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Michel Barnier présente son discours de politique générale aux sénateurs ce mercredi, après l'avoir prononcé devant l'Assemblée nationale hier. Parmi les grands dossiers du gouvernement figure l'objectif de ramener le déficit à 5% du PIB en 2025, en coupant dans les dépenses publiques et en demandant un "effort partagé" aux "très grandes entreprises qui réalisent des profits importants" et '"une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés".

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Transcription
00:00Oui, alors on va devoir faire des efforts et je ne pense pas que ce soit les Français les plus pauvres qui vont payer, en tout cas ce n'est pas souhaitable et nous ne soutiendrons pas ça.
00:07Si on reporte de 6 mois l'augmentation des pensions de retraite, il y a des petites retraites qui sont concernées ?
00:12L'annonce qui a été faite hier dans cette déclaration de politique générale, ça a été quand même plus de rigueur budgétaire, donc effectivement des économies.
00:20Et ces pistes d'économies, elles vont être aigrénées au cours des discussions budgétaires qui commenceront dès la semaine prochaine.
00:25Après, sur la question des augmentations d'impôts, il y a eu cette possibilité d'augmenter les impôts qui a été présentée par le Premier ministre, sans dire sur qui, ni quoi, ni comment.
00:33Donc moi j'attends la semaine prochaine pour avoir les propositions du gouvernement et ce que l'on va devoir voir.
00:39L'idée, par exemple, c'est les grandes entreprises qui gagnent beaucoup de profits.
00:43Oui, mais bon, lesquelles ? À partir de quelle taille ?
00:46Est-ce que par exemple l'EDF doit y participer ?
00:48La question se posera. Et moi, ce qui va être très intéressant, ce n'est pas tellement la déclaration qui a été faite hier, à mon sens, c'est les discussions qui auront lieu la semaine prochaine.
00:56Parce que les parlementaires, quand ils sont sur les plateaux, ils vous disent on est pour ceci, on est pour cela.
01:01Mais en réalité, quand vous regardez les amendements qui sont déposés par tous les groupes, y compris par la droite qui aujourd'hui dit vouloir être plus sobre sur la dépense publique,
01:11c'est souvent des amendements qui veulent des dépenses dans tel secteur ou tel secteur.
01:15Donc je pense qu'il va tous falloir qu'on soit responsable dans les amendements qu'on fera.
01:19Et puis surtout, il n'y a pas de majorité, disons, absolue. Il n'y a pas de majorité contre le gouvernement actuel, mais il n'y a pas de majorité avec lui.
01:26Donc il y aura des arbitres à l'Assemblée.
01:29Mais quand Emmanuel Macron semble approuver cette taxation exceptionnelle limitée pour les grandes entreprises, vous allez devoir la voter, ça.
01:34Déjà, il n'y a pas de vote obligatoire dans notre pays. C'est quelque chose de très important.
01:41Il y a une liberté de vote de la part des parlementaires. Et aujourd'hui, il y a quand même une liberté au Parlement d'exprimer, de débattre.
01:47Jusqu'avant ?
01:48Je pense qu'elle a toujours existé. Je pense que si les oppositions sortaient un peu des postures, le débat serait plus facile, en tout cas plus constructif.
01:55Mais en tout cas, aujourd'hui, il va falloir rentrer dans le vif du sujet.
01:58Puis hier, Michel Barnier a un peu recadré Gabriel Attal lorsqu'il lui a dit « Trouvez-moi des idées d'économie ».
02:04C'est un terme qu'on aime bien, ça, recadrer.
02:06Ce n'était pas ça ?
02:08Gabriel Attal a proposé des idées d'économie et Michel Barnier lui a dit « Très bien, discutons-en, parlons-en ».

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