• il y a 2 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.

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Transcription
00:00Europe 1
00:02Pascal Praud et vous
00:04Il leur fallait le dernier p'tit sou. Encore un p'tit sou !
00:08Ils ont joué avec l'argent des clients.
00:10Et Grésillaud, ça marre !
00:12Béron perd les pédales. Quoi ?
00:14Il va nous faire payer. Il va payer les marges.
00:16Voilà le plus beau, il a peur de Béron. Mais Béron n'est pas dangereux !
00:18Il est honnête !
00:20Bon, c'est évidemment
00:22Michel Piccoli. Souvent je
00:24cite cette réplique
00:26historique. Un p'tit sou !
00:28Encore un p'tit sou !
00:30Il leur fallait le dernier p'tit sou. Encore un p'tit sou !
00:32Et c'est dans le film
00:34Le Sucre. C'est un film qui a 50 ans.
00:36On est assez, aujourd'hui,
00:38porté sur le cinéma français des
00:40années 70, exceptionnellement. Bref !
00:42Des baisses de dépenses, des hausses d'impôts.
00:44Le gouvernement a présenté son budget. Savoir faire
00:46mieux avec moins. Tout le monde
00:48va devoir faire un effort. Il y a 60 milliards
00:50d'euros d'économie. A qui la faute ? Qui s'est trompé ?
00:52Emmanuel Macron. Le Mozart de
00:54la finance. Le déficit a
00:56totalement dérapé ces derniers mois. Pour le
00:58ministre du budget, Laurent Saint-Martin, il n'y a
01:00pas de coupable à aller chercher.
01:02Il est macroniste depuis 2016,
01:04ce monsieur. Les retraités vont devoir attendre
01:066 mois de plus pour voir leurs pensions
01:08augmenter, juillet 2025, au lieu du 1er janvier.
01:10La baisse de la facture de l'électricité
01:12sera moins importante que prévue, autour
01:14de 9%. Pour ceux qui sont
01:16aux tarifs réglementés, comme
01:18une taxe va
01:20augmenter. 4000 enseignants en moins dans le
01:22budget 2025 de l'éducation nationale.
01:24Pour les consultations médicales,
01:26la baisse du taux de remboursement par la Sécurité
01:28Sociale fait partie aussi des
01:30options. Il y a le nouveau malus sur l'achat
01:32des voitures neuves. Pologne qui va toucher presque
01:34tous les véhicules à essence et diesel à partir
01:36du 1er janvier. Bref, vous allez
01:38payer. Écoutons Michel Barnier,
01:42le Premier ministre, comme vous
01:44le savez, et écoutons
01:46le ministre du budget, Laurent Saint-Martin,
01:48et Maude Bréjon, qui est porte-parole du gouvernement.
01:50Je veux que cet effort soit juste, qu'il soit
01:52équilibré. Tout le monde prendra sa part.
01:54Cela va nécessiter l'effort
01:56collectif. Ce que nous présentons
01:58aujourd'hui, c'est un effort nécessaire,
02:00partagé et ciblé.
02:02Laurent Saint-Martin, il était
02:04ministre du budget. Il y a quelque chose qui
02:06m'a choqué, je l'ai entendu sur Radio Luxembourg
02:08ce matin, mais ça m'a agacé, vous n'imaginez pas.
02:10Cet homme, que je ne connaissais pas il y a quelques jours,
02:12a dit, il faut que les Français comprennent.
02:14Alors, cette manière de parler,
02:16vous savez, c'est la petite chanson
02:18de chansons comme on nous parle.
02:20Il faut que les Français comprennent. Il faudrait qu'eux comprennent.
02:22Voilà. Et peut-être
02:24si moi je fais mon budget, comme la France
02:26le fait depuis sept ans,
02:28mon banquier m'appelle toutes les cinq minutes.
02:30Donc, ces gens-là sont au pouvoir
02:32depuis des mois, voire des années.
02:34Et à l'arrivée, il y a des dérapages
02:36invraisemblables dans tous les sens, et c'est les Français
02:38qui doivent payer. C'est juste insupportable.
02:40Alors, au moins qu'on nous parle gentiment.
02:42Les Français comprennent, on n'est pas plus bête que lui.
02:44Donc, M. Saint-Martin,
02:46écoutons-le hier soir.
02:48Savoir faire mieux avec moins de moyens,
02:50savoir faire mieux avec moins d'effectifs,
02:52je voudrais ici, peut-être,
02:54couper court à un mauvais débat.
02:56Il n'y a pas de coupable à aller chercher.
02:58Non, mais il n'y a pas de coupable ?
03:00Sérieusement ? Mais vous vous rendez compte ?
03:02Comment voulez-vous
03:04que le lien
03:06entre les Français et les politiques
03:08ne soit pas rompu
03:10lorsque cet homme
03:12dit il n'y a pas de coupable ? En fait, il n'y a pas de coupable, il n'y a pas de responsable.
03:14C'est bien, c'est formidable.
03:16On va dans le mur, mais il n'y a pas de coupable.
03:18Ben si, il y a des gens qui ont pris des mauvaises décisions, ça s'appelle.
03:20Et qui sont responsables
03:22de l'état dans lequel ils sont.
03:24Donc, qui vienne M. Saint-Martin dans ce bureau ?
03:26Dans ce studio ?
03:28Et on va lui dire deux, trois choses.
03:30Pierre Moscovisky, président de la Cour des comptes, écoutez-le.
03:32Je crois qu'on peut dire que c'est absolument
03:34considérable et totalement
03:36inédit. C'est d'autant plus inédit
03:38que nous ne sommes pas dans une période
03:40de crise. C'est plus qu'inhabituel.
03:42C'est, à la vérité, assez
03:44inquiétant. Nous sommes désormais le
03:46troisième pays le plus endetté de la zone euro.
03:48Derrière la Grèce et l'Italie. En volume,
03:50nous sommes le premier. Car nous sommes plus gros
03:52que l'Italie et la Grèce, bien sûr.
03:54Donc, c'est un déficit inédit, nous dit Pierre Moscovisky,
03:56alors qu'on n'est même pas en crise. En fait,
03:58ces gens font n'importe quoi. Voilà, si je veux résumer.
04:00Mais il n'y a pas de coupable ! Il n'y a pas de coupable,
04:02M. Saint-Martin !
04:04Agnès Pannier-Runacher, ministre de la
04:06transition écologique, invitée de Romain Desarves,
04:08ce matin, sur CELIOS Européen.
04:10Je crois que les gens se disent
04:12que si, effectivement, les efforts sont vraiment
04:14partagés, si, effectivement,
04:16on va... tout le monde se
04:18prend en main, et ça nous évite d'avoir
04:20à payer plus cher nos intérêts,
04:22les intérêts qui sont liés à la dette financière,
04:24ce qui serait une catastrophe, parce que
04:26cet argent qu'on paye aux investisseurs,
04:28qui portent notre dette,
04:30on ne l'utilise pas pour
04:32des politiques publiques. On peut
04:34faire cet effort-là, mais il faut qu'il soit ciblé,
04:36ponctuel, et que tout le monde joue le jeu.
04:38Donc, c'est très exactement de ça qu'il est question.
04:40Maintenant, c'est une proposition...
04:42Tout le monde peut jouer le jeu, y compris les retraités.
04:44Tout le monde peut, effectivement, prendre sa part.
04:46Mais qu'on commence,
04:48déjà, par dépenser
04:50moins, et couper
04:52certaines dépenses, comme ces
04:54subventions bidons,
04:56qui subventionnent des associations
04:58avec des dessins,
05:00parfois, qui sont écartés
05:02de l'objectif du départ,
05:04avec, dans l'appareil d'État,
05:06des trucs qui ne servent à rien,
05:08des fromages de la République,
05:10c'est des petites économies. Et alors ?
05:12Le Conseil économique et social,
05:14qui ne sert à rien, on l'arrête !
05:16Le service d'information du gouvernement,
05:18qui ne sert à rien, on l'arrête !
05:20On arrête de dépenser n'importe comment,
05:22plutôt que ces pauvres retraités,
05:24leur piquer encore, alors qu'ils
05:26ont cotisé toute leur vie,
05:28un petit peu d'argent. Je suis un peu remonté.
05:30Marie Agnès, bonjour.
05:32Bonjour, bienvenue au club,
05:34parce que moi, depuis hier soir, je ne décolère pas.
05:36J'ai commencé à faire ça hier soir,
05:38en rentrant après une visite dans un musée.
05:40Je ne décolère pas,
05:42parce que moi, je suis retraitée,
05:44j'ai travaillé jusqu'à 63 ans et demi.
05:46Mon mari est mort, il n'avait pas encore
05:48touché sa retraite. Et je vais vous raconter
05:50un scandale, sous prétexte que moi,
05:52j'étais au plafond de la sécurité sociale
05:54pour ma retraite, c'est-à-dire le plafond
05:56où je dois toucher 900 euros par mois
05:58de sécurité sociale, on ne m'a pas
06:00donné la reversion de mon mari de la sécurité sociale.
06:02Ça, ça fait partie des scandales,
06:04parce que, quand vous êtes veuve,
06:06vos charges, elles restent
06:08les mêmes.
06:10Moi, si vous voulez, je suis...
06:12Je pensais que la retraite
06:14de reconversion, pas de reconversion,
06:16comment on dit ?
06:18De reversion.
06:20Pardonnez-moi. Je pensais que c'était
06:22automatique et que c'était... Non, cher ami.
06:24Si vous êtes une femme comme moi,
06:26je suis née en 48, mais mon père avait de l'intelligence
06:28pour faire des études à sa fille, donc j'ai travaillé
06:30jusqu'à 63 ans et demi.
06:32J'ai une retraite, paraît-il,
06:34entre guillemets bien, de la sécurité sociale,
06:36donc on ne me verse pas
06:38celle de votre mari si vous êtes
06:40au plafond
06:42de la sécurité sociale. Vous pouvez vérifier ça.
06:44Mais vous avez sa retraite, évidemment, du privé.
06:46Je ne sais pas s'il était dans le privé ou dans le public.
06:48Mais c'est amputé.
06:50Alors que dans la fonction publique,
06:52ce n'est pas amputé.
06:54Les fonctionnaires, les pensions de reversion,
06:56j'ai des amis qui étaient dans la fonction publique,
06:58elles touchent 70%.
07:00C'est 45%.
07:02Plus un avantage si vous avez eu
07:04trois enfants.
07:06Entre le public et le privé, ça fait des années
07:08qu'il y a des différences. Ils se sont fait un régime
07:10aux petits oignons,
07:12les gens du public.
07:14Votre retraite, elle est calculée sur les 25
07:16dernières années dans le privé.
07:18Dans le public, elle est calculée
07:20sur les six derniers mois.
07:22Et on les fait passer
07:24de dernière catégorie, on les augmente
07:26dans les six derniers mois qui précèdent.
07:28Je suis parfaitement d'accord.
07:30C'est le privé qui paye pour le public.
07:32C'est le privé qui paye pour le public.
07:34Alors que les recettes...
07:36Je descends dans la rue,
07:38avec des tas de copains, ils sont en train de regarder
07:40vers les caisses de l'archicarco pour essayer d'aller
07:42pour aller renflouer
07:44les caisses du public.
07:46Mais tu peux taper sur les retraités,
07:48parce que les retraités ne vont pas descendre dans la rue et casser...
07:50On l'a déjà fait, mais on peut recommencer.
07:52Vous n'avez pas cassé les vitrines.
07:54Il y a des trucs, si vous voulez, que j'ai découverts,
07:56qui me font... On vous dit là,
07:58problème des voitures thermiques.
08:00Les voitures thermiques,
08:02tout le monde a des voitures thermiques.
08:04À la campagne, les gens se sont précipités
08:06pour acheter des voitures d'occasion thermiques.
08:08Vous avez vu le prix d'une voiture électrique ?
08:10Vous avez des bandes pour faire le chargé ?
08:12Tout ça est fait
08:14en dépit du bon sens, vous avez raison.
08:16Les voitures électriques qu'on nous vend,
08:18comment ça s'appelle ?
08:20Je dévie un peu.
08:22Les espèces de trucs
08:24qu'on met, c'est du gaz,
08:26des étoffes précieuses qu'on va acheter
08:28en Chine et qui sont fabriquées
08:30avec le charbon chinois ?
08:32Non mais ça, vous avez parfaitement raison.
08:34La voiture électrique,
08:36il faut le dire, d'abord,
08:38elle n'est pas prête, ça coûte cher,
08:40ça pollue...
08:42Et on ne sait pas retraiter
08:44les batteries ?
08:46On fait n'importe quoi.
08:48On est en train de détruire toute l'industrie
08:50de l'automobile au nom
08:52de l'idéologie. Qu'est-ce que vous voulez
08:54que je vous dise ? Moi, je ne suis pas aux affaires.
08:56Je ne peux que le constater.
08:58Moi, il y a un truc qui m'a fait bondir
09:00l'autre jour, quand j'ai appris que
09:02M. Akhtar, qu'ancien Premier
09:04ministre, il allait avoir une voiture à vie
09:06avec un chauffeur à vie. Combien on a
09:08d'ancien Premier ministre ? Combien ça nous coûte ?
09:10Ça, c'est davantage que ce qu'il a besoin. Il ne peut pas se biller une voiture ?
09:12Voilà une bonne question.
09:14Il faudra lui poser.
09:16Les efforts,
09:18c'est toujours pour les autres, les efforts.
09:20Il y a le faibus au Conseil constitutionnel.
09:2227 000 euros. Vous ne pensez pas qu'il pourrait
09:24être au Conseil constitutionnel
09:26en bénévole,
09:28étant donné qu'ils ont leur retraite
09:30de député, leur retraite d'ancien Premier ministre,
09:32leur retraite de je ne sais plus quoi ?
09:34Non, mais ça ne va pas !
09:36Chère madame, là, vous allez faire bouger
09:38les choses, si vous arrivez avec
09:40des solutions comme cela. Les efforts,
09:42la règle.
09:44Tous les gens qui sont dans les associations, qui font marcher les associations
09:46à bout de bras, elles ne sont pas rémunérées.
09:48Alors, le Conseil constitutionnel, ce n'est pas un bénévolat quand même.
09:50Bon, il est en 26.
09:52Restez à vous !
09:54C'est comme le Conseil économique et social, vous vous souvenez de la chanteuse
09:56que c'est Mitterrand ou autre ?
09:58C'était Georgette...
10:00C'était Georgette Le Maire, je crois.
10:02Oui, c'est Georgette Le Maire.
10:04Alors, qu'est-ce qu'elle a apporté au Conseil économique et social ?
10:06Elle a un salaire !
10:08Oui, parce qu'il y a ce qu'on appelle une indemnité.
10:10Le Conseil économique et social, c'est la troisième chambre du pays.
10:12Elle ne sert à rien.
10:14Elle est consultative.
10:16Elle ne sert à rien.
10:18Et là, on va en kikiner.
10:20J'ai une retraite qui est à peu près décente,
10:22mais là, je peux vous dire que je fais
10:24très attention.
10:26L'électricité qui augmente.
10:28Ce que je disais tout à l'heure à Olivier,
10:30j'avais l'habitude, j'avais un truc ça,
10:32je faisais tourner ma machine.
10:34Maintenant, je ne fais pas tourner ma machine.
10:36J'attends que ma machine soit pleine et que ça fasse tourner.
10:38Oui, il vaut mieux qu'elle soit pleine pour la faire tourner.
10:40Vous la faisiez tourner sans rien dedans ?
10:42Pas rien dedans.
10:44J'avais trois t-shirts,
10:46quatre petites culottes.
10:48Allez, hop, je lave.
10:50Le lave-vaisselle, pareil,
10:52comme je suis toute seule,
10:54j'attends qu'il soit bourré.
10:56Olivier Guedec,
10:58il va au lave-voir.
11:00Je l'ai vu ce matin, il a ses culottes
11:02au lave-voir.
11:04Il en a une en même temps.
11:06Si il habite à côté de chez moi,
11:08il va faire de ses lessives et on les fera ensemble.
11:10Avec plaisir, Maria Agnès.
11:12Vous connaissez Maria Agnès ?
11:14Un petit peu, comme ça, oui.
11:16Vous habitez où, Maria Agnès ?
11:18Moi, dans le 9e.
11:20Vous ne voulez pas nous le prendre ce week-end ?
11:22Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a ?
11:24Il est chassé de chez lui ?
11:26Non, il n'a pas de chez lui.
11:28Plus personne peut de moi.
11:30Le 9e, c'est rue Bergère.
11:32Non, je ne suis pas dans cette partie-là,
11:34je suis dans la partie Trinité.
11:36C'est pas mal, Trinité.
11:3811h28, à tout de suite.
11:40Je vais dans le 9e, demain soir.
11:42Faire quoi ?
11:44Je ne peux pas dire.
11:46Je vais dans un théâtre.
11:48Pas mal.
11:50Pascal Praud, sur...
11:56Et on reste en Suède.
12:00Bon, Maria Agnès,
12:02qui est remontée comme un coucou.
12:06Maria Agnès, qui est retraitée,
12:08qui habite dans le 9e à Paris.
12:10Vous êtes quand même favorisée dans le 9e arrondissement.
12:12Vous vivez dans un bel appartement, j'imagine.
12:14Oui, mais cet appartement, je l'ai acheté il y a 40 ans.
12:16C'est un grand appartement ?
12:18Oui.
12:20Vous dites oui comme si c'était un très grand appartement.
12:22Disons que c'est un appartement
12:24russmanien, voilà.
12:26Et qui fait combien de mètres carrés ?
12:28Sans indiscrétion.
12:30146.
12:32C'est une fortune à Paris.
12:34On peut faire une colloque, Maria Agnès.
12:36Je suis en indivision avec mes enfants,
12:38parce qu'ils en ont hérité une partie de leur père.
12:40Je suis d'accord avec vous, mais vous êtes toute seule dans ce grand appartement ?
12:42Oui, mais je sors d'hébergement
12:44à des nièces quand elles sont au machin,
12:46des petits-enfants.
12:48Ce qui est vrai, et là où vous avez raison,
12:50c'est que vous avez acheté cet appartement,
12:52ce serait intéressant d'ailleurs de voir le prix que vous l'avez acheté,
12:54mais que dans le 9e arrondissement,
12:56un appartement russmanien, c'est au minimum
12:5810 000 ou 12 000 euros le mètre carré,
13:00c'est vrai que c'est une fortune.
13:02Oui, ça a baissé.
13:04Mais attendez, je ne vous en veux pas,
13:06je trouve que c'est formidable.
13:08On s'est saigné au 4-20 pour le payer.
13:10Mais surtout, vous avez bien eu raison
13:12de l'acheter il y a 40 ans,
13:14c'est ce qu'il fallait faire, acheter des appartements.
13:16Bon, en tout cas, votre retraite
13:18va être...
13:20Est-ce que vous savez combien
13:22vous allez perdre sur
13:246 mois avec cette non-indexation ?
13:28À peu près 900 euros.
13:30Et c'est important pour vous, 900 euros ?
13:32Oui, c'est...
13:34900 euros, c'est...
13:36150 euros par mois.
13:38C'est la moitié de mes charges de l'immeuble.
13:40La moitié d'un trim...
13:42La moitié de...
13:44de charges trimestrielles.
13:46Bon, en tout cas, vous êtes...
13:48Vous aviez voté pour qui en 2022 ?
13:50Moi ?
13:52Bah oui.
13:54D'abord, j'ai voté Fillon.
13:56Et après, j'ai voté...
13:58J'ai voté pour...
14:00Non, j'ai voté...
14:02Non, j'ai pas voté Macron.
14:04J'ai jamais voté Macron.
14:06Vous êtes plutôt de droite.
14:08Je suis...
14:10Je suis partie à 20 ans de
14:12Gaulliste de gauche, avec Léo Hamon
14:14et machin, pour terminer
14:16assise à droite, voilà.
14:18Bon, merci Marie-Agnès, et bonne soirée
14:20dans le 9e arrondissement qui est à...
14:22Je sais pas si vous allez...
14:24Quelle pièce vous allez voir, mais j'ai eu la chance
14:26d'aller voir la pièce avec
14:28Tom Kedec, c'est un régal.
14:30Comment elle s'appelle ?
14:32Mon jour de chance.
14:34C'est dans le 9e ?
14:36Bah écoutez...
14:38Il y a une autre pièce, vous qui avez eu 3 filles aussi,
14:40il y a une pièce absolument géniale aussi
14:42dans le 9e, rue Blanche,
14:44c'est Chers Parents.
14:46Ah, Chers Parents, je l'ai vu, c'est formidable.
14:48Ah, c'est formidable !
14:50Dans le théâtre de Paris, dans la petite salle,
14:52ça va être adapté d'ailleurs au cinéma,
14:54Chers Parents. C'est formidable, Chers Parents.
14:56Et vous savez qui joue dans Chers Parents ?
14:58C'est Bernard Allan.
15:00Et vous savez qui est Bernard Allan ?
15:02C'était celui qui jouait dans Hibernatus,
15:04celui précisément qu'on retrouvait
15:06dans la glace, il y a 50 ans.
15:08Vous voyez ce beau jeune homme
15:10avec une moustache dans Hibernatus ?
15:12Eh bien c'est lui qui joue sur scène
15:14qui a 50 ans de plus.
15:16Merci beaucoup Marie-Agnès.
15:18Nicolas Ellache. Nicolas, bonjour.
15:20Bien le bonjour, Monsieur Praud.
15:22Vous appelez d'où, Nicolas ?
15:24Depuis la Vendée.
15:26Ah oui, vous êtes notre professeur d'histoire géo ?
15:28Oui, c'est ça, je suis super content de vous entendre
15:30et j'adore vraiment tout ce que vous faites.
15:32Vous êtes très gentil.
15:34Qu'est-ce que vous avez envie de dire sur cette hausse ?
15:36D'abord, est-ce que vous allez être vous ?
15:38Il va y avoir des conséquences pour vous, non ?
15:40Vous ne gagnez pas plus de 500 000 euros par an, à priori ?
15:42Non, vous n'avez pas...
15:44De toute façon, pour gagner de l'argent, il ne faut pas faire
15:46le métier d'enseignant, clairement.
15:48Ça dépend, on peut aussi écrire des livres à côté,
15:50faire des émissions, pourquoi pas
15:52intervenir sur des radios,
15:54des télévisions, des choses comme ça.
15:56Quand on est enseignant, il y a beaucoup de choses qu'on peut faire aussi
15:58de temps en temps en marge,
16:00en parallèle.
16:02Oui, je complète mon temps de cours dans le secondaire
16:04par des cours à la fac.
16:06Il y a tout un tas de choses que l'on peut faire,
16:08mais on ne gagne pas des milliers d'euros par rapport
16:10à l'enseignant de l'OCDE.
16:12On fait partie des moins bien payés, et en plus,
16:14dans des conditions qui sont de plus en plus déplorables.
16:16Vous avez une expression que j'utilise souvent
16:18et que j'aime beaucoup, c'est ouvrir le capot.
16:20Mais quand vous ouvrez l'éducation de ce que nous, on connaît dans l'éducation nationale,
16:22on a juste envie qu'on nous fiche la paix
16:24et qu'on nous donne pleinement les moyens d'exercer notre métier
16:26dans des conditions décentes.
16:28On va supprimer des postes.
16:30Et oui, avec des élèves
16:32qui sont surchargés dans des classes
16:34et des élèves qui ont à chaque fois des troubles
16:36de l'attention, des besoins éducatifs particuliers.
16:38Là, les médecins et la médecine scolaire viennent nous inventer
16:40une horreur, ça va vous faire
16:42vous dire, mais maintenant on a des élèves qui ont
16:44des tops, des troubles de l'opposition
16:46et de la provocation. C'est-à-dire qu'un jeune
16:48qui va nous répondre, qui va être
16:50insolent en classe, si c'est un médecin
16:52qui va le couvrir, il va déclarer un top
16:54et donc il n'y aura plus rien à lui dire.
16:56C'est un trouble de l'opposition et de la provocation.
16:58C'est la première fois que j'entends ça.
17:00Pardonnez-moi,
17:02j'ai jamais entendu ça, un top.
17:04Géraldine qui a été prof,
17:06elle est effondrée de notre conversation.
17:08Oui, exactement, c'est la première fois que j'entends ça.
17:10C'est dramatique.
17:12Désormais, on a cela sur des PAP, des plans d'accompagnement
17:14personnalisés, où notre
17:16enfant s'ouvre d'un top, d'un trouble de l'opposition
17:18et de la provocation. Le jeune peut faire n'importe quoi,
17:20répondre à n'importe quoi, être insolent
17:22et être carrément mal élevé,
17:24je n'aime pas ce mot, parce que parfois
17:26des enfants sont mal élevés en haut détriment même de leurs parents
17:28qui tentent de faire tout ce qu'ils peuvent,
17:30mais clairement, dans des classes bondées à 30,
17:32comment est-ce qu'on peut assurer le suivi
17:34individuel de ces jeunes ?
17:36C'est pas possible.
17:38Là, on vient de nous annoncer, dans l'établissement
17:40où je suis adjoint de direction, que des enseignants
17:42qui ont pris des heures supplémentaires pour assurer
17:44le remplacement d'enseignants malades,
17:46ne seront pas payés. On va retirer
17:48du volume horaire, on va retirer
17:50des primes
17:52parce qu'on ne peut plus payer ces enseignants
17:54qui remplacent volontairement un enseignant malade.
17:56Dans quelles conditions on exerce notre métier ?
17:58Combien de postes ont été supprimés
18:00dans l'éducation nationale ces dernières années ?
18:02On le sait. Mais il y a moins d'élèves
18:04en même temps, il y a moins d'élèves visiblement.
18:06Il y a moins d'élèves pour des raisons démographiques, non ?
18:08Moi, j'ai eu des classes à 38.
18:10Moi, mes classes
18:12sont toutes pleines à 30, après je suis dans le privé
18:14sur contrat, mais
18:16on a des classes de 30.
18:18Et en plus, à ces classes de 30, vous rajoutez
18:20maintenant par classe, vous avez une ou deux à ESH
18:22qui accompagnent des élèves à besoins éducatifs
18:24particuliers. Je ne sais pas clairement
18:26comment on va faire. Et quelle pédale que j'ai, on va avoir.
18:28Maintenant, je ne prépare plus un cours, mais j'en
18:30prépare trois pour la même séance, en fonction des différents
18:32besoins de mes jeunes.
18:34Et donc, on se plaint qu'il n'y a pas assez d'enseignants.
18:36Là, il y en aura clairement moins parce qu'ils annoncent
18:384000 retraits, mais ce métier dégoûte.
18:40Et maintenant, un volume d'études égal,
18:42il vaut mieux faire autre chose, clairement. Et c'est triste, parce que
18:44c'est véritablement un sacerdoce pour nous.
18:46On le fait avec plaisir,
18:48on le fait avec passion, et on en obtient les moyens.
18:50Et les institutions
18:52ne nous soutiennent pas, les rectorats ne nous soutiennent
18:54pas. Là, on va
18:56commémorer le triste
18:58assassinat de Samuel Paty, où ont été
19:00les rectorats pour soutenir
19:02les enseignants en difficulté
19:04face à des parents de plus en plus contestataires.
19:06Vraiment, qu'on nous donne les moyens de faire repéter.
19:08— J'entends des choses invraisemblables. Par exemple, j'entendais
19:10un proviseur qui disait
19:12qu'il ne fait pas forcément
19:14de conseil de discipline,
19:16parce qu'un lycée qui fait
19:18trop de conseil de discipline, il est mal noté
19:20par sa hiérarchie.
19:22Et il n'aura peut-être pas d'avancement.
19:24Donc, c'est le pas de vague
19:26qui gouverne la gestion
19:28de certains établissements.
19:30— L'an dernier,
19:32j'ai eu une enseignante
19:34qui a été filmée, et dont les vidéos
19:36ont été mises sur les réseaux sociaux.
19:38J'ai demandé à cette enseignante
19:40de l'accompagner pour porter plainte, parce que c'est pas normal,
19:42c'est une violation du droit à l'image.
19:44Et comme ont dit les syndicats, surtout ne faites pas ça,
19:46parce que désormais votre établissement sera mal noté si vous portez plainte.
19:48On marche sur la tête.
19:50— Je sais, en fait,
19:52moi ça me fait de la peine.
19:54Souvent je dis, quand on entre dans une discussion,
19:56et pour reprendre l'expression
19:58que j'utilise parfois, ouvrir le capot,
20:00il y a un sentiment
20:02de peine, de chagrin
20:04qui arrive, parce que de quel côté
20:06que tu te tournes, il y a des soucis XXL.
20:08Et comme j'ai grandi dans une France
20:10où sans doute c'était pas parfait
20:12toujours et tout le temps,
20:14mais il y avait des choses qui fonctionnaient.
20:16Et l'école, par exemple, fonctionnait
20:18plutôt bien.
20:20Moi je suis sorti, j'étais un élève,
20:22souvent je l'ai dit, j'étais un élève lambda,
20:24j'ai pas fait normal sup, j'ai pas fait une grande école,
20:26mais je suis sorti à la fin
20:28de la terminale, avec une connaissance
20:30de l'histoire, avec une maîtrise
20:32de la grammaire, du vocabulaire,
20:34avec des notions dans
20:36tous les domaines, histoire,
20:38mathématiques, etc., qui permettaient
20:40de pouvoir affronter
20:42des études supérieures, et puis
20:44qui permettaient ne serait-ce que de bien
20:46s'exprimer, d'écrire convenablement.
20:48Mes petits
20:50camarades, qui sont
20:52des années 60, maîtrisent l'orthographe
20:54et la grammaire.
20:56Je ne veux pas faire de test
20:58avec la jeune génération, mais c'est quand même
21:00effrayant, bien évidemment.
21:02Merci en tout cas de votre témoignage
21:04Nicolas. Vous avez cours
21:06aujourd'hui ?
21:08J'ai commencé à La Roche-sur-Yon, la capitale de la Vendée,
21:10là ce matin. Là, je file désormais à fond tel compte
21:12où j'enseigne dans le secondaire, donc c'est des risques
21:14jourdés. Il faut bien compléter le
21:16petit salaire qu'on nous donne en tant qu'enseignant.
21:18Combien vous gagnez par mois ?
21:20Par mois, je gagne autour de
21:222 000 euros par mois. 2 000 euros notes,
21:24net ? 2 000 euros notes. Après impôts
21:26ou avant impôts ?
21:28C'est après impôts, mais les impôts
21:30me...
21:32Après, vous voyez, je suis célibataire,
21:34j'ai fait le choix d'investir dans
21:36l'immobilier pour ne pas payer à fond perdu,
21:38mais quand vous enlevez les charges de l'immobilier,
21:40le prix de voiture et tout ça...
21:42Oui, il ne reste pas grand-chose, ça c'est sûr.
21:44Il ne reste pas grand-chose,
21:46et c'est en disant sur la considération qu'on porte aussi aux enseignants.
21:48On ne demande pas à être milliardaire,
21:50mais juste être reconnu pour tous les travaux
21:52que nous faisons. La Roche-sur-Yon qui est une ville
21:54militaire, ville où il y a une
21:56statue de Napoléon, me semble-t-il.
21:58Face à l'hôtel
22:00de ville. On salue la
22:02Vendée ! Il est 11h45,
22:04M. Boubouk est là, dans le bureau.
22:06Dans le studio, tout à fait.
22:08C'est un peu notre studio et notre bureau.
22:10Oui, c'est vrai. Étant donné que vous ne mettez pas les pieds
22:12dans le bureau, oui c'est vrai que c'est un peu votre bureau.
22:14Alors vous, vous souffrez d'un top !
22:16C'est-à-dire
22:18un trouble d'opposition ! Je vais appeler
22:20un médecin ! Pourquoi vous dites que
22:22je ne mets pas les pieds dans le bureau ?
22:24On va là-dessus ? On va sur ce sujet ?
22:26Je ne mets pas les pieds dans le bureau. Dans le bureau
22:28d'Europe 1 ? 5 minutes ? Oui.
22:30C'est juste que vous n'êtes pas là, M. Boubouk.
22:32Attendez, moi je veux bien, mais pas de faillotage.
22:34Il faut arriver plus tôt.
22:36Non, attendez, arrêtez.
22:38Franchement, moi je quitte le...
22:40Si vous êtes tous malhonnêtes ici,
22:42je quitte le studio. Mais d'abord, j'ai un bureau
22:44comme vous le savez,
22:46je suis comme Cadet Roussel, j'ai plusieurs bureaux.
22:48Oui, mais celui
22:50d'Europe 1, vous savez à quoi il ressemble ?
22:52Vous voyez où il est ou pas ? Je ne sais même pas si vous savez
22:54où il est.
22:56Lord Messier, carton jaune,
22:58M. Boubouk ! Oh non !
23:00C'est une exposition !
23:02T'as appelé un médecin !
23:04Il n'y a que moi qui vous dis la vérité. Il n'y a que des faillots dans cette équipe.
23:06Oui, c'est vrai.
23:08J'adore ce
23:10rapport qui existe parfois avec la hiérarchie
23:12où des gens disent, bon moi je peux
23:14lui dire, je suis le seul qui lui
23:16dit quelque chose. Et puis après, quand t'es viré,
23:18tu entends les mêmes gens qui disent, bah oui, il m'a
23:20viré parce que j'étais le seul qui lui disait.
23:22J'étais le seul vraiment
23:24qui lui tenait la tête.
23:26La vérité, c'est que personne
23:28ne dit rien à personne.
23:30Souvent on m'envoie moi pour vous dire quelques petites choses.
23:32Oui, c'est moi qu'on envoie
23:34au front.
23:36Oui, tout à fait. Personne n'ose.
23:38C'est moi qui me prends
23:40après la tempête.
23:4211h47, on va me faire passer
23:44auprès des auditeurs qui pensent
23:46qu'il y a une bonne ambiance entre nous.
23:48Qui nous écoutent, qui disent, voilà,
23:50il est humain ce Pascal.
23:52Mais c'est vrai ! Mais c'est quand même moi
23:54qu'on envoie au front. Voilà, c'est tout.
23:56On va me faire passer auprès des gens qui nous écoutent.
23:58Ils sont dans leur voiture.
24:00Arrêtez, vous êtes comme mon grand-père.
24:02Arrêtez, je suis comme mon grand-père.
24:04Arrêtez, je vous aime.
24:06Il y a longtemps qu'on n'a pas
24:08parlé de M. Liberty.
24:10Je crois qu'on en parle très peu cette année.
24:12Moi je ne vais pas là.
24:14Parce que si je vais évoluer ici, moi je ne vais pas là.
24:16Il y a très peu.
24:18Il y a longtemps qu'on n'a pas parlé
24:20du ton européen que vous avez adopté.
24:22La semaine dernière.
24:26Et il y a longtemps, vous savez, qu'on n'a pas parlé des gens
24:28qui nous écoutent pour la première fois.
24:30Ce concept.
24:32Il y a des gens qui nous écoutent pour la première fois.
24:34Et puis qui sont peut-être en vacances en ce moment.
24:36Qui sont en train de partir. C'est pas encore les vacances de
24:38la Toussaint. C'est la semaine prochaine.
24:40C'est la semaine prochaine de la Toussaint.
24:42Donc il y a peut-être des gens qui sont sur la route en ce moment,
24:44en train de nous écouter. Et puis qui vont partir
24:46en week-end, qu'ont pris une petite journée
24:48d'RTT. C'est possible, oui, bien sûr.
24:50Qu'est-ce qu'il se passe, monsieur Fabrice ?
24:52Je pensais au ton européen. Vous avez raison.
24:54Au menu de la cantine, ce midi, il y a du ton.
24:56Le fameux ton européen.
24:58Vous voyez pourquoi ils nous l'ont refilé ?
25:00Personne n'en voulait !
25:02Personne !
25:04Il me fait pitié, maintenant.
25:06Je vais vous habituer, quand même.
25:08Heureusement qu'il ne sera rien que le vendredi.
25:10Et alors,
25:12il faut qu'on organise notre grand
25:14dîner de la Toussaint
25:16qui sera avant le dîner de Noël.
25:18Oui, pas mal.
25:20On va faire deux dîners avant le 31 décembre.
25:22Il y aura le dîner de la Toussaint,
25:24et le dîner de Noël.
25:26Et le dîner de Noël.
25:28Génial !
25:30Merci, chef !
25:32Ça va, Alexandre ?
25:34Tout va bien, tout va bien.
25:36Je vous en prie.
25:38Mais on vous voit beaucoup au bureau.
25:40Je vous rassure, on vous voit beaucoup.
25:42C'est insupportable.
25:44Je vous ai même apporté ce que vous savez.
25:46J'avais demandé,
25:48j'avais demandé la une
25:50entre Fayoziens, avec la mort
25:52de Michel Blanc, parce que
25:54ça m'intéressait de garder
25:56en souvenir cette une.
25:58Lui, non seulement il en a apporté
26:00un, mais il en a apporté deux.
26:02Alors que je vous l'ai demandé à vous, vous n'avez rien apporté.
26:04Franchement, arrêtez. Là, vous dépassez les limites.
26:06On ne l'a pas trouvé.
26:08Équipe de Fayo, quand on cherche, on trouve.
26:10Exactement.
26:12Tu vas rester longtemps, toi.
26:16Bien sûr.

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