Déficit: "On ne souhaite pas d'augmentation d'impôts", indique Sylvain Maillard (Ensemble)

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Michel Barnier a prononcé son discours de politique générale ce mardi devant l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a notamment exprimé son souhait de réduire le déficit public à 5% du PIB en 2025 et sous les 3% en 2029 par la réduction des dépenses de l'État et une "participation" des "grandes entreprises qui réalisent des profits importants" et des "Français les plus fortunés".

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Transcription
00:00Les 60 milliards, c'est tout à fait le chiffre exact de ce qu'il nous faut trouver, en réalité c'est 70 milliards, on a déjà trouvé 10 milliards de gel de crédit qu'avait fait Bruno Le Maire au mois de février,
00:09et il faut trouver 60 milliards, c'est l'ordre de grandeur si on veut arriver à 5% de déficit fin 2025, c'est ça la trajectoire.
00:17Vous avez quand même cramé la caisse pendant 7 ans.
00:19Je réponds à votre question avant ? Avant de répondre à l'interrogation de Valérie Pécresse ou de ce sur quoi vous rebondissiez ?
00:26Non, c'est mon interrogation.
00:28Juste dire, on est en train de discuter avec Laurent Saint-Martin, qui est le nouveau ministre du budget, sur ce qu'on va porter, sur nous les amendements,
00:36on a plein d'idées d'économies et sur lesquelles on est tout à fait prêts à travailler.
00:40Tout d'un coup alors ? Des choses que vous n'avez pas faites avant ?
00:42Ce n'est pas tout d'un coup, c'est qu'il y a eu parfois des arbitrages, en tout cas on a plein d'idées d'économies sur lesquelles on est.
00:48Nous, la seule chose qu'on a toujours dit ensemble pour la République, on ne souhaite pas d'augmentation d'impôts.
00:53On a entendu la déclaration, on ne souhaite pas d'augmentation d'impôts.
00:59Pour une raison très simple, c'est qu'on ne veut pas casser la dynamique dans laquelle nous sommes depuis 7 ans, qui fait qu'on a un chômage au plus bas.
01:06Emmanuel Macron a dit qu'il était d'accord avec cette taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises, à condition qu'elle soit limitée.
01:12Mais enfin, il approuve.
01:15Donc là, vous êtes en désaccord avec le président Macron ?
01:17La discussion qu'on a avec le ministre du Budget, c'est de dire, d'abord une taxe provisoire, on connaît un peu ce que sont les taxes provisoires,
01:27qu'est-ce qui nous assure que ça ne durera qu'un an, deux ans, trois ans ?
01:29Donc vous êtes contre cette taxe ?
01:31On discute là-dessus, sur le principe que nous sommes contre l'augmentation des impôts.
01:35On entend bien qu'il faut trouver les 60 milliards, discutons sur le point d'arriver et comment nous y arrivons.
01:41Mais qu'on soit très clair, ce n'est pas de la discussion, c'est ainsi qu'on va voter, on veut avoir un échange.
01:47Donc c'est le Parlement qui décidera ?
01:49On a beaucoup de propositions à faire.
01:51Même si le président de la République est plutôt pour ?
01:53Bien sûr que c'est le Parlement qui décide.
01:55Et vous dire qu'on sera extrêmement responsable, il faut évidemment, et pour le gouvernement de Michel Barnier, et pour nos comptes publics, trouver l'équilibre.

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