Le projet de budget du gouvernement Barnier et son ambition de demander un effort aux "Français les plus fortunés" et aux "grandes entreprises qui réalisent des profits importants" pour participer au redressement des finances publiques rencontre des réticences jusqu'au sein du camp présidentiel. Gérald Darmanin a notamment qualifié le projet d'"inacceptable" et assuré qu'il ne "votera pas une augmentation d'impôts".
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00:00La vérité, c'est qu'ils ont cramé la caisse ! Vraiment !
00:03C'est-à-dire que vous comparez M. Le Chypre à l'imposition faite par les socialistes,
00:09mais entre-temps, ils ont fait exploser les déficits !
00:13Le petit Mozart de la finance nous a mis dans le mur !
00:16– Ce n'était pas la question ! – Non mais d'accord, il y a un remède de cheval !
00:21Il y a un remède de cheval parce qu'ils ont cramé la caisse,
00:24et tout à l'heure vous parliez de la Grèce, j'ai écouté les réflexions,
00:27forcément très intelligentes de M. Le Chypre,
00:29mais ils ont planqué les comptes ! M. Le Maire a planqué les comptes !
00:33On nous dit 4% de déficit du PIB, on est à 6% !
00:37Donc à ce moment-là, et d'ailleurs vous voyez que l'Assemblée,
00:40dans toutes ses nuances, m'a dit qu'on va bien être obligé de résorber tout cela.
00:45– Mais tout ça on l'a en tête, François Calfon,
00:47est-ce que c'est un remède de cheval de gauche, comme le dit Gérald Darmanin ?
00:50– Mais nous on n'a jamais cramé la caisse, c'est ça la différence !
00:53Et qu'à un moment donné dans le mix, pardon, non c'est pas bien !
00:56– Et en 80, on n'a pas cramé la caisse !
00:59– Il nous ressort les images de l'INA, pardon de le dire !
01:03– Le poids de la dette c'est juste pour la Macronie, à elle seule.
01:07– Ah mais là oui, là oui, et si le Chypre était honnête, il dirait que…
01:11– Non mais attends, c'est pas la question d'Éric, c'était le budget !
01:15– Mais là il y a une question qui m'a été posée.
01:17– François Calfon, vous êtes indiscipliné, François Calfon voici ma question,
01:21s'agit-il, compte tenu de l'équation dite laissée par la Macronie,
01:26s'agit-il, de la part d'un homme neuf qui s'appelle Michel Barnier,
01:30d'une trajectoire budgétaire plutôt de gauche ?
01:33Oui, ayez le courage de dire oui, Barnier est de gauche, rentrez dans ce gouvernement !
01:38– Si un jour, au-delà de ce plateau, quelqu'un peut se souvenir
01:41que la campagne des législatives voulue par M. Macron,
01:44en suite à la vexation qu'il a eue aux européennes, a amené la gauche en tête
01:48et qu'il y a un sujet du pouvoir d'achat qui est présent et que, bien sûr,
01:53on a un peu anticipé la hausse du SMIC, mais ici sur ce plateau,
01:57ce n'est même pas le prix d'un restaurant pour chacun d'entre vous,
02:01donc c'est quelque chose qui est indolore,
02:03mais qui est très peu finalement pour les salariés de ce pays.
02:06– Mais vous répondez encore à côté, regardez ce qu'il y a écrit en bas de l'écran,
02:10avec Barnier, le vrai retour de la gauche, il augmente le SMIC,
02:15il taxe les riches, il taxe les super-riches, et il taxe les retraités.
02:22– Vous voulez quelqu'un de gauche en face de vous, vous l'avez,
02:24il y a quand même finalement les entreprises qui sont quand même largement épargnées.
02:29– Il les taxe, il va taxer les super-profits, c'est Lucie Castex.
02:34– On aura des retraites.
02:35– Vous ne croyez même pas à vos propres arguments.
02:38– Là, j'exagère, c'est vrai.