Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur les discussions tendues concernant le projet de loi immigration et notamment l'amendement concernant les conditions d'octroi des APL aux étrangers.
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00:00 - Europe 1, Pascal Praud.
00:02 - Pascal Praud, et bienvenue dans votre émission de 11h à 13h, où vous réagissez au 01-80-20-39-21.
00:07 - Jacques Serais est donc avec nous. Bonjour Jacques.
00:09 - Bonjour Pascal.
00:10 - Journaliste du service politique d'Europe 1, on entend parler de la loi immigration, de commission mixte paritaire, que ça n'avance pas, où en est-on ?
00:17 - Ça avance, en tout cas ce matin. La commission mixte paritaire a repris ses travaux il y a une heure environ.
00:24 Il y avait un point de blocage depuis minuit cette nuit, c'était la question des APL.
00:30 Il y a eu une sorte de quiproquo entre la majorité présidentielle et les LR.
00:35 Les LR pensaient que cette question des APL pour les étrangers était bien dans le texte.
00:41 Finalement ce n'était pas l'avis du gouvernement et de la majorité présidentielle.
00:46 Finalement il semble y avoir un point d'accord, en tout cas une base d'accord qui doit être discutée dans cette commission mixte paritaire.
00:54 Il s'agirait pour les étudiants étrangers, en tout cas pour eux, il y aurait zéro mois de carence,
01:00 ils pourraient bénéficier des APL, trois mois de carence pour les étrangers travailleurs,
01:06 et en revanche il y aurait cinq ans de carence pour les inactifs étrangers.
01:11 Pour résumer, il faudrait qu'ils soient cinq ans sur le territoire pour pouvoir bénéficier des APL.
01:17 Et juste que si cette question des APL était une ligne rouge au sein de la majorité présidentielle.
01:21 On rappelle que les APL sont une prestation sociale et que l'idée des LR c'est que tout le monde ne bénéficie pas immédiatement des prestations sociales,
01:31 ce qui est plutôt cohérent d'ailleurs. Pourquoi sortir les APL des autres prestations sociales ?
01:37 Et que effectivement les étrangers qui travaillent ont un délai de carence de combien de temps ?
01:44 L'accord serait sur trois mois pour les étrangers travailleurs.
01:47 Donc là c'est plutôt les républicains qui ont cédé dans ces cas-là, si je comprends bien.
01:53 Ils ont cédé sur ce point mais pour permettre à cette mesure de revenir dans le texte,
02:00 parce que ce n'était plus le cas en tout cas dans la majorité présidentielle.
02:02 Parce que trois mois c'est rien.
02:03 Trois mois c'est rien mais ça permet d'intégrer les cinq ans de carence pour les étrangers inactifs.
02:10 Donc c'est une sorte de compromis, en tout cas c'est sur cette base qu'ils doivent acter.
02:16 J'entends ce que vous dites.
02:18 Madame Borne soumet à Renaissance un accord majorité LR sur les aides au logement des étrangers.
02:25 C'est une dépêche AFP.
02:27 C'est cette base d'accord que je viens de vous expliquer Pascal.
02:30 Et qui est une dépêche AFP qui est datée de quelques secondes.
02:36 Alors on est avec Audrey je pense. Bonjour Audrey.
02:38 Bonjour Pascal, je vous adore.
02:41 C'est gentil Audrey, vous êtes gentille.
02:43 C'est la deuxième fois que je vous ai en deux semaines.
02:45 Ah ben je suis content.
02:47 Audrey vous habitez Lyon ?
02:49 C'est ça exactement.
02:51 Et je suis contente qu'on parle de ce sujet parce que ce sujet il va fédérer tous les français.
02:57 Parce que si j'ai bien compris il y a 80% des français qui veulent revoir ce qui se passe au niveau migratoire.
03:04 C'est à dire que c'est un sujet consensuel, l'immigration.
03:08 Je vais le résumer très simplement.
03:10 Parce que les gens évidemment souhaitent deux choses.
03:15 Le contrôle des flux migratoires et l'expulsion des étrangers en situation irrégulière.
03:21 Ça c'est les deux grandes tendances.
03:23 Le contrôle des flux migratoires pour ne pas dire un stop à l'immigration d'ailleurs.
03:27 C'est ce qu'ils veulent.
03:28 Mais c'est vrai que depuis 30 ans, 40 ans, sur ce sujet, les français ne sont pas écoutés.
03:36 Et qu'on arrive aujourd'hui à une situation...
03:40 Oui et n'y écouter.
03:41 Et en plus je crois que certains mouvements politiques jouent beaucoup sur le manque de nuance.
03:46 A savoir on veut restreindre ou mettre certaines conditions.
03:50 Donc nous sommes des fachos, donc on ne veut pas d'immigration.
03:55 Or effectivement c'est quasi impossible qu'il n'y ait pas d'immigration.
03:58 Maintenant il faut aussi savoir se respecter pour une meilleure gestion.
04:04 Effectivement c'est un concept qui est beau.
04:06 Les APL pour tous les étrangers, généreux, humanistes, altruistes, et tout le monde voudrait ça.
04:11 Mais Poussas, son paroxysme, il devient délétère et contre-productif.
04:15 Puisque son propre peuple sur lequel reposent ses prestations pour les autres n'est plus en mesure de payer lui-même.
04:20 Là vous parliez de Noël juste à l'instant.
04:22 Combien j'ai de personnes autour de moi qui me disent qu'elles sont ric-rac pour les fêtes.
04:27 Et quand on sait que ce poids pèse sur nous.
04:31 Donc c'est facile quand on voit les politiciens qui font des grandes phrases et qui nous disent que c'est humaniste etc.
04:36 Mais c'est toujours les mêmes qui payent.
04:38 Donc nous on n'a pas les salaires des politiciens.
04:41 - Non mais ce qui est intéressant dans ce que vous dites c'est que lorsqu'on parle de droitisation par exemple du mouvement,
04:50 en fait c'est l'exact contraire.
04:52 Quand on regarde ce qui se passait dans les années 80 ou 90,
04:56 j'ai une phrase que j'ai citée ce matin à Dimitri Pavlenko que je vais vous dire de nouveau.
05:03 "La France n'est pas un pays d'immigration et nous devons nous donner les moyens réglementaires et administratifs de gérer un quota zéro d'immigration."
05:10 De gérer un quota zéro d'immigration.
05:13 Qui dit cette phrase ? Valéry Giscard d'Estaing.
05:16 C'est un homme centriste de droite, président de la République entre 1974 et 1981.
05:21 Et quand il dit ça, il l'a dit à la convention des états généraux de l'opposition sur l'immigration,
05:26 le fameux rendez-vous de Villepinte qu'on cite tout le temps, qui date du 31 mars 1990.
05:31 Et pour une raison qu'il faudra expliquer assez longuement,
05:34 la droite influencée par l'espace médiatique, influencée sans doute par la gauche aussi,
05:41 et par le climat, ou en tout cas l'état d'esprit qui régnait à ce moment-là,
05:47 a cédé sur ces sujets-là et est allée vers des solutions plus immigrationnistes.
05:56 Et aujourd'hui, les gens ne veulent plus de ça.
05:59 Et c'est vrai qu'il y a des conséquences sans doute qui sont extrêmement importantes, Audrey.
06:03 Oui, oui, alors tout à fait.
06:05 Et ça fait 33 ans, la phrase de Giscard, elle a 33 ans !
06:08 Justement, je me permets, parce que j'ai 30 ans,
06:11 et nous on voudrait parler de 2023, quand on a vu le débat Mathilde Pannot-Marion Maréchal,
06:16 on nous parle des années, on s'en fout, on peut parler maintenant,
06:19 nous c'est notre quotidien, c'est nos enfances et tout ça.
06:22 Et quand, par exemple, vous parliez d'un minimum de 3 mois pour les personnes qui travaillent,
06:27 de 5 ans pour les personnes qui sont au chômage,
06:29 je vais vous donner juste quelques chiffres qui viennent de l'INSEE et qui datent du 30 mars 2023.
06:33 Vous allez nous les donner juste après la pause, parce qu'il est à 11h51.
06:38 Une pause, nous revenons.
06:40 11h13, c'est Pascal Praud et vous, et vous réagissez en composant son numéro de téléphone.
06:44 Vous écoutez Europe 1.
06:46 Pascal Praud et vous.
06:51 De 11h à 13h sur Europe 1, et nous retrouvons Audrey, qui réagit au 01.80.30.9.21.
06:55 Exactement Audrey, vous avez été interrompue.
06:58 Oui, mais je comprends, parce qu'on est sur Europe 1, n'est-ce pas ?
07:02 Ah, vous nous écoutez sur Europe 1.
07:05 Vous avez raison, parce que je ne l'ai pas assez dit depuis tout à l'heure.
07:07 Et heureusement que vous suivez l'actualité,
07:10 parce que nous sommes effectivement à 11h53 sur Europe 1.
07:14 Ça y est, vous l'avez lancé.
07:16 Exactement.
07:17 Oui, en fait, c'est vrai que je pense qu'il y a un ras-le-bol général,
07:21 comme vous le disiez, on est tous fédérés à travers ce sujet qui est important,
07:27 parce qu'il y a eu non seulement plein d'actualités,
07:32 où on voit, je ne sais pas si vous avez vu, la dame à Brianson, qui a été saccagée.
07:40 Elle avait un endroit qui était pour les migrants,
07:43 et ensuite, son retour, elle a découvert son domicile.
07:45 On l'a vu, bien sûr.
07:46 Ça, ça fait mal au cœur.
07:48 Donc forcément, on se rend compte qu'on est un État qui veut être altruiste,
07:53 qui donne des droits, qui donne la possibilité à chacun, en fait,
07:56 parce que c'est vraiment la démocratie, c'est là où on est bons.
07:58 Mais on a l'impression qu'on devient un guichet social,
08:00 où les gens viennent, ils ont tous les droits, ils n'ont aucun devoir,
08:03 on n'a pas la même culture, et bien oui, c'est sûr à nous de nous adapter.
08:07 Et puis là, comme je vous le disais, il y a deux semaines,
08:10 on regarde nos chaussures, on ne dit rien, on se fait siffler,
08:12 on se fait agresser dans la rue.
08:14 Et surtout, quand on regarde les fameux chiffres d'interruption,
08:18 le taux de chômage des immigrés est plus élevé contre les Français eux-mêmes.
08:23 Donc il y a 13 % d'immigrés qui sont au chômage,
08:26 contre 7 % des hommes qui sont Français.
08:30 Et si les femmes activent le taux de chômage des immigrés,
08:32 c'est 14 %, c'est-à-dire deux fois plus élevé que celui des femmes
08:35 sans assurances migratoires directes.
08:37 - Audrey, je voulais vous faire écouter deux ou trois personnes
08:39 qui précisent et nous donnent des informations sur ce sujet.
08:43 D'abord, sur la part de l'immigration dite de "travail",
08:47 parce que c'est important, elle est finalement très faible.
08:50 Écoutez Agnès Verdier-Molinier.
08:52 - Est-ce que le travail, finalement, est un dénominateur commun
08:55 pour venir s'installer en France ?
08:58 Et alors, en réalité, on se rend compte que ce sont surtout
09:02 des questions de famille qui emmènent en France du regroupement familial.
09:07 C'est 41 % des entrées sur le territoire français de 2005 à 2020.
09:12 Ça nous place en première position en Europe sur le sujet,
09:15 tandis que le travail, ça ne concerne que 10,5 % des raisons de venir en France.
09:24 - Donc ça c'est extrêmement important, parce que chacun peut comprendre
09:27 qu'il y ait besoin d'une immigration de travail, bien évidemment.
09:29 Mais quand on nous dit que ça ne représente que 10 % des entrées
09:32 et que le reste c'est le regroupement familial,
09:34 ça peut être les étudiants, mais on sait bien que sur les 100 000 étudiants
09:37 qui entrent en France, beaucoup ne sont pas étudiants,
09:40 ou enfin c'est un peu dévoyé, et je pourrais faire le même raisonnement pour l'asile.
09:45 Donc je pense que les gens ne sont plus prêts à accepter cela aujourd'hui
09:49 et qu'ils veulent que ça s'arrête.
09:51 - Écoutons Sylvain Maillard qui est président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
09:54 Il était l'invité de Sonia Mabrouk ce matin sur Europe 1 et sur CNews.
09:58 - La préférence nationale n'est pas notre projet.
10:01 C'est le projet de l'extrême droite.
10:03 Nous nous sommes construits sur le travail,
10:05 et donc nous n'acceptons pas le fait que, par exemple,
10:08 des gens en première ligne, ceux qu'on est allés applaudir,
10:11 puissent faire le choix entre leur passeport,
10:14 pour savoir s'ils ont le droit aux aides ou pas aux aides.
10:17 Moi je prends juste un exemple, je suis député de Paris,
10:19 des infirmières à l'hôpital Necker,
10:21 qui le soir s'occupent de votre enfant qui est malade.
10:23 Donc il y a une infirmière congolaise, une infirmière française,
10:27 elle n'aurait pas le droit, si on écoute l'accord qu'on nous propose...
10:30 - Mais je vous sens en colère ce matin.
10:31 - Oui je suis en colère.
10:32 - Mais pourquoi vous êtes en colère ?
10:33 - Elle n'aurait pas le droit aux mêmes conditions.
10:34 Et nous n'acceptons pas le principe que les APL soient conditionnés à une préférence nationale.
10:39 Ce n'est pas notre projet.
10:40 Ce ne sera jamais notre projet, je l'ai dit clairement.
10:43 Et nous restons fermes sur ce principe.
10:46 - Donc ça veut dire peut-être qu'ils ne voteront pas cet après-midi.
10:48 Ce matin en réunion, on vient de tweeter Bruno Retailleau,
10:52 unanimité du groupe des sénateurs Les Républicains,
10:55 déterminé à voter un texte ferme et efficace,
10:57 au plus près de notre première version.
10:59 Sauf pour les aides aux personnes handicapées, nous ne transigerons pas.
11:03 Une aide aux étrangers n'est pas un dû.
11:05 Il faut une durée de résidence minimale pour en bénéficier.
11:09 Commentaire ?
11:12 - Commentaire, en tout cas quand on entend Sylvain Maillard,
11:14 c'est pourtant bien ce qui va se passer.
11:17 Même s'il ne l'accepte pas, ce n'est pas leur souhait,
11:21 il est bien en question de préférence nationale.
11:24 - La préférence nationale existe en permanence.
11:28 Ce n'est pas un gros mot la préférence nationale.
11:30 - Je vous rejoins totalement.
11:32 - Quand un étranger délinquant n'est pas traité de la même manière
11:36 qu'un français délinquant.
11:38 Un étranger délinquant est renvoyé, un français délinquant reste sur le territoire de France.
11:42 Cette préférence nationale existe dans beaucoup de domaines.
11:44 La pause, à tout de suite.
11:46 - Vous parliez de Bruno Vottaio, il serait l'invité de Sonia Mabrouk.
11:48 Demain, dans la grande interview Europe 1 C News.
11:52 Pascal Prohevou de retour, 11h-13h sur Europe 1.
11:54 - Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1.
11:57 - Rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Prohevou.
12:00 - Pascal Prohevou, la suite d'11h à 13h et vos réactions au 0190 20 30 9 21.
12:06 - Jacques Serret, j'attends de vous un pronostic.
12:09 J'attends de vous l'expert politique que vous êtes.
12:13 - Vous me mettez au défi, Pascal.
12:14 - Oui, parce que c'est ça qu'on attend de vous.
12:16 Donc, si j'ai bien compris, le vote maintenant est acté.
12:19 On s'est mis d'accord dans cette CMP sur un vote sur lequel tout le monde est d'accord.
12:26 - Cette CMP, cette commission devrait aboutir.
12:29 - Voilà, en tout cas, le seul point qui pose des problèmes, il semble y avoir une base d'accord.
12:33 - Donc maintenant, il y a le vote.
12:34 Ce soir, à 21h30, je crois, alors au Sénat ça va passer, mais c'est à l'Assemblée nationale que ça passe.
12:40 - Donc à l'Assemblée nationale, évidemment, la NULS va voter contre.
12:43 Mais est-ce que les LR vont tous voter ? Sans doute, puisque c'est leur texte.
12:47 - En très grande majorité.
12:48 - Maintenant, l'interrogation, c'est Renaissance.
12:51 Il y a 170 députés Renaissance et il y a notamment l'aile gauche,
12:55 Sacha Houllier, Sylvain Maillard qu'on a entendu.
12:57 Qu'est-ce que vous en pensez ?
12:59 - Cette aile gauche au sein de Renaissance, c'est 15, 20 députés maximum.
13:04 Non, pas plus que ça.
13:05 Tout le monde en fait, tout un monde de cette aile gauche.
13:07 Oui, il y a une aile gauche, mais elle n'est pas, en tout cas, dans ceux qui seraient prêts.
13:10 Je parle bien d'une aile gauche un peu vindicative, qui serait prête à voter contre.
13:14 Ça représente 15, 20 personnes, pas plus.
13:17 Après, il y a aussi la question des alliés.
13:20 Alors, de la majorité, Horizon.
13:22 Horizon est plutôt incline à voter en faveur de ce texte.
13:26 Le Modem, en revanche, présidé par François Bayrou,
13:30 montre en revanche des signes un peu d'hésitation.
13:35 Donc, leur position sera intéressante à scruter.
13:39 Et puis, il y a ce qu'on appelle les indépendants,
13:42 l'IoT, qui pourrait aussi faire basculer.
13:44 Mon pronostic, si vous voulez savoir, c'est que ça devrait passer
13:48 dans la mesure où ceux qui pourraient faire empêcher ce texte d'être voté,
13:55 c'est le Rassemblement national.
13:57 Et on les voit mal voter contre, je pense, qu'ils pourraient s'abstenir.
14:03 Et une abstention du Rassemblement national permettrait à ce texte de passer.
14:08 - Alors, je lis Boris Vallaud qui dit "un Français qui travaille ou non bénéficie des APL 140.
14:12 Un étranger en situation régulière sera privé des APL et d'autres prestations sociales entre 3 et 60 mois.
14:18 Cela s'appelle la préférence nationale au crépuscule de sa vie."
14:21 Jean-Marie Le Pen a gagné.
14:22 Mais je répète à M. Vallaud, la préférence nationale, c'est pas un gros mot.
14:26 Je pense que ces gens-là sont tellement déconnectés de l'opinion publique,
14:34 je pense que quand il écrit ça, les gens sont plutôt pour la préférence nationale.
14:38 Un Français n'est pas un étranger, bien sûr.
14:42 Je pense que les Français le vivent comme ça.
14:45 - Mais ce que dit Boris Vallaud, c'est partagé par un grand nombre de députés de renaissance et de la majorité.
14:52 Sauf que Boris Vallaud, dernières élections, il était avec Mme Hidalgo qui a fait moins de 2%, c'est bien ça ?
14:57 - Oui, mais cette opinion est partagée par le camp renaissance entre les grandes majorités.
15:02 Et Sylvain Maillard l'expliquait encore ce matin sur le Trente.
15:04 - Mais tous les sondages nous disent qu'on est à 70-80% de consensus.
15:10 C'est pour ça qu'il faut aller sur un sujet référendaire sur l'immigration,
15:14 puisque ça bloquera d'une certaine manière ces discussions.
15:18 Moi, j'ai un avis bien sûr, mais surtout je souhaite que les Français soient écoutés.
15:23 Donc M. Vallaud lorsqu'il dit ça, ben non en fait, il ne représente que lui-même.
15:28 Mais à chaque fois qu'il parle, M. Vallaud, il ne représente souvent que lui-même.
15:30 Ce qui explique peut-être pourquoi il fait 2% simplement.
15:34 C'est à quelle heure ? C'est 21h30 ce soir ?
15:37 - 19h au Sénat et 21h30 à l'Assemblée, Pascal.
15:42 - Bon, ben écoutez...
15:44 - Si, accord, il peut toujours y avoir des rebondissements.
15:46 Vous savez, depuis hier, entre les suspensions de séances qui s'enchaînent, on n'est jamais à l'abri.
15:51 - Bon, on va faire... Vous m'inquiétez quand même, M....
15:56 - Pourquoi ?
15:57 - Ben là, je vous sens un peu...
15:58 - Il est un peu faible.
15:59 - Là, je vous sens un peu éteint.
16:00 - Ah bon ?
16:01 - Là, je n'ai plus envie de blaguer parce que je sens que...
16:04 Non pas que la mort rôde, j'irai pas jusque là.
16:07 - Commencez la quête !
16:09 - Mais je sens une petite faiblesse, donc je n'ai pas envie de jouer avec cette faiblesse.
16:15 - Oh, tout va bien !
16:17 - On n'a même pas eu... Là, vous êtes assis.
16:19 - Ah oui ?
16:20 - D'habitude, vous êtes debout, tel Herbert Von Karajan devant son pupitre.
16:24 Et parfois, vous égayez notre rencontre, notre rendez-vous avec un peu de musique.
16:30 - Oui, mais là, le sujet est un peu délicat pour vous mettre de la musique.
16:33 - Bon, ben écoutez...
16:34 - Mais ça va venir, ne vous inquiétez pas.
16:35 - Bon, qu'est-ce que nous faisons ?
16:36 - Une part...
16:37 - Gérard Depardieu ?
16:38 - Oui, Gérard Depardieu, après une coupure.
16:40 - Gérard Depardieu, tout de suite.
16:41 - De 11h à 13h, vous écoutez Pascal Praud, et vous suivez Repin,
16:43 et vous réagissez en composant son numéro de téléphone.
16:45 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21