S'engager pour le droit de faire ou de ne pas faire d'enfant - La force de l'engagement

  • la semaine dernière
Avec Laetitia Lambert, auteure de "L'instinct maternel" - Ed. Fayard


Retrouvez Muriel Reus, tous les dimanches à 8h10 pour sa chronique "La force de l'engagement" sur Sud Radio.

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##LA_FORCE_DE_L_ENGAGEMENT-2024-09-08##

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Transcript
00:00AGP, Association d'Assurés Engagés et Responsables présente
00:05Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus.
00:10Bonjour Muriel.
00:11Et bien bonjour Jean-Marie.
00:12Et bon retour parmi nous, bonne rentrée en tout cas sur Sud Radio.
00:15On est ravis de vous retrouver pour toute une nouvelle saison de la force de l'engagement.
00:19Alors aujourd'hui, s'engager pour le droit de faire ou de ne pas faire d'enfant,
00:23on en parlera avec votre invitée Laetitia Lambert qui est l'autrice de ce livre
00:27« L'instinct maternel » qui s'est publié chez Fayard.
00:30Évidemment c'est une cause qui vous tient à cœur Muriel.
00:33Oui, faire ou ne pas faire d'enfant.
00:35Oui, c'est une grande question que cet instinct maternel que pendant des siècles
00:39la société a présenté comme une caractéristique innée des femmes
00:43imposant une attente sociale profondément ancrée.
00:46Être mère a été valorisé comme le rôle principal et naturel des femmes,
00:50comme l'élément central de la féminité.
00:52Un modèle évidemment soutenu par des discours religieux
00:55qui nous a longtemps coffinées, nous femmes, dans des tâches domestiques
00:59réduisant la participation à la vie sociale et professionnelle.
01:03Mais entre nous, et sérieusement,
01:05cette idée d'un instinct maternel inné et universel est-elle partagée par toutes les femmes ?
01:10Comment sont perçues celles qui expriment leur absence de désir d'être mère,
01:14leurs doutes ou leur ambivalence face à cette expérience complexe de la maternité ?
01:20Ces questionnements ne sont plus anecdotiques.
01:23Ils se reflètent dans les chiffres de la dénatalité,
01:26révélant une réflexion plus profonde et plus répandue
01:29sur le rôle de mère et ses conséquences.
01:32Une remise en question, accompagnée par l'essor des mouvements féministes bien sûr,
01:36qui valorise l'autonomie des femmes,
01:38et le droit de choisir librement et en juste conscience d'avoir ou non des enfants.
01:42S'interroger sur ce que signifie devenir mère,
01:45sur les complexités de ce choix,
01:47sur les défis émotionnels, psychologiques, physiques,
01:51est une démarche légitime et parfaitement responsable.
01:54Ces réflexions sont au cœur de la liberté de choix.
01:57Une liberté qui permet de choisir son chemin de vie,
02:00qui favorise la perception plus nuancée et moins stigmatisante du non-désir d'enfant,
02:05en contraste avec l'idéalisation de la maternité,
02:08où le don de soi est souvent perçu comme intrinsèquement lié à l'instinct maternel.
02:13Cependant, réduire le don de soi à la seule maternité
02:16empêche de reconnaître et de valoriser les multiples formes d'accomplissement
02:20que chaque femme peut choisir d'explorer.
02:22En fait, l'essentiel est que chaque femme ait la liberté de choisir.
02:26Choisir et décider de son propre chemin en toute liberté et conscience.
02:30Et ce choix est un privilège précieux qui nous est encore offert.
02:34C'est une liberté qu'il faut respecter et protéger, envers et contre tout.
02:38Parlons-en tout de suite avec votre invitée Laëtitia Lambert.
02:41Bonjour et bienvenue sur Sud Radio.
02:43Vous êtes réalisatrice, notamment essayiste et autrice de ce livre
02:46« L'instinct maternel » chez Fayard.
02:49Vous êtes l'invitée de Muriel Reuss.
02:50Bonjour Laëtitia.
02:51Bonjour.
02:52Votre livre démarre de façon saisissante avec cette description intense
02:56« Je suis devenue folle, je dois me rendre à l'évidence,
02:59j'ai mis un enfant au monde et bim, d'un seul coup, je suis devenue folle,
03:02fêlée, zinzée, fada, toc toc, agitée du bocal ».
03:05Ce ton, on va le retrouver tout au long du livre
03:08et notamment dans la description de votre grossesse.
03:11C'était important d'utiliser l'humour et un ton aussi brut et aussi intime
03:15pour exprimer ces bouleversements émotionnels que vous avez ressentis ?
03:19Oui, c'était vraiment très important pour moi, primordial même,
03:24d'essayer d'avoir le moins de filtres possibles
03:27et qu'on puisse, à la lecture, être comme en immersion dans ma tête
03:32et donc avoir accès évidemment à tout ce qu'on traverse possiblement
03:36en devenant mère et c'est-à-dire les pensées les plus,
03:39soit absurdes, intimes ou même inavouables.
03:42Et donc je voulais vraiment, oui, à la fois utiliser cette crudité, on va dire,
03:48et puis faire un petit pas de côté par rapport au côté grave
03:53ou possiblement douloureux en fait du sujet
03:56et le traiter aussi avec une forme de légèreté
03:59qui fait ressortir je crois l'absurdité de certaines situations
04:03et en tant que femme, moi je m'en suis rendue compte en le vivant,
04:08c'est vrai que quand on a les pieds dans des étriers
04:11ou qu'on nous fait une péridurale ou qu'on nous trifouille l'intérieur
04:15pour rester poli, on continue de penser en fait
04:19et ces pensées-là ne sont pas forcément toujours des petites fleurs
04:24et des arcs-en-ciel quoi, c'est beaucoup plus violent que ça.
04:28Moi qui n'ai pas eu d'enfant, vous avez compris à la lecture de l'édito,
04:32franchement c'est vraiment très démonstratif votre livre,
04:36franchement on se dit mais qu'est-ce qu'on fait là quoi,
04:39pourquoi s'imposer ça, en tout cas tel que vous le décrivez
04:42même si évidemment après on reconnaît toutes les qualités,
04:46toute la bienveillance et tout l'amour que peut nous apporter un enfant.
04:49Mais alors vous déconstruisez aussi le mythe de l'instinct maternel,
04:52vous dites avoir exploré les coulisses de vos propres idées reçues,
04:56de vos fantasmes pour déboulonner ce mythe,
04:59ça veut dire quoi le mythe de l'instinct maternel pour vous ?
05:01Alors pour moi c'est vrai que je m'amuse là avec l'écriture de ce livre
05:07à le questionner voire même me moquer de là d'où je partais en fait,
05:12c'est-à-dire que pour moi l'instinct maternel existait dur comme fer
05:17et non seulement il existait mais il allait être un peu le point de départ
05:22et le point d'arrivée aussi de la maternité,
05:25c'est-à-dire que derrière ce mythe, je m'arrangeais pour mettre sous le tapis
05:33tous les questionnements qui pouvaient aussi submerger à la naissance d'un enfant
05:38et moi en fait je venais de perdre ma mère quand j'ai eu ma fille,
05:43donc j'avais un modèle en tête que j'idéalisais mais que j'idéalisais d'autant plus
05:51qu'elle n'était plus là et si vous voulez je me projetais comme étant
05:56possiblement juste son prolongement ou la continuité à quelques détails près.
06:01Mais qu'elle n'était plus là et que d'ailleurs elle avait mis au monde
06:05ses enfants sans péridurale, qu'elle avait allaitée pendant de très nombreuses années.
06:10Je n'ai pas du tout questionné ça, j'allais allaiter très longtemps,
06:13j'allais accoucher comme elle sans péridurale et en fait rien ne s'est passé
06:16comme je le projetais et du coup ça a été je pense d'autant plus violent
06:20que je n'y étais pas du tout préparée et qu'ensuite déconstruire en fait,
06:26de partir du fantasme et devoir déconstruire ça prend du temps.
06:30Et d'ailleurs vous abordez dans ce livre, alors vous avez trois enfants, il faut le préciser,
06:34vous avez trois enfants et c'est la suite du premier accouchement,
06:37donc du premier enfant que vous avez vécu ce que l'on appelle aujourd'hui
06:41une dépression postpartum. Vous dites d'ailleurs la maternité ne m'a pas comblée,
06:46elle m'a ébranlée. C'est un sujet tabou cette dépression postpartum ?
06:51Je crois que même on vous a dit, surtout on ne parle pas de ça lors de la préparation.
06:55Oui c'est vrai que pour mon deuxième enfant, effectivement après avoir vécu
06:59ce tsunami pour ma première, quand j'ai décidé d'avoir un deuxième enfant,
07:06j'avais effectivement peur que ça se reproduise, même si j'étais autrement mieux préparée
07:12et pendant les cours de préparation à l'accouchement qui me barbaient,
07:16mais auxquels j'ai cru bon de devoir assister parce que j'avais peur d'être une mauvaise élève,
07:21c'est vrai que j'ai voulu questionner la sage-femme sur pourquoi elle n'abordait pas,
07:25on avait dix séances je crois, la question de la dépression postpartum
07:30et puis celle plus globale en fait des difficultés maternelles.
07:35Et alors qu'elle était douce jusqu'à maintenant, elle s'est crispée
07:41et elle m'a dit qu'effectivement il ne fallait pas parler de ça.
07:44Pourquoi d'après vous ?
07:45Elle m'a dit que c'était beaucoup trop effrayant, ça c'était la première raison,
07:49et ça l'est, c'est certain.
07:51Et dans secondo, elle a ajouté que le fait d'en parler n'empêchait pas que ça arrive,
07:57donc qu'il ne fallait pas en parler.
07:59Et sur cette deuxième partie, le saut d'intervention,
08:02c'est surtout qu'à ce moment-là je me suis dit, moi j'aurais aimé,
08:07parce que c'était il y a plus de quinze ans ce qui m'est arrivé,
08:11et j'aurais bien aimé au contraire être informée.
08:14Ça se traduit comment une dépression postpartum ? Qu'est-ce qui se passe ?
08:17Les symptômes, alors ça peut être varié et c'est multifactoriel,
08:23mais c'est vrai que moi c'était à la suite d'un accouchement
08:26qui a été quand même relativement difficile,
08:28et c'est des angoisses, l'apparition d'angoisse mais vraiment extrêmement forte,
08:34de toute façon souvent reliée aussi à l'absence de sommeil,
08:38des questions qui tournent en boucle.
08:42C'est le même principe qu'une dépression,
08:44sauf qu'il s'agit aussi d'une construction psychique de qui on est en tant que mère,
08:51et qu'on remet en doute cette chose-là.
08:56Mais est-ce qu'il y a aussi, ce que vous évoquez d'ailleurs,
08:59ce sujet dédicable de la solitude maternelle,
09:01et de la perte d'identité après la naissance d'un enfant ?
09:04Est-ce que cette dépression c'est aussi ça ?
09:07Je perds mon identité, je ne suis plus tout à fait une femme,
09:10je suis une femme et une mère, je suis aussi une mère et une compagne.
09:13Tous ces bouleversements-là, c'est ça que vous avez aussi vécu ?
09:16Oui, c'est une naissance psychique en tant que mère,
09:20et on se découvre réellement à ce moment-là.
09:25Moi c'est vrai que j'avais le sentiment,
09:27comme j'avais un idéal très fort et que j'avais mis la barre très haut,
09:32j'avais ce sentiment d'avoir raté, vraiment.
09:35C'est-à-dire raté mon accouchement,
09:38et donc du coup je me disais,
09:40mais si j'ai raté ce rendez-vous si important,
09:44parce qu'on met une pression aussi énorme sur comment doivent se passer
09:48les premières minutes avec son bébé, etc.
09:52Si on a le sentiment d'avoir raté, on sait qu'on ne peut pas recommencer.
09:56Et je me disais que si j'avais raté ce rendez-vous-là,
09:59je raterais aussi mon identité de mère, en fait.
10:03Donc ça passe par une très très grande culpabilité, je pense.
10:07Et puis vous dites cette culpabilité, je l'ai vécue mais je ne suis pas la seule à la vivre.
10:10Et d'ailleurs, vous dites, sans mes rencontres avec d'autres mères,
10:13je ne sais pas si je me serais autorisée à confier ici des choses
10:16que je n'avais jamais osé dire à personne.
10:18En fait, vous avez été rencontrée, interviewée,
10:22d'autres mères qui ont vécu les mêmes choses que vous.
10:24Ces rencontres étaient fondamentales ?
10:26Ah oui, c'était fondamental.
10:27Mais c'est vraiment ce qui m'a sauvée, je pense.
10:31Parce qu'après cet effondrement, c'est vrai que la chance que j'ai eue,
10:35c'est que j'ai commencé à en parler dans un cercle proche.
10:38Et puis je me suis lancée dans une sorte d'enquête, en fait.
10:41C'est ce que je raconte aussi à travers ce récit.
10:45Parce qu'effrayée par le sujet, certes, mais aussi envie de comprendre.
10:50Et du coup, c'est vrai que j'ai fait plusieurs tentatives un peu pathétiques
10:56auprès de psy, de la maternité, etc.
10:59Mais finalement, j'ai fini par rencontrer une association,
11:02par participer à des groupes de parole.
11:05Et là, rencontrer d'autres femmes avec des profils différents,
11:08des histoires différentes.
11:10C'est Maman Blues, l'association ?
11:12Oui, c'est Maman Blues.
11:14C'est une association qui fait un travail vraiment formidable.
11:17Mais c'est toutes d'anciennes mères ayant traversé des difficultés
11:21qui se servent de leurs expériences pour aider maintenant des mères.
11:26Et c'est vrai que le fait de partager,
11:28parce que quand on vit ça, on se sent très seule.
11:31On a l'impression vraiment d'être la seule personne au monde
11:35à vivre aussi mal les choses.
11:38Et c'est très cathartique, en fait, de pouvoir faire circuler cette parole.
11:45Du coup, ça fait baisser le degré d'anxiété.
11:49Enfin, c'est très important.
11:52Dans ce livre, il y a un passage assez drôle, d'ailleurs,
11:55sur les magazines, les stars de cinéma.
11:59Vous dites qu'il y a une pression d'injonction à la perfection physique.
12:03On voit des femmes qui ont accouché,
12:05qui sont évidemment ultra minces, deux semaines après avoir mis au monde un bébé.
12:10On voit des bébés magnifiques, souriants, hyper bien habillés, etc.
12:14Est-ce que vous pensez que toutes ces représentations
12:17influencent d'autant plus la perception que les mères ont d'elles-mêmes
12:21et de leurs enfants ?
12:23Et en fait, c'est quoi la stratégie pour éviter de rajouter de la pression à la pression
12:27en étant confrontés à cette pression médiatique ?
12:29C'est vrai que je tenais à m'attaquer à ces représentations
12:33parce que je pense qu'elles forgent un imaginaire commun, on va dire,
12:38et ça met une pression d'autant plus importante sur les femmes
12:42qui, je pense, dans la réalité, ne se sentent jamais
12:46qu'uniquement heureuses et comblées, même si ça peut être le cas.
12:51Et je pense que le fait qu'il y ait des nouveaux récits
12:55qui commencent à circuler, plus complexes,
12:59qui traduisent d'une réalité autrement, plus ambivalente,
13:06Vous pensez que la société est prête à accepter ?
13:10Non, je pense que les tabous sont encore très prégnants,
13:14je pense qu'il y a encore énormément de travail à faire
13:19et qu'il faut arrêter de mettre la pression sur les mères.
13:23Déjà, elles se mettent la pression elles-mêmes de manière très très forte,
13:27donc oui, je pense qu'il faut, j'allais dire, relâcher les agressions.
13:32On va penser aux mamans qui sont enceintes et qui vous écoutent
13:35et qui se disent « Oh là là, moi, dans quelques semaines,
13:37je vais avoir les pieds sur les étriers »
13:39et on va me trifouiller, comme vous le dites, dans ce livre.
13:42Alors, qu'est-ce que vous donneriez comme conseil à ces mères aujourd'hui ?
13:45Je conseillerais de parler, quoi qu'il arrive.
13:49C'est vrai que je pense qu'il ne faut pas avoir honte de ressentir.
13:53Parce que moi, ce que je décris aussi, c'est vrai que c'est
13:56plus que des choses qui s'opposent, c'est des choses qui cohabitent.
13:59On peut être débordée d'amour pour son enfant,
14:03on peut être et à la fois anxieuse.
14:07Donc, toutes ces choses, c'est une palette de sentiments
14:12et de ressentis qui sont très complexes et qui cohabitent.
14:16Du coup, oui, je préconise d'en parler, de ne pas avoir honte
14:21et surtout, je préconise à l'entourage plutôt aussi
14:25de poser des questions, d'être présent
14:29et de penser à demander aux mères.
14:31Parce qu'une fois que l'enfant est arrivé, souvent,
14:34l'attention est centrée sur l'enfant, mais même l'attention de la mère.
14:38Et c'est vrai qu'on ne pense pas à demander aux mères,
14:41mais comment elles vont ?
14:43Et même les professionnels de santé, etc.
14:47Souvent, on est très axés sur le bébé.
14:51Mais je pense que ce serait pas mal de vraiment demander aux femmes
14:55comment elles vivent tout ça.
14:57Donc, vos deux autres enfants, ça s'est bien passé.
15:00Oui, ça s'est très bien passé.
15:02Mais c'est à chaque fois, de toute façon, une expérience à part.
15:06Je pense que j'étais plus du tout la même femme
15:08et plus du tout, du coup, la même mère.
15:10Et puis qu'on redécouvre de nouvelles choses.
15:13Enfin, une fois que j'avais déconstruit un peu
15:16ce que je disais tout à l'heure, mes fantasmes,
15:19je partais du principe que le reste allait être
15:22plutôt de l'ordre de l'apprentissage et de la découverte,
15:25mais qui est tout le temps en mouvement.
15:27Pour moi, vraiment être parent, c'est ça.
15:30Il n'y a pas de certitude à avoir sur
15:34on fera comme si, on fera comme ça, on est comme si, on est comme ça.
15:38C'est une sorte d'apprentissage permanent
15:42et qui est aussi joyeux, bouleversant que complexe.
15:48Merci Laetitia.
15:50Je recommande à tout le monde l'Instamaternelle chez Fayard.
15:52Vous allez passer un excellent moment.
15:54C'est à la fois très instructif, mais aussi très drôle
15:56et très révélateur de cet état de grossesse
15:59et de cet état de l'accouchement.
16:01Et puis, on n'oublie pas Maman Blues
16:03pour toutes les femmes qui auraient besoin de se poser des questions,
16:06qui se posent des questions, qui voudraient partager.
16:08Donc, Maman Blues.
16:09Une dernière question quand même.
16:10C'est quelques années après.
16:11Est-ce que la rentrée s'est bien passée cette année ?
16:13Oui, c'était intense, mais ça s'est bien passé.
16:16Merci beaucoup.
16:17C'est le plus important.
16:18Soyons terre à terre.
16:19Merci à vous Laetitia Lambert.
16:20Merci Laetitia.
16:21L'Instamaternelle s'est publiée chez Fayard.
16:24On le rappelle la semaine prochaine, ma chère Muriel Reus.
16:28A dimanche prochain, Jean-Marie.

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