Le Premier ministre, Michel Barnier, a évoqué une future hausse des impôts lors de ses échanges de ces derniers jours auprès de différents interlocuteurs, comme l'a appris BFMTV plus tôt dans la journée. Son entourage fait désormais savoir qu'"aucune mesure fiscale n'est envisagée à ce stade". "Les informations partagées sont uniquement basées sur des on-dit. La seule chose dite" par Michel Barnier "est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation", précise encore son entourage. En réaction à ces annonces, son prédécesseur et désormais président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal, demande une "clarification de la ligne politique", afin de pouvoir définir si les macronistes pourront, ou ne pourront pas, participer au prochain gouvernement.
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00:00Gabriel Attal, patron des députés Ensemble, 97 députés, donc le principal groupe de cette majorité relative,
00:09dit la chose suivante à ses députés, il demande une clarification de la ligne politique pour déterminer la participation des macronistes.
00:16Et il cite dans son message cette question des augmentations d'impôts.
00:19Ça veut dire concrètement que Gabriel Attal, qui a vu hier Michel Barnier en tête à tête, n'a pas été franchement ni convaincu ni satisfait de cet entretien et qu'il en demande un nouveau.
00:28Il croit que le rendez-vous ne s'est pas très bien passé, il n'a pas eu de réponse à la question des équilibres qui allaient fonder cette équipe gouvernementale,
00:35à la question des orientations politiques et économiques que Michel Barnier voulait choisir, et donc il a décidé de demander un autre rendez-vous.
00:44C'est sûr que mettre tout ça sur la table, lui, montre que ça ne se passe pas bien, qu'il y a des négociations qui sont assez tendues,
00:50et que Gabriel Attal, qui est, vous le disiez, à la tête du groupe le plus important au sein de cette majorité relative, compte bien peser de tout son poids.