• il y a 7 mois
Transcription
00:00:00 Monsieur Le Maire nous a demandé de rajouter 12 milliards d'euros, le prix de la réforme
00:00:10 des retraites.
00:00:11 12 milliards pour pouvoir payer les intérêts d'emprunts, des emprunts à taux variable
00:00:20 indexés sur l'inflation que M.
00:00:23 Strauss-Kahn a commencé à faire quand il était ministre en 98 et que M.
00:00:28 Macron, pour faire plaisir aux banques, a perpétué jusqu'à maintenant.
00:00:33 On va recevoir 33, on va rembourser 100.
00:00:37 C'est incroyable.
00:00:38 On a un président qui arrive et qui nous dit "on va nous donner 33 milliards".
00:00:42 Il faut traduire que ça veut dire "nous allons donner 70".
00:00:47 C'est complètement fou.
00:00:49 Vous savez que les gros yachts qui s'intropaient sur la côte d'Azur, est-ce que vous savez
00:00:55 qu'ils sont détaxés, le fioul est détaxé ? Ils ont le régime des pêcheurs.
00:01:00 C'est pas vrai.
00:01:01 Ils ont le régime des pêcheurs ? Oui.
00:01:04 Ils pêchent quoi à part les poufiasses qu'ils ramènent sur leurs yachts ?
00:01:07 Je l'ai montré en débat à Mme Pannier-Runacher qui ne comprend rien.
00:01:11 Elle ne comprend rien.
00:01:12 Elle fait semblant.
00:01:14 Je ne sais pas si elle est très con ou s'ils ont pris le… Voilà, désolé.
00:01:23 En fait, plus j'y réfléchis, plus je pense qu'il y a une oligarchie en France qui
00:01:29 spolie le pays.
00:01:30 Exactement comme sous l'ancien régime.
00:01:32 Bonjour tout le monde.
00:01:38 Nouvel épisode de Pas Content avec Talibian.
00:01:40 Nouvelle saison et c'est le retour de certains invités que vous avez pu voir l'année
00:01:45 dernière, même si là c'était il y a deux saisons puisque c'est la deuxième fois
00:01:48 qu'il vient nous voir.
00:01:49 Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
00:01:50 Bonjour Greg Talibian.
00:01:51 Vous avez vu, cette fois-ci, je n'ai pas dit Dupont-Aignan.
00:01:54 C'est bien, vous progressez.
00:01:55 Voilà, j'ai appris.
00:01:56 Ils ont appris les journalistes en tant que tout genre ?
00:01:59 Ça dépend, c'est les gentils ou les méchants.
00:02:00 Il y a beaucoup de méchants.
00:02:01 Ah, c'est un mec qui le font exprès.
00:02:02 Un mec qui le font exprès.
00:02:03 Oh, j'en sais rien.
00:02:04 Je ne suis pas parano à ce point-là.
00:02:06 Heureusement pour moi.
00:02:07 Oui, sinon dans ce métier, c'est compliqué.
00:02:09 Vu que quand même ça fait deux ans, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas ou qui
00:02:15 vous connaîtraient mal, est-ce que vous pouvez vous présenter tout simplement ?
00:02:18 Eh bien, je suis député, député de l'Essone, président du mouvement Debout la France.
00:02:27 Voilà, ancien candidat.
00:02:29 Maintenant, ça fait drôle de dire ancien.
00:02:30 Ancien candidat à la présidentielle.
00:02:32 Et puis, c'est déjà pas mal.
00:02:35 C'est déjà pas mal.
00:02:36 Et ça vous laisse le temps d'écrire des livres, notamment un que j'ai eu le plaisir
00:02:43 de recevoir et qu'on va montrer à l'image Où va le pognon ?
00:02:45 La question est simple, même si le problème est complexe.
00:02:48 Parce que, on ne savait pas où il allait le pognon.
00:02:52 Et visiblement, vous avez une petite idée d'où il va.
00:02:55 Vous avez listé, et je trouvais ça assez intéressant, tout ce qui nous coûte du
00:02:59 pognon, du pognon d'un, comme dirait l'autre, mais qui n'est pas forcément, pas forcément
00:03:03 justifié.
00:03:04 Et l'addition, elle est salée au final.
00:03:07 Oui, en fait, c'est venu d'abord.
00:03:09 Ce bouquin est un peu ancien, mais il est d'actualité parce qu'en fait, j'étais
00:03:12 en avance.
00:03:13 Je l'ai sorti juste avant la présidentielle.
00:03:15 Et ce slogan Où va le pognon ?, c'était le slogan de Jacqueline Mouraud, une figure
00:03:20 des Gilets jaunes.
00:03:21 D'accord.
00:03:22 Et je lui ai repris, sans le droit d'auteur d'ailleurs, c'est pas bien, parce que,
00:03:28 en fait, j'en ai assez d'entendre toujours, on ne peut pas faire autrement.
00:03:33 En fait, pourquoi les gens ne vont plus voter ?
00:03:36 Si on reprend un peu en arrière, parce qu'il n'y a pas d'alternative.
00:03:41 No alternative, disait Margaret Thatcher, je crois.
00:03:44 On ne peut pas changer.
00:03:45 Ce n'est pas vrai.
00:03:46 Et j'ai voulu faire une sorte d'inventaire à la prévère où j'ai repris des rapports
00:03:52 parlementaires de gens de droite et de gauche.
00:03:55 Donc, ce n'est pas Dupont-Aignan, fake news, machin, on va m'accuser de tous les
00:03:59 noms.
00:04:00 Ils ne peuvent pas.
00:04:01 J'ai repris des rapports parlementaires.
00:04:03 Vous savez, au Parlement, quand on fait un rapport, on le fait un d'un camp, un d'un
00:04:07 autre.
00:04:08 D'accord.
00:04:09 Un socialiste, un RN, un LFI, un centriste, un centriste, un LR, un socialiste, un LR.
00:04:16 Enfin, voilà, au Sénat et à l'Assemblée nationale.
00:04:19 Et donc, en fait, je fais un travail assez simple.
00:04:21 J'ai repris et synthétisé les rapports authentifiés.
00:04:27 C'est-à-dire qu'il n'y a pas un chiffre qui a été mis en doute dans mon bouquin.
00:04:30 On essaye toujours de me faire passer pour le rigolo qui dit des choses.
00:04:34 Donc, quand on veut tuer son chien, on dit qu'il est à la rage.
00:04:38 Vous connaissez le proverbe.
00:04:39 Donc, j'ai recensé ce que j'appelle des scandales.
00:04:42 Des scandales parce que tout cet argent que j'évalue à 100 milliards, dont 50 milliards
00:04:50 de vraies économies immédiates, si on le redistribuait, ce que je propose à la fin,
00:04:55 parce qu'à la fin, il y a un aspect un peu plus politique.
00:04:56 Je dis il faut redistribuer cet argent en trois tiers.
00:04:59 Un, pour le pouvoir d'achat des gens, parce que la vie est dure et j'avais, c'est
00:05:03 il y a deux ans, donc maintenant, elle est encore plus dure.
00:05:06 Deux, pour baisser les charges des PME qui relocalisent, pas baisser les charges pour
00:05:13 les autres parce qu'on baisse les charges de toutes les entreprises.
00:05:14 Et qui nous coûtent du pognon.
00:05:18 C'est tout bénef.
00:05:19 Donc, qui relocalise pour donner une prime à celui qui se comporte bien.
00:05:23 Et troisièmement, troisième tiers, reconstruire nos services publics, l'hôpital, l'école,
00:05:29 l'université, la recherche.
00:05:30 Trois tiers.
00:05:32 Eh bien, si on faisait ça 100 milliards divisé par trois, eh bien, on pourrait à
00:05:38 la fois augmenter le pouvoir d'achat des Français, on pourrait aider les entreprises
00:05:42 à relocaliser de l'emploi dans nos territoires ruraux notamment.
00:05:46 Et on pourrait faire en sorte qu'à l'hôpital, on soit bien soigné et que les infirmières
00:05:51 soient recrutées à un salaire décent.
00:05:53 Pourquoi je dis ça ? Parce que pourquoi on ne fait pas d'économie ? Pourquoi on
00:05:59 ne les fait pas ? Pourquoi il y a ces scandales ?
00:06:01 C'est parce qu'on a aliéné les Français en leur faisant croire qu'on ne pouvait
00:06:05 rien faire.
00:06:06 Et ce faisant, les Français sont de plus en plus pauvres, les entreprises ne produisent
00:06:11 plus en France et les services publics sont délabrés.
00:06:13 Donc, ce que j'ai voulu expliquer, c'est que si on avait un peu de courage politique,
00:06:18 je prends un exemple qui va vous plaire.
00:06:20 Si on disait à madame Van der Leyen, nous, on ne paye plus, ça suffit.
00:06:25 On vous donne chaque année 25 milliards et vous nous en rendez 15.
00:06:29 Ça fait 10 de décalage et il y a eu un plan de relance hallucinant signé par Macron.
00:06:35 Vous avez vu, il y a plein d'affiches dans Paris, ailleurs, plan de relance, plan de
00:06:40 relance.
00:06:41 Alors Macron dit je fais payer l'Union européenne.
00:06:44 La France va recevoir 35 milliards sous condition réforme des retraites, réforme de jeunes
00:06:50 gens.
00:06:51 Il est en train de dire on va donner 25 et vous nous rendent 35.
00:06:53 Non, c'est pire que ça.
00:06:54 Non, non, ça, c'est autre chose.
00:06:55 Les 25 et 15, c'est chaque année.
00:06:57 Chaque année, on donne 25 milliards et on nous en rend 15.
00:07:00 Voilà, ça coûte quand même 10.
00:07:01 C'est-à-dire le budget du ministère de la Justice.
00:07:03 Oui, ça nous coûte autant.
00:07:04 On verra par exemple que le budget de la justice, c'est 12 milliards la justice.
00:07:08 Oui, c'est ça.
00:07:09 C'est quasiment autant que la fraude aux cotisations sociales.
00:07:12 Donc, c'est colossal.
00:07:13 Ça, c'est chaque année.
00:07:14 Mais il y a eu la cerise sur le gâteau.
00:07:15 Made in Macron, c'est quoi ? C'est le fameux plan de relance.
00:07:19 Il a dit c'est génial, j'ai négocié un plan de relance au niveau européen.
00:07:21 La France va toucher 30 milliards.
00:07:23 C'est génial.
00:07:24 Sauf que la France va le rembourser, ce plan de relance.
00:07:28 Ah oui, mais ça, on ne l'a pas dit.
00:07:31 Oui, parce que le plan de relance, il est fait à moitié par des crédits de l'Union
00:07:33 européenne qui seront payés par la France et à moitié par des emprunts qui seront
00:07:37 payés par la France.
00:07:38 Il ne fallait pas nous dire on va nous donner, il fallait dire on va nous prêter.
00:07:40 Voilà, mais c'est pire que ça.
00:07:42 C'est que nous, on va rembourser à hauteur de la part de financement de la France, un
00:07:47 peu plus de 15 %, 17 %.
00:07:49 Mais 17 % du plan de relance, c'est 66 milliards.
00:07:54 Donc, il y a 30 milliards de plan de relance.
00:07:57 On va donner 60, ils vont nous rendre 30.
00:07:59 Mais ce n'est pas, non, vous n'avez rien vu.
00:08:01 Ça, c'était quand les taux d'intérêt étaient à zéro.
00:08:03 Ah merde, entre temps, ça…
00:08:04 Mais Mme von der Leyen et le Mozart de la finance, ils ont emprunté à taux variable
00:08:10 et indexé sur l'inflation.
00:08:12 Et donc, on va rembourser 100.
00:08:15 On va recevoir 33.
00:08:17 D'ailleurs, on ne les a même pas encore reçus.
00:08:20 On n'a reçu qu'une petite partie parce qu'on n'est pas assez obéissants pour
00:08:22 la Commission.
00:08:23 Il faut encore faire plus souffrir les Français.
00:08:25 Donc, on va recevoir 33.
00:08:27 On va rembourser 100.
00:08:29 C'est incroyable.
00:08:30 C'est-à-dire qu'on a un président qui arrive et qui nous dit on va nous donner
00:08:33 33 milliards.
00:08:34 Voilà.
00:08:35 Mais il n'a pas de manière.
00:08:36 Il faut traduire que ça veut dire nous allons donner 70.
00:08:39 Voilà.
00:08:40 C'est complètement fou.
00:08:41 Et est-ce que vous avez vu Le Monde, Le Figaro, l'Ibé, tous ces journaux TF1, France 2…
00:08:47 Non, pas même pas, je viens de l'apprendre.
00:08:49 … faire une addition ?
00:08:50 Non, non.
00:08:51 On n'en parle pas.
00:08:52 Et vous avez vu toute la com' qu'il y a partout sur des bâtiments publics ?
00:08:55 Plan de relance.
00:08:56 Prends le petit drapeau européen.
00:08:58 C'est l'arnaque du siècle.
00:09:00 Alors pourquoi c'est l'arnaque ?
00:09:01 Je vais vous dire très clairement.
00:09:02 Parce que ce plan de relance est fait pour aider d'autres économies et notamment l'Italie
00:09:06 qui sinon serait partie, aurait quitté l'euro et aurait été en faillite.
00:09:10 Donc, nous on est les suivants.
00:09:13 Mais pour l'instant, on n'est pas dans la situation de l'Italie.
00:09:16 Donc, voilà, le plan de relance va servir principalement à l'Italie et à l'Espagne
00:09:19 pour qu'ils restent bien sages dans l'euro.
00:09:21 Et puis, qui va payer ? Les Français.
00:09:23 Voilà.
00:09:24 Quand M.
00:09:25 Macron sera parti.
00:09:26 Je ne sais pas si vous avez vu, tout récemment, il a dit "mais finalement, j'ai pu faire
00:09:30 de la politique après 2027".
00:09:31 Donc, quand il sera soit à la Commission européenne à la place de Van der Leyen,
00:09:36 soit dans une banque d'affaires américaine, on ne pourra plus le rattraper.
00:09:41 Il sera parti.
00:09:42 Mais nous, on va payer.
00:09:43 Et ça, c'est écrit partout.
00:09:45 Et quand je dis ça à l'Assemblée nationale, je suis à la Commission des affaires étrangères,
00:09:50 à chaque fois qu'il y a le vote du budget, il y a une discussion, c'est surréaliste,
00:09:53 vous pouvez retrouver les archives Assemblée nationale sur le site de l'Assemblée nationale,
00:09:56 Commission des affaires étrangères, vote du budget européen.
00:09:59 Eh bien, tout le monde dit "ah oui, il y a des problèmes sur ce budget, c'est vrai
00:10:03 qu'on touche pas grand chose, c'est vrai qu'il y a le plan de relance".
00:10:05 Mais on croit à l'Europe et je suis le seul à intervenir.
00:10:08 Je lève la main et je dis "mais ce n'est pas une croyance, on n'est pas à l'Église".
00:10:13 Je veux dire, là, l'enjeu, ce n'est pas ça.
00:10:15 L'enjeu, c'est est-ce qu'à un moment, on va arrêter de donner l'argent des retraités,
00:10:20 des plus pauvres, de ceux qui crèvent sous les impôts, de nos PME qui crèvent, de nos
00:10:25 artisans qui crèvent, de nos boulangers qui crèvent, pour une organisation qui gaspille
00:10:31 l'argent public, qui nous le rend avec des conditions extravagantes.
00:10:34 C'est surréaliste.
00:10:38 Bon, ça, c'est un des scandales que je décris dans le livre et malheureusement, il y en
00:10:42 a beaucoup parce qu'à chaque fois, si vous réfléchissez, et c'est ça qui, je crois,
00:10:46 est important, c'est que derrière le scandale financier, il y a des profiteurs.
00:10:50 Et je suis désolé, je ne suis pas parano, mais à force d'être dans la politique,
00:10:57 j'ai compris longtemps, j'ai cru qu'ils étaient incompétents, mais ils ne sont pas
00:11:01 incompétents.
00:11:02 Ils sont malins.
00:11:03 Et il y a l'autre scandale des sociétés d'autoroutes, il y a le scandale des éoliennes,
00:11:09 il y a le scandale des intérêts d'emprunt par les banques.
00:11:13 Et quand vous lisez mon livre, qui n'est pas long et en plus, il n'est pas cher, il
00:11:18 est à 10 euros parce que je n'ai pas voulu qu'il soit trop cher.
00:11:19 Quand vous regardez les scandales, à chaque fois, c'est curieux.
00:11:24 Tiens, ce sont les gens qui votent Macron ou qu'ils l'ont aidé pour être élu ?
00:11:27 Le hasard.
00:11:28 Le hasard, c'est quand même incroyable.
00:11:31 C'est-à-dire, alors pas que Macron, il faut être honnête, parce que le scandale des
00:11:34 autoroutes, il a commencé sous Vinepin.
00:11:36 Bon, donc il faut être honnête, il ne faut pas...
00:11:39 Mais sur les autoroutes, je me souviens un jour, à la buvette de l'Assemblée, il y
00:11:44 a une prescription, je crois à Ségolène Royal, qui était ministre de Hollande, de
00:11:50 l'écologie.
00:11:51 Et il y avait la renégociation, ça devait être 2015, il y avait la renégociation des
00:11:55 contrats de sociétés d'autoroutes.
00:11:56 Et je lui dis, mais c'est un scandale absolu ces sociétés d'autoroutes.
00:11:59 Elle me dit, vous avez tout à fait raison, c'est un scandale absolu.
00:12:02 Et bien, un mois après...
00:12:04 Elle l'a voté.
00:12:05 Et bien, pire que ça, un mois après, comme ministre, elle a fermé sa gueule parce que
00:12:09 Macron, ministre des Finances et Hollande lui ont demandé de ressigner pour un plan
00:12:14 de travaux supplémentaire, qui est un deuxième scandale dans le scandale, c'est-à-dire
00:12:19 que les sociétés d'autoroutes...
00:12:20 Alors, je n'ai plus les chiffres, ils sont dans le bouquin.
00:12:23 On a dû faire 500 millions de travaux de soi-disant verdissement et on leur a prolongé
00:12:30 la concession d'un an ou deux ou trois, je ne sais plus, qui leur apporte 3 milliards.
00:12:34 Donc, et c'est là où je me suis dit, c'est peut-être pour ça que je n'ai pas été
00:12:40 ministre d'ailleurs, entre nous.
00:12:42 C'est quand même délirant de se dire que cette femme savait exactement ce qu'elle
00:12:47 faisait.
00:12:48 Et vous savez qui était la directrice de cabinet de Ségolène Royal ?
00:12:51 À cette époque ?
00:12:52 Oui.
00:12:53 Eh bien non.
00:12:54 Alors, une colle.
00:12:56 Une personne un peu revêche, très con, prétentieuse, qui a de grandes fonctions.
00:13:04 La liste ne réduit pas là.
00:13:05 Qui a les cheveux gris en brosse.
00:13:07 Elisabeth Borne ?
00:13:08 Oui.
00:13:09 C'est pas vrai ?
00:13:10 Oui.
00:13:11 C'est une information révélée par Marianne et par France Télévisions via l'émission
00:13:13 Complément d'Enquête, diffusée ce soir à 23h sur France 2.
00:13:16 Les deux médias émettent de fortes soupçons sur l'accord signé en 2015 entre le gouvernement
00:13:20 et trois concessionnaires autoroutiers, pour ne pas les nommer, la SANEF, Vinci et Eiffage.
00:13:25 Accord qui prévoit notamment que les concessionnaires s'engagent à réaliser des travaux en échange
00:13:29 d'une prolongation de concession.
00:13:30 Sauf qu'à y regarder de plus près, cet accord se révèle extrêmement avantageux
00:13:35 pour les concessionnaires, puisqu'on estime à près de 4 milliards d'euros les superprofits
00:13:39 engrangés par les entreprises.
00:13:40 Et puis, détail qui a son importance, qui retrouve-t-on à la négociation de ces contrats ?
00:13:45 Une certaine Elisabeth Borne, qui était alors directrice du cabinet de Ségolène Royal au
00:13:49 ministère de l'écologie, et un certain Alexis Kohler, alors qui était directeur
00:13:52 de cabinet d'Emmanuel Macron au ministère de l'économie.
00:13:55 Alors, mais attendez, Elisabeth Borne, qui joue la petite française, je crois, Gneugneu,
00:14:03 elle était directrice de cabinet de Ségolène Royal au moment de la renégociation, qui
00:14:09 était ministre de l'économie et des finances, Macron, qui était le directeur de cabinet
00:14:15 de Macron aux finances, Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée aujourd'hui.
00:14:19 Mais qu'est-ce que faisait Mme Borne avant d'être...
00:14:22 Qu'est-ce qu'elle a fait, Mme Borne ? C'est l'ingénieure des ponts, très rigoureuse.
00:14:25 Elle a été directrice des affaires publiques dans une société de concession d'autoroutes
00:14:34 pendant quelques...
00:14:35 Le hasard, encore une fois, c'est fou ce hasard.
00:14:37 C'est quand même dingue ce hasard.
00:14:38 Ça, je ne l'étais pas du tout, je pense que beaucoup de gens vont l'apprendre.
00:14:42 Voilà, donc ça fait partie de ce que j'appelle l'oligarchie, que je déteste.
00:14:46 C'en est vraiment un bel exemple.
00:14:47 C'est un bel exemple.
00:14:48 C'est une ingénieure des ponts très rigoureuse.
00:14:50 Je ne mets pas en compte ce truc, qui a été pantouflée dans le privé, mais le privé
00:14:56 confortable, qui vit des prébandes de l'État.
00:14:58 Enfin, pas de l'État, de vous, de moi, quand on prend l'autoroute.
00:15:02 Donc, c'est un monopole privé.
00:15:04 C'est Villepin.
00:15:05 Là, je me suis beaucoup heurté.
00:15:06 Mais qui était d'ailleurs le directeur de cabinet de Villepin qui a fait la négociation
00:15:11 quand Villepin était premier ministre ?
00:15:12 C'est un quiz aujourd'hui.
00:15:13 Est-ce que quelqu'un l'a ? Est-ce que quelqu'un a sur Villepin ?
00:15:18 Oh, Bruno Le Maire ! Mais Bruno Le Maire qui était le directeur de cabinet.
00:15:23 Mais oui ! Bruno le Renouveau, le Rigolo.
00:15:26 Voilà.
00:15:27 Donc, Bruno Le Maire, et c'est pour ça qu'il me déteste, parce qu'à chaque fois, je
00:15:31 lui rappelle quand je monte à la tribune de l'Assemblée.
00:15:33 Il était le directeur de cabinet qui a fait la négociation, qui a vendu les autoroutes
00:15:38 françaises pour 15 milliards d'euros alors qu'elles en valaient 25.
00:15:40 L'État, en 2006, a-t-il cédé des concessions des sociétés d'autoroutes dans des conditions
00:15:47 exagérément favorables pour les sociétés privées ?
00:15:49 Voilà la question qui est posée, je crois, de manière très directe.
00:15:53 Et je ne vais pas me dérober sur la réponse à cette question.
00:15:56 Sur le calcul du théorie actionnaire et du taux d'intérêt s'appliquant à la dette
00:16:02 levée par les sociétés actionnaires, nous nous sommes trompés et nous avons sous-évalué
00:16:10 l'avantage financier que pouvait en tirer la société concessionnaire.
00:16:14 Même le Financial Times a dit comment le gouvernement français a-t-il pu brader un
00:16:25 actif public à ce prix donné à Vinci, FH et un Espagnol.
00:16:33 Et rapport de la Cour des comptes, ensuite, rapport de l'Inspection générale des finances,
00:16:40 rapport parlementaire, ils sont tous là, et c'est M.
00:16:45 Le Maire.
00:16:46 Voilà pourquoi on a bradé les autoroutes.
00:16:49 Donc ça a été contesté.
00:16:50 Rebolote en 2015, on étend la concession en échange du verdissement et de quelques
00:16:56 tronçons supplémentaires.
00:16:57 Qui est à la manœuvre ?
00:16:58 Qui est à la manœuvre ?
00:17:00 M.
00:17:01 Macron, Mme Borne, M.
00:17:03 Hollande.
00:17:04 Voilà.
00:17:05 Qui est président des sociétés d'autoroutes, du syndicat des concessionnaires d'autoroutes
00:17:10 ?
00:17:11 Ah mais c'est là, je vais vous faire la quiz là.
00:17:12 Vous allez m'inviter comme animateur.
00:17:14 Alain Minc, Alain Minc.
00:17:17 Ben oui.
00:17:18 Et tous ce petit monde travaille ensemble.
00:17:21 Il y a eu un très beau rapport d'un parlementaire qui s'appelle M.
00:17:24 Delahaye, qui est centriste.
00:17:26 Donc on ne peut pas dire que c'est moi qui raconte des trucs.
00:17:28 Eh bien, le chiffre d'affaires des autoroutes en 2019, c'était 10 milliards.
00:17:31 9,9.
00:17:32 OK.
00:17:33 Le bit d'A, c'est-à-dire le bénéfice, l'excédent d'exploitation, 7,3 milliards.
00:17:43 Pas mal.
00:17:45 Le résultat net, 3,3 milliards.
00:17:49 OK.
00:17:50 Les dividendes, 3 milliards.
00:17:51 Ah oui.
00:17:52 3 milliards sur 10 milliards.
00:17:55 30%.
00:17:56 30% de dividendes.
00:17:59 30% de résultat net.
00:18:01 Plus de 30% de résultat net.
00:18:02 Et je ne parle même pas de l'autre qui est à 72%.
00:18:05 Donc, c'est hallucinant.
00:18:08 C'est-à-dire que ce n'est plus un péage, c'est un casino.
00:18:12 C'est une machine à sous qui j'étais le seul, avec Bayrou, il faut être honnête,
00:18:18 en 2006, à l'époque il était un peu résistant, à dénoncer ça en 2006.
00:18:22 Vous pouvez retrouver mes interviews télé.
00:18:23 Après, j'étais le seul à aller lever des barrières d'autoroutes.
00:18:27 Ça fait 2006, ça va faire 15 ans.
00:18:31 Je n'ose pas dire plus de 15 ans que je me bats contre ce scandale.
00:18:34 Alors, j'ai proposé pendant mes campagnes présidentielles la renationalisation des
00:18:37 autoroutes.
00:18:38 Là, il y a eu encore mieux.
00:18:40 Parce qu'il faut que les gens sachent ce qui se passe.
00:18:42 Il y a eu un rapport de l'Inspection générale des finances, fait il y a 2-3 ans.
00:18:47 Ce rapport a été caché par M.
00:18:49 Le Maire pendant deux ans dans les tiroirs.
00:18:51 Caché.
00:18:52 Caché.
00:18:53 Caché.
00:18:54 Et vous savez comment il est sorti ? Par le canard enchaîné.
00:18:56 Et quand il est sorti dans le canard enchaîné, ce rapport de l'Inspection générale des
00:19:00 finances, donc à Bercy, l'Inspection générale des finances, ce n'est pas des révolutionnaires.
00:19:04 Ils ont fait un rapport qui dit que les surprofits des concessionnaires d'autoroutes sont tels
00:19:13 que l'État pourrait mettre fin cette année à la concession qui finit en 2032.
00:19:19 En avance.
00:19:20 D'accord ? 7 ans en avance.
00:19:22 Parce qu'ils ont tellement accumulé de bénéfices qu'on aurait le droit de stopper.
00:19:28 M.
00:19:29 Le Maire a caché le rapport.
00:19:31 Vous croyez qu'il y a eu une enquête ? Vous croyez que… Rien.
00:19:33 Vous croyez que les journaux ont fait des grands trucs là-dessus ? Rien.
00:19:37 Comme manœuvre de diversion, M.
00:19:38 Le Maire a dit qu'il faut qu'on consulte le Conseil d'État.
00:19:41 Au Conseil d'État, ils ont dit « Ah non, cassez la concession, ça sera impossible.
00:19:45 » Ce qui est complètement faux.
00:19:46 On peut la casser.
00:19:47 Parce qu'ils ont dû préparer un rapport avec les copains, etc.
00:19:52 Et puis, suite à ça, ça a commencé à chauffer.
00:19:56 M.
00:19:57 Le Maire a dit « On va les taxer.
00:19:58 » Et là, au budget de ce budget-là, de budget 2024, il y a l'idée d'une taxe
00:20:04 sur les surprofits.
00:20:05 Bonne idée.
00:20:06 Bonne idée.
00:20:07 Mais la taxe, elle ne va être même pas 200 millions d'euros sur 3 milliards de bénéfices.
00:20:11 Donc, c'est un contrefeu politicien pour avoir l'air de faire quelque chose.
00:20:17 Mais vous savez quelle est leur idée derrière ? Leur idée, c'est quand les concessions
00:20:20 vont s'arrêter, de les prolonger et d'en mettre sur les routes nationales.
00:20:24 Et de dire aux concessionnaires « Vous allez en échange de la prolongation de la concession,
00:20:30 vous allez prendre tel contrat de rénovation de route parce que comme ça, ça dégage
00:20:34 le budget d'investissement de l'État.
00:20:36 » Mais tout ça avec des gens qui se coiffent.
00:20:38 Donc, quand je dis le pouvoir d'achat, on pourrait renationaliser les sociétés demain
00:20:45 matin sur les 10 milliards.
00:20:48 D'ailleurs, la preuve, c'est qu'il y a 7 milliards de résultats.
00:20:50 Après, il y a une partie qui sert à rembourser les derniers emprunts du rachat.
00:20:55 Donc, c'est eux qui vont racheter.
00:20:56 Mais à la rigueur, on garde 2 milliards pour l'entretien pour qu'elle soit bien
00:21:00 entretenue.
00:21:01 Allez, on garde 1 milliard pour les autoroutes nouvelles à rembourser leurs emprunts.
00:21:05 Ça fait 3 milliards sur 10 milliards.
00:21:08 Donc, on peut baisser les péages, on peut supprimer des péages sur tous les autoroutes
00:21:12 amorties ou à l'inverse, laisser des péages.
00:21:15 Mais ça coûte cher en entretien, ça n'a pas d'intérêt.
00:21:17 Moi, je supprimerai les péages et je laisserai des péages uniquement sur les autoroutes
00:21:20 qui ne sont pas remboursées.
00:21:21 Et ça donnerait une taxe sur les poids lourds étrangers qui traversent la France, comme
00:21:29 a fait la Suisse, l'Allemagne, tout.
00:21:31 Pour payer l'entretien, on économise l'argent des automobilistes près de 10 milliards,
00:21:39 8 milliards.
00:21:40 C'est colossal.
00:21:41 C'est colossal pour les gens qui vont bosser, qui sont obligés de prendre l'autoroute
00:21:45 ou alors qui prennent des routes dangereuses parce qu'ils ne veulent pas prendre l'autoroute.
00:21:48 Et puis on fait payer les camions étrangers avec une vignette comme en Suisse.
00:21:51 J'étais long là-dessus parce que je voulais expliquer.
00:21:54 Mais on peut reprendre tous les dossiers, les éoliennes.
00:21:58 On va les faire dans l'ordre.
00:21:59 Oui, mais je ne veux pas vous emmerder avec ça.
00:22:01 Ce qui est dingue, c'est que là, on a mis les trucs dans l'ordre et c'est en bas
00:22:04 de la liste.
00:22:05 La seule chose qui nous coûtait moins, on parle de 3 milliards pour les autoroutes,
00:22:10 c'était les travailleurs détachés.
00:22:11 Quand je dis 3 milliards, j'ai commis une erreur parce qu'en fait, les Français
00:22:16 ont 9 milliards d'autoroutes, mais les bénéfices sont de 3 milliards.
00:22:21 Donc, on pourrait rendre à l'État ces 3 milliards.
00:22:23 C'est pour ça que j'ai pris le chiffre le moins grand.
00:22:25 Alors là où on perd du fric aussi, à 4 milliards, c'est les énergies renouvelables
00:22:30 que vous n'avez pas.
00:22:31 Les énergies pseudo-renouvelables.
00:22:32 Alors comment ? Toujours pareil, parce que là, je trouve que c'est pas mal comment
00:22:35 on l'a abordé.
00:22:36 Comment ça se fait qu'on perd du fric et qu'est-ce qu'on pourrait faire pour ne
00:22:38 pas en perdre ?
00:22:39 Pour ne pas en perdre.
00:22:40 Alors d'abord, il faut comprendre le mécanisme.
00:22:41 Voilà.
00:22:42 Expliquons-le.
00:22:43 Alors, en fait, aujourd'hui, ça a beaucoup vieilli, les 4 milliards.
00:22:47 Il faudrait les recalculer.
00:22:49 À mon avis, ça peut être beaucoup plus ou beaucoup moins selon le prix de l'électricité.
00:22:52 Mais quoi qu'il arrive, ça coûte quand même de l'argent.
00:22:53 Mais c'est quoi une éolienne ? C'est un investissement privé, d'accord ? Privé,
00:22:59 qui se rattrape sur une obligation d'achat, un engagement d'achat d'EDF, à un prix
00:23:09 garanti pendant 15 ans.
00:23:12 Donc, il n'y a aucun risque pour le financier.
00:23:14 Oui.
00:23:15 Aucun risque.
00:23:16 Et comme le prix d'achat a été élevé, eh bien, ils se sont goinfrés.
00:23:21 C'est-à-dire que la garantie de prix d'achat permettait d'amortir largement le coût des
00:23:27 éoliennes.
00:23:28 C'est-à-dire que c'est des business extraordinaires.
00:23:32 C'est l'économie mixte dans ce qui a de pire.
00:23:35 C'est-à-dire que le contribuable est le pigeon de service de l'histoire, qui va
00:23:43 financer.
00:23:44 Alors quand je dis le contribuable, là, c'est l'usager.
00:23:45 C'est pas le contribuable, il ne paye pas à travers ses impôts, il le paye à travers
00:23:48 sa facture d'électricité.
00:23:49 Mais comme l'État s'est engagé à racheter, par exemple, 75 euros le kilowattheure ou
00:23:54 100 euros, etc.
00:23:55 Alors attendez, je ne vais pas dire de conneries sur le chiffre.
00:23:58 Je vais vous reprendre parce que moi, je ne veux pas dire de bêtises.
00:24:00 Mais c'était un chiffre, disons, où l'électricité nucléaire EDF revend, l'électricité
00:24:07 nucléaire d'EDF à des opérateurs privés à 42 euros le megawattheure.
00:24:14 Les contrats étaient à 75, mais l'électricité, les éoliennes en mer, ça monte très haut.
00:24:21 Donc, vous voyez bien qu'à partir du moment où l'État garantit un prix pendant 15
00:24:26 ans, si le constructeur de l'éolienne, il sort son...
00:24:30 Si le constructeur de l'éolienne, il a un calcul, c'est rapide.
00:24:31 Il n'y a pas d'imprévu.
00:24:32 Voilà pourquoi ce sont des gangs, ce que j'appelle, qui ont été voir les maires
00:24:36 en leur disant tu mets une éolienne.
00:24:38 J'appelle ça des gangs financiers.
00:24:39 D'accord.
00:24:40 Il y a des gens qui sont allés voir les maires pour leur dire "tout le temps".
00:24:43 Et qui sont ces gens ?
00:24:44 Ces gens, c'est des sociétés d'investissement qui vont voir les maires ruraux, les agriculteurs
00:24:50 et qui leur disent si vous mettez une éolienne dans votre champ, je vous donne 1000 euros
00:24:53 par mois, 2000 euros par mois.
00:24:55 Plus qu'une exploitation agricole rapporte.
00:24:57 Moi je suis agriculteur.
00:24:58 Un exploitant...
00:24:59 Merci Philippe Grégoire quand il nous dit combien il gagne.
00:25:01 500 euros, 300 euros, 400 euros.
00:25:03 Il accepte.
00:25:04 Voilà pourquoi les éoliennes se sont multipliées dans les champs.
00:25:06 Mais le problème des éoliennes, et que derrière, derrière il y a une condition aussi, c'est
00:25:13 que le bloc de béton, qui va coûter très cher à enlever quand l'éolienne sera morte.
00:25:17 En revanche, l'opérateur n'est plus responsable dessus.
00:25:22 Il la laisse dans le jardin.
00:25:23 Il la laisse, bien sûr.
00:25:24 Mais il propose une somme dérisoire qui n'est pas du tout le coût réel.
00:25:27 Donc, le pauvre agriculteur, il va toucher certes pendant 15 ans 1000 euros par mois,
00:25:33 ce qui est providentiel pour lui ou pour un maire d'une petite commune rurale.
00:25:36 Mais à la fin, les blocs de béton vont rester avec des problèmes majeurs.
00:25:41 Donc, je ne parle pas des problèmes écologiques, je ne parle pas du problème des eaux souterraines.
00:25:45 J'ai été voir des élevages où les vaches crèvent parce qu'en fait, il y a un phénomène
00:25:47 d'électricité qui se répand.
00:25:50 Bref, il y a d'énormes problèmes environnementaux qu'on ne dit pas.
00:25:52 Et puis, des maths de 200 mètres de haut en Bourgogne, ça fout en l'air l'avenir
00:25:57 touristique.
00:25:58 Ça, c'est l'aspect environnemental, scandale financier.
00:26:01 Puis, il y en a qui s'en prennent plein les poches.
00:26:02 Quand le prix de l'électricité a augmenté récemment, aligné sur le prix du gaz avec
00:26:08 cette folle guerre ridicule en Ukraine, sans pouvoir en parler, qu'est-ce qui s'est
00:26:13 passé ? On est monté à des 300 euros, 400 euros le mégawatt.
00:26:16 Les opérateurs, à ce moment-là, ont empoché de l'argent et ont pu, ont gagné, les opérateurs
00:26:25 privés qui avaient mis des éoliennes ont gagné fric-flou.
00:26:27 Alors là, l'État les a écrétés, c'est-à-dire a pris l'argent.
00:26:31 Mais cet argent, il l'a redistribué pour le bouclier tarifaire des Français.
00:26:36 Bref, une usine à gaz.
00:26:38 Je pense que là, plus personne ne peut suivre.
00:26:41 Ce que je veux simplement dire, c'est que c'est de la mauvaise économie, c'est-à-dire
00:26:45 que l'État garantit un prix qui est archi rentable pour des opérateurs privés.
00:26:50 Les mêmes opérateurs privés qui achètent à EDF à 42 euros le mégawatt parce que
00:26:54 l'Union européenne l'a obligé.
00:26:55 Donc, l'avantage de l'électricité nucléaire liée aux investissements des Français pendant
00:27:02 50 ans est donné à des prédateurs privés qui achètent à 42 euros l'électricité
00:27:09 EDF et qui la revendent au boulanger du coin à 300 ou 400.
00:27:12 Donc, vous voyez là aussi et qui sont ces opérateurs privés ? Ce sont tous ceux qui
00:27:17 ont soutenu à mort Macron pendant sa campagne.
00:27:19 C'est curieux.
00:27:20 Voilà.
00:27:21 Alors, vous allez dire que je vois des...
00:27:24 Mais je trouve ça quand même...
00:27:25 En tout cas, il y a beaucoup d'argent qui circule.
00:27:28 Il y a beaucoup d'argent qui est gagné.
00:27:30 Et c'est curieux, c'est toujours pour les mêmes.
00:27:32 Toujours pour les mêmes.
00:27:33 Et c'est de l'économie publique.
00:27:35 Ce n'est pas la vraie concurrence.
00:27:37 Ils ne prennent pas de risque.
00:27:39 Concurrence, c'est bien sûr.
00:27:40 Ils n'investissent pas dans des usines.
00:27:41 Non, l'État leur donne des privilèges.
00:27:44 On est revenu sous l'ancien régime, avant la Révolution française.
00:27:48 Les fermiers généraux, ils se gavent d'argent public ou l'argent des usagers.
00:27:52 Ça, ça suffit.
00:27:53 Et c'est pour ça que je veux qu'il y ait une réappropriation publique des biens publics.
00:27:58 Voilà.
00:27:59 Un autoroute, c'est public.
00:28:00 C'est à nous.
00:28:01 C'est à vous.
00:28:02 Justement, en parlant de réappropriation, il y a autre chose que vous voudriez qu'on
00:28:05 se réapproprie ? Là, c'est ce qui nous coûte encore un peu plus.
00:28:08 On est à 5 milliards, sauf si ça a bougé entre temps.
00:28:11 Je ne vois pas comment ça nous coûte de l'argent.
00:28:12 C'est justement les données personnelles.
00:28:14 Excusez-moi.
00:28:15 Les données personnelles, c'est très simple.
00:28:18 Est-ce que vous avez appris que...
00:28:19 On est déjà à 12 milliards.
00:28:21 Les données de santé, les données de santé, l'État est passé par Microsoft, après
00:28:25 ce que j'ai vu.
00:28:26 Voilà.
00:28:27 Donc, on explique quand même pour les gens qui n'étaient pas au courant, c'est que
00:28:31 les données de santé, maintenant, sont administrées sur des serveurs de Microsoft.
00:28:33 Voilà.
00:28:34 C'est hallucinant.
00:28:35 Mais en quoi ça nous coûte du fric ?
00:28:36 Ça nous coûte que ces données...
00:28:37 Pourquoi Microsoft fait ça, à votre avis ?
00:28:39 Pour récupérer des données, des données, des données.
00:28:41 Est-ce que l'État français ne doit pas garantir les données et quitte à les vendre
00:28:46 alors ? Au moins, il gagne de l'argent avec ça.
00:28:49 Ah, les 5 milliards-là, que vous théorisez, ce serait sur une éventuelle revente ?
00:28:52 C'est de l'argent perdu.
00:28:53 C'est de l'argent perdu.
00:28:54 C'est de l'argent qui n'est pas utilisé.
00:28:56 Oui, on peut aussi se dire qu'on ne revend pas les données personnelles.
00:28:59 Je suis d'accord, mais on pourrait les...
00:29:00 Soit on les exploite, soit on ne les exploite pas, mais on ne les donne pas gratuitement.
00:29:04 Oui, c'est ça.
00:29:05 On peut lister 5 milliards de perdus.
00:29:07 Là, c'est plutôt une recette supplémentaire.
00:29:09 Oui, c'est une recette supplémentaire.
00:29:10 Voilà, parce que dans -100 milliards, pour être très précis, il y a ce que j'appelle
00:29:14 les économies immédiates, 50 milliards, et après, il y a les gains supplémentaires.
00:29:19 Par exemple, la fraude à la TVA, qui est liée à l'Union européenne, au système
00:29:23 fou qui a été mis en place.
00:29:24 Là, on est sur du 20 milliards.
00:29:25 20 milliards.
00:29:26 J'ai fait un rapport là-dessus.
00:29:27 J'ai fait un rapport, j'avais écrit un bouquin qui s'appelait "Les voleurs de la République".
00:29:33 Je l'ai encore, parce que j'avais fait un rapport parlementaire avec un député communiste
00:29:38 à la Boquet sur la grande faute fiscale et notamment sur les carousels de TVA.
00:29:42 Vous savez, il y a eu un film sur les carousels de TVA, ces escrocs qui ont vendu des droits
00:29:46 pollués, etc.
00:29:47 Et en fait, c'est extraordinaire, c'est qu'ils réclament à l'État le paiement
00:29:53 d'une TVA qu'ils n'ont jamais déboursé.
00:29:55 Donc là, on est dans l'escroquerie.
00:29:57 On le verra peut-être vers la fin.
00:30:00 Ce sont des faux monnayeurs.
00:30:01 Mais ça, si vous voulez, c'est un scandale d'État.
00:30:04 La Belgique a lutté contre, l'Allemagne, la France est nulle.
00:30:07 Et donc, on a aberci des gens.
00:30:09 Moi, je les ai auditionnés.
00:30:10 Alors, il y a longtemps, mon rapport date de 2012, mais rien n'a vraiment changé.
00:30:15 Il y a eu des petits efforts de fait.
00:30:16 Mais dans l'ensemble, sur la TVA, le système européen est tel que vous pouvez maintenant
00:30:22 commercer.
00:30:23 Votre marchandise arrive en Roumanie, en Bulgarie, à Anvers.
00:30:27 Le système n'est plus national.
00:30:29 Donc, le système n'est plus national.
00:30:32 Il y a des fuites d'eau à tous les étages parce que toutes les douanes des pays d'Europe
00:30:38 n'ont pas la rigueur, la droiture des douanes françaises.
00:30:43 Et nous, nous avions un système, ça s'est hérité depuis, ça fait mille ans qu'on
00:30:46 a un État quand même, où on avait des douanes extrêmement rigoureuses.
00:30:50 Mais il y a un tel niveau de corruption dans la plupart des pays d'Europe que le système
00:30:56 de TVA, en fait, n'est plus maîtrisé.
00:30:58 Et vous avez une fraude à la TVA considérable.
00:31:02 Et moi, je l'ai estimé à 20 milliards.
00:31:04 Il y en a qui disent 50.
00:31:05 C'est des gens.
00:31:06 C'est des gens.
00:31:07 En fait, c'est des...
00:31:08 Comment elle marche et comment on la règle ?
00:31:09 C'est-à-dire qu'en fait, ils arrivent à se faire rembourser de la TVA par l'État.
00:31:14 Qu'ils n'ont pas dépensé.
00:31:15 Qu'ils n'ont pas dépensé.
00:31:16 Des faux tickets, des fausses factures.
00:31:17 Oui, tout est faux.
00:31:19 Et puis, à l'inverse, vous avez aussi des vraies activités qui ne sont pas éligibles
00:31:24 à la TVA.
00:31:25 C'est-à-dire qu'ils ne payent pas de TVA.
00:31:28 Donc, il y a deux façons.
00:31:29 Parce que vous savez que la TVA, c'est un système qui...
00:31:31 Oui, oui.
00:31:32 On la paye, on nous la rembourse.
00:31:34 Voilà.
00:31:35 Donc, le système n'étant plus national, étant interconnecté entre les 27 pays, c'est
00:31:41 un bordel noir.
00:31:42 Rien que cette petite partie-là de la fraude fiscale...
00:31:43 C'est 20 milliards.
00:31:44 Vous savez qu'on a mis la France à feu et à sac.
00:31:47 Rien que cette petite...
00:31:48 20 milliards.
00:31:49 Mais ça, c'est dans tous les rapports.
00:31:50 Enfin, je veux dire, je n'ai rien inventé.
00:31:51 Je vais vous donner un exemple.
00:31:53 Parce qu'il faut que les gens sachent, on a mis la France à feu et à sang pour la
00:31:57 réforme des retraites, qui va faire souffrir les Français.
00:32:00 Oui, pour combien de milliards ?
00:32:01 12 milliards.
00:32:02 12.
00:32:03 C'est hallucinant.
00:32:04 C'est hallucinant.
00:32:05 Et d'ailleurs, qui ne va même pas économiser 12, parce que ce gouvernement d'âne découvre
00:32:10 tout d'un coup qu'il y a des arrêts maladie en France.
00:32:13 Oui, si vous faites travailler les gens jusqu'à ce qu'ils soient morts, il y aura des arrêts
00:32:18 maladie au boulot.
00:32:19 Non, mais je veux dire, il n'y a pas besoin d'avoir fait Polytechnique pour comprendre
00:32:22 que quand tu fais travailler quelqu'un, un ouvrier, qui a porté des charges lourdes,
00:32:26 qui a le dos cassé jusqu'à 64 ans, je veux dire, tu crois qu'il va tenir ? On attend
00:32:34 quoi ? Qu'il soit mort ? Bon, c'est scandaleux.
00:32:36 Dans les cinq ans à venir, moi, je ne propose pas de décaler l'âge de départ à la retraite.
00:32:40 Ça n'est pas juste et les sacrifiés, ce sont ceux qui ont aujourd'hui autour de 60
00:32:44 ans.
00:32:45 Est-ce qu'il faut reculer l'âge légal qui est aujourd'hui à 62 ans ? Je ne crois
00:32:49 pas.
00:32:50 Je ne crois pas pour deux raisons.
00:32:51 La première, elle est un peu directe, c'est que je me suis engagé à ne pas le faire.
00:32:58 Je pense que c'est quand même mieux sur un sujet aussi important de faire ce qu'on
00:33:05 a dit.
00:33:06 Et pourquoi ? Parce qu'on a dit on laisse 62 ans comme âge légal parce qu'on fait
00:33:10 une réforme beaucoup plus large, beaucoup plus profonde qui est de créer ce nouveau
00:33:14 système par points qui va remettre de la confiance, qui va permettre de corriger les
00:33:18 vraies injustices du système, qui sont les régimes spéciaux, les avantages particuliers
00:33:25 de telle ou telle catégorie qui sont parfois très coûteuses et qui sont aujourd'hui
00:33:30 des vraies inégalités qu'on ne sait plus justifier.
00:33:32 Et ça, c'est beaucoup plus profond, plus ambitieux.
00:33:34 Il ne faut pas le compromettre en bougeant l'âge légal.
00:33:36 Puis la deuxième raison, c'est que tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage
00:33:41 dans notre pays, franchement, ce serait assez hypocrite de décaler l'âge légal.
00:33:45 Je veux dire, quand aujourd'hui on est peu qualifié, quand on vit dans une région
00:33:50 qui est en difficulté industrielle, quand on est soi-même en difficulté, quand on
00:33:53 a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans.
00:33:56 C'est ça la réalité de notre pays.
00:33:57 Et alors on va dire non, non, il faut maintenant aller à 64 ans.
00:34:00 Vous savez déjà plus comment faire après 55 ans.
00:34:02 Les gens vous disent les emplois, c'est plus bon pour vous.
00:34:04 C'est ça la réalité.
00:34:05 C'est le combat qu'on mène.
00:34:06 On doit d'abord gagner ce combat avant d'aller expliquer aux gens mes bons amis,
00:34:09 travaillez plus longtemps.
00:34:10 C'est le délai légal.
00:34:12 Ce serait hypocrite.
00:34:13 Il y a un autre point qui nous coûte lui environ 5 milliards lui aussi par an, comme
00:34:18 les données personnelles.
00:34:19 Sauf que là, ça nous coûte.
00:34:20 Ce n'est pas du pognon qu'on pourra récupérer.
00:34:22 C'est tout ce qui concerne les médicaments.
00:34:25 Oui.
00:34:26 Comment ça se fait qu'on perd du pognon avec les médicaments ?
00:34:28 On est bizarrement l'un des pays qu'on consomme le plus.
00:34:31 Justement, on en consomme tellement, comme c'est remboursé par la Sécurité sociale,
00:34:38 que là, c'est un vrai gaspillage.
00:34:40 Et pourquoi ? Parce qu'il y a un lobby pharmaceutique extrêmement puissant.
00:34:44 Il y avait eu un bouquin, je ne sais pas si vous vous souvenez, de Debray et Evan sur
00:34:49 les médicaments inutiles, qui a été immédiatement passé la trappe.
00:34:54 J'ai pu en mémoire tous les chiffres, mais vous le retrouverez dans le bouquin.
00:35:00 Pourquoi les Italiens consomment vraiment des milliards de moins de médicaments ? Ils
00:35:06 ne sont pas moins bien soignés, ce n'est pas vrai.
00:35:07 Donc, il y a une différence entre l'Italie et la France.
00:35:10 Nous sommes le premier consommateur d'anxiolithique.
00:35:12 Au monde.
00:35:13 Au monde.
00:35:14 Donc, ce que je veux dire, c'est que là aussi, il y a un travail à reprendre tous
00:35:18 les médicaments.
00:35:19 Quels sont les médicaments utiles ? Quels sont les médicaments inutiles ? Il ne s'agit
00:35:23 pas de moins bien soigner les Français, mais il s'agit de vendre les médicaments à
00:35:27 l'unité, comme dans la plupart des pays du monde.
00:35:28 Ah ouais ? Oui.
00:35:29 Alors qu'en France, on n'a pas le droit.
00:35:32 Oui, c'est boîte de 10.
00:35:33 Et tout le monde sait qu'on a dans nos armoires des tonnes de médicaments.
00:35:36 Des trucs qu'on jette et qui ne servent à rien.
00:35:38 Qui sont jetés.
00:35:39 C'est complètement fou ce qui se passe.
00:35:42 Donc, ce que je demande, on a estimé 5 milliards.
00:35:47 Mais c'est prouvé, s'il vous plaît.
00:35:50 Il y a eu des rapports.
00:35:52 Ce qui est fascinant dans notre pays, c'est là où on voit qu'il y a un problème démocratique,
00:35:58 c'est qu'en fait, on ne manque pas de rapports.
00:36:00 Tout est écrit, vous savez.
00:36:01 Vous allez sur le site de l'Assemblée nationale ou du Sénat.
00:36:05 Vous allez sur le site, vous regardez "rapports parlementaires".
00:36:08 Mais vous avez des dizaines de rapports.
00:36:10 Parce qu'on fait ça, on en fait un par législature chacun.
00:36:13 Alors on se met à deux.
00:36:15 Donc vous voyez, vous avez 577 députés.
00:36:17 Donc ça veut dire qu'il y a 250 rapports approfondis.
00:36:22 On bosse comme des bêtes.
00:36:23 Tout le monde croit que les hommes politiques ne foutent rien.
00:36:25 Ce n'est pas vrai.
00:36:27 Donc ça veut dire qu'il y a à peu près 50 rapports parlementaires par an qui sortent.
00:36:31 Un par semaine.
00:36:33 Mais ces rapports, c'est deux députés, leur collaborateur, un administrateur de l'Assemblée.
00:36:39 On fait des auditions.
00:36:40 Moi, j'ai fait un rapport sur la pollution des océans.
00:36:42 Ça n'intéresse personne.
00:36:44 J'ai fait une conférence de presse.
00:36:45 Zéro journaliste.
00:36:46 Le problème, ce n'est pas qu'ils ne bossent pas, c'est que ça ne sert à rien.
00:36:48 C'est que voilà.
00:36:49 Le problème, c'est que ces rapports sont passionnants.
00:36:52 Ils ne sont pas politiciens.
00:36:54 Puisque vous avez un de droite, un de gauche.
00:36:55 Oui, comme on l'a dit au début.
00:36:56 Donc il y a des mines de renseignements.
00:36:59 C'est un vrai travail.
00:37:01 Simplement, on est dans un système totalement dominé par l'exécutif.
00:37:04 Le Parlement est un paillasson.
00:37:07 Et donc, on ne tire pas les leçons de ces rapports.
00:37:10 Et c'est dommage parce qu'il y a des idées intelligentes.
00:37:14 Il y a des solutions.
00:37:16 Et là aussi, nous sommes dans le record de dépenses publiques.
00:37:20 55% de la richesse nationale est une dépense publique.
00:37:25 Vous imaginez ? Moi, je ne suis pas contre les dépenses publiques.
00:37:29 Je suis un gaulliste social.
00:37:30 Je suis plutôt pour l'intervention de l'État dans l'économie.
00:37:32 Mais je veux que la dépense soit utile à quelque chose.
00:37:35 Parce que faire la réforme des retraites, faire souffrir les Français,
00:37:38 les paupériser, leur faire partir à 62 ans avec la moitié de leur retraite qu'ils auraient eue,
00:37:45 pour financer des oligarques, des éoliennes allemands, des madames van der Leyen,
00:37:52 les panneaux solaires chinois, les sociétés d'autoroutes,
00:37:56 les actionnaires américains des sociétés d'autoroutes,
00:37:59 et M. Meink, moi, je l'aime un peu mauvaise.
00:38:02 J'appelle ça de la spoliation publique.
00:38:05 Et en fait, plus j'y réfléchis, plus je pense qu'il y a une oligarchie en France
00:38:10 qui spolie le pays exactement comme sous l'ancien régime,
00:38:14 c'est-à-dire une supercaste, qui n'a même pas d'ailleurs le sentiment de le faire.
00:38:20 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:38:21 - Cette fois-là, je parlais d'hyperclasse.
00:38:22 - Oui, l'hyperclasse.
00:38:24 Il y a une hyperclasse qui ne se rend plus compte,
00:38:27 qui fait du renvoi d'ascenseur, qui vit très bien,
00:38:30 qui va aux mêmes endroits de vacances, et c'est une économie administrée.
00:38:35 - Contrairement à la bourgeoisie traditionnelle classique enracinée,
00:38:38 qui est encore plus enracinée.
00:38:40 - Qui était quand même enracinée.
00:38:41 - Parce que ce n'est pas une nouvelle bourgeoisie, c'est une nouvelle aristocratie.
00:38:43 - Oui, tout à fait. C'est très juste.
00:38:45 - Et comme l'aristocratie de l'ancien régime,
00:38:48 moins elle sert, plus elle se gare.
00:38:50 - Exactement.
00:38:51 Et en fait, elle vit à Versailles.
00:38:53 Quand je dis qu'elle vit à Versailles,
00:38:54 l'aristocratie vivait à Versailles en petit comité.
00:38:56 Eh bien là, c'est pareil, ils vivent entre le 16e, le 6e, le 8e.
00:39:01 Voilà, ils se connaissent tous.
00:39:03 Et comme les télés sont désormais oligarchiques,
00:39:09 puisqu'elles sont la propriété de ces gens-là,
00:39:13 je vais vous donner une anecdote.
00:39:15 Je passe rarement sur TF1,
00:39:17 surtout depuis que je suis parti de TF1, où ils l'ont une mauvaise pendant cinq ans.
00:39:21 Bon, donc ça a été dur de se faire inviter pendant cinq ans,
00:39:23 ils l'avaient toujours mauvaise, même en 2022, la présidentielle.
00:39:26 Ils m'ont dit "vous partez pas cette fois-ci".
00:39:28 - Et je souhaite que ce geste, vous savez qu'il me coûte.
00:39:32 - C'est dommage parce que j'avais préparé une longue interview sur votre programme
00:39:35 sur les Français ne sont pas récoltés.
00:39:36 - Eh bien je souhaite que ce geste réveille les Français sur la République, sur l'égalité.
00:39:39 Et je souhaite que par mon geste, votre chaîne renoue un jour avec la démocratie.
00:39:44 Je vous remercie.
00:39:45 - Donc on ne parle pas de votre programme.
00:39:47 - Merci madame.
00:39:48 - Écoutez, je regrette votre choix.
00:39:50 Merci d'être passé quand même.
00:39:52 - Ils m'en veulent toujours, ils m'en veulent toujours, je pense.
00:39:55 Bon bref, un jour, on me dit "tu es passé à TF1".
00:39:59 Je dis "comment je suis passé à TF1 ?"
00:40:00 Oui, il y a ton tweet sur les éoliennes qui tournent pas.
00:40:04 Oui, ça je ne vous l'ai pas dit encore, tiens, je vais vous montrer un truc.
00:40:08 Tu es passé, tu as dit que les éoliennes ne tournaient pas
00:40:10 et il y a eu 30 secondes de reportage sur la fake news de Dupont-Aignan.
00:40:15 Et il y a eu un truc marqué "voyez, monsieur Dupont-Aignan dit que les éoliennes, ça ne marche pas,
00:40:20 ce n'est pas vrai, tatati, tatata".
00:40:22 Le petit reportage pour les nuls, pour dire Dupont-Aignan, c'est le méchant.
00:40:26 Mais j'ai su après que M. Bouygues était un gros investisseur d'éoliennes.
00:40:30 - Ah, le hasard.
00:40:32 - Voilà, c'est quand même, c'est curieux.
00:40:33 - Toujours, toujours le hasard.
00:40:34 - Quel hasard ?
00:40:35 C'est curieux, moi qui ne suis jamais cité sur TF1.
00:40:38 Là, il a fallu dézinguer le mec qui...
00:40:40 Alors, j'ai un dernier truc pour les éoliennes, parce qu'au moins que...
00:40:43 Vous allez sur Internet, j'ai l'application.
00:40:47 Ça va vous faire... Mais c'est effrayant.
00:40:49 Elle est où mon application ? Electricity Map.
00:40:52 C'est en anglais, désolé, moi je n'aime pas ça, mais c'est comme ça.
00:40:54 Electricity Map.
00:40:56 Il faut que je la retrouve.
00:40:58 Et vous avez, en temps réel,
00:41:01 la répartition de la production d'électricité dans tous les pays du monde.
00:41:05 - OK.
00:41:05 - Et notamment en France.
00:41:08 Ah bah oui, je suis coupé, c'est pour ça, je me suis mis en mode avion avant d'arriver chez vous.
00:41:11 Vous autorisez que je prenne...
00:41:13 Parce que là, vous allez apprendre un truc incroyable.
00:41:16 Alors ça, je l'ai cité en débat sur les fameuses énergies renouvelables.
00:41:21 Je l'ai montré en débat à Madame Pannier-Runacher, qui ne comprend rien.
00:41:25 - Pannier-Runacher.
00:41:26 - Elle ne comprend rien.
00:41:27 - Elle ne comprend pas.
00:41:27 - Elle fait semblant, je ne sais pas.
00:41:29 Je ne sais pas si elle est très con ou si...
00:41:33 - Bien, mais...
00:41:34 - Ou s'ils ont pris le...
00:41:35 Voilà, désolé.
00:41:37 Alors, on va dire, ce n'est pas sexiste, parce qu'il y a des hommes très cons aussi.
00:41:40 Mais il y a quand même le droit de dire qu'il y a des femmes aussi très cons.
00:41:43 C'est insupportable.
00:41:44 Alors, je vais vous dire, elle ne comprenait rien.
00:41:47 Bon, alors regardez la carte d'Europe.
00:41:50 La carte d'Europe.
00:41:52 Ça, c'est une électricité verte.
00:41:54 Ça, c'est au charbon.
00:41:55 Ça, c'est entre les deux.
00:41:56 Alors, j'appuie France.
00:41:58 Là, à l'instant, le 3 novembre à 14 heures.
00:42:02 Alors, il faudra peut-être changer.
00:42:03 - Oui.
00:42:03 - Bon.
00:42:06 Le 3 novembre à 14 heures, l'intensité carbone de l'électricité française est de 28 grammes.
00:42:11 - OK.
00:42:11 - Bas carbone.
00:42:13 Le nucléaire fait 74,5 % de notre électricité pour 65 % de notre capacité.
00:42:20 De sa capacité.
00:42:21 D'accord ?
00:42:22 Attendez la suite, vous allez hurler de rire.
00:42:24 Et l'éolien, et pourtant, il y a beaucoup de vent aujourd'hui, fait 15 %, ce qui est exceptionnel.
00:42:29 Il y a vraiment du vent.
00:42:31 Mais elle représente 43 % de la capacité.
00:42:36 Donc, et là, 15 %, la plupart des jours, c'est 0 %, c'est 1 %.
00:42:43 Et vous allez avoir...
00:42:45 Alors, je mets un autre pays.
00:42:46 - Quand on regarde la courbe, c'est vrai que là...
00:42:48 - Pologne, 780 grammes, 90 grammes.
00:42:51 - 780 grammes ?
00:42:53 - On était à 28.
00:42:56 Nous, on est à 28, la Pologne est à 790.
00:42:59 L'Allemagne, 259 grammes.
00:43:02 Et encore, ils ont de la chance, il y a beaucoup d'éolien aujourd'hui.
00:43:05 Parce qu'il y a du vent.
00:43:07 Donc, quand on vous fait chier, matin, midi et soir, avec les mauvais Français qui polluent,
00:43:11 ras le bol.
00:43:13 Et là, c'est un jour où il y a beaucoup de vent, donc l'Allemagne est faible.
00:43:16 Mais en général, l'Allemagne, elle est à 500 grammes.
00:43:20 L'Allemagne, en général, est à 20 fois, nous.
00:43:22 - Alors, il y en a un autre qui va nous coûter 6 milliards.
00:43:30 C'est la dette.
00:43:31 - Ah oui, mais alors, c'est bien plus, maintenant.
00:43:32 - C'est bien plus ?
00:43:33 - C'est bien pire.
00:43:34 - D'un jour à l'autre, à chaque fois, c'est bien plus.
00:43:36 Alors, comment ?
00:43:36 Bon, on a tous compris, peut-être, comment on perdait de l'argent.
00:43:39 - Alors, je vais vous dire...
00:43:40 - Enfin, remarque, non, pas forcément.
00:43:41 - Non, pas forcément.
00:43:42 La dette, on l'emprunte...
00:43:44 - C'est de combien, aujourd'hui ?
00:43:45 - On va atteindre les 3 000.
00:43:46 - Oui, on est à 3 000.
00:43:48 - La dette.
00:43:50 Alors, il y a un nouveau scandale qui n'était pas dans ce livre.
00:43:53 Je vais faire une nouvelle version.
00:43:57 Alors là, c'est le summum de tout.
00:43:59 Au budget 2022, M.
00:44:02 Le Maire nous a demandé de rajouter 12 milliards d'euros, le prix de la réforme des retraites.
00:44:07 12 milliards pour pouvoir payer les intérêts d'emprunt, des emprunts à taux variable indexés sur l'inflation,
00:44:18 que M.
00:44:20 Strauss-Kahn a commencé à faire quand il était ministre en 1998, et que M.
00:44:24 Macron, pour faire plaisir aux banques, a perpétué jusqu'à maintenant.
00:44:30 C'est quoi ?
00:44:32 Chaque année, la France a une dette.
00:44:35 90 % de cette dette a été mise à taux fixe, au taux du marché.
00:44:41 On a eu la chance, on a eu des taux à 0 % quand l'Italien, le Président de la Banque centrale, a relancé.
00:44:47 Bon, 0 %.
00:44:50 Pourquoi, quand on emprunte à 0 % et qu'on est gouvernement, M.
00:44:57 Macron ministre des Finances en 2015, puis président de la République, pourquoi quand on emprunte à quasiment zéro, à taux fixe,
00:45:05 on va emprunter 10 % de la dette de la France à taux variable indexé sur l'inflation en zone euro ?
00:45:12 Je ne vois pas l'intérêt.
00:45:13 S'il y a un plan pour gratos, je ne vois pas pourquoi je vais sur le plan payant.
00:45:16 Et bien voilà, c'est ce qu'ils ont fait.
00:45:17 10 % de la dette, comme la dette de la France, elle est gigantesque chaque année.
00:45:20 C'est l'idéalité européenne, c'est ça ?
00:45:21 Non, vous allez voir la suite.
00:45:23 10 % de notre dette chaque année, empruntée à taux variable indexé sur l'inflation.
00:45:26 Alors l'inflation était basse, c'est vrai.
00:45:28 Oui, mais ce n'est pas pour ça.
00:45:29 Basse, c'est toujours plus cher que zéro.
00:45:31 Exactement.
00:45:31 Et puis surtout, est-ce que vous, vous allez emprunter votre voiture ?
00:45:35 Pour acheter votre voiture, vous allez emprunter à taux variable indexé sur le truc en Suisse,
00:45:40 alors que vous pouvez emprunter à taux fixe.
00:45:42 Vous n'êtes pas dingue ?
00:45:43 Vous ne prenez pas un risque ?
00:45:44 Ben non.
00:45:45 Et bien, ils ont emprunté à taux variable indexé sur l'inflation en zone euro.
00:45:49 2022, l'inflation en zone euro explose à 10 %.
00:45:53 Il faut rembourser.
00:45:56 Taux d'intérêt, 10 %, 9 %, 8 %.
00:45:58 Attendez la suite.
00:46:00 Donc, on nous a demandé de rajouter 12 milliards d'euros.
00:46:03 12 milliards.
00:46:04 Le budget du ministère de la Justice, la réforme des retraites, etc.
00:46:09 Il n'y a pas eu un article dans les journaux.
00:46:11 Pas eu un article.
00:46:13 On a tempêté à l'Assemblée nationale.
00:46:15 Et on a dit, mais que vous remboursiez les emprunts à taux variable pris il y a 10 ans,
00:46:22 il y a 15 ans.
00:46:24 Mais là, comment se fait-il qu'en 2022, M. le maire, alors que vous voyez l'addition là,
00:46:29 vous continuez à emprunter à taux variable.
00:46:32 Et en 2023, tous les mois, il y a une émission d'un milliard huit à taux variable.
00:46:36 D'accord.
00:46:37 Donc, ça veut dire que c'est un cadeau de 12 milliards d'euros aux banques,
00:46:43 aux marchés financiers, à leurs copains.
00:46:45 On n'est plus à 6, on est à 12.
00:46:46 À leurs copains, j'emploie le terme parce qu'il n'y a aucune raison d'emprunter à taux variable.
00:46:51 Alors, ils disent oui, mais si on ne plaçait pas notre dette,
00:46:54 on place 90 % de notre dette à taux fixe,
00:46:57 mais on place 10 % à taux variable pour que les banques souscrivent à notre dette tellement elle est importante.
00:47:02 Sauf que ce n'est pas vrai.
00:47:04 Il y a plus d'offres d'achat de notre dette que nous, on la demande.
00:47:07 Donc, ce n'est pas vrai.
00:47:08 Donc, c'est un cadeau colossal fait aux marchés financiers et aux banques.
00:47:13 Oui, c'est du flagrant délit.
00:47:14 Il y en a un qui a écrit très bien là-dessus, c'est lui.
00:47:17 Et donc, je rends à César ce qui est à César parce que moi, je suis honnête.
00:47:21 C'est, comment il s'appelle, de génération Frexit.
00:47:25 Je connais que lui, Galois, de génération Frexit, qui connaît bien ces affaires-là et qui a soulevé le lièvre.
00:47:32 Et c'est grâce à lui que j'ai pu enquêter là-dessus.
00:47:34 Donc, j'ai fait question au gouvernement, j'ai tempêté et on continue.
00:47:38 Vous allez sur Internet, Bercy, France Trésor et vous verrez qu'on emprunte toujours à taux variable,
00:47:44 ce qui fait dire qu'on fait prendre un risque aux contribuables français.
00:47:47 Alors, on fait souffrir les Français les plus modestes pour leur piquer leur retraite
00:47:54 parce que la retraite à 64 ans, quand personne ne peut atteindre 64 ans, ça veut dire une baisse des pensions.
00:47:59 Et en même temps, on donne 12 milliards au marché financier.
00:48:02 Bonus, super bonus, super cadeau.
00:48:06 Voilà, c'est scandaleux.
00:48:08 Et là aussi, il n'y a que CNews qui en a parlé.
00:48:13 Je n'ai jamais réussi à en parler dans aucune télé.
00:48:15 À chaque fois que j'en parle, on me dit "c'est trop complexe".
00:48:17 Ecoutez, moi, je crois que c'est très simple.
00:48:18 Tout Français qui a acheté une voiture à crédit ou un appartement à crédit sait qu'il vaut mieux emprunter à taux fixe
00:48:25 un taux inférieur à un taux variable sur l'inflation en zone euro quand l'inflation est à 10%.
00:48:31 Il faut être complètement dingo.
00:48:32 Donc, ils ne sont pas dingues.
00:48:33 Donc, ça veut dire qu'il y a un cadeau pour quelqu'un.
00:48:36 Alors, peut-être que Macron ira pantoufler après 2027 dans une grande banque qui a prêté à taux variable.
00:48:42 Voilà. Alors, on ne va pas tous les faire parce que le temps qui nous est imparti est bientôt expiré.
00:48:47 Alors, personne ne va lire le livre si j'ai tout dit en vidéo.
00:48:49 Si on dit tout, mais il y a beaucoup d'autres choses.
00:48:51 Il y a l'optimisation fiscale, la fraude sociale au cartes vitales, la fraude aux cotisations sociales.
00:48:58 Bon, bien sûr, la fraude fiscale, parce qu'au début, vous disiez "moi, je ne prends que des rapports officiels, etc."
00:49:04 Et du coup, ce n'est même pas que vous...
00:49:06 Là où on peut parfois vous accuser d'en faire trop, au contraire, c'est même plutôt que vous avez, je pense, une estimation basse.
00:49:11 Ah non, mais très basse.
00:49:12 Rien que certains économistes, rien que la fraude fiscale, ils la mettent à 100 milliards.
00:49:16 Oui, mais alors, justement, sur la fraude fiscale, j'ai écrit un bouquin là-dessus, avant "Les voleurs de la République".
00:49:23 Il y a une fraude fiscale.
00:49:24 D'ailleurs, depuis que j'écris le bouquin sur, par exemple, les comptes en Suisse, etc.,
00:49:29 grâce à la volonté des Américains, d'ailleurs, qui voulaient tuer les banques suisses pour garder leur paradis fiscaux à eux,
00:49:35 il y a eu un vrai progrès et l'État a récupéré beaucoup d'argent.
00:49:39 Les 100 milliards, je pense qu'ils sont excessifs parce qu'en fait, la pression fiscale est telle en France,
00:49:45 comme elle est supérieure à tous les autres pays du monde quasiment, on parle de Danemark,
00:49:48 si vous voulez, si on réclamait les 100 milliards en plus,
00:49:53 on aurait tué la bête.
00:49:54 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:49:56 Le problème de la fraude fiscale, c'est que ce n'est pas juste, c'est que c'est un système, il y a des gens trop prélevés et d'autres pas assez.
00:50:03 Vous voyez ? Mais dire qu'on récupérera 100 milliards en France, je pense que c'est malhonnête
00:50:08 parce que le système est déjà tellement pressé de partout qu'en fait, la fraude fiscale, c'est une mauvaise répartition.
00:50:13 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:50:14 Et c'est pour ça que je l'ai chiffré beaucoup plus bas dans mon livre.
00:50:18 Vous le chiffrez, je crois, à 20 ou 20, je n'ai plus en mémoire.
00:50:23 Mais je mets la fraude à la TVA dedans parce que je pense que le système fiscal est tellement dur en France.
00:50:30 Ah non, du coup, vous êtes à 30.
00:50:31 Oui, avec l'optimisation fiscale et à 10 et la fraude à la TVA.
00:50:36 Ce serait déjà magnifique.
00:50:37 Ce sera déjà magnifique.
00:50:38 Voilà. Et comme la fraude sociale, avec les millions de fausses cartes vitales, on peut récupérer sans problème 10 milliards et même 15, 20.
00:50:44 Vous mettez la fraude aux cotisations sociales à 11 milliards.
00:50:46 Oui, j'ai été très, très prudent.
00:50:48 Oui, c'est ça.
00:50:49 Mais oui, mais j'ai voulu...
00:50:50 Parce que si on applique, on aura des bonnes surprises, on aura plus.
00:50:53 J'avais tellement peur qu'on dise "oui, il a voulu faire du cinéma là-dessus".
00:50:58 J'ai voulu être très prudent.
00:50:59 Mais en tout cas, ça veut dire quoi ?
00:51:01 Au-delà de tous ces milliards, c'est qu'il y a la marge de manœuvre si on est courageux.
00:51:06 Et vous savez pourquoi j'ai fait ça ?
00:51:08 C'est parce que quand j'ai été élu maire très jeune dans ma ville, j'ai été élu maire de la ville de Hyères dans l'Essonne parce que la ville était ruinée.
00:51:15 Et qu'ils m'ont élu très jeune parce que de toute façon, il y avait un type de droite malhonnête, un type de gauche nullissime et qu'ils se sont dit "ce ne peut pas être pire que les deux autres".
00:51:22 Bon.
00:51:22 Et je suis arrivé et je me suis retrouvé dans une ville ruinée, mais vraiment ruinée.
00:51:26 Il y avait eu un faux centre aquatique, ruinée.
00:51:29 Faux en écriture publique, enfin tout, la totale.
00:51:32 Ce n'est pas de la diffamation par rapport à l'ancien maire ?
00:51:34 Ah non, pas du tout, il a été condamné.
00:51:35 Ah d'accord, bon.
00:51:35 Condamné.
00:51:36 Condamné, bon.
00:51:37 Et je lui ai fait payer sa dette par les tribunaux.
00:51:40 Il m'en veut à mort.
00:51:41 Mais je lui ai fait payer sa dette parce qu'il avait été condamné et il devait payer parce que les habitants se sont payés des impôts élevés pendant 20 ans.
00:51:47 Bon.
00:51:47 Et moi, je suis arrivé et j'ai été obligé de faire payer les impôts.
00:51:50 J'ai eu une manif de 3000 personnes.
00:51:51 Bon.
00:51:51 Et j'ai été réélu à 80% après.
00:51:53 Donc, parce que j'ai pris les mesures.
00:51:55 Et en fait, ce qui est fascinant, c'est que la ville où je suis arrivé, d'ailleurs, c'est pour ça que j'ai pu me présenter, personne ne voulait être élu là.
00:52:02 Personne.
00:52:03 Une ville de 30 000 habitants en banlieue parisienne, personne ne voulait y aller.
00:52:06 Et moi, j'y ai été.
00:52:07 Et j'ai dit on va redresser la ville.
00:52:09 Et en fait, on a redressé la ville assez facilement.
00:52:12 Pourquoi ?
00:52:12 Parce que quand un pays est aussi mal géré que la France, si vous mettez un peu de bon sens et un peu d'ordre, comme j'avais fait dans ma ville, très vite, il y a des marges de manœuvre.
00:52:21 Je me souviens, j'avais une association qui s'appelait l'association Espace, qui était un truc là pour le coup de gauchiste.
00:52:26 Alors, il y avait les trucs de droite et les trucs de gauche.
00:52:28 3 millions.
00:52:29 Il y avait 3 millions de francs à l'époque, gaspillé, que les copains qui étaient animateurs et ça se servait.
00:52:35 Aujourd'hui, on a une association qui fait exactement la même chose.
00:52:38 Zéro, on paie l'électricité, les locaux, mais c'est autofinancé par les cotisations.
00:52:42 On a économisé 500 000 euros.
00:52:45 Et je suis arrivé en deux ans un peu comme un repreneur d'une boîte mal gérée en abus de biens sociaux.
00:52:53 On a remis à l'équilibre et on a réinvesti et on a fait une piscine, on a fait des choses, on a réinvesti, on a fait une politique sociale, on a fait une épicerie sociale, on a fait plein de trucs.
00:53:01 Donc, ce que j'ai vécu au niveau d'une ville, quand je vois les dégâts qu'il y a, ce que de Gaulle a fait en 58, quand de Gaulle est revenu en 58, la quatrième république finissait pas les fins de mois, elle allait chercher à Washington l'argent.
00:53:15 En quatre ans, le pays est reparti.
00:53:17 Pourquoi ? Parce qu'il a fait le ménage.
00:53:19 Mais faire le ménage, ça veut dire quoi ?
00:53:22 Ça veut dire arrêter avec les profiteurs.
00:53:25 Profiteurs du haut, profiteurs du bas aussi, il faut être honnête, un peu partout.
00:53:28 C'est à dire qu'à partir du moment où un truc est mal géré, tout le monde se sert sur la bête.
00:53:33 Et ceux qui bossent sont pas récompensés, les plus modestes sont les premières victimes parce que c'est l'inflation.
00:53:40 Et puis, vous avez une casse de privilégiés qui en profite, c'est tout.
00:53:44 C'est exactement comme une entreprise mal gérée, à but de bien social.
00:53:48 Voilà donc ce que je veux dire, en fait, ce livre, c'est pas simplement un livre pour dénoncer des scandales.
00:53:53 C'est pour dire qu'on a tout à fait les capacités de remettre de l'ordre.
00:53:57 C'est pas vrai qu'on peut pas le faire.
00:53:59 Et ça n'empêche pas d'avoir un niveau élevé de dépenses publiques.
00:54:02 Moi, je suis pas contre de dépenses publiques élevées, mais je suis contre 55% de la richesse nationale en dépenses publiques,
00:54:08 pour des dépenses publiques où on peut pas se faire soigner, où les infirmiers ne sont pas payés,
00:54:12 où les aides soignantes ne sont pas payées, où les gens crèvent parce qu'ils ont des salaires pas assez importants,
00:54:16 où les emplois partent à l'étranger.
00:54:18 Ça, c'est pas possible. On est à la fois ruiné et on est mal gouverné.
00:54:21 Ça fait beaucoup.
00:54:23 Alors, quand j'entends un Mélenchon ou un autre qui dit "ouais, il faut dépenser, on peut, il y a de la marge".
00:54:26 Non, il n'y a plus de marge. Donc, il faut redéployer.
00:54:29 Mais c'est beaucoup plus difficile de redéployer.
00:54:31 Une question de bon sens pour en sortir de l'incompétence politique.
00:54:34 Oui, ça, c'est sûr.
00:54:35 Mais c'est surtout une question de courage politique parce que c'est s'opposer à des puissances d'argent.
00:54:42 Et en fait, la France, aujourd'hui, vous le voyez bien, elle est gouvernée par des puissances d'argent.
00:54:47 Et l'Union européenne, c'est leur paravent, leur alibi pour empêcher la démocratie de fonctionner.
00:54:57 Eh bien, justement, on pourrait conclure sur ça, sur un peu d'actualité, parce qu'on parle de l'Union européenne.
00:55:01 Bientôt, c'est les élections européennes.
00:55:03 Je sais que c'est un sujet qui vous tient particulièrement à cœur.
00:55:06 Comment ça se profile ? Où vous en êtes ? Est-ce qu'il y aura union des souverainistes ?
00:55:10 Est-ce que vous y allez tout seul ?
00:55:12 Alors, moi, c'est très simple.
00:55:16 Nous avons lancé notre liste, Debout la France, mais je n'ai qu'une hâte, c'est qu'il y ait une vraie union des souverainistes.
00:55:22 Et j'ai dit, au moins c'est clair, que j'étais prêt à me mettre dernier de liste.
00:55:26 Voilà pour une raison très simple, c'est que j'ai l'honneur d'être déjà député national.
00:55:30 Et je trouve complètement idiot qu'un député national qui a la chance de l'être déjà, qui peut porter une voix à l'Assemblée nationale,
00:55:38 quitte l'Assemblée, pour aller à Strasbourg, il n'y aura plus personne à l'Assemblée.
00:55:42 Donc moi, j'ai dit à mes amis, voilà, donc je lance un appel solennel.
00:55:48 Est-ce que M. Asselineau est prêt à entendre raison ?
00:55:52 Non, mais à entendre raison et à voir, imaginer qu'il ne peut pas tout faire tout seul ?
00:56:00 Est-ce que Florian Philippot, qui je pense le souhaite, veut...
00:56:04 Florian Philippot est celui qui, pour l'instant, a montré le plus de détermination.
00:56:07 Il m'a soutenu à la présidentielle avec énormément de courage.
00:56:11 Kuzmanovic, je peux confirmer que oui.
00:56:12 Kuzmanovic, je l'ai vu.
00:56:13 Et notre ami Jacques Cheminade, qui serait très intéressé aussi.
00:56:16 Bon, écoutez, il n'y a plus que la...
00:56:21 Mettez un sierge si vous y croyez.
00:56:23 Vous avez écrit une liste, justement, de 10 points qui constitueraient vraiment les idées du livre.
00:56:27 Oui, alors vous pouvez retrouver sur le site...
00:56:31 Voilà.
00:56:31 Trans gauche droite, quoi.
00:56:32 Oui.
00:56:33 Trans...
00:56:35 Pour l'indépendance nationale.
00:56:37 Trans.
00:56:38 Pour l'indépendance nationale et la liberté des Français.
00:56:42 Pour moi, les deux vont ensemble.
00:56:45 Le Frexit, pour moi, ce n'est qu'un moyen qui fait peur aux gens.
00:56:52 Ah, sinon, il a dit "vous ne voulez pas le faire".
00:56:53 Oui, oui, mais...
00:56:54 Non, non, on ne met pas une pièce dans la machine.
00:56:55 Si, si, mais c'est intéressant.
00:56:57 Si, c'est très intéressant.
00:56:59 Le Frexit, c'est un divorce.
00:57:01 Est-ce que vous faites campagne sur un divorce ?
00:57:04 Dans un pays traumatisé, peur, avec une propagande sur le Brexit,
00:57:09 qui a sali le Brexit alors que c'est une chance pour eux, pour les Anglais.
00:57:13 Moi, je ne le crois pas.
00:57:14 J'ai simplement dit, et après j'ai des procès en sorcellerie de M. Asselineau.
00:57:19 J'ai simplement dit...
00:57:20 Je crois que j'ai dit aussi une connerie.
00:57:22 Non, il reprochait à Philippot de ne pas vraiment vouloir le faire.
00:57:25 Pas à vous.
00:57:26 Et je crois même qu'il a dit "Dupont Union, au moins je lui donne ce point-là, sur le Frexit il est honnête".
00:57:30 Donc, autant pour moi, c'est moi qui habite chez lui.
00:57:32 Alors, qu'importe. Ce que j'ai dit, moi, à Florian Philippot et à tous,
00:57:36 c'est que le Frexit est très anxiogène et que tous ceux qui ont fait campagne que sur le Frexit
00:57:42 n'ont pas compris, à mon avis, qu'on divorce pour une vie meilleure.
00:57:48 Parce qu'il y a une incompatibilité d'humeur, parce qu'on est malheureux,
00:57:51 parce que c'est un moment douloureux, mais c'est pour faire quelque chose d'autre.
00:57:56 On ne divorce pas pour divorcer.
00:57:58 Comprenez ce que je veux dire ?
00:57:59 On ne Frexit pas pour Frexiter.
00:58:01 On ne gagnera jamais les élections en disant "je Frexit, je Frexit, tu Frexit, on Frexit".
00:58:05 On gagnera les élections si on dit aux Français "on s'en sortira mieux, on vivra mieux"
00:58:12 si on est libre, indépendant, l'indépendance nationale, prospérité, liberté des Français.
00:58:19 Et pour faire cela, il faut en finir avec l'Union européenne,
00:58:24 il faut quitter l'immeuble délabré, squatté,
00:58:27 avec l'horrible syndic de la mégière apprivoisée de Van der Leyen,
00:58:32 pour aller dans un lotissement, ce que j'appelle l'Europe des nations, libre.
00:58:37 C'est un lotissement, on a chacun sa maison, sa clôture, sa vie.
00:58:39 Ça n'empêche pas qu'on peut prendre l'apéro avec ses voisins et qu'on est très aimable
00:58:42 et qu'on n'a pas les couteaux entre les dents et qu'on ne va pas...
00:58:46 Ce que je veux dire et ce que j'essaie de faire comprendre...
00:58:48 - On se rend compte mieux après le divorce quand justement on n'est pas à 24 les uns sur les autres.
00:58:52 - Exactement.
00:58:53 Je veux dire que je souhaiterais que les souverainistes sortent de leur débat sur le sexe des anges.
00:58:59 Tu es un peu plus frexiteur, un peu moins.
00:59:01 Tu n'es pas un vrai frexiteur, tu es vrai ceci, ça.
00:59:04 On se libère de l'Union européenne, on reprend notre indépendance
00:59:08 et on attire avec nous des pays qui veulent aussi le faire.
00:59:11 Et là, on va rassurer les Français en leur disant,
00:59:13 "Voyez, nous, on n'est pas pour partir tout seul au milieu de la forêt,
00:59:17 on est pour quitter cet immeuble, ce syndic,
00:59:21 et partir dans un lotissement de maisons individuelles, c'est l'Europe des nations,
00:59:24 où on travaillera avec nos voisins de manière tranquille, mais on sera chez nous.
00:59:29 Nos frontières, notre budget, nos lois et les dix points que j'ai mis,
00:59:34 c'est les dix points de libération nationale.
00:59:38 Et j'aimerais que là-dessus, il y ait un programme minimum parce que l'enjeu,
00:59:41 ce n'est pas d'additionner les euros...
00:59:44 Je ne sais plus combien ils en avaient fait,
00:59:46 le moins de 1% d'Asselineau des européennes dernières,
00:59:48 les moins de 1% de Filippo et mes 3% de la dernière fois.
00:59:52 Parce que si on fait ça, on va faire trois et demi
00:59:56 et nos soutiens vont être encore découragés.
00:59:59 Et ils vont dire, vous n'êtes même pas foutu d'envoyer des députés à Strasbourg.
01:00:02 Donc moi, je veux faire une vraie liste d'indépendance nationale qui...
01:00:07 Je ne sois pas tête de liste, donc je ne m'en demande pas à faire des claquettes sur la piste de danse.
01:00:13 J'en ai fait assez.
01:00:14 Je demande qu'on s'entende intelligemment,
01:00:19 qu'on essaie de comprendre l'angoisse des Français
01:00:23 et qu'on essaie aussi de comprendre nos adversaires.
01:00:26 Nos adversaires, ils n'attendent qu'une chose,
01:00:29 c'est qu'on se disperse sur trois listes souverainistes fricciteuses.
01:00:33 Alors là, c'est 1% pour chacun et la mort du souverainisme,
01:00:37 c'est-à-dire la mort de la France, de l'indépendance de la France.
01:00:39 Donc on est en négociation, enfin, négociation, ça avance, j'espère.
01:00:44 Et puis, on verra ce qui se passera, s'il y aura une capacité.
01:00:47 Eh bien, on verra.
01:00:48 Je fais appel aussi à un autre que j'aime bien, moi,
01:00:51 qui n'a pas eu les mêmes positions souverainistes, pour être honnête,
01:00:54 mais il a son rôle à jouer, c'est Jean Lassalle.
01:00:57 Pourquoi Jean Lassalle ?
01:00:59 On le rajoute Jean alors ?
01:01:00 Oui, parce que c'est un homme courageux.
01:01:02 Au moins, il ramènera à boire un truc sympa.
01:01:05 Oui, voilà.
01:01:07 Écoutez, il a fait un bon score à la présidentielle, mieux que moi.
01:01:09 Donc moi, je reconnais les...
01:01:11 Moi, je sais, je ne suis pas...
01:01:12 Et Jean Lassalle est un résistant.
01:01:14 Il a compris,
01:01:16 peut-être trop tard, mais il a compris.
01:01:19 Il a compris ce qui se passait.
01:01:23 Cette spoliation des Français et cette...
01:01:26 Le mot dictature est excessif parce qu'il y a des dictatures plus dures que nous.
01:01:29 Mais cette espèce d'oligarchie et cette perte de liberté est quand même très grave.
01:01:33 J'insiste là-dessus.
01:01:35 Vous savez, Philippe Pascot, quand on se fait veillir,
01:01:36 qui lui a inventé un terme, je trouve, qui n'est pas mal.
01:01:39 Ce n'est pas vraiment la démocratie, ce n'est pas la dictature, c'est la démocrature.
01:01:43 C'est exactement ça.
01:01:44 Et je pense que c'est le défi majeur parce que là, on a parlé des scandales nationaux.
01:01:50 On pourrait faire une émission entière sur le scandale de l'Union européenne.
01:01:53 Mais n'oubliez pas, il y a ce qui nous prépare.
01:01:57 Il n'y a pas seulement ce qu'on subit aujourd'hui.
01:02:00 C'est ce qu'on subira demain.
01:02:01 Et dans les cinq ans qui viennent, vous avez des projets colossaux.
01:02:04 Vous avez le passage sans droit de veto à la politique étrangère et de défense.
01:02:08 C'est à dire ?
01:02:09 C'est à dire que ça a été voté par l'Europe de l'armée.
01:02:12 Ça a été voté au Parlement européen par la Commission institutionnelle.
01:02:16 Un projet de traité par la Commission.
01:02:19 Ça a été voté avec transfert des compétences de santé, du climat,
01:02:25 d'écologie à l'Union européenne.
01:02:28 Transformation de la Commission en exécutif élu par l'Assemblée.
01:02:31 Attendez, attendez la suite.
01:02:32 Attendez, assiez-vous.
01:02:34 Et suppression du droit de veto sur la politique étrangère et la défense.
01:02:38 Ah d'accord, on ne pourra plus faire veto ?
01:02:40 Ah non.
01:02:40 Sur la politique étrangère et la défense ?
01:02:41 Non, vous allez suivre Van der Leyen en Israël.
01:02:44 Vous allez suivre Zelenski.
01:02:46 Vous allez suivre toute la bande.
01:02:48 Donc l'enjeu est dramatique.
01:02:52 Ils ne veulent plus de Dominique de Villepin qui nous fait le cul et on n'y va pas.
01:02:56 Voilà. Donc si vous voulez, moi je vous le dis,
01:02:59 ce n'est pas tant ce qui existe qui est déjà dramatique.
01:03:02 C'est ce qui se prépare.
01:03:04 Et autre point sur les libertés individuelles, c'est mon dada.
01:03:08 Et ça, je voudrais en parler une minute.
01:03:10 C'est l'affaire de l'euro numérique.
01:03:13 L'euro numérique, c'est le traçage des individus à travers leurs dépenses.
01:03:19 Actuellement, votre carte bleue et votre truc ici, c'est votre banque qui sait ce qui se passe.
01:03:24 Vos réseaux sociaux, si vous êtes sur téléphone.
01:03:26 Mais pas l'État.
01:03:28 Bruno Le Maire avait demandé d'avoir transmission.
01:03:31 Aux banques, des relevés des gens.
01:03:33 Ça a été refusé par la CNIL.
01:03:34 Demain, si les gens sont assez bêtes pour croire à ce porte-monnaie numérique européen,
01:03:43 ça veut dire que toutes leurs transactions et leurs données seront
01:03:48 ouvertes par la Banque centrale européenne, c'est-à-dire par les autorités européennes.
01:03:52 D'accord ? Tout le monde en a.
01:03:53 C'est une remise en cause totale de nos libertés individuelles.
01:03:57 C'est pire que ça.
01:03:58 Si vous mangez trop de viande, on vous coupera un jour.
01:04:01 On vous dira "bah non, vous êtes chez le Boucher, ça marche pas,
01:04:04 tiens, mon porte-monnaie numérique, il marche pas".
01:04:05 Ah bah oui, t'as été quatre fois chez le Boucher depuis six mois, danger.
01:04:08 T'as pris cinq billets d'avion.
01:04:10 Mais attendez, on l'a vécu.
01:04:11 C'est-à-dire qu'en fait, le truc pourrait carrément bloquer.
01:04:13 Mais bien évidemment.
01:04:14 Parce que, bah oui, on s'est acheté trois fois une coupe de beurre cette semaine.
01:04:17 Mais bien sûr.
01:04:18 Personne n'a compris.
01:04:19 Et Mme Van der Leyen a récemment déclaré, parce que moi, je ne prends que des choses réelles.
01:04:24 Je ne suis pas dans le fantasme.
01:04:25 Mme Van der Leyen a réclaré "oui, c'est vrai que le porte-monnaie numérique aura un problème d'anonymat".
01:04:30 Oui, elle a dit oui.
01:04:31 Oui, oui, elle a dit.
01:04:32 C'est vrai.
01:04:32 Et donc, j'alerte les Français et à travers vous,
01:04:36 tous ces jeunes que je vois chez le boulanger quand j'achète ma baguette,
01:04:40 qui payent avec leur portable pour un euro ou 50 centimes.
01:04:43 Je leur dis, vous voyez, je les regarde.
01:04:45 C'est pas méchant.
01:04:46 Bien sûr.
01:04:47 Je leur dis "mon Dieu, les naïfs, ils sont en train de devenir les robots".
01:04:51 Et il y a eu un reportage sur TF1, très intéressant, et sur France Info.
01:04:56 Étonnant.
01:04:57 Oui.
01:04:58 Un reportage sur TF1 intéressant.
01:05:00 Et oui, un reportage enthousiaste en Chine.
01:05:02 Anne-Marie Coudray.
01:05:03 Et maintenant, un reportage sur la Chine.
01:05:06 Je l'ai vu, c'est incroyable.
01:05:07 Je l'ai vu, j'en parle dans un épisode qui sort cette semaine.
01:05:10 Incroyable.
01:05:12 Alors la Chine, le pays du progrès, génial.
01:05:14 La bonne méthode moderne, efficace pour payer.
01:05:18 Et voilà, avec les yeux, la faciale.
01:05:20 Oui, oui. Alors c'est formidable.
01:05:22 Vous allez dans une boulangerie.
01:05:23 La reconnaissance faciale.
01:05:25 Autre truc sur France Info.
01:05:27 Et c'est pas, vous allez dire je suis parano, c'est pas innocent.
01:05:31 On habitue les gens.
01:05:33 On les prépare.
01:05:34 L'objectif de Breton, commissaire européen, c'est écrit, tout est écrit.
01:05:38 C'est 2027-2028 pour l'euro numérique.
01:05:41 Parallèlement, la carte d'identité numérique,
01:05:45 qui a été adoptée dans la loi SREN.
01:05:48 Qui sera collée avec la carte vitale.
01:05:50 Avec le passeport numérique, avec le passe sanitaire, les vaccins, tout.
01:05:54 Donc ça veut dire qu'on est la carte.
01:05:56 L'homme, non, ça sera l'être robotisé.
01:06:00 L'être humain devient robot.
01:06:02 D'accord ? L'être humain n'a plus aucune liberté.
01:06:05 C'est philosophique, c'est pas simplement...
01:06:08 C'est fondamental.
01:06:10 Et moi, je vais vous dire ce qui me reste de vie politique.
01:06:12 Très sincèrement, j'ai été trois fois candidat à la présidentielle.
01:06:15 J'ai fait tout ce que j'ai pu.
01:06:17 J'ai tempêté pendant 20 ans à voter contre tous les traités.
01:06:20 En un seul mot.
01:06:22 Oui, j'ai quitté l'UMP.
01:06:28 Je me suis fâché avec Sarkozy.
01:06:30 Je me suis fâché avec plein de gens.
01:06:32 Qu'est-ce que je peux faire de plus ?
01:06:33 J'ai tout fait.
01:06:35 Je veux absolument ouvrir les yeux des Français,
01:06:37 qui est un peuple quand même libre.
01:06:39 Le Français, c'est quelqu'un...
01:06:41 C'est Astérix quand même.
01:06:42 Bon, je voudrais que les Français
01:06:46 soient le premier peuple résistant à ce monde orwellien.
01:06:50 Il y a un pays, l'Autriche, où le chancelier,
01:06:52 suite à un mouvement de protestation,
01:06:54 a dit qu'il allait constitutionnaliser l'argent liquide.
01:06:58 Et moi, on va lancer à Debout la France une grande pétition pour l'argent liquide.
01:07:03 Parce que si chacun prend en début de mois ou début de semaine,
01:07:08 50 euros sur sa carte,
01:07:10 prend en espèce, le billet de 50.
01:07:12 Moi, je n'avais pas compris, mais c'est un jour quelqu'un,
01:07:14 une vidéo sur Internet très intéressante.
01:07:17 Un billet de 50,
01:07:19 il peut payer jusqu'à 10 usures des millions de transactions,
01:07:23 puisqu'il passe de main en main.
01:07:25 Oui.
01:07:26 Pour un billet de 10 euros.
01:07:28 50 euros payés avec votre téléphone ou votre carte,
01:07:32 3% de commission pour la banque à chaque transaction.
01:07:36 Vous payez combien de trucs avec ?
01:07:37 Il faut faire le calcul.
01:07:39 C'est-à-dire qu'au bout de 100 transactions, c'est fini, il n'y a plus de billet.
01:07:41 Il n'y a plus 50 euros.
01:07:42 Ils sont tous dans le coffre de la banque.
01:07:44 D'accord ?
01:07:46 Personne n'a réalisé ça.
01:07:47 Un billet physique,
01:07:49 la banque ne prend rien sur lui.
01:07:51 Même ça ne lui coûte, ça coûte à la Banque de France de l'imprimer.
01:07:55 Un système comme ça,
01:07:56 il y a une commission sur chaque achat de la banque.
01:07:59 Vous comprenez pourquoi ?
01:08:00 Donc, le billet, les 50 euros, ils disparaissent au bout de X transactions.
01:08:04 Vous voyez, ceux qui sont doués en mathématiques, ils mangent nul.
01:08:06 Ils peuvent nous faire un 50 divisé par 3,
01:08:08 3% de 50 fois combien il faut.
01:08:10 Combien il faut pour faire disparaître un billet de 50 ?
01:08:12 Très vite.
01:08:13 3% de commission par transaction.
01:08:15 3% de 50, c'est combien ?
01:08:17 C'est 1,50 euro ?
01:08:18 C'est 15 centimes ?
01:08:19 Oulà non !
01:08:20 15 centimes ?
01:08:21 15 centimes, ça va très vite.
01:08:23 Allez, vous allez faire le calcul.
01:08:24 On va faire le calcul.
01:08:25 Donc, non mais c'est pour dire que...
01:08:26 On vous laisse même avec des devoirs.
01:08:27 Voilà.
01:08:28 Non mais, je voudrais que les gens comprennent.
01:08:32 Ils ont eu l'expérience du pass sanitaire.
01:08:35 Moi, j'étais traumatisé.
01:08:37 Voir des flics surveiller les gens dans des terrasses de café,
01:08:41 ça m'a rendu malade.
01:08:42 J'étais...
01:08:43 Je ne supportais pas cette période qui a été une période abominable pour moi.
01:08:48 Et la manière dont la meute a chassé le non-vacciné,
01:08:53 la manière dont on a mis en place un état policier,
01:08:56 la manière dont tout a été tracé
01:08:58 et dont la masse s'accommodait avec une espèce de joie malsaine
01:09:03 à être QR coïsée partout où on passait,
01:09:05 dans les boîtes de nuit, dans les machins,
01:09:07 et que tout ça ait passé sans que personne réalise ce que ça veut dire.
01:09:12 Oui.
01:09:13 Donc, maintenant, ils ont testé.
01:09:17 Ils ont un objectif.
01:09:18 2030, c'est tout le monde carte d'identité, passe sanitaire,
01:09:23 euro numérique.
01:09:26 Et après, vous verrez, c'est le climat.
01:09:29 C'est "Ah, c'est pas gentil, t'as la vache qui pète et..."
01:09:32 Mais après, ce sera le passeport écolo.
01:09:34 Elle pollue la planète, mais en revanche, on fait un accord avec le Brésil
01:09:39 où là, on met tous les pires produits phytosanitaires du monde.
01:09:42 C'est un désastre environnemental.
01:09:45 Voilà, jamais.
01:09:47 Macron, il a dit "C'est pas mon truc".
01:09:49 Voilà, eh bien oui, ça, c'est clair.
01:09:50 Et vous savez que... Tiens, je vais vous apprendre quelque chose
01:09:52 qui va vous faire sourire et être en colère.
01:09:55 J'ai découvert cet été, en étant en vacances,
01:09:58 que vous savez que les gros yachts,
01:10:01 qui asynthropaient et tout, sur la Côte d'Azur,
01:10:03 est-ce que vous savez qu'ils sont détaxés, le fuel est détaxé ?
01:10:07 Non.
01:10:07 Ils ont le régime des pêcheurs.
01:10:09 C'est pas vrai.
01:10:10 Oui.
01:10:11 Ils ont le régime des pêcheurs.
01:10:13 Mais ils pêchent quoi, à part les poufiasses qu'ils ramènent sur leurs yachts ?
01:10:15 Ils pêchent quoi ?
01:10:16 Mais non, mais vraiment, ils sont considérés pêcheurs ?
01:10:19 Oui.
01:10:20 Ils n'ont pas de...
01:10:21 Donc, le marchand de...
01:10:25 J'étais dans une localité que je ne citerai pas,
01:10:28 parce que je ne veux pas qu'il ait des ennuis,
01:10:29 et le type qui remplissait d'essence un bateau,
01:10:33 je passais à côté, puis je vois marqué "1€".
01:10:36 Ouais.
01:10:37 Au 85, j'ai pu...
01:10:39 Je regarde et je me dis "tiens, c'est bizarre".
01:10:42 Les bateaux, je ne savais pas.
01:10:44 Et puis je lui dis "mais excusez-moi", il me reconnaît,
01:10:47 il me dit "bonjour, monsieur Dupont-Aignan, tatati, j'aime bien ce que vous faites".
01:10:49 Je lui dis "mais tiens, dites-moi,
01:10:51 tous les bateaux là, tout ce port avec des bateaux gigantesques,
01:10:55 il n'y a pas de taxe sur le... ?"
01:10:57 Il dit "mais non, ils ont le régime des marins pêcheurs, c'est détaxé".
01:11:01 Donc, tous ceux qui sont sur leurs yachts,
01:11:04 ils sont à 1€, pas 2, 1.
01:11:08 Et alors, le prétexte, parce qu'il y a eu des gens qui l'ont demandé,
01:11:12 en disant "quand même".
01:11:13 "Ah oui, mais si on taxait qu'en France,
01:11:16 tous les yachts iraient en Italie".
01:11:20 Ah oui, mais on peut peut-être voir...
01:11:20 C'est même un argument pour les entreprises, en fait.
01:11:22 Oui, voilà.
01:11:23 Alors oui, enfin, attendez,
01:11:24 on peut s'entendre avec l'Italie, pour le coup, voilà l'Europe intelligente.
01:11:27 C'est qu'on dit "il suffit que les pays du bassin méditerranéen
01:11:31 serrent la vis, ils ne vont pas partir".
01:11:33 Bon, et puis c'est quand même une question de décence.
01:11:36 Vous vous rendez compte où on en est ?
01:11:37 Le français moyen et nous tous, on paye nos 2€.
01:11:40 2,10€.
01:11:41 Et le type qui est sur un yacht de 50 mètres, il est à 1€.
01:11:45 Moi, je ne sais pas combien.
01:11:47 Voilà, donc c'est pour vous dire.
01:11:48 Alors, je ne vais pas vous...
01:11:49 Acheter les yachts.
01:11:50 Oui, pour pouvoir l'acheter.
01:11:52 Mais non, mais quand je vous dis qu'il faut réagir différemment,
01:11:57 il faut que les gens comprennent.
01:12:02 Ce que je dis qui peut paraître révoltant, c'est l'inverse.
01:12:05 C'est qu'on peut changer tout ça.
01:12:06 Donc, il faut voter aussi.
01:12:08 Parce que le nombre de gens que je croise dans la rue,
01:12:09 tiens, comme le type qui servait la pompe,
01:12:11 il était tellement indigné, le type,
01:12:12 parce que lui, il remplissait toute la journée des bateaux à moteur
01:12:15 qui ne payaient pas de taxes.
01:12:17 Il me dit "moi, j'ai pu voter".
01:12:18 Ben, j'ai dit "oui, alors ça, ça ne changera jamais si vous ne votez plus".
01:12:21 Parce qu'il y a quand même le choix qu'on arrête.
01:12:23 Il y a quand même le choix.
01:12:25 Donc voilà, donc il y a le choix.
01:12:27 Donc, il ne faut pas qu'il n'y ait pas le choix.
01:12:28 Voilà, votez quand même.
01:12:29 Rendez-vous est acté.
01:12:31 Je pense qu'on réussira à le faire.
01:12:32 Un rendez-vous des bâtons sur le liste.
01:12:34 Je ne sais pas pourquoi j'ai dérapé.
01:12:35 J'ai dû prendre une autre idée en route sur Jean Lassalle.
01:12:38 Je vous expliquais qu'il était bien.
01:12:39 Ah oui, je disais qu'il n'avait pas voté tous les traités.
01:12:41 Puis, on a parlé d'autre chose.
01:12:43 Qu'il avait voté sans doute des traités,
01:12:45 mais qu'il était résistant.
01:12:46 Et qu'il faut rassembler les résistants.
01:12:48 Je proposera à Jean Lassalle d'être là.
01:12:49 Mais regardez juste un point.
01:12:51 Moi, je pense souvent, tiens, vous, vous pourriez en parler.
01:12:53 Le Conseil national de la résistance, où le pauvre Jean Moulin a été trahi d'ailleurs.
01:13:00 C'était quoi ?
01:13:01 C'était comme les souverainistes d'aujourd'hui.
01:13:03 Il y avait plein de réseaux de résistance.
01:13:05 Il y a plus de différence entre un communiste et un croix de feu qu'entre Kouzmanovic et vous.
01:13:09 Oui, mais moi, avec Kouzmanovic, je n'ai pas de problème.
01:13:11 Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a une espèce de génie français
01:13:16 pour couper en morceaux et faire des croupuscules.
01:13:20 Bon, pendant la résistance, qu'est-ce qu'a voulu De Gaulle ?
01:13:23 C'est qu'on unisse les mouvements de résistance.
01:13:26 Il reste chacun leur identité, mais qu'on les unisse.
01:13:29 Qu'est-ce que je voudrais qu'on arrive à faire là ?
01:13:31 C'est vraiment qu'on unisse tous ces mouvements.
01:13:33 Et surtout que vous n'avez pas envie d'être le Jean Moulin de l'équipe.
01:13:36 Oui, je ne préfère pas.
01:13:37 Jeanne d'Arc, c'est quand même mieux, même si c'est brûlé, ça brûle.
01:13:40 Mais voilà, c'est quand même plus...
01:13:42 Jeanne d'Arc, au moins, il y a un petit côté.
01:13:45 Jean Moulin, c'était un peu sordide, c'est horrible.
01:13:47 C'est d'être trahi par un des siens.
01:13:49 Oui, et Jeanne d'Arc, elle a été...
01:13:50 Elle a été trahi par son roi quand même.
01:13:52 Oui, c'est vrai.
01:13:53 Vous avez raison, pas mieux.
01:13:54 On est sûr du kiff-kiff.
01:13:55 Ouais, ouais.
01:13:56 Enfin, non, je crois que c'est pire, Jean Moulin.
01:13:58 Jean Moulin, pour moi, c'est abominable.
01:14:00 Que ce soit des résistants qui aient lâché un des leurs
01:14:04 parce qu'ils ne voulaient pas être unis.
01:14:06 Oui.
01:14:07 C'est quand même...
01:14:08 Non, on est quand même dans l'abject.
01:14:10 Comme quoi, non, mais c'est intéressant.
01:14:12 Mais pour ça, il faut mieux qu'on apprenne l'histoire aussi à l'école.
01:14:14 Ça peut être utile.
01:14:15 C'est un autre débat.
01:14:16 C'est un autre débat.
01:14:17 Merci d'être venu nous voir.
01:14:19 Merci à l'invité.
01:14:20 Merci aux spectateurs, à la régie.
01:14:23 Et comme on dit ici, merci Cognac J.
01:14:25 À vous les studios, à très vite.
01:14:26 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:14:29 "Musique de générique"
01:14:32 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org