• le mois dernier
Avec Seymour Brussel, Ostéopathe, praticien en développement personnel. Auteur de plusieurs ouvrages, de « L’énergie, une force de guérison » et « Le corps autoguérisseur » avec le Dr Rodolphe MEYER – Éditions Le Courrier du Livre et Nadège Billery, Naturopathe, auteure de « Soins Intimes – Petit guide de santé du sexe féminin » - Éditions Hachette.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-10-11##
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces 2 heures sur Sud Radio et si vous écoutez
00:00:09souvent cette émission, vous avez certainement découvert à quel point le corps et l'esprit
00:00:14sont liés.
00:00:15D'ailleurs, on parle de psychosomatique, ce qui signifie que lorsque la tête ne va
00:00:20pas bien, elle peut nous faire tomber malade.
00:00:22Mais ce qu'on oublie, c'est que l'inverse fonctionne également lorsque le corps est
00:00:27touché.
00:00:28Par exemple, ça peut aussi toucher le psychisme, on peut, je ne veux pas dire perdre la tête,
00:00:33mais on peut aller mal dans sa tête, notamment lorsque, par exemple, on a une maladie de
00:00:38longue durée, etc.
00:00:39C'est mon Bruxelles qui est mon invitée aujourd'hui, a envie de parler du corps et de nous raconter
00:00:46comment ce corps réagit à nos pensées, à nos émotions.
00:00:49On sait d'ailleurs que chaque émotion principale est en lien avec un organe particulier.
00:00:55Par exemple, lors d'une forte peur, on peut uriner, se faire pipi dessus, comme on dit.
00:01:01On le sait notamment chez les enfants, mais ça arrive aussi chez les adultes.
00:01:04La tristesse, en revanche, elle est plutôt liée avec les poumons, etc.
00:01:08Donc, je vous propose qu'on essaye aujourd'hui de décoder notre corps, de comprendre comment
00:01:13le corps peut nous aider à reconnaître nos vrais désirs, parce que c'est important.
00:01:18Pour être heureux, il faut vivre ses vrais désirs.
00:01:21Le corps peut nous aider aussi à reconnaître notre intuition.
00:01:24Le corps ne mange jamais, c'est un peu ce que je dis souvent et ce sera notre fil rouge aujourd'hui.
00:01:30Donc, si vous avez envie de nous dire ce que votre corps, un jour ou l'autre, vous a fait découvrir,
00:01:36vous pouvez nous rejoindre en nous appelant au 0 826 300 300.
00:01:41En devise du jour, on va voir comment se débarrasser de ses corvées.
00:01:46Et puis, en love conseil, on parlera de la jalousie des ex de notre compagne, de notre compagnon.
00:01:53En sexo conseil, je vous proposerai d'habiter votre corps.
00:01:57Et notre débat du jour, il faut d'abord aimer son corps pour savoir l'écouter.
00:02:04Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est faux ? On verra ça tout à l'heure.
00:02:07Pour l'instant, j'ai le plaisir d'accueillir Seymour Bruxelles.
00:02:09Bonjour.
00:02:10Bonjour, Brigitte.
00:02:11Alors, vous avez quelques casquettes.
00:02:13Vous portez toujours une casquette, d'ailleurs.
00:02:15C'est marrant, quand je dis ça, je vous vois arriver tout à l'heure avec votre casquette.
00:02:18Crâne sensible.
00:02:19Vous avez le crâne sensible.
00:02:20J'ai trop de cheveux.
00:02:21Vous avez trop de cheveux, oui, c'est ça.
00:02:22Bon, vous avez été d'ailleurs humoriste.
00:02:25Toujours.
00:02:26Oui, vous aimez beaucoup faire de l'humour.
00:02:28Vous étiez, vous faisiez partie des cinq inconnus.
00:02:31On oublie toujours, mais au départ, ils étaient cinq.
00:02:34Smaïn et puis moi qui suivi Smaïn.
00:02:37Enfin, je n'ai pas suivi Smaïn directement, mais mon départ a suivi celui de Smaïn.
00:02:41Voilà, les trois autres sont restés les trois inconnus.
00:02:44Mais voilà, donc c'est sans doute pour ça que vous avez gardé cet humour, en tout cas.
00:02:49Vous êtes également ostéopathe et bioénergéticien.
00:02:55Vous aimez aider les gens à se sentir mieux dans leur corps.
00:03:01Parce que le corps, quand vous, quand j'imagine, quand vous voyez un patient rentrer,
00:03:05vous avez énormément de réponses déjà.
00:03:10Le corps nous donne des signes, des signaux.
00:03:13La façon de se poser, la façon de poser ses affaires, la façon d'enlever son manteau,
00:03:17la façon de bouger, la façon de s'asseoir, etc.
00:03:19Les mimiques sur le visage.
00:03:20Il y a énormément d'indices qui nous donnent déjà un diagnostic, entre guillemets,
00:03:25car nous n'avons pas le droit de faire de diagnostic puisque nous ne sommes pas médecins.
00:03:30Oui, en tout cas, vous essayez d'aider les gens à aller mieux.
00:03:34Alors, ce qui est important aussi, je sais que vous avez beaucoup travaillé aussi sur les douleurs fantômes.
00:03:40Est-ce qu'il y a quelque chose dont on parle peu ?
00:03:44Ce qu'on appelle les douleurs fantômes, justement, ce sont les douleurs des personnes amputées.
00:03:4980% des amputés, hélas, ressentent non seulement la présence du membre manquant,
00:03:54mais des douleurs puissantes.
00:03:56Et j'ai travaillé pendant plusieurs années dans un centre de rééducation et d'adaptation des prothèses
00:04:02pour intégrer et aider à éliminer ces douleurs dites fantômes.
00:04:06Je n'aime pas trop le mot, mais les douleurs du membre invisible.
00:04:10Aujourd'hui, vous avez eu envie de réagir, et c'est vous qui m'avez proposé ce thème,
00:04:16tout à fait à l'inverse de notre société, puisque c'est plus « je pense, donc je suis ».
00:04:22Vous, vous avez eu envie de parler du corps et de nous dire ce que le corps dit de ce qu'on pense,
00:04:30de ce qu'on projette.
00:04:32Tout à fait, oui.
00:04:33Alors, expliquez-nous pourquoi.
00:04:34Déjà, je dirais « je pense, donc je ne suis pas ».
00:04:37Car quand je pense, hélas, ma pensée m'éloigne du présent, du moment présent,
00:04:41puisque la pensée va chercher automatiquement des références dans le passé, dans le connu,
00:04:45et puis on projette en permanence, et on interprète.
00:04:49Comme disait Casterman, « nous pensons notre vie ».
00:04:52On pense notre vie, donc la puissance et l'importance du mental dans notre vie de tous les jours
00:04:58et son impact sur le corps, puisqu'il n'y a aucune séparation entre le corps et l'esprit,
00:05:02autant qu'entre la glace et l'eau.
00:05:05Ce sont des états différents, mais il n'y a pas de différence, il n'y a pas de séparation
00:05:09entre le corps et le mental, et l'impact c'est du mental.
00:05:12Sauf si on toupe la tête.
00:05:13Voilà, et encore, est-ce qu'on ne penserait pas ailleurs, puisque le psychisme, il est...
00:05:17Mais non, on est mort si on nous toupe la tête, de toute façon.
00:05:19Non, mais on peut continuer, vous savez, les canards, moi j'ai vu des canards courir sans tête.
00:05:22Peut-être qu'ils pensaient.
00:05:24Non, mais sérieusement, bon, je crois que ceux qui écoutent cette émission régulièrement
00:05:31le savent, à quel point j'insiste sur le fait qu'on est entier, c'est-à-dire qu'on est un corps et un esprit.
00:05:37Mais peut-être que c'est bien de temps en temps de l'expliquer de manière plus bio-énergétiquement,
00:05:46si je puis dire.
00:05:47La biologie peut-être déjà commence à l'expliquer, une pensée c'est immédiatement une réaction
00:05:52chimique dans le corps.
00:05:53Il y a tout de suite une glande qui va fabriquer une hormone, et une pensée de peur, je parle
00:05:59de la pensée, ce n'est pas forcément la situation, attention, la pensée ne peut être
00:06:03totalement créée, par le mental, et rien à voir avec la situation.
00:06:08Donc cette pensée de peur va immédiatement déclencher une fabrication des surrénales
00:06:12qui vont fabriquer du cortisone, de l'adrénaline.
00:06:15Oui, par exemple, quelqu'un qui a la phobie des araignées, il voit une araignée qui est
00:06:19toute petite, elle n'est vraiment pas en danger, et pourtant elle va avoir peur.
00:06:24Donc c'est bien une pensée, enfin une croyance.
00:06:26Avant, la pensée c'est une émotion, l'émotion va plus vite que la pensée, mille fois plus
00:06:30vite que la pensée, c'est l'émotion qui va déclencher la pensée, et l'émotion c'est
00:06:33un programme.
00:06:34Qui déclenche la peur, mais c'est une peur qui est due à une croyance que les araignées
00:06:40sont dangereuses.
00:06:41Exactement, c'est un programme qui est intégré, soit pendant l'enfance, soit un programme
00:06:46qui a été intégré en tant que transgénérationnel, on se refile ça de génération en génération.
00:06:50Ou par la culture.
00:06:51Ou par la culture, pendant la jeune enfance, l'enfant jusqu'à 7 ans c'est une éponge
00:06:56donc il engraine des programmes, il a le programme peur des araignées, la vision de l'araignée
00:07:03va déclencher ce programme, donc il a une réaction chimique dans le corps, mais la
00:07:07pensée, le mental ne pourra pas contrer ça, même en se disant, une araignée n'a jamais
00:07:12mangé personne, c'est tout petit, je peux l'écraser, mais non, c'est trop tard.
00:07:15Le programme qui est présent et qui est déclenché, c'est lui qui domine, et qui déclenche ce
00:07:20que je disais tout à l'heure, le phénomène chimique à travers le corps, et c'est une
00:07:25réaction de peur, donc c'est ce qu'on appelle un stress, c'est-à-dire que les
00:07:28pipi se dilatent, les muscles se tendent, les cœurs s'accélèrent, c'est l'adrénaline
00:07:32qui...
00:07:33Mais alors on fait quoi ?
00:07:34On va chez des spécialistes de la communication entre le mental et le subconscient, le problème
00:07:43c'est que le mental ne peut pas communiquer avec le subconscient, il n'a pas le même
00:07:46système d'apprentissage, donc il faut communiquer avec le subconscient et débrancher ce programme.
00:07:51Et là on a aujourd'hui quand même une époque formidable où on a des techniques, des méthodes
00:07:57à notre disposition qui n'existaient pas il n'y a pas si longtemps, on a les tuyaux
00:08:02médecine par exemple, on a l'EMDR, on va développer, je ne sais pas si vous en parlez
00:08:07en général, l'EFT, l'hypnothérapie et les thérapies biodynamiques, bioénergétiques,
00:08:14qui vont pouvoir avoir un accès au subconscient et déprogrammer ce programme gênant qui
00:08:19nous empêche de vivre.
00:08:20D'accord.
00:08:21Et donc pendant ces deux heures vous allez, grâce aux témoignages qu'on va avoir, aider
00:08:26les gens à être plus dans le corps, c'est ça votre objectif ?
00:08:31Essayer, mon objectif c'est d'essayer d'informer, de prendre conscience déjà que nous ne sommes
00:08:36pas que nos pensées, que nous ne sommes pas qu'un mental, nous ne sommes pas notre mental,
00:08:40c'est ce que dit Eckhart Tolle dans son ouvrage formidable Le Pouvoir du Moment Présent,
00:08:44vous n'êtes pas votre mental, vous êtes aussi autre chose, un corps, une âme, et
00:08:49que ce mental, il prend une place énorme, j'avais une de mes élèves à qui je parlais
00:08:54du sujet, qui me disait, ah oui oui oui, je sais, la petite voix salope, voilà, la petite
00:08:57voix salope, elle prend une place incroyable, les pensées représentent 90% de nos pensées
00:09:04sont inutiles et répétitives, c'est tout le temps, ça tourne en rond, patati et patata.
00:09:09C'est d'ailleurs ce qui empêche, enfin chez les gens qui sont un peu insomniaques, c'est
00:09:13cette incapacité d'arrêter de penser par exemple.
00:09:15Ça demande énormément d'énergie et ça bloque le système nerveux autonome, ça le
00:09:23bloque sur le système sympathique, c'est-à-dire l'accélérateur, le système nerveux autonome
00:09:27est divisé en deux systèmes, parasympathique et sympathique, donc c'est le frein et le
00:09:31sympathique l'accélérateur, et bien la pensée elle bloque sur le sympathique et
00:09:34impossible de s'endormir, c'est-à-dire impossible de passer sur le parasympathique, sur le frein,
00:09:38c'est pour ça que l'insomnie elle est liée souvent à...
00:09:40C'est celui aussi qui permet l'érection, dit en passant comme ça, mais c'est parce
00:09:46que je suis un peu obsédé.
00:09:47Non, non, c'est le sujet, donc le sympathique c'est l'accélérateur, il permet l'érection
00:09:52et l'orgasme, lui, va passer sur le parasympathique, c'est pour ça que les hommes s'endorment
00:09:56après l'orgasme et que les femmes se plaignent, pourquoi tu dors ?
00:09:59C'est impossible d'avoir une pensée pendant l'orgasme.
00:10:02Oui, mais là on est dans l'instant présent, il vaut mieux.
00:10:04Eh oui, c'est pas qu'il vaut mieux, c'est qu'on n'a pas le choix.
00:10:10Qui ne dure pas longtemps cet instant présent, mais quand même, c'est pas mal.
00:10:13C'est un moment d'infini.
00:10:14Voilà, voilà.
00:10:15Donc, d'ailleurs, c'était ce que disait Castaneda, stopper le monde, c'était stopper
00:10:22les pensées, c'est ça que ça voulait dire, à l'époque hippie de mon adolescence.
00:10:29Bon, eh bien, on va essayer pendant deux heures de faire parler le corps.
00:10:34Oui, d'écouter, apprendre à l'écouter, il a toujours raison, il donne les bonnes
00:10:37informations.
00:10:38Il a toujours raison, le corps est lié à la nature et c'est lui qui donne les bonnes
00:10:41informations.
00:10:42Si j'apprends à l'écouter, je vais éviter certains pièges.
00:10:45Quand je ne me sens pas bien, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas bien dans
00:10:47mon environnement.
00:10:48Et c'est l'environnement qui détermine le fonctionnement de la cellule, donc le fonctionnement
00:10:52du corps.
00:10:53Eh bien, Seymour Bruxelles est avec nous, il va écouter votre corps, donc votre corps,
00:10:59il peut appeler avec ses doigts, le 0 826 300 300, oui, c'est bien ça.
00:11:0514h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio, Seymour Bruxelles est avec nous, ostéopathe, praticien
00:11:12en développement personnel qui nous aide à comprendre notre corps et c'est bien parce
00:11:18que je crois qu'on va commencer par le coup de foudre, ce qui se passe dans notre corps
00:11:22quand on a un coup de foudre, ça, ça me plaît beaucoup.
00:11:25Merci Rachel d'aborder ce sujet avec nous.
00:11:28Bonjour.
00:11:29Bonjour, vous m'entendez bien ? Oui, oui, oui, non, non, pas très bien.
00:11:34Il est très, très exigeant, mais c'est normal, c'est son métier, donc on va essayer de régler
00:11:41ça et nous avons retrouvé Rachel, donc, qui va nous parler de son coup de foudre.
00:11:46On vous écoute, Rachel, allez-y.
00:11:48Oui, bonjour, bonjour, Brigitte.
00:11:50Donc, j'aimerais témoigner de ce qui m'est arrivé à mes 19 ans, donc c'était un jour
00:11:55totalement ordinaire, j'étais un peu malade, donc avec ma grand-mère, on est allé à la
00:12:00pharmacie.
00:12:02J'étais, à l'époque, la pharmacie était pleine à craquer, j'étais un petit peu introvertie,
00:12:06donc je me suis un peu mise en retrait et puis ma grand-mère, elle était un petit
00:12:11peu, comment dire, exubérante et elle crie tout fort aux pharmaciens, s'il vous plaît,
00:12:17donnez-lui des suppositoires, elle est constipée et donc, je ne vous dis pas, j'ai pris un
00:12:22phare monumental et je me suis encore plus mise en retraite, du coup, tous les gens m'ont
00:12:27regardée, j'ai observé tout le monde et quand j'ai fini, ça a duré quelques secondes,
00:12:32même pas une seconde et d'un coup, mon corps s'est mis à trembler, j'ai eu le coeur qui
00:12:38palpitait, des sueurs, je tremblais mais ce n'était pas un sentiment de mal-être, j'étais
00:12:45plutôt bien, je dirais que c'était plutôt joyeux ce qui m'arrivait mais je ne savais
00:12:51pas du tout ce qui m'arrivait, alors pas du tout, du tout, je suis sortie de la pharmacie,
00:12:56en sortant de la pharmacie, il y avait une voiture de stationner, à l'intérieur, je ne voyais pas
00:13:00trop la personne parce qu'il y avait le reflet de la vitre mais je sentais que j'étais attirée par
00:13:05cette voiture et que mon coeur, il explosait et que j'arrivais du mal à me contrôler, c'était
00:13:10vraiment des tremblements, des sueurs et tout, bon, je n'ai pas cherché à comprendre, on est
00:13:15rentré à la maison, à ce moment-là, je dis à ma grand-mère, écoute, je vais aller au tabac,
00:13:20à l'époque, je fumais et donc, j'ai dit, je vais aller au tabac et je prenais toujours la
00:13:25même chemin mais là, je me suis dit, non, je vais prendre la grande route, ne sait-on jamais si
00:13:29cette voiture, je la revois, effectivement, je revois la voiture passer une fois, deux fois,
00:13:34trois fois, j'étais dans tous mes états sur le trottoir et elle s'est arrêtée à peu près à 50
00:13:41mètres devant moi et j'étais toute seule donc forcément, c'était pour moi, donc arrivée à la
00:13:47hauteur de la voiture, je me suis penchée, la vitre s'est ouverte et là, il y avait un jeune
00:13:52homme et il me demande s'il peut m'emmener quelque part, je lui dis non, écoutez, je suis
00:13:57arrivée donc voilà, il me dit, bon, ben, écoutez, est-ce que vous avez le droit de sortir le soir,
00:14:02je dis oui, il me dit, ben, on peut se donner rendez-vous, je viens vous chercher, je suis
00:14:07véhiculée, pas de souci, sans hésitation, sans savoir qui c'était, ni comment, ni pourquoi,
00:14:12je lui ai donné mon adresse, à 20h, on a eu rendez-vous, j'ai venu me chercher, il était
00:14:17pile poil à l'heure, je suis rentrée dans sa voiture, je ne savais ni son prénom, ni rien et
00:14:23puis, ben, on ne s'est plus quitté, on a eu un coup de foudre monumental, on ne pouvait plus se quitter,
00:14:30on est tombé amoureux tout de suite, ça a été terrible, enfin, terriblement joyeux et lui
00:14:37d'ailleurs, en rentrant de la pharmacie, enfin, après m'avoir donné son rendez-vous pour le soir,
00:14:41il est rentré chez lui et il a dit à sa mère, j'ai trouvé la femme de ma vie, effectivement,
00:14:47on s'est mariés, on a eu trois enfants, donc, voilà, je voulais témoigner de ça, mais en fait...
00:14:52Mais, ce que je voulais comprendre, c'est quand, dans la pharmacie, votre grand-mère lui crie tout
00:14:59fort des suppositoires, vous l'aviez déjà croisée, donc, vous l'aviez...
00:15:03Non, pas du tout, en fait, en rentrant dans la pharmacie, je n'avais pas trop regardé qu'il y
00:15:08avait... C'est en sortant de la pharmacie que vous voyez la voiture, c'est ça ?
00:15:12Ben non, c'était dans la pharmacie, à ce moment-là, lorsqu'elle était au comptoir en train de
00:15:18commander quelques médicaments et donc, elle sort cette grande phrase, qu'à ce moment-là,
00:15:23je me suis bien sentie concernée, donc, j'ai pris un phare et j'ai regardé vraiment tout le monde,
00:15:27à ce moment-là, dans la pharmacie, mais... Et c'est là que je suis... J'ai vu ce jeune homme et
00:15:33sans y prêter attention, vraiment, je n'ai pas posé mes yeux plus sur lui que sur quelqu'un d'autre,
00:15:41mais en posant mes yeux sur lui, il s'est passé un truc, mais...
00:15:44D'accord, et lui, c'est à ce moment-là aussi, sans doute, qu'il a craqué.
00:15:49Tout à fait, tout à fait, il a eu le même ressenti que moi, il a dit,
00:15:56je t'ai vue, je ne savais pas pourquoi, mais d'un coup, j'ai eu des palpitations,
00:16:00j'ai eu chaud, j'ai eu des tremblements... Oui, alors, justement...
00:16:05Si on cherche une explication... Allez-y, c'est Mouroui.
00:16:07Du corps, puisqu'on est là pour parler du corps, comment le corps a réagi.
00:16:10Le corps, ce n'est pas uniquement le corps physique, c'est aussi le corps énergétique.
00:16:13Nous sommes une enveloppe, un champ, un champ vibratoire, vos deux champs se sont croisés,
00:16:19et se sont, je dirais, accordés tout de suite, percutés, et accordés tout de suite,
00:16:26déclenchant tout un système hormonal, on en a parlé tout à l'heure,
00:16:30les hormones que ça se passe. Et puis, vous, vous avez de la chance par rapport à pas mal de gens
00:16:35qui ont eu des coups de foudre, mais qui ne durent pas. Et le vôtre a duré dans le temps,
00:16:39vous étiez fait pour vous rencontrer, alors après, il y a peut-être d'autres explications,
00:16:42il y a ce qu'on appelle la loi d'attraction, l'attente que vous aviez tous les deux à ce
00:16:46moment-là dans votre vie, la recherche que vous aviez dans votre vie, et puis cette attraction
00:16:51qui s'est mise en place, il y a des lois comme ça, qu'on appelle des lois physiques ou quantiques,
00:16:55qui permettent les rencontres, la synchronicité de Jung aussi, qui explique ce genre de choses,
00:17:02et c'est formidable. Et donc, là, ce que vous décrivez aussi, c'est la réaction de votre corps,
00:17:06qui lui donne une réponse aussi, puisque... C'était plus mon corps que mon esprit à ce moment-là.
00:17:12Tout à fait. Je ne me suis pas dit, tiens, ce joli garçon, il a l'air charmant. Pas du tout,
00:17:17je n'ai même pas eu le temps de me poser la question, en fait. Mais ce qui est intéressant,
00:17:21c'est mon Bruxelles, c'est qu'il faut peut-être comprendre que lorsqu'on a une attirance pour
00:17:25quelqu'un, une attirance aussi immédiate et soudaine, c'est que quelque part, la personne
00:17:32qui est en face réveille en nous quelque chose qui est important, enfin une énergie ou je ne sais
00:17:37quoi. Et après, que ça dure longtemps ou que ça ne dure pas longtemps, je dirais qu'à la limite,
00:17:42ça n'a pas d'importance. C'est une rencontre qui peut nous aider à mieux nous connaître. Après,
00:17:50parfois, elle va nous faire du mal, mais ça va nous permettre de grandir si on accepte le
00:17:55message ou nous permettre, comme vous, et ça, c'est formidable, de créer une famille, etc. Mais
00:18:02la vie, la nature, elle n'est pas là pour qu'on soit spécialement dans le bonheur absolu. Elle
00:18:11est là pour nous faire grandir. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ou pas ? Je dis oui.
00:18:14Oui, oui, écoutez, il y a les deux dimensions. Cette dimension, moi, qui m'intéresse dans ce
00:18:21témoignage, c'est qu'il y a une autre énergie qui est venue prendre une place importante qui
00:18:25s'appelle l'amour. Car montre ces rencontres, comme vous le dites, elles sont faites aussi
00:18:28pour nous faire comprendre des choses, pour mieux se connaître, etc. Mais quand on s'installe en
00:18:32plus cette énergie d'amour qui, moi, je trouve est un peu perdue, c'est encore mieux, encore mieux
00:18:40quand ça dure. Car si on reste sur le système hormonal, il ne dure pas, lui. L'excitation
00:18:48hormonale, c'est six mois, un an, et puis après, ça commence à baisser. Non, non, c'était vraiment
00:18:52très, très fort. On ne pouvait plus se quitter, c'était terrible. Je suis arrêtée d'aller en
00:19:01cours. Je bleutais tout le temps parce que je n'avais qu'envie d'être avec lui. C'était
00:19:06terrible. Très, très, très intense, très fort. Et physiquement, ce n'était pas du tout mon style
00:19:12de garçon, on va dire. Il y a ce qu'on appelle l'âme-sœur aussi. Vous avez peut-être deux âmes
00:19:18qui se sont rencontrées, qui se sont complétées, qui attendaient ça et qui ont du mal à se détacher,
00:19:23ce qui peut être aussi un inconvénient. Car dans ce genre de rencontre, il est important aussi de
00:19:27garder sa liberté et son identité, de ne pas se perdre dans l'identité de l'autre.
00:19:30Bon, en tout cas, vous avez vraiment vécu quelque chose qui vous a complètement dépassé. Et c'est
00:19:38là où on voit que le corps, à ce moment-là, il est plus fort. Il dit quelque chose. Merci beaucoup
00:19:43Rachel, en tout cas. Merci beaucoup. On fait une petite pause. On se retrouve pour le Love
00:19:47Conseil du jour. On va parler de la jalousie qu'on a parfois pour les ex. Et puis, vous pouvez
00:19:52nous rejoindre également au 0800 826 300 300. A tout de suite. Brigitte Lahaye, Sud Radio,
00:20:00le Love Conseil. Eh bien, Simon Bruxelles, oui, quand on est jaloux, il se passe aussi des choses
00:20:05dans le corps. C'est terrible. C'est fou, d'ailleurs. C'est une maladie. C'est toxique,
00:20:11la jalousie. Ça peut détruire un corps. Ça peut pousser au suicide. C'est terrible au niveau
00:20:17de la réaction biologique. Puisqu'on en parle, réaction chimique, la jalousie, ça rend fou.
00:20:22C'est un poison. En tout cas, être jaloux de ses ex, a priori, il n'y a aucune raison. Puisque
00:20:28si notre partenaire a quitté, même s'il a été quitté, bon, ils ne sont plus ensemble,
00:20:35ils ne sont plus ensemble. On n'a pas à être jaloux. Et pourtant, on entend des jalousies
00:20:41pour des ex. On l'entend régulièrement. En fait, c'est souvent un manque de confiance en soi. Mais
00:20:48pas seulement. Je crois qu'accepter le passé de quelqu'un, ça demande tout de même une
00:20:52certaine maturité. Par exemple, un ex ou une ex, ça peut nous renvoyer à une rivalité enfantine,
00:21:00une jalousie de frères ou de sœurs ou encore une fusion avec l'un des parents qui n'est toujours
00:21:05pas résolu. Et le besoin de possession qu'on peut avoir de notre partenaire peut aussi provoquer de
00:21:13la jalousie, comme si tout ce que l'autre a connu nous fait mal, d'autant plus s'il a été très
00:21:18amoureux d'un ex ou d'une ex. Donc, on a imaginé et on se met à imaginer qu'il a été plus, qu'il ne
00:21:26le sera jamais avec nous-mêmes, etc. Et ça, c'est un poison qu'on va nourrir avec nos pensées,
00:21:31justement. Ça peut même cacher une peur de s'engager, comme si faire revivre l'ex, ça permettait
00:21:38de se dire que la place n'est pas libre. Donc, c'est le propos de ce love conseil. Si vous êtes
00:21:46jaloux de l'un ou l'autre des ex de votre partenaire, essayez quand même de voir plus
00:21:52clair en vous de quoi ça parle. Je vous ai donné plusieurs pistes. Cela étant dit, quand l'ex a
00:21:57encore une très grande place dans la vie de votre partenaire, parfois la jalousie a quand même des
00:22:01raisons d'exister. Donc, il faut oser à ce moment-là en parler et essayer de désamorcer la crise.
00:22:07Alors, souvent, on conseille de devenir amis avec l'ex, mais je ne suis pas sûre que ce soit toujours
00:22:14une très bonne idée parce qu'il y a des ex qui, à ce moment-là, peuvent créer un petit peu le
00:22:20bordel dans la relation. Donc, faites attention à ça quand même. Mais, jaloux des ex, c'est quand
00:22:26même quelque chose qu'on entend souvent. C'est à désamorcer et c'est à comprendre.
00:22:31Oui, vous voulez ajouter quelque chose, Seymour ? Oui, allez-y.
00:22:36Il y a une notion dans la jalousie qui est importante à comprendre, c'est la peur de
00:22:40l'abandon. La peur de l'abandon, c'est très répandu. On a peur d'être abandonné parce que
00:22:47l'être aimé est attiré par quelqu'un d'autre. Et le décalage dans le temps... Donc, si on vit
00:22:54vraiment dans le présent, on vit son présent et l'ex n'est pas présent. Mais comme je le disais
00:23:00tout à l'heure, le mental est toujours en train de rechercher des références dans le passé et ce
00:23:06passé devient présent et devient lourd à porter. Et la peur de l'abandon, c'est elle qui réveille
00:23:12cette jalousie et cette peur qui va dans le corps faire des dégâts. Et peut devenir une obsession,
00:23:19une obsession de ce que tu as vécu avec cette femme ou avec cet homme. Et c'est très destructeur.
00:23:24Et une des solutions, ce serait d'arriver à vivre vraiment les moments que nous offre le présent,
00:23:30sans porter le passé. Et d'ailleurs, votre réponse me fait penser à une chose importante,
00:23:36à dire ne poser jamais de questions sur la sexualité qu'il ou elle a eu avec ses ex. Jamais
00:23:42de poser de questions parce que sinon ça va vous faire des pensées. Ça devient un fantasme. Le
00:23:46film va se mettre en route et ça va être insupportable. En règle générale, il ne faut
00:23:49pas demander. Avec ton ex, tu pratiquais la levrette. C'était mieux qu'avec moi. Et si on
00:23:56vous pose des questions sur votre sexualité avec vos ex, répondez le plus vaguement possible. Ne
00:24:02donnez pas de détails, évidemment. Coralie, bonjour. Bonjour Coralie. Oui, bonjour. Merci
00:24:11de réagir. Alors, votre corps, un jour, il vous a dit zut, c'est ça ? Oui, pardon, j'ai pas
00:24:18entendu. Mon corps m'a dit un jour. Zut, c'est pour utiliser un mot qu'on peut utiliser. Sinon,
00:24:25j'aurais dit un autre mot qui commence par un M. Exactement. Je me suis réveillée un matin en
00:24:32dos et j'ai compris que ma vie ne me convenait plus du tout. C'est-à-dire, vous vous réveillez le
00:24:38matin avec un labago, c'est ça ? Au départ, j'avais commencé à avoir mal aux jambes, mal aux genoux.
00:24:44Donc, j'avais du mal à marcher. Je suis partie faire des examens. On ne comprenait pas ce que
00:24:50j'avais. Puis après, par la suite, ça a été le dos. Donc, je me réveillais avec le dos complètement
00:24:53bloqué. Et puis, j'ai compris en fait que ma vie ne me convenait plus puisque je savais que
00:24:58mon mari avait une maîtresse et j'avais deux petites jumelles que j'élevais. Je dépendais
00:25:02complètement de lui. Donc, j'ai accepté, accepté, accepté. Et puis, d'un moment, mon corps m'a dit
00:25:07stop. Ce n'était plus possible. J'ai pris mes petites filles. Je suis partie m'installer chez
00:25:13ma maman. Et par miracle, mes douleurs se sont estompées. Par miracle ? Non, mais ce matin-là,
00:25:22quand vous avez du mal à vous lever parce que votre corps ne répond plus. Quelle a été votre
00:25:26première pensée, justement ? Il y avait déjà un ras-le-bol, un trop-plein. Je savais que mon
00:25:35corps me disait ça suffit. Je comprenais. Mais comme j'avais des enfants en bas âge, je prenais
00:25:39sur moi. Je me disais patiente, patiente. Je dépendais de lui financièrement. Donc,
00:25:43je n'avais pas le choix. Alors, dans cette situation, on va reprendre ce qu'on a dit
00:25:50tout à l'heure. L'environnement détermine le fonctionnement de la cellule, de nos cellules,
00:25:56c'est-à-dire de notre corps. Le corps, c'est quoi ? C'est un gros sac de cellules. Quand
00:25:59l'environnement est négatif et néfaste et agressif, comme vous l'avez vécu, le corps ne peut pas
00:26:05fonctionner correctement. Et il vous l'a montré. Et vous avez dit, vous avez changé d'environnement.
00:26:10Vous êtes parti dans un autre environnement, chez votre mère, et votre corps s'est remis à
00:26:13fonctionner. Exactement. Vous voyez à quel point on dépend de notre environnement. L'environnement,
00:26:17ça veut dire quoi ? Ça veut dire plein de choses. Dans l'environnement, il y a énormément de choses,
00:26:20les personnes qui sont autour de nous, la situation, l'endroit où on habite, etc. C'est
00:26:27énormément de facteurs qui déterminent le fonctionnement de notre corps. Et le corps,
00:26:31quand il est dans un environnement négatif, il ne peut plus fonctionner correctement. Et vous avez
00:26:35bien fait, tout à fait bien fait, de changer d'environnement pour que votre corps se remette
00:26:39à fonctionner. Car sinon, vous allez dans une situation de maladie grave. Oui, parce que j'avais
00:26:45commencé par les genoux, puis après, ça a été par le dos. Les genoux, les jambes, c'est parce
00:26:49que vous ne pouviez plus avancer. C'est bien de dire ce que ça veut dire. Je ne peux plus avancer
00:26:54dans ma vie. C'est fini. Je ne peux plus avancer. Et puis après, c'est le dos. Et après, j'en ai
00:26:58plein le dos. On va appeler Michel Odulle au téléphone. Et donc voilà, c'est clair. Mais
00:27:04vous avez une réaction très saine et salvatrice, c'est de quitter cet environnement. Il ne faut pas
00:27:09rester dans l'environnement négatif. Car ça nous tue. Nombre de cancers viennent de là. Nombre
00:27:13de maladies viennent de là. Des gens qui ne vivent pas les situations qu'ils devraient vivre, qui ne
00:27:17supportent plus la situation, mais qui s'obligent à y rester. Et ça, c'est très dangereux.
00:27:22C'est très dangereux, oui, complètement. Moi, disons que j'étais financièrement. Je dépendais
00:27:26de lui, donc je n'avais pas trop le choix. Oui, mais voilà, il y a toujours des réactions.
00:27:28La preuve que si, voyez Coralie. Encore une fois, je ne suis pas du tout en train d'essayer de vous
00:27:32culpabiliser. Vous avez fait ce que vous avez pu. Et puis de toute façon, personne n'est parfait.
00:27:38Mais la preuve que si, puisqu'à un moment donné, vous avez pu, votre mère vous a accueilli. Alors,
00:27:43c'est vrai que ce n'est pas drôle, quand on est adulte, d'être obligé de retourner chez sa mère.
00:27:48Je comprends bien. Surtout quand on est soi-même mère, on aimerait. Mais je crois que c'est ce que
00:27:54j'ai envie de dire par rapport à ce que vous nous transmettez, Coralie. Je crois que c'est
00:28:00jamais un problème de demander de l'aide à des gens qui sont proches de nous. Ce qui est un
00:28:08problème, c'est de se croire plus forte que ce qu'on est. Vous voyez ce que je veux dire ? Je pense
00:28:14que demander de l'aide, c'est une preuve de force et de courage. Contrairement à ce qu'on entend
00:28:20parfois dans certains... C'est être honnête par rapport à soi-même. Très important. Et se respecter.
00:28:27Se respecter parce que... Qu'est-ce que ça voulait dire ? Que l'autre ne respecte pas. Mais si l'autre
00:28:32ne me respecte pas, c'est parce que je lui ai laissé faire et je ne me respecte pas. Et c'est
00:28:37demander de l'aide, c'est aussi une forme de respect de soi. Et les autres sont là pour ça. On n'est
00:28:42pas faits pour vivre totalement isolés. Nous sommes des animaux de groupe, des animaux de troupeaux.
00:28:48Et la famille, aujourd'hui, il en reste encore. Heureusement, elle est là pour ça. C'est ça la famille.
00:28:55Oui, complètement. C'est ma maman qui me voyait justement dépérir et qui me disait, viens, quitte ton mari et viens.
00:29:00Mais je n'avais pas le courage de le faire. C'est ma maman qui m'a dit qu'à partir du moment où j'ai pris
00:29:04cette initiative... Enfin, j'ai employé mon miracle. Ce n'est pas un miracle, mais je me suis rendue compte que finalement,
00:29:09petit à petit, les douleurs se sont extirpées et j'ai repris une vie normale.
00:29:13Mais vous savez, je le dis souvent, Coralie, il faut plus de courage pour partir que pour rester.
00:29:20Oui. C'est important de le dire parce qu'on croit qu'on reste et que c'est courageux de rester, mais non.
00:29:28C'est souvent une lâcheté. Je n'irai pas jusqu'à dire ce mot-là. Et puis, je pense que vous aviez vos enfants.
00:29:36C'était aussi leur père. Enfin, tout ça est compliqué. Et puis, je suppose que vous avez travaillé aussi
00:29:41et que vous avez dépassé tout ça. Bien évidemment, aujourd'hui, bien évidemment.
00:29:47Mais même votre corps vous a servi. Bravo. Et vous l'avez écouté, quand même. Il faut dire qu'il parlait fort.
00:29:54Oui, j'ai écouté ma maman. C'est la maman qui m'a dit, voilà, si tu veux guérir, il faut partir.
00:29:59Elle avait parfaitement compris. Elle me voyait dépérir. Elle m'a dit, si tu restes, tu vas te rendre malade
00:30:05et tu vas rendre tes enfants malades. Elle m'a dit, la maison est ouverte, viens.
00:30:08Et j'ai réfléchi et j'ai pris mes enfants et aujourd'hui, je ne regrette pas.
00:30:12Elle a compris le langage de votre corps. Elle l'a écouté, elle l'a entendu. Elle a dit, oh là là, non, ça ne va pas.
00:30:17Mais vous avez remarqué ces mots, Bruxelles. C'est souvent notre entourage qui va nous dire,
00:30:21oh là là, t'as mauvaise mine, t'as l'air fatigué et on devrait...
00:30:26On ne se voit pas. On ne se voit pas. Les autres nous voient avoir des choses chez nous, mais on ne se voit pas.
00:30:31Il faut écouter un peu quand c'est des vrais amis, pas quand c'est quelqu'un qui a envie de nous casser.
00:30:37Non, non, mais c'est important et votre maman, elle a été là. Merci en tout cas, Coraline. Merci de ce témoignage.
00:30:42On continue dans un instant avec Seymour Broussel qui est avec nous et qui écoute votre corps.
00:30:51Seymour Broussel est avec nous. Je rappelle également que vous êtes auteur de différents livres.
00:30:56L'énergie, une force de guérison, le corps, autoguérisseur, enfin bref, des livres que vous avez écrits
00:31:03et qui montrent bien tout votre intérêt pour le corps qui ne ment jamais.
00:31:09Et on retrouve Laure qui est avec nous. Bonjour, Laure.
00:31:12Oui, bonjour, Brigitte. Bonjour à votre amitié.
00:31:16Bonjour.
00:31:16Seymour Broussel qui est avec nous. Oui, oui, il a un prénom original.
00:31:21Irlandais, attention.
00:31:22C'est irlandais ?
00:31:23Yes, sir. Island. Island forever.
00:31:27Seymour, mais c'est presque Amour.
00:31:30Oui, parce que les petits enfants qui n'arrivent pas à dire mon prénom m'appellent toujours Amour.
00:31:36C'est sympathique ça quand même, c'est sympathique.
00:31:40Laure, justement, vous avez eu une relation cet été, c'est ça ?
00:31:45Voilà, tout à fait, oui.
00:31:46Racontez-nous ce que vous a dit votre corps alors.
00:31:49Oh, qu'est-ce qu'il m'a dit ? Beaucoup de choses.
00:31:52Donc en fait, j'ai eu une relation pendant plus d'un an où j'étais vraiment très impliquée
00:32:00sentimentalement, émotionnellement. Cette relation a pris fin malgré moi.
00:32:05Et cet été, une relation s'est présentée à moi alors que je ne me sentais pas complètement prête
00:32:11à repartir sur une relation.
00:32:15Et j'ai quand même accepté d'y aller, mais je n'étais pas tout à fait prête.
00:32:21Et du coup, il y a eu une relation physique et sexuelle, mais on va dire protégée,
00:32:29qui fait qu'il n'y avait aucune raison de pouvoir être, entre guillemets, contaminée.
00:32:33Et en fait, mon corps a réagi par une mycose vaginale qui est apparue, qui a été très forte
00:32:40et inexpliquée, on va dire, sur le plan physique.
00:32:44Médicale, oui.
00:32:45Médicale, on va dire, voilà, exactement.
00:32:47Et comme je suis très très attentive justement à mon corps,
00:32:51et à mon corps autant par les maladies, autant par l'équilibre de ce que j'appelle de la terre,
00:32:57de l'air, du feu, de l'eau dans mon corps, de voir si je ne suis pas en excès ou en déficit.
00:33:04Et là, quand j'ai eu cette mycose, elle est arrivée très brutalement, très violemment,
00:33:12que je me suis forcément dit qu'il fallait que j'aille regarder qu'est-ce que ça venait de dire.
00:33:18Donc j'ai pris un ouvrage qui est assez connu, qui est le Dictionnaire des mots et des maladies.
00:33:22Et je suis allée voir un peu...
00:33:25M. Martel, d'accord.
00:33:26Voilà, je n'osais pas le citer, mais voilà.
00:33:28Tu sais, je le citais, il est bien son dictionnaire.
00:33:30Oui, oui, il est un peu simpliste, mais il peut permettre en effet à des personnes de mieux comprendre.
00:33:39Absolument, absolument, je suis d'accord.
00:33:41C'est une approche.
00:33:43C'est un livre que j'ai eu en 2010 et depuis.
00:33:45Forcément, je le trouve aussi un peu simpliste, mais ça permet d'avoir une base de compréhension
00:33:50et ensuite d'aller ressentir à l'intérieur.
00:33:53Alors ce qui peut aider aussi, parce que moi, comme vous le savez,
00:33:57Michel Audoule vient souvent et son livre est formidable,
00:34:00mais il est plus complexe, c'est plus compliqué,
00:34:02mais en même temps, c'est beaucoup plus juste.
00:34:04Mais ce qui peut aider quand vous avez un problème avec votre corps,
00:34:09une maladie, un symptôme, etc.,
00:34:11c'est d'aller regarder sur Google le symbolisme.
00:34:14Par exemple, symbolisme lumbago, symbolisme mycose vaginale.
00:34:19Et là, vous avez toujours des informations qui vont arriver.
00:34:24Je ne le dis pas pour vous, puisque vous, vous avez trouvé l'or,
00:34:27mais je le dis pour ceux qui nous écoutent.
00:34:29Il y a toujours un moyen d'avoir des petites réponses.
00:34:34Et après, c'est à vous de mettre le sens que vous avez à y mettre.
00:34:38C'est pas...
00:34:40Après, l'interprétation est personnelle.
00:34:42Voilà, c'est ça qu'il faut vraiment ajouter.
00:34:44C'est une ligne, on en donne une ligne.
00:34:46Je vous laisse, excusez-moi, je vous avais coupé un peu la parole.
00:34:48Qu'est-ce qu'il a dit, Martel, alors ?
00:34:50En fait, disons que je suis allée voir un peu des poignées par des clés.
00:34:56Oui, vous avez bien fait, bien sûr.
00:34:58Par contre, moi, je suis pas la raisonnante, moi,
00:35:00et en fait, ça m'a mis en éclairage que dans cette relation que je ne désirais pas...
00:35:07Attention, c'était une relation consentie,
00:35:09mais où je ne me sentais pas prête, clairement,
00:35:11de partir dans cette relation.
00:35:13Au final, je me suis retrouvée à rentrer dans une relation sexuelle
00:35:20où j'ai, à un moment donné, justement,
00:35:22ça a été le déclencheur,
00:35:24j'ai ressenti énormément de désir
00:35:28sans avoir d'amour pour cet homme.
00:35:30Et du coup, j'ai porté une culpabilité immense
00:35:36de ne pas être fidèle,
00:35:40c'est-à-dire que pour moi,
00:35:42j'aime beaucoup, et d'ailleurs, il y avait une émission
00:35:44qui parlait de ça avec vous, Brigitte,
00:35:46entre le désir et le sentiment amoureux, en fait.
00:35:50Et dans ma précédente relation,
00:35:52celle qui a duré plus d'un an,
00:35:54il y avait énormément de désir
00:35:56mais aussi énormément de sentiments,
00:35:58alors que là, je démarrais quelque chose
00:36:00où il n'y avait pas vraiment de sentiments,
00:36:02en tout cas pas de sentiments amoureux,
00:36:05Merci.
00:36:07Excusez-moi, on vous entend moins bien,
00:36:09ça voudrait dire, Laure,
00:36:11qu'au fond, vous avez eu l'impression
00:36:15de vous trahir,
00:36:17c'est-à-dire que vous vous êtes rendu compte
00:36:19que vous avez besoin d'abord d'avoir du sentiment
00:36:21pour vous laisser aller au désir, c'est ça ?
00:36:27Oui, ou bien de culpabiliser,
00:36:29peut-être d'avoir une petite voix intérieure
00:36:31qui dit que ce n'est pas honorable,
00:36:34quelque part, d'avoir autant de désir
00:36:36sans qu'il y ait de l'amour.
00:36:38Oui, j'entends bien.
00:36:40En tout cas, vous vous êtes sentie
00:36:42un peu presque,
00:36:44on ne va pas dire salie,
00:36:46mais en tout cas un peu coupable.
00:36:48Oui, on peut parler de salie, si, si.
00:36:50Je me suis sentie souillée
00:36:52mais par moi-même,
00:36:54c'est-à-dire, il y avait aussi cette notion
00:36:56de culpabilité mais de trahison,
00:36:58de moi avec moi-même,
00:37:00de comment je pouvais me donner à l'autre
00:37:03et autant de...
00:37:07Moi, je vous invite quand même, Laure,
00:37:09à travailler,
00:37:11en tout cas, c'est ce que vous avez ressenti
00:37:13et donc c'est votre vérité,
00:37:15mais il faut peut-être quand même un petit peu
00:37:17travailler sur vos valeurs.
00:37:19Est-ce que ce sont vos vraies valeurs
00:37:21ou est-ce que ce sont les valeurs de votre éducation ?
00:37:23Parce que, bon, votre corps,
00:37:25il vous a quand même aussi dit
00:37:27que vous aviez beaucoup de désir.
00:37:29Il y a peut-être une ambivalence
00:37:31entre le mental et le corps
00:37:33et qui est un petit peu
00:37:35contrecarrée par
00:37:37des valeurs...
00:37:39Imposées par le mental
00:37:41mais qui peut-être viennent de l'éducation,
00:37:43c'est ce que vous êtes en train de dire.
00:37:45Parce que, bon, après tout,
00:37:47vous aviez du désir sexuel,
00:37:49c'est plutôt
00:37:51un bon élan vital,
00:37:53une preuve de bonne santé,
00:37:55voyez, Laure.
00:37:57Et peut-être qu'il y avait un petit sentiment
00:37:59de trahir la relation d'avant, j'en sais rien.
00:38:01Alors voilà, je voulais poser cette question.
00:38:03Est-ce que vous vous êtes sentie infidèle
00:38:05à la personne précédente,
00:38:07même si la relation était terminée ?
00:38:09Alors, donc, déjà, je réponds
00:38:11par rapport à vous, Brigitte, c'est que
00:38:13je suis allée visiter ça.
00:38:15Je suis allée visiter le plan
00:38:17et, en l'occurrence,
00:38:19cette blessure d'un jour avoir été
00:38:21traité de salope sans raison
00:38:23par mon propre père.
00:38:25Ah, d'accord.
00:38:27Et ensuite, pour répondre,
00:38:29je me suis sentie, oui, infidèle
00:38:31parce que, pour moi,
00:38:33je suis encore amoureuse
00:38:35de l'homme d'avant.
00:38:37Et du coup,
00:38:39pour moi, en effet, j'étais une salope
00:38:41d'une certaine façon pour pouvoir
00:38:43aller dans les bras de quelqu'un d'autre
00:38:45éprouver du désir alors que je ne suis plus
00:38:47avec celui que j'aime et que je désire.
00:38:49Donc tout ça a été relié
00:38:51et à partir du moment où j'ai mis beaucoup de conscience,
00:38:53donc ça a été rapide parce que quand c'est comme ça,
00:38:55je pars méditer,
00:38:57je pars rééquilibrer ce qui se passe
00:38:59qui n'est pas en équilibre à l'intérieur de moi
00:39:01et, sans traitement,
00:39:03dès le lendemain, la mycose
00:39:05s'est calmée.
00:39:07Eh bien, bravo parce que
00:39:09Laure a écouté son corps et a compris
00:39:11le message. C'est un très, très beau
00:39:13témoignage que vous nous avez offert, Laure.
00:39:15Merci beaucoup. Et le fait de réaccorder
00:39:17justement, de faire le lien entre le mental
00:39:19et le corps a permis la guérison.
00:39:21Et rapide, absolument.
00:39:23Merci beaucoup. On continue après les infos,
00:39:25bien sûr, toujours avec Seymour Bruxelles
00:39:27et puis une petite devinette.
00:39:29Que devrait répondre une femme qui a pris
00:39:31beaucoup de poids ? La réponse, c'est après
00:39:33les infos.
00:39:39Seymour Bruxelles est avec nous et
00:39:41il décode les mots du corps,
00:39:43ce que nous raconte notre corps
00:39:45et merci déjà pour tous les témoignages qu'on a eu
00:39:47depuis 14 heures parce que ça éclaire
00:39:49bien votre... Vous êtes content, hein ?
00:39:51Tout à fait, c'est une illustration parfaite
00:39:53du sujet. On est dans le sujet.
00:39:55On va continuer, en tout cas j'espère.
00:39:57Avant de redonner la parole
00:39:59à Sybille, d'ailleurs, qui nous a rejoint
00:40:01et je crois qu'on va aborder le burn-out,
00:40:03c'est un vrai sujet de société.
00:40:05Que devrait répondre une femme qui a
00:40:07pris beaucoup de poids ?
00:40:09C'est moi, là ? Je réponds ?
00:40:11Oui. Eh bien,
00:40:13elle en a trop pris dans son assiette, des poids,
00:40:15et la prochaine fois, elle en prendra moins.
00:40:17Non, c'est pas tout à fait ça.
00:40:19Elle doit répondre, je n'ai pas grossi,
00:40:21j'ai augmenté ma surface de caresse.
00:40:23C'est joli.
00:40:25J'ai augmenté ma surface
00:40:27de caresse. Vous aussi, vous l'avez
00:40:29augmenté. Oui, oui, j'ai rien fait.
00:40:31Alors, sinon,
00:40:33la devise du jour,
00:40:35comment se débarrasser des corvées ?
00:40:37Bon, on a tous des corvées,
00:40:39on a tous des choses désagréables à faire
00:40:41et dans tous les domaines.
00:40:43Le meilleur
00:40:45moyen, c'est de s'en débarrasser
00:40:47plus vite. Et au lieu de ça,
00:40:49on a tendance à mettre de côté
00:40:51les corvées et du coup, ça nous
00:40:53pourrit la vie durant des jours et des jours.
00:40:55On se fait du mal.
00:40:57Alors, soit c'est quelque chose
00:40:59qui n'est pas très important et on laisse tomber.
00:41:01Après tout, si on n'a pas fait le ménage le mardi,
00:41:03on le fera le mardi prochain.
00:41:05C'est pas non plus très très grave.
00:41:07Enfin bon, je dis ça...
00:41:09C'est pas grave. Voilà. Soit c'est pas
00:41:11très grave et on s'en fout et on l'oublie.
00:41:13Ou alors, si c'est important de le faire,
00:41:15on le fait le plus vite possible
00:41:17pour avoir l'esprit tranquille.
00:41:19Voilà, c'est tout bête, c'est tout simple.
00:41:21Ça me rappelle
00:41:23notre scolarité. On a tous,
00:41:25je pense, tous, plus ou moins,
00:41:27attendu le dernier jour pour faire notre devoir
00:41:29qui avait été posé par le professeur
00:41:31trois semaines avant et il fallait le rendre à telle date
00:41:33et qu'est-ce qu'on faisait ? On faisait la veille
00:41:35jusqu'à deux heures du matin.
00:41:37On a tous un peu
00:41:39ce défaut-là.
00:41:41Moi, je trouve
00:41:43qu'il faut, et c'est là où
00:41:45nos pensées servent quand même.
00:41:47Quand on a quelque chose
00:41:49qu'il faut qu'on fasse, on se met
00:41:51dans notre emploi du temps, le moment
00:41:53où on doit le faire et on s'y tient.
00:41:55Ça c'est sage.
00:41:57Parce qu'à ce moment-là, on a cadré
00:41:59le truc et on n'est plus en train de se dire
00:42:01il faut encore que je fasse ça.
00:42:03On le subit moins, sinon on va le subir longtemps.
00:42:05Et parfois, on va
00:42:07envoyer trop tard
00:42:09et on va avoir des indemnités.
00:42:11Enfin bon,
00:42:13on se pourrit la vie bêtement.
00:42:15Soyons sages.
00:42:17Soyons sages.
00:42:19Sibyl est avec nous.
00:42:21Bonjour Sibyl.
00:42:23Sibyl, ça vous va bien ?
00:42:25J'allais dire c'est encore mieux.
00:42:27Oui, moi je veux bien vous appeler Sibyl.
00:42:29Non, non, ça va.
00:42:31Donc Sibyl,
00:42:33vous avez fait un burn-out
00:42:35je crois, c'est ça ?
00:42:37Oui, un beau burn-out.
00:42:39Je vous remercie
00:42:41de témoigner sur ce sujet
00:42:43parce que c'est un sujet tellement
00:42:45d'actualité.
00:42:47Et ça va être intéressant d'entendre
00:42:49ce que vous dit Seymour.
00:42:51Allez-y, je vous en prie déjà, racontez-nous.
00:42:53Alors c'était il y a 5 ans,
00:42:55j'étais responsable qualité dans un hôpital
00:42:57et
00:42:59c'est un métier où il y a beaucoup de pression.
00:43:01Alors je ne subissais pas de harcèlement
00:43:03mais c'est très contrôlant,
00:43:05très qualitatif, donc c'était très difficile.
00:43:07Et un matin,
00:43:09beaucoup de surcharge de travail,
00:43:11un mauvais esprit d'équipe,
00:43:13mais bon, pas de harcèlement, pas de souffrance,
00:43:15vous voyez ce que je veux dire.
00:43:17Peut-être que je suis dans le déni encore,
00:43:19mais les objectifs confus,
00:43:21tous les problèmes qu'on peut rencontrer
00:43:23dans les hôpitaux, très compliqués.
00:43:25Et du coup,
00:43:27j'ai commencé,
00:43:29je suis allée faire mes courses
00:43:31dans un petit
00:43:33hypermarché en centre-ville
00:43:35et là,
00:43:37je suis sortie, impossible de retrouver
00:43:39ma voiture.
00:43:41Alors que je la garais
00:43:43toujours au même endroit.
00:43:45Je suis rentrée chez moi, mon mari est chirurgien,
00:43:47je lui ai dit, ça les a tous amusés,
00:43:49je suis remontée à pied parce que
00:43:51je n'ai pas retrouvé ma voiture, je verrai si demain
00:43:53je vais mieux pour la retrouver.
00:43:55Ça les a amusés.
00:43:57Et ça les a amusés ?
00:43:59Oui, ça les a amusés.
00:44:01Et ensuite,
00:44:03quelques temps après,
00:44:05en vacances, pareil, je vais faire mes courses
00:44:07et là,
00:44:09je suis sur le parking,
00:44:11je reviens de faire les courses, je suis sur le parking
00:44:13et impossible de retrouver mes clés.
00:44:15J'appelle mon mari,
00:44:17il me rejoint avec ma fille
00:44:19et ils ouvrent mon sac et les clés étaient dans mon sac.
00:44:21Mais ça faisait une demi-heure
00:44:23que je cherchais mes clés partout dans le magasin.
00:44:25Et ensuite,
00:44:27une grosse fatigue,
00:44:29des troubles du sommeil avaient déjà apparu.
00:44:31Et une grosse fatigue,
00:44:33mais j'étais dans le déni,
00:44:35mais dans un déni absolument complet.
00:44:39J'ai fait une prise de sang,
00:44:41on a vu que j'avais
00:44:43une hyperthyroïdie que je connaissais
00:44:45mais qui était au taquet.
00:44:47Et pareil, au niveau des surrénales,
00:44:49un problème de cortisone et d'adrénaline.
00:44:51L'endocrinologue m'a dit que c'est l'hormone du stress,
00:44:53c'est pas grave, tout le monde est stressé.
00:44:55Tout était banalisé,
00:44:57rien n'était jamais grave.
00:45:01La fatigue est devenue intense
00:45:03et un matin, j'ai dit
00:45:05je ne peux pas aller travailler, je ne peux pas me lever.
00:45:07Je ne peux pas.
00:45:09Et je n'ai pas pu me lever.
00:45:11Mon mari m'a fait un arrêt travail
00:45:13et je suis restée au lit, mais sans vraiment...
00:45:17Vous ne réalisiez pas encore
00:45:19ce qui vous était tombé dessus ?
00:45:21Pas du tout. C'est-à-dire que vous tombez à une vitesse
00:45:23rapide.
00:45:25C'est l'espace presque, j'ai l'impression, de 48 heures.
00:45:27Alors peut-être que c'est long,
00:45:29le processus.
00:45:31Le processus, c'est long,
00:45:33mais la chute est rapide, si je puis dire.
00:45:35L'accélération finale, oui.
00:45:39Une fois qu'on a dépassé la limite, ça va très vite.
00:45:41Et après, pour remonter, c'est lent.
00:45:43Vous le savez.
00:45:45Là, j'avoue, je suis à 50.
00:45:47Je vous jure que si j'avais su
00:45:49que c'était aussi long,
00:45:51je ne sais pas ce que j'aurais fait,
00:45:53mais c'est vraiment...
00:45:55Il y a des thérapeutes, des thérapies,
00:45:57pour se remettre, pour retourner
00:45:59dans une vie sociale.
00:46:01Mais surtout, tout s'est collé. Le travail s'est collé.
00:46:03Je n'ai pas pu reprendre mon travail. J'ai essayé d'y retourner.
00:46:05J'ai fait n'importe quoi.
00:46:07Le médecin du travail m'a dit,
00:46:09vous êtes inaptes, incapables
00:46:11de reprendre votre poste.
00:46:13Je préviens toujours mes patients
00:46:15de ne pas arriver à ça. Vraiment.
00:46:17Quand on voit les premiers signes, c'est là qu'il faut aller.
00:46:19Oui, mais le problème, dans
00:46:21votre témoignage, Sybille, c'est que
00:46:23on ne les voit pas. Si on les voyait,
00:46:25on arrêterait.
00:46:27Ce qui est embêtant, c'est que
00:46:29vos proches ne les ont pas
00:46:31vus. Je dis souvent,
00:46:33normalement,
00:46:35si ce n'était pas votre
00:46:37habitude de ne pas retrouver votre voiture,
00:46:39c'est quand même un indice
00:46:41très grave.
00:46:43De ne pas retrouver ses clés
00:46:45alors qu'elles sont dans son sac, c'est quand même très grave.
00:46:47Vous voyez ?
00:46:49Votre témoignage,
00:46:51il doit être important pour ceux qui nous écoutent.
00:46:53Tout à fait.
00:46:55Maintenant, ce qui se passe,
00:46:57Sybille, c'est là où
00:46:59on peut interpréter quelque chose.
00:47:01C'est que votre
00:47:03corps que vous avez
00:47:05épuisé tant et tant,
00:47:07il a besoin de se
00:47:09ressourcer.
00:47:11Les thérapies que vous
00:47:13utilisez, vous nous
00:47:15avez dit, pour remonter,
00:47:17est-ce que vous avez choisi des thérapies énergétiques
00:47:19qui remontent l'énergie du corps ?
00:47:21Je vois un psychiatre
00:47:23depuis presque le début.
00:47:27J'ai fait
00:47:29de la kinésiologie.
00:47:31J'ai fait
00:47:33des cercles de femmes.
00:47:35J'ai fait de la médecine
00:47:37holistique. Je suis partie à l'étranger.
00:47:39J'ai fait des tas de choses.
00:47:41On va
00:47:43essayer d'aller sur une autre piste,
00:47:45Sybille. C'est quoi
00:47:47votre sens de la vie aujourd'hui ?
00:47:51J'ai retrouvé
00:47:53ma joie intérieure.
00:47:55Si on reprend
00:47:57la pyramide de Maslow,
00:47:59j'étais que dans l'insécurité,
00:48:01le mal de ventre,
00:48:03les insécurités, les insécurités.
00:48:05Toujours des diarrhées,
00:48:07toujours en insécurité.
00:48:09J'ai travaillé les causes profondes
00:48:11en remontant à l'enfance,
00:48:13en remontant
00:48:15à quelque chose de difficile que j'avais
00:48:17jamais voulu voir.
00:48:19Ce que
00:48:21je veux dire, Sybille, c'est qu'on
00:48:23entend bien. En plus, vous avez travaillé
00:48:25dans un hôpital. Ce n'est pas anodin.
00:48:27Vous avez épousé quelqu'un qui est
00:48:29également dans le milieu médical.
00:48:31Vous avez
00:48:33consacré votre vie aux autres
00:48:35et vous avez donné, donné,
00:48:37donné, donné
00:48:39sans recevoir grand-chose
00:48:41en retour.
00:48:43Je crois
00:48:45que c'est ce qui est important.
00:48:47Votre élan vital,
00:48:49déjà qu'il était abîmé dans l'enfance,
00:48:51si j'ai bien compris,
00:48:53il n'a pas pu résister.
00:48:55C'est normal que vous soyez totalement...
00:48:57Pour retrouver
00:48:59votre élan vital
00:49:01et sortir du burn-out,
00:49:03il faut que vous arriviez à...
00:49:05La joie, oui, mais
00:49:07je ne la sens pas beaucoup dans votre voix
00:49:09et dans votre témoignage.
00:49:11Il faut aussi que vous ayez envie
00:49:13d'aller vers une direction.
00:49:15Et c'est...
00:49:17Quels seraient vos...
00:49:19Oui, mais quels seraient
00:49:21vos désirs, vos vrais désirs,
00:49:23ce qui vous mettrait le plus en joie ?
00:49:25Vous voyez, je pense
00:49:27que c'est en vous qu'il faut trouver la réponse,
00:49:29me semble-t-il.
00:49:33Et alors, je ne sais pas,
00:49:35écrivez
00:49:37n'importe quoi. Quelle serait la vie
00:49:39que vous pourriez avoir envie d'avoir
00:49:41si vous alliez mieux ?
00:49:43Peut-être qu'il y a des choses qui vont sortir.
00:49:45Moi, j'aime bien l'art-thérapie, je le dis souvent,
00:49:47parce que c'est ce qui nous permet de nous créer.
00:49:49Il faut que vous arriviez à vous recréer.
00:49:53C'est difficile, hein ?
00:49:55J'entends que vous êtes...
00:49:57Vous êtes encore clouée
00:49:59au sol.
00:50:01Ça dépend des moments.
00:50:03Mais c'est vrai que des fois,
00:50:05j'ai l'impression... D'ailleurs, je suis allée voir mon
00:50:07myopathe il n'y a pas longtemps. Je lui dis, j'ai l'impression
00:50:09quand je suis fatiguée ou quand j'ai du stress,
00:50:11j'ai à nouveau ce burn-out qui réapparaît.
00:50:13Elle me dit, non,
00:50:15c'est plus du burn-out. Vous savez, peut-être,
00:50:17mais arrêtez maintenant. Elle me dit,
00:50:19allez de l'avant.
00:50:21Allez de l'avant, elle est marrante.
00:50:23Recréer une vie de famille.
00:50:25Pour l'instant, non.
00:50:27Créer pour vous,
00:50:29pas recréer
00:50:31une vie de famille.
00:50:33Je vous dis, allez chercher
00:50:35ce qui peut vous donner du sens,
00:50:37ce qui peut vous mettre en joie.
00:50:39Qu'est-ce que vous avez au désir ?
00:50:41C'est Mour ?
00:50:43Oui, mais là, j'irais jusqu'à dire, chercher qui vous êtes.
00:50:45Est-ce que vous savez qui vous êtes ?
00:50:47Oui, c'est une vraie question.
00:50:49C'est une vraie question ?
00:50:51Qui suis-je ?
00:50:53Parce que pour l'instant, est-ce que vous avez vécu pour vous ?
00:50:55Est-ce que vous vous aimez ?
00:50:57C'est des questions existentielles.
00:50:59Important.
00:51:01Pour le départ d'une reconstruction, justement.
00:51:03Et vous êtes d'accord que souvent, quand les gens font un burn-out,
00:51:05c'est parce qu'ils se dévouent trop aux autres
00:51:07à eux-mêmes.
00:51:09C'est une fuite d'énergie, une perte d'énergie énorme.
00:51:11Et souvent, par l'entourage
00:51:13et puis par eux aussi, enfin la personne
00:51:15qui ne fait pas attention
00:51:17à ses capacités de donner.
00:51:19Et pour donner, il faut recevoir.
00:51:21C'est simple, si on ne reçoit pas, on ne peut pas donner.
00:51:23On se vide.
00:51:25C'est ce qu'a fait Cybèle.
00:51:27Merci en tout cas, et bon courage,
00:51:29Cybèle, on est là.
00:51:31On fait une petite pause, on se retrouve dans un instant
00:51:33sur ce Radio.
00:51:3514h16, Brigitta et Sud Radio.
00:51:37Nous sommes avec
00:51:39Seymour Bruxelles, vous êtes
00:51:41ostéopathe, praticien en développement personnel,
00:51:43auteur de plusieurs ouvrages,
00:51:45notamment l'énergie, une force de guérison.
00:51:47L'énergie, oui, on en a,
00:51:49mais elle n'est pas inépuisable.
00:51:51Comme tous, inégaux,
00:51:53déjà, on n'a pas le même capital d'énergie
00:51:55à la naissance.
00:51:57Et puis après, il faut la cultiver.
00:51:59Il faut faire attention, ne pas la laisser fuir
00:52:01pour n'importe quoi.
00:52:03N'importe qui, je me permets d'ajouter.
00:52:05C'est Pierre
00:52:07qui nous rejoint. Bonjour Pierre.
00:52:09Bonjour Brigitte, bonjour à votre invité.
00:52:11Bonjour Pierre.
00:52:13C'est Seymour Bruxelles qui est avec nous.
00:52:15Vous avez, vous aussi,
00:52:17une réaction corporelle
00:52:19assez incroyable.
00:52:21Oui, en effet.
00:52:23C'est deux ans
00:52:25jour pour jour et
00:52:27heure pour heure
00:52:29après le décès de ma belle-fille.
00:52:31J'ai eu une douleur
00:52:33impossible dans le thorax.
00:52:35Insupportable.
00:52:37J'ai dû partir aux urgences.
00:52:39Ils pensaient que c'était un infarctus
00:52:41tellement la douleur était forte.
00:52:43En fait, c'était un problème
00:52:45de nerfs bloqués dans le dos.
00:52:47Donc, on m'a débloqué
00:52:49le nerf avec
00:52:51les produits qu'il faut,
00:52:53des morphines et tout ça.
00:52:55Mais ce qu'il y avait d'incroyable, c'est que ça s'est passé
00:52:57à l'heure même
00:52:59et deux ans après,
00:53:01jour pour jour,
00:53:03lorsque ma belle-fille
00:53:05est décédée.
00:53:07C'est cette synchronicité-là,
00:53:09en effet, qui est étonnante.
00:53:11Pourquoi deux ans ?
00:53:13Il faut savoir que le corps garde tout en mémoire
00:53:15depuis la fécondation.
00:53:17Tout est en mémoire.
00:53:19Dans notre corps, il y a des horloges.
00:53:21Il y a la glande pinéale, par exemple,
00:53:23qui est une horloge biologique.
00:53:25Il y a des dates et des traumatismes
00:53:27qui sont inscrits et qui peuvent ressortir
00:53:29jour pour jour, ça ne m'étonne pas ce que vous racontez,
00:53:31et qui peuvent ressortir à certains moments
00:53:33suivant la situation.
00:53:37Et pourquoi deux ans ?
00:53:39Vous avez pu y mettre
00:53:41un peu de sens ou pas du tout ?
00:53:43Pas du tout.
00:53:45Alors, la première année,
00:53:47à la date anniversaire
00:53:49de la première année, j'avais le Covid,
00:53:51donc je n'avais pas pu participer
00:53:53à la messe
00:53:55de commémorations,
00:53:57on va dire.
00:53:59Et la deuxième année,
00:54:01je me suis réveillé à 3h du matin,
00:54:03donc c'est à l'heure où les décédés,
00:54:05avec cette douleur dans le dos
00:54:07et dans le thorax,
00:54:09mais c'était une douleur
00:54:11que je n'ai jamais eue aussi mal que ça.
00:54:15Oui.
00:54:17L'année d'avant,
00:54:19vous étiez malade ?
00:54:21Oui.
00:54:23J'avais attrapé le Covid.
00:54:25Ce qui n'est peut-être pas par hasard d'ailleurs ?
00:54:27Egalement.
00:54:29Vous voyez, peut-être
00:54:31que la première année,
00:54:33votre système immunitaire
00:54:35s'écroule
00:54:37à cause de, justement,
00:54:39cet anniversaire
00:54:41et ce deuil difficile à faire.
00:54:43Encore une fois, on ne le dira jamais assez,
00:54:45perdre des filles ou des fils,
00:54:47c'est une belle fille, mais c'est quand même
00:54:49une fille.
00:54:51Elle m'avait considéré comme son père.
00:54:53Elle avait perdu son père et elle m'avait demandé
00:54:55de remplacer son père.
00:54:57Donc je lui ai dit, écoute, je ne peux pas remplacer ton père,
00:54:59mais je serai toujours là comme un père.
00:55:01Donc peut-être que la première année,
00:55:03il y a un petit déni
00:55:05de la réelle souffrance,
00:55:07mais quand même une réaction du corps.
00:55:09J'essaie d'interpréter
00:55:11et vous y mettrez le sens ou pas,
00:55:13Pierre.
00:55:15Je suis d'accord avec ça.
00:55:17Vous avez su passer l'anniversaire
00:55:19et puis la deuxième année,
00:55:21ça vous prend de plein fouet.
00:55:23Ça vous prend où ?
00:55:25Ça vous prend au niveau du cœur ?
00:55:29Oui, là, en fait,
00:55:31c'était un air qui s'était coincé dans le dos,
00:55:33mais au niveau du cœur
00:55:35et la douleur irradiée
00:55:37partout dans le thorax.
00:55:39Oui, c'est dans la sphère cardiaque
00:55:41et donc la sphère affective.
00:55:43C'est le cœur.
00:55:45Et peut-être, si ça vous intéresse,
00:55:47vous avez certainement su
00:55:49au niveau de quel vertèbre long,
00:55:51sans doute dorsal,
00:55:53là, du coup,
00:55:55vous regarderez...
00:55:57Vous vous en souvenez ?
00:55:59Alors, vous dire laquelle,
00:56:01exactement, non.
00:56:03En fait, après
00:56:0558 ans
00:56:07de vie,
00:56:09ils se sont aperçus que j'avais fait...
00:56:11Je pense que c'est le syndrome de Neunhausen
00:56:13qui a eu une déformation de la colonne
00:56:15parce qu'on grandit trop vite.
00:56:19J'ai fait des radios, des scanners du dos
00:56:21parce que j'avais des hernies discales
00:56:23et on s'est aperçus de ça
00:56:25alors que j'avais 58 ans.
00:56:27D'accord. Il y a un ostéopathe
00:56:29qui s'appelle Fiametti
00:56:31qui a écrit un livre
00:56:33et il a fait un dessin de la colonne
00:56:35et la correspondance des émotions par rapport au vertèbre.
00:56:39Ah bah ça, je le regarde.
00:56:41Oui, regardez, Fiametti.
00:56:43Et donc, moi,
00:56:45vous vous faites penser à un exemple
00:56:47que j'ai connu
00:56:49dans mon travail,
00:56:51dans mon soin, c'est un ami en plus,
00:56:53et dont le corps
00:56:55a réagi 40 ans après.
00:56:5740 ans après
00:56:59et l'assassinat de sa femme,
00:57:01un drame terrible
00:57:03et lorsque je faisais
00:57:05des séances, je disais toujours
00:57:07il y a une tension sous ton sternum,
00:57:09dans ton thorax, tout va bien, tout va bien.
00:57:11Il répondait toujours tout va bien
00:57:13mais moi je sentais qu'il y avait un truc qui n'allait pas.
00:57:15Et 40 ans après, jour pour jour,
00:57:17au mois de février,
00:57:19son cœur a lâché.
00:57:21Vous voyez, ça traverse le temps
00:57:23mais le temps,
00:57:25ça n'a rien à voir dans ce genre d'histoire.
00:57:27Ce qui est intéressant, c'est que votre corps
00:57:29l'a exprimé maintenant, c'est fait,
00:57:31vous êtes vivant
00:57:33et qu'il fallait le faire, il fallait que ça passe,
00:57:35il fallait que ça sorte.
00:57:37Oui, mais peut-être aussi
00:57:39ce qu'il faut comprendre,
00:57:41c'est le message que je vous transmets,
00:57:43Pierre vous en ferait ce que vous pouvez,
00:57:45mais peut-être que cette douleur
00:57:47insupportable du corps
00:57:49a été plus facile à supporter
00:57:51que la douleur
00:57:53émotionnelle
00:57:55de la perte de cette belle fille.
00:57:57Et votre corps
00:57:59finalement vous a
00:58:01fait ce cadeau.
00:58:03Oui, les deux,
00:58:05sa perte
00:58:07et ça, ça a été deux douleurs
00:58:09terribles, mais c'est sûr que sa perte
00:58:11a été une douleur émotionnelle
00:58:13très très forte.
00:58:15Que vous n'avez pas pu
00:58:17élaborer parce qu'elle était
00:58:19trop forte, donc on la met un peu
00:58:21de côté et à un moment donné,
00:58:23le corps nous fait
00:58:25vraiment très très mal et ça permet
00:58:27de se rendre compte à quel point on a souffert
00:58:29même si on a fait semblant
00:58:31de ne pas trop s'en rendre,
00:58:33on fait comme on peut de toute façon.
00:58:35C'est sans jugement, ça c'est clair.
00:58:37Mais la souffrance, il faut la vivre.
00:58:39Oui, on essaye toujours d'être fort devant les autres,
00:58:41mais on le paye.
00:58:43Moi je conseille toujours aux personnes qui sont dans ces situations
00:58:45de vivre leur souffrance, de faire
00:58:47leur deuil, comme on dit, parce que si on ne le fait
00:58:49pas, ça ressort, ça va ressortir
00:58:51un jour ou l'autre, et on fera pas forcément
00:58:53le rapport avec l'événement
00:58:55et en tout cas ça va ressortir deux, trois fois,
00:58:57quatre fois plus fort que ça aurait pu sortir
00:58:59à la suite de l'événement dramatique.
00:59:01Et il faut vivre son deuil,
00:59:03il faut passer par sa souffrance.
00:59:05Il y a un patient qui a perdu son fils
00:59:07il n'y a pas très longtemps, et il a vu un médecin
00:59:09qui lui a dit, je ne veux pas t'enlever ta souffrance.
00:59:11Je vais t'aider à passer ta souffrance,
00:59:13mais je ne veux pas te l'enlever.
00:59:15J'ai dit, tiens, voilà, bonne réflexion.
00:59:17Enfin, un médecin intelligent.
00:59:19Oui, oui, je crois qu'il faut vraiment,
00:59:21il faut pouvoir crier sa colère,
00:59:23crier, pleurer,
00:59:25les émotions, elles doivent
00:59:27s'exprimer évidemment.
00:59:29Mais le corps peut évidemment
00:59:31aussi nous aider. Merci beaucoup Pierre
00:59:33pour ce beau témoignage, même s'il
00:59:35est évidemment triste.
00:59:37Merci beaucoup. On fait une petite pause,
00:59:39on se retrouve pour le sexe au conseil du jour.
00:59:41On va habiter son corps justement,
00:59:43c'est un conseil pour vous.
00:59:45C'est moi en Bruxelles.
00:59:51Alors là c'est moi en Bruxelles, ce sexe au conseil
00:59:53c'est vous qui allez le faire.
00:59:55Il faut habiter son corps.
00:59:57Lors d'un rapport sexuel,
00:59:59il y a souvent séparation entre
01:00:01le corps et l'esprit,
01:00:03ce qui pose évidemment bien des soucis.
01:00:05On a les hommes qui, au lieu
01:00:07d'être dans leur corps et dans leur érection,
01:00:09qui l'observent justement,
01:00:11leur érection. Et comme par hasard,
01:00:13elle disparaît.
01:00:15On parlait tout à l'heure du système
01:00:17sympathique-parasympathique,
01:00:19il faut rester dans le système parasympathique,
01:00:21donc il ne faut pas avoir de pensées.
01:00:23Sinon l'érection disparaît.
01:00:25Oui, parce qu'elle va...
01:00:27Non mais c'est pas drôle !
01:00:29Si, si, c'est drôle.
01:00:31Ça dépend de la pensée.
01:00:33Si cette pensée, c'est un fantasme,
01:00:35si il est dans le fantasme,
01:00:37il est en train de se faire un film dans sa tête,
01:00:39ça peut aussi l'aider à garder son érection.
01:00:41Mais c'est dommage.
01:00:43C'est dommage de quitter la réalité.
01:00:45C'est rester dans la réalité.
01:00:47Pour les femmes, c'est pareil.
01:00:49Si vous êtes dans votre corps,
01:00:51dans vos ressentis corporels,
01:00:53de vos ressentis de plaisir, tout ira bien.
01:00:55Et si tout d'un coup, vous êtes en train de vous dire
01:00:57« Ah non, mais là, il n'est pas vraiment sur le clitoris,
01:00:59il est vraiment trop à côté, etc. »
01:01:01Eh bien, c'est fini, vous êtes dans le système sympathique,
01:01:03et vous n'êtes plus dans le système parasympathique.
01:01:05Vous connaissez l'histoire
01:01:07de l'éjaculateur précoce
01:01:09qui va voir le médecin, et le médecin lui dit
01:01:11« Écoutez, c'est simple, pour retarder votre éjaculation,
01:01:15représentez-vous le repas du midi,
01:01:17et vous prenez le menu plat par plat.
01:01:19Comme ça, ça va retarder justement,
01:01:21on est en plein sujet là, ça va retarder l'éjaculation.
01:01:23» Alors il dit « Ok, je vais essayer. »
01:01:25Le soir, il est avec sa femme, il commence son rapport,
01:01:27il dit « Ce midi, j'ai mangé des oeufs durs,
01:01:29et un café ! »
01:01:31Ça vous fait rire ?
01:01:33Ça me fait rire.
01:01:35Il y avait de la mayonnaise ?
01:01:37Oui.
01:01:41Bon, comprendrons qui pourront.
01:01:45Bref, je reviens sur mon sexoconseil.
01:01:47Chaque fois que vous vous surprenez
01:01:49à vous observer,
01:01:51vous revenez à votre corps.
01:01:53Parce qu'on ne peut pas être acteur
01:01:55et spectateur dans un acte sexuel.
01:01:57Si vous êtes spectateur,
01:01:59vous allez en Club Libertin
01:02:01et vous regardez les autres baiser.
01:02:03Si vous êtes acteur,
01:02:05vous restez dans votre corps.
01:02:07Alors, comment on peut rester dans son corps ?
01:02:09On est censé donner des conseils.
01:02:11D'abord, en vous connectant
01:02:13à vos sensations.
01:02:15Et comment on est en connexion
01:02:17avec ces sensations ?
01:02:19En respirant,
01:02:21en ressentant.
01:02:23En sentir ce qui se passe dans ce corps.
01:02:25L'écouter.
01:02:27On va y arriver.
01:02:29Ça peut réveiller des hormones.
01:02:31Et puis, dans le quotidien,
01:02:33prenez conscience plus souvent de votre corps.
01:02:35C'est plus facile en passant par
01:02:37les cinq sens, évidemment.
01:02:39Prenez le temps de déguster vos oeufs durs mayonnaise.
01:02:41Parlez un peu plus
01:02:43tranquillement. Quand vous marchez,
01:02:45admirez le paysage.
01:02:47Ressentez ce qui se passe.
01:02:49Et une chose à la fois.
01:02:51Une chose à la fois.
01:02:53Pas deux. Ou trois ou quatre.
01:02:55Et une femme à la fois.
01:02:57Voilà.
01:02:59On va y arriver.
01:03:01Mais c'est de votre faute,
01:03:03Seymour Roussel.
01:03:05Je suis responsable de beaucoup de choses, vous savez.
01:03:07Et on va parler...
01:03:09C'est un livre que j'ai trouvé très intéressant
01:03:11et très complet.
01:03:13Ça a le mérite d'exister
01:03:15parce que c'est assez rare.
01:03:17Ça s'appelle Soins intimes.
01:03:19Nous avons l'autrice avec nous,
01:03:21Nadege Billery.
01:03:23Bonjour.
01:03:25Vous êtes naturopathe et donc vous avez
01:03:27écrit ce livre, Soins intimes.
01:03:29Petit guide de santé du sexe féminin.
01:03:31C'est aux éditions Hachette.
01:03:33Alors vraiment,
01:03:35bravo parce que
01:03:37il y a tout dans ce livre.
01:03:39Tout ce que les femmes devraient connaître
01:03:41sur leur anatomie intime.
01:03:43On le sait,
01:03:45les femmes ne sont pas toujours
01:03:47informées
01:03:49de la manière dont on doit faire
01:03:51sa toilette intime.
01:03:53Par exemple, et il y a plein d'autres choses aussi.
01:03:55Effectivement, il y en a certaines qui pratiquent
01:03:57la douche vaginale par exemple
01:03:59et qui est totalement à proscrire justement
01:04:01parce qu'elle peut détériorer le microbiote.
01:04:03La flore vaginale.
01:04:05Certaines ne connaissent pas
01:04:07leur anatomie comme vous disiez.
01:04:09Le clitoris par exemple, on ne connaît ni sa taille
01:04:11ni sa fonction. Je rappelle qu'il était
01:04:13absent du discussionnaire jusqu'en 1970.
01:04:15Il n'est pas dans les manuels scolaires
01:04:17et sur les bouquins
01:04:19d'anatomie physiologie, c'est une petite croix
01:04:21encore.
01:04:23Parce qu'il ne sert à rien si ce n'est au plaisir.
01:04:25Voilà, c'est ça.
01:04:27À quoi beau en parler.
01:04:29Surtout au plaisir de la femme.
01:04:31C'est la principale caractéristique de l'orgasme féminin.
01:04:33Donc oui,
01:04:35il est temps de s'y intéresser.
01:04:37Il y avait deux femmes de Suédoises qui avaient écrit un livre il y a quelques années
01:04:39qui s'appelait Clitoris. Ça vous parle ?
01:04:41Je l'avais cité.
01:04:43Enfin bon, je ne me souviens plus.
01:04:45D'ailleurs, excusez-moi, je fais un réparté.
01:04:47Vous vouliez parler de
01:04:49votre amie Sonia.
01:04:51Allez-y, profitez-en et puis on reviendra.
01:04:53Sonia Barcala, qui est spécialiste
01:04:55des EMI.
01:04:57EMI, expérience de mort imminente.
01:04:59Elle avait fait un premier film
01:05:01qui s'appelait
01:05:03Faux départ.
01:05:05Et là, elle projette lundi
01:05:07dans un cinéma,
01:05:09Pathé Cinéma, à Paris,
01:05:11un nouveau film qui s'appelle Témoin.
01:05:13Et il y a une soirée, l'avant-première,
01:05:15si vous voulez venir au Pathé Cinéma,
01:05:17à 20h, avec des témoins.
01:05:19Il y a le film et des gens qui ont vécu
01:05:21des expériences de mort imminente,
01:05:23qui sont sortis de leur corps.
01:05:25C'est encore dans le sujet, mais là, c'est vraiment avec un voyage.
01:05:27Vous le connaissez un peu,
01:05:29c'est électrocardiogramme plat,
01:05:31électroencéphalogramme plat.
01:05:33La personne est morte cliniquement,
01:05:35et elle nous raconte des choses étonnantes.
01:05:37D'accord, ça s'appelle Témoin, c'est lundi à 20h.
01:05:39C'est où, le Pathé Cinéma ?
01:05:41Dans le 9ème, à Paris.
01:05:43Voilà, ce que ça intéresse, au moins.
01:05:45Le message, on avait promis de...
01:05:47Je vous avais promis d'en parler.
01:05:49Et on revient.
01:05:51On revient avec vous, Nadege Bellery,
01:05:53excusez-nous. Soins intimes,
01:05:55c'est aux éditions Hachette.
01:05:57Être bien, c'est ma nature.
01:05:59Alors, je crois que ce qui
01:06:01est peut-être déjà essentiel à
01:06:03comprendre, c'est que c'est plus compliqué
01:06:05pour les femmes d'être en bonne relation
01:06:07avec leur organe génital,
01:06:09parce qu'il est
01:06:11quand même moins visible.
01:06:13Et c'est vrai que,
01:06:15j'ai toujours été surprise de la méconnaissance
01:06:17des femmes sur leur anatomie.
01:06:19Exactement.
01:06:21D'ailleurs, on confond souvent vulve et vagin.
01:06:23C'est souvent confondu.
01:06:25Justement, expliquez-nous la différence,
01:06:27puisque vous êtes là.
01:06:29Donc, la vulve, c'est ce qui fait partie de...
01:06:31C'est ce qui va protéger le vagin.
01:06:33C'est l'organe extérieur, c'est tout ce qui se trouve à l'extérieur.
01:06:35C'est la porte.
01:06:37C'est la porte d'entrée.
01:06:39Et le vagin, effectivement, c'est ce fameux canal
01:06:41qui ressemble
01:06:43un petit peu à la muqueuse de la bouche.
01:06:45D'ailleurs, quand on met un doigt dans la bouche
01:06:47et quand on met son doigt dans le vagin,
01:06:49on a un petit peu les mêmes aspérités.
01:06:51Avec les mêmes maladies, d'ailleurs.
01:06:53Et avec les mêmes pathologies au niveau du microbiote.
01:06:55Je propose, quand il y a une mycose
01:06:57de la bouche,
01:06:59des ovules au calendula.
01:07:01Et les gens me regardent et me disent
01:07:03que c'est des ovules au calendula qui sont faites pour le vagin
01:07:05et qui soignent très bien la mycose de la bouche.
01:07:07Exactement.
01:07:09Et on a d'ailleurs des études qui ont mis en lien
01:07:11le microbiote de la bouche
01:07:13avec le microbiote vaginal.
01:07:15On le sait aujourd'hui, par exemple,
01:07:17que tout ce qui est vaginose bactérienne
01:07:19est en lien direct avec la gingivite
01:07:21et la parodontite.
01:07:23On le savait chez les femmes enceintes, puisqu'elles provoquaient souvent
01:07:25des accouchements prématurés.
01:07:27On est particulièrement en droit
01:07:29de se poser la question aussi
01:07:31du microbiote au niveau de la bouche.
01:07:33C'est pour ça que les femmes qui ont des problèmes
01:07:35gynécologiques à répétition, on leur conseille
01:07:37de vraiment se soigner aussi les dents.
01:07:39Tout ce qui est parodontite,
01:07:41qui est un déséquilibre de la flore buccale.
01:07:43C'est très important
01:07:45parce qu'on ne pense pas à le faire
01:07:47alors que c'est vraiment lié.
01:07:49Donc le vagin, la vulve.
01:07:51La vulve, ce qu'il faut bien
01:07:53comprendre aussi, c'est qu'au repos,
01:07:55elle est fermée,
01:07:57la vulve.
01:07:59Et c'est par l'excitation
01:08:01que ça va s'ouvrir.
01:08:03Oui, avec tous les termes des ennerveuses.
01:08:05C'est pas mal de le rappeler peut-être,
01:08:07de l'expliquer aussi aux hommes qui l'écoutent.
01:08:09Parce qu'une pénétration
01:08:11avec une vulve qui n'est pas prête,
01:08:13ça peut faire mal.
01:08:15Ça peut être douloureux.
01:08:17Je peux vous en parler.
01:08:19Est-ce que je peux me permettre de donner un conseil
01:08:21aux jeunes gens ou les moins jeunes
01:08:23qui pensent que la fellation ne présente aucun risque ?
01:08:25Justement ça.
01:08:27En rapport à ce que vous venez de dire,
01:08:29on pense à mettre un préservatif
01:08:31pour une pénétration vaginale,
01:08:33mais on ne pense pas pour une pénétration buccale.
01:08:35Alors qu'on peut attraper les mêmes maladies
01:08:37avec la bouche.
01:08:39Donc ça, il faut prévenir les hommes.
01:08:41Et notamment le fameux papillomavirus.
01:08:43Exactement.
01:08:45Il faudrait d'ailleurs rappeler que le vaccin
01:08:47fonctionne bien sur le papillomavirus.
01:08:49Il y a une mode anti-vaccin
01:08:51aujourd'hui à cause du Covid.
01:08:53On ne va pas parler de ce vaccin-là.
01:08:55C'est autre chose.
01:08:59Mais le vaccin
01:09:01contre le papillomavirus fonctionne bien
01:09:03et ça serait des cancers en moins.
01:09:05Ce qui est intéressant,
01:09:07c'est qu'il n'y a pas vraiment
01:09:09la vaccination de rattrapage pour faire une petite aparté.
01:09:11Ce n'est pas forcément conseillé.
01:09:13Donc il faut vraiment agir aussi
01:09:15avec les personnes qui ont déjà eu des rappeurs sexuels
01:09:17justement à renforcer,
01:09:19c'est tout le sujet du livre,
01:09:21par l'hygiène de vie, par l'immunité.
01:09:23Et c'est très important de le souligner
01:09:25parce qu'on sait aujourd'hui que ce sont les lymphocytes T
01:09:27qui vont lutter contre ce virus en particulier.
01:09:29Et donc l'hygiène de vie
01:09:31est très importante et notamment
01:09:33l'alimentation, le sommeil,
01:09:35les exercices physiques,
01:09:37le stress,
01:09:39tout ce qui va constituer
01:09:41une action épigénétique.
01:09:43J'ai envie de dire.
01:09:45Oui, parce que vous vous occupez
01:09:47également de la nutrition.
01:09:49Exactement.
01:09:51Alors on parlait de la vulve,
01:09:53il y a quoi ?
01:09:55Il y a le clitoris, les petites, les grandes lèvres.
01:09:57Les petites lèvres, les grandes lèvres,
01:09:59des fois les petites lèvres
01:10:01qui dépassent les grandes lèvres
01:10:03et du coup ça peut poser des complexes aussi.
01:10:05Donc expliquez aux femmes que chacune sa vulve
01:10:07et c'est très bien.
01:10:09C'est important de le préciser.
01:10:11Le clitoris aussi, on le disait tout à l'heure,
01:10:13ne fait pas 3 cm mais va jusqu'à
01:10:1511 cm et qui va se gonfler aussi.
01:10:17C'est un organe érectile comme la verge
01:10:19et qui va se gonfler de sang
01:10:21et qui a besoin aussi de...
01:10:23Si on regarde le fœtus
01:10:25jusqu'à 3-4 mois,
01:10:27il n'y a pas de différence
01:10:29sexuellement. L'appareil sexuel
01:10:31du fœtus féminin et du fœtus
01:10:33masculin, c'est le même.
01:10:37Les lèvres, ça va devenir
01:10:39des testicules chez l'homme.
01:10:41La poche qui contient les testicules,
01:10:43c'est aussi les lèvres.
01:10:45Ce sont les mêmes tissus.
01:10:47Chez l'homme, ça s'est développé, ça ne s'est pas développé
01:10:49chez la femme. Et le clitoris,
01:10:51c'est le phallus. Le phallus chez l'homme
01:10:53et le clitoris chez la femme. C'est vraiment les mêmes correspondances.
01:10:55Et ça se ressemble parfaitement
01:10:57et ça va changer au fil du temps,
01:10:59pendant la formation utérine.
01:11:01Ça me fait penser que notre sexe
01:11:03évolue en même temps que nous,
01:11:05et qu'il vieillit aussi en même temps que nous.
01:11:07Donc c'est...
01:11:09Ça dépend.
01:11:11Brigitte, ça dépend des personnes.
01:11:13Vous voulez dire quoi ?
01:11:15Que vous êtes encore très jeune ?
01:11:17Je ne parle pas de moi, je n'ai pas d'âge.
01:11:21Les compléments de collagène, par exemple,
01:11:23ça peut être intéressant. Les compléments alimentaires
01:11:25à base de collagène, d'acide hyaluronique,
01:11:27pour préserver aussi l'élasticité
01:11:29du sexe féminin,
01:11:31ça peut être intéressant.
01:11:33Dans cet ouvrage, évidemment, vous parlez de la ménopause
01:11:35qui est aussi
01:11:37à la fois...
01:11:39Toutes les femmes vont la traverser,
01:11:41mais elles ne la traverseront pas toutes de la même manière.
01:11:43Et tant qu'à faire, autant
01:11:45se donner les bons outils pour bien la traverser.
01:11:47Exactement. Je dirais même qu'elle se prépare
01:11:49si possible, parce que les femmes sont très peu préparées
01:11:51à la ménopause, au moins dix ans avant.
01:11:53Et justement, par des mesures
01:11:55d'hygiène de vie, encore une fois,
01:11:57qui peuvent être très simples
01:11:59et très adaptées.
01:12:01C'est aussi le sujet du livre.
01:12:03Il y a des conseils vraiment pratiques par rapport à ça,
01:12:05simples à mettre en place.
01:12:07Et c'est important aussi de conserver
01:12:09effectivement cet équilibre hormonal.
01:12:11On pourrait parler des plantes,
01:12:13effectivement, qui ont une visée
01:12:15phyto-hormonale.
01:12:17Mais aussi du traitement hormonal
01:12:19substitutif, parce qu'on en parle aussi,
01:12:21ça fait polémique, mais il y a certaines femmes
01:12:23qui en ont vraiment besoin.
01:12:25Et puis aujourd'hui, il est prouvé
01:12:27qu'il n'est pas dangereux
01:12:29pour la santé, et notamment
01:12:31qu'il ne provoque pas plus
01:12:33le cancer. C'était une étude
01:12:35américaine qui n'a rien à voir avec
01:12:37ce qui se donne
01:12:39en France. Donc ça, c'est bien aussi, de temps en temps,
01:12:41de le rappeler.
01:12:43Vous parlez également de ce fameux périnée.
01:12:45Eh oui, ce fameux périnée
01:12:47qui embête tellement les femmes.
01:12:49C'est vrai que les chiffres, je me souviens,
01:12:51récemment, on me les a donnés, je crois que
01:12:53presque une femme sur deux va être
01:12:55embêtée par
01:12:57des fuites urinaires ou des descentes d'organes
01:12:59après 60 ans.
01:13:01Tout ça parce qu'elle n'a pas
01:13:03pris assez soin de son périnée.
01:13:05C'est terrible quand même. Il n'y a aucune éducation
01:13:07par rapport à ça. Il y a 56% des femmes
01:13:09qui ont des problèmes d'incontinence urinaire
01:13:11et dont 49%
01:13:13avant 40 ans.
01:13:15À ce point-là, oui, c'est pire encore.
01:13:17Chez les jeunes filles de première et de terminale,
01:13:19on est à 13% de ces
01:13:21jeunes filles qui ont des incontinences urinaires
01:13:23aussi en faisant du sport. Donc il n'y a aucune
01:13:25éducation sur le périnée
01:13:27qui n'est pas un mac.
01:13:29Je crois qu'il faut
01:13:31éviter tous les sports genre
01:13:33saut à la corde, etc.
01:13:35Surtout tout ce qui est
01:13:37crunch,
01:13:39tout ce qui est abdos
01:13:41en hyperpression.
01:13:43Vous avez un livre superbe
01:13:45qui a été écrit, je crois que vous l'avez reçu, du docteur
01:13:47Bernadette de Guesquet,
01:13:49qui est vraiment pour moi la référence.
01:13:51Et surtout ne pas porter des charges lourdes
01:13:53parce que c'est ça aussi. On porte les enfants,
01:13:55on porte énormément de choses,
01:13:57les enfants en premier. Et le périnée,
01:13:59on le découvre souvent après la grossesse alors qu'en fait
01:14:01il faudrait avoir une éducation
01:14:03dès le collège
01:14:05ou la terminale en tout cas,
01:14:07le lycée.
01:14:09On va aborder aussi
01:14:11la fameuse endométriose puisque
01:14:13vous parlez aussi d'ostéopathie.
01:14:15C'est bon, Bruxelles est ostéopathe.
01:14:17On va parler de tout ça dans un instant.
01:14:19On va continuer à donner des conseils pour que les femmes
01:14:21prennent soin de leur intimité
01:14:23dans un instant sur Sud Radio.
01:14:29Bruxelles est avec nous, vous êtes ostéopathe
01:14:31et on est également
01:14:33avec Nadej Bellery pour
01:14:35l'occasion de la sortie de ce livre
01:14:37Soins intimes aux éditions Hachette.
01:14:39C'est un livre formidable
01:14:41dans lequel vous abordez tout ce que devrait savoir
01:14:43une femme de son intimité,
01:14:45de son vagin, de sa vulve,
01:14:47de son
01:14:49endomètre puisque
01:14:51je l'ai annoncé, on va parler de l'endométriose.
01:14:53Vous avez évidemment
01:14:55tout un chapitre sur ce sujet
01:14:57et justement
01:14:59puisque nous avons
01:15:01un ostéopathe, vous parlez également
01:15:03de l'ostéopathie, alors je vous laisse échanger
01:15:05deux minutes si vous voulez.
01:15:07Je l'ai découverte en écrivant
01:15:09le livre avec
01:15:11une sage-femme qui s'appelle Véronique Delacochetière
01:15:13où je suis allée faire une séance d'ostéopathie
01:15:15intrapelvienne justement pour comprendre
01:15:17et j'ai trouvé ça
01:15:19assez incroyable
01:15:21et notamment pour ma petite
01:15:23expérience quand j'ai accouché de ma fille,
01:15:25j'ai gardé des douleurs au niveau du dos
01:15:27que j'ai gardé pendant plusieurs années
01:15:29et c'est l'ostéopathie intrapelvienne
01:15:31qui a eu un résultat
01:15:33assez éprouvant et c'est là qu'elle m'a expliqué
01:15:35qu'on l'utilisait aussi sur les douleurs
01:15:37d'endométriose,
01:15:39tout type de douleurs, des traumatismes aussi
01:15:41et qu'elle n'était pratiquée que par des
01:15:43ostéopathes, des sages-femmes.
01:15:45Un des postulats de départ d'ostéopathie
01:15:47c'est que l'organe dépend de la structure.
01:15:49Ça veut dire que le fonctionnement
01:15:51de l'organe dépend de la mobilité de la structure.
01:15:53Donc on va agir sur la structure
01:15:55pour la libérer de ses tensions, de ses compressions
01:15:57pour permettre à l'organe
01:15:59de, enfin,
01:16:01fonctionner correctement. L'endométriose
01:16:03c'est une inflammation de l'endomètre, c'est à l'intérieur
01:16:05de l'utérus. L'utérus c'est un muscle
01:16:07et l'utérus il est lié directement,
01:16:09le muscle utérosacré au sacrum.
01:16:11Il est lié directement à la structure et c'est
01:16:13en faisant un travail sur le sacrum
01:16:15la libération du sacrum et du bassin
01:16:17qu'on va pouvoir permettre à l'utérus
01:16:19lui de se libérer et
01:16:21de se libérer de ses inflammations
01:16:23qui sont une réaction de défense de l'organisme
01:16:25par trop de tensions et de compressions de l'utérus.
01:16:27Donc travailler sur la structure
01:16:29pour libérer le fonctionnement de l'organe.
01:16:31C'est la base.
01:16:33Alors ce qu'il faudrait,
01:16:35j'en parlais l'autre jour
01:16:37avec un gynécologue,
01:16:39je ne raconte pas n'importe quoi,
01:16:41il faut aussi dire une chose.
01:16:43Aujourd'hui, on croit
01:16:45qu'il y a plus d'endométriose, c'est juste parce qu'on
01:16:47les diagnostique plus.
01:16:49C'est important de le signaler.
01:16:51Il y a beaucoup de femmes qui pendant
01:16:53il y a 30 ans souffraient
01:16:55de maux de ventre terribles et puis on leur disait
01:16:57prends un cachet
01:16:59et puis va travailler, tu nous emmerdes
01:17:01avec tes histoires de bonnes femmes.
01:17:03Il y a une journaliste qui a écrit un bouquin
01:17:05que tu dois connaître
01:17:07qui a eu, elle, une endométriose
01:17:09et qui a écrit ce livre. Elle a ouvert des portes
01:17:11c'est devenu très médiatique à ce moment-là
01:17:13et les médecins se sont commencé à se dire
01:17:15ça ne serait pas une endométriose.
01:17:17C'est vrai, je pense que c'est le but
01:17:19de votre livre Nadej Bellery, mais ce qu'il faut bien
01:17:21dire aux femmes, c'est que c'est bien
01:17:23les médicaments pour soulager la douleur
01:17:25mais il faut soulager
01:17:27le corps à un moment donné.
01:17:29Oui et puis ça ne fait pas tout, les médicaments
01:17:31ça va soulager, mais sur le long terme
01:17:33par exemple en cas de désir de grossesse
01:17:35on donne aussi des médicaments qui vont
01:17:37stopper les ovulations
01:17:39par exemple, donc ça ne peut pas être
01:17:41sur du long terme et ce n'est pas dénué aussi
01:17:43d'effets secondaires. Je ne dis pas qu'il ne faut pas utiliser
01:17:45de médicaments, mais sur des pathologies chroniques
01:17:47il y a toujours des choses à faire en complément
01:17:49ou en l'absence
01:17:51de traitement d'ailleurs et aujourd'hui
01:17:53on a aussi des substances
01:17:55naturelles qui sont aussi
01:17:57efficaces que les AINS
01:17:59les anti-inflammatoires non stéroïdiens
01:18:01je pense notamment au curcuma
01:18:03la substance PEA par exemple
01:18:05qui est issue de l'huile de palme notamment
01:18:07où on sait qu'on a des résultats prouvants
01:18:09sur ce type d'inflammation
01:18:11et de douleur. Sur toutes les inflammations
01:18:13y compris les inflammations
01:18:15des nerfs aussi
01:18:17et c'est important
01:18:19aussi de travailler sur
01:18:21la cause des causes
01:18:23c'est qu'on va soigner les symptômes dans un premier temps
01:18:25pour soulager la personne
01:18:27mais aussi encore une fois
01:18:29travailler au fond sur
01:18:31quelle est l'origine de l'endométriose
01:18:33elle est multifactorielle comme beaucoup de maladies
01:18:35et notamment tout ce qui va être perturbateur
01:18:37endocrinien, il faut le dire aussi
01:18:39des mutations génétiques
01:18:41donc notre façon de vivre aussi
01:18:43permet l'expression
01:18:45des gènes de la santé ou de la maladie
01:18:47et que c'est important aussi
01:18:49de reprendre ça en main et que la personne doit être aussi
01:18:51actrice. Mettre du sens
01:18:53sur son symptôme, c'est ce qu'on répète
01:18:55dans cette émission. Au lieu de soigner une maladie
01:18:57soignez un malade, c'est ça le problème
01:18:59on ne soigne pas une maladie, on soigne un malade
01:19:01en son entièreté
01:19:03avec tous ses paramètres. Cela étant dit
01:19:05moi pour avoir été très
01:19:07agressée sur les réseaux sociaux
01:19:09parce que j'avais osé dire que
01:19:11parfois l'endométriose ne se déclenche
01:19:13pas par hasard à tel moment
01:19:15oui
01:19:17donc ça a du sens aussi
01:19:19et encore une fois
01:19:21ça n'enlève pas la souffrance
01:19:23et la maladie
01:19:25mais essayons aussi de
01:19:27se prendre en main et de ne pas
01:19:29s'aboutir de médicaments bien sûr. Exactement
01:19:31c'est une démarche de santé globale
01:19:33et de prévention
01:19:35exactement. Petit anecdote
01:19:37par exemple pour l'alimentation, il y a très peu d'études
01:19:39il y a beaucoup d'études dans le livre sur
01:19:41les molécules naturelles mais il y en a très peu au niveau de l'alimentation
01:19:43mais on s'est rendu compte que
01:19:45les femmes qui consommaient sans gluten
01:19:47avaient moins de douleurs
01:19:49et
01:19:51utilisaient moins de médicaments
01:19:53c'est pareil pour le jambon, les femmes qui mangent du jambon
01:19:55trois fois par semaine, elles ont plus de douleurs d'endométriose
01:19:57tout simplement parce que le gluten
01:19:59fait gonfler le ventre
01:20:01il y a des intolérances
01:20:03et on n'a pas besoin de manger du pain
01:20:05tous les repas par exemple
01:20:07c'est du bon sens mais qui n'est pas
01:20:09forcément pris en considération dans les soins
01:20:11classiques
01:20:13la médecine
01:20:15moi je ne critique pas la médecine
01:20:17grâce à la médecine on vit plus longtemps
01:20:19c'est pas une critique de la médecine
01:20:21ça dépend dans quel état
01:20:23je veux dire la médecine est
01:20:25extraordinaire, elle a fait des progrès
01:20:27fondamentaux et
01:20:29merci la médecine mais
01:20:31d'abord à chacun de
01:20:33se prendre en main
01:20:35c'est pour ça que je
01:20:37trouve que ce livre est un livre
01:20:39formidable, prendre en main
01:20:41son sexe
01:20:43est-ce que vous allez écrire le même
01:20:45vous m'avez vu venir je crois
01:20:47pour les hommes c'est ça, faire la même chose
01:20:49pour les hommes, j'y ai pensé figuré
01:20:51oui mais je pense
01:20:53oui bien sûr
01:20:55que les hommes aussi
01:20:57mais ils en ont beaucoup moins et je vais le dire
01:20:59tout simplement parce que c'est
01:21:01plus facile d'être un homme que d'être une femme
01:21:03et c'est compliqué d'être une
01:21:05femme et d'être bien avec son intimité
01:21:07avec son organe
01:21:09génital
01:21:11je suis d'accord
01:21:13c'est pour ça qu'il parle et qu'il dit tant
01:21:15de choses, notre vagin, notre
01:21:17vulve et notre utérus
01:21:19petit exemple par exemple sur le papillomavirus
01:21:21je suis des gens
01:21:23depuis maintenant plusieurs années, j'ai accompagné plus
01:21:25de 800 personnes sur le papillomavirus
01:21:27par exemple et je me suis rendu compte que dans
01:21:29certains cas il y avait des papillomavirus qui étaient
01:21:31vraiment très rebelles et c'était très lié
01:21:33souvent à des partenaires toxiques
01:21:35une ancienne relation, pas un partenaire
01:21:37mais une relation toxique
01:21:39ancienne relation qui n'était plus
01:21:41dont la personne n'avait pas réussi à se défaire par exemple
01:21:43et c'est très intéressant
01:21:45effectivement de le voir
01:21:47d'une façon globale encore une fois
01:21:49je peux revenir sur les hommes quand même
01:21:51très vite parce qu'on est en fin d'émission
01:21:53faut pas penser que les hommes sont plus informés que les femmes
01:21:55même si dans la société
01:21:57informer les hommes
01:21:59parce qu'on éviterait des cancers de la prostate
01:22:01il manque une information pour la prévention
01:22:03justement
01:22:05et c'est aussi un drame chez les hommes
01:22:07on en parle souvent dans cette émission
01:22:09on les aime les hommes
01:22:11et même les mâles blancs
01:22:13donc je pense qu'il est utile d'écrire un livre
01:22:15aussi sur le sexe masculin
01:22:17soins intimes aux éditions
01:22:19Hachette, merci Nadej Bellery
01:22:21je vous le conseille mesdames
01:22:23prenez soin de votre corps
01:22:25c'est mon Bruxelles
01:22:27j'ai parlé de vos livres aussi
01:22:29le dernier je crois que c'est l'énergie
01:22:31une force de guérison
01:22:33merci à tous d'avoir témoigné
01:22:35tout de suite vous retrouvez
01:22:37Alexandre Delovane
01:22:39pour C'est votre avenir
01:22:41lundi on sera avec Gilles Legardinier
01:22:43qui vient de sortir un roman
01:22:45qui donne du sens à sa vie
01:22:47ce sera notre sujet de lundi

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