la même chose,
10:15on réduit considérablement le panier de soins, que par rapport à une urgence.
10:21Il y a des gens qui ne peuvent même pas se payer des comptes de matière santé
10:26pour les dents, etc.
10:28Et vous avez des gens qui arrivent de l'étranger, ils n'ont plus les droits.
10:31– Mais José, évidemment, par certains côtés,
10:36les migrants coûtent à la collectivité,
10:40par certains autres, ils rapportent parce qu'ils travaillent,
10:43ils peuvent faire des boulots que les Français ne veulent plus faire d'ailleurs.
10:47– Pardonnez-moi, ils travaillent, il arrive un moment où ils n'ont plus de travail,
10:50ils s'embrouillent dans quoi ? Dans le QTF.
10:52Obligation de quitter le territoire français.
10:54De quoi ils vivent ? Expliquez-moi.
10:56Explosion du droit d'asile, d'accord ? Explosion des détours de séjour.
11:02Depuis quand il y avait le magnifique Darmanin,
11:06l'excellent ministre de l'Intérieur,
11:08explosion des atteintes aux personnes,
11:13sans compter les violences aux femmes,
11:17sans compter 46 femmes violées par les OQTF.
11:20Moi, je n'arriverai pas à dormir.
11:22– Je ne sais pas d'où vous sortez ce chiffre, mais enfin…
11:25– 46 femmes violées, monsieur.
11:2846 femmes violées par les OQTF.
11:31– José, restez en ligne, on va reprendre Abdel.
11:35– Je ne sors que ce chiffre.
11:37– Vous êtes avec nous, Abdel ?
11:38– Oui, je suis toujours avec vous.
11:39– Bon, qu'est-ce que vous avez envie de dire à José ?
11:42– Ben voilà, comme j'ai dit, comme quoi ça crée des tensions,
11:45voilà ce que monsieur Rottaglio fait,
11:46voilà tous les politiques qui font croire
11:49qu'en vidant la France de sa substance,
11:52ça ira beaucoup mieux et tout sera partagé.
11:54Mais il ne faut pas se leurrer.
11:56Ça, c'est des personnes, malheureusement,
11:57qui ont oublié en réalité ce que l'immigration leur a amené.
12:02Parce qu'il ne faut pas l'oublier, ce n'est pas un sujet d'aujourd'hui.
12:04Ça a toujours existé, l'immigration.
12:06Malheureusement, je suis d'accord qu'il faut peut-être plus la contrôler
12:10et éviter de ramener en masse et pour finir en retrouver partout.
12:14Parce que malheureusement, cette immigration, la plupart du temps,
12:16elle dort à l'extérieur, elle dort dehors.
12:18Elle n'est pas logée dans un hôtel 4 étoiles à manger du caviar.
12:22Il faut arrêter d'écouter ce que dit M. Rotaillot
12:24et en plus, on sait d'où il vient.
12:26Moi, je suis pour une régularisation.
12:29Il ne semble pas que Bruno Rotaillot parle de migrants
12:32qui mangent du caviar dans des hôtels 4 étoiles.
12:34Écoutez, c'est surtout l'immigration
12:37qui cause la plus grande problématique en France.
12:41Il faut agir avant même de savoir si les Français
12:44ont assez d'argent dans leur porte-monnaie
12:45pour acheter une baguette le lendemain matin.
12:47Je pense que c'est ça, d'abord le problème.
12:51Est-ce qu'on n'en fait pas beaucoup quand même autour de l'immigration ?
12:54C'est ce que nous dit finalement Abdel, il y a d'autres problèmes
12:57et finalement, on désigne les migrants et l'immigration
13:02comme le sujet numéro un.
13:04Mais on le désigne comme le sujet numéro un
13:07par rapport à l'actualité, d'accord ?
13:09Par rapport aux occultèves, par rapport aux clandestins,
13:13par rapport à la violence, que ça, vous ne pouvez pas occulter,
13:20par rapport à ces fumées migratoires incontrôlées
13:24qui arrivent en France et de partout, vous comprenez ?
13:28Et encore une fois, nous on est la communauté gitane,
13:32vous vous êtes focalisés sur les villes.
13:34– Vous êtes de la communauté gitane ?
13:37– Voilà, nous on est 270 000 en France, on sait ce qui se passe.
13:41On a vu l'évolution, on a vu la transformation des villages,
13:44des villes et des pays.
13:46La France n'est plus la même, que vous le vouliez ou non.
13:48– Mais chez les Gitans, il y a beaucoup de gens d'origine étrangère ?
13:53– Oui, d'origine étrangère, certainement,
13:56mais pas des gens qui viennent du Mali, ou de l'Algérie,
13:59ou de la Tunisie, ou d'autres pays où il y a un islamisme rigoriste.
14:04Ou par exemple, où ils n'ont pas les mêmes coutumes,
14:07les mêmes rites et les mêmes valeurs.
14:09Ou parfois, il y en a même qui haïssent la France et qui viennent ici
14:13tout simplement parce qu'ils ont des droits que même pas les Français ont.
14:17Et quand on parle de M. Rotaïo, c'est certain que,
14:20par rapport au placide et à l'angélique et au lénifiant d'Armanin,
14:24Rotaïo, il incarne la détermination et une volonté féroce de réussir.
14:29Et sans compter une intelligence différente de celle d'Armanin,
14:32on le voit dans le volume des phrases, dans l'intensité des phrases.
14:37On sent qu'il y a une volonté de réussir.
14:41On sent qu'il incarne la fermeté et l'authenticité et la droiture.
14:47Par contre, Armanin...
14:48Lui, on sent qu'il a votre assentiment.
14:51Armanin, c'était bon, il était très fort pour dire aux policiers
14:56« je vous fais traverser la rue, vous faites pas de soucis,
14:59je vais vous augmenter les effectifs,
15:01au niveau du projet de loi rectificatif de financement de la sécurité,
15:06je vous augmenterai... »
15:07Vous avez dit quelque chose de très important, José.
15:09Je voudrais faire réagir Abdel, qui est toujours en ligne avec nous.
15:13José vient de nous dire,
15:15on a un problème avec une immigration qui vient des pays musulmans
15:20où il y a un islam rigoriste.
15:22Est-ce que vous admettez, vous, ou pas du tout,
15:25qu'il peut y avoir des problèmes en fonction du pays d'origine des migrants ?
15:32C'est une bonne question, Olivier.
15:34En réalité, on est confrontés un petit peu à la même problématique
15:37quand ça concerne le religieux.
15:39Mais moi, je vais être vexant aujourd'hui.
15:42Parce que je considère qu'on a une personne qui est d'origine gitane,
15:47moi j'ai des amis gitans, j'ai des amis dans toutes les religions,
15:50et de tout horizon.
15:52Il y a un moment où on parlait aussi de problématiques vis-à-vis des Gitans,
15:54et c'est pas pour autant qu'on a demandé qu'on allait fermer cette immigration,
15:58qu'on ne laisserait plus passer,
15:59parce qu'en fait la France s'est construite avec tout le monde.
16:02Donc oui, peut-être l'islam dérange et apporte des problèmes,
16:08mais c'est parce que c'est souvent mis en première page.
16:11Si on connait bien la religion, on va voir qu'on ne va pas mélanger.
16:14Donc il y a peut-être un problème à récaler.
16:16Il y a aussi un terrorisme islamisme,
16:18la France a été confrontée quand même, on ne peut pas le nier.
16:21Oui, non, je suis d'accord,
16:23mais le mot islamisme me pose problème en réalité.
16:27C'est un mot qui a été mis là,
16:28parce que ces gens s'estiment de la religion musulmane,
16:31ou de l'islam, mais ça n'a rien à voir,
16:33c'est des fous furieux, ils tuent au nom d'eux-mêmes.
16:36C'est pas Dieu qui a demandé à tuer qui que ce soit,
16:38c'est les trois genres d'avis.
16:40Voilà, il ne crie pas par le Christ pour les susciter,
16:42il crie à l'alpha.
16:44Oui, je suis d'accord avec vous, mais Dieu est grand.
16:46Mais est-ce que par rapport à Dieu qui donne la vie, on doit la retirer ?
16:48Est-ce que nous, nous-mêmes, on pourrait donner la vie ?
16:50On ne peut pas, donc ce n'est pas logique.
16:52Ce n'est pas logique.
16:54Ce n'est pas logique, mais je vais vous dire un truc, c'est un excellent débat.
16:56Et je tiens à vous remercier.
16:58J'ai énormément apprécié, merci beaucoup.
17:00Je tiens à vous remercier Abdel, je tiens à remercier José,
17:02je tiens à remercier la communauté Gitane.
17:04Vous n'êtes pas d'accord, mais on avance,
17:06on arrive à se parler en bonne intelligence,
17:08comme avec Olivier Guenec,
17:10qui est dans ce studio.
17:12C'est un compliment, c'est en toute intelligence, c'est pas mal.
17:14D'être sûr de ce que vous avez dit.
17:16Ah, ce n'était pas pour moi, non ?
17:18Mon cher Olivier,
17:20mais si vous êtes...
17:22Allez-y, allez-y !
17:24Vous êtes l'avenir de cette profession.
17:26Si il y a un compliment qui vous vient sur moi, comme ça, quand vous me voyez.
17:28Vous êtes l'avenir de cette profession.
17:30Ça me fait plaisir.
17:32Vous êtes le passé, Fabrice.
17:34Et plus tard, vous viendrez m'apporter
17:36des boîtes de chocolat
17:38dans les pattes, que je partagerai avec Pascal Pro.
17:42Et on sera bien touchés.
17:44Vous serez dans la même chambre avec Pascal.
17:46Vous écouterez des vieux vinyles.
17:48On jouera au Scrabble.
17:50On attendra votre venue,
17:52et on écoutera Europe.
17:54C'est parti, sur notre belle page Facebook.
17:56Marie-Lou nous dit
17:58Josée a raison, on ne peut plus
18:00accueillir personne. Je dis stop.
18:02René nous écrit également
18:04l'immigration était une vraie richesse, mais ne l'est plus
18:06depuis bien longtemps.
18:08Et on finit avec Thierry.
18:10Je trouve ça facile de taper toujours sur l'immigration.
18:12Mais comment ferait-on sans elle ?
18:14Sans tous ceux qui font ces boulots que les Français
18:16ne veulent plus faire.
18:18Merci, monsieur.
18:20C'est agréable d'être avec vous.
18:22Vous êtes sympa, en fait. On pourrait se dire, comme ça,
18:24c'est un grand gaillard, un petit peu froid.
18:26Non, pas du tout. Vous êtes très sympa.
18:28Il est en train de me dire du bien. Je ne vais pas le couper
18:30alors qu'il me fait des compliments.
18:32Il y a les réclames qui arrivent, monsieur.
18:34Il faut bien vous payer.
18:36A tout de suite avec Olivier Delagarde sur Europe 1.

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