F.A.T.V., #1.

  • le mois dernier
Transcript
00:00♫ Générique de fin ♫
00:09Mes chers compatriotes, je voudrais vous parler aujourd'hui d'un sujet un peu épineux sur lequel, à vrai dire,
00:16je n'avais pas forcément l'envie de m'exprimer depuis des années. Mais il y a quand même une succession d'événements
00:24qui devient tellement maintenant manifeste et patent que je pense qu'il est du devoir d'un responsable politique
00:31d'aborder le sujet frontalement. Je veux parler de ce que nous avons vu avec la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris
00:39il y a quelques jours et de ce que certains appellent le satanisme. Voilà. Donc moi, la première fois que j'ai entendu parler
00:49de satanisme... Bon, pour moi, c'était quelque chose d'un peu lunaire. Pour moi, l'idée même de m'occuper,
00:59de m'intéresser à Satan est une idée qui me paraît un peu irréelle. En fait, voilà, c'est quelque chose à quoi je ne pense pas.
01:06Je sais cependant qu'à la fin de son pontifical, Paul VI... C'est une citation de lui qui est restée célèbre.
01:12Paul VI, le pape Paul VI avait dit qu'il est fumé de Satan, s'était approché et entourait le siège de Saint-Pierre, de Saint-Pierre-de-Rome.
01:23Bon. Comme je ne suis pas apporté particulièrement à ce genre de choses, j'avais mis ça de côté dans la tête.
01:29Et puis là aussi, depuis un certain nombre d'années, on voit beaucoup de gens qui parlent du satanisme.
01:33Tout ça me laisse un petit peu froid. Mais j'avoue que désormais, il y a eu toute une série d'événements
01:39depuis maintenant un certain nombre d'années. À chaque fois, je regarde ça d'une façon un petit peu perplexe.
01:45Et leur accumulation, maintenant, devient gênante, devient lourde. Et donc il me semble important d'en parler.
01:51C'est que depuis maintenant une douzaine d'années minimum, on a l'impression qu'il ne peut plus se passer
01:57la moindre cérémonie publique dans le monde occidental sans qu'il n'y ait des références, des images
02:06extrêmement gênantes ou malaisantes, comme on dit maintenant, qui mettent mal à l'aise, parce qu'on y voit
02:12des figures soit de Belzébuth, de Satan ou du Vaudor ou d'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse,
02:20qu'on voit des références lourdes au diable, à Satan. Enfin moi, je me suis dit « Mais c'est pourquoi, en fait ?
02:28C'est quoi le truc qu'il y a derrière ? ». Sans remonter au calende, je rappelle quand même qu'en 2012,
02:34il y a 12 ans, jour pour jour à peu près, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012,
02:40il y avait eu déjà des tableaux qui étaient quand même assez incroyables, avec une espèce d'immense statue,
02:45une espèce de tête de morse. Alors certains disaient que c'était Voldemort – vous savez – qui est un peu le méchant
02:50dans Harry Potter. Bon. Moi, personnellement, j'avais vu ça. J'avais trouvé ça bizarre, parce que je ne voyais pas
02:56très bien ce que ça venait faire. Dans une cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, les Jeux olympiques
03:01tels qu'ils ont été recréés en 1896 par le Français Pierre de Coubertin, se veulent des Jeux d'ouverture générale sur le monde,
03:10de célébrer la communion des peuples qui combattent pacifiquement pour avoir des trophées. Il ne s'agit pas d'un monde mondialisé,
03:19puisqu'au contraire, c'est un monde international. Chaque pays vient avec son propre drapeau, avec son hymne national
03:26qui est joué au moment des médailles d'or. C'est vraiment quelque chose... Un jeu qui n'a rien à voir avec le mondialisme.
03:32C'est même l'inverse qui est vrai. C'est au contraire pour célébrer le concert des nations, comme d'ailleurs vous savez au passage
03:40que c'est exactement la vision du monde que nous, nous développons, le monde de demain, qui doit être
03:44une espèce de concert des nations, avec chaque nation conservant son identité, sa fierté nationale,
03:51mais entrant dans une compétition extrêmement pacifique, joyeuse, sympathique, sportive avec les autres nations du monde.
03:59Et d'ailleurs, un monde un petit peu idéal d'où sont chassés tous ceux qui peuvent être les marques de racisme, d'antisémitisme,
04:10de colonialisme, etc., etc., au point que d'ailleurs, progressivement, ces jeux ont été la marque de certains événements historiques et politiques.
04:21Par exemple, je pense aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, lorsque deux athlètes noirs américains ont levé le point en l'aise.
04:29C'était le pouvoir de Black Power. En fait, ça a rappelé au monde que la discrimination raciale n'existait pas seulement
04:39en Afrique du Sud et en Rhodesie, pays d'ailleurs qui avaient fini par être expulsés des Jeux olympiques,
04:44mais ça existait aussi aux États-Unis d'Amérique en 1968. Donc normalement, ça doit être un univers extrêmement festif
04:52que ces Jeux olympiques... D'où doit être banni également toute attaque contre des groupes ethniques ou des groupes
05:00au regard de leur peau, de leur religion, etc. Voilà. Alors aux Jeux olympiques de 2012, terminée l'ouverture.
05:09À Londres, on voit d'un seul coup cette tête de mort gigantesque. Alors il paraît que c'est Voldemort de Harry Potter.
05:15Ça, c'est une explication qu'on donne. Mais ils sont what, comme dirait les Anglais. Alors qu'est-ce que ça vient faire dans ces Jeux olympiques ?
05:23Qu'est-ce que vient faire cette espèce de figure extrêmement angoissante, terrorisante, si l'on peut dire,
05:28qui rappelle, qui peut faire penser à une espèce de célébration morbide, mortifère, qui n'est pas saine,
05:37qui n'a rien à voir avec justement ce qui est attendu de ces Jeux olympiques, qui doivent chanter au contraire
05:42la santé, la santé mentale, la santé corporelle des peuples du monde. Et puis après 2012, il y a eu un autre événement
05:53absolument incroyable. Ça a été l'inauguration du tunnel du Saint-Gothard, donc en Suisse, à l'Allemagne, à la France.
06:04Plusieurs pays étaient conviés des chefs d'État ou de gouverneurs. Mme Merkel s'était rendue à cette inauguration.
06:11Et alors à la stupéfaction générale, on a vu des scènes que vous allez voir, des scènes où l'on avait une espèce de bouc
06:19symbolisant soit Baal, soit Belzébuth, enfin le diable, enfin une fine des figures du démon, avec des danses,
06:30une chorégraphie extraordinairement perturbante. On avait l'impression en effet d'un rituel satanique.
06:35Ça a d'ailleurs été perçu comme tel. Regardez.
06:38C'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'événement, c'est là qu'il y a eu l'év
07:08...
07:25Est-ce qu'on peut avoir une explication de la signification que ça avait ? Les médias en ont parlé un petit peu.
07:31Après, ça a été vite glissé sous le tapis. Moi, j'aurais aimé que quelqu'un nous expliquât... Voilà, c'était ça, le sens.
07:38Mais on est prié de ne jamais demander d'explication sur le sens. Et puis sont arrivés les Jeux du Commonwealth,
07:48donc qui concernent le Royaume-Uni, en 2022. Et là, rebelote à la stupéfaction... Alors les Français ne connaissent pas
07:56très bien les Jeux du Commonwealth. C'est un petit peu l'équivalent de Jeux olympiques qui seraient réservés
08:02aux pays issus de la colonisation britannique qui se retrouvent maintenant dans le Commonwealth.
08:06D'ailleurs, j'avais proposé moi-même dans un programme – je me rappelle – que ce serait bien que la France fasse un peu pareil,
08:13qu'il y ait une espèce des Jeux des pays d'Afrique francophone qui prendraient les allures de Jeux olympiques
08:19et qui permettraient de souder mieux ensemble les pays de la francophonie. En attendant, lors de ces Jeux du Commonwealth de 2022,
08:28regardez ce que l'on a vu arriver pour nos cérémonies d'ouverture. Rien moins qu'une espèce de taureau cornu très inquiétant,
08:39censé être en fait le vaudor. Regardez bien ces images assez ahurissantes. Parce qu'en fait, on a retrouvé pratiquement
08:47pratiquement le même emblème de ce vaudor ou de ce taureau cornu dans la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de 2024 à Paris.
08:58Je vais en parler dans un instant. Là aussi, pourquoi est-ce qu'on inflige à des centaines de millions d'habitants sur la planète
09:07en l'espèce dans les pays du Commonwealth... Pourquoi est-ce qu'on inflige ces images malaisantes qui peuvent faire peur aux enfants,
09:16et qui n'ont aucune explication et aucune justification a priori du spectacle auquel on va assister ?
09:25On continue. On arrive au Grammy Awards, c'est-à-dire cette cérémonie qui se tient aux États-Unis, qui sont des récompenses
09:34données à des chanteurs. À l'origine, c'étaient les Gramophone Awards. Et puis après, avec la disparition des gramophones,
09:39ça s'appelle Grammy Awards, et où donc les chanteurs du monde entier, mais plutôt de la sphère occidentale, bien sûr,
09:46sont récompensés. Et donc en 2023, eh bien nous avons eu un spectacle avec Sam Smith et Kim Petras, qui ont fait
09:55– à surprise générale – une apparition pendant la remise des Grammy Awards, qui était justement avec des références satanistes
10:03évidentes, ce qui a d'ailleurs défrayé la chronique du petit Landerneau. Et les gens se demandaient
10:08« Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ? De quoi s'agit-il ? ». Et puis on avance et on arrive à notre époque.
10:13Le concours de l'Eurovision maintenant est devenu un spectacle absolument hilarant depuis plusieurs années.
10:21Ça avait commencé il y a quelques années avec Conchitavours, qui était la chanteuse autrichienne, qui était un travesti barbu,
10:29et donc qui avait fait un scandale quand même assez large. Évidemment, on était prié de ne surtout pas s'offusquer de la chose
10:39ni même demander des comptes. Enfin c'était quoi l'objectif de voir un travesti barbu ? C'était quoi l'objectif ?
10:47En tout cas, qui a eu le prix de l'Eurovision. Et on a l'impression que depuis là, c'est un filon qui ne fait que se développer,
10:56puisque à l'Eurovision 2024, vous avez la chanteuse qui représentait l'Irlande, Barbie Thug... Enfin je sais pas comment...
11:05Barbie Thug – j'espère que je prononce bien – qui a fait une représentation... Regardez les images.
11:13C'était carrément déguisé dans le diable, corps nu, en Belzébuth ou en Satan. Alors tout ceci était il y a quelques mois.
11:23Et puis il y a quelques jours, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, où alors là, on a eu un déluge de représentations
11:32qui s'inscrivent justement dans toute une iconographie que l'on peut qualifier globalement de satanique et blasphématoire. Voilà.
11:42Alors par exemple la référence à l'un des 4 cavaliers de l'Apocalypse. Certes, c'était joli. Le passage était beau.
11:51Mais enfin pourquoi avoir un cavalier qui court sur la scène ? Donc il y a quelque chose de fantomatique et d'inquiétant
11:59qu'il ne peut pas ne pas faire penser à ceux qui connaissent les Écritures saintes, aux cavaliers de l'Apocalypse,
12:04les 4 cavaliers de l'Apocalypse. Après, ce personnage arrive. D'un seul coup, des ailes lui poussent derrière.
12:10Donc vous avez des saisies d'écran, des vues qui avaient été filmées. On ne peut pas ne pas penser...
12:15Du moins pour ceux qui ont des références intellectuelles bibliques, on ne peut pas ne pas penser à Azrael,
12:22c'est-à-dire l'ange de la mort. Il arrive dans une scène où l'on voit... Là même où va être drassé le drapeau olympique,
12:31on voit un taureau avec des cornes qui est censé être le veau d'or juste à côté. On voit ensuite que les gens
12:41qui mettent le drapeau le montent à l'envers, ce qui est absolument incroyable pour une cérémonie de cette nature.
12:49Il est impensable que ceux qui ont dressé le drapeau olympique l'aient fait inconsciemment, par erreur,
12:58en le mettant à l'envers. À mon avis, ça ne peut être... C'est une épreuve qui a dû être répétée 50 fois.
13:04Donc c'est volontaire. Ou alors c'est d'une incompétence absolument crasse. Et puis ça n'est pas tout.
13:12On a vu donc toute une série de tableaux assez blasphématoires, et en particulier celui qui a fait le plus scandale.
13:21Je ne parle pas de Marie-Antoinette décapitée, parlant avec la tête décapitée, qui parle de ce qui est
13:28pour le moins d'un extraordinaire mauvais goût pour présenter la conciergerie devant les téléspectateurs.
13:35Et puis on parle quand même de toute une période de l'histoire de France sur laquelle il y a beaucoup à dire.
13:39Et le procès de Marie-Antoinette, quand on le regarde dans le détail, n'est pas forcément quelque chose d'extraordinaire
13:47à mettre en avant. Mais ça a culminé évidemment avec la scène, la scène C-E-N-E, la scène du Christ qui a été métamorphosée
14:00en une scène avec des transgenres et des travestis qui représentaient cette scène, donc quelque chose d'extraordinairement blasphématoire.
14:11Alors ce qui est intéressant de voir dans ces événements, c'est que les gens qui ont fait ça, sur lesquels je vais revenir...
14:23La première chose, moi, qui me vient à l'esprit, c'est de savoir pourquoi... Enfin qui... Pourquoi ont-ils fait ça ?
14:31Qui leur a donné l'ordre de faire ça ? Je n'arrive pas à croire un instant... Ou alors c'est grave.
14:38Ça voudrait dire que Macron est complètement à côté de la plaque, et tout le gouvernement aussi.
14:42Je n'arrive pas à croire un instant qu'une cérémonie qui a coûté – dit-on – 300 millions d'euros, peut-être davantage,
14:51c'est des sommes énormes... C'est ce qui manque à la France chaque année pour réparer ces routes et tous ces ouvrages d'arts.
14:58300 ou 400 millions d'euros qui ont été engloutis dans cette cérémonie. Alors il y a une polémique de savoir qui a payé.
15:06Certains disent « C'est les contribuables ». D'autres disent « Non, non, ce sont des sponsors ».
15:11Moi, je ne suis pas du tout certain que ce soit des sponsors qui aient tout payé. Je sais qu'il y a des sponsors,
15:15des parrains – pour parler en termes français –, des gens qui ont parrainé, notamment LVMH, qui triomphe dans cette opération.
15:23Ce sont des publicités permanentes à la gloire de LVMH, avec notamment les grands de mâle Louis Vuitton, etc.
15:32Mais est-ce qu'ils ont réglé toute la facture ? Je n'en sais rien. En tout cas, ça fait partie des choses qu'il faut savoir.
15:37Et normalement, l'ensemble des Jeux olympiques, ce serait bien le diable – si j'ose dire – d'arriver à équilibrer
15:44en règle générale. Ça laisse des ardoises considérables. Et c'est qui ? C'est évidemment le contribuable qui finit par régler l'affaire.
15:52Donc l'apprentissage de savoir, c'est déjà combien ça a coûté. Deuxièmement, c'est qui est-ce qui a fixé le thème ?
16:01Parce que quand même, il s'agit d'une cérémonie qui n'est pas destinée à un public franco-français.
16:07C'est pas le jeu d'interville de Guy Lux dans les années 60. Non, non. Il s'agit de quelque chose qui a été fait pour la télévision.
16:15Et je dis bien « pour la télévision ». D'ailleurs, un certain nombre de personnes qui ont payé au prix fort...
16:20Je crois que c'était quelque chose comme 2 300 € le prix de la place. Il y a beaucoup de gens qui se sont plaints,
16:27parce qu'en fait, ils voyaient pas grand-chose. Il pleuvait. Ils étaient pas bien protégés de la pluie.
16:31Et surtout, ils voyaient rien, parce que tout le spectacle avait été conçu pour la télévision et pour être relayé
16:36dans le monde entier. On a estimé... J'ai vu différentes estimations. Entre 1,5 milliard et 2 milliards de personnes
16:44qui ont regardé cette cérémonie. Donc normalement, un président de la République normalement constitué
16:51et un gouvernement normalement intelligent devraient se dire... Attention, c'est une cérémonie... Tout le monde le sait, d'ailleurs.
16:58C'est comme la finale de la Coupe du monde de foot. On sait qu'il y a plusieurs milliards de terriens qui sont derrière
17:07leur téléviseur. Là, c'est pareil. Normalement, on aurait dû se dire qu'il va y avoir des milliards de gens
17:12qui vont regarder ça, paraît-il, entre 1,5 milliard et 2 milliards de personnes. Quelle est l'image que nous allons véhiculer
17:19de la France auprès de tous ces publics ? Donc moi, ce que je voudrais savoir, c'est qui est-ce qui a décidé de faire tout ceci ?
17:28Et qui est-ce qui a décidé notamment de reprendre cette thématique qui date d'au moins 2012... Donc déjà, depuis 12 ans,
17:35on se ramasse... À chaque fois qu'il y a des grandes cérémonies internationales, on se ramasse des symboles sataniques,
17:41alors que... Enfin je sais pas. Moi, j'ai rien demandé. Je pense que 90% des personnes qui me regardent...
17:4698% des personnes qui me regardent sont comme moi, sont éberluées en découvrant ça. Voilà. Et donc j'aimerais savoir...
17:54Et notez bien que ça n'est évidemment que dans la sphère occidentale. Lorsqu'il y a eu l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin,
17:59il n'y a pas eu du tout ça, bien entendu. Donc c'est vraiment réservé au monde occidental sous domination américaine.
18:07Précisons-le bien. Et donc c'était quand même assez évident que ça allait créer un scandale planétaire. Voilà.
18:15C'est-à-dire que je ne dis pas... Je suis très précis. Je ne dis pas que toute la cérémonie était atroce.
18:23Il y a eu... C'est presque ça qui est le plus vicieux, d'ailleurs. C'est qu'il y a eu des tableaux magnifiques.
18:27Il y a eu – je l'ai écrit le soir même – des choses extrêmement réussies, comme par exemple le défilé des délégations sur la Seine.
18:35Ça avait un certain coup d'œil. Les vues de drones au-dessus de Paris, c'était très joli au coucher du soleil.
18:42L'idée d'éclairer les monuments le long de la Seine, c'était très bien. Le fait d'avoir eu même Lady Gaga
18:50chantant « Zizi, j'emmerde », et puis les références au Moulin Rouge et au French cancan, pourquoi pas ? C'était sympathique.
18:58La chanson de Céline Dion reprenant Édith Piaf, l'hymne à l'amour, était absolument bouleversante.
19:06C'était très cher payé. Mais enfin c'était quand même extrêmement bouleversant. La Marseillaise chantée – je crois –
19:13depuis le haut du Grand Palais était magnifique. Donc il y a eu vraiment des moments qui étaient...
19:20Et puis c'était très rythmé. Des moments qui étaient vraiment très bien. Mais tout ceci a été truffé tout au long de la soirée
19:28par des allusions qui – elle – alors là choquaient la conscience de centaines de millions de personnes,
19:34puisque ça a été perçu comme ça. Il y a des centaines de millions de personnes qui ont perçu ces images pour ce qu'elles étaient,
19:43c'est-à-dire extraordinairement blasphématoires, contre la religion chrétienne, et par ailleurs extrêmement malaisantes,
19:50avec une espèce de référence permanente au diable. Et puis accessoirement, une espèce de promotion lourde, pénible en fait,
20:00de tout ce qui est transgenre, transidentité, au point que ça effaçait d'ailleurs tout le reste.
20:07On pourrait gloser sur certaines allusions. J'en ai parlé tout à l'heure avec la tête de Marie-Antoinette Descapulés,
20:12qui était pas extraordinaire. Il y avait aussi une volonté permanente d'essayer de ridiculiser un petit peu l'histoire de France.
20:20Lorsqu'on voyait dans la scène des espèces de portraits pastiches d'anciens régimes, c'était pas très glorieux.
20:28Lorsqu'à un moment, on voit une bourrée au vergnate se produire au milieu de transgenre et sur une musique électro,
20:35la seule conséquence que l'on va dire, c'est que la bourrée au vergnate devient ridicule. C'est-à-dire que loin de promouvoir
20:41l'identité de la France, l'identité des terroirs, les différentes régions, pas du tout, c'était plutôt pour se payer leur tête. Voilà.
20:48D'ailleurs, au cours de cette cérémonie, il n'y a pratiquement rien eu sur les provinces de France. Je vois qu'il y a des gens
20:55comme Xavier Bertrand qui passent leur temps à parler des... Il faut promouvoir les territoires. C'est le discours officiel
21:01de promotion des territoires. C'était le moment. Ça aurait été le moment d'avoir un tableau avec le Mont-Saint-Michel,
21:06un autre avec la Côte d'Azur, un troisième avec le Périgord, un quatrième avec l'Alsace, un cinquième avec les Alpes et le Mont-Blanc, etc., etc.
21:19On aurait pu avoir 12 tableaux qui auraient représenté 12 provinces de France, y compris d'ailleurs l'Outre-mer,
21:25qui n'a été représentée que par la vague de Théa Pouhaut, là, à l'île de Tahiti. Mais pour le reste, on n'en a pas parlé. Bon.
21:31Mais au lieu de ça, on a eu un discours de dérision, en fait, sur la France et de ramener la France comme si la France était
21:38une espèce de gigantesque cabaret, comme chez Michou, voilà, comme si c'était ça, la France. Or, la vraie question qu'il faut se poser,
21:46c'est qui est-ce qui a donné cette instruction ? Qui est-ce qui a supervisé ? Qui est-ce qui a choisi le metteur en scène principal
21:54M. Thomas Joly, dont je ne dis pas qu'il est sans talent, puisqu'au contraire, il y a des choses très talentueuses
21:59qui ont été faites par ailleurs. Mais qui est-ce qui a donné son accord à ce qu'il y ait des scènes aussi scandaleuses
22:05que celles qui ont été présentées ? Comment se fait-il qu'il y ait des personnes qui se soient livrées pendant cette cérémonie
22:14à des actes... Ça a été très remarqué, d'ailleurs, au moment de la scène inspirée de Léonard de Vinci.
22:19Regardez ce passage qui est devenu maintenant un passage célèbre, où l'on voit l'un des participants qui fait mine de se trancher la gorge.
22:29Le tout, d'ailleurs, devant un enfant, lequel enfant donne l'impression de se trancher la gorge à son tour.
22:36Alors ça fait évidemment jaser sur Internet. Et ça fait jaser dans le monde entier. Sur Internet, certains font remarquer
22:47que ce geste serait paraiti. Mais je ne sais pas. Je ne suis pas franc-maçon. Mais ce serait un geste typique de la franc-maçonnerie
22:52pour imposer le silence. Moi, je ne sais pas. Ce que j'aimerais, c'est que les Français... On leur impose un spectacle
22:59comme à 2 milliards d'habitants. J'aimerais qu'on nous explique... Pourquoi est-ce qu'il y a un acteur qui a fait ce geste très marqué ?
23:07Voilà. Pourquoi ? C'est quoi, le sens, en fait ? Bon. Alors le scandale est devenu tellement planétaire,
23:14puisqu'il y a eu des protestations émanant de partout, de partout. Toutes les églises catholiques du Moyen-Orient,
23:22l'église caldéenne, l'église assyrienne, l'église copte d'Égypte, l'église orthodoxe, les églises aux États-Unis...
23:32Dans le monde entier, les premiers concernés, c'est-à-dire les chrétiens, ont vivement protesté.
23:38À une seule exception près qui fait scandale, en fait. Le pape ne dit rien. Et en France même, on a eu une réaction
23:49des évêques de France extraordinairement complaisante et assourdie, en regrettant que si que ça... Non, non, non, non.
23:57Comparer le texte qui est un robinet d'eau tiède des évêques de France avec la réaction des chrétiens dans le monde entier,
24:04qu'ils soient catholiques, protestants, orthodoxes ou autres. Ça a été une levée de boucliers dans le monde entier.
24:11D'ailleurs, je note aussi une réaction absolument agonissante du nouveau cardinal Corse, qui trouve ça formidable.
24:19C'est incroyable, en fait. C'est tellement incroyable qu'on voit que le monde musulman a vivement réagi et qu'on a assisté
24:30à ce spectacle incroyable de voir le monde musulman monter au créneau pour défendre davantage le caractère sacré de la Seine
24:40et de Jésus-Christ que l'Église catholique... C'est incroyable, en fait. Il faut se pincer pour le croire.
24:49C'est-à-dire que nous avons eu par exemple la grande université Al-Azhar, qui se trouve au Caire,
24:56qui est l'une des principales autorités dans le monde musulman sunnite, conjointement avec l'Église copte d'Égypte,
25:04a vivement protesté sur cette affaire. Vivement. D'ailleurs, j'ai pas entendu M. Jean Messia, qui d'habitude
25:11est un gueulard qui manifeste tout le temps et qui ouvre des cagnottes pour protester.
25:16Je n'ai pas beaucoup entendu qu'il ait réagi. Et j'aimerais savoir ce qu'il pense de la déclaration commune
25:21de l'Église copte d'Égypte et de l'université Al-Azhar pour s'indigner de cette cérémonie, sur laquelle d'ailleurs
25:28je n'ai pas entendu. D'ailleurs, je n'ai pas entendu non plus le RN au grand complet. C'est assez bizarre.
25:34Et M. Zemmour non plus. Je ne sais pas. C'est assez curieux. Et voilà. Il y a Mme Maréchal qui a protesté,
25:42mais elle a protesté d'une façon quand même qui l'a touchée personnellement. Moi, je vois ça d'une façon...
25:47Je prends le problème au-dessus. Je dis comment ça se fait que cette affaire ait pu se produire.
25:53Je vois qu'il y a eu les 25 plus grandes autorités morales du monde musulman qui ont fait des déclarations conjointes
25:59pour s'indigner de ce blasphème contre la personne de Jésus-Christ, puisque je rappelle que pour les musulmans,
26:06Jésus-Christ n'est pas mi-homme mi-Dieu comme pour les chrétiens, mais que c'est quand même... C'est un homme,
26:12mais que pour les musulmans, c'est quand même un prophète, l'avant-dernier des prophètes avant le prophète de l'islam,
26:19et qui donc est extrêmement vénéré dans le monde musulman. C'est pour ça que le monde musulman a été aussi interloqué
26:25et scandalisé par ces scènes que le monde chrétien, etc. On a vu d'ailleurs des choses absolument incroyables.
26:33Je crois savoir qu'en Iran, l'ambassadeur de France a été convoqué. En tout cas, ce qui est certain, c'est que
26:38le président turc Erdogan s'était scandalisé et a dit qu'il allait appeler le pape pour d'une certaine façon forcer à réagir.
26:47C'est incroyable quand on pense que le président turc est le lointain descendant – si l'on peut dire – des Ottomans
26:56qui ont détruit Constantinople, la deuxième Rome, qui ont mis fin à l'empire byzantin, et qui normalement...
27:03Normalement, le monde ottoman était l'ennemi juré de l'Europe. J'ai déjà eu l'occasion d'en parler,
27:10notamment la bataille de Lépens de 1571, où seul le roi de France François Ier s'était désolidarisé des pays d'Europe.
27:18Il y avait au contraire fait une alliance avec Soliman le Magnifique. Il est quand même incroyable que désormais,
27:23le président turc soit obligé quasiment de rappeler le pape à son devoir qui est quand même de condamner ce truc.
27:31Enfin c'est incroyable. Voilà. C'est incroyable. Alors ces réactions... J'ai oublié de citer le vice-Premier ministre slovak
27:40parmi d'autres, qui a décidé de ne pas assister à la cérémonie de clôture et à boycotter les Jeux olympiques.
27:46Je n'ai pas cité non plus Donald Trump, peut-être le prochain président des États-Unis, qui a dit que ces Jeux,
27:53que cette cérémonie d'ouverture était une honte, etc., etc., etc. Alors face à ça, comment on réagit ?
27:58Ben ça a pris une telle ampleur, une telle ampleur, cette affaire, qu'on a eu dans un premier temps des rigolades,
28:05dans un deuxième temps, de moins en moins de rigolades, parce que ce qui se cache derrière, c'est l'image de la France,
28:12c'est le rayonnement diplomatique, géopolitique de la France, de son influence dans le monde qui est directement attaquée.
28:23Il faut voir que cette affaire bouleverse la conviction de centaines de millions de personnes dans le monde.
28:30Et ça a fait un tel scandale que d'un seul coup, les auteurs de ça ont jugé bon de faire machine arrière, et ils ont menti.
28:42En plus de ça... Ce sont des hypocrites, les hypocrites frères de Satan, dit-on dans le Coran, je crois.
28:48En plus de ça, ils ont dit « Mais pas du tout, pas du tout, pas du tout. Ça n'était pas la scène de Léonard de Vinci.
28:53C'était un tableau d'un flamanfangel qui s'appelle « Le festin de Bacchus ». Alors c'est un mensonge éhonté,
29:01puisque plusieurs des participants à ce spectacle avaient dit entre-temps qu'effectivement, c'était bien de la scène de Léonard de Vinci qu'il s'agissait.
29:09Mais d'ailleurs, il suffit de regarder la comparaison. Regardez cette comparaison, où on voit en haut la scène telle qu'elle a été organisée
29:19pour la cérémonie des Jeux olympiques. Et juste en dessous, on a la scène, la fresque qui, malheureusement, est assez endommagée,
29:27que l'on voit à Milan, que je suis allé voir. Je vous conseille d'aller la voir, même si effectivement, c'est quand même très endommagé,
29:32parce que c'est une fresque... Léonard de Vinci aimait utiliser des techniques novatrices. Certaines n'étaient pas toujours à la hauteur.
29:41Donc cette scène n'est pas en très bon état de conservation. Mais quand même, on voit ce qu'il y a en ça.
29:47Vous voyez bien qu'il s'agit de la même disposition sur une même table, avec des gens disposés de la même façon, avec des scènes...
29:55D'ailleurs, tous les personnages ne se regardent pas. Avec derrière 3 baies qui sont 3 baies dans la fresque de Léonard de Vinci,
30:05là aussi, on retrouve des baies qui donnent sur l'extérieur. Alors c'est d'ailleurs assez naturel, finalement, que ce soit un pastiche,
30:12parce que la scène de Léonard de Vinci a été plagiée un nombre de fois incalculable. C'est vraiment un des grands tableaux.
30:20C'est comme la Joconde de Léonard. Ça fait partie de ces tableaux qui ont donné l'inspiration tout au long des siècles suivants,
30:26qui ont inspiré des gens. Je pense notamment par exemple à la scène de Léonard de Vinci revue et corrigée par Salvador Dalí au XXe siècle. Voilà.
30:33Donc c'est quelque chose de très connu et de très plagié. Et d'un seul coup, on nous a sorti un narratif avec un article très méprisant
30:41de M. Dajun dans Le Monde en disant que la hiérarchie catholique s'est trompée. On a vu fleurir une espèce de contre-narratif,
30:49une espèce de contre-feu en disant que les gens manquaient d'érudition, que c'était absolument pas la scène de Léonard de Vinci,
30:56mais que c'était un tableau en fait assez inconnu – il faut bien le dire –. Le banquet de Bacchus, qui est détenu au Musée des beaux-arts de Dijon,
31:06d'un peintre néerlandais du XVIIe siècle qui s'appelle Van Bilgert... Bon, qui est un joli tableau, d'ailleurs.
31:11Mais enfin, bon, c'est pas quelque chose qui est extraordinairement connu. Mais surtout, surtout, quand on va voir le tableau en question,
31:19où il y a en effet quelques points communs, regarder ce tableau et comparer, on voit que c'est quand même très différent de ce qui a été présenté
31:25aux Français, même si effectivement, on nous a mis ensuite M. Philippe Catherine comme Bacchus quasiment nu et en peint en bleu devant.
31:35Mais surtout, quand on va regarder comment est décrit ce tableau de Van Bilgert, c'est même écrit dans le musée, sur le cartel du musée.
31:43C'est écrit dans la présentation faite par le musée. Ce tableau, justement, était un tableau de représentation de la scène de Léonard de Vinci, justement.
31:53Et donc c'était au XVIIe siècle. Le peintre avait repris ça. On avait fait un pastiche pour en fait se moquer de la scène,
32:01mais pour échapper à la censure des Pays-Bas. Donc en fait, cet argument de renvoyer à ce tableau, en fait, se retourne comme un boomerang
32:11contre ceux qui l'ont utilisé, puisque dans tous les cas, il s'agit bien de la scène de Léonard de Vinci et de la scène du Christ. Voilà.
32:18Et puis bon, avec l'héroïne qui prend la place du Christ avec une auréole, etc., c'est bon. Il faut arrêter de se moquer du monde.
32:27Donc on a vu des contre-narratifs apparaître pour mentir, en fait. C'est-à-dire que tout donne à penser que ceux qui ont fait ça
32:36n'ont compris qu'a posteriori le scandale qu'ils allaient créer, ou ont fait semblant de regretter.
32:43C'est comme par exemple le veau d'or que l'on voit à côté de l'endroit où on dresse le drapeau olympique. Certains ont dit
32:51« Mais non, mais c'est une statue qui date de la construction du Trocadéro dans les années 30. Ça n'a rien à voir ».
32:56Non, attendez. Ça n'a rien à voir. Excusez. Bon, si par exemple il n'y avait pas d'autre lieu pour placer le drapeau olympique,
33:04ils auraient pu le placer là où ils ont mis le drapeau français. Ils auraient pu intervertir, d'ailleurs.
33:08Mais à ce moment-là, ils pouvaient très bien mettre une palissade en bois pour protéger... D'ailleurs, la palissade, justement,
33:13protégeait tout le reste, sauf cette statue. On imagine par exemple s'il y avait eu un crucifix, je pense qu'il aurait été caché.
33:21Donc on a vu apparaître tout un narratif lancé par les grands médias mainstream pour essayer de calmer le jeu
33:28devant l'incendie qu'ils ont soulevé. On aurait pu d'ailleurs aussi, au passage, faire remarquer que si c'était une fête festive
33:37avec des dieux, etc., on aurait pu imaginer aussi d'avoir – je ne sais pas – des références à certaines divinités
33:45– comment dirais-je – paléo-chrétiennes, ou avant même l'arrivée de la chrétienté en France, c'est-à-dire du temps des Celtes ou des Gaulois.
33:53On aurait pu l'imaginer. Non, pas du tout, du tout, du tout. Ça s'est centralisé là-dessus. Alors le spectacle tel qu'il a été organisé
34:02n'a pas été organisé comme ça. C'est pas un happening. C'est-à-dire qu'il y a eu un scénario. Ça a été très scénarisé,
34:10avec un synopsis – comme on dit –, c'est-à-dire toutes les scènes les unes après les autres, avec le recrutement d'acteurs
34:19qui a établi, lu et relu le scénario et le synopsis, qui a recruté les acteurs. À quel moment
34:31la puissance publique a-t-elle été contactée ? Que ce soit la mairie de Paris ou que ce soit beaucoup plus probablement
34:39d'une part le ministère de la Culture, d'autre part le ministère de la Jeunesse et des Sports, Mme Oudéa Castérard
34:46pour le second cas et Mme Rachida Dati dans le premier cas. Et puis est-ce que le Premier ministre a été contacté ?
34:54Et puis l'Élysée. Je veux dire quand on a un président de la République qui en est à faire quasiment à se faire filmer
35:01par des blogueurs qui font des galipettes dans le jardin de l'Élysée ou des choses comme ça, quand on en est là,
35:09le temps passé par M. Macron aurait été évidemment beaucoup plus justifié qu'il se penche et qu'il regarde de très près
35:17l'organisation de toute cette opération qui a un impact colossal sur l'image du pays, sur l'image de la France. Voilà.
35:26De la même façon, il paraît qu'il y a M. Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, qui aurait participé à ça.
35:33M. Boucheron est un spécialiste de la déconstruction du roman national. Donc bon, ça va bien. Tout le monde a compris
35:42que tout ça est absolument prémédité. Il y a une volonté derrière d'une toute petite camarilla de saloper l'image de la France. Voilà.
35:53Quand je vois d'ailleurs la façon dont tout ceci est présenté dans la presse style Libération ou la presse homosexuelle têtue,
36:01il y a une volonté qui est derrière tout ça. Un mot, d'ailleurs, sur la question homosexuelle, parce que ce serait un grand tort
36:10que de croire que ce genre de spectacle est approuvé par les Français en général, les homosexuels en particulier.
36:16C'est donner de l'image de l'homosexualité quelque chose qui fait horreur à beaucoup d'homosexuels.
36:22C'est-à-dire qu'on a une espèce de présentation lourde, outrancière. Énormément de Français ne se reconnaissent absolument pas
36:31là-dedans, qu'ils soient ou non homosexuels ou hétérosexuels. Donc au bout du compte, c'est quoi ? C'est de semer la zizanie,
36:39selon une expression maintenant à la mode, de mettre une cible dans le dos. Enfin moi, j'aimerais savoir...
36:44Il paraît... Alors on nous a sorti évidemment un sondage. 85% des Français sont absolument ravis de cette cérémonie.
36:50Je n'y crois absolument pas. C'est comme les mêmes sondages qui donnaient M. Zemmour à 45% au deuxième tour à la présidentielle.
36:57Tout ça, ça a été commandité pour essayer de calmer le jeu, pour essayer qu'il n'y ait pas de débat. Or, je suis désolé,
37:04mais il doit y avoir un débat. Il doit y avoir un débat. Et que l'on ne dise pas que mon propos est un propos homophobe, par exemple,
37:11pas du tout. C'est un propos qui tient à l'essence même de l'histoire de France, auquel d'ailleurs un certain nombre,
37:17beaucoup d'homosexuels sont concernés, comme tous les Français. D'ailleurs, à ce propos, je pense que...
37:24Pourquoi est-ce qu'il n'y a jamais d'émission en France, s'il s'agissait de parler d'homosexualité, qui promeuvent
37:30au contraire des visions positives des grands génies homosexuels de l'histoire ? Que ce soit Alexandre Le Grand,
37:39Cervantes, Shakespeare, Léonard de Vinci, justement, Michel-Ange... Pourquoi est-ce qu'on ne présente pas ça aux jeunes générations ?
37:51Pourquoi est-ce que forcément, on présente de l'image de l'homosexualité une image de dépravation générale ?
37:57D'ailleurs, s'agissant des transgenres, tout le monde sait que c'est quelque chose qu'il faut respecter,
38:02parce que c'est une souffrance pour beaucoup de personnes qui sont heureusement extrêmement peu nombreuses.
38:08C'est pas du tout le nombre qu'on a l'impression qu'en France... À croire cette émission, on aurait l'impression
38:13qu'il y a 80% des Français qui seraient des transgenres. Faut quand même pas non plus exagérer.
38:18Mais cette souffrance qui doit être respectée, pourquoi en faire une espèce de promotion générale ?
38:24Tout ceci met très mal à l'aise les Français. Tout ceci... Moi, je vois des réactions... Il y a des gens dans mon entourage, etc.,
38:30des gens qui disent « Oui, mais bon, on peut rien dire ». Mais d'où est-ce que ça vient, qu'on peut rien dire ?
38:37Je voudrais conclure d'ailleurs cette affaire en parlant de ce qui est sous-jacent. C'est que des gens ont dit
38:44« Mais non, vous n'avez pas le droit de vous offusquer de ça, parce que la France, c'est le pays du blasphème.
38:50Il y a le droit au blasphème ». Alors là, je voudrais revenir sur ce sujet sur lequel j'avais déjà marqué ma différence
38:57au moment de l'affaire des caricatures de Charlie Hebdo. Parce que la France est un pays de liberté où effectivement,
39:05quelqu'un peut blasphémer sans être poursuivi en justice. Voilà. C'est-à-dire qu'en privé, vous pouvez dire – je sais pas –
39:15« Nom de Dieu » ou bien tenir des propos obscènes ou scatologiques sur – je sais pas – la religion chrétienne
39:24ou sur la religion musulmane, etc. Même si quelqu'un va vous dénoncer, vous ne pourrez pas être poursuivi,
39:29parce que les gens ont la possibilité de blasphémer. Ça, c'est une chose. Un écrivain – voilà – ou dans une pièce de théâtre
39:37peut ici ou là donner un peu quelque chose qui est à la limite du blasphème. Rappelez-vous,
39:44lorsque Molière a écrit « Le Tartuffe », il y a un certain nombre de tartuffes, justement, de hypocrites, en fait,
39:52qui ont essayé d'intenter de qualifier l'œuvre très rigolote en fait et très profonde de Molière de blasphématoire.
40:02Bon. Ça, c'est évident que la France doit protéger ça. Mais à notre époque, c'est plus de ça qu'il s'agit.
40:09On n'en est plus à un droit individuel ou d'un écrivain ici ou là au détour d'une pièce de théâtre ou au détour d'une satire de comédie
40:18de faire une petite remarque blasphématoire. On en est maintenant à quelque chose de tout à fait différent.
40:23C'est une espèce de devoir de blasphème encouragé et financé par l'État. Alors ça va pas du tout. Ça va pas du tout,
40:32parce que là, il s'agit maintenant d'une opération politique. Et elle est d'autant plus politique et d'autant plus scandaleuse
40:38qu'elle vise toujours les mêmes, en fait, c'est-à-dire la religion catholique et la religion chrétienne.
40:45Elle a pu viser également l'islam. Il y a eu des caricatures dans Charlie Hebdo qui étaient objectivement scandaleuses. Voilà.
40:55Il faut que les Français soient consultés pour savoir quel est leur degré d'acceptation de ce genre de choses.
41:01Autant je suis d'accord pour qu'il y ait une espèce de droit au blasphème individuel, qu'un écrivain – encore une fois –
41:10etc. puisse faire ça, autant une politique systématique, promue internationalement pour viser une religion en particulier
41:21me paraît quelque chose d'absolument – comment dirais-je – contestable et nuisible à la paix civile.
41:28Parce qu'au bout du compte, ce qui ressort de cette cérémonie, c'est quand même une attaque en règle contre des centaines de millions de chrétiens.
41:37Mais ils ont fait quoi pour mériter ça, en fait ? D'autant plus que – comme je le disais au début – les Jeux olympiques,
41:43ça doit être justement des Jeux inclusifs, nous avait dit Macron. Mais ils ont pas été inclusifs.
41:48Ça a été les Jeux les plus exclusifs de l'histoire. On a été prier tous les chrétiens et les musulmans qui ont du respect
41:55et qui vénèrent le Christ. Ça fait quand même du monde. Ça fait quand même plus de 2 milliards d'habitants sur Terre.
42:01Et ces gens ont été priés de la boucler et d'accepter qu'on leur présente quelque chose d'extrêmement tentatoire à leur religion. Voilà.
42:10Eh ben moi, je trouve que c'est pas bien. C'est d'autant moins bien que... Alors la France est un pays où nous avons des chrétiens,
42:18des musulmans, etc., etc., et que chacun doit être respecté. En fait, cette cérémonie ne respectait pas des milliards de personnes.
42:27Voilà. J'aimerais d'ailleurs savoir... Au passage, il y a des religions qui se sont assez épargnées.
42:32Je n'ai jamais vu beaucoup d'attaques contre l'hindouisme ou contre le judaïsme. Moi, j'aimerais savoir ce que diraient
42:39nos compatriotes de confession juive. Si on voyait une espèce de film Moïse avec l'étable de la loi,
42:46comme ce formidable film de Cécile B2000 qui s'appelle « Les Dix Commandements », que personnellement,
42:51c'est un des grands films qui a percé mon enfance, c'est formidable. Qu'est-ce qu'on dirait si on voyait Moïse
42:57qui était en travesti avec une paire de seins et des talons aiguilles et une perruque et du rouge à lèvres ?
43:03Enfin je ne sais pas. Personnellement, je n'ai pas envie de voir ça. Et je pense que beaucoup de citoyens français
43:09de confession juive n'ont pas envie non plus de le voir. Donc mon propos, c'est un propos qui ne se limite pas
43:15seulement au christianisme. C'est un propos général. C'est un propos de vivre ensemble. C'est pour ça que je ne suis pas
43:21du tout d'accord avec cette idée asymptotique du « paraît-il droit au blasphème ». Non, non, non, non, non.
43:27D'abord et avant tout, les gens, ils ont avant toute chose... Et les gens, on doit avoir un devoir de respecter autrui.
43:35Voilà ce dont il s'agit. Je terminerai cette vidéo en expliquant que pour ce qui me concerne, j'ai demandé, j'attends de voir.
43:43J'estime qu'il devrait y avoir une commission parlementaire, une mission d'études parlementaires qui auditionne
43:50tous les tenants et toutes les personnes qui ont été présentes à cette affaire, qui n'a pas fini de faire des vagues,
43:55parce que l'image de la France est durablement entachée, que les Français soient tenus informés de toute la symbolique
44:02qui a eu lieu, du pourquoi, du comment, pourquoi cette symbolique, qui est-ce qui a décidé d'infliger ça au peuple français
44:10et à tous les peuples du monde. Voilà. Et qu'ensuite, on en tire les conclusions nécessaires. Par exemple, je serai favorable
44:17à ce qu'une loi interdise pour les grandes commémorations nationales et internationales d'avoir des attaques
44:26contre des gens en fonction de la couleur de leur peau, bien entendu, de leur sexe, de leur genre, mais aussi de leur religion.
44:36Et qu'il n'y ait pas que ceci ne se transforme pas en une espèce d'inverse malin, c'est-à-dire la promotion lourde et exagérée,
44:45justement, de tel ou tel groupe à l'intérieur, de telle ou telle communauté à l'intérieur de la communauté nationale.
44:53Voilà mon point de vue sur cette affaire de satanisme. Il est grand temps – à mon avis – que les dirigeants français
45:01et du monde occidental prennent la mesure de tout ça. Parce que si rien n'est fait, si comme à l'accoutumée,
45:07tout est fait pour mettre ça sous le tapis en attendant le prochain Eurovision, etc., ou les prochains Jeux olympiques de Los Angeles,
45:14je pense que la situation ne va faire qu'empirer. Après ce qu'on a vu là, je ne sais pas quel va être le prochain chapitre
45:22de cette dérive du monde occidental qui est perçue dans le monde entier, dans le monde entier comme une espèce de fin
45:31de décadence finale de la civilisation occidentale. Eh bien ça, si vous me le permettez, je pense qu'il est de notre devoir collectif,
45:41en tant que France, responsable de la liberté, responsable de la fraternité entre les peuples, eh bien de mettre le haut là
45:50et de dire que ça suffit comme ça. Nous ne voulons plus avoir ce genre de spectacle. Et vive la France !