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Michel Barnier a prononcé son discours de politique générale ce mardi devant l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a notamment exprimé son souhait de réduire le déficit public à 5% du PIB en 2025 et sous les 3% en 2029 par la réduction des dépenses de l'État et une "participation" des "grandes entreprises qui réalisent des profits importants" et des "Français les plus fortunés".

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Transcription
00:00Vous avez remarqué que les déficits sont plus importants que ceux prévus, il faut trouver des solutions.
00:04On peut longuement se poser la question du dérapage des projections et des prévisions budgétaires.
00:13Mais c'est ainsi, donc on a besoin de recadrer tout cela.
00:17On peut comprendre une augmentation exceptionnelle, le Président précise les choses, moi je l'avais aussi indiqué,
00:25exceptionnelle, ce n'est pas temporaire, ce n'est pas un truc à la française où ça dure pendant 3, 4, 5 ans.
00:31Une année, ça peut fonctionner, d'ailleurs les entreprises ont plutôt donné un accord là-dessus,
00:42en tout cas on n'a pas entendu les représentants des entreprises hurler, si c'est un caractère exceptionnel.
00:47Ce caractère exceptionnel, ça ne résout pas les problèmes structurels de la France.
00:51L'année d'après, vous revenez au taux de 25, si vous avez taxé à 33,5 ou 33,3 les grandes entreprises,
01:01peut-être visiblement au-dessus d'un milliard d'euros, il faut à ce moment-là continuer une trajectoire de baisse du déficit
01:10avec une contribution qui n'aura duré qu'un an.
01:16C'est donc difficile, c'est remettre souvent un peu les choses.
01:20Moi, je pense qu'il faut absolument que le gouvernement indique que cette contribution exceptionnelle,
01:25elle sera là pour essayer de soutenir l'effort en investissement du gouvernement.
01:28Nous avons besoin d'investissements publics, on en a besoin dans le domaine de la transition écologique,
01:34on en a besoin dans le domaine de la transition numérique.
01:37Et cet investissement public, ça ne doit pas être le parent pauvre des réductions de dépenses.
01:41Les dépenses de fonctionnement sont trop importantes, mais les dépenses d'investissement ne le sont pas.
01:47Tout le monde le dit et tout le monde le note, et tous les économistes sont à peu près d'accord là-dessus.
01:51Donc on a besoin, sur des recettes exceptionnelles, de bien les utiliser sur l'investissement.

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