Vendredi 27 septembre 2024, SMART BOURSE reçoit Laurent Albie (Responsable, Next Momentum) , Jean-François Bay (Directeur général, Quantalys) et Bertrand Lamielle (Directeur, Portzamparc Gestion)
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00:003 invités avec nous une fois par mois le dernier vendredi du mois pour dresser le bilan du mois écoulé sur les marchés avec ce grand tableau de bord des marchés.
00:19Jean-François Bette avec nous, directeur général de Cantalice. Bonsoir Jean-François.
00:22Bonsoir, bonsoir.
00:23Bertrand Lamiel, directeur général de Ports en Pargestion. Bonsoir Bertrand.
00:26Bonsoir Grégoire.
00:27Laurent Albi avec nous également le responsable de Next Momentum et membre fondateur également de Calaisis 360.
00:33Laurent.
00:34Bonsoir Grégoire.
00:35Qui fait quoi son premier mois d'existence ? L'initiative est portée par vous, par Véronique Richelores et par un autre analyste.
00:40Exactement, Jérôme Boumangel.
00:41Voilà, Jérôme Boumangel. On en a parlé avec Véronique quand elle est venue mais rappelez-nous un petit peu l'idée et ce qui vous a amené à créer cette initiative et Calaisis 360.
00:52Alors effectivement c'est un nouveau projet avec trois associés qui ont trois expertises différentes.
00:59Véronique Richelores que tout le monde connaît, qui est économiste, macro-économiste.
01:04Et Jérôme Boumangel qui s'occupe plus de l'aspect fondamental.
01:08Et vous sur la partie Momentum technique ?
01:10Et moi sur la partie technique.
01:11C'est bien, vous avez copié ce qu'on fait là, c'est le grand tableau de bord des marchés.
01:14Un petit peu.
01:15Alors c'est un concept qui est assez répandu aux Etats-Unis parce qu'aux Etats-Unis les analystes techniques parlent aux analystes fondateurs.
01:21Deux mondes qui arrivent à se parler.
01:23Ils se parlent très bien.
01:24Mais ici c'est plus compliqué.
01:26Il y a un peu des chapelles.
01:27Il faut que ces mondes se parlent.
01:28Et bien oui parce qu'on parle de la même chose sauf qu'on aborde les problèmes avec des angles différents.
01:34Donc on a décidé de créer ce service de recommandation aux investisseurs professionnels.
01:39Où lorsque nous avons nos trois points de vue qui concordent, c'est-à-dire que la toile de fond c'est Véronique.
01:45Elle nous donne le paysage macro-global.
01:48Et à partir de là, je regarde les marchés.
01:50Jérôme regarde les valorisations.
01:52Et quand on arrive à converger vers une idée, c'est notre idée du mois.
01:56C'est unanimité ou rien.
01:58Exactement.
01:59Donc c'est périlleux comme exercice.
02:01Oui mais bon c'est le job.
02:03C'est compliqué.
02:04Mais c'est ce qui fait toute la valeur ajoutée du service on pense.
02:07Et donc le mois dernier on avait fait un numéro spécial défensif parce qu'on pense qu'il faut devenir défensif.
02:13Et ce mois-ci je ne vais pas vous dire Grégoire de quoi il s'agit.
02:16Parce que sinon je vais spoiler.
02:17Oui mais vous nous le direz le mois prochain.
02:19C'est ça.
02:20Non mais je peux vous le dire quand même.
02:21On va faire un numéro en septembre sur le Investment Grade.
02:25Parce qu'on pense qu'il y a une réflexion à avoir sur l'approche obligataire et notamment sur le Crédit Corporate.
02:33Bon ben oui l'obligataire qui fait partie des classes d'actifs qui collectent et qui continuent de collecter aujourd'hui.
02:38Commençons justement par les flux de marché.
02:40Où sont allés les intérêts des investisseurs parmi les grandes classes d'actifs ?
02:44Jean-François qu'est-ce qui vous a marqué au terme de ce mois de septembre ?
02:47Alors vous avez commencé à dire ça commence en fanfare.
02:50Ça se termine.
02:52Le mois de septembre se termine en fanfare.
02:55Oui contre toute attente.
02:57Donc ça continue.
02:59Et donc on avait évoqué le mois dernier un réveil des investisseurs cet été sur les flux de collecte.
03:05On est toujours sur des mois records.
03:07Plus de 50 milliards de collecte sur le mois de septembre.
03:11Donc c'est en ligne avec juillet et août.
03:13Plus de 180 milliards.
03:15Il faut remonter à trois ans en arrière pour retrouver des flux aussi importants sur une période aussi concentrée.
03:21Et donc on voit effectivement que les investisseurs sont au rendez-vous.
03:24Orientent les flux et leurs capitaux vers l'industrie de la gestion.
03:29Donc là on a le chiffre de collecte net sur le mois au niveau européen.
03:33Et donc ça du plus 50 milliards.
03:36Il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu ce type de flux.
03:39Et sur trois mois consécutifs ça commence à reculer.
03:43Donc ça fait sortir.
03:45En fait tout s'est joué cet été.
03:47Tout vient de se jouer.
03:49Puisque si vous vous souvenez quand on parlait du tableau de bord ensemble.
03:51On disait il n'y a pas grand chose.
03:532034 ça reste un peu flat.
03:55Et c'est beaucoup sur le monétaire.
03:57Et les actions sont derrière.
03:59Et les fonds diversifiés sont derrière.
04:01Donc en net net on est sur une industrie qui ne collecte plus.
04:05Et là ça y est.
04:07On est à 300 milliards depuis le début de l'année.
04:09Ça s'est bien évidemment fortement joué.
04:11Puisqu'on est à près de 200 milliards rien que sur les trois derniers mois.
04:13Oui c'est ça.
04:15Et alors ça reste majoritairement encore sur des produits taux monétaires et obligataires.
04:19Mais on voit que les actions montrent le bout de leur nez.
04:23Et que les investisseurs reviennent aussi sur les actions.
04:25On verra tout à l'heure dans le détail.
04:27Le monétaire qui était jusqu'à présent.
04:31Il est encore peut-être la classe d'actifs incontournable.
04:35C'est la classe d'actifs incontournable.
04:37Parce que le rendement risque est imbattable.
04:41Je vous ai mis le petit quiz de rentrée.
04:45On a toutes les réponses en face.
04:47La stratégie qui a le plus collecté c'est ça ?
04:51La stratégie qui a le plus collecté monétaire et obligataire.
04:53On est à 130 milliards.
04:55Donc il y a une bataille sur les taux.
04:57Mais en tout cas le monétaire a fortement collecté.
04:59On se dit que c'est normal.
05:01Les rendements sur le monétaire.
05:03Si vous avez du monétaire très prudent.
05:05Rendement risque et volatilité imbattable.
05:09Sur l'ESR ou sur les taux.
05:11On reste en Europe.
05:13Même aux Etats-Unis.
05:15Sur des niveaux de rendement qui sont imbattables.
05:17Et le monétaire dynamique.
05:19C'est un peu tilté.
05:21On se rapproche un peu de l'obligateur.
05:23Mais ça reste imbattable.
05:25Par rapport à un investisseur français.
05:27Qui aurait fait des obligations françaises.
05:29Ou des actions françaises.
05:31C'est un peu la PDV dans la choucroute.
05:33Pendant plusieurs mois.
05:35Ça vient de se réveiller.
05:37Mais ce n'est pas réjouissant.
05:39L'investisseur considère la classe d'actifs monétaires.
05:41Comme une classe d'actifs sans risque.
05:43De refuge.
05:45Mais de refuge qui délivre du rendement.
05:47Ce n'est pas comme pendant 10 ans.
05:49C'est une vraie position d'attente intéressante.
05:51Avec en plus.
05:53Un discours macroéconomique.
05:55De l'inflation.
05:57L'inflation va baisser.
05:59En fin 2024.
06:01Au moment où on vous parle.
06:03Si j'ai du 3,5%.
06:05Et que l'inflation est à 1,5%.
06:07J'ai 2% des taux réels.
06:09De rendement réel.
06:11Je continue à en profiter.
06:13Les comptes à terme.
06:15Les fonds monétaires.
06:17Les livrets A.
06:19Les fonds euroboostés.
06:21C'est un flux de collecte.
06:23Qui ne s'est pas tari du tout.
06:25J'ai rappelé dans le graphique.
06:27Que début 2022.
06:29On était sur des taux réels.
06:31A moins 4%.
06:33On était sur de l'hyperinflation.
06:35Il est donc compliqué.
06:37D'aller investir sur des obligations.
06:39En 2022.
06:41On est encore sur ce momentum.
06:43Je mets du cash.
06:45Je mets de l'obli.
06:47Je me précipite.
06:49Tant que j'ai encore des taux.
06:51Si je fais un compte à terme.
06:53C'est bloqué.
06:55Je peux avoir une banque centrale.
06:57Qui m'amène sur des taux plus bas.
06:59Peut-être que dans 3 mois.
07:01Ce sera différent.
07:03J'anticipe les investissements.
07:05La banque centrale m'a donné la visibilité.
07:07Je sais à peu près où je vais.
07:09Je bloque sur ces taux courts.
07:11Sur les 3 mois.
07:13Juillet, août, septembre.
07:15Les 3 mois de forte collecte.
07:17Pour les fonds distribués en Europe.
07:19Quand on regarde le détail.
07:21On voit une partie importante.
07:23La part action.
07:25On a peut-être un petit quart.
07:27Qui se dirige vers les actions.
07:29Aujourd'hui.
07:31Il y a un 40 milliards.
07:33Qui s'est fait sur les 3 mois.
07:35Un bon 10 milliards par mois.
07:37Qui arrivent régulièrement.
07:39Sur des flux.
07:41On voit que la partie rouge.
07:43Du camembert.
07:45Reste significative.
07:47Encore un peu plus de 10 milliards.
07:49Sur le mois de septembre.
07:51Je suis un peu dans cet effet.
07:53De visibilité.
07:55Sur les politiques des banques centrales.
07:57Je mets de côté l'inflation.
07:59Je me concentre sur la croissance.
08:01J'aurai cette baisse des taux.
08:03Par capillarité.
08:05J'investis.
08:07Monétaire obligataire.
08:09Obligataire action.
08:11Action qualité.
08:13Croissance.
08:15L'effet domino.
08:17Se met en place.
08:19On le voit bien.
08:21La bonne nouvelle.
08:23Il y a une réserve de cash.
08:25Enorme.
08:27Chez les investisseurs.
08:29Les allocations sont fortement noires.
08:31Et bleues.
08:33Monétaire et obligataire.
08:35Peut-être que ce silo.
08:37Va se déverser sur la partie rouge.
08:39La collecte action.
08:41Est bien distribuée.
08:43Action monde.
08:45Action Europe.
08:47On fait le zoom.
08:49Où vont les flux actions.
08:51Les 10 milliards.
08:53On les split entre.
08:55Moitié action US.
08:57Les actions US passent un peu.
08:59Devant les actions monde.
09:01Ce qui n'était pas le cas.
09:03Ces derniers mois.
09:05Dans les actions monde.
09:07On a toujours 3 milliards.
09:09Action US.
09:11Action monde.
09:13C'est beaucoup.
09:15L'Europe.
09:17Pointe le bout de son nez.
09:19C'est la deuxième bonne nouvelle.
09:21On voit 2 milliards.
09:23S'investir sur l'action Europe.
09:25Depuis la guerre en Ukraine.
09:27On avait.
09:29Une décollète régulière.
09:31L'Europe n'était pas privilégiée.
09:33Ça revient depuis 3 mois.
09:35C'était le signal faible.
09:37On avait évoqué ensemble.
09:39Petit bémol.
09:41Ça se fait beaucoup sur les ETF.
09:43Jean-François.
09:45Il y a toujours cette histoire.
09:47De gestion passive.
09:49Versus gestion active.
09:51Qui en profite ?
09:53Quand la Moondi sort un ETF.
09:55Ça fait mal.
09:57C'est très compliqué.
09:59Pour des gérants actifs.
10:01Les investisseurs.
10:03S'engouffrent dans la brèche.
10:05S'il faut refaire des actions.
10:07Ou des actions monde.
10:09Un ETF.
10:11C'est une position tactique.
10:13Rapide.
10:15Je joue ce scénario.
10:17D'effet domino.
10:19Si je reviens sur l'Europe.
10:21Je le fais aussi sur le stock 50.
10:23Sur l'Europe 600.
10:25En attendant des choix.
10:27Plus stratégiques en 2025.
10:29On verra bien.
10:31Les flux continuent.
10:33À être portés par les gestions passives.
10:35Même si on voit.
10:37Quelques signaux faibles.
10:39Dans la gestion passive.
10:41On invente la gestion passive active.
10:43Avec des ETF actifs.
10:45On les voit arriver.
10:47Chez nous en Europe.
10:49AXA et Fidelity.
10:51Promoteurs de ces ETF actifs.
10:53Intéressant de voir une maison comme Fidelity.
10:55J'ai discuté avec le patron de Fidelity.
10:57Maison fondamentale.
10:59Comme il en existe peu.
11:01Stock picking à mort.
11:03Ils font la promotion d'ETF actifs.
11:05Aujourd'hui.
11:07C'est leur analyse fondamentale.
11:09C'est un point fondamental.
11:11Il faut souligner aux investisseurs.
11:13On n'a plus une séparation par silos.
11:15Gestion active contre gestion passive.
11:17On a une vraie hybridation.
11:19Avec du côté.
11:21Et du non côté.
11:23Un côté très complémentaire.
11:25Les ETF qui se rapprochent.
11:27En mettant des gestions actively managed.
11:29Des fonds gérés activement.
11:31Des ETF gérés activement.
11:33Versus des fonds.
11:35C'est une période.
11:37Convergée.
11:39Ça converge pas mal.
11:41Ce sera plus difficile.
11:43D'identifier ces petits.
11:45Le support.
11:47Cotation en bourse.
11:49Même demain.
11:51Pour les private assets.
11:53Ce sera très utilisé.
11:55On a Eurasio coté en bourse.
11:57Il est possible.
11:59De coter des actifs privés.
12:01Coté en bourse.
12:03On va avoir de plus en plus ce phénomène.
12:05Changement de paradigme.
12:07Qu'est-ce que vous dites par rapport à ça ?
12:09C'était un peu la big picture.
12:11L'inflation à ce stade.
12:13Semble un peu plus bénigne.
12:15Les questions tournent plus.
12:17Autour de la croissance.
12:19C'est un point qu'on avait signalé.
12:21Le mois dernier.
12:23Période de taux très bas.
12:25Le rouge l'avait emporté.
12:27Les investisseurs.
12:29C'était le scénario Tina.
12:31Je vais jouer des actions.
12:33Il n'y a que là où je peux trouver un peu de rendement.
12:35Badaboom 2022 arrive.
12:37Très forte sortie.
12:39Sur l'ensemble des classes d'actifs.
12:41Plutôt obligataire.
12:432023.
12:45Une année de transition.
12:47Je reviens sur le monétaire.
12:49On voit la partie noire.
12:51Les actifs risqués sont dans la panade.
12:532024.
12:55Ça revient fort depuis cet été.
12:57Sur la partie rouge.
12:59On voit les actions revenir.
13:01Avec du monétaire obligataire.
13:03Si ça continue.
13:05On se dirige vers une fin d'année 2024.
13:07Très forte.
13:09Soutenue par ce retour des investisseurs.
13:11Il n'y a pas de raison.
13:13Que la croissance et l'inflation.
13:15Ce sont des signaux contraires.
13:17Ça va continuer à revenir.
13:19Avec un stock de monétaire.
13:21En magasin.
13:23Dans les allocations.
13:25Ça va se diffuser.
13:27On a une année.
13:29À plus de 300 milliards.
13:31On se termine bien.
13:33Bien sûr.
13:35Vous venez avec votre météo des marchés.
13:37Chaque mois.
13:39Celle réalisée par vous et les équipes.
13:41Qu'est-ce que vous retenez de la météo.
13:43Du mois de septembre.
13:47Dans les nouvelles.
13:49Il y a les mides européennes.
13:51Gentiment.
13:53A bas bruit.
13:55On est en train de revenir.
13:57Dans l'encadré.
13:59Il y a un rappel.
14:01Effectivement.
14:03Une surperformance des mid-cap.
14:05Des sociétés qui sont capables.
14:07De faire plus de croissance.
14:09C'est reconnu dans la valorisation.
14:11Je zoome sur le carré.
14:13Ce qui s'est passé.
14:15Sur 2022.
14:17Une performance.
14:19Comparée.
14:21Entre les mid-cap européennes.
14:23L'intégralité du marché.
14:25On s'aperçoit.
14:27Cette fois-ci.
14:29Sur le graphe d'avant.
14:31On a eu des tentatives de retour.
14:33Le 1.
14:35Le 2.
14:37Le 3.
14:39Cette fois-ci.
14:41C'est plus long.
14:43On commence à avoir des plus hauts.
14:45Des plus bas.
14:47Quelque chose qui a l'air d'être.
14:49Plus construit.
14:51On a eu dans l'été.
14:53Sur les 3 mois.
14:55Qui nous ramène au début de l'été.
14:57Les indices n'ont quasiment rien fait.
14:59Il s'est passé beaucoup de choses.
15:01Confirme.
15:03Il y a le grand écart.
15:05Sur les grandes capitalisations.
15:07Les bons élèves sont à plus 15.
15:09Plus 20 sur 3 mois.
15:11Les mauvais sont à moins 30.
15:13Ça va très vite.
15:15De gagner ou de perdre.
15:174 ou 5 points.
15:19Sur ces 3 mois.
15:21Dans les gagnants.
15:23Qui sont en train d'arriver.
15:25Pas toutes.
15:27Les mid-cap européennes.
15:29C'est les beaux bébés.
15:31Entre 5 et 20 milliards.
15:33Ce n'est pas la mid-française.
15:35C'est en train de diffuser.
15:37Ça rejoint probablement.
15:39Les flux sur de la gestion active.
15:41Si on refait le match.
15:43CAC vs CAC.
15:45S&P vs S&P.
15:47Ça reste à l'avantage.
15:49Des grosses pondérations.
15:51On n'a pas encore ce retournement.
15:53On est toujours dans cette période.
15:55Anormale.
15:57C'est l'inverse d'habitude.
15:59Qui dure depuis un moment.
16:01Il faut commencer à regarder.
16:03Il y a des belles histoires.
16:05Mid parce que.
16:07Ce n'est pas encore.
16:09La même histoire pour les small.
16:11Non.
16:13Les investisseurs.
16:15Commencent à les regarder.
16:17Quand on regarde les performances.
16:19Notamment dans l'indice CAC 40.
16:21On s'aperçoit que celles qui performent bien.
16:23C'est les petites pondérations.
16:25Dans le CAC 40.
16:27Je pense qu'après par capillarité.
16:29Ils vont regarder dans les grosses mid.
16:31Probablement si ce mouvement continue.
16:33Cet appétit pour le risque.
16:35Les liquidités qui arrivent.
16:37On va s'apercevoir qu'il y a de la valeur.
16:39Du côté des mid et du côté des small.
16:41Mais ça se fait dans l'ordre.
16:43C'est normal que ça se fasse.
16:45C'est probablement dans l'ordre.
16:47Et surtout.
16:49Ça m'intéresse.
16:51On gère des OPCVM.
16:53C'est votre expertise historique.
16:55C'est reconnu.
16:57Par des investisseurs.
16:59Sur le marché.
17:01On a encore eu cette semaine.
17:03Une OPA sur Esquer.
17:05Une prime de 30%.
17:07Je ne les compte plus.
17:09Il n'y a pas d'intro en bourse.
17:11Par contre.
17:13Il y a beaucoup d'opérations financières.
17:15Ou d'aides industrielles.
17:17Avec des fonds.
17:19C'est le management.
17:21C'est les gens qui connaissent la boîte.
17:23Même en mettant une prime de 30%.
17:25Je sais que je gagnerai encore.
17:27À un moment donné.
17:29Quand on va s'apercevoir qu'effectivement.
17:31Il y a plus de croissance.
17:33Des niveaux de valorisation moins chers.
17:35Il y aura un rush.
17:37Il faut faire attention.
17:39Aujourd'hui.
17:41Dans les allocations.
17:43C'est quasiment zéro.
17:45Laurent.
17:47Un petit mot.
17:49Je suis analyste technique.
17:51Une seconde.
17:53On voit à l'écran.
17:55Une tendance baissière.
17:57La question qu'il faut se poser.
17:59C'est à quel moment.
18:01La tendance est invalidée.
18:03C'est le point 3.
18:05On voit des sommets.
18:072 ne va jamais au-dessus de 1.
18:093 ne va jamais au-dessus de 2.
18:114 flirte avec 3.
18:13Mais ne dépasse pas 3.
18:15Si on a cette courbe.
18:17Qui dépasse le dernier sommet.
18:19Dans la baisse.
18:21C'est un signal.
18:23On a un vrai scénario.
18:25De retournement potentiel de la tendance.
18:27Ça va se jouer.
18:29Dans le prochain trimestre.
18:31Dans les mouvements de rotation.
18:33J'entends la rotation.
18:35Avec un regain d'intérêt.
18:37Le retour à bas bruit.
18:39Des mid-cap européennes.
18:41Bertrand.
18:43Modulo ce qui s'est passé cette semaine.
18:45On a vu tout au long de l'été.
18:47Un vrai retour des défensives.
18:49Secteur de la santé.
18:51Tout ce qu'on appelle les proxy bonds.
18:53Les foncières cotées.
18:55Avec les baisses de taux.
18:57Les anticipations de baisse de taux.
18:59Tous ces secteurs défensifs.
19:01Ont retrouvé du leadership.
19:03Des politiques industrielles.
19:05Qui ont rendu beaucoup de performances.
19:07Cette semaine avec la Chine.
19:09Qui est rentrée dans le jeu.
19:11De manière fracassante.
19:13Pour sa relance.
19:15On a vu une partie cyclique revenir.
19:17Qu'est-ce que vous dites de ce match.
19:19Entre cycliques et défensives.
19:21Aujourd'hui Bertrand.
19:23La dernière patte.
19:25Indique le retour des cycliques.
19:27Plus que l'abandon des défensives.
19:29Nous on pense.
19:31Au niveau des services aux collectivités.
19:33Il y a de la valeur.
19:35Au niveau des services aux collectivités immobiliers.
19:37Il y a de la place.
19:39C'est des secteurs.
19:41Qui sont traditionnellement.
19:43Très endettés.
19:45Très capitalistiques.
19:47Le fait que les taux baissent.
19:49Les avantages.
19:51Sur les nouvelles levées de fonds.
19:53Sur les projets qui sont rentables.
19:55Plus facilement.
19:57Plus rapidement.
19:59Plus facilement dans l'immobilier.
20:01Pour ceux qui gèrent.
20:03Leur portefeuille immobilier.
20:05Comme le font des sociétés comme Vonovia.
20:07Il y a des choses intéressantes.
20:09Pour nous.
20:11Il y a des choses à faire de ce côté là.
20:13On voit que la tech.
20:15Ca a été mis à mal.
20:17Il y a une vraie fracture dans la tech.
20:19Nvidia.
20:21Ca reste relativement bien.
20:23C'est en pause.
20:25C'est des dossiers qui sont moins.
20:27Visibles que les 7 magnifiques.
20:29On va retrouver.
20:31Dans l'écosystème de l'IA.
20:33On va retrouver des sociétés.
20:35Comme Broadcom.
20:37Comme Arista aux Etats-Unis.
20:39Si vous achetez des puces chez Nvidia.
20:41Vous avez besoin des services des autres.
20:43Ca reste plutôt bien orienté.
20:45En ce moment c'est plus compliqué.
20:47Pour une Alphabet par exemple.
20:49Apple c'est pas très net.
20:51Il y a toujours des investissements.
20:53Réalisés dans la tech.
20:55Ils sont moins faciles.
20:57Il faut aller défricher la cote.
20:59Dans la santé.
21:01Il y a un match.
21:03Il y a une rotation intra-sectorielle.
21:05Novo Nordisk n'est plus celle qu'on a connue.
21:07Star de la croissance dans la santé.
21:09Quand on joue Novo dans la santé.
21:11C'est un peu particulier.
21:13C'est de la croissance très forte.
21:15Elle commence à être mise à mal.
21:17Il y a des questions qui arrivent du côté des analystes.
21:19Les révisions à la hausse.
21:21C'est en train de stagner.
21:23J.P. Morgan pense qu'ils vont être 5% sous le consensus.
21:27Lors de la prochaine publication.
21:29A chaque fois c'est la même chose.
21:31Des sociétés qui ont habitué les investisseurs à croître à 20%.
21:35Le jour où elles font 15% c'est la sanction.
21:37C'est ce qui s'est passé sur LVMH.
21:39Là c'est en train de se jouer.
21:41Heureusement il y a d'autres dossiers qui arrivent.
21:43Et qui eux sont pleines balles.
21:45Type UCB.
21:47Le belge qui a un pipe de médicaments qui est plein.
21:49Comme jamais il n'a été.
21:51Changement de management.
21:53Réorganisation.
21:55Tout ça c'est en train de porter ses fruits.
21:57On a des sociétés comme Alcabello.
21:59Une danoise.
22:01Qui est sur toutes les allergies.
22:03Qu'elle soit respiratoire ou alimentaire.
22:05Qui revient.
22:07Raconte une nouvelle histoire.
22:09Retrouve enfin les 7-10% de croissance auxquelles elle nous avait habitué.
22:11Il y a des choses qui sont en train de se jouer.
22:13Mais longtemps il n'y avait que Novo Nordisk.
22:15Le reste n'allait pas.
22:17C'est le reste qui remonte.
22:19Ça rebalance.
22:21Il faut faire attention.
22:23Parce que le mois de septembre.
22:25On va probablement être victime du biais de récents.
22:27C'est à dire que Novo Nordisk.
22:29Je crois qu'on a acheté ça il y a 3 ans.
22:31Ça fait 2-3 ans que c'est la fusée.
22:33Ça a toujours été très beau.
22:35Les petits points d'ombre.
22:37Étaient très vite dissipés.
22:39Donc le risque c'est d'être amoureux de sa valeur.
22:41Et de ne pas voir qu'elle est en train de se dégrader.
22:43Et que d'autres sont en train de se faire une place au soleil.
22:45A sa place.
22:47Donc ça ça va être les points de vigilance.
22:49Pour la fin de l'année.
22:51Ça c'en est une illustration.
22:53Et le luxe en est une autre.
22:55D'illustration de ce biais de récents.
22:57Comme vous dites.
22:59Parce que là c'est reparti tellement fort cette semaine.
23:01Qu'on ne parle plus que de ça.
23:03Le risque il est là.
23:05Il est de ne plus parler que de ça.
23:07Et d'oublier de regarder.
23:09Quand on gère un portefeuille.
23:11Il faut avoir à l'oeil toutes les valeurs.
23:13Mais le plus important.
23:15C'est d'avoir un bande-touche bien garni.
23:17Et d'avoir toujours cette logique.
23:19De se dire quelle est la valeur en forme du moment.
23:21Et là typiquement sur le luxe.
23:23On a vu.
23:25Sur à peu près le tout début d'année.
23:27Commencer à arriver les difficultés.
23:29Et dans notre système de notation.
23:31Des dégradations.
23:33Les analystes qui révisent à la baisse.
23:35Et donc globalement le luxe qui a commencé à sous-performer.
23:37Et inversement.
23:39On a vu arriver un dossier comme par exemple Inditex.
23:41Donc évidemment ce n'est pas du luxe.
23:43Il ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit.
23:45Mais regardez ce qui se passe.
23:47Quand on compare les deux sociétés.
23:49Contre le Rostock 50.
23:51C'est quand même plus facile.
23:53D'être actionnaire d'Inditex.
23:55D'être dans cette logique de petit train à crémaillère.
23:57Et de se laisser porter.
23:59Plutôt que de vivre les à-coups.
24:01Regardez ce qu'on a eu en fait.
24:03Ce qu'on vit en ce moment.
24:05Ça ressemble étrangement à ce qu'on a vécu en début d'année.
24:07Où on a eu un retour de luxe.
24:09Mais qui n'était finalement qu'un feu de paille.
24:11Peut-être cette fois-ci c'est la vraie remontada.
24:13Mais en tous les cas.
24:15C'est beaucoup trop tôt pour le dire.
24:17Ça ressemble plutôt à quelque chose.
24:19Parce que la remontée qu'on a là.
24:21Elle est spectaculaire.
24:23Mais les analystes n'ont pas revu à la hausse.
24:25Fondamentalement rien n'a changé.
24:27C'est simplement le sentiment.
24:29Le sentiment sur la Chine a changé.
24:31Et donc le sentiment sur le luxe a changé.
24:33Et donc vis-à-vis de ça.
24:35Nous on est extrêmement précautionneux.
24:37Donc voilà.
24:39On va plutôt continuer à regarder.
24:41Notre recherche elle va sur des dossiers.
24:43Type Inditex.
24:45Qui continuent à bien se comporter.
24:47Tranquille sur la tendance.
24:49Et donc quand vous avez ça.
24:51Vous êtes zen et vous évitez de faire des bêtises dans votre portefeuille.
24:53Je préfère avoir des produits LVMH.
24:55Mais je préfère avoir l'action Inditex.
24:57Ah d'accord.
24:59À un moment c'était peut-être l'inverse.
25:01Et là effectivement.
25:03Il n'y a pas photo.
25:05La tendance relative.
25:07Le pétrole aussi.
25:09Vous l'avez mis dans votre météo des marchés.
25:11Parce que oui le pétrole.
25:13C'est le contre-courant absolu.
25:15La Chine relance.
25:17On l'a vu cette semaine.
25:19Et on voit le pétrole qui plonge de 3 à 4%.
25:21Il y a quand même un truc très particulier sur le pétrole.
25:23Alors que généralement.
25:25La corrélation est assez facile.
25:27Quand la Chine relance.
25:29Le pétrole suit.
25:31D'autres matières premières ont bien rebondi.
25:33Je suis sur le pétrole américain.
25:35La Chine.
25:37On l'a vu.
25:39Avec le sujet Russie-Ukraine.
25:41La Chine consomme du pétrole russe.
25:43Dont je ne connais pas le prix.
25:45Eux seuls le savent.
25:47Effectivement.
25:49On voit que ça continue.
25:51La logique.
25:53Le pendant.
25:55D'une société qui s'électrifie.
25:57C'est qu'on va consommer moins de pétrole.
25:59On va consommer moins de pétrole.
26:01On va consommer moins de pétrole.
26:03Sur du long terme.
26:05Après sur du court terme.
26:07Il peut se passer plein de choses.
26:09Sur le pétrole c'est compliqué.
26:11Ça entraîne.
26:13Le secteur pétrolier.
26:15Du côté exploration.
26:17Il n'y a pas non plus des chantiers de dingue.
26:19Qui vont s'ouvrir demain.
26:21Les sociétés pétrolières.
26:23Pour la plupart d'entre elles.
26:25Sont en train de muter.
26:27Et de faire monter la part alternative.
26:29Dans leur business.
26:31Nous pour l'instant.
26:33Le secteur pétrolier.
26:35On est à l'écart.
26:37Il n'y a pas besoin d'en avoir.
26:39Des économistes qui m'expliquaient.
26:41Ils voient dans la partie demande.
26:43Un effet électrification.
26:45De plus en plus visible.
26:47Au niveau macro.
26:49Des économistes qui ne cessent.
26:51Sur ces justifications.
26:53De réviser à la baisse.
26:55Leurs objectifs sur les cours du pétrole.
26:57Ils commencent à prendre une place.
26:59Suffisamment importante.
27:01Pour que l'équilibre.
27:03De la demande pétrolière.
27:05Commence à être un peu affecté par ça.
27:07En provenance de la Chine.
27:09Oui bien sûr.
27:11Complètement.
27:13Sans compter.
27:15Le sujet de l'offre.
27:17Avec l'OPEP.
27:19L'Arabie Saoudite.
27:21Si on est dans une logique énergie.
27:23Il vaut mieux aller du côté électrification.
27:25Les dossiers électriques.
27:27Ne fonctionnent pas.
27:29Par contre.
27:31Des dossiers comme Schneider.
27:33Comiton.
27:35Des concurrents américains.
27:37Prispiant.
27:39Ça fonctionne très bien.
27:41Il y a une valeur américaine.
27:43Vistra.
27:45Au sein du S&P 500.
27:47Ca capitalise 30 milliards.
27:49100 fois moins que Nvidia.
27:51En termes de performance pure.
27:53Vistra signe.
27:55Une hausse plus importante depuis le début de l'année.
27:57Que Nvidia aujourd'hui.
27:59Je crois que Vistra doit faire 180% de hausse.
28:01Nvidia doit être autour de 130% encore aujourd'hui.
28:03La contribution au regard du poids d'Nvidia.
28:05Ils sont en commune mesure.
28:07Que fait Vistra ?
28:09Produit de l'énergie.
28:11Produit de l'électricité.
28:13Et notamment de l'électricité nucléaire.
28:15Le thème du moment autour de l'IA.
28:17C'est que les data centers ont besoin d'énergie.
28:19Ces boîtes sont en train de se mettre d'accord.
28:21Pour fournir de l'énergie la plus propre possible.
28:23A ces data centers.
28:25On a vu l'accord entre Constellation Energy et Microsoft.
28:27Pour fournir de l'énergie nucléaire.
28:29Constellation Energy fait partie des fusées du moment.
28:31Au sein du S&P 500.
28:33Dans les utilities.
28:35Ca me fait penser que ce qu'est en train de faire.
28:37Riberdrola en Espagne.
28:39Avec la logique de travailler sur les réseaux.
28:41C'est la seule utilities qui nous parle.
28:43Des investissements qu'elle fait dans les réseaux.
28:45L'Espagne c'est le point d'entrée.
28:47Des réseaux câblés sous-marins.
28:49Qui traversent l'Atlantique.
28:51Les data centers sont en train de s'installer là.
28:53Il y a une électricité qui est produite.
28:55Il y a une équation qui est en train de se mettre en place.
28:59J'ai tendance à regarder la croissance.
29:01Quand on me dit qu'il faut faire de l'immobilier.
29:03Ou des utilities.
29:05J'ai un peu du mal.
29:07Par contre on va chercher des histoires.
29:09Qui peuvent permettre de rester un moment sur le sujet.
29:11Plutôt que de refaire un jump de valo.
29:13Un rattrapage.
29:15Que nous dit l'analyse technique ?
29:17Laurent, au milieu de tout ça.
29:19Quand on regarde des grands indices boursiers.
29:21Comme c'est le grand tableau de bord des marchés.
29:23J'avais envie de revenir un petit peu à la source.
29:25De l'analyse technique.
29:27Avec la théorie de Dow.
29:29Charles Dow.
29:31Fondateur du Wall Street Journal.
29:33Et fondateur créateur de la théorie.
29:35Qui explique très rapidement.
29:37Que quand on a les valeurs industrielles.
29:39Qui sont en boule marquette économique.
29:41Qui sont en boule marquette économique.
29:43Et que les valeurs qui transportent ces biens manufacturés.
29:45Sont aussi en boule marquette.
29:47On a un boule marquette.
29:49Donc à l'époque c'était Dow Jones et le Dow Transportation.
29:51C'était même pas le Dow Transportation.
29:53C'était les chemins de fer.
29:55Vraiment à la source.
29:57Après c'est devenu le Dow Jones Transportation.
29:59Et l'idée c'était que si le cycle économique.
30:01Porte les infrastructures clés de l'époque.
30:03Donc on fabrique et on transporte.
30:05Et si les deux secteurs sont en boule marquette.
30:07On est dans un boule marquette.
30:09Et c'est ce que dit la théorie.
30:11Alors en 2024.
30:13Il y a la jeune garde des analyses techniques aux Etats-Unis.
30:15Qui rue dans les brancards.
30:17Et qui disent mais on s'en fiche.
30:19Les chemins de fer c'est fini.
30:21C'est fini le Dow Jones.
30:23Il est complètement has-been.
30:25Parce que sa construction est obsolète.
30:27Les transports on s'en fout.
30:29Et donc il propose autre chose.
30:31Et c'est une proposition que j'amène ici.
30:33Parce que je trouve qu'elle apporte quelque chose à la réflexion.
30:35Ça ne veut pas dire qu'il faut forcément y adhérer.
30:37Mais je trouve qu'elle apporte quelque chose.
30:39C'est la mise à jour de la théorie de Dow.
30:41Par la jeune génération.
30:43Une mise à jour contemporaine.
30:45Alors qu'est-ce qu'ils disent ?
30:47Ils disent d'abord les transports.
30:49On s'en fiche.
30:51Maintenant il faut regarder le SOX.
30:53Parce que les transports qui comptent.
30:55C'est les transports de data.
30:57C'est effectivement là-dessus que nos économies tournent.
30:59Aussi bien dans le secteur tertiaire.
31:01Qui porte quand même la croissance des pays développés.
31:03Et le secteur manufacturier.
31:05SOX semi-conducteurs.
31:07Mais il faut quand même comparer ça.
31:09Avec quelque chose qui mette en relief.
31:11Cette vigueur de l'économie.
31:13Et on va prendre le S&P.
31:15Equipondéré.
31:17Le S&P équipondéré.
31:19Ce qui est intéressant chez lui.
31:21C'est que quand on regarde une entreprise comme NVIDIA.
31:23Qui fait partie du S&P.
31:25Et qui représente 6% du S&P.
31:27Dans le S&P équipondéré.
31:29NVIDIA représente 0,02%.
31:31Comme toutes les autres.
31:33Donc elle a 300 fois moins de poids.
31:35Dans le S&P équipondéré.
31:37Que dans le S&P.
31:39Et pareil avec Microsoft et tout le reste.
31:41Donc l'idée c'est de dire.
31:43Si vous avez un S&P qui monte.
31:45Mais que c'est parce qu'il y a cette fameuse concentration.
31:47Et que ce sont les généraux qui poussent.
31:49Mais les fantassins ils restent planqués derrière.
31:51Ce n'est pas aussi fort que quand on a les 500 actions qui montent.
31:53Et donc on a à gauche.
31:55Un chart qui est quand même extrêmement bullish.
31:57Je m'excuse.
31:59Vis-à-vis de tous les baissiers qui nous regardent.
32:01Et qui pensent que les marchés vont se retourner.
32:03Mais quand on a un S&P équipondéré.
32:05Qui fait un nouveau sommet absolu.
32:07Il y a un moment il faut arrêter de chercher NVIDIA à 14h.
32:09C'est boule.
32:11Le problème.
32:13Et c'est ce qu'apporte la théorie de Dow.
32:15Avec le SOX.
32:17C'est que le SOX est très loin de son sommet absolu.
32:19Il est à 11%.
32:21Quand on connait le poids de NVIDIA dans le SOX.
32:23Et quand on connait le poids du SOX dans le S&P.
32:2511% à la hausse.
32:27Ça fait de l'argent.
32:29Et il est loin de l'avoir fait.
32:31Donc on est d'après la théorie.
32:33La nouvelle théorie de Dow.
32:35La version alternative du XXIe siècle.
32:37On est dans une zone grise.
32:39Parce qu'on a le S&P équipondéré.
32:41Qui est très fort.
32:43Mais on n'a pas le SOX qui confirme.
32:45Et la théorie dirait que.
32:47Quand le SOX fera.
32:49S'il le fait un jour.
32:51Un nouveau sommet.
32:53Alors là c'est boule.
32:55Mais ça veut dire qu'à ce stade.
32:57Dans cette zone grise.
32:59Premier scénario.
33:01Le S&P équipondéré.
33:03Continue son boule marquette.
33:05Et le SOX dépasse son précédent sommet absolu.
33:07Alors là.
33:09On a un boulevard.
33:11J'aime jamais dire on a un boulevard.
33:13Parce que c'est quand on commence à dire qu'on a un boulevard.
33:15Que les choses se corsent.
33:17Mais si on a les deux indices qui font des nouveaux plus haut.
33:19Ça veut dire qu'on est clairement dans un boule marquette.
33:21Et que le cycle haussier.
33:23Dans lequel nous sommes.
33:25Il continue.
33:27Moi j'entends souvent.
33:29Pour moi le marché.
33:31Il monte depuis.
33:33Je me réfère à vous sur la partie technique.
33:35Depuis le point bas d'octobre 2022.
33:37On est quand même dans un marché haussier.
33:39Alors qu'il a connu des fluctuations.
33:41Mais quand même.
33:43Le vrai point bas il est en octobre 2022.
33:45Ce qui est intéressant c'est que le S&P équipondéré.
33:47Il ne monte pas jusqu'en octobre 2023.
33:49D'accord.
33:51Oui j'entends.
33:53Depuis 2023.
33:55Alors premier scénario.
33:57Donc si on a effectivement.
33:59Les planètes s'alignent.
34:01Le SOX refait un sommet absolu.
34:03Et le S&P équipondéré continue sur ça.
34:05Comment on joue ça ?
34:07Alors ça veut dire que concrètement.
34:09On est dans un marché.
34:11Dans un contexte qui est favorable.
34:13Donc on remet.
34:15A payer des subiconducteurs.
34:17D'accord.
34:19Là où il y a effectivement.
34:21Une réflexion à voir.
34:23Le S&P équipondéré.
34:25Fait un nouveau sommet.
34:27Et le SOX n'y arrive pas.
34:29Là ça veut dire qu'il faut plutôt.
34:31Continuer de jouer la rotation sectorielle.
34:33Qui a commencé.
34:35L'élargissement du marché.
34:37Exactement.
34:39Le relais se fait par les autres secteurs.
34:41Troisième scénario.
34:43Le S&P équipondéré se retourne.
34:45Le SOX ne retourne jamais sur son sommet.
34:47Tous aux abris.
34:49Là c'est la fin du bull market.
34:51Le dernier scénario.
34:53Ce serait de voir le SOX.
34:55Qui monte.
34:57Et le S&P équipondéré.
34:59Qui ne monte plus.
35:01On se reconcentre.
35:03On repart sur la concentration.
35:05Cette magnifique.
35:07J'y crois pas.
35:09On l'a fait ça.
35:11C'est passé.
35:13Le SOX il est ultra cyclique.
35:15Et en plus il a été porté par le buzz.
35:17Sur l'intelligence artificielle.
35:19On a bien vu avec les résultats de NVIDIA.
35:21Qu'on paye moins facilement.
35:23Il y a toujours une histoire.
35:25Sur l'intelligence artificielle.
35:27Mais on est dans un marché.
35:29Qui commence à maturer.
35:31Sur l'histoire.
35:33Ce qui va porter le SOX.
35:35C'est le cycle.
35:37Si on a un SOX qui part à la hausse.
35:39Et le S&P équipondré.
35:41Qui ne le fait pas.
35:43On retourne en arrière.
35:45Pour moi c'est un scénario.
35:47Ce n'est pas le plus probable.
35:49Vous êtes venu avec Taïwan.
35:51Laurent.
35:53Que vient faire Taïwan.
35:55Dans l'histoire.
35:57Votre question est excellente.
35:59On ne parle pas assez de l'Asie.
36:01Depuis cette semaine.
36:03On en parle un peu plus.
36:05On parle de la Chine.
36:07C'est toujours l'éléphant chinois.
36:09Qui masque le reste du magasin.
36:11On ne parle jamais de l'Inde.
36:13On a beaucoup parlé.
36:15On parle rarement de Taïwan.
36:17Pourtant.
36:19Regardez.
36:21C'est un boule market.
36:23Qui est très fort.
36:25Sur des records absolus.
36:27On a aussi Singapour.
36:29On ne parle jamais de Singapour.
36:31Singapour c'est beaucoup de financières.
36:33C'est value.
36:35Taïwan c'est plus tech et SOX.
36:37Et semi-conducteurs.
36:39Mais si on joue Taïwan.
36:41C'est une idée intéressante.
36:43On joue une région.
36:45L'Asie.
36:47Qui est assez dynamique.
36:49On joue un indice qui est fort.
36:51Et on joue aussi les semi-conducteurs.
36:53Si on pense que les semi-conducteurs.
36:55Vont repartir.
36:57Et qu'on a un gros flemmard.
36:59On achète Nvidia.
37:01Si on va un peu plus loin.
37:03On achète un ETF SOX.
37:05Ou un futur SOX.
37:07Et si on a envie d'apporter encore un peu de diversité.
37:09Taïwan c'est un marché qui est fort.
37:11Et qui est en train de franchir une petite résistance.
37:13Et qui va peut-être retourner sur son all time high.
37:15Et je trouvais que si effectivement on repart.
37:17Sur un cycle qui se prolonge.
37:19Et bien l'Asie.
37:21Et notamment Taïwan qui est plus fort que Séoul.
37:23Le Cospi est une idée intéressante.
37:25Dans le scénario où les semi-conducteurs ne repartent pas.
37:27Comme vous dites Laurent.
37:29Une idée ce serait le Russell.
37:31Alors ce n'est pas le Russell 2000.
37:33C'est ça. C'est le Russell 1000 value.
37:35Donc on joue la mid cap américaine.
37:37Des côtés. Value.
37:39Exactement. Pourquoi ?
37:41Parce que ça veut dire que comme je le disais.
37:43On a un risque.
37:45En tout cas des anticipations d'essoufflement.
37:47De la croissance.
37:49Et donc on va rechercher du rendement ailleurs.
37:51Que dans les valeurs de croissance.
37:53Mais dans les titres value.
37:55Et regarder ce Russell 1000 value.
37:57C'est donc un indice qui représente les 1000 entreprises.
37:59Les plus fortement capitalisées.
38:01Mais qui appartiennent à la value.
38:03C'est très beau.
38:05C'est un bull market.
38:07Il n'y a aucun signe particulier de ralentissement.
38:09Et donc si on a un cycle qui commence à ralentir.
38:11On a effectivement comme alternative.
38:13Avec un S&P qui continuerait de se maintenir.
38:15De jouer le Russell 1000 value.
38:17Jean-François.
38:19Je voulais faire un commentaire.
38:21Dans le grand tableau de bord des marchés.
38:23Sur un élément qui est fondamental.
38:25Et qui entretient le discours sur le bull market.
38:27Ou en tout cas les coups pondérés.
38:29Et la diffusion.
38:31C'est la fin de l'inversion.
38:33De la courbe des taux aux Etats-Unis.
38:35Qu'on n'a peut-être pas assez mis en avant.
38:37Le 2 ans US.
38:39On a 20 points de base maintenant.
38:41Et 3,80 sur 10.
38:43On a 20 points de base de pente.
38:45On parle des baisses des taux directeurs.
38:47Et de la rémunération du cours.
38:49Et ça c'est positive value.
38:51C'est-à-dire qu'on était à 5.
38:53Il y a quelques mois.
38:55Sur le 2 ans.
38:57Et à 4 et quelques sur le 10 ans.
38:59Et ça s'est inversé.
39:01C'est un support énorme pour les investisseurs.
39:03Qui petit à petit.
39:05Ayant cette visibilité.
39:07Reviennent sur l'ensemble du marché.
39:09Donc entretiennent le marché un peu boule.
39:11Qu'on a vu ces derniers jours.
39:13Et du coup de revenir un peu plus.
39:15Sur des marchés un peu massacrés.
39:17Ou absents des allocations d'actifs.
39:19Donc quand vous revenez.
39:21Vous revenez sur les actions.
39:23Puis vous revenez aussi.
39:25On a parlé de l'Europe.
39:27On a parlé du value.
39:29On a parlé des mid-cap.
39:31Le CAC.
39:33Il faut dire un mot du CAC.
39:35Il a vécu une semaine assez exceptionnelle.
39:37Le CAC 40.
39:39Et il est en train potentiellement.
39:41D'invalider le mouvement baissier.
39:43Qu'on a vu se mettre en place.
39:45Depuis l'été.
39:47Le sommet se fait au printemps.
39:49Pourquoi ?
39:51Parce que vous le voyez.
39:53Le dernier sommet de juillet.
39:55On est en train de le dépasser.
39:57Or ce qui caractérise une tendance baissière.
39:59On va peut-être faire un sommet.
40:01Plus haut que le sommet baissier précédent.
40:03Donc ça veut dire qu'on sort.
40:05Potentiellement.
40:07De la tendance baissière.
40:09Ça ne veut pas dire que je suis boule CAC.
40:11Et que je pense qu'on va aller retourner sur les précédents sommets.
40:13Mais en tout cas ça s'améliore.
40:15C'est 8002 le sommet.
40:17Exactement.
40:19On a un vrai petit signal sympathique.
40:21Merci la Chine.
40:23Est-ce que ça dépend de la Chine ?
40:25Est-ce qu'il faut regarder des indices chinois aussi.
40:27Franchement il n'y aurait pas eu la Chine cette semaine.
40:29Je ne vois pas pourquoi le CAC aurait rebondi pareil.
40:31D'accord.
40:33Après chacun jugera.
40:35On commençait la semaine avec des enquêtes de conjoncture PMI.
40:37Qui étaient franchement catastrophiques.
40:39Pour l'Europe.
40:41Pour la France.
40:43Pour l'Allemagne.
40:45Pour le mois de septembre.
40:47C'est comme ça que la semaine commençait chez nous.
40:49Je vous rétorquerai que le CAC avait quand même commencé à rebondir.
40:51Et que le rebond était ultra poussif.
40:53Mais qu'il avait quand même remonté un petit peu.
40:55Il y a eu juste un coup d'accélérateur.
40:57Sur le CAC.
40:59Grâce à la Chine.
41:01Un mot de Shanghai.
41:03Juste pour terminer.
41:05Il y a une grosse zone de résistance sur le CAC 40.
41:07Si on y retourne une seconde.
41:09Rien n'a changé pour le moment sur le CAC.
41:11Il va falloir dépasser la zone de résistance.
41:137900 points.
41:15Tant qu'on est en dessous.
41:17C'est un contexte qui s'améliore.
41:19Mais ce n'est pas du tout un contexte qui se retourne.
41:21Donc il va falloir que les investisseurs.
41:23Après ce premier train d'achat.
41:25La semaine prochaine.
41:27Valide l'idée ou pas ?
41:29Exactement.
41:31Sinon ça veut dire que c'était vraiment purement technique.
41:33Et que derrière quand c'est fini.
41:35Il n'y a plus rien.
41:37Un mot du Shanghai Composite.
41:39Alors qu'il a vécu sa plus grande semaine.
41:41Depuis 2008 quand même.
41:43Bon.
41:45J'avais envie de montrer le Shanghai.
41:47Parce que cette bougie hebdomadaire sur le Shanghai.
41:49Elle fait sourire.
41:51C'est vraiment spectaculaire.
41:53Elle doit faire environ 15%.
41:55Oui c'est ça.
41:57En même temps.
41:59Techniquement rien n'a été dépassé.
42:01D'ailleurs c'est intéressant.
42:03Parce que si vous regardez cette structure.
42:05En bas à droite de l'écran.
42:07C'est la structure du LVMH, du Hermès.
42:09On est dans la même histoire.
42:11LVMH je crois qu'aujourd'hui.
42:13A marginalement déclenché son double creux.
42:15Mais c'est vraiment à la marge.
42:17Hermès est un petit peu plus forte.
42:19L'Oréal qui est dans le luxe.
42:21Même si ce n'est pas vraiment du luxe.
42:23Elle est quand même forte.
42:25Elle a déclenché son double creux.
42:27Donc voilà.
42:29Il y a des doubles creux déclenchés.
42:31Alors quand on est analyste technique.
42:33On se dit.
42:35Un deuxième creux qui n'est pas plus bas que le précédent.
42:37Et un sommet qui est dépassé.
42:39Ça commence à sentir bon.
42:41Mais c'est purement technique.
42:43Il va falloir encore une fois.
42:45Que la Chine continue de confirmer.
42:47On attend les publications.
42:49Ah oui bien sûr.
42:51Les publications.
42:53Pour revenir sur le sujet chinois.
42:55Les sociétés qui sont présentes là-bas.
42:57Est-ce qu'elles voient des choses améliorées ?
42:59Quel est leur signal ?
43:01Il y a ça.
43:03Sur certaines on a quand même pas mal de questions.
43:07Potentiellement vu les indices macroéconomiques.
43:09Qu'on a eu en Europe.
43:13On voit bien qu'il peut y avoir des difficultés.
43:15Parce qu'elles ne vont peut-être pas atteindre.
43:17Les objectifs qu'elles s'étaient fixés.
43:19Donc oui.
43:21Il y a pas mal de tensions là-dessus.
43:23Donc ça.
43:25Ça va être à monitorer de près.
43:27Et puis il y a l'élection américaine.
43:29On est dans le dernier mois.
43:31Oui bien sûr.
43:33Ça va animer un peu aussi.
43:35Est-ce que ce sera un game changer ou pas.
43:37Pour les marchés.
43:39Les investisseurs c'est tellement serré en ce moment.
43:41Qu'ils peuvent se dire.
43:43Merci d'avoir été avec nous comme chaque mois.
43:45Chaque dernier vendredi du mois.
43:47Le grand tableau de bord des marchés de Smart Bourse.
43:49Avec Laurent Albi.
43:51Responsable de Next Momentum.
43:53Membre de Calaisis 360.
43:55Bertrand Lamy.
43:57Directeur général de Ports en part gestion.
43:59Et Jean-François Baye.
44:01Directeur général de Cantalice.