• il y a 13 heures
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-29##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Juge de réconciliation, d'unité, voire d'amitié aujourd'hui
00:07avec cette visite d'état de trois jours du président de la République, Emmanuel Macron,
00:12qui était en voiture avec Mohamed VI, sa majesté, le roi du Maroc.
00:16Il était temps de rétablir des relations normales avec le Maroc.
00:19Observons la liste des passagers de l'avion présidentiel.
00:22122 personnes, 9 ministres, dont celui de l'intérieur, Bruno Retailleau,
00:26et des personnalités assez éloignées de la République exemplaire.
00:30On parle beaucoup des personnalités qui sont autour de lui,
00:33oui, des arts, des spectacles, etc.
00:34Mais c'est surtout ce qui compte, c'est les patrons français.
00:37Ils sont une quarantaine à tous les groupes, Jean-Jacques.
00:40Vous avez LVMH, Veolia, Orange, NJ, Alstom, Total Energy, CMA, CGM.
00:45C'est un petit morceau de France qui s'est déplacé à Rabat.
00:51Et un casting qui provoque la colère d'une partie de la classe politique,
00:54Emmanuel Macron, en visite d'État au Maroc avec cette délégation
00:57de personnalités franco-marocaines, dont Yacine Belattar, humoriste controversée,
01:02et l'ancien député Mjib, El Gharab, qui est condamné d'un an de prison ferme
01:08et de deux ans d'inégibilité pour avoir tabassé
01:10un ancien responsable socialiste, Boris Faure.
01:14Alors parlons vrai, est-ce qu'amener trois reprises de justice,
01:17si on ajoute François-Marie Bagné, condamnée dans l'affaire Bettencourt,
01:20dans un voyage officiel, ça vous semble digne ?
01:23Est-ce que le message n'est pas, un peu comme toujours avec Emmanuel Macron,
01:27je fais ce que je veux et je vous laisse trouver la fin ?
01:30Et à cette question, Belattar, El Gharab, on pourrait mettre Bagné,
01:34la délégation française au Maroc est-elle une nouvelle transgression de Macron ?
01:38Vous dites oui à 98%, vous voulez réagir au datant de vos appels au 0826-300-300.
01:44– Philippe Bilger, ce casting, il y a une espèce de flou total sur ces personnalités
01:52qui ne sont pas sur la liste, finalement ils sont là,
01:54Sébastien Lecornu fait semblant de ne pas reconnaître,
01:58Yacine Belattar le prend pour un technicien, tout ça est un peu flou quand même, non ?
02:03– Alors je me demande, je ne discute pas par principe l'interrogation dessus de radio,
02:09je me demande si on peut évoquer de la transgression,
02:13ou bien souvent en France, on voit de la transgression dans des séquences,
02:19où en réalité il y a surtout un manque fabuleux d'organisation et du désordre.
02:26Parce que je me demande, quand je vois cette liste que vous évoquez,
02:30avec ces personnalités clairement indésirables,
02:34je le répète, pardon, Jordan Bardella, il a parfois raison lorsqu'il dit
02:40qu'une telle liste, avec ces brebis qui auraient dû être galeuses,
02:45ne fait honneur ni à la France, ni au Maroc, il a totalement raison.
02:49Alors il y a des chefs d'entreprise, ils sont fondamentaux, qui viennent,
02:54mais on ne va pas me dire que dans ces 122 invités,
02:57tout le monde est irremplaçable et nécessaire au Maroc.
03:00– Et on n'est pas revenu sur François-Marie Bagné,
03:03qui a été accusée pour abus de faiblesse sur l'IAF, mais c'est encore.
03:06– On en est où ? On en est où définitivement ?
03:08Michael Sadoun, quand vous voyez ce casting, il n'est pas surréaliste quand même ?
03:11– Je suis d'accord, je trouve ça tellement terrible,
03:14en plus vous savez, les délégations dans les voyages à l'étranger,
03:16ils ont normalement un vrai rôle diplomatique, de connexion économique, culturelle.
03:21On est censé promouvoir quand même l'excellence à la française,
03:23qu'on aime tant et que vous promouvez aussi ici sur cette radio.
03:27Donc je suis vraiment désolé de ça, j'ai parfois soutenu,
03:33ou eu une certaine complaisance vis-à-vis d'Emmanuel Macron
03:35dans ses égarments, notamment diplomatiques,
03:37mais là aujourd'hui, j'ai réellement honte de ce qu'il a fait,
03:40j'ai honte qu'il soit mon président,
03:42je trouve que cette délégation ne fait pas honneur à la France,
03:45je trouve qu'elle est même une insulte au Maroc,
03:47qui est un grand pays, et qui est un pays ami.
03:49Non, je le dis très franchement, parce que Yassine Belattar,
03:52c'est pour moi vraiment ce que la politique a produit de pire dernièrement,
03:56ça n'est pas un vrai humoriste, c'est quelqu'un qui fait de la politique,
03:59c'est quelqu'un qui a été condamné pour injure publique contre Mohamed Tifaoui,
04:02c'est quelqu'un qui a d'ailleurs de nombreux menaces de mort,
04:07contre des journalistes, aussi des accusations par d'anciens employés à lui,
04:11ça n'a vraiment pas l'air d'être quelqu'un de très sympathique,
04:14de très présentable, et il a un pouvoir incroyable,
04:18du fait que Macron lui ait donné de l'importance,
04:19et je lui en veux pour ça.
04:22Farid Telsabadi.
04:23Moi malheureusement, je ne suis absolument pas surpris,
04:25les voyages comme ceux-là, il y a effectivement les chefs d'entreprise,
04:29le corps culturel parfois, etc., mais vous avez surtout les amis,
04:33et la réalité, c'est que notre président de la République a pour ami personnel,
04:38Yassine Bélatar, et beaucoup plus surpris, M. Gherab.
04:43La réalité c'est que certains, pas que ces deux-là,
04:46M. Gherab faisait partie de la liste officielle de la première, il me semble,
04:50mais Yassine Bélatar, en vérité ce sont des forcings,
04:52qui ont été après coup, justement, qui font qu'ils ont été intégrés.
04:56Et je pense que c'est à l'image de notre président de la République,
04:59le fameux « en même temps », là où moi je suis particulièrement choqué,
05:03puisqu'on parlait effectivement de l'amitié avec le Maroc,
05:06c'est que nous avons une communauté d'origine marocaine sur le territoire français,
05:10moi mes parents sont d'origine marocaine.
05:12– D'excellence, surtout.
05:13– D'excellence, on parle avec Farid Themsabadi, notamment, quand il n'y en a personne.
05:17– On n'est jamais plus Farid par soi.
05:20– Vous avez des enfants d'immigrés marocains qui font polytechnique,
05:25vous avez des gens qui réussissent brillamment,
05:27et en fait on va donner comme exemple.
05:28– Et pas que, il y a des artistes.
05:29– Exactement, je voulais juste vous dire un élément,
05:31moi ce qui me choque davantage, je ne sais pas si vous avez regardé les images,
05:35c'est la manière dont Yassine Ben Lattar est vêtu.
05:37– Il est habillé.
05:38– En jogging.
05:39– En jogging.
05:40Et ça c'est une insulte, que le président de la République française
05:42accepte qu'il soit vêtu de la sorte, c'est sa responsabilité.
05:46Mais dans un pays comme le Maroc, recevoir et s'habiller comme cela
05:51lorsqu'on est reçu par un monarque, moi je trouve ça assez scandaleux.
05:55– Vous trouvez ça scandaleux ou vous trouvez que finalement,
05:57allez c'est du Macron, c'est transgressif, il a toujours été comme ça,
06:00venez nous donner votre avis au 0826 323.
06:03Ah si, moi je trouve que c'est transgressif.
06:05– Je trouve ça tellement pas transgressif, je trouve que c'est minable,
06:09je trouve que c'est un coup fait par un petit enfant,
06:12ça n'est pas transgressif du tout.
06:13– Et lui, à supposer qu'il l'ait fait lui, enfin Macron, on peut tout critiquer
06:19mais je ne pense pas qu'il s'est penché en détail sur la liste.
06:22– Alors précisément, Yassine Ben Lattar ne faisait pas partie de la première liste,
06:29c'est un forcing et un lobbying au plus haut niveau,
06:32et notamment à l'échelle du Président de la République,
06:35que justement il a été intégré in extremis.
06:38Ou sinon, il ne se serait pas permis,
06:40en tout cas le Maroc ne l'aurait pas reçu tel quel.
06:42– Mais ça veut dire que, qu'est-ce qu'on cherche en les faisant venir,
06:46qu'est-ce qu'ils sont sentés apporter en fait ?
06:48C'est ça qui est intéressant, pourquoi eux plus que les autres ?
06:50– Il faudra leur poser la question, mais la réalité c'est une sorte de pied de nez.
06:53On a évoqué tout à l'heure les condamnations,
06:56et le registre, en l'occurrence, de l'humour et de l'humilité.
07:00Il y en a trois qui ont eu des condamnations définitives.
07:03– Et à mon avis, il y en a d'autres qui ont des problèmes avec la justice.
07:06Parfois ils sont même des ministres du gouvernement.
07:08– Après, ils ont purgé leur peine, entre guillemets.
07:11– Oui, mais dans un loyer officiel, désolé, non.
07:13– J'ai un ministre très agréable, je peux en témoigner,
07:17à dire une absurdité, comme l'a dit Cécile tout à l'heure,
07:21qu'il croyait que Ben Lattar était un agent technique,
07:24alors qu'on le voit discuter.
07:27– Je ne sais pas si vous avez regardé le président du conseil départemental de l'heure,
07:30qui est un ami de notre ministre Lecornu,
07:33qui se moque ouvertement du monde en disant
07:36« Mais non, en fait, il ne le connaissait pas, etc. »
07:38Je pense qu'à un moment donné, il faut arrêter de prendre les Français pour des cons.
07:41– Mais Yassine Ben Lattar nourrit aussi ce récit.
07:43Quand on lui demande, il dit « Non, mais Macron, je ne suis pas si proche de lui,
07:46on me prête un rôle de conseiller, mais pas réellement, etc. »
07:49On voit bien qu'en réalité, ils sont très proches,
07:51et qu'il a une influence très défective sur lui.
07:53D'ailleurs, on sait qu'Yassine Ben Lattar est mêlé à toutes sortes d'affaires,
07:57de promotions immobilières, etc., qu'il a toujours le nez dans certaines affaires,
08:01parce qu'Emmanuel Macron veut qu'il l'ait aussi.
08:03– Sur les affaires, je ne connais pas grand-chose,
08:06mais la réalité, c'est quoi ?
08:08C'est qu'Emmanuel Macron a le droit aussi d'avoir les amis qui le souhaitent.
08:12C'est désolant pour…
08:15– Emmanuel Macron, il a le droit, le président de la République, non.
08:18– Le problème, c'est que vous saviez, mieux que moi en tout cas,
08:21que nous sommes dans une sorte de monarchie républicaine,
08:23et qu'il faut qu'il y ait les deux corps du roi.
08:24– Bien sûr, mais la difficulté, c'est que la réalité,
08:27c'est qu'Emmanuel Macron a comme pour ami ce type de personnage.
08:32Moi, je suis très attristé pour les victimes.
08:34– Bah qu'il fasse du camping avec lui, voilà.
08:36– Mais oui, c'est ça.
08:38– Par contre, sur le rôle qu'on le prête, notamment à Yassine Ben Lattar,
08:41en termes d'influence, je pense qu'il n'est absolument pas dans cette logique-là.
08:47Quand on connaît un peu comment fonctionne le président de la République…
08:49– Pourquoi l'emmener alors ?
08:50– Parce que c'est faire plaisir, à un moment donné, à un de ses amis,
08:54comme il a emmené d'autres personnes, beaucoup moins problématiques, juste par plaisir.
08:58– Si je ne m'abuse, vous êtes porte-parole de Banlieue+,
09:00est-ce que le message, parce que Yassine Ben Lattar,
09:02je me souviens d'un discours qu'il fait,
09:04qu'ils ne sont pas dans une logique d'intégration, etc.,
09:07vous vous en rappelez ?
09:08Est-ce que quelque part, ce n'est pas un petit clin d'œil
09:11de la part d'Emmanuel Macron aux franges les plus communautaristes qui existent ?
09:15Souvenez-vous, lorsque Jean-Louis Borloo présente son plan au président de la République,
09:20qui tient la parole à l'Elysée à ce moment-là ?
09:23C'est Yassine Ben Lattar.
09:25Et Jean-Louis Borloo, si je ne dis pas de bêtises,
09:28ancien ministre d'État de notre pays,
09:31et à qui on donne le choix face à un humoriste.
09:34Moi, à titre personnel, ce n'est pas mon humour,
09:37mais la réalité, c'est qu'il a probablement son public, Yassine Ben Lattar.
09:40Ce n'est pas ça, la difficulté.
09:41C'est qu'en termes d'exemple, vous parlez des banlieues.
09:44Moi, je suis désolé.
09:45Dans nos banlieues, vous avez des talents,
09:46vous avez des gens qui sont extraordinaires.
09:48Et en fait, on va donner ce genre de choses.
09:51Mais ça montre quoi également ?
09:52Ça montre la considération de notre président de la République
09:55pour ces thématiques-là également.
09:56– Allez, 0826-300-300 avec Didier qui est avec nous.
09:59Bonsoir Didier.
10:00– Bonsoir.
10:01– Bonsoir.
10:02Écoutez, je ne peux que partager ce qui a été dit autour de la table.
10:06Emmanuel Macron, il a le droit d'avoir les amis qu'il veut.
10:10Il les reçoit.
10:12Je crois qu'il y a une habitude qui est les visiteurs du soir.
10:14C'est ça, les visiteurs ?
10:15– Oui, mais c'était déjà il y a longtemps.
10:18– Quand il est dans le cadre de ce genre de déplacement,
10:22une visite d'État, il y a quand même des choses qu'on doit s'interdire.
10:27Il est président de la République.
10:28Il n'est pas touriste au Maroc sur 48 heures.
10:32Il n'engage pas que ses choix à lui et sa personnalité à lui.
10:37Mais je pense que Macron, en même temps,
10:40lui n'a pas trop servi en termes de politique intérieure.
10:43Je pense que niveau international, ça va être pareil.
10:46– Est-ce que ça veut dire que là, on est à deux ans et demi de l'élection ?
10:52Est-ce que ça veut dire que pendant deux ans et demi,
10:54ça va être un lâchage en fait, finalement, de dire qu'il ne sera pas réélu
10:59et qu'aujourd'hui, il faut qu'il occupe ses journées, entre guillemets, bien sûr.
11:03– Ça veut dire qu'il a du mal à tenir les promesses qu'il fait
11:09ou qu'il se fait à lui-même.
11:11Déjà, il a de plus en plus de difficultés à se tenir serein,
11:16comme il l'avait promis, devant le gouvernement de Michel Barnier.
11:21Je pense qu'Emmanuel Macron, et en ce sens-là,
11:24votre question est très pertinente, il a toujours besoin de surprendre,
11:29peut-être de transgresser.
11:31Il ne peut rien faire, comme tout le monde,
11:34comme le président basique et banal qu'il devrait être,
11:37et c'est très dur d'être banal, d'ennuie, dans une France déboussolée,
11:42mais il ne peut pas faire autrement que de faire passer sa personnalité
11:47avant les actes légitimes qu'on attend de lui.
11:50– Mickaël Sadoun, j'ai compris qu'on n'était pas d'accord.
11:53Pour moi, Macron, il est transgressif, j'ai dit dans mon lancement,
11:56c'est « je fais ce que je veux et je vaux ».
11:58Mais est-ce que ce n'est pas une constante, quand même,
12:00d'Emmanuel Macron depuis 2017, quand il a été élu ?
12:03Pour vous, ce n'est pas de la transgression pure et pure, ça ?
12:06– Non, pour moi, il y a toujours chez Emmanuel Macron
12:09une apparence de transgression, dans le genre « vous allez voir
12:12ce que vous allez voir ». C'est ce qu'il a fait,
12:14il s'est présenté en 2017 comme un révolutionnaire.
12:16Qu'est-ce qui s'est passé depuis 7 ans ?
12:18– Il avait même écrit un livre qui s'appelait « Révolution ».
12:19– Vous avez l'impression que depuis 7 ans,
12:21il y a une révolution qui s'est produite dans le pays ?
12:22J'ai l'impression que ça a été exactement pareil sur les dossiers,
12:25que tout a continué de s'effondrer lentement,
12:26et qu'il a continué d'user les mêmes méthodes
12:30c'est-à-dire globalement la politique du chèque, le laisser-aller,
12:33la technocratie à tout craint, la délégation de la souveraineté
12:35à l'Union Européenne. Désolé de dire qu'Emmanuel Macron
12:38n'a rien apporté de nouveau dans la politique.
12:40Il a fait du vieux avec des jaunes.
12:42– « Transgressif », c'est dit sous de l'Assemblée Nationale
12:45en étant persuadé qu'il allait gagner.
12:48– Alors qu'il avait pris une veste ?
12:49– Oui, mais là, ce n'est pas de la transgression.
12:54– Chirac l'a fait aussi.
12:56– Oui, c'est ça, Chirac l'a fait.
12:57– Je ne dirais pas « transgressif », il a une totale indifférence
13:02à l'égard du sentiment populaire.
13:05Profondément, je pense qu'il fait…
13:07alors on peut peut-être qualifier ça de transgression,
13:10je crois plutôt que c'est un être qui considère
13:13qu'il a forcément raison contre les autres.
13:17– Moi, j'espère que les historiens ne nous apprendront pas
13:20que c'est Yacine Bélatar qui a conseillé la fameuse dissolution
13:23l'été dernier, mais plus sérieusement…
13:26– Dominique de Villepin s'est occupée de celle de quatre ans plus tard.
13:29– Et Philippe Séguin avait déconseillé, il avait encore raison.
13:33– Plus sérieusement, la réalité c'est quoi ?
13:36C'est que tous ces éléments-là, on parle de 2017,
13:39mais aujourd'hui nous sommes dans 2024 et on le sait pertinemment,
13:42c'est que les Français ont voté, les Français lui ont donné
13:45par deux fois mandat, et est-ce que vous pensez qu'ils l'ont élu
13:50ou qu'ils n'ont pas voté contre Marine Le Pen au second tour ?
13:52– Pour moi, c'est toujours la question, la finalité est identique.
13:56– Mais ce n'est pas un vote d'adhésion.
13:57– Oui, ce n'est pas un vote d'adhésion, vous savez Jacques Chirac en 95,
14:01ce n'est pas forcément un vote…
14:03– On rejette Jospin, mais déjà en 95, on rejette Jospin.
14:07– Ce n'est pas forcément un vote d'adhésion,
14:09moi ce qu'Emmanuel Macron va faire, parce que Cécile,
14:11vous posiez la question de, il reste deux ans et demi,
14:13s'il reste vraiment deux ans et demi, d'ici 2027,
14:18il va se passer ce qui s'était passé avec François Mitterrand,
14:22sur la fin du deuxième septembre de François Mitterrand,
14:25sur la fin du quinquennat de Jacques Chirac, à la différence près,
14:30c'est que nous vivons une époque hyper médiatisée,
14:33où chaque élément est scruté, est amplifié,
14:36et effectivement, la réaction sera peut-être différente.
14:40À la différence également, je pense que nous avons un pays
14:43peut-être un peu plus fracturé que dans les années 80 ou dans les années 2000,
14:48c'est une évidence, et je ne suis pas certain que la réponse…
14:51– Multi-fracturé, multi-fractoy.
14:54– Multi-fractoy, effectivement, et je pense qu'effectivement,
14:57on ne se rend pas compte, ou en tout cas à l'Élysée,
15:00parce que je pense que lorsqu'on est à l'Élysée,
15:02qu'on s'appelle Emmanuel Macron ou qui que ce soit,
15:05en réalité on part sur des bons sentiments au début,
15:08et la réalité nous rattrape très très vite,
15:10c'est ce que j'ai appelé tout à l'heure la fameuse monarchie républicaine.
15:13– J'ai du mal à croire qu'ils ne se rendent pas compte de ça.
15:17– Surtout qu'on voit qu'il y a quand même une stratégie à assumer,
15:19parce qu'entre Israël, Sème-la-Barbaré au Moyen-Orient et Yassine Balatar,
15:23il y a un changement de pied du Président qui à mon avis est parfaitement calculé,
15:26et la différence avec François Mitterrand,
15:28c'est que François Mitterrand sur le dernier septennat, à la fin,
15:31il était dans une démarche de retrait de la vie politique.
15:33– Il était très malade.
15:35– Il était très malade, il jouait un petit peu avec Balladur et Chirac etc.
15:38Il se concentrait sur les dossiers internationaux et notamment européens,
15:41parce que c'était suite au trésor de Maastricht,
15:43alors que là on a le sentiment qu'Emmanuel Macron
15:44a perpétuellement envie de revenir sur le devant de la scène politique.
15:48– Merci beaucoup, merci beaucoup, en tout cas le chef de l'État
15:51que je suis avec ma première dame, Philippe David,
15:54dans un instant...
15:55– En plus je suis moderne, on est hyper moderne,
15:58on fait même Millage à Troyes avec vous, alors on est un peu...
16:01– Dans un instant, qui c'est qui l'a dit ?
16:04Didier, vous êtes avec nous dans un instant ?
16:06– Oui, oui absolument.
16:07– Eh bien vous ne bougez pas, j'espère que vous allez gagner,
16:10vous serez notre premier ministre, allez à tout de suite.

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