Pouvons-nous encore enrayer les conséquences du dérèglement climatique ?

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Les Vraies Voix avec Karine Durand, spécialiste des phénomènes météo extrêmes.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-10##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04...
00:0735 départements, vigilance orange, inondation, vent ou cru, et la Seine-et-Marne en vigilance orange.
00:12Rouge, cru, autour de la rivière du Grand, mort à la dépression Kerk, ça bat sur la France.
00:17La montée des eaux a été très rapide. En quelques heures, l'hameçon est sorti de son lit.
00:22Ses maisons en contrebas ont été submergées.
00:24Oui, oui, vous voyez, on était au moins à 30 centimètres d'eau.
00:29...
00:32Plus les heures passent, plus le ciel s'assombrit en Floride.
00:35Le vent se renforce.
00:37Je suis assez anxieux, je me suis plus préparé cette fois.
00:40Avant, je me disais, c'est seulement une tempête.
00:43Mais cet ouragan, il est vraiment mauvais, il arrive droit sur nous.
00:46L'ouragan Milton s'annonce destructeur, de catégorie 5, l'échelle maximale.
00:51Lorsqu'il touchera terre, il devrait rétrograder, mais le vent atteindra 200 km heure.
00:56Et la dépression Kerk a balayé la France.
00:5967 000 foyers privés d'électricité, des centres-villes inondés,
01:03et des plaisanciers, je le rappelle, décédés au large de Sète.
01:06Une situation beaucoup plus critique et beaucoup plus grave encore aux Etats-Unis.
01:09Alors, parlons vrai, est-ce que la solution ne vient pas des pays qui sont les gros pollueurs ?
01:13Vit-on un dérèglement ou un réchauffement climatique ?
01:16Et à cette question, pouvons-nous encore enrayer les conséquences du dérèglement climatique ?
01:20Vous dites non à 57%. Vous voulez réagir ?
01:24Le 0826 300 300.
01:26Et notre invité spécialiste Karine Durand est avec nous, spécialiste des phénomènes météo extrêmes.
01:31Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:34Philippe, on est subjugué quand on voit ce qui se passe dans le ciel aujourd'hui.
01:40On se demande si un jour, on arrivera à endiguer ce qui nous arrive.
01:44Alors même ceux qui sont sceptiques ou qui sont ignorants comme moi,
01:50on est obligé de considérer que ce qui se passe dans notre climat,
01:54aussi bien national qu'international,
01:57révèle des bouleversements qu'on n'a pas connus.
02:00Et je voudrais savoir tout à l'heure,
02:04si au fond, si la France est à la hauteur
02:09en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement
02:13et contre tous les dérèglements du climat,
02:17ou si en définitive, elle n'a pas une action assez efficace
02:22tout simplement parce qu'elle s'estime très minimaliste
02:27dans ces fléaux qui sévissent dans le monde entier.
02:32Mona Jaffarian.
02:34En fait, on voit bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
02:37On se sent tout petit face à la nature.
02:39On ne comprend pas très bien, à notre petite échelle, ce qu'on peut faire.
02:42Et en même temps, on réalise bien l'urgence de la situation.
02:45Donc effectivement, est-ce que c'est trop tard ?
02:46Ce n'est pas trop tard.
02:47Et surtout, qu'est-ce qu'on peut faire pour endiguer ce phénomène ?
02:50Dramatique.
02:51Exactement.
02:52Sébastien Miner.
02:53Ce qu'il faut capter, c'est qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
02:58C'est-à-dire que même si on décide, et les uns et les autres,
03:02d'être totalement vertueux...
03:05Les glaciers fondus ne reviendront pas.
03:08Les glaciers...
03:09C'est comme quand un oeuf...
03:10Vous faites cuire un oeuf, une fois qu'il est coagulé,
03:12vous ne pourrez plus le remettre dans sa coquille.
03:15C'est définitivement fini.
03:16Un oeuf au plat, enfin, j'entends.
03:19C'est ma théorie de l'oeuf au plat.
03:21C'était le conseil culinaire de Sébastien Miner.
03:23J'aurais pas vu cet exemple.
03:24C'est que le monde tel qu'il est en train,
03:27tel qu'il a évolué, environnementalement parlant,
03:31il n'y aura plus de retour en arrière.
03:34La seule chose qu'on peut tenter de faire aujourd'hui,
03:36c'est d'en limiter, quelque part, les changements.
03:41Le monde a changé.
03:42Aujourd'hui, vous vous rendez compte,
03:45notamment aux Pays-Basques,
03:46qu'on a le climat du milieu de l'Espagne d'il y a 10 ans.
03:50C'est plus chaud, c'est un peu partout.
03:55Il faut juste comprendre les causes de ce réchauffement climatique.
04:00Les gens sont persuadés que c'est les transports,
04:04c'est les énergies fossiles, etc.
04:06On va demander à une spécialiste.
04:08Moi, je dis, parce que c'est aussi mon métier,
04:10que la première des pollutions, c'est la bouffe.
04:14C'est la première des pollutions devant toutes les autres.
04:16Quand aujourd'hui, vous avez 2 tiers, 3 quarts,
04:18des productions agricoles mondiales
04:20qui servent à nourrir du bétail,
04:22et je suis carnivore, donc je mange de la viande,
04:25mais il faut simplement comprendre
04:27que vous avez toute une partie de l'humanité
04:29qui rêve de vivre comme nous.
04:30Et qui feront tout pour vivre comme nous.
04:33Mais qui n'auront pas, la planète n'a pas les moyens,
04:35quelque part, de faire en sorte qu'on soit tous égaux.
04:38On va lui poser la question.
04:40Karine Durand, qui est avec nous,
04:41spécialiste des phénomènes météo extrêmes.
04:44Vous avez entendu nos vraies voix.
04:45Il y a, j'imagine, du bon et du mauvais.
04:48Il y a à boire et à manger, là, c'est le cas de le dire.
04:50Aujourd'hui, la question que l'on pose,
04:52est-ce qu'on peut réellement enrayer ?
04:54Aujourd'hui, c'est des règlements climatiques.
04:56C'est la question que tout le monde se pose.
04:58Et la seconde question est de dire comment.
05:01Bonjour à tous.
05:02Alors oui, en fait, il ne faut pas être trop pessimiste,
05:04même si c'est vrai que l'actualité nous pousse un petit peu à l'aide.
05:07Il y a quand même des solutions que tout le monde connaît,
05:09que les scientifiques, justement, proposent
05:11lors des COP, notamment, chaque année.
05:13Le problème, c'est que ces solutions,
05:14elles ne sont pas forcément mises en œuvre.
05:16Alors, on va être honnête, c'est un immense chantier.
05:18Ça ne va pas être facile du tout.
05:20Ça veut dire, peut-être,
05:21renoncer à une petite partie de notre confort.
05:23Et c'est vrai que personne ne veut renoncer à son confort
05:25et à ses manières de faire.
05:27Ça, c'est évident.
05:28C'est un gros chantier pour les gouvernements
05:29qui doivent se mettre d'accord entre eux.
05:31Et on voit dans l'actualité que les gouvernements
05:32n'arrivent pas, de toute manière,
05:34à se mettre d'accord entre eux.
05:35Mais il y a plusieurs choses.
05:36Déjà, on peut quand même atténuer le réchauffement climatique.
05:39C'est possible.
05:40On peut l'atténuer par plusieurs moyens.
05:42Le secteur des transports, c'est un secteur
05:44qui est très émetteur de gaz à effet de serre.
05:46La voiture en particulier.
05:47Je dis ça, mais je conduis moi-même.
05:49Donc, je suis concernée.
05:51Mais c'est vrai que la voiture individuelle,
05:52c'est un petit peu le fléau, entre guillemets, des transports.
05:54Il y a des solutions.
05:55La voiture électrique,
05:56ce n'est pas forcément non plus une solution parfaite.
05:59Il y a aussi des problèmes avec la voiture électrique.
06:01Mais on n'a pas forcément mieux, pour le moment,
06:03que de se pencher là-dessus.
06:04Après, comme l'un d'entre vous l'a dit,
06:07il y a également le secteur de l'alimentation,
06:09de l'agriculture,
06:10qui est émetteur également de gaz à effet de serre.
06:13Et là, c'est nous, le consommateur,
06:15par nos choix, qui pouvons agir,
06:17choisir de consommer des produits
06:19qui sont plus favorables à la planète.
06:22Et maintenant, on a plein d'indications
06:23qui nous permettent de le savoir.
06:25Et ça, c'est un rôle énorme.
06:26Si on pousse justement,
06:27si on favorise ces produits-là,
06:29on va avoir un rôle.
06:30On va inciter les éleveurs, les agriculteurs
06:32qui font du bon travail,
06:33qui arrivent à le faire,
06:34à justement continuer.
06:35Ça, c'est très important,
06:36nos choix de consommation.
06:37Ensuite, il y a le secteur du bâtiment,
06:39de la construction,
06:40qui a un rôle aussi énorme.
06:41Et en France, à ce niveau-là,
06:42on est vraiment un très, très mauvais élève.
06:44En Europe, on est l'un des pires élèves en France.
06:46On construit à tout va,
06:48sur des zones naturelles.
06:49On artificialise les littoraux, les côtes.
06:52On est le pays, en Europe, en France,
06:54qui artificialise le plus ses sols,
06:56actuellement, en France.
06:57Ça, c'est un rôle énorme, déjà,
06:59parce que ça dégage beaucoup de pollution.
07:00Et en plus, comme on l'a vu dans les catastrophes
07:02qu'on a connues ces dernières années,
07:04la pluie ruisselle.
07:05La pluie ne peut plus être absorbée.
07:07Donc ça aussi, c'est un problème immense.
07:09Donc oui, on peut jouer, justement,
07:11sur le réchauffement climatique par nos choix.
07:13Après, il faut être honnête aussi.
07:15Il n'y a pas que le consommateur
07:16qui peut faire quelque chose.
07:17C'est aussi la part des gouvernements
07:19d'arriver à mettre des grandes mesures en route.
07:22Et ça, c'est très dur,
07:23parce qu'un gouvernement ne veut pas le faire seul.
07:25Il attend que les autres le fassent.
07:26Et c'est là le problème, justement.
07:28C'est un problème vraiment international.
07:29Après, je voulais souligner quelque chose d'autre.
07:31C'est qu'il y a le niveau local.
07:32C'est vrai que changer le monde,
07:33c'est quand même très dur à notre niveau.
07:35Au niveau local,
07:36on peut faire des efforts sur sa ville.
07:38On peut inciter sa ville
07:39à végétaliser davantage les quartiers
07:42pour absorber les trop-pleins d'eau aussi,
07:44également à moins bétonner.
07:46Il y a plein d'actions
07:47qu'on peut mettre en place dans sa ville.
07:49Et c'est déjà le début.
07:51On peut faire quelque chose au niveau très local
07:53avant de vouloir complètement changer le monde.
07:55Justement, quelle évaluation
07:57faites-vous de la politique française
08:00sur le plan de l'écologie ?
08:03Alors, la politique française,
08:04elle est loin d'être la pire dans le monde.
08:06Donc, il ne faut pas être trop négatif non plus.
08:08On fait des efforts en France
08:10au niveau des énergies renouvelables.
08:12Il y a de grands efforts qui sont faits en France
08:14à ce niveau-là.
08:15C'est une bonne chose.
08:16Par contre, par exemple,
08:17des énergies renouvelables, c'est bien.
08:18Mais on voit que ça se développe parfois à tout va,
08:20n'importe comment.
08:21On met des panneaux solaires dans la nature,
08:23ce qui est vraiment contre-productif.
08:25Et là, ça mériterait d'être vraiment reclementé.
08:27Donc, je pense qu'il y a des bonnes initiatives en France.
08:29Il ne faut pas le renier.
08:30Après, ce n'est pas forcément très bien organisé.
08:33Et c'est ça le souci.
08:34On a plein d'organisations, d'associations
08:36qui font du très bon travail encore au niveau local.
08:38Mais au niveau général,
08:39c'est l'organisation qui fait un petit peu défaut.
08:42Et on a beaucoup de retard aussi en France
08:44sur tout ce qui est la gestion des catastrophes.
08:46On n'est pas préparé à la montée des eaux du tout.
08:49Il y a une étude qui est sortie récemment
08:50qui révèle qu'on est l'un des pires pays
08:52au niveau de la préparation à la montée des eaux,
08:54alors qu'on est très concerné sur le nord-ouest du pays,
08:57les Hauts-de-France notamment.
08:59On manque de préparation.
09:00Je travaille parfois avec l'international
09:02et je vous assure que dans des pays comme l'Inde
09:04et comme l'Afrique,
09:05on est davantage parfois préparé aux catastrophes
09:07dans beaucoup de ces pays.
09:09Justement, c'est ce que j'allais dire.
09:11Imaginons même qu'on ait une politique parfaite
09:13et qu'on soit super bon élève.
09:14Est-ce que ça suffit à inverser la machine
09:16quand on sait que la majorité des émissions
09:19ne viennent pas de nous
09:21et viennent d'autres pays ?
09:23Est-ce que ça suffirait ?
09:25Ou est-ce que tant que tous les pays
09:26ne se responsabilisent pas,
09:28finalement, c'est un pavé dans la main ?
09:30Quand on voit que la Chine ouvre des centrales à charbon
09:32toutes les semaines
09:33et que l'Allemagne en rouvre à limite,
09:35est-ce que ce n'est pas...
09:36C'est vider la mer avec une petite cuillère.
09:38Oui, c'est vrai.
09:39En fait, la France est un petit pays,
09:41on ne va pas se le cacher.
09:42C'est en 1%, à peu près, 1,5%
09:44des effets de gaz à effet de serre.
09:46Mais en fait, il y a plein de pays,
09:47il y a une vingtaine ou une trentaine de pays
09:49qui émettent 1% des effets de gaz à effet de serre.
09:51Si tous ces pays s'y mettent,
09:52là, ça aura un impact énorme.
09:54Donc oui, la France ne va pas sauver la planète, c'est sûr.
09:57Mais si tous les pays européens
09:59commencent à s'influencer les uns les autres,
10:01le problème, c'est que chacun ne veut pas
10:03être en désavantage par rapport à l'autre,
10:05donc attend que l'autre le fasse.
10:06Si tout le monde s'harmonise et se met à le faire,
10:08et la France est quand même un pays influent,
10:10là, on aura vraiment un impact.
10:12C'est l'Europe qui va avoir un impact
10:14plus que la France toute seule, évidemment.
10:16Mais après, il faut rappeler que 1%, même,
10:18ça a quand même un effet au niveau de l'atmosphère.
10:21Et au moins, la France peut essayer
10:23de ne pas continuer à aggraver les choses,
10:25à être un exemple pour le reste du monde.
10:27Et ça, je pense que ça peut marcher.
10:29Très court, Sébastien.
10:31C'est déjà le cas.
10:32La France est déjà un exemple
10:33en matière de transition écologique
10:35et, je dirais, de sobriété énergétique.
10:39Une question très courte pour une réponse très courte.
10:42Sébastien Maynard dit qu'on ne peut pas revenir en arrière,
10:44mais il peut y avoir un retour d'un phénomène
10:46de glaciation comme on en a vécu
10:48à l'époque, à travers les âges ?
10:51Je dirais que ce n'est pas impossible théoriquement.
10:54Il faudrait un immense changement sur la planète
10:57et dans l'atmosphère.
10:58Clairement, on ne va pas revenir en arrière
11:00en quelques années.
11:01Je n'ai pas dit en 6 mois, évidemment.
11:04Plusieurs dizaines, centaines d'années.
11:07Mais je dirais que ce n'est pas impossible
11:09si on met vraiment des mesures en place.
11:11Après, il y a une variabilité naturelle du climat aussi.
11:14Mais c'est vrai que cette variabilité
11:16est de plus en plus bouleversée
11:17par le réchauffement climatique.
11:19En tout cas, je dirais que ça vaut le coup d'essayer
11:22et qu'on voit ces derniers temps
11:24que parfois les météorologues, les climatologues
11:26prévoient des événements
11:27et ça ne se passe pas totalement
11:28comme on pourrait le penser.
11:29Des fois, c'est pire que ce qu'on imagine.
11:31Des fois, finalement, ce n'est pas aussi terrible
11:33que ce qu'on imagine.
11:34Donc, je dirais que tout est possible.
11:36Et au niveau du climat,
11:37on a encore beaucoup à apprendre.
11:39Et si on fait des efforts,
11:40si le monde entier fait des efforts
11:41associés peut-être à une variabilité naturelle
11:44qui, par moment, est un peu plus favorable
11:46et par moment, un peu moins favorable,
11:48en tout cas, le retour en arrière
11:50pourrait se faire.
11:51Mais vraiment, ce ne sera pas tout de suite.
11:53Merci beaucoup, Karine Durand,
11:55spécialiste des phénomènes météo-extrêmes.
11:57Ça fait du bien d'avoir quelqu'un
11:59qui est un peu positif.
12:00Et qui est clair.
12:01Exactement, qui est clair.
12:02Et surtout, on a bien compris
12:04que le problème, en tout cas,
12:07la vérité commune, c'est la pédagogie
12:09des uns et des autres.
12:10Absolument.
12:11Merci beaucoup, Sébastien Ménard.
12:12Que vous développez à notre égard.
12:13Exactement.
12:14Je fais beaucoup de pédagogie
12:15mais ça ne fonctionne pas beaucoup avec vous.
12:18Bon âge.
12:19Par ailleurs, merci d'avoir été avec nous.
12:21Philippe Bilger, merci beaucoup.
12:23Dans un instant, on va parler automobile.
12:25Beaucoup de voitures électriques
12:27puisque c'est les vraies voies
12:29qu'il faut rouler la France.
12:30Allez, à tout de suite.
12:31On est ensemble avec Philippe David
12:32jusqu'à 20h.

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