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NewsTranscription
00:00C'est l'heure du règlement de comptes du côté des Insoumis et le coup vient de François Ruffin.
00:08Il exprime sa honte après avoir mené une campagne électorale au faciès dans certains quartiers.
00:13François Ruffin dit de l'intérieur ce que nous nous disons depuis longtemps de l'extérieur.
00:19Le récit est venu de tous les députés de deux campagnes différentes, d'une campagne menée dans les quartiers.
00:24Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber ou fermez-vous.
00:31C'est-à-dire une dérive sectaire, brutale, communautariste et surtout une stratégie minoritaire de la part de la France Insoumise.
00:40Ça contribue à la clarification.
00:43Et donc, selon François Hollande, il y a deux gauches en France.
00:46L'ancien président socialiste s'oppose à une candidature unique pour la prochaine présidentielle, ce week-end, à la fête de l'UMA.
00:52La France Insoumise a étalé ses divergences avec l'un de ses anciens compagnons de route, François Ruffin.
00:57Alors parlons vrai, pour vous, qui incarne le mieux la gauche ?
01:00Tiens, Jean-Luc Mélenchon ou François Hollande ?
01:02Est-ce que la gauche est capable de reparler aux classes populaires ?
01:05Et à cette question, si les gauches ne s'entendent pas, c'est un problème.
01:08Vous dites à 71% d'égo, à 18% de lignes politiques et à 11% d'incarnation.
01:14Vous voulez réagir ?
01:15Au datant de vos appels et les vraies voix, bien évidemment, au 0826 300 300.
01:20Philippe Bilger, bien sûr qu'il y a de l'ego dans ces associations.
01:23Si l'arbitrage est à faire entre Jean-Luc Mélenchon et François Hollande, il est facile à faire.
01:30C'est clair que François Hollande représente, même pour ceux qui ne partagent pas ses convictions,
01:36un espoir pour la démocratie parce qu'il est fondamental que face à la droite, il y ait une gauche équilibrée.
01:45Mais si vous me permettez une petite anecdote rapide.
01:48Récemment, j'ai tweeté en disant que j'apprécie beaucoup Manuel Bompard.
01:55Je trouve anormal qu'il ne s'indigne pas devant cette distribution de tracts racisés quand c'est Mélenchon et qu'on supprime.
02:06Et il m'a répondu sur Twitter, en sur X, de manière très courtoise.
02:12Il m'a dit, mais Ruffin invente, il a été le seul à faire ça.
02:16Personne d'autre au sein de lfi n'a pratiqué de la sorte. Je n'en sais rien.
02:21Peut-être a-t-il tort. C'est pour montrer à quel point, même sur des détails, on n'est sûr de rien.
02:28Moi, je suis assez sévère avec François Ruffin. C'est quelqu'un que j'aime bien.
02:31Mais je pense que sa sortie est tout à fait opportuniste.
02:34En réalité, il a été élu grâce à Jean-Luc Mélenchon.
02:39Il a fait des erreurs dans sa dernière législative.
02:42Ruffin, c'est un petit bouchon dans l'eau qui a été obligé de se réfugier dans le groupe parlementaire des Verts parce qu'il ne sait pas où aller.
02:49Je n'aime pas cet opportunisme-là.
02:51Et pourtant, je suis bien plus sévère que lui sur la France insoumise.
02:54Mais je n'aime pas cette façon de se comporter.
02:57Quant à la candidature de gauche, si on devait juger la capacité de la gauche à s'entendre au fait de l'humain et au fait de la rose,
03:05la gauche s'est toujours cassé la vaisselle sur la tête, comme en famille.
03:08Et ça n'a pas empêché de gagner le pouvoir.
03:12Moi, je sais bien que François Hollande ne veut pas une candidature unique.
03:16Il ne veut pas une candidature unique derrière Jean-Luc Mélenchon.
03:18En revanche, ce qui est en train de se passer, vous allez le voir dans les mois qui viennent, c'est une évidence.
03:23Vous allez avoir le retour classique, c'est-à-dire une gauche radicale incarnée par Jean-Luc Mélenchon
03:29et un candidat unique de la gauche sociale-écologiste.
03:32C'est-à-dire un candidat unique socialiste, vert et parti communiste.
03:36Et ça, quand on regarde les sondages, ça pèse entre 20 et 21%.
03:39Donc, je ne suis absolument pas inquiète, moi, pour l'avenir de la gauche.
03:44Ça fait 25 ans, Eric, il le sait très bien, nous avons assez de recul comme journalistes politiques
03:48pour vous dire que le sujet sur les gauches irréconciliables, ça fait 35 ans qu'on l'est,
03:52ou 30 ans, ou 25 ans, et qu'à chaque fois, elle se réconcilie toujours.
03:55Oui, alors j'aime beaucoup quand Françoise de Gaulle parle d'opportunisme politique
03:59comme si elle découvrait la spécialité en politique qui s'appelle l'opportunisme.
04:03T'as raison, mais là, je ne l'attendais pas de Ruffin, quand même.
04:06Je vais vous faire une analyse, moi, complètement iconoclaste,
04:08bon, on verra, je me trompe évidemment,
04:10mais je vais vous faire une analyse iconoclaste de ce qui est en train de se passer entre Ruffin et Mélenchon.
04:13Évidemment, la guerre est déclarée, vous avez lu les titres,
04:17il accuse donc Mélenchon et les filles d'avoir produit des tracts racisés.
04:22En fait, le problème de Mélenchon, c'est d'élargir sa base, n'est-ce pas ?
04:27Il a le vote communautaire musulman, c'est d'élargir sa base.
04:30Eh bien, moi, je vais mettre une pièce sur la réconciliation de Ruffin et de Mélenchon,
04:35un an avant la présidentielle.
04:37Pourquoi ? Parce qu'en faisant ça, Mélenchon aura coupé le cordon milical avec le père,
04:43mais il rejoindra la famille au bon moment,
04:45et ça permettrait quoi à Mélenchon, si Ruffin revenait au Bercail ?
04:48D'élargir sa base, justement, puisqu'il y aura au moins deux candidatures à gauche,
04:55une PS républicain et une autre, comme le disait Françoise, gauche radicalisée.
05:00Si Ruffin, au dernier moment, se rabiboche avec Mélenchon, vous allez voir que ça déplacera du monde.
05:04Non, ça me paraît... C'est bien, on peut faire des scénarios, mais c'est intéressant,
05:09parce qu'en réalité, quand on fait des plans, ça ne se passe jamais comme on pense.
05:12C'est trop violent.
05:14Six mois avant la présidentielle ou un an.
05:16Est-ce que l'électorat va comprendre ?
05:19Est-ce qu'une preuve, quand même, que la gauche est, comme on dit dans le sud-ouest,
05:22et Françoise de Gaulle est dans le sud-ouest, cul par-dessus tête,
05:25ce n'est pas la preuve ce week-end. De Villepin, acclamée à la fête de l'Huma,
05:29et Ruffin conspué.
05:31Il n'a pas été conspué, alors là, moi, je le mets...
05:34Non, non, alors, écoute-moi, parce que tous les gens qui étaient présents,
05:38moi aussi, j'ai failli sauter là-dessus quand j'ai vu ça,
05:40mais ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
05:42Quand les gens se mettent à chanter « Siamo tutti antifascistes »,
05:45c'est quand Raphaël Arnaud dit « Pour nous, c'est le racisme,
05:48c'est ça qui incarne le fascisme. »
05:50Mais même Ruffin dit ça, ce n'est pas adressé à Ruffin.
05:53Il a quand même eu des sifflets, etc.
05:55Mais il y a eu des petits sifflets, mais il y a des sifflets,
05:57quand Mélenchon arrive, il y a des sifflets.
05:59Excusez-moi, mais on nous aurait dit que De Villepin serait acclamé
06:02à la fête de l'Huma, on aurait du mal à le croire, Philippe Légère.
06:04Ah bah si, De Villepin, ça ne m'a pas écouté.
06:07Si, ça ne vous surprend pas.
06:08Non, ça ne me surprend pas sur la Palestine, alors là, c'est tout à fait normal.
06:12Mais il fait tout ce qu'il peut pour ça.
06:15Dominique De Villepin, mon cher Philippe,
06:17c'était inévitable qu'il soit acclamé à la fête de l'Huma.
06:21Mais pour le reste, je me demande si on n'est pas en train
06:24d'hypertrophier les dissidences, les conflits au sein de la gauche tout de même.
06:30Ça reste des tempêtes dans un air de rouge.
06:34Mais bon, ça n'est pas fondamental.
06:37Ça a toujours été comme ça.
06:38Philippe Légère s'est fait acclamé sur une autre phrase aussi,
06:41quand il dit mais en fait...
06:42Genre l'infropopulaire, à l'infignon.
06:44Oui, bon là, évidemment, il ne peut que se faire acclamer.
06:47Bon, ceci dit, moi j'avais fait un tweet,
06:49puisque Philippe Légère parlait de ses tweets,
06:51où moi je disais mais non, il aurait fallu nommer quelqu'un du NFP.
06:54Bien sûr.
06:55Tout de suite, oui.
06:56Il fallait aller au bout du processus, bien sûr.
06:58Il fallait aller au bout du processus.
06:59Il n'y a rien dans la Constitution, c'est l'esprit républicain.
07:02Madame Castex aurait peut-être duré 15 jours,
07:05horribilise parce qu'elle aurait pris des décrets,
07:07la gauche qui aurait planté le pays, j'en sais rien.
07:10Mais en tout cas, vous auriez retiré une épine dans le pied.
07:12Vous auriez servi l'esprit républicain et la démocratie dans ce pays.
07:15Moi, à mon avis, il a commis une erreur.
07:17Une erreur de bleu, en fait.
07:18Bon, la Françoise de Gouin considère que je suis vraiment un méchant homme de droit.
07:21Non, mais pas du tout.
07:22Éric Reuvel, je suis d'accord avec toi, complètement.
07:25Je trouve que ça ne va pas, ce qui s'est passé.
07:28Et d'ailleurs, Barnier va le payer cash,
07:30à mon avis, dans les semaines qui viennent.
07:33Et puis, le président de la République, il a juste deux cartouches dans son fusil.
07:36C'est un fusil de chasse, ça a deux cartouches.
07:38Barnier, c'est la première.
07:39Il y aura une deuxième cartouche.
07:40Et après, il en a une troisième.
07:42Quel rôle va endosser, finalement, François Hollande ?
07:46Est-ce que ça va être le sauveur de la gauche ?
07:48C'est un rôle assez intéressant parce qu'on va arriver...
07:50C'est très intéressant.
07:51Je partage complètement le point de vue d'Éric
07:53parce que c'est un point de vue de républicain.
07:55Et je pense, au-delà du fait que chacun connaît ma sensibilité de gauche,
07:59je pense qu'il fallait aller au bout du processus
08:01et nommer Lucie Castaître.
08:02Et puis, ça a duré ce que ça a duré.
08:03C'est ce qu'il aurait dû faire.
08:04C'est une faute de bleu, quasiment, politique.
08:06C'est quasiment une faute de novice en politique.
08:09Il a voulu...
08:10Maintenant, il se retrouve...
08:11Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
08:13Évidemment que Matignon 1 ne devrait pas durer très longtemps.
08:16Je ne vois même pas, sur le budget, comment Michel Barnier passe l'épreuve.
08:20Comment est-ce que Marine Le Pen peut voter un budget d'austérité avec sa base sociale ?
08:25Ça me paraît complètement fou.
08:27Donc, je pense que la feuille de route de Barnier,
08:29c'est de durer au moins trois mois,
08:30d'aller de trois mois en trois mois,
08:31jusqu'à atteindre la nouvelle dissolution en juin prochain.
08:34Donc, le fusil à deux coups, c'est Matignon 2.
08:36Et là, on va voir, évidemment,
08:38qu'Emmanuel Macron va aller chercher dans la social-démocratie.
08:41Parce que, de toute façon, LFI votera la censure.
08:43Mais si la social-démocratie passe des coalitions avec une partie du Bloc central,
08:47ça peut marcher.
08:48Et pour répondre à votre question,
08:50il y a deux personnages.
08:51Il y en a trois, en réalité,
08:52que tu peux appeler...
08:53que vous pouvez appeler Matignon.
08:54Il y a Boris Ballot, Olivier Faure ou François Hollande.
08:57C'est ça qui va se jouer.
08:58Ce qui est en train de se jouer...
08:59On a l'impression que c'est LFI.
09:01Pas du tout !
09:02Ce qui est en train de se jouer,
09:03c'est ce leadership-là sur le Matignon 2 qui arrive.
09:07C'est ça qui est en train de se jouer.
09:08Mais ça, ça ne se voit pas.
09:09Je dis François Hollande à Matignon,
09:11ce serait quand même incroyable.
09:12Ça serait dingue !
09:13Parce que ça serait plus simple, en fait.
09:15Parce que Emmanuel Macron serait obligé de...
09:17C'est incroyable, le renversement du...
09:19Matignon 2 serait plus simple pour celui qui arrive à Matignon,
09:22car Emmanuel Macron,
09:23puisque la troisième cartouche serait sa démission,
09:25Emmanuel Macron serait obligé de faire des concessions.
09:27Pour répondre très rapidement à Éric,
09:30moi je trouve...
09:31Je serais...
09:32Je vous trouve un peu sévère avec Emmanuel Macron.
09:35D'abord, peut-être...
09:36Peut-être encore plus !
09:38Oui, on a entendu !
09:40Peut-être, tu aurais pu en proposer quelqu'un de plus valable que Lucie Cassez.
09:44Il aurait probablement une autre attitude.
09:47Deuxième élément, ça n'est pas absurde de dire
09:51« Je veux nommer quelqu'un, un gouvernement dont je suis sûr
09:55qu'il ne va pas être censuré ! »
09:57Il ne faut pas oublier que la gauche s'est déchirée sur Bernard Cazeneuve.
10:01Non, elle s'est déchirée...
10:02Allez, on y va, on y va, les amis !
10:04C'est l'honneur de Macron !
10:06Le chemin du 0-826-300-300 est tracé avec Cédric, qui est avec nous.
10:11Cédric voulait réagir.
10:14Oui, oui, de toute façon,
10:16la gauche, elle fait de la gauche.
10:18On est d'accord avec ça.
10:20La problématique d'aujourd'hui, c'est qu'en fait,
10:24quand je les ai vus tous se rassembler,
10:26j'avais l'impression de voir des coques
10:28qui étaient en train de vouloir conquérir
10:30des jeunes poules qui venaient d'arriver dans le poulailler.
10:33Tout est bien qu'en fait, c'est nous,
10:35ce sont les électeurs.
10:37Je ne trouve pas ça normal qu'en fait,
10:39pour essayer de contrecarrer la droite
10:42et puis le Rassemblement National,
10:44ils ont fait une espèce de grosse tambouille
10:46que je trouve très écœurante.
10:48Parce qu'après, on dit,
10:50la NUPES,
10:52le Nouveau Front Populaire,
10:54disent qu'en fait,
10:56ils ont ça,
10:58mais ils ont autant de députés.
11:02Pourquoi ? Parce qu'ils se sont réunis.
11:04Attendez, attendez.
11:06Pardon, pardon, Cédric.
11:08Effectivement, c'est le premier
11:12véritable parti de France,
11:14je suis désolé, c'est le Rassemblement National.
11:16Si je me rappelle bien,
11:18les socialistes, ils ont fait combien aux élections présidentielles ?
11:21Non, mais ce n'est pas le sujet.
11:23Excusez-moi, mais Cédric,
11:25est-ce que je peux répondre ?
11:27Parce que là, vous parlez de tambouille,
11:29ça s'appelle un programme électoral,
11:31et en plus de ça, c'est la seule coalition.
11:33Non, mais Cédric, ce n'est pas vrai.
11:35C'est la seule coalition.
11:37Et par ailleurs, le plus grand parti de France,
11:39absolument pas.
11:41Arrêtons de dire que le RN a fait 11 millions de voix,
11:43ça n'est pas vrai.
11:46Moi, je veux bien qu'on décide
11:48qu'à un moment donné, les coalitions,
11:50il faut les séparer, mais séparer aussi
11:52les coalitions RN-Ciotis.
11:54Le Rassemblement National...
11:56Excusez-moi de vous le dire,
11:58il y a 193 députés, il y a 7 millions de voix de la gauche.
12:00Arrêtons de dire que ce pays est à droite.
12:02Stop !
12:04Ça ne sert à rien.
12:06Ça ne sert à rien de faire du déni.
12:12Cédric, allez-y, on vous écoute.
12:15Si j'écoute Dame Françoise,
12:21on va réunir la gauche et la droite
12:23et on verra bien qu'à l'Assemblée Nationale,
12:25il y a une majorité de droite.
12:27On peut le tourner comme on veut.
12:29Mais la majorité de droite et d'extrême-droite,
12:31ça veut dire que vous mariez ensemble.
12:33Et le centre, et le centre.
12:35Je ne suis pas d'accord avec vous.
12:37Excusez-moi de vous le dire.
12:39Il n'a pas fini de parler Cédric.
12:41Moi, j'aime beaucoup m'engueuler avec Cédric.
12:44C'est vrai.
12:46Il n'y a plus d'extrême-droite.
12:48Il y a une droite qui est relative maintenant.
12:50On essaie quoi qu'il en soit.
12:52J'aurais aimé qu'on fasse un gouvernement
12:54avec la gauche, la droite, ce que vous dites,
12:56l'extrême-droite, tant qu'on fait avancer le pays.
12:58Aujourd'hui, il y a une grosse tombouille politicienne,
13:00mais il n'y a personne qui est capable
13:02de faire avancer le pays.
13:04On voit ce qui nous est arrivé sur le coin de la tête.
13:06Je trouve que c'est aberrant.
13:08Je vous conseille d'aller écouter
13:10l'économiste qui s'appelle
13:12Marc Twaty, qui a fait
13:14d'énormes révélations
13:17concernant le déficit
13:19qu'on a dans notre pays.
13:21Le plus grand déficit
13:23de notre pays, c'est Emmanuel Macron.
13:25On peut tous tomber d'accord là-dessus.
13:27On peut tous tomber d'accord là-dessus.
13:29Il y a un mot dont on parle,
13:31l'incarnation.
13:33Est-ce que quelque part, tant du côté
13:35de LFI,
13:37il aura 75 ans,
13:39presque 76 en 2027,
13:41et François Hollande,
13:43est-ce que ça paraît crédible qu'il puisse revenir ?
13:45Est-ce qu'il n'y a pas aussi un problème d'incarnation à gauche ?
13:47Sûrement, mais moi je suis
13:49persuadé, peut-être parce qu'encore une fois,
13:51je ne peux pas
13:53me déprendre d'une forme de sympathie
13:55intellectuelle pour François Hollande.
13:57Je trouve que
13:59la prestation d'hier montre
14:01à quel point il a dans la tête
14:03la future élection présidentielle,
14:05mais qui s'y approche
14:07à pas de loup. Il le fait très
14:09intelligemment, et la gauche
14:11ne brille pas tellement en talent
14:13qu'elle puisse se passer de lui pour le futur.
14:15On peut y reconnaître
14:17le premier talent, ce qui n'est pas le cas
14:19d'Édouard Philippe, c'est d'avoir compris que tout jouerait
14:21l'Assemblée nationale. Regardez
14:23Darmanin, regardez Attal, regardez
14:25Wauquiez, regardez
14:27Hollande, ils ont compris. Donc ça,
14:29c'est aussi de l'expérience et du nez politique.
14:31Maintenant, je veux dire, on peut le trouver intelligent
14:33François Hollande, mais
14:35vous vous souvenez que son ennemi, c'était la finance.
14:37Il va sortir quoi, là, pour de nouveau
14:39faire campagne ? Est-ce que la gauche
14:41la plus radicale croira
14:43de nouveau aux belles vernes de François Hollande ?
14:45Alors, peut-être que
14:47si vous avez Marine Le Pen
14:49François Hollande, peut-être que les gens
14:51voteront une nouvelle fois
14:53en pensant au front républicain
14:55pour François Hollande. Mais pour quel programme ?
14:57Et pour faire quoi ? Et puis, bon courage à celui qui va
14:59hériter de la situation. Vous parliez,
15:01Cédric, des déficits. Je vais vous donner
15:03quand même quelques petits chiffres rapides.
15:05100 milliards d'euros de dettes,
15:07170 milliards de déficits budgétaires,
15:09près de 100 milliards de déficits
15:11commerciaux et un service de la dette
15:13qui va être le premier budget de l'État en 2027.
15:15C'est-à-dire plus que l'éducation, qui est le premier budget.
15:17Et je rappelle, le service de la dette, c'est juste
15:19quand vous êtes à découvert, vous remboursez les AGO.
15:21Vous ne payez pas le principal. Donc, on est dans une
15:23situation financière terrible.
15:25Vous savez, juste
15:27un mot sur
15:29l'incarnation. D'abord, nous ne savons pas.
15:31Et puis, par ailleurs, ce qui va se jouer à gauche
15:33c'est la bataille entre la social-démocratie,
15:35social-écologie. Et Mélenchon, celui
15:37qui sort vainqueur, peut être au
15:39second tour. Et face à Marine Le Pen, évidemment
15:41qu'il peut gagner.
15:43Pour elle.
15:45Pour votre anniversaire, ce serait bien.
15:47Ce serait un beau cadeau. 0826
15:49300 300, bien entendu, vous pouvez
15:51commenter jusqu'à 19h. Cédric,
15:53vous êtes avec nous, vous restez. Et dans un instant,
15:55le qui, c'est qui qui l'a dit ?
15:57Aujourd'hui, il est...
15:59Et Éric Savel s'est entraîné.
16:01C'est du lourd, c'est du lourd aujourd'hui. Allez, on fait une petite pause.
16:03A tout de suite les amis.