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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du discours de politique générale prononcé par le Premier ministre, Michel Barnier, à l'Assemblée nationale, ce mardi après-midi. Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République des Yvelines, demande une baisse des dépenses publiques avant une augmentation de la fiscalité.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00On va écouter Martine Panot, maintenant pour la France insoumise,
00:02qui elle a souhaité un mandat le plus court possible pour Michel Barnier.
00:06Écoutez-la.
00:08Nous ne pouvons que vous souhaiter, M. Barnier, et surtout souhaiter au pays
00:11que vous soyez le Premier ministre du gouvernement le plus court de la Ve République.
00:15Car après vous, le Président n'aura d'autre choix
00:18que de nommer Lucie Castex Première ministre ou de s'en aller.
00:22Le retour de Lucie Castex, ça y est.
00:24Franchement Catherine, on avait longtemps pas entendu parler de Lucie Castex,
00:27ça y est, il demande le retour.
00:29Ah oui, mais alors là, je n'écoutais pas.
00:31En fait, elle dit le mandat le plus court pour Michel Barnier
00:34et après, le Président n'aura d'autre choix que de nommer Lucie Castex ou de s'en aller.
00:37Oui, comme elle veut régulariser tous les sans-papiers, il y a urgence.
00:41C'est la meuf.
00:42Alors, Rachel, l'honneur de la France.
00:45Toujours cette politique imaginaire avec ces mots qui ronronnent en permanence.
00:51Lucie Castex, mais ça y est, c'est fini, les Jeux Olympiques sont finis,
00:54enfin, on a tourné la page.
00:56Donc, c'est vraiment...
00:59Ce populisme, en fait, commence à être extrêmement pénible.
01:02Je plains véritablement les députés qui ont envie de travailler dans cette Assemblée.
01:05Alors, justement, on va rejoindre l'une de ces députés,
01:07Aurore Berger, qui est en duplex, grâce à nos envoyés spéciaux.
01:10Bonsoir à vous, Aurore Berger.
01:12Qu'est-ce que vous avez pensé de la teneur du discours de Michel Barnier ?
01:15Bonsoir à vous.
01:16Et ensuite, des réponses à la fois de Marine Le Pen, de Gabriel Attal, qui vous représente,
01:20et puis de la France Insoumise et Mathilde Panot.
01:23On sait qu'on va devoir réussir à composer une nouvelle majorité.
01:28Moi, ce que j'ai dit depuis le début, c'est que quand on fait des compromis,
01:31ça coûte forcément de devoir réaliser ces compromis.
01:34C'est comme dans nos vies personnelles, donc ça coûte.
01:36Ça veut dire que ça ne peut pas être notre projet qui est mis en œuvre.
01:39Par contre, je crois qu'il a donné des grandes orientations
01:41qui sont quand même cohérentes avec ce qu'on a dit et avec ce qu'on a fait, surtout.
01:45Et d'ailleurs, il a commencé par là.
01:47D'abord, il a eu cette citation, vous savez, au tout début,
01:49et il a dit immédiatement, d'ailleurs, que lui ne s'appuyait pas sur rien.
01:53Et je crois que c'est important de reconnaître quand même ce que nous avons conduit,
01:56notamment de réarmement économique, de politique économique,
02:00d'emploi, de travail, d'attractivité dans notre pays.
02:03Après, il y a cette attente d'autorité qui est très forte,
02:05donc c'est légitime qu'il soit allé évidemment sur ce terrain-là,
02:09de réaffirmation aussi des valeurs.
02:11Moi, j'étais très sensible.
02:12La lutte contre le communautarisme, la laïcité, l'égalité entre les femmes et les hommes.
02:16Après, on aura peut-être des divergences.
02:19J'ai déjà eu l'occasion de le dire.
02:20J'attends qu'on ait des éléments plus précis sur la baisse de la dépense publique,
02:24parce que là, on a juste ce slogan de baisse de la dépense publique.
02:27Je veux savoir concrètement où on peut baisser.
02:29Je veux qu'on soit nous, force de proposition,
02:31pour réaffirmer que oui, on peut faire mieux, plus efficace pour nos services publics,
02:36mais avec moins de dépenses.
02:38Et puis, il y a la question des hausses d'impôts.
02:40Et là encore, j'attends des précisions,
02:42parce que moi, je refuse qu'on augmente les impôts sur les Français,
02:45quels qu'ils soient,
02:47quel que soit ce type d'impôt sur les Français qui travaillent notamment,
02:50et l'impôt sur les sociétés.
02:52Donc, c'est peut-être là qu'on aura des divergences,
02:55ce qui peut arriver dans une coalition.
02:56Mais ça veut dire quoi, une divergence, Aurore Berger ?
02:58Ça veut dire que vous ne voterez pas les mesures que proposera éventuellement Michel Barnier ?
03:03Jusqu'où ? Est-ce que vous allez travailler avec lui réellement ?
03:10Déjà, on a encore une dizaine de jours avant qu'on ait un projet de loi de finances,
03:14un projet de loi de financement de la sécurité sociale qui soit présenté.
03:17Moi, j'entends qu'il puisse y avoir des contributions exceptionnelles,
03:20par exemple sur les énergéticiens, on l'a fait nous-mêmes.
03:22Par contre, augmenter l'impôt sur les sociétés,
03:24j'ai du mal à croire que ça puisse être temporaire.
03:27Je crains qu'en général, quand on augmente les impôts,
03:30à la fois ça ne permette pas de sortir de cette addiction à la dépense publique qu'on a,
03:34alors que c'est ça, à mon avis, le premier des éléments,
03:36et surtout que le temporaire soit en général un temporaire qui dure.
03:40Donc, c'est là-dessus que moi, je serais très vigilante.
03:42On a eu une réunion de groupe ce matin, où on a tous d'ailleurs réaffirmé cette exigence-là.
03:47C'est d'abord par la baisse de la dépense publique qu'on doit réduire notre dette et nos déficits,
03:51avant d'aller sur la hausse de la fiscalité,
03:53alors que depuis sept ans, nous, on a fait le choix continu de la baisse de la fiscalité.

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