Karl Olive, député Renaissance: "L'augmentation d'une pression fiscale quelle qu'elle soit, doit être la dernière roue du carrosse"
C'est le grand jour. Michel Barnier s'adressera à 15 heures ce mardi aux 577 députés réunis à l'Assemblée nationale lors de sa déclaration de politique générale. Il présentera l'action de son gouvernement.
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00:00Soutenir M. Barnier, c'est faire gagner la France, et c'est ce qu'attendent les Français.
00:03Donc c'est aussi ce que nous attendons nous autres aujourd'hui.
00:06Après, il y a différentes personnalités, comme dans le sport.
00:09L'important, c'est de ne pas se tromper de camp et de ne pas se tromper d'objectif.
00:12Et les Français attendent une chose, c'est que la France avance comme elle a tenté d'avancer depuis quelques années.
00:17Un point très précis. Une trentaine de vos collègues, dimanche, ont signé une tribune
00:21demandant, et vous en faites partie, à ce qu'il n'y ait aucune augmentation d'impôts.
00:24De ce que l'on comprend, nos confrères du Parisien évoquent la possibilité de 18 milliards d'euros,
00:29ce qu'ils appellent un choc fiscal. Si c'était le cas, est-ce que cela pourrait remettre en cause votre soutien
00:33au gouvernement Barnier et donc à cette déclaration de politique générale ?
00:36On va d'abord attendre ce que va nous dire le Premier ministre.
00:38Je prends que, et c'est peut-être le passé de maire qui me fait dire ça,
00:40l'augmentation d'une pression fiscale, quelle qu'elle soit, doit être véritablement la dernière roue du carrosse.
00:46Et d'ailleurs, on est dans la droite ligne de ce que disait, il y a encore quelques temps,
00:49au mois de juillet, par exemple, en disant que les lignes rouges de la droite républicaine
00:52étaient justement les impôts et les retraites.
00:54M. Wauquiez qui se disait, au mois de décembre dernier, le chantre de l'anti-augmentation d'impôts, comme M. Marlex.
01:00Encore une fois, moi je pense que nous sommes aujourd'hui en responsabilité avec l'ensemble des partis,
01:05quels qu'ils soient, pour faire avancer le pays.
01:07Si on pouvait faire passer le message que le pays est plus important que les partis,
01:10je suis sûr que ça serait un peu de longue de voie.
01:12Très concrètement, si Michel Barnier décidait d'augmenter l'impôt sur les grandes entreprises,
01:15est-ce que vous seriez prêt à le soutenir ? Est-ce que vous dites là, ça va trop loin ? C'est non.
01:19Ça sera la dernière des solutions possibles. Je ne confonds pas les superprofiteurs et les superprofits.
01:25Je pense que s'il y a effectivement des superprofiteurs, et je ne généralise pas par rapport aux grandes entreprises du CAC 40,
01:30il est normal qu'il y ait de la redistribution.
01:32S'il y a par exemple une augmentation d'impôt sur l'investissement, c'est différent que sur celle du fonctionnement.
01:37En tout cas, ne pas toucher à l'imposition des Français, ce qui serait contraire à ce que les Français attendent.
01:43Je pense notamment sur la taxe sur l'électricité dont on entend parler. Il en est hors de question.