Michel Barnier a prononcé ce mardi 1er octobre sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, près d'un mois après sa nomination au poste de Premier ministre. Un discours qu'il a effectué sous pression face à l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Ce à quoi s'ajoute une situation financière explosive, alors que le déficit risque d'atteindre 6% du PIB cette année.
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00:00Madame la présidente Mathilde Pannot, où est-ce que vous avez trouvé que je cherchais à vous faire peur ?
00:12Ah bon, je suis rassuré. J'ai quand même du mal, madame la présidente, ça fait peut-être trop longtemps que je ne suis pas revenu dans cette assemblée,
00:25depuis l'époque où, après, j'étais 15 ans député, mais j'ai du mal à comprendre votre ton et votre agressivité.
00:33J'arrive pas à comprendre la manière systématique dont vous attaquez personnellement le chef de l'État.
00:49Et moi, je vais vous dire une chose, madame la présidente, plus vous serez agressive, plus je serai respectueux.
00:58Je voudrais qu'on évite, madame la présidente Mathilde Pannot, les caricatures.
01:09Les professeurs retraités, vous avez soulevé ce point, c'est pas la solution.
01:20C'est pas la solution. Évidemment, c'est une des solutions qu'on peut étudier ensemble, intelligemment, pragmatiquement.
01:29Il n'y a pas non plus d'austérité, comme vous l'avez brandi, quand en cinq ans, il y a eu plus de 300 milliards de plus de dépenses publiques.
01:41On ne peut pas parler d'austérité. La situation du Proche et du Moyen-Orient, madame la présidente, mérite mieux qu'une vision unilatérale.
01:51Je pense qu'il faut vous réjouir, vous devriez vous réjouir que notre pays garde dans cette région, comme dans beaucoup de régions du monde, une voix singulière.