• il y a 2 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est 9h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour cette heure des Pro 1.
00:00:14Nous sommes ensemble jusqu'à 11h, avec beaucoup d'images à commenter, beaucoup de sujets à aborder.
00:00:19Quelque chose me dit qu'on va beaucoup parler dans cette heure des Pro 1 des Jeux Olympiques.
00:00:24Dis ça, je dis rien. Mais tout de suite, avant de vous présenter dans quelques instants mon grand plateau d'invités,
00:00:30on fait un premier tour de la formation avec Isabelle Piboulot que je salue. Bonjour Isabelle.
00:00:33Bonjour Thierry, bonjour à tous. Les Français qui se retrouveraient encore en Iran sont appelés à quitter le pays au plus tôt.
00:00:40Le ministère français des Affaires étrangères déconseille également de se rendre sur le territoire iranien quel qu'en soit le motif.
00:00:46Un risque aggravé d'escalade militaire plane entre Israël et Téhéran après l'élimination d'un chef du Ramas mercredi.
00:00:53Tensions au Royaume-Uni. Hier, en fin de journée, des émeutes ont éclaté à Sunderland.
00:00:58Les forces de l'ordre britannique ont été prises pour cibles. Trois policiers ont été hospitalisés et huit personnes arrêtées.
00:01:05Dernière heure en date après le meurtre de trois fillettes en début de semaine.
00:01:08Les émeutiers paieront le prix de leur violence, a déclaré la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper.
00:01:13Enfin adjugé et vendu, le casier personnel de Kobe Bryant a trouvé preneur aux enchères pour la somme de 2,9 millions de dollars.
00:01:21La vente a duré dix jours sur Internet.
00:01:24Le casier utilisé dans le vestiaire des Los Angeles Lakers avait été évalué à plus d'un million de dollars.
00:01:31On le rappelle, la légende de la NBA est décédée à 41 ans dans un accident d'hélicoptère en 2020.
00:01:38Vous avez fini ?
00:01:39Eh oui, déjà, dans 30 minutes.
00:01:41Dans 30 minutes, c'est ça. Allez, à tout à l'heure Isabelle.
00:01:43Je vous présente mon équipe, une Dream Team, une très belle équipe qui m'accompagne pour cette heure des Pro 1.
00:01:49Pierre Gentil et avocat, il y a longtemps que je ne vous ai pas reçus.
00:01:51En effet.
00:01:52Ça me fait plaisir de vous revoir.
00:01:53Merci à vous.
00:01:54Nathan Dauvert, un fidèle évidemment, écrivain, qu'on ne présente plus.
00:01:56Bonjour Thierry.
00:01:57Vous allez bien ?
00:01:58Et vous ?
00:01:59Au summum de ma forme.
00:02:00Un fidèle en deux mots ?
00:02:01Oui.
00:02:02Évidemment.
00:02:03Georges Fenech.
00:02:04Bonjour.
00:02:05Comment allez-vous ?
00:02:06Très bien Thierry, merci.
00:02:07Vous êtes en forme.
00:02:08Michel Taubes, fidèle, monsieur fidèle aussi.
00:02:10Avant de commencer cette émission, vous savez qui m'a appelé hier après-midi ?
00:02:13Ça m'a fait très plaisir.
00:02:15Vous le connaissez tous.
00:02:16On prend bien soin d'eux.
00:02:17Pascal Praud.
00:02:18Il m'a appelé pour souhaiter bonne chance.
00:02:21Parce que je vais avoir le plaisir de le remplacer durant tout l'été.
00:02:24Donc je pense qu'il doit nous regarder.
00:02:26Première pour vous.
00:02:27Eh oui, c'est une première.
00:02:28Je suis très heureux de remplacer notre ami Pascal qui profite de ses vacances.
00:02:31Donc j'aurai le plaisir de le remplacer non seulement la semaine, mais le week-end aussi.
00:02:35Voilà.
00:02:36Vous savez de quoi on va parler ?
00:02:38Peut-être des Jeux olympiques ?
00:02:40Il me semble que l'ouverture obligatoire.
00:02:43Mais quelle journée, quelle soirée.
00:02:45Ils n'ont pas de l'ouverture des Jeux olympiques.
00:02:47On en parlera aussi.
00:02:48Ah bon ?
00:02:49Si, si, on en parlera.
00:02:50On en parlera un petit peu.
00:02:51On fera un petit pas de côté.
00:02:52Mais là, on va parler de l'aspect sportif.
00:02:53Vous avez dit oui hier devant vos postes.
00:02:56C'était incroyable.
00:02:57Oui, absolument.
00:02:58Les trois drapeaux français qui se sont levés en même temps.
00:03:01C'était une première depuis, je crois, 1926.
00:03:04De voir trois médaillés français sur le podium.
00:03:06J'avoue que je l'ai vue en direct avec mes parents.
00:03:08Et c'était une grande émotion.
00:03:1024 même, je crois.
00:03:1124, il y a un siècle.
00:03:13Vous savez, mon cher Pierre, on aurait peut-être une petite surprise.
00:03:17C'est que nos trois médaillés de BMX seront nos invités.
00:03:21On sera avec eux.
00:03:22Si tout va bien.
00:03:23Parce que je crois qu'ils ont fait la fête hier soir.
00:03:25On ne va pas se mentir.
00:03:26Ils ont profité.
00:03:28Et normalement, on sera avec eux vers 10h15, 10h30.
00:03:32Je vous croise les doigts.
00:03:33Incroyable.
00:03:34Mais normalement, ce sera nos invités.
00:03:35On pourra leur poser plein de questions.
00:03:36Parce que c'était incroyable ce qui s'est passé.
00:03:38En plus, avec une belle déclaration, le deuxième, qui dit
00:03:41non, je ne vais pas rattraper mon ami de premier.
00:03:43Parce qu'on sentait qu'on allait gagner.
00:03:45Je trouve qu'il y avait plein de choses dans cette compétition.
00:03:48Incroyable.
00:03:49Vraiment.
00:03:50Alors, on va commencer évidemment par parler des JO.
00:03:52Et puis, on va commencer par parler une de nos quotidiens préférés.
00:03:56On va commencer par l'équipe.
00:03:58Eh oui, le jour des gloires au titre.
00:04:01Il y a un titre qui m'a bien plu également.
00:04:02C'est celui de nos confrères de Libération.
00:04:04Oui, j'ai vu.
00:04:05Or, norme.
00:04:06Pas mal ce titre.
00:04:07Il faut bien dire une chose.
00:04:08C'est que Libération peut être en accord ou en désaccord.
00:04:10Ce qui est plutôt mon cas.
00:04:11C'est souvent avec eux.
00:04:12Ils ont des unes.
00:04:14Pardon, je suis obligé de le reconnaître.
00:04:16Ils sont quand même les champions des unes.
00:04:18C'est vrai.
00:04:19Ils ont souvent de très bonnes unes.
00:04:20Et là, effectivement, c'en est une.
00:04:21J'ai failli commencer par la une de Libération.
00:04:24Mais bon, hommage quand même à nos confrères de l'équipe.
00:04:26Mais je trouve que ce titre est plutôt bien choisi.
00:04:29Or, norme.
00:04:30Et puis, celui d'aujourd'hui en France.
00:04:32Eh oui, vous allez le voir.
00:04:34Légende.
00:04:35Eh oui, légende.
00:04:36Teddy Riner, on le rappelle, a rapporté son troisième titre.
00:04:39Léon Marchand a remporté.
00:04:40Bon, Léon Marchand, il surfe.
00:04:42C'est quand même totalement lunaire.
00:04:44Léon Marchand sur l'eau.
00:04:46Léon Marchand sur l'eau.
00:04:47Vous avez vu ça aussi ?
00:04:48C'est le titre d'un des dessins de mes dessinateurs.
00:04:50Quatrième médaille d'or.
00:04:52C'est totalement lunaire.
00:04:53Sans oublier le BMX dont on parlait.
00:04:55Là, c'est quasiment historique.
00:04:58Triple et incroyable.
00:05:00Donc, j'espère qu'on les aura bien tout à l'heure avec nous.
00:05:04C'est la petite surprise de l'heure des pros 1.
00:05:07On revient sur cette soirée incroyable.
00:05:09Et puis, on en parle, évidemment.
00:05:11On ne peut qu'en parler en ce samedi.
00:05:14On regarde tout ça avec Célia Gruyère.
00:05:18Un balayage puissant et une explosion de joie.
00:05:25Teddy Riner a remporté la médaille d'or ce vendredi en judo.
00:05:29Trois ans après s'être contenté du bronze au JO de Tokyo.
00:05:32Un troisième sacre olympique.
00:05:34Dans la catégorie des poids lourds,
00:05:36Riner n'avait réalisé ce qu'a accompli le judoka français
00:05:39déjà sacré à Londres et à Rio.
00:05:41Plus tard dans la soirée, c'est Léon Marchand
00:05:43qui enflamme la Défense Arena.
00:05:45Il réalise l'exploit de remporter sa quatrième médaille d'or
00:05:48sur le 200 mètres quatre nage.
00:05:53Un record pour un athlète français en une seule édition des JO.
00:05:56Quelques minutes avant, Florent Manaudou avait remporté
00:05:59le bronze sur le 50 mètres nage libre.
00:06:01L'une des plus belles images de la journée
00:06:03reste toutefois celle du triplé tricolore historique
00:06:06signé par les pilotes de BMX Racing.
00:06:09Joris Daudet, Sylvain André et Romain Maillot
00:06:12raflent toutes les médailles de leur course.
00:06:14Il faut remonter à 1924 pour trouver la trace
00:06:17d'un tel triplé durant des JO d'été.
00:06:19A l'époque, c'était en gymnastique à Paris.
00:06:22L'équipe de France de saut d'obstacle en équitation,
00:06:24la judocate Romane Dicot ainsi que Sarah Steyert
00:06:27et Charline Picot en voile ont également participé
00:06:31en remportant le bronze dans leurs disciplines respectives.
00:06:34Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer.
00:06:37On va faire un petit état des lieux des médailles,
00:06:40de nos médailles.
00:06:42Laura Bacca va nous montrer tout de suite.
00:06:45On a 36 médailles.
00:06:47C'est 3 de plus qu'à Tokyo en 2021.
00:06:50L'objectif, je crois, c'est d'atteindre...
00:06:5343, c'était en Tokyo.
00:06:55Mais l'histoire s'est dépassée à 50.
00:06:57En fait, on a déjà fait beaucoup mieux.
00:07:00C'est top 5, je crois.
00:07:02Je crois qu'on a déjà battu tous les records.
00:07:04Ce qui compte le plus, c'est le nombre de médailles d'or.
00:07:06Or, on en a 11 déjà.
00:07:08On en avait eu 7 à Pékin.
00:07:10On a déjà fait beaucoup mieux.
00:07:13Et on va battre tous les records.
00:07:15Il y a quand même un effet...
00:07:17On est médaillable.
00:07:18On est à domicile.
00:07:20Si je peux dire, on est médaillable.
00:07:22J'ai dit bien médaillable.
00:07:24Ça veut pas dire qu'on les aura forcément.
00:07:26Jusqu'à 90.
00:07:28C'est énorme.
00:07:30C'est sans précédent.
00:07:32On en aura d'autres.
00:07:34C'est sûr, 2 médailles.
00:07:36Est-ce qu'on atteindra tel chiffre ?
00:07:38Mais l'objectif, c'était 75 médailles.
00:07:40Vous avez bien parti quand même.
00:07:42On est bien parti.
00:07:44Après, ça reste peut-être un petit peu plus calme.
00:07:46Côté athlétisme.
00:07:48Mais il y a plein d'autres disciplines encore.
00:07:50Il y a plein d'autres disciplines.
00:07:52Pierre, ça vous inspire quoi ?
00:07:54C'est vrai que Michel le souligne,
00:07:56le fait que ces Jeux se déroulent chez nous.
00:07:58Il y a un engouement.
00:08:00On va en parler dans cette émission.
00:08:02C'est très intéressant parce que
00:08:04c'est ce que disent tous les partis
00:08:06qui sont interrogés.
00:08:08Quand vous avez tout un stade qui vous porte
00:08:10et quand vous jouez à domicile,
00:08:12c'est là où on voit la puissance
00:08:14de l'esprit sur le corps.
00:08:16Il y a un élément transcendant dans tout ça.
00:08:18D'avoir tout un stade qui vous soutient,
00:08:20ça pousse le corps finalement.
00:08:22Ça explique aussi peut-être ces résultats
00:08:24qui sont des résultats, je pense qu'on pourra
00:08:26le dire d'ici quelques semaines, historiques.
00:08:28Nathan Devers.
00:08:30Je suis assez d'accord.
00:08:32Je pense que tout ça s'inscrit aussi dans un contexte
00:08:34de joie, de fierté retrouvée.
00:08:36Je ne pourrais pas tellement
00:08:38vous faire un commentaire sportif parce que
00:08:40ça n'échappe à personne.
00:08:42C'est marrant, j'allais vous attendre là-dessus.
00:08:44Je n'en ai pas particulièrement les compétences, figurez-vous.
00:08:46Si Nathan a révisé ses fiches,
00:08:48BMX, judo, natation...
00:08:50Nathan, je crois que sur le modèle grec,
00:08:52vous étiez un homme complet.
00:08:54Oui, c'est pas parce que j'aime bien nager
00:08:56que je ne me permettrais pas de
00:08:58commenter ce que c'est.
00:09:00C'est moi qui chanteur de chanvret.
00:09:02C'est pas moi.
00:09:04Je le sais, évidemment.
00:09:06C'est vrai que tout ça s'inscrit dans un contexte
00:09:08de fierté, de joie,
00:09:10d'optimisme retrouvé
00:09:12et inattendu. Quand on regarde
00:09:14la joie, la fièvre
00:09:16dans les fanzones, quand on regarde
00:09:18l'ambiance qu'il y a plus généralement à Paris,
00:09:20quand on voit même sur les réseaux sociaux,
00:09:22qui ne sont pas des lieux de très grande bienveillance,
00:09:24il y a eu cette une du Wall Street Journal
00:09:26qui disait le grand miracle des JO,
00:09:28c'est que les Français,
00:09:30peuple qui est à l'habitude d'être
00:09:32râleur selon nos amis anglo-saxons,
00:09:34ne se plaignent pas pour une fois
00:09:36et sont les premiers heureux
00:09:38de cet événement. Je pense que
00:09:40tout ça s'inscrit dans une
00:09:42continuité avec aussi
00:09:44la cérémonie d'ouverture des JO
00:09:46qui a donné le la d'une forme
00:09:48de réussite
00:09:50et d'esprit grandiose
00:09:52français. C'est vrai que
00:09:54je crois que j'étais avec vous Georges, on l'a déjà
00:09:56évoqué, on a l'esprit
00:09:58un peu ronchon nous les Français.
00:10:00C'est vrai qu'au départ,
00:10:02on ne misait pas trop sur
00:10:04cet engouement, sur ce succès parce que
00:10:06on est comme ça aussi des Français,
00:10:08on n'est jamais contents. Et puis là finalement,
00:10:10hop, il se passe quelque chose.
00:10:12Il se passe quelque chose d'absolument
00:10:14exceptionnel. Une journée
00:10:16hier absolument, historique
00:10:18on peut dire. Et
00:10:20on pourrait aussi, même
00:10:22pas encore au bout des JO,
00:10:24mais à ce stade,
00:10:26on peut déjà
00:10:28tirer un coup de chapeau à
00:10:30Claude Onesta. Je pense que
00:10:32il a rempli
00:10:34sa mission.
00:10:36On lui avait confié le management de
00:10:38cette équipe. Il a
00:10:40bousculé tout l'establishment
00:10:42sportif français
00:10:44avec beaucoup de courage,
00:10:46beaucoup d'idées.
00:10:48Il a eu du charisme Claude Onesta. En repérant
00:10:50les quelques 600 athlètes
00:10:52qui étaient effectivement médaillables
00:10:54et en les accompagnant en faisant du sur-mesure,
00:10:56c'est-à-dire de la haute couture,
00:10:58ce qui n'avait jamais été fait
00:11:00auparavant. Donc ces médailles,
00:11:02elles sont évidemment au mérite
00:11:04d'abord de nos pépites,
00:11:06parce qu'on a vraiment des pépites cette année,
00:11:08mais elles ne tombent pas du ciel non plus.
00:11:10Ce sont des médailles. Elles ne tombent pas
00:11:12du ciel. Cela fait déjà trois ans
00:11:14que cette équipe
00:11:16autour de Claude Onesta se prépare
00:11:18à stimuler
00:11:20ses pépites et ses champions
00:11:22et puis un coup de chapeau aussi
00:11:24au public,
00:11:26qui a galvanisé
00:11:28ses champions.
00:11:30Tout était réuni
00:11:32pour produire quelque chose
00:11:34de formidable.
00:11:36Ce qu'on peut espérer maintenant,
00:11:38c'est que ça se pérennise dans le temps,
00:11:40que cet esprit de conquête, de victoire,
00:11:42d'excellence dans le sport français,
00:11:44qui draine beaucoup de choses par ailleurs,
00:11:46se pérennise
00:11:48après ces jeux qui sont historiques.
00:11:50Je crois que les Français avaient besoin
00:11:52de souffler parce que les mois,
00:11:54on est bien placés sur notre antenne pour
00:11:56commenter tous les aléas politiques,
00:11:58ce climat particulièrement anxiogène
00:12:00et je pense que les Français
00:12:02avaient besoin de souffler.
00:12:04Vous le percevez aussi comme ça ?
00:12:06Tout à fait.
00:12:08Je voudrais préciser aussi une chose,
00:12:10c'est que ce qui est d'autant plus extraordinaire,
00:12:12c'est pour ça qu'il y a un effet, je pense,
00:12:14à domicile, un effet Paris 2024,
00:12:16c'est que la France n'est pas
00:12:18une nation de sportifs.
00:12:20Par rapport à d'autres pays, en Grande-Bretagne,
00:12:22en Allemagne, aux Etats-Unis,
00:12:24je chambrais un petit peu avec
00:12:26beaucoup d'amitié et de bienveillance
00:12:28Nathan Devers, mais aux Etats-Unis,
00:12:30un jeune peut en même temps
00:12:32faire des études supérieures
00:12:34très poussées et devenir un athlète
00:12:36de haut niveau. En France, c'est beaucoup plus
00:12:38difficile de combiner les deux.
00:12:40La France n'est pas une nation de sportifs.
00:12:42Emmanuel Macron s'était enorgueilli
00:12:44de façon totalement abusive.
00:12:46On en parlera d'Emmanuel Macron,
00:12:48parce qu'on l'a beaucoup vu hier.
00:12:50Il avait introduit les 30 minutes de sport à l'école,
00:12:52ce qui est très loin d'être le cas.
00:12:54Il y a plein d'écoles où ça n'est absolument pas du tout pratique.
00:12:56Mais là, effectivement, il s'est passé
00:12:58un phénomène et Claude Onesta,
00:13:00chargé de la haute performance sportive
00:13:02à l'Agence nationale du sport,
00:13:04il a beaucoup contribué.
00:13:06On a réussi à pousser un peu
00:13:08l'élite du sport français
00:13:10pour pouvoir réussir
00:13:12le pari des Jeux Olympiques.
00:13:14Mais en même temps, la base
00:13:16est très difficile dans notre pays
00:13:18parce qu'il n'y a pas cette pratique du sport.
00:13:20Il y a une ou deux exceptions dans certains sports.
00:13:22C'est notamment le judo,
00:13:24où il y a une longue tradition
00:13:26de sélection de jeunes talents.
00:13:28Dans les écoles,
00:13:30il y a tout un maillage du territoire
00:13:32qui remonte à plus de 60 ans
00:13:34dans notre pays, où effectivement,
00:13:36le judo a su mailler tout le pays.
00:13:38Mais il y a beaucoup d'autres sports
00:13:40où c'est beaucoup plus difficile,
00:13:42dans l'athlétisme, la natation.
00:13:44Et d'ailleurs, notre extraterrestre Léon Marchand
00:13:46est parti aux États-Unis.
00:13:48Même entraîneur que Michael Phelps.
00:13:50On voit le programme du jour
00:13:52et on continue à égrener,
00:13:54à regarder tout ça.
00:13:56Comme le disait notre ami Georges,
00:13:58peut-être des médailles,
00:14:00des chances de médailles.
00:14:02Le cyclisme, c'est à 11h.
00:14:04L'escrime, femme sabre par équipe
00:14:06à 13h. Le judo, encore
00:14:08mixte par équipe, qui a débuté
00:14:10depuis une heure.
00:14:12Et puis évidemment, la natation.
00:14:14Où va-t-on s'arrêter ?
00:14:16Notamment avec Gousset
00:14:18à 20h30 ce soir.
00:14:20Et la finale mixte relais,
00:14:22quatre fois 100 mètres.
00:14:24Et puis, qu'est-ce qui évoquait le tir à l'arc ?
00:14:26C'est vous Michel ou Georges ?
00:14:28Le tir à l'arc aussi.
00:14:30Une course sur route qui d'ailleurs coupe
00:14:32Paris en deux.
00:14:34C'est une des journées
00:14:36les plus difficiles
00:14:38en termes de circulation.
00:14:40Pour venir à Seine-Neuve, ça n'a pas été simple.
00:14:42En revanche, on a une belle chance de médaille
00:14:44avec Alain Philippe.
00:14:46Teddy Riner.
00:14:50On peut dire sur Teddy Riner, on a déjà tout dit.
00:14:52Il a tout gagné, tout raflé.
00:14:54Il a peut-être envie de
00:14:56participer au prochain jeu, je ne sais pas.
00:14:58Regardez un peu sa déclaration
00:15:00et puis on va en parler évidemment.
00:15:02Laura Bacquiat va nous mettre la petite déclaration
00:15:04de Teddy Riner.
00:15:06Je n'ai aucun doute pour 2028.
00:15:08Je me sens bien, je n'ai jamais été aussi
00:15:10frais et je ne quitterai pas le monde
00:15:12du judo sans quelques titres encore.
00:15:14Voilà, il a encore envie Nathan.
00:15:16Oui, c'est
00:15:18formidable. Il est vrai que
00:15:20on a vu Teddy Riner,
00:15:22Léon Marchand.
00:15:24Cette joie
00:15:26que j'évoquais tout à l'heure, cet engouement,
00:15:28elle a besoin d'incarnation.
00:15:30Cette incarnation dans des formes d'héroïsme
00:15:32sportif. Il est vrai
00:15:34qu'on peut avoir une tendance, pas seulement en France, dans le monde
00:15:36moderne en général, à diviniser les sportifs
00:15:38bien plus qu'on ne divinise, je ne sais pas,
00:15:40les artistes, les politiques,
00:15:42les journalistes, ou que sais-je encore.
00:15:44Les filophores. Bien sûr, évidemment.
00:15:46Les journalistes, vous ne faites pas référence aux journalistes.
00:15:48Non, je ne sais pas. Je donne un exemple.
00:15:50Mais on a une manière de diviniser les sportifs
00:15:52qui est, si vous voulez,
00:15:54de les adouber avec tout ce qu'il y a
00:15:56derrière, valorisation, de la compétition,
00:15:58de la chance, du miracle, etc.,
00:16:00du mental. Parce que vous avez raison tout à l'heure
00:16:02de dire que le sport c'est avant tout une affaire
00:16:04d'esprit plus que de corps. Parce que ça demande
00:16:06une préparation, ça demande une gestion
00:16:08impressionnante du stress. Vous imaginez
00:16:10ces quatre ans de préparation pour une épreuve
00:16:12qui dure, selon les disciplines, quelques minutes,
00:16:14quelques secondes parfois. Et donc,
00:16:16c'est vrai que aussi bien
00:16:18le spectacle de la victoire renouvelée
00:16:20de Teddy Riner d'Olympiade en Olympiade
00:16:22ou celle de Léon Marchand qui là
00:16:24émerge et devient
00:16:26une sorte de star absolue du jour au
00:16:28lendemain, c'est absolument incroyable.
00:16:30Et ce qui était dingue, on l'a longuement
00:16:32évoqué, c'est que
00:16:34toutes les compétitions de Léon Marchand ont été
00:16:36suivies partout. On a même montré
00:16:38une image du match entre Lyon et
00:16:40je ne sais plus quelle équipe, le Torino,
00:16:42un match de football où tous les gens
00:16:44sont arrêtés pour acclamer
00:16:46ce qui s'est produit également à l'escrime,
00:16:48enfin partout. Il fait la une
00:16:50de la presse aujourd'hui américaine.
00:16:52Parce que les Américains ont retrouvé le
00:16:54successeur de Michael Phelps qui d'ailleurs
00:16:56a vibré. Oui, on a vu la petite
00:16:58séquence. Il l'a adoubé. Il l'a adoubé,
00:17:00c'est son héritier en quelque sorte
00:17:02qui a même, on peut le dire, dépassé
00:17:04peut-être un peu le maître.
00:17:06Puisqu'il a réussi cet exploit
00:17:08des deux disciplines qui sont tellement différentes
00:17:10entre la brasse et puis
00:17:12le papillon, qui fait qu'il a
00:17:14fait ce que Michael Phelps n'avait jamais
00:17:16osé entreprendre aussi.
00:17:18C'est formidable et les Américains ont salué
00:17:20aussi cette nouvelle
00:17:22star. Et cette image effectivement à laquelle vous faites
00:17:24référence est très sympathique de voir
00:17:26Michael Phelps enthousiasmé comme ça.
00:17:28C'est magique, c'est la transmission en fait.
00:17:30Et d'ailleurs, vous disiez
00:17:32tout à l'heure fois justement, beaucoup
00:17:34d'athlètes français sont allés aux Etats-Unis
00:17:36pour parfaire leur formation
00:17:38et je pense s'imprégner
00:17:40très fortement quand même
00:17:42de l'esprit de performance américain.
00:17:44Mais là, ce qui est incroyable, c'est qu'à
00:17:46ce jour, on est devant les Etats-Unis en termes
00:17:48de médailles. On est deuxième derrière
00:17:50la Chine, ce qui est incroyable.
00:17:52L'objectif, c'est de finir dans le top
00:17:545. Je pense qu'on est plutôt
00:17:56bien parti, même si encore une fois
00:17:58avec l'athlétisme et un nombre considérable
00:18:00de médailles qui vont être
00:18:02distribuées, ça risque de rebattre les
00:18:04cartes en athlétisme. Mais peut-être que
00:18:06l'effet Paris 2024, l'effet de
00:18:08Paris 2024 sera à domicile.
00:18:10En fait, soyons patriotes.
00:18:12C'est un moment de patriotisme national.
00:18:14Et en même temps, d'ailleurs, que cela
00:18:16revigore l'état d'esprit
00:18:18et Nathan Desessfort justement
00:18:20parlait de la joie. Je pense que c'est important
00:18:22la joie. C'est vraiment un facteur
00:18:24de mobilisation, de bien-être, de vivre
00:18:26au bien, d'être ensemble.
00:18:28La joie, ce n'est pas quelque chose qui se vit que seul.
00:18:30D'habitude, on aime bien partager la joie.
00:18:32Il est contrarié le député Léaumont.
00:18:34Oui, attention.
00:18:36Je ne le réfère pas à lui.
00:18:38On parle également de Florent Manoudou. Il m'a beaucoup
00:18:40ému aussi, Florent Manoudou, hier, parce que
00:18:42médaille de bronze.
00:18:44Il était très ému, à la limite,
00:18:46de pleurer, d'ailleurs, dès sa
00:18:48sortie du bassin.
00:18:50Il est très heureux d'avoir eu
00:18:52une médaille de bronze aussi.
00:18:54Et sa sœur était, on va dire, presque
00:18:56encore plus émue.
00:18:58On avait de belles images quand même.
00:19:00Ça, ça lui fait du bien.
00:19:02Oui, alors c'est marrant ce que vous dites, parce que je voulais
00:19:04retrouver au précédent, parce que vous dites qu'au fond,
00:19:06il n'y a pas que vous qui le dites, d'ailleurs, vous dites qu'au fond,
00:19:08ça fait un petit peu oublier l'état morose,
00:19:10la crise politique.
00:19:12Je ne parle pas encore de la rentrée.
00:19:14C'est un peu l'adage.
00:19:16Ça va être du pain et des jeux.
00:19:18On a les jeux, c'est entendu.
00:19:20Et effectivement, quel spectacle nous avons avec des figures,
00:19:22avec des icônes, avec des dieux du stade,
00:19:24quasiment. Léon Marchand,
00:19:26c'est une icône. Je pense que la moitié
00:19:28des Français, au moins, tous dans la rue, reconnaissent
00:19:30maintenant Léon Marchand.
00:19:32Il y a des mineurs aussi, des figures incroyables
00:19:34qui sont des modèles, qui sont des modèles,
00:19:36et pas seulement pour les jeunes, des modèles pour tout le monde,
00:19:38des modèles de courage, des modèles de...
00:19:40Je veux dire qu'il y a plus que du sport,
00:19:42il y a aussi une éthique. On en parle,
00:19:44on insiste beaucoup là-dessus. Mais c'est à la fois
00:19:46effectivement, c'est vrai, du jeu,
00:19:48mais en même temps, je disais aussi le pain, ça ne fait pas
00:19:50tout oublier non plus. Il y a certains éléments
00:19:52durs. Il faut quand même le rappeler. Il faut rappeler
00:19:54qu'on est quand même dans une situation économique,
00:19:56politique, qui est
00:19:58dramatique. Et ça, je pense que
00:20:00on peut, sur le plan médiatique,
00:20:02parce que ce sont les Jeux Olympiques,
00:20:04faire un petit peu oublier,
00:20:06mais la réalité des Français,
00:20:08il ne faut pas oublier qu'elle ne change pas.
00:20:10Alors, vous savez, si on a le temps,
00:20:12et j'espère qu'on aura le temps, on a
00:20:14un excellent reportage de notre correspondant
00:20:16Antoine Esteve, qui a rencontré un agriculteur.
00:20:18Témoignage très fort. Je vais vous le soumettre
00:20:20évidemment, parce que ça fait sens par rapport
00:20:22à ce que vous avez dit, parce que c'est bien
00:20:24d'être fier, c'est bien, et ça nous fait du bien
00:20:26aussi d'avoir une actualité aussi positive,
00:20:28aussi bien, de parler de cette rentrée.
00:20:30Et j'espère qu'on aura le temps, dans
00:20:32cette heure d'épreuves, justement, pour
00:20:34évoquer cette rentrée, sans être
00:20:36abat-joie, parce qu'il faut savoir surfer.
00:20:38On s'est réjouis pendant les
00:20:40trois quarts de cette première partie
00:20:42d'émission. C'est simplement de dire, voilà,
00:20:44n'oublions pas aussi les réalités de ce pays.
00:20:46Nous sommes sur la même longueur d'onde.
00:20:48Ça tombe bien, il y a longtemps que vous n'êtes pas venu avec moi.
00:20:50Nous sommes sur la même longueur d'onde.
00:20:52Il ne s'agit pas non plus
00:20:54d'être des bisonneaux, c'est d'être naïf.
00:20:56Le sport a des
00:20:58vertus considérables, mais
00:21:00en effet, l'effet sport
00:21:02s'arrête au seuil des stades
00:21:04et peut-être des lendemains de fêtes
00:21:06et de victoires.
00:21:07Et ce n'est pas être abat-joie que de dire ça.
00:21:08Voilà, et la réalité, c'est que...
00:21:10Arrêtez, vous n'allez pas nous gâcher la fête.
00:21:12Non, mais on va en parler.
00:21:14On a le temps.
00:21:16J'ai parlé deux minutes, Jean.
00:21:18Moi, j'ai défendu depuis des mois,
00:21:20ce qui n'a pas été le cas de tous les chroniqueurs,
00:21:22la tenue de Paris 2024, en disant que c'était
00:21:24une chance extraordinaire pour la France
00:21:26de rayonner dans le monde et que ça participait
00:21:28d'une certaine idée de la France.
00:21:30Tout simplement.
00:21:32Et puis, en fait, de rivaliser, par exemple,
00:21:34avec certaines villes
00:21:36comme Londres, qui ont quand même organisé des choses...
00:21:38Ils avaient mis la barotte.
00:21:40Exactement.
00:21:42La référence a dépassé.
00:21:44Et Dieu sait que c'était difficile de dépasser
00:21:46parce que l'humour britannique avec
00:21:48la reine d'Angleterre qui feint
00:21:50de sauter en parachute au-dessus
00:21:52de Londres, il fallait trouver d'autres idées.
00:21:54Donc, franchement, on est en train de réussir
00:21:56ce Paris et c'est tant mieux.
00:21:58Tout à l'heure, je parlais du patriotisme national.
00:22:00C'est un moment de patriotisme collectif.
00:22:02Il faut s'en féliciter.
00:22:04La France en a besoin.
00:22:06La France manque d'opportunités
00:22:08de manifester ce patriotisme.
00:22:10Je tiens aussi à souligner que d'ailleurs,
00:22:12pour en avoir beaucoup discuté avec des policiers
00:22:14et des gendarmes qui sont dans Paris,
00:22:16il y a également, dans cette idée de patriotisme,
00:22:18je trouve que la relation
00:22:20entre les policiers
00:22:22et les spectateurs qui se déplacent
00:22:24est plutôt bonne.
00:22:26Et les bénévoles.
00:22:28Mais avec les policiers, on se souvient
00:22:30que les relations ont souvent été compliquées
00:22:32à cause de certains extrémistes
00:22:34qui s'en prennent aux policiers.
00:22:36Là, il y a un climat
00:22:38effectivement d'union nationale,
00:22:40on peut le dire, autour du sport
00:22:42qui va même au-delà des stades,
00:22:44puisqu'encore une fois, des policiers et des gendarmes
00:22:46témoignent en off de ce que la relation
00:22:48entre les spectateurs qui se déplacent
00:22:50est bonne. Il faut s'en féliciter,
00:22:52c'est trop rare malheureusement,
00:22:54mais il faut se le dire.
00:22:56En même temps, effectivement, toute la réalité française
00:22:58ne se résume pas à Paris 2024
00:23:00et pendant les Jeux
00:23:02et malheureusement surtout après les Jeux,
00:23:04les problèmes vont vite revenir et nous rattraper.
00:23:06Juste avant de vous donner la parole
00:23:08et de partir en publicité, j'aimerais vous montrer
00:23:10une petite image qui m'a fait beaucoup sourire
00:23:12et qui m'a beaucoup amusé. C'est le nageur britannique
00:23:14Tom Daley qui a terminé un pull tricoté
00:23:16depuis le début de la compétition.
00:23:18On regarde, on commente, mais oui,
00:23:20ça nous fait plaisir ce type d'image,
00:23:22on en a besoin. Regardez cette petite séquence
00:23:24et ce qu'il déclare, Tom Daley.
00:23:46Oui, je voulais juste dire une autre chose,
00:24:01c'est qu'en dehors de la joie
00:24:03que nous on peut avoir en tant que Français
00:24:05à accueillir ce moment, il y a quand même
00:24:07quelque chose qui restera, à mon avis,
00:24:09des Jeux Olympiques sur l'image
00:24:11de la France à l'étranger. Et ça, en effet,
00:24:13je suis tout à fait d'accord avec vous
00:24:15qu'il y a une réalité de la France
00:24:17et que ce n'est pas parce qu'il y a des médailles françaises
00:24:19et qu'un événement se passe bien qu'il faut tout oublier
00:24:21et estimer que c'est formidable.
00:24:23Mais il n'en demeure pas moins que l'image de la France
00:24:25qui était un peu contrastée à l'étranger
00:24:27ces derniers temps avec des malentendus,
00:24:29avec beaucoup d'autres pays,
00:24:31elle est en train de resplendir.
00:24:33J'aimerais juste dire une chose toute simple.
00:24:35Par exemple, on dit beaucoup que c'est
00:24:37un carton d'audience absolu des Jeux Olympiques
00:24:39en France et que notamment il y a des records
00:24:41absolus. Mais c'est également le cas
00:24:43par exemple aux Etats-Unis.
00:24:45Alors qu'il y a un décalage horaire important,
00:24:47à peu près tous les reporters
00:24:49internationaux qui suivent les Jeux Olympiques
00:24:51d'abord ont des très grands
00:24:53succès d'audience et deuxièmement
00:24:55ils sont très nombreux à dire que ce sont
00:24:57les plus beaux Jeux Olympiques qu'ils n'ont jamais vus,
00:24:59etc. Et ça, ça laissera probablement
00:25:01quelque chose de l'image de la France
00:25:03dans les prochaines années ou plus.
00:25:05Pierre, je vous tiens à un dernier mot avant de partir en pub.
00:25:07Pour compléter ce que vous dites Nathan, et je souscris tout à fait,
00:25:09je pense qu'il y a aussi autre chose. C'est pas seulement
00:25:11l'image de la France à l'occasion de ces Jeux Olympiques
00:25:13qui a été redorée, je pense que
00:25:15c'est aussi l'image de Paris. Et ça, on n'a pas
00:25:17assez palé, c'est-à-dire que là, le monde
00:25:19entier découvre, ou plutôt redécouvre
00:25:21Paris,
00:25:23et les touristes,
00:25:25les supporters, ceux qui viennent à Paris,
00:25:27découvrent le vrai Paris, le bon
00:25:29Paris, si je veux dire. Parce que moi,
00:25:31j'étais absent de Paris pour tout vous dire pendant
00:25:33quelques semaines, et j'ai remarqué
00:25:35que Paris était devenu une caserne
00:25:37soudainement, voyez-vous. Il y a un policier à chaque point de rue.
00:25:39Et je dois vous dire,
00:25:41sans être fanat des régimes policiers, que
00:25:43étrangement, j'ai l'impression, mais c'est peut-être
00:25:45une impression, que les rues sont beaucoup plus sûres
00:25:47à Paris. D'ailleurs, il n'y a pas que moi qui en pense, c'est le ministre
00:25:49Darmanin qui en parle aussi. Eh oui, on en parlera.
00:25:51Donc voyez, peut-être aussi que
00:25:53l'image de Paris a été légèrement réhaussée
00:25:55grâce à cela. Tant mieux, peut-être
00:25:57en tirer les leçons. C'est vrai, on l'a
00:25:59souvent évoqué avec Georges, avec vous.
00:26:01Ce sentiment d'insécurité,
00:26:03et puis ce,
00:26:05je dirais, ce bashing J.O. qu'on a fait,
00:26:07tout se fait, d'ailleurs, il faut faire
00:26:09cette espèce de méa culpa, évidemment.
00:26:11Non, mais ça a été,
00:26:13je ne fais pas référence à vous,
00:26:15mon cher Georges, évidemment. Mais
00:26:17il y a eu une petite musique, comme ça.
00:26:19Sur le bashing des J.O., je pense qu'il faut quand même
00:26:21faire la part des choses, entre guillemets,
00:26:23les ronchons,
00:26:25les ronchons. Je ne fais pas référence à vous.
00:26:27Des critiques qui étaient légitimes,
00:26:29des inquiétudes qui étaient légitimes. Pour ma part,
00:26:31par exemple, j'avais dit que j'aurais préféré une exposition universelle,
00:26:33ce n'est pas faire du bashing des J.O. que de dire ça.
00:26:35Ensuite, on peut...
00:26:37Allez, si vous le voulez bien, on marque une première pause,
00:26:39première mi-temps,
00:26:41et ensuite, on parlera politique.
00:26:43Eh oui, parce qu'Emmanuel Macron,
00:26:45un petit peu, on l'a vu,
00:26:47le retour d'Emmanuel Macron, il est sorti du fort de Voix et Constance,
00:26:49et puis on l'a vu un peu partout, partout,
00:26:51avec les sportifs et tout ça, il s'est serré,
00:26:53il a tiré les marques, il a...
00:26:55On en parle. Allez, on marque une pause,
00:26:57on se retrouve dans quelques instants.
00:26:59Pierre Gentil est en grande
00:27:01forme pour son retour, à mes côtés.
00:27:03Allez, à tout de suite avec nos invités.
00:27:07Merci, merci beaucoup
00:27:09de nous accueillir dans cette heure des
00:27:11Pro 1. Je vous représente ma
00:27:13dream team d'invités en ce
00:27:15samedi matin. Ils sont tous très
00:27:17heureux et tous très fiers, comme tous les
00:27:19Français d'ailleurs, Cocorico. Ben oui,
00:27:21on a vécu une journée historique hier,
00:27:23on va en parler longuement
00:27:25avec des invités aux alentours
00:27:27de 10h15, les stars du BMX,
00:27:29qui ont remporté
00:27:31un triplé historique,
00:27:33mais historique, et on sera très heureux de les
00:27:35accueillir en exclusivité
00:27:37dans notre émission. Mais tout de suite, on fait
00:27:39un autre tour de l'information
00:27:41avec notre star de l'information,
00:27:43Isabelle Piboulot. Ça va, je vous ai bien vendu
00:27:45la médaille d'or de l'information, Isabelle ? Parfait.
00:27:47Très bien. Le pourtour
00:27:49méditerranéen placé en vigilance canicule
00:27:51par Météo France. Les Rôles,
00:27:53le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var,
00:27:55ainsi que la Corse sont en orange.
00:27:57Les températures maximales pourront frôler les
00:27:5935 degrés. Le Vaucluse,
00:28:01les Alpes d'Haute-Provence et les Alpes-Maritimes,
00:28:03eux, sont en vigilance jaune.
00:28:05Seul le département de la Seine-et-Marne
00:28:07est en orange pour des risques de cruche.
00:28:09Kamala Harris et Donald Trump devraient
00:28:11débattre le 4 septembre sur Fox News.
00:28:13La vice-présidente américaine
00:28:15est en effet assurée d'être la
00:28:17candidate du Parti démocrate pour
00:28:19l'élection présidentielle de novembre.
00:28:21Kamala Harris doit accepter officiellement
00:28:23son investiture après la clôture du scrutin
00:28:25lundi. Et puis, les Jeux
00:28:27Olympiques de Paris déchaînent les passions
00:28:29à tel point que les bénévoles revendent
00:28:31leurs vêtements au prix fort.
00:28:33Jusqu'à 250 euros pour un bob,
00:28:35150 pour un pantalon,
00:28:37des tenues déjà collector qui s'arrachent
00:28:39sur les sites de seconde main.
00:28:41Ça, c'est drôle. Ça, c'est incroyable.
00:28:43Pourquoi pas ?
00:28:45Ça peut paraître un peu indécent.
00:28:47Pourquoi pas ?
00:28:49Ces gens-là sont des bénévoles, ils ont donné de leur temps.
00:28:51Je vois bien avec un petit bob.
00:28:53Tu représentes mes invités,
00:28:55Pierre Gentillier et Nathan Devers.
00:28:57Très heureux. Grand sportif devant
00:28:59Eternel, évidemment, mais très heureux
00:29:01en ce samedi matin, Georges Fenech et
00:29:03Michel Thau. Pardonnez-moi. Vous vouliez intervenir ?
00:29:05Oui, parce que beaucoup de bénévoles
00:29:07se sont plaints aussi de
00:29:09ne pas être aidés du tout pour
00:29:11être hébergés, notamment à Paris, parce que
00:29:13monter à Paris, ça coûte très, très cher.
00:29:15Certains le revendent aussi, peut-être, pour amortir
00:29:17leur investissement. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup,
00:29:19beaucoup de bénévoles et ils participent
00:29:21à la réussite des Jeux. Il faut les
00:29:23remercier. Tout à fait. Et
00:29:25justement, vous faites la transition
00:29:27parce qu'on l'a vu partout
00:29:29hier.
00:29:31Un athlète spécial.
00:29:33Partout, mais partout.
00:29:35On a failli lancer un avis de recherche
00:29:37parce qu'on ne l'avait pas vu sur les Jeux olympiques.
00:29:39Médaille d'or de la crise politique.
00:29:41Ça commence par eux et Emmanuel
00:29:43Macron, évidemment. Et vous parlez des
00:29:45bénévoles, on le voit sur ces images.
00:29:47Il est allé saluer
00:29:49les bénévoles hier
00:29:51accompagné d'Emilio
00:29:53Castella. Mais force est de constater
00:29:55qu'au début des JO,
00:29:57on ne l'a pas trop vu. Il a plutôt laissé la place
00:29:59à Gabriel Attal. Hier, il a fait son
00:30:01grand retour. Mais on l'a vu vraiment partout.
00:30:03Là, avec Teddy Riner.
00:30:05Toujours très
00:30:07tactile. Il faut vraiment...
00:30:09Il applaudit.
00:30:11Il est omniprésent. Là, on le voit
00:30:13avec Léon Marchand.
00:30:15Présent, je crois.
00:30:17Je ne pense pas qu'il ait manqué beaucoup de
00:30:19compétition hier. Je ne sais pas comment il a fait, mais il était
00:30:21partout. Ça vous inspire quoi, Pierre-Jean ?
00:30:23C'est très bien, encore une fois,
00:30:25que le président de la République soit là
00:30:27sur un événement aussi important
00:30:29que les JO, à la
00:30:31cérémonie d'ouverture.
00:30:33Je voudrais quand même
00:30:35qu'on rappelle deux secondes à Emmanuel
00:30:37Macron, qu'il est président
00:30:39de la République française et qu'il n'est pas seulement
00:30:41ministre des sports.
00:30:43Parce que là, depuis quelques jours, on comprend bien
00:30:45qu'il veut surfer pour redorer son image
00:30:47après la double catastrophe politique
00:30:49qu'ont été pour lui
00:30:51les élections européennes et les élections législatives.
00:30:53Nous sommes dans un moment de crise
00:30:55politique et cet homme, plutôt
00:30:57que de discuter avec les différents
00:30:59parlementaires pour former un gouvernement,
00:31:01au fond,
00:31:03refuse ce genre de dialogue,
00:31:05qu'il s'agit d'ailleurs de nouveaux populaires comme des
00:31:07Républicains, mais en revanche n'a
00:31:09aucune difficulté pour aller
00:31:11s'afficher aux JO
00:31:13tout sourire. Je veux dire, nous sommes dans un moment
00:31:15de crise politique. Nous avons un gouvernement
00:31:17démissionnaire depuis maintenant
00:31:19plusieurs semaines. Les forces
00:31:21politiques de tous bords appellent à ce qu'il y ait un gouvernement.
00:31:23Emmanuel Macron est aux abonnés absents. En revanche,
00:31:25dès qu'il s'agit de venir se montrer
00:31:27sur un stade pour essayer de réinsuffler
00:31:29un petit peu de popularité, ce qui d'après moi d'ailleurs ne fonctionne
00:31:31pas, là, il n'y a aucun problème.
00:31:33Pardonnez-moi, c'est se moquer
00:31:35du monde. Cet homme se moque du monde.
00:31:37Et ça, ça s'additionne, pardon, je termine,
00:31:39ça s'additionne aussi
00:31:41avec les images qu'on a vues
00:31:43d'Emmanuel Macron en vacances,
00:31:45tout sourire. Je crois que c'était au fort de Brégançon.
00:31:47Je veux dire, mais le président
00:31:49de la République a droit d'avoir des vacances, mais en pleine crise
00:31:51politique. Mais je veux dire, les Français qui ont
00:31:53découvert ça se disent, mais
00:31:55de qui se moque cet homme ?
00:31:57De qui se moque-t-on ? On est dans une
00:31:59situation, j'en parlais tout à l'heure, dans une situation économique,
00:32:01dans une situation sociale, dans une
00:32:03crise politique, et cet homme est tout
00:32:05sourire, tout confort,
00:32:07en vacances, et puis là, il va au stade,
00:32:09aux JO, et il ne résout pas
00:32:11les problèmes économiques et les problèmes politiques.
00:32:13Ce qui était étonnant, c'était son
00:32:15absence remarquée, d'ailleurs,
00:32:17au début, il a laissé la place
00:32:19belle à Gabriel Attal
00:32:21et à d'autres membres du gouvernement qui se sont
00:32:23déplacés un peu partout. Georges,
00:32:25vous êtes du même avis que
00:32:27Pierre Gentier, ça vous a interpellé hier,
00:32:29cette omniprésence ?
00:32:31Je vais laisser la parole à Michel Thaume
00:32:33parce que
00:32:35je veux rester sur le côté positif.
00:32:37Vraiment, croyez-moi,
00:32:39j'entends, ça se respecte,
00:32:41et je comprends.
00:32:43J'ai vraiment pas envie
00:32:45de gâcher cette fête
00:32:47par
00:32:49cette espèce de, voilà,
00:32:51toujours regarder le côté un peu
00:32:53négatif des choses sur le plan politique,
00:32:55le président de la République, c'est le président
00:32:57de la République, il fera un plaisir comme tous les
00:32:59Français, il n'est pas n'importe quel Français,
00:33:01bien sûr, donc ça lui permet d'avoir
00:33:03la possibilité d'approcher ses
00:33:05grandes stars du moment,
00:33:07en tire-t-il une gloire
00:33:09politique, j'en sais rien, un bénéfice politique,
00:33:11je n'en sais rien, mais c'est pas mon
00:33:13problème. Je comprends.
00:33:15Je respecte tout à fait. Vraiment,
00:33:17on a un moment tellement merveilleux,
00:33:19d'ailleurs j'ai commencé l'émission par ça,
00:33:21que je n'ai pas
00:33:23tellement envie de laisser à quelqu'un
00:33:25de plus politique que moi. Non, mais
00:33:27je ne suis pas plus politique que vous, Georges,
00:33:29vous avez été député
00:33:31de la Nation, vous avez été,
00:33:33vous êtes très
00:33:35politique, je trouve, dans votre approche des choses,
00:33:37et c'est tant mieux. Non,
00:33:39moi je parlais tout à l'heure de patriotisme,
00:33:41donc évidemment, c'est un moment de patriotisme.
00:33:43Donc le premier des Français,
00:33:45il s'appelle Emmanuel Macron, il aurait pu s'appeler
00:33:47Jacques Chirac en 1998,
00:33:49et Jacques Chirac, rappelez-vous,
00:33:51il avait porté le maillot de l'équipe
00:33:53de France de football en 1998,
00:33:55personne n'oublie l'image, le 14 juillet
00:33:571998,
00:33:59deux jours ou trois jours après la
00:34:01victoire de la Coupe du monde de foot,
00:34:03il ne s'était pas privé de s'afficher
00:34:05avec toute l'équipe de France, Didier Deschamps,
00:34:07sur les marches de l'Elysée,
00:34:09c'est assez drôle. J'ai envie de dire,
00:34:11c'est trop bien.
00:34:13C'est vrai,
00:34:15mais on lui pardonnait. La seule petite
00:34:17fausse note que je dirais, et donc encore une fois,
00:34:19il est normal qu'Emmanuel Macron ait été présent
00:34:21hier,
00:34:23lors de la victoire de Teddy Riner,
00:34:25c'est que Teddy Riner gagne,
00:34:27il descend du tatami,
00:34:29et quelques secondes après,
00:34:31Emmanuel Macron arrive,
00:34:33et quelques minutes après,
00:34:35vous avez Marie-José Pérec,
00:34:37Tony Parker,
00:34:39et d'autres stars
00:34:41qui viennent féliciter
00:34:43Teddy Riner, voilà,
00:34:45on voit qu'Emmanuel Macron voulait être le premier.
00:34:49Je soulignais, c'était plus
00:34:51son absence au début de la compétition,
00:34:53où il était moins présent, et hier il était partout,
00:34:55on l'a vu partout, c'est pour ça que je voulais
00:34:57en discuter avec vous.
00:34:59Je ne suis pas d'accord
00:35:01avec vous en l'occurrence, parce que je pense qu'Emmanuel Macron
00:35:03évidemment est dans un moment de
00:35:05très grande jubilation, mais parce qu'il
00:35:07est dans un moment de grande victoire.
00:35:09Il a fait, il y a quelques
00:35:11semaines, en faisant cette dissolution,
00:35:13tout le monde disait qu'il
00:35:15était fou. Il y a eu un député de la République
00:35:17qui a dit publiquement à la télévision,
00:35:19cet homme-là a perdu la tête. Les gens
00:35:21de son camp ont estimé
00:35:23que c'était devenu un fou furieux,
00:35:25qui était en train de faire un suicide collectif,
00:35:27de transformer le
00:35:29macronisme en radeau de la méduse,
00:35:31et de le faire couler.
00:35:33À peu près, toute une très
00:35:35grande partie des Français disaient, Emmanuel Macron,
00:35:37c'est celui qui installe le Rassemblement National
00:35:39à Matignon, et qui sait s'aborder,
00:35:41et qui a coulé son propre mouvement.
00:35:43Et résultat ?
00:35:45Pour le moment, Gabriel Attah, je vous interroge tout le monde, est toujours Premier ministre.
00:35:47Démissionnaire.
00:35:49Démissionnaire.
00:35:51Ce qui veut dire aussi qu'il ne peut pas être renversé
00:35:53par une motion de censure.
00:35:55C'était juste pour l'image.
00:35:57Juste pour l'image des Français.
00:35:59Vous avez raison d'être aussi précis.
00:36:01Yelbrone Pivet a été réélu président.
00:36:03Tout change pour que rien ne change.
00:36:05Et puis surtout,
00:36:07c'est un peu le sens de mettre le demain en barre.
00:36:09Et le Bloc central est loin
00:36:11d'être mort, et il est possible d'ailleurs
00:36:13que ce soit le Bloc central qui soit le seul
00:36:15à avoir la possibilité de faire un gouvernement.
00:36:17Et à partir de là, pour Emmanuel Macron,
00:36:19c'est en quelque sorte un moment
00:36:21de grande jubilation, parce qu'il a
00:36:23un an où il va pouvoir voir toute la
00:36:25classe politique se disputer
00:36:27pour des bagatelles, des histoires de postes,
00:36:29de ministères, et qui va voter la motion de censure
00:36:31contre untel et pas untel, etc.
00:36:33Et lui va pouvoir jouer au grand sage.
00:36:35Et en quelque sorte d'ailleurs,
00:36:37à la personne qui a une forme d'expérience.
00:36:39Il va sortir de sa catégorie
00:36:41jeunisme, et il va jouer
00:36:43je suis, je vous parle du haut de ma grandeur,
00:36:45je suis vraiment jupitérien,
00:36:47un peu à l'amitérant, et je suis le gardien
00:36:49de l'esprit de la République. Donc je pense que pour
00:36:51toutes ces raisons, Emmanuel Macron,
00:36:53au contraire, a toutes les raisons d'être heureux, d'autant
00:36:55que ça lui laisse quelque temps pour,
00:36:57si vous voulez, s'occuper
00:36:59des affaires de la France
00:37:01à l'international,
00:37:03prendre un peu de laisse et de recul par rapport à la politique
00:37:05politicienne. Donc à mon avis, c'est pour ça
00:37:07que je pense que cette joie
00:37:09dont il fait preuve n'est pas du tout une joie feinte.
00:37:11Georges, toujours pas de réaction ?
00:37:13Non, mais j'écoute.
00:37:15Georges a dit non, je ne parle pas.
00:37:17Si Georges me le permet,
00:37:19j'aimerais rajouter
00:37:21une petite phrase.
00:37:23J'aimerais rajouter une petite phrase.
00:37:25Vous êtes le docteur Fabanne, incroyable.
00:37:27J'aimerais rajouter une petite phrase, si vous me le permettez.
00:37:29Moi, j'aime bien rendre à César ce qui est à César.
00:37:31Nathan Devers dit que les Jeux Olympiques,
00:37:33la réussite de Paris 2024,
00:37:35c'est une victoire d'Emmanuel Macron.
00:37:37S'il y a un homme politique,
00:37:39une personnalité politique à qui on doit
00:37:41Paris 2024, ce n'est pas Emmanuel Macron.
00:37:43C'est François Hollande.
00:37:45C'est lui le premier. Non, mais c'est important.
00:37:47Il faut toujours revenir au début.
00:37:49La source échoue.
00:37:51Le premier, avant même Anne Hidalgo,
00:37:53qui a dit, moi je veux
00:37:55les Jeux Olympiques à Paris,
00:37:57c'est François Hollande.
00:37:59C'est lui qui a déclenché la mobilisation collective.
00:38:01Et ensuite, ça a été
00:38:03le défunt
00:38:05de la passée, qui était président
00:38:07de la Fédération Française de Rugby,
00:38:09qui a été mis à la tête du comité
00:38:11d'organisation de Paris 2024,
00:38:13avant d'être rejoint par Sonia Estanguet.
00:38:15Et donc, les deux
00:38:17à qui on doit l'impulsion
00:38:19des Jeux Olympiques, c'est François Hollande
00:38:21et M. Lapassé. Donc j'ai envie de dire,
00:38:23si on salue aujourd'hui,
00:38:25et il faut le faire, la réussite
00:38:27de Paris 2024, c'est grâce
00:38:29à ces deux personnalités. Emmanuel Macron,
00:38:31il a pris le train en marche.
00:38:33Un train qui est devenu un TGV, c'est certain.
00:38:35Sonia Estanguet également. Tous les bénévoles,
00:38:37tous les comités d'organisation,
00:38:39toutes les villes qui se sont mobilisées.
00:38:41Il n'y a pas que Paris. Il y a le surf
00:38:43en ce moment à Tahiti, à Marseille,
00:38:45avec la voie. Il y a 50 ans en Yvelines.
00:38:47Il y a Châteauroux pour certaines
00:38:49épreuves de tir. Donc voilà,
00:38:51c'est toute la France qui est mobilisée.
00:38:53J'ai envie de dire, c'est une victoire collective.
00:38:55C'est une victoire d'une nation, et c'est tout.
00:38:57Et certains autres politiques
00:38:59ont envie un peu de surfer
00:39:01quand même sur ce succès.
00:39:03On va écouter quelques réactions. Gérald Darmanin,
00:39:05Gaouille à la tâle, et évidemment, Amélie Houdéa,
00:39:07Castera, et je vous interroge
00:39:09et je vous fais réagir sur
00:39:11leurs interventions respectives.
00:39:13L'héritage que nous laisserons
00:39:15en termes de sécurité, c'est plus de caméras
00:39:17de vidéo protection qui resteront.
00:39:19C'est des nouveaux commissariats qui resteront.
00:39:21C'est des effectifs supplémentaires
00:39:23qui resteront. Et c'est aussi, je crois,
00:39:25une délinquance, notamment une lutte contre la drogue
00:39:27ou contre la contrebande de tabac
00:39:29qui sera un héritage pour l'ensemble
00:39:31des communes de l'Île-de-France.
00:39:33Quand on voit aujourd'hui l'image de Paris,
00:39:35l'image de la France qui est renvoyée dans le monde
00:39:37avec des sites olympiques
00:39:39qui sont en plus au cœur de la ville,
00:39:41sous la tour Eiffel, sur la Seine,
00:39:43dans des lieux absolument somptueux,
00:39:45on peut s'attendre, évidemment, à de très fortes retombées
00:39:47en matière touristique et donc économique
00:39:49dans les années à venir.
00:39:50Toutes nos infrastructures, la manière dont on construit
00:39:52la nation sportive, le fait que tous les équipements
00:39:54qui sont utilisés pour les Jeux olympiques
00:39:56en ce moment par nos champions bénéficiera
00:39:58en recyclage vers le mouvement sportif,
00:40:00les clubs, le sport amateur,
00:40:02donc cet état d'esprit-là de laisser des traces
00:40:04visibles, durables,
00:40:06oui, c'est exactement ce que nous faisons.
00:40:08– Vous dites la même chose que Gaouillette,
00:40:10mon cher Nathan Devers, évidemment,
00:40:12sur l'image internationale.
00:40:14– Objectivement, c'est incontestable,
00:40:16on l'a vu au lendemain de la cérémonie.
00:40:18– Même nos confrères étrangers le disent,
00:40:20ce qui se passe en France, pareil,
00:40:22c'est incroyable, la structure,
00:40:24l'accueil, etc., donc ça c'est bien de le dire.
00:40:26– Bien sûr.
00:40:28– Je voulais réagir sur…
00:40:30– Sur l'héritage, l'héritage évoqué par Gérald Darmanin.
00:40:32– Je voulais réagir effectivement sur les propos
00:40:34du ministre démissionnaire Gérald Darmanin,
00:40:36s'il vous plaît, concernant Paris,
00:40:38et effectivement concernant l'état de l'insécurité à Paris,
00:40:40et effectivement on peut s'en réjouir,
00:40:42et le ministre a tout à fait raison,
00:40:44grâce aux 30 000 policiers, grâce aux forces de l'ordre,
00:40:46grâce à tout ce dispositif exceptionnel mis en place,
00:40:48on a un effondrement de la délinquance à Paris.
00:40:52Et je voudrais quand même,
00:40:54parce que là on parlait des leçons à tirer,
00:40:56des Jeux Olympiques, il nous évoquait
00:40:58les caméras de surveillance qui resteront, etc.,
00:41:00mais ces Jeux Olympiques et ce qui se passe
00:41:02là à Paris sur le plan de l'insécurité,
00:41:04évidemment 30 000 policiers c'est énorme,
00:41:06on peut pas tout le temps mettre 30 000 policiers,
00:41:08mais c'est aussi la preuve que la fameuse
00:41:10tolérance zéro, la présence policière,
00:41:14bref, un vrai dispositif policier,
00:41:16évidemment derrière pénal,
00:41:18mais ça c'est autre chose,
00:41:20produit des résultats.
00:41:22Quand on nous dit le tout sécuritaire
00:41:24n'est pas une solution, moi je suis un avocat
00:41:26donc je suis respectueux des libertés fondamentales,
00:41:28mais on voit bien que l'action policière,
00:41:32quand elle est déployée avec force,
00:41:34produit des résultats concrets
00:41:36sur la délinquance.
00:41:38Donc je ne dis pas qu'il faut tout le temps
00:41:40mettre 30 000 policiers,
00:41:42mais la réponse sécuritaire,
00:41:44elle doit être à la hauteur à l'avenir,
00:41:46justement il faut s'inspirer de ce qui s'est passé
00:41:48pendant ces Jeux Olympiques,
00:41:50pour faire en sorte que demain,
00:41:52quand ces Jeux vont se terminer,
00:41:54Paris ne redevienne pas complètement ce qu'il était.
00:41:56Vous savez quoi, on va en parler à partir de dix heures de ça.
00:41:58Mais non, c'est bien, c'est un excellent teasing
00:42:00de notre émission.
00:42:02Non mais tous les gens qui nous disent,
00:42:04je voudrais juste rajouter que tous les gens
00:42:06qui nous ont sans cesse, et en particulier à gauche,
00:42:08répété que la tolérance zéro, ça ne marchera jamais,
00:42:10mais qu'est-ce qu'on voit ?
00:42:12On voit un effondrement spectaculaire
00:42:14de la délinquance à Paris.
00:42:16Donc oui, ça marche, et c'est dans ce sens
00:42:18qu'il faut aller, d'après moi.
00:42:20Georges, j'aimerais bien vous entendre
00:42:22sur cette petite musique très positive.
00:42:24Je peux vous interroger là-dessus quand même,
00:42:26sur les déclarations de Gérald Darmanin,
00:42:28dans le positif.
00:42:30Oui, mais plus qu'on n'a plus de gouvernement
00:42:32et d'Assemblée nationale, tout va bien.
00:42:34J'aime bien votre bon sens.
00:42:36Même la Seine, on peut se baigner.
00:42:38Il n'y a plus de délinquance,
00:42:40il n'y a pas de dédale, tout va bien.
00:42:42Paris est redevenu une vie vivable.
00:42:44Il restera forcément
00:42:46des choses positives de ce qui a été
00:42:48entrepris pendant l'île, ne serait-ce que
00:42:50de la ligne 14 jusqu'à Orly.
00:42:52C'est formidable.
00:42:54Ce sont des infrastructures également
00:42:56sportives qui restent.
00:42:58On aura peut-être la Vasque aussi souhaitée.
00:43:00La Vasque, alors apparemment le président de la République
00:43:02réfléchirait à maintenir la Vasque
00:43:04comme étant un élément pérenne
00:43:06de cette belle expérience
00:43:08que nous sommes en train de vivre.
00:43:10Mais pour le reste,
00:43:12on fera un moment, la parenthèse
00:43:14va se refermer et on pourra
00:43:16demander à Pierre Gentier.
00:43:18Effectivement, il a raison.
00:43:20La situation
00:43:22n'a pas changé pour les Français,
00:43:24et la politique
00:43:26reprendra ses droits très vite.
00:43:28C'est marrant parce qu'aucun d'entre vous
00:43:30n'a évoqué et ni cité le nom
00:43:32d'Anne Hidalgo.
00:43:34Je l'ai cité, mais on avait
00:43:36parlé positivement et qu'il n'y avait que des bonnes nouvelles
00:43:38aujourd'hui.
00:43:42Je suis d'accord qu'elle est plus discrète
00:43:44qu'Emmanuel Macron en termes de visibilité.
00:43:46Elle reçoit pas mal de personnes.
00:43:48Oui, mais c'est vrai que
00:43:50je l'ai trouvée un peu moins...
00:43:52C'est peut-être
00:43:54le choix qu'elle a fait.
00:43:56En termes de
00:43:58sécurité,
00:44:00beaucoup de femmes témoignent de ce que
00:44:02elles se déplacent plus librement
00:44:04dans Paris.
00:44:06J'ai eu une amie qui a pris le métro
00:44:08l'autre jour qui m'a dit que c'était incroyable.
00:44:10Une espèce de synergie entre les bénévoles et les policiers.
00:44:12Jamais je me suis senti
00:44:14autant en sécurité.
00:44:16C'est drôle, Paris est devenue une ville sécurisée.
00:44:18On en parlera.
00:44:20On s'étonne presque de ce qui doit être normal.
00:44:22On a un petit sujet d'ailleurs
00:44:24tourné dans le métro parisien.
00:44:26Nathan Devers.
00:44:28Pour Anne Hidalgo, je pense que c'est aussi
00:44:30en un certain sens une victoire.
00:44:32Parce qu'Anne Hidalgo...
00:44:34Une victoire pour Anne Hidalgo ?
00:44:36Parce qu'il y a le pro
00:44:38qui nous regarde notre émission.
00:44:40J'en suis persuadé.
00:44:42C'est pas forcément bon signe.
00:44:44Ils ont dit que tout va bien.
00:44:46Anne Hidalgo a une chose qu'on ne peut pas lui retirer.
00:44:48C'est que c'est quelqu'un
00:44:50qui se fie à sa vision d'avenir.
00:44:52Ça veut dire qu'il y a plein de politiques
00:44:54qui réfléchissent uniquement à la manière dont les sondages fonctionnent
00:44:56semaine après semaine
00:44:58et qui n'ont aucune conviction, aucune idéologie,
00:45:00aucune pensée, rien du tout.
00:45:02Elle, elle a une vision sur ce que doit être Paris
00:45:04d'ici une cinquantaine d'années, une trentaine d'années
00:45:06et elle s'y tient. Le problème, c'est qu'elle a des méthodes
00:45:08qui sont évidemment des méthodes
00:45:10où tout ce qui vient contre sa vision,
00:45:12elle n'en tient pas compte.
00:45:14Et notamment, je dirais,
00:45:16le bien-être, pas forcément des Parisiens
00:45:18au sens de ceux qui habitent à Paris,
00:45:20mais des gens qui fréquentent la ville de Paris
00:45:22à commencer par les travailleurs qui habitent en banlieue.
00:45:24Ça, on a bien vu et c'est ça qui est d'ailleurs amusant
00:45:26de la part d'une femme de gauche,
00:45:28que pour une mère de gauche, elle a mené une politique
00:45:30qui allait à l'encontre du bien-être
00:45:32des travailleurs et notamment
00:45:34des travailleurs les plus, entre guillemets, les moins favorisés
00:45:36notamment sur la politique de transport,
00:45:38etc. Mais ce qu'il ne faut pas oublier,
00:45:40c'est que la vision d'Anne Hidalgo,
00:45:42elle est saluée à l'international. Anne Hidalgo,
00:45:44elle a reçu un prix des visionnaires
00:45:46en urbanisme de tous les maires du monde.
00:45:48Anne Hidalgo, elle est souvent reçue,
00:45:50par exemple à Los Angeles,
00:45:52dans le monde entier.
00:45:54Elle est reçue en étant saluée
00:45:56pour la manière dont elle a
00:45:58transformé la ville de Paris
00:46:00et c'est intéressant de voir aussi
00:46:02que je pense que le modèle
00:46:04qu'elle promeut, le modèle d'urbanisme,
00:46:06dont à titre personnel, je pense,
00:46:08il y a peut-être des choses intéressantes dans ce modèle,
00:46:10mais que c'est un modèle qui est très compliqué pour les travailleurs
00:46:12parce que ce n'est pas vraiment un modèle
00:46:14« de gauche » sur ce plan-là.
00:46:16C'est un modèle qui fonctionne
00:46:18pour ce genre d'événements.
00:46:20Je ne savais pas que Jean-Pierre Fenech
00:46:22allait être en participation.
00:46:24Alors là, vous devriez être
00:46:26aux avant-gardes pour la promotion
00:46:28de Mme Hidalgo.
00:46:30Mais non, ce n'est pas de la promotion que je fais.
00:46:32Elle est fantastique.
00:46:34Ce n'est pas tellement
00:46:36l'impression des Parisiens.
00:46:38Si à l'international, elle rayonne,
00:46:40peut-être. Je n'en sais rien.
00:46:42C'est un cauchemar quotidien.
00:46:44C'est très bien qu'elle soit
00:46:46appréciée à l'international et qu'il y ait
00:46:48d'autres villes. C'est souvent, d'ailleurs,
00:46:50de voyager des villes aux Etats-Unis.
00:46:52Je crois qu'elle était à Los Angeles.
00:46:54Ou à Londres.
00:46:56Ce sont souvent des villes,
00:46:58des grandes métropoles, et qui partagent
00:47:00des opinions qui sont les opinions d'Emmanuel Macron.
00:47:02Qu'Anne Hidalgo soit plébiscitée
00:47:04à l'international par des grandes villes, des grandes métropoles,
00:47:06c'est fantastique. En attendant,
00:47:08le plus important, c'est Paris. Les gens qui vivent
00:47:10dans Paris, qui circulent dans l'enfer
00:47:12qu'est Paris, et pas seulement l'enfer
00:47:14en matière de circulation, on dit aussi
00:47:16la propreté,
00:47:18et l'insécurité.
00:47:20C'est très bien.
00:47:22Il a fallu arracher
00:47:24aux forceps
00:47:26la création du police
00:47:28municipale, enfin !
00:47:30Avec beaucoup de retard.
00:47:32Elle n'est pas armée.
00:47:34Honnêtement,
00:47:36pour moi, dans la perception
00:47:38que j'ai de Paris 2024,
00:47:40c'est une victoire collective.
00:47:42C'est pas la victoire d'un homme, d'une femme.
00:47:44C'est une victoire collective. C'est une victoire d'une nation.
00:47:46Et c'est ça, vraiment, ce que je voudrais retenir.
00:47:48Et puis juste une petite remarque qui n'a rien à voir,
00:47:50mais j'ai absolument à le dire, parce que
00:47:52Thierry Cabane nous a permis de parler de sport,
00:47:54et c'est super, parce que ça fait partie
00:47:56de la vie, et ça fait partie d'actualité.
00:47:58Et il s'est passé un autre phénomène,
00:48:00hier soir, c'est qu'il y a eu un quart de finale
00:48:02France-Argentine
00:48:04à Bordeaux, qui s'est terminé
00:48:06par la victoire de la France, mais par une bagarre
00:48:08générale entre les joueurs
00:48:10et l'entraîneur Thierry Henry
00:48:12a un peu, j'ai envie de dire,
00:48:14participé à la colère collective.
00:48:16Et là, il est en train de s'installer
00:48:18entre la France et l'Argentine.
00:48:20Mais ils n'ont pas été sympas, les Argentins, avec nous.
00:48:22Je sais bien, mais c'est quelque chose que je voulais souligner.
00:48:24Parce qu'effectivement,
00:48:26il y a eu un carton rouge.
00:48:28Mais je trouve que c'était un moment aussi tristement
00:48:30amusant de cette journée exceptionnelle.
00:48:32Et on s'attendait à ce que le match se soit tendu,
00:48:34évidemment, en fonction des
00:48:36déclarations et de l'attitude des Argentins.
00:48:38Mais on a gagné. Et ça, c'est le plus important.
00:48:40On a gagné.
00:48:42Nathan ?
00:48:44Je voulais juste revenir pour ne pas qu'il y ait de malentendus.
00:48:46Je ne défendais pas.
00:48:48Je ne défendais pas
00:48:50à Nidalgo, au sens où je...
00:48:52C'est l'esprit de leur dépôt.
00:48:54Non, mais étant Parisien moi-même,
00:48:56je constate, rien que sur la question des transports,
00:48:58que c'est devenu infernal.
00:49:00Et je pense surtout aux gens qui habitent, je reviens là-dessus,
00:49:02en grande banlieue, qui font
00:49:04deux heures de transport ou trois heures de transport
00:49:06tous les jours, parce que c'est invivable
00:49:08qu'ils ne peuvent plus y aller en voiture, que les transports
00:49:10en commun ne sont pas à la hauteur, que l'RER fonctionne
00:49:12tout le temps un jour sur deux en retard,
00:49:14etc. Mais ce que je constate,
00:49:16et il ne faut pas oublier ça,
00:49:18c'est que, un, Anne Nidalgo, elle est réélue
00:49:20systématiquement, parce que
00:49:22le système d'élection à la mairie de Paris est différent.
00:49:24Mais si c'était au suffrage universel,
00:49:26pas sûr qu'on le verrait.
00:49:28Et deuxièmement...
00:49:30Et elle a pris une claque à la présidentielle.
00:49:32Oui, d'accord.
00:49:34Elle est réélue maire de Paris.
00:49:36Désolé, Nathan.
00:49:38Et vous payez vos impôts à Paris,
00:49:40Nathan ?
00:49:42Bien sûr.
00:49:44Le loco, je veux dire...
00:49:4650% d'augmentation.
00:49:48Bien sûr, je n'ai pas dit le contraire.
00:49:50Pour une ville archi-endettée.
00:49:52Elle est saluée à l'international,
00:49:54évidemment pas par tout le monde, mais par certaines personnes.
00:49:56C'est intéressant à constater aussi.
00:49:58La parole est libre dans cette émission, messieurs.
00:50:00La parole est libre.
00:50:02Dont une certaine Lucie Castel est
00:50:04co-responsable, on va dire,
00:50:06de l'état...
00:50:08J'ai entendu sur d'autres chaînes, Anne Nidalgo,
00:50:10prendre un peu de distance vis-à-vis de sa collaboratrice.
00:50:12Elle a dit que c'est une belle personnalité.
00:50:14Oui, mais une belle personnalité, ça ne veut pas dire que...
00:50:16Vous avez compris la nuance, quand même.
00:50:18Vous l'avez bien perçue, je suis persuadé.
00:50:20Ça ne vous a pas échappé.
00:50:22Bon, les amis, c'est la mi-temps
00:50:24de l'heure des pros.
00:50:26Et on a une nouvelle médaille.
00:50:28Médaille d'argent.
00:50:30Laura Baca me tient au courant de tout.
00:50:32Nouvelle médaille. Médaille d'argent, c'est ça, Laura ?
00:50:34Tout à fait, me dit-elle.
00:50:36Eh bien, écoutez, tout à fait.
00:50:38On marque une pause. C'est la mi-temps de l'heure des pros.
00:50:40On se retrouve.
00:50:42On parlera justement de la sécurité
00:50:44à Paris.
00:50:46Est-ce que les choses vont pouvoir durer comme ça ?
00:50:48Non. Mais quand il y a du bleu,
00:50:50ça va mieux. Enfin, ça semble aller mieux.
00:50:52Dans le ciel.
00:50:54Et dans le ciel. Et dans les étoiles.
00:50:56Et dans le cœur aussi.
00:50:58Allez, on marque une pause. On se retrouve.
00:51:00Parce qu'on fait une émission très positive aujourd'hui.
00:51:02Allez, à tout de suite.
00:51:06Rebonjour, il est 10h.
00:51:08C'est l'heure des pros 1, partie 2.
00:51:10On a un programme très chargé
00:51:12ce samedi, très chargé.
00:51:14On est très positif. Positive attitude
00:51:16aujourd'hui après la journée
00:51:18de folie que nous avons vécue aux Jeux Olympiques.
00:51:20Évidemment, on en parle avec mes invités
00:51:22que je représente dans quelques instants.
00:51:24La Dream Team des chroniqueurs.
00:51:26J'en mets la pression comme ça, là, vraiment.
00:51:28Mais c'est vrai, c'est la réalité. Je le pense sincèrement.
00:51:30Mais tout de suite, c'est la Dream Team
00:51:32de la présentation. Isabelle Pivoulot.
00:51:34Nouveau tour de l'heure.
00:51:36Les Français qui se trouveraient encore
00:51:38en Iran sont appelés à quitter le pays
00:51:40au plus tôt. Le ministère français
00:51:42des Affaires étrangères déconseille également
00:51:44de se rendre sur le territoire iranien
00:51:46quel qu'en soit le motif. Un risque
00:51:48aggravé d'escalade militaire plane
00:51:50entre Israël et Téhéran après l'élimination
00:51:52d'un chef du Hamas mercredi.
00:51:54Tensions au Royaume-Uni. Hier,
00:51:56en fin de journée, des émeutes ont éclaté
00:51:58à Sunderland. Les forces de l'ordre
00:52:00britannique ont été prises pour cible.
00:52:02Trois policiers ont été hospitalisés
00:52:04et huit personnes arrêtées. Dernière
00:52:06heure en date après le meurtre de trois
00:52:08fillettes en début de semaine. Les émeutiers
00:52:10paieront le prix de leur violence,
00:52:12a déclaré la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper.
00:52:14Et puis cette bonne nouvelle.
00:52:16Il y a déjà 37 médailles tricolores
00:52:18au total avec de l'argent remporté
00:52:20au tir au pistolet à 25 mètres.
00:52:22De nouvelles chances s'offrent aux athlètes
00:52:24français aujourd'hui avec du judo mixte
00:52:26par équipe. Les bleus étant emmenés
00:52:28par le géant Teddy Riner
00:52:30et la médaillée de bronze Clarisse Agbeninou.
00:52:32De la natation est également
00:52:34attendue ce soir avec peut-être un
00:52:36sacre pour Maxime Grousset en finale
00:52:38du 100 mètres papillon.
00:52:40Merci beaucoup René et qu'on voulait
00:52:42pour d'aussi bonnes nouvelles.
00:52:44Ça continue
00:52:46Georges Fenech, ça continue les médailles.
00:52:48Positive attitude.
00:52:50Avec moi Georges Fenech.
00:52:52On ne parle que de belles choses aujourd'hui.
00:52:54Pierre Gentillet.
00:52:56On va aborder un sujet qu'on a un peu abordé
00:52:58avec vous tout à l'heure sur la sécurité à Paris.
00:53:00Ça circule,
00:53:02ça va mieux, ça va mieux.
00:53:04Est-ce que ça va durer ? Tout va bien.
00:53:06Michel Thaube, tout va bien.
00:53:08Nathan Devers qui a
00:53:10révisé toutes ses fiches sur tous les sports
00:53:12incollables.
00:53:14Je lui ai posé plein de petites questions techniques sur le sport,
00:53:16sur le BMX, parce que tout à l'heure on aura le plaisir
00:53:18d'avoir le...
00:53:20T'es un grand spécialiste de BMX.
00:53:22Il a tout révisé.
00:53:24J'ai écrit trois livres sur le sujet.
00:53:26Les ai lu.
00:53:28D'une précision
00:53:30incroyable.
00:53:32La tenue, le vélo,
00:53:34le cadre, le style.
00:53:36Nathan Devers, incroyable.
00:53:38On aura le plaisir d'accueillir justement
00:53:40ceux qui ont réalisé un triplé
00:53:42historique au BMX.
00:53:44Une épreuve incroyable dans le courant
00:53:46de cette émission.
00:53:48Je pense qu'ils ont fait une grosse,
00:53:50grosse fête hier soir.
00:53:52Ils ont bien eu raison, évidemment.
00:53:54On va parler des Jeux Olympiques,
00:53:56mais un peu sur l'aspect sécurité.
00:53:58On l'a évoqué avec vous, Pierre Gentillet.
00:54:00C'est vrai que ça a l'air d'aller mieux.
00:54:02Je le disais avec un peu mon petit ton
00:54:04taquin quand on a parlé des Jeux Olympiques,
00:54:06c'est-à-dire qu'il y a eu
00:54:08un peu mon petit ton taquin.
00:54:10Quand il y a du bleu, ça va mieux.
00:54:12Côté sécurité, est-ce qu'on a
00:54:14la médaille d'or ou pas ? Écoutez ce que disait
00:54:16Gérald Darmanin, il s'est exprimé sur le sujet hier.
00:54:18Les premiers chiffres statistiques
00:54:20sont tombés pour cette
00:54:22première semaine de JO. Il y a eu 200
00:54:24interpellations, dont 180
00:54:26garde à vue. Nous avons
00:54:28moins 24% de vols avec violence
00:54:30à Paris et dans la petite couronne,
00:54:32c'est-à-dire la banlieue parisienne.
00:54:34Moins 10% de vols
00:54:36de véhicules et l'ensemble des
00:54:38items de la délinquance a très largement
00:54:40baissé du fait sans doute
00:54:42de l'hyperprésence de la police
00:54:44et de la gendarmerie sur la voie publique.
00:54:46Voilà, le bilan
00:54:48effectivement, quand il y a du
00:54:50bleu, effectivement c'est
00:54:52plus simple. C'est la preuve par A plus B
00:54:54que la réponse à la délinquance
00:54:56doit d'abord être effectivement une réponse
00:54:58répressive. Voilà, répressive
00:55:00et préventive. C'est vrai que la
00:55:02police a cette double fonction parce qu'effectivement
00:55:04elle peut constater une infraction, mais elle peut aussi
00:55:06prévenir simplement d'une infraction. Je le disais tout à l'heure,
00:55:08je suis revenu à Paris il y a peu,
00:55:10Paris s'est vraiment transformé en caserne. C'est-à-dire
00:55:12à tous les coins de rue, j'exagère,
00:55:14mais presque, il y a une présence
00:55:16policière, parfois même une présence
00:55:18militaire. Donc évidemment,
00:55:20tout cela fait chuter
00:55:22considérablement les délits
00:55:24à Paris. C'est une bonne
00:55:26chose. Il faut s'en réjouir, mais il ne faut pas à mon avis
00:55:28que s'en réjouir. Il faut aussi
00:55:30pour l'avenir tirer les leçons.
00:55:32C'est-à-dire qu'une vraie réponse
00:55:34sécuritaire peut produire
00:55:36des effets, contrairement à ce
00:55:38qu'on nous raconte, en particulier
00:55:40à gauche, depuis des décennies.
00:55:42C'est presque à la fin. Si ce n'est pas la police,
00:55:44quand j'écoute Philippe Poutou, c'est même complètement ça,
00:55:46si ce n'est pas la police qui est le problème
00:55:48et sans police, au fond, il n'y aurait plus de délit,
00:55:50il n'y aurait plus de crime. C'est complètement absurde,
00:55:52mais il y a quand même des gens en France qui ont
00:55:54cette idéologie-là. Ce qui s'est
00:55:56passé à Paris et ce qui se passe à Paris
00:55:58prouve heureusement tout le contraire.
00:56:00On a tourné cette semaine du côté du champ de Mars,
00:56:02on voit effectivement où normalement,
00:56:04c'est le paradis des pickpockets
00:56:06et des petits vendeurs de la sauvette
00:56:08et les habitants du quartier sont un peu plus sereins.
00:56:10Mais on sait très bien que c'est
00:56:12un dispositif à situation
00:56:14exceptionnelle et que les choses
00:56:16ne sont pas faites pour durer.
00:56:18Le réveil sera sans doute différent
00:56:20après les JO
00:56:22et les JO paralympiques aussi.
00:56:24Il est certain qu'on ne peut pas mettre
00:56:2630 000 policiers en permanence.
00:56:28Voilà, constatons au moins que cette réponse
00:56:30sécuritaire-là, elle fonctionne sur le principe.
00:56:32Nathan et
00:56:34Georges Fenech, Nathan Le Verre.
00:56:36C'est très intéressant parce que Pierre et moi
00:56:38ont critiqué en même temps la politique
00:56:40sanitaire du gouvernement, mais je ne pense pas pour les mêmes raisons.
00:56:42Parce que moi, ce que j'en avais tiré comme leçon
00:56:44et on avait déjà eu un peu ce débat,
00:56:46c'était qu'au contraire, la faim
00:56:48ne justifie pas les moyens. Pendant l'époque
00:56:50du coronavirus, le gouvernement disait
00:56:52toujours que ces mesures sont efficaces,
00:56:54pas sanitaires, etc. On pouvait discuter
00:56:56de savoir si elles étaient efficaces ou pas, mais à la limite, ce n'était pas très intéressant
00:56:58comme débat. Le vrai débat, à mon avis, était de dire
00:57:00même si c'est efficace, surtout si c'est
00:57:02efficace, ça ne justifie pas
00:57:04de supprimer ou de suspendre un certain
00:57:06nombre de libertés publiques et l'esprit
00:57:08de liberté qui est celui de la France. Et il me
00:57:10semble que le même débat devrait être appliqué
00:57:12à la France. Alors, je ne parle pas tellement
00:57:14de la présence de la police républicaine en France,
00:57:16à Paris en ce moment, d'autant que
00:57:18les choses se passent bien. Comme le disait Michel Taubes,
00:57:20globalement d'ailleurs, c'est très intéressant de voir que
00:57:22il y a une forme aussi de souplesse dans l'interaction
00:57:24entre les Parisiens, les visiteurs, les forces de l'ordre, etc.
00:57:26Je parle davantage du modèle sécuritaire
00:57:28qui a été appliqué. Moi, je ne me réjouis pas forcément
00:57:30de voir des barrières absolument partout dans Paris, même si
00:57:32c'est utile, même si c'est efficace. Je ne me réjouis pas
00:57:34forcément de voir des QR codes absolument partout.
00:57:36Et je pense que les commerçants
00:57:38non plus. Je ne me réjouis pas du tout,
00:57:40encore moins, de savoir que
00:57:42Paris a été... Enfin, on a expulsé
00:57:44les indésirables de Paris avant le début
00:57:46de la fête. C'est ce que, vous savez,
00:57:48Lévi-Strauss appelait ça. Il disait que le problème de l'Occident,
00:57:50c'est qu'on a une tendance à l'anthropémie, le fait de
00:57:52vomir les hommes. Il y a certaines personnes
00:57:54dans la société dont on estime
00:57:56qu'il faut les vomir, les chasser,
00:57:58les expulser, là, en l'occurrence,
00:58:00pour organiser les Jeux Olympiques. Et ça, je ne m'en
00:58:02réjouis pas. Et même si ça a fait baisser le
00:58:04taux de délinquance, et j'en tiens compte,
00:58:06d'accord, mais il me semble que ce n'est pas
00:58:08forcément un modèle de société dont on peut dire
00:58:10formidable, signons,
00:58:12et inspirons-nous-en
00:58:14pour la suite des choses.
00:58:16Ce n'est pas le maire d'Orléans qui a piqué un petit coup
00:58:18de gueule. Il a vu
00:58:20débarquer ceux qu'on ne voulait pas
00:58:22à Paris, dans sa ville.
00:58:24C'est le maire d'Orléans.
00:58:26Georges Fennec.
00:58:28Je voudrais dire, c'est que
00:58:30je constate, moi, dans les grands centres urbains,
00:58:32ça marche bien
00:58:34lorsqu'il y a une complémentarité entre
00:58:36la police nationale
00:58:38et la police municipale.
00:58:40Vous le voyez,
00:58:42on prend souvent l'exemple de Nice, d'ailleurs.
00:58:44Il y a beaucoup de caméras, beaucoup de police municipale,
00:58:46mais on pourrait parler de
00:58:48Cannes, on pourrait parler d'autres
00:58:50villes qui mettent vraiment
00:58:52sur la sécurité les maires.
00:58:54Les maires qui ont le sens
00:58:56de la responsabilité. – C'est un peu moins le cas à Nantes, à Bordeaux
00:58:58ou à Rennes. – Voilà.
00:59:00Et Lyon et Grenoble.
00:59:02– Et Lyon et Grenoble.
00:59:04– Pierre faisait référence
00:59:06tout à l'heure à la tolérance zéro.
00:59:08Moi, il se trouve que
00:59:10j'ai eu l'occasion de rencontrer,
00:59:12c'était une chance, véritablement, Rodolphe Giuliani.
00:59:14Et j'ai été voir comment,
00:59:16parce que ça m'attrayait, j'étais magistrat à l'époque,
00:59:18de savoir comment, en quelques années,
00:59:20il avait fait de New York la ville la plus sûre
00:59:22des États-Unis.
00:59:24On parle de tolérance zéro.
00:59:26C'est la fameuse doctrine, vous savez,
00:59:28de la fenêtre brisée, broken window.
00:59:30Qu'est-ce qui s'est passé en réalité ?
00:59:32C'est-à-dire que
00:59:34le maire, parce que la police dépend du maire
00:59:36là-bas, aux États-Unis.
00:59:38Chez nous, ça a été le cas jusqu'en 1941,
00:59:40on l'a oublié, la police a été
00:59:42baptisée que, sous une loi de Vichy,
00:59:44dans les villes de plus de 10 000 habitants,
00:59:46on a créé une police nationale.
00:59:48Oui, oui, c'est autrefois...
00:59:50Je ne prône pas le retour encore.
00:59:52On pourrait se poser la question
00:59:54de reconfier au maire
00:59:56la police.
00:59:58Ce n'est pas mon propos.
01:00:00Mais je pense que le maire a un rôle à jouer.
01:00:02Ce que je voulais dire, simplement,
01:00:04c'est que la doctrine de la fenêtre brisée,
01:00:06c'est que dès qu'il y a un désordre
01:00:08dans la ville urbaine, il faut intervenir
01:00:10tout de suite. Parce que si vous n'intervenez pas,
01:00:12ça donne le sentiment d'un laissé-aller,
01:00:14tout est permis, etc.
01:00:16Et c'est cette toute petite délinquance
01:00:18des incivilités qui produira
01:00:20plus tard de la délinquance plus importante
01:00:22moyenne et grande, voyez-vous.
01:00:24Ça, ça a été le premier point, intervenir
01:00:26tout de suite. Et ce qui m'a frappé aussi,
01:00:28quand j'ai pu visiter le CompState,
01:00:30ce qu'ils appellent le CompState,
01:00:32une salle gigantesque avec des écrans partout
01:00:34où la criminalité est passée au peigne fin,
01:00:36chaque fonctionnaire de police
01:00:38a la responsabilité de son quartier,
01:00:40de son bâtiment,
01:00:42de son pâté d'immeubles, de son hall d'immeubles.
01:00:44Et si on constate
01:00:46une augmentation, par exemple,
01:00:48du trafic de drogue, le policier, là-bas,
01:00:50est révoqué par le maire.
01:00:52Révoqué, vous imaginez, chez nous.
01:00:54Donc c'est l'obligation de résultats.
01:00:56Pas uniquement de moyens,
01:00:58mais de résultats. Donc,
01:01:00je ne dis pas qu'il faille passer un système
01:01:02de policiers.
01:01:04Attention, la liberté,
01:01:06mais pas à n'importe quel prix.
01:01:08La sécurité, mais pas à n'importe quel prix.
01:01:10Mais quand il y a une volonté,
01:01:12et qu'on veut se donner les moyens,
01:01:14et on le voit actuellement ce qui se passe
01:01:16avec le bleu sur la voie publique,
01:01:18on fait reculer la délinquance.
01:01:20Ça n'est pas une fatalité.
01:01:22– Mais la question que je posais,
01:01:24c'est qu'on le sait bien, je le soulignais,
01:01:26ce sont des moyens exceptionnels
01:01:28pour un événement exceptionnel
01:01:30et que le réveil des Parisiens
01:01:32risque d'être un petit peu plus compliqué.
01:01:34Il y a des enseignements de ce dispositif
01:01:36qui sont utiles à marcher,
01:01:38mais on sait très bien que ça ne va pas durer.
01:01:40C'est ça le truc. Michel ?
01:01:42– Moi, je voudrais préciser deux, trois petites choses.
01:01:44D'abord, on bénéficie d'un fait
01:01:46que beaucoup de Parisiens et de Franciliens
01:01:48sont partis en vacances.
01:01:50– Certains regrettent. Je ne sais pas si vous avez vu
01:01:52le papier de nos confrères de 20 minutes.
01:01:54On n'aurait pas dû partir. On va revenir.
01:01:56– Pour moi, il y a deux raisons principales
01:01:58à la baisse très importante
01:02:00de la délinquance depuis dix jours.
01:02:02C'est d'abord la présence policière,
01:02:04l'effet dissuasif
01:02:06de la présence de policiers et de gendarmes,
01:02:08mais ensuite aussi
01:02:10parce qu'énormément de Parisiens et de Franciliens,
01:02:12d'ailleurs difficile d'évaluer combien,
01:02:14est-ce que c'est un million,
01:02:16un million et demi de Franciliens
01:02:18dans une région qui compte 12,4 millions d'habitants,
01:02:20ont quitté la région parisienne.
01:02:22Donc il y a moins de monde, beaucoup moins de monde.
01:02:24Or, à la rentrée scolaire,
01:02:26à la rentrée économique scolaire,
01:02:28c'est le 2 septembre,
01:02:30c'est un jeu paralympique.
01:02:32Et les mesures de sécurité draconiennes
01:02:34qui ont été mises en place,
01:02:36notamment en matière de circulation,
01:02:38seront opérationnelles au moment où vous avez
01:02:40le retour des Parisiens et des Franciliens.
01:02:42Donc là, les problèmes de sécurité seront peut-être différents.
01:02:44Le deuxième point, je voulais dire,
01:02:46c'est qu'en termes de doctrine,
01:02:48de gestion de ces crises,
01:02:50alors là, ce n'était pas une crise,
01:02:52c'était un événement exceptionnel.
01:02:54Moi, ce qui m'a le plus choqué,
01:02:56que ce soit pendant la crise Covid
01:02:58ou avec la préparation des Jeux Olympiques,
01:03:00c'est tout simplement l'excès de zèle administratif.
01:03:02C'est-à-dire de vouloir en faire trop,
01:03:04de vouloir en rajouter.
01:03:06Je donne un exemple.
01:03:08Ces fameuses 40 000 barrières
01:03:10qui ont pourri la vie, il faut le dire,
01:03:12de nombreux Parisiens,
01:03:14et plus particulièrement des commerçants
01:03:16et des brasseries parisiennes du centre de Paris
01:03:18qui ont eu des conséquences économiques
01:03:20dramatiques pendant 15 jours,
01:03:22qui ont torpillé leur activité économique.
01:03:24Mais ces 40 000 barrières,
01:03:26si elles étaient mises en place une semaine
01:03:28ou dix jours avant l'événement,
01:03:30peut-être qu'elles auraient pu être mises en place
01:03:32un peu plus tardivement pour écourter.
01:03:34Et surtout, on est maintenant plus d'une semaine,
01:03:36une semaine et un jour,
01:03:38après la tenue de la cérémonie
01:03:40d'ouverture des Jeux Olympiques,
01:03:42qui était le prétexte
01:03:44à la mise en place de ces barrières.
01:03:46Figurez-vous qu'il y a encore des barrières
01:03:48qui sont installées.
01:03:50Tout près d'ici et dans beaucoup d'endroits de Paris,
01:03:52il y a encore certaines de ces 40 000 barrières
01:03:54qui attendent l'État pour les enlever.
01:03:56Il faut les retirer.
01:03:58Et donc, je pense qu'il y a
01:04:00un excès de zèle administrative
01:04:02qui cause beaucoup de dégâts
01:04:04dans notre pays et il faut l'alléger.
01:04:06Pierre, je vous donne la parole très rapidement
01:04:08et je vous la donnerai après, mais je vous la donne quand même
01:04:10parce que je suis un homme de parole.
01:04:12Parce que vous savez quoi ? On a nos invités.
01:04:14Nos invités vont être là pour faire plaisir,
01:04:16évidemment, à tous les Français qui nous regardent,
01:04:18mais notamment à Georges.
01:04:20Positive attitude.
01:04:22Je voudrais terminer sur un point,
01:04:24encore une fois, sur ce que disait Nathan,
01:04:26sur le débat que nous avions eu.
01:04:28Moi, je ne voudrais pas qu'on fasse d'erreur ici.
01:04:30Moi, je ne me réjouis pas.
01:04:32Je pense en fait que personne, à droite comme à gauche d'ailleurs,
01:04:34ne se réjouit de voir autant de policiers.
01:04:36Quand je dis se réjouir, c'est-à-dire que ce n'est pas l'État normal.
01:04:38Ce que je pense, et c'est pour ça que vous parliez tout à l'heure
01:04:40d'attendre la crise Covid et qu'effectivement,
01:04:42on a mis les libertés un petit peu de côté
01:04:44et là, semble-t-il, on met aussi les libertés de côté.
01:04:46Oui, par définition, parce que la police intervient.
01:04:48Il me semble que le sujet ici,
01:04:50c'est la question de la proportionnalité.
01:04:52Vraiment, je suis rapide.
01:04:54Au moment du Covid, j'ai critiqué les mesures sanitaires
01:04:56parce qu'elles étaient totalement disproportionnées
01:04:58et déconnectées par rapport à ce qu'il fallait faire.
01:05:00Là, sur l'intervention policière, je pense
01:05:02qu'au vu de la menace, je pense qu'au vu
01:05:04de l'explosion de la délinquance,
01:05:06une présence policière renforcée
01:05:08me paraît proportionnée
01:05:10et adaptée à la situation.
01:05:12Ensuite, si demain, la délinquance baisse,
01:05:14on reviendra dans un État normal.
01:05:16Pierre, on en reparle juste après,
01:05:18mais priorité ou direct, regardez cette image !
01:05:20Regardez cette image !
01:05:22Ils sont avec nous, Joris Dedey,
01:05:24Sylvain André, Romain Mathieu
01:05:26qui nous montrent leur... Bravo !
01:05:28Bravo, vraiment, vraiment bravo !
01:05:30On est très heureux de vous avoir.
01:05:32Vous nous avez fait vivre un moment
01:05:34incroyable et incroyable.
01:05:36Joris, racontez-nous, la nuit a été courte,
01:05:38je suppose ?
01:05:40Oui, la nuit a été courte.
01:05:42On est partis pour un petit marathon ce matin,
01:05:44donc ça va être cool.
01:05:46Bon,
01:05:48ça a été historique,
01:05:50c'est historique,
01:05:52avec un grand H majuscule,
01:05:54vous êtes tous les trois médaillés,
01:05:56c'est incroyable,
01:05:58vous nous avez fait vibrer,
01:06:00les Français ont vibré.
01:06:02Racontez-nous un petit peu cette sensation,
01:06:04on a vu votre joie éclater
01:06:06aux yeux du monde entier.
01:06:08Oui, c'est vrai que c'était exceptionnel
01:06:10quand on a franchi la ligne d'arrivée,
01:06:12on a vu qu'on était 1-2-3,
01:06:14donc c'était vraiment
01:06:16une victoire collective,
01:06:18et on a pu s'assurer de tout ça
01:06:20avec le jeu français qui était exceptionnel hier soir.
01:06:22On a bien profité avec tout le monde,
01:06:24et on est prêts à en profiter aussi
01:06:26aujourd'hui avec tout ce qu'on va faire.
01:06:28Vous savez que j'ai des invités
01:06:30qui sont fans de sport avec moi
01:06:32et qui ont plein de questions à vous poser,
01:06:34je ne suis pas le seul, donc évidemment,
01:06:36on va commencer par Pierre Gentillet.
01:06:38Félicitations et merci pour
01:06:40toute l'énergie, pour tout le positif
01:06:42que vous nous avez apporté.
01:06:44Je voudrais simplement savoir
01:06:46parce que vous êtes trois médaillés français,
01:06:48argent, bronze et or,
01:06:50et vous êtes les premiers
01:06:52depuis 1924, on le rappelait,
01:06:54les premiers trois Français à monter sur un podium.
01:06:56On a vu les trois drapeaux
01:06:58français se lever
01:07:00hier, je voulais juste
01:07:02savoir qu'est-ce que vous avez ressenti
01:07:04en voyant ces trois drapeaux identiques
01:07:06se lever avec la Marseillaise
01:07:08hier ?
01:07:12Forcément, beaucoup de fierté.
01:07:14On a eu l'habitude
01:07:16de le voir sur des courses
01:07:18comme des Coupes du Monde ou autre chose qu'on fait
01:07:20d'habitude, mais là,
01:07:22le fait que ce soit aux Jeux Olympiques,
01:07:24que ce soit en France, à Paris, à la maison,
01:07:26c'était assez spécial.
01:07:28On a bien savouré
01:07:30cette Marseillaise avec
01:07:32les trois drapeaux
01:07:34tricolores, et je pense
01:07:36que c'est un moment qu'on n'oubliera jamais.
01:07:38Sylvain André, il y a une phrase qui m'a
01:07:40beaucoup touché,
01:07:42c'est à l'arrivée, lorsque vous dites
01:07:44« quand j'ai vu que Joris était devant,
01:07:46je n'ai rien fait,
01:07:48on allait avoir les trois médailles »
01:07:50et ça, c'est vraiment l'esprit
01:07:52du sport, et je pense
01:07:54que je ne suis pas le seul à avoir ressenti
01:07:56ça, et je trouve que c'est une très belle déclaration,
01:07:58une vraie synergie au sein de votre équipe.
01:08:00C'est sûr que
01:08:02avec Joris, on ne savait pas que Romain
01:08:04était derrière. Après,
01:08:06quand j'étais derrière Joris, de toute façon,
01:08:08il avait un peu d'avance, il allait super vite,
01:08:10donc la question de tenter
01:08:12quelque chose de très risqué pour
01:08:14la médaille d'or ne se posait même pas.
01:08:16En fait, j'ai pu profiter
01:08:18des…
01:08:20J'étais le caméraman rapproché de Joris
01:08:22pendant deux lignes droites, et la position
01:08:24dans laquelle j'étais, j'ai pu même profiter
01:08:26un peu de la course pendant la course.
01:08:28Et quand on s'est
01:08:30retourné à l'arrivée et qu'on a vu Romain,
01:08:32on a eu envie de demander,
01:08:34on a été fixé rapidement,
01:08:36et là, c'est parti.
01:08:38Joris,
01:08:40je suppose que l'émotion a été
01:08:42évidemment immense pour vous, parce que
01:08:44dans les précédentes compétitions, on n'a pas eu
01:08:46de chance, et je suppose que
01:08:48cette victoire est d'autant plus belle,
01:08:50cette médaille est d'autant plus belle.
01:08:52C'est une très, très belle revanche.
01:08:54Oui, c'est sûr de pouvoir…
01:08:56Déjà, être champion olympique, c'est incroyable,
01:08:58mais en plus de pouvoir le faire à la maison,
01:09:00devant tout le public français,
01:09:02ma famille, c'était vraiment
01:09:04exceptionnel, et ça relève
01:09:06un petit peu toutes les déceptions,
01:09:08et voilà, c'est incroyable.
01:09:10Aujourd'hui, je pense qu'on ne s'en rend pas encore compte,
01:09:12mais ça va commencer à se faire
01:09:14aujourd'hui. Et Romain,
01:09:16votre épouse a eu une médaille
01:09:18aussi, en plus, donc c'est une vraie victoire
01:09:20familiale.
01:09:22Pas mon épouse encore, mais…
01:09:24Ce soir, peut-être.
01:09:26Oui, c'est…
01:09:28Je me suis engagé, je me suis engagé.
01:09:30Mais Sylvain,
01:09:32faites pas le malin, parce qu'il paraît qu'il y a
01:09:34une histoire de bague de fiançailles,
01:09:36donc ne chambrez pas votre petit camarade,
01:09:38il n'y a pas une histoire de bague de fiançailles, ou…
01:09:42Expliquez-moi un peu, c'est quoi cette histoire de bague de fiançailles ?
01:09:44On va faire du shopping.
01:09:46Pardon ?
01:09:48On va faire du shopping.
01:09:50Cette après-midi, d'aller récupérer une petite bague.
01:09:52Oui, il y a bien un engagement, j'ai bien lu.
01:09:54Oui, il va le faire, oui.
01:09:56Non, non, non, il n'y a rien,
01:09:58il n'y a rien pour l'instant.
01:10:00En fait, c'est l'arroseur arrosé, quoi, en quelque sorte.
01:10:04Michel Thaube.
01:10:06D'ailleurs, il y a eu deux demandes en mariage
01:10:08pendant les Jeux Olympiques.
01:10:10Je crois que c'était
01:10:12pour la père Picon, c'est-à-dire qu'il y a eu
01:10:14un effet sur…
01:10:16Moi, ce que je voulais, c'était vous dire bravo, c'était extraordinaire.
01:10:18Dire que ça s'est passé à 51 en Livigne,
01:10:20en Yvelines,
01:10:22ça ne se passe pas à Paris et en Seine-Saint-Denis.
01:10:24Et je voulais vous demander, est-ce que vous pensez déjà
01:10:26à toutes les vocations que vous allez
01:10:28susciter pour le BMX ?
01:10:30Parce que le BMX fait partie de ces sports
01:10:32qui permettent d'être mis en avant pendant les Jeux Olympiques.
01:10:34Est-ce que vous y pensez déjà
01:10:36ou est-ce que vous êtes encore dans l'effet
01:10:38de la victoire ?
01:10:40Qui répond ?
01:10:42Oui, c'est sûr
01:10:44que pour nous,
01:10:46c'est un grand coup de projecteur sur le BMX.
01:10:48Avec mes deux collègues,
01:10:50on est plus
01:10:52sur le début d'la fin
01:10:54qu'à la moitié du début.
01:10:56Mais j'espère que ça va
01:10:58pousser plein de jeunes à monter
01:11:00sur un vélo, à aller rouler
01:11:02sur les Pentras
01:11:04qui s'ouvrent un peu partout en France,
01:11:06aller dans un club, essayer. Et puis si ce n'est pas du BMX,
01:11:08ça sera un autre vélo.
01:11:10Mais on espère qu'on a
01:11:12suscité des vocations.
01:11:14Georges Fenech,
01:11:16il y a une question à vous poser à tous les trois.
01:11:18Je félicite nos trois mouscotaires.
01:11:22Je voulais savoir,
01:11:24parce que beaucoup découvrent votre sport,
01:11:26ce qui est un peu mon cas,
01:11:28jusqu'à quel âge on peut pratiquer
01:11:30le BMX ? Parce que vous n'êtes pas tout jeunes
01:11:32non plus.
01:11:34On les a perdus, non ?
01:11:36Jusqu'à quel âge on peut pratiquer
01:11:38ce sport extraordinaire ?
01:11:40Donnez tous les conseils à Georges Fenech.
01:11:42Je pense qu'il va prendre sa licence.
01:11:44On va l'inscrire, ouais.
01:11:48Jusqu'à quel âge ?
01:11:50Il n'y a pas de règle.
01:11:52Dans le sport en général,
01:11:54on peut voir le tennis,
01:11:56Novak Djokovic, je crois que c'est 37 ans.
01:11:58Je pense qu'il n'y a pas vraiment de règle.
01:12:00Après, forcément, on est un sport
01:12:02à risque, donc il y a les blessures,
01:12:04les choses comme ça.
01:12:06Pour l'instant, je pense qu'on est
01:12:08encore bien, on est encore au meilleur niveau.
01:12:10Il y a encore quelques années devant nous.
01:12:12La suite, justement,
01:12:14c'est la question que j'allais vous poser. La suite, c'est quoi ?
01:12:16Évidemment, vous reposez, mais la suite,
01:12:18pour vos carrières respectives ?
01:12:20Là, on ne sait pas trop
01:12:22ce qui va se passer. On va profiter
01:12:24déjà au maximum.
01:12:26Profiter de cette expérience et d'avoir
01:12:28les Jeux à la maison avec
01:12:30tout le public français. Ensuite, je pense
01:12:32quand on rentrera chez nous, on pourra se poser
01:12:34un petit peu gentiment et
01:12:36réfléchir de l'insuite.
01:12:38Romain, il paraît que vous avez eu une médaille.
01:12:40C'est la médaille d'or du plus beau mulet.
01:12:42C'est une fausse information
01:12:44que je diffuse ou pas ? Enlevez votre casquette !
01:12:50Avant la compétition,
01:12:52pour que ce soit à moitié propre,
01:12:54s'il y avait une médaille
01:12:56d'or du plus beau mulet, c'était en compétition.
01:12:58Bon, écoutez,
01:13:00merci mille fois. On était ravis,
01:13:02mais vraiment ravis et très heureux.
01:13:04Au nom de tous les téléspectateurs
01:13:06de CNews, au nom de tous les
01:13:08Français, mille fois,
01:13:10bravo, merci, merci,
01:13:12et vous nous avez fait vivre
01:13:14vraiment, sincèrement. Et merci
01:13:16surtout d'avoir accepté après cette nuit très courte.
01:13:18C'est vrai, vous avez eu quelques petites cernes quand même.
01:13:20Je dis ça, je dis rien.
01:13:22Et n'oubliez pas les bacs de fiançailles
01:13:24et vos engagements respectifs.
01:13:26Et donc, juste si je peux...
01:13:28Attendez, juste le dernier. Michel Thauvin a quelque chose à vous dire.
01:13:30Si je peux juste être plus précis, c'est Charline Picon
01:13:32et Sarah Steyert, qui sont médailles
01:13:34de bronze en voile,
01:13:36qui se sont demandées en mariage
01:13:38dans les minutes qui ont suivi leur médaille.
01:13:40Donc voilà, il faut le préciser.
01:13:42C'est aussi ça, la France,
01:13:44c'est l'amour et c'est magnifique.
01:13:46Si vous voulez faire une déclaration en direct sur l'antenne
01:13:48de CNews et dans leur dépôt, on est preneurs.
01:13:52C'est vrai, j'imaginais ça.
01:13:54Parfois, il faut se jeter à l'eau, vous savez.
01:13:56Dans la selle.
01:13:58Dans la selle, elle est froide en plus, à ce qui paraît.
01:14:00Merci à tous les trois.
01:14:02En tous les cas, vous êtes
01:14:04en plus très sympathiques.
01:14:06Et on est très fiers de vous, vraiment.
01:14:08Et encore une fois, bravo,
01:14:10vous nous avez fait vivre. Merci beaucoup.
01:14:12Ils sont incroyables, quand même.
01:14:14Vous avez raison.
01:14:16Ils nous ont fait vibrer.
01:14:18Je posais la question sur ces trois drapeaux.
01:14:20C'est vrai que je pense qu'on aura peu l'occasion
01:14:22de voir trois drapeaux français
01:14:24se lever un peu.
01:14:26Une fois par siècle.
01:14:28Une fois par siècle, on l'a vécu.
01:14:30On l'a vu.
01:14:32Rendez-vous au siècle prochain.
01:14:34Ils avaient l'air très sympathiques.
01:14:36Ils célébraient aussi une forme d'amitié.
01:14:38Le sport dans la compétition.
01:14:40Le sport dans la complicité.
01:14:42Moi, j'ai adoré la déclaration
01:14:44effectivement de Sylvain.
01:14:46On n'a pas l'impression que c'était des concurrents.
01:14:48Je ne vais pas être premier.
01:14:50Je reste derrière. C'est rare dans le sport.
01:14:52Ils donnaient aussi une autre impression,
01:14:54là et puis même hier, c'est qu'il ne faut pas oublier
01:14:56qu'au départ, ce sont des concurrents.
01:14:58Chacun voulait plus la médaille d'or que l'autre.
01:15:00Et ce qu'on a vu hier et ce qui se confirme aujourd'hui,
01:15:02c'est presque le sentiment d'une équipe.
01:15:04On a le sentiment d'une équipe qui gagne.
01:15:06On a eu ce sentiment d'équipe aussi
01:15:08avec l'épée féminin.
01:15:10On a eu médaille d'or et médaille d'argent
01:15:12où elles se sont affrontées
01:15:14en finale l'une et l'autre.
01:15:16Et tout le public
01:15:18allait les bleus.
01:15:20Il n'y a plus d'adversaires.
01:15:22Allez les amis, on a vécu un beau moment
01:15:24tous ensemble. On a marqué une pause.
01:15:26C'était sympathique. Ça va, on est dans la positive attitude encore.
01:15:28Vraiment. Ils sont très sympas.
01:15:30Sincèrement, je pense que
01:15:32tous les Français qui ont regardé notre émission
01:15:34sont très sympas.
01:15:36Ils dégagent tellement de belles choses.
01:15:38Et on en a bien besoin. Il est 10h25.
01:15:40On se retrouve dans quelques instants pour la dernière ligne droite.
01:15:42Ça passe vite, l'heure des pros.
01:15:44Surtout des journées comme celle-ci.
01:15:46Oui, incroyable, ça passe vite.
01:15:48Allez, on se retrouve dans quelques instants.
01:15:50On a encore beaucoup de choses à évoquer ensemble.
01:15:52A tout de suite.
01:15:56Merci, merci mille fois
01:15:58de nous accueillir chez vous.
01:16:00C'est l'heure des pros. Jusqu'à 11h.
01:16:02On a tellement vécu de belles choses
01:16:04dans cette émission. C'était incroyable.
01:16:06Avec les champions du BMX.
01:16:08Ils nous ont fait vivre un très beau moment.
01:16:10Et là, on va retrouver
01:16:12Isabelle Biboulot pour un tour
01:16:14complet de l'information.
01:16:16Un débat serait convenu sur Fox News
01:16:18le 4 septembre entre
01:16:20Donald Trump et Kamala Harris.
01:16:22C'est ce qu'a annoncé cette nuit le candidat républicain
01:16:24à la présidentielle sur sa plateforme
01:16:26social. La vice-présidente
01:16:28américaine est assurée d'être la
01:16:30candidate du parti démocrate pour le scrutin
01:16:32de novembre. Donald Trump n'a cependant
01:16:34pas précisé si Kamala Harris
01:16:36avait accepté le débat.
01:16:38TikTok face à la justice américaine.
01:16:40Dans une plainte, l'application est accusée
01:16:42de violation généralisée des lois
01:16:44sur la protection de la vie privée des
01:16:46enfants. La plateforme chinoise avait
01:16:48déjà été menacée d'interdiction aux
01:16:50Etats-Unis. Des millions de mineurs de
01:16:52moins de 13 ans ont été soumis à une collecte
01:16:54de données, ont pu interagir
01:16:56avec des utilisateurs majeurs et avoir
01:16:58accès à des contenus pour adultes.
01:17:00Enfin en France, le chassé-croisé
01:17:02des vacances se poursuit avec une journée
01:17:04noire sur les routes dans le sens des départs
01:17:06pour les retours bison futé voie
01:17:08rouge en Ile-de-France et Provence-Alpes
01:17:10Côte d'Azur, orange au niveau
01:17:12national. La circulation routière
01:17:14s'annonce très dense
01:17:16jusqu'à lundi inclus.
01:17:18Demain, le trafic restera rouge
01:17:20notamment en Ile-de-France.
01:17:22Merci beaucoup Isabelle, toujours
01:17:24avec moi depuis 1h30 pour commenter
01:17:26cette actualité plutôt positive
01:17:28depuis le début de cette émission.
01:17:30Pierre Gentil et Nathan Devers, Georges Fenech et
01:17:32Michel Thaube. On va changer de
01:17:34sujet, évidemment on va prendre
01:17:36la direction du Moyen-Orient
01:17:38où le moins que l'on puisse dire c'est que la
01:17:40tension monte. Le Quai d'Orsay appelle ses ressentissants
01:17:42de passage en Iran à quitter le pays au plus
01:17:44tôt en raison du risque aggravé
01:17:46d'escalade militaire entre Israël et Téhéran.
01:17:48Dans quelques instants on sera avec Nathalie
01:17:50Ophir, notre correspondante
01:17:52à Tel Aviv, mais tout de suite on voit le sujet
01:17:54avec Marie-Victoire Diodonné et évidemment on ouvre
01:17:56le débat avec mes invités.
01:17:58Le Quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme.
01:18:00En raison du risque aggravé
01:18:02d'escalade militaire dans la région, les Français
01:18:04de passage qui se trouveraient encore
01:18:06en Iran sont invités à en partir
01:18:08au plus tôt. La mort du chef
01:18:10militaire du Hezbollah, celle du
01:18:12chef politique du Hamas, ravive
01:18:14les craintes d'une extension de la guerre
01:18:16à l'ensemble du Moyen-Orient.
01:18:18Pour cette spécialiste de l'Iran, ces assassinats
01:18:20sont avant tout des claques
01:18:22monumentales pour le régime des Mollahs
01:18:24qui se veut inébranlable. Le ton
01:18:26est donc offensif, le risque d'escalade
01:18:28réel. Il n'y a pas
01:18:30une réunion avec le guide suprême
01:18:32où on n'entend pas scandé mort à Israël.
01:18:34Donc leur but c'est
01:18:36la destruction d'Israël et le
01:18:38but d'Israël c'est de
01:18:40se protéger et s'il faut pour cela
01:18:42passer par une offensive
01:18:44démesurée,
01:18:46ils le font.
01:18:48Pour Sarah Doraghi, l'alerte
01:18:50du quai d'Orsay prend aussi en compte
01:18:52les procédés de l'Iran.
01:18:54Le système même d'un pays
01:18:56comme l'Iran est
01:18:58voilà, on a un sac de monnaie
01:19:00d'échange, on va prendre
01:19:02des gens de
01:19:04nationalité qui nous intéressent
01:19:06et on va les prendre en otage
01:19:08et on attend. Si l'otage est français,
01:19:10la France va dire mais nous on est bloqués, on ne peut pas intervenir,
01:19:12on est des otages là-bas. De son côté
01:19:14le Qatar principal intermédiaire
01:19:16entre le Hamas et Israël
01:19:18s'interroge sur le devenir des négociations.
01:19:20Et avant d'évoquer
01:19:22cette situation avec mes invités, on va prendre
01:19:24la direction de Tel Aviv, on va retrouver
01:19:26Nathalie Sosna Ofir qui est notre correspondante permanente
01:19:28en Israël. Bonjour Nathalie,
01:19:30merci d'avoir accepté notre invitation.
01:19:32On vient de voir ce reportage,
01:19:34est-ce que l'on peut penser à une extension du conflit,
01:19:36à un embrasement ?
01:19:38Quel est un peu l'état d'esprit ?
01:19:40Écoutez, en Israël il ne s'agit pas
01:19:42de savoir s'il y aura des représailles,
01:19:44l'élimination d'Ismail Haniyeh,
01:19:46le chef politique
01:19:48du Hamas à Téhéran mercredi,
01:19:50mais quand, sous quelle forme
01:19:52et avec quelle puissance,
01:19:54l'Iran et le Hamas ont juré de se venger
01:19:56d'Israël qui cependant
01:19:58n'a pas revendiqué l'élimination
01:20:00d'Haniyeh et ne le fera sans doute
01:20:02jamais, contrairement à celle du
01:20:04haut commandant militaire du Hezbollah,
01:20:06le conseiller de Nasrallah.
01:20:08Ce matin, les médias libanais
01:20:10rapportent des blessés, voire des morts
01:20:12dans une attaque de drone
01:20:14imputée à Israël dans la région
01:20:16de Tirol-Iban. Alors ici, le pays
01:20:18est bien sûr sur le qui-vive.
01:20:20On redoute évidemment
01:20:22un remake de ce qui s'est passé
01:20:24le 13 avril dernier, quand l'Iran
01:20:26a lancé plus de 200 drones
01:20:28et missiles contre Israël en réponse
01:20:30à une frappe contre son consulat
01:20:32à Damas. C'était la première attaque
01:20:34directe jamais menée par
01:20:36la République islamique contre le territoire
01:20:38israélien. Les systèmes de défense
01:20:40antiaérien ont été redéployés.
01:20:42Les navires
01:20:44de guerre américains voguent
01:20:46face aux côtes libanaises.
01:20:48La sécurité des
01:20:50missions israéliennes à l'étranger a été
01:20:52renforcée, ainsi que celle autour
01:20:54de la délégation israélienne au
01:20:56GO de Paris.
01:20:58La sécurité
01:21:00vraiment de tous les délégués
01:21:02israéliens a été
01:21:04évidemment renforcée.
01:21:06Ici, le
01:21:08pays est sur le qui-vive,
01:21:10mais pas d'instructions nouvelles
01:21:12de la défense passive pour l'heure
01:21:14sauf celle de rester
01:21:16vigilant aux alertes
01:21:18rouges et de courir rapidement
01:21:20dans les abris au cas où.
01:21:22On pense évidemment aux familles des
01:21:24otages qui se sont réunis, qui ont manifesté
01:21:26et qui sont fatalement
01:21:28dans un climat d'inquiétude
01:21:30profonde.
01:21:32Évidemment, après 302 jours
01:21:34de captivité,
01:21:36les familles des otages craignent désormais
01:21:38le pire pour leurs proches.
01:21:40Comme vous l'avez dit, elles se sont rassemblées
01:21:42ces derniers jours autour du ministère de la
01:21:44Défense et sur la place des otages
01:21:46à Tel Aviv pour marquer cette date,
01:21:48mais aussi pour exiger la
01:21:50finalisation d'un accord qui
01:21:52permettrait leur libération. Elles sont
01:21:54nombreuses à estimer que le Premier
01:21:56ministre Benjamin Netanyahou fait tout
01:21:58pour perturber les négociations
01:22:00jusqu'à même éliminer le chef
01:22:02politique du Hamas et ce,
01:22:04pour ne pas froisser ses partenaires nationalistes
01:22:06de sa coalition qui menacent
01:22:08de s'en retirer en cas d'accord
01:22:10qui ne leur conviendrait pas, ce qui
01:22:12marquerait bien sûr la fin du mandat
01:22:14du Premier ministre qui perdrait
01:22:16sa majorité. Cette approche est rejetée
01:22:18par les proches de Netanyahou
01:22:20qui estiment que la pression militaire
01:22:22sur le Hamas rapproche
01:22:24la conclusion d'un accord, un accord qui
01:22:26pour l'heure semble très incertain
01:22:28après ces éliminations
01:22:30de ces derniers jours et
01:22:32la confirmation partiale de l'élimination
01:22:34de Mohamed Def qui était
01:22:36le bras droit d'Eyeye
01:22:38et l'architecte du 7 octobre
01:22:40et celle d'Ismail Haniyeh
01:22:42rappelons-nous qu'il était l'interlocuteur
01:22:44du Qatar dans les discussions
01:22:46en vue justement d'un éventuel accord
01:22:48avec qui sera-t-il à présent
01:22:50possible de parler ?
01:22:52Nul ne le sait, on ne sait pas non plus
01:22:54si ces éliminations pourraient éventuellement
01:22:56mettre la pression sur Sinoir
01:22:58toujours retranchée
01:23:00dans les tunnels et désormais seule
01:23:02à décider du sort des otages
01:23:04ou au contraire provoquer
01:23:06un rejet catégorique
01:23:08c'est toute une nation qui attend
01:23:10le retour des otages dans lequel
01:23:12même avec une victoire de Salah
01:23:14à Gaza il sera impossible d'amorcer
01:23:16une phase de résilience
01:23:18officiellement il reste à Gaza 115
01:23:20otages, 41 d'entre eux
01:23:22ne seraient plus en vie tant qu'il n'y a
01:23:24pas de preuve ou d'élément qui
01:23:26permet d'affirmer qu'un otage est mort
01:23:28il est considéré comme vivant
01:23:30parmi eux, rappelons-le, deux Français
01:23:32cependant, petite information
01:23:34de dernière minute, il semble que
01:23:36les discussions en vue d'un accord
01:23:38ne soient pas complètement gelées
01:23:40une délégation israélienne pourrait se rendre
01:23:42au coeur cette semaine
01:23:44Merci pour toutes ces précisions Nathalie Sosna
01:23:46Ophir, vous êtes notre
01:23:48correspondante permanente
01:23:50à Tel Aviv et cette information qui vient de tomber
01:23:52via l'AFP
01:23:54l'Iran prévoit une riposte du Hezbollah
01:23:56dans la profondeur d'Israël
01:23:58ça vient de tomber à l'instant chez nos confrères
01:24:00de l'AFP, on voit là, Nathan
01:24:02cette situation est excessivement
01:24:04tendue
01:24:06Oui, elle est excessivement tendue parce que
01:24:08la guerre qui a lieu depuis
01:24:10plusieurs mois, depuis le 7 octobre
01:24:12est en train maintenant de trouver son nom
01:24:14et de trouver son ampleur, son échelle
01:24:16la plus pertinente d'un point de vue géopolitique
01:24:18c'est-à-dire que depuis le début c'était évidemment
01:24:20une guerre de l'Iran contre Israël
01:24:22le Hamas a une forme
01:24:24pas d'autonomie, mais je veux dire à organiser aussi les choses
01:24:26de son côté, mais ce sont ces deux axes
01:24:28qui s'opposent, et Israël en choisissant
01:24:30de tuer Anieh
01:24:32à Téhéran, en choisissant
01:24:34de le tuer le jour de l'investiture du nouveau président
01:24:36dans le complexe
01:24:38le plus gardé de
01:24:40toute la ville de Téhéran, avec
01:24:42manifestement une bombe qui avait été placée
01:24:44deux mois avant dans l'hôtel
01:24:46maison d'hôte dans laquelle il était
01:24:48reçu, tout cela
01:24:50c'est une humiliation énorme
01:24:52pour l'Iran c'est terrible. Absolument, parce que c'est une manière
01:24:54de dire, non seulement
01:24:56nous infiltrons votre société civile
01:24:58mais nous infiltrons aussi votre état
01:25:00une opération comme ça ne peut pas se faire
01:25:02sans des complicités en très très
01:25:04haut lieu, de la même manière que
01:25:06les assassinats ciblés
01:25:08qui avaient eu lieu sur des ingénieurs
01:25:10du nucléaire, c'était pareil, c'était spectaculaire
01:25:12et c'était très humiliant pour l'Iran, et pareil
01:25:14aussi pour cette soirée-là
01:25:16où les services secrets, il y a quelques années, étaient allés
01:25:18récupérer des dossiers
01:25:20nucléaires ultra-confidentiels
01:25:22sur le territoire même iranien.
01:25:24Donc tout cela pour dire que l'opposition
01:25:26qui a lieu aujourd'hui, c'est
01:25:28précisément l'affrontement face à face
01:25:30qui est en train d'avoir lieu. Et à partir
01:25:32de là, je pense qu'on va voir, je ne suis pas
01:25:34devin sur la réaction
01:25:36de l'Iran, mais en tout cas ce qui est certain
01:25:38c'est qu'on va voir tous les pays du Moyen-Orient
01:25:40devoir se positionner encore plus
01:25:42clairement que lors de cette nuit
01:25:44où l'Iran avait bombardé Israël et où je vous
01:25:46le rappelle, non seulement la Jordanie
01:25:48mais l'Arabie Saoudite était
01:25:50venue en aide à Israël
01:25:52pour contrer l'attaque de l'Iran. Donc là, on
01:25:54assiste encore une fois à cette recomposition
01:25:56de la carte du Moyen-Orient qui est lente
01:25:58mais qui est inexorable.
01:26:00Et précision importante sur l'information que je
01:26:02vous donnais quand l'Iran déclare
01:26:04prévoir une riposte du Hezbollah dans la
01:26:06profondeur, et
01:26:08dans le communiqué
01:26:10elle dit ne pas se limiter
01:26:12aux cibles militaires.
01:26:14Ne pas se limiter aux cibles militaires.
01:26:16On voit le climat.
01:26:18Georges Fenech.
01:26:20En écoutant le temps de verre,
01:26:22est-ce que
01:26:24vous êtes en train de nous dire en réalité
01:26:26par cette humiliation
01:26:28évidente que subissent
01:26:30les Iraniens le jour choisi
01:26:32de l'investiture, est-ce que vous êtes en train
01:26:34de suggérer
01:26:36que finalement
01:26:38Israël cherche cette confrontation
01:26:40par une provocation
01:26:42avec l'Iran
01:26:44je suis entièrement d'accord avec vous
01:26:46c'est le
01:26:48niveau géopolitique de ce conflit
01:26:50mais est-ce qu'il y aura
01:26:52une recherche quelque part
01:26:54de l'état d'Israël de provoquer
01:26:56cette confrontation, alors
01:26:58véritablement frontale avec l'Iran
01:27:00c'est ça que vous suggérez ?
01:27:02Le choix de ce lieu
01:27:04C'est pas polémique
01:27:06Le choix de ce lieu
01:27:08était d'abord dû au fait que
01:27:10Israël ne pouvait pas
01:27:12assassiner Agnier par exemple au Qatar
01:27:14parce qu'il y a déjà des relations
01:27:16de négociation, donc il y a une sorte de
01:27:18diplomatie et si ça avait été
01:27:20frappé le Qatar, ça aurait porté atteinte
01:27:22à un dialogue qui est déjà existant, c'est pour ça qu'ils ont
01:27:24choisi l'Iran, mais en tout cas ça a cette portée symbolique
01:27:26forte et j'aimerais juste quand même rappeler
01:27:28que la nuit qu'il y a eu
01:27:30en avril de mémoire
01:27:32où l'Iran a bombardé
01:27:34Israël, c'était précisément
01:27:36déjà cette logique de recomposition du Moyen-Orient
01:27:38alors je pense pas qu'Israël veuille
01:27:40déclarer, d'ailleurs c'est pas du tout dans ce sens
01:27:42Quel serait l'intérêt
01:27:44et de l'Iran et d'Israël
01:27:46de rentrer dans une confrontation
01:27:48directe, sinon
01:27:50de mettre en cause toute la sécurité
01:27:52d'abord de leurs états et de leur population
01:27:54mais de toute une région
01:27:56et on voit bien le déploiement américain
01:27:58actuellement qui prend en compte, maritime
01:28:00qui prend en compte
01:28:02cette probabilité
01:28:04qui est quand même, on ne peut pas
01:28:06l'analyser, mais on ne voit pas bien l'intérêt
01:28:08de l'Iran, ni du Liban d'ailleurs
01:28:10qui est déjà exsangue avec le Hezbollah
01:28:12qui pourrait effectivement être
01:28:14concerné, les réactions
01:28:16qui avaient déjà eu, vous l'avez fait
01:28:18référence tout à l'heure
01:28:20de l'Iran qui avait bombardé
01:28:22avec des drones et des missiles Israël
01:28:24mais c'était resté quand même
01:28:26d'une certaine manière proportionné, d'ailleurs
01:28:28les dégâts ont été relativement minimes
01:28:30et Nasrallah avait d'ailleurs
01:28:32montré sa capacité à
01:28:34rester dans des proportions
01:28:36ne pas monter d'un cran
01:28:38et là tout d'un coup, vous croyez que
01:28:40véritablement on pourrait arriver à cette situation ?
01:28:42Moi ce que je pense, en une phrase ensuite
01:28:44mais c'est que Israël est entouré
01:28:46d'ennemis, que ce soit les Hezbollah
01:28:48que ce soit le Hamas, que ce soit les Houthis
01:28:50que ce soit le terrorisme même
01:28:52qu'il peut y avoir en Judée Samarie
01:28:54qui sont financés par l'Iran, donc à un moment
01:28:56il faut poser la question du rôle de l'Iran
01:28:58depuis même 20 ans au Moyen-Orient et en dehors d'Israël
01:29:00ne parlons pas que d'Israël, ce n'est pas que Israël au Moyen-Orient
01:29:02l'Irak, la Syrie, le Liban
01:29:04sont trois pays qui ont été
01:29:06pourris, infiltrés, contaminés
01:29:08par l'Iran avec des états qui se sont
01:29:10effondrés, qui se sont fait vraiment
01:29:12parasités, donc je pense qu'il faut vraiment poser cette question
01:29:14ce n'est pas un appel à la guerre ce que je dis
01:29:16mais ce que je dis c'est une réflexion sur l'impérialisme
01:29:18iranien dans la région
01:29:20Mais par contre cet impérialisme iranien, d'une phrase
01:29:22il s'est fait aussi, je suis tout à fait d'accord avec tout ce que vous avez dit
01:29:24mais cet impérialisme iranien sur ce
01:29:26ce continuum en fait que vous tracez
01:29:28enfin pas vous seulement mais effectivement de l'Iran
01:29:30jusqu'à Israël, c'est-à-dire l'Irak
01:29:32et la Syrie, s'est fait aussi
01:29:34sur les... enfin l'Iran
01:29:36a prospéré aussi à la fois sur les différentes
01:29:38interventions occidentales
01:29:40je vous rappelle que l'Irak a été aussi
01:29:42déstabilisé par l'intervention américaine
01:29:44alors en Syrie, évidemment
01:29:46ce ne sont pas les américains mais il y a eu effectivement
01:29:48l'état islamique qui s'est étendu sur la Syrie
01:29:50et sur l'Irak
01:29:52et en fait l'Iran est intervenu
01:29:54sur ce chaos
01:29:56mais en s'appuyant aussi, ça vous le connaissez tous
01:29:58sur la forte présence
01:30:00chiite, sur tout ce
01:30:02condominium, donc maintenant après tout ce chaos
01:30:04effectivement ils essayent de tisser
01:30:06leur route
01:30:08deux mots pour terminer
01:30:10la guerre qui a été déclarée
01:30:12le 7 octobre contre Israël
01:30:14et contre l'Occident
01:30:16elle a en arrière fond
01:30:18depuis très longtemps évidemment
01:30:20l'action de l'Iran, le maître d'oeuvre
01:30:22et le chef d'orchestre
01:30:24financier
01:30:26politique et idéologique
01:30:28de ce qui est en train de se passer
01:30:30c'est l'Iran et le fait qu'il ait été
01:30:32tué le chef
01:30:34du bureau politique du Hamas
01:30:36en Iran est quand même tellement
01:30:38significatif, pourquoi ?
01:30:40parce que M.Anié
01:30:42qui était le chef politique
01:30:44le négociateur principal
01:30:46des possibles
01:30:48cessez-le-feu avec Israël
01:30:50il est aussi et surtout
01:30:52à la tête d'une organisation
01:30:54théocratique, religieuse
01:30:56non seulement terroriste
01:30:58ça c'est sûr, mais également
01:31:00religieuse, et le
01:31:02chef de l'autorité religieuse
01:31:04du Hamas, il est à terre
01:31:06il est en Iran, c'est le guide suprême
01:31:08de la révolution iranienne
01:31:10et donc effectivement je pense que
01:31:12s'il y a une personne, on peut lui reprocher
01:31:14beaucoup de choses, et d'ailleurs beaucoup d'israéliens
01:31:16lui reprochent à Netanyahou
01:31:18c'est qu'il a toujours été clair
01:31:20en disant lui, le véritable
01:31:22ennemi d'Israël, à la fin
01:31:24c'est l'Iran. Dernier point, le
01:31:26Patagone a dit que, et le Patagone
01:31:28est souvent très bien informé
01:31:30et anticipe sur toutes les autres
01:31:32sources d'informations, annoncer qu'il y aurait
01:31:34des représailles dans les 72 heures
01:31:36et je rappelle que l'Iran a déjà attaqué Israël
01:31:38le 13 avril dernier, en
01:31:40envoyant une pluie de drones et de missiles
01:31:42qui heureusement ont été déjoués
01:31:44donc effectivement il y a un climat, mais c'est
01:31:46un climat de guerre généralisée
01:31:48vers lequel on risque d'aller
01:31:50mais dans lequel on est déjà sur le plan idéologique
01:31:52et intellectuel, et quand on voit
01:31:54une Sophia Chikirou, députée
01:31:56LFI, rendre hommage
01:31:58à M. Anier
01:32:00en disant qu'il était un
01:32:02résistant, alors qu'en fait il est à la tête
01:32:04d'une organisation
01:32:06non seulement terroriste, mais théocratique
01:32:08islamiste, parmi les plus
01:32:10radicaux, c'est évidemment
01:32:12scandaleux. Alors sans transition
01:32:14on va parler des sujets qui
01:32:16fâchent à la rentrée, vous l'avez un peu évoqué au tout début
01:32:18de l'émission, Pierre Gentier,
01:32:20parce que c'est vrai qu'on est dans un
01:32:22petit climat euphorique avec
01:32:24ces Jeux Olympiques et ça nous fait
01:32:26le plus grand bien, mais j'ai vu un portage qui m'a
01:32:28interpellé d'Antoine Esteve
01:32:30qui s'est intéressé aux agriculteurs
01:32:32à un céréalier
01:32:34on regarde ce sujet, parce qu'évidemment la rentrée
01:32:36va être, je vais pas être
01:32:38le chat noir, mais la rentrée risque d'être un peu
01:32:40difficile, et on sera avec Bertrand
01:32:42Mittard qui est président de la section
01:32:44Grande Culture de la FDSA Vendée
01:32:46C'est bien de revenir également au sujet
01:32:48qui nous touche aussi à la rentrée, sans faire
01:32:50preuve d'annonceur
01:32:52de mauvaise nouvelle.
01:32:54C'est une colère froide
01:32:56qui anime Arnaud Dalies,
01:32:58une colère contre son époque, et contre
01:33:00les politiques qui lui ont promis que les choses changeraient.
01:33:02Mais les dossiers agricoles sont
01:33:04complètement à l'arrêt avec la crise gouvernementale
01:33:06actuelle, et les pluies incessantes
01:33:08au printemps ont empêché les maïs de mûrir.
01:33:10C'est très en retard, à l'époque où on est
01:33:12ils devraient commencer à être
01:33:14pâteux, là on est
01:33:16au stade laiteux à peine.
01:33:18Ça va se sécher ça, cette partie là va se sécher
01:33:20ça va faire comme si elle tombait
01:33:22tout ça, ça va être mort. On va récolter
01:33:24humide, donc ça veut dire
01:33:26qu'on va avoir un coût de 40 euros
01:33:28supplémentaires à la tonne.
01:33:30Donc 170
01:33:32moins 40
01:33:34ça va pas faire un chipette.
01:33:36Ce qui reste, c'est le prix de revient.
01:33:38La marge de cet agriculteur a complètement
01:33:40disparu. Après les grandes manifestations
01:33:42de l'hiver dernier, l'espoir était revenu
01:33:44un peu, mais les prix n'ont toujours pas changé.
01:33:46La concurrence des céréales d'Europe de l'Est
01:33:48beaucoup moins chère est toujours un
01:33:50fardeau pour les paysans français. C'est les nerfs
01:33:52qui parlent, c'est les nerfs, c'est plus le type
01:33:54c'est les nerfs, et ça c'est très mauvais.
01:33:56Là on a un gouvernement, on sait pas où on va
01:33:58là on va avoir une France morte, point
01:34:00mort, à l'arrêt. Et en attendant
01:34:02il va falloir subir et ça va être très
01:34:04dur à passer. Comme beaucoup d'agriculteurs du
01:34:06sud-ouest, Arnaud Dalliès est prêt à retourner
01:34:08sur les barrages et à bloquer le pays pour
01:34:10le faire entendre. Il va y avoir le feu dans les campagnes
01:34:12parce que rien n'a été obtenu, tout est
01:34:14suspens. Si l'État ne fait rien
01:34:16cet hiver, il va y avoir le feu
01:34:18dans les campagnes. Dans les plaines du
01:34:20Lot-et-Garonne, on sait déjà que la récolte sera
01:34:22mauvaise. Les syndicats évoquent une mobilisation
01:34:24paysanne dès la rentrée afin d'obtenir
01:34:26rapidement des allégements de taxes
01:34:28et des aides urgentes pour les céréaliers.
01:34:30Bonjour, Bertrand Mittard.
01:34:32Je rappelle que vous êtes président de la section
01:34:34Grande Culture de la FDSEA Vendée.
01:34:36On vient de voir ce reportage et le témoignage
01:34:38très touchant de votre collègue agriculteur.
01:34:40La rentrée va être chaude.
01:34:42Oui, bonjour à tous.
01:34:44Oui, la rentrée risque
01:34:46d'être chaude si les choses ne
01:34:48bougent pas.
01:34:50Disons qu'on a
01:34:52un effet
01:34:54qui traîne depuis longtemps. On a
01:34:56un problème politique et on a un problème climatique
01:34:58aussi. Donc ces deux effets conjugués
01:35:00vont faire que la rentrée risque d'être
01:35:02animée. Qu'attendez-vous
01:35:04du futur gouvernement ?
01:35:06Le futur
01:35:08gouvernement, ce qu'on attend, c'est qu'il ait une vision
01:35:10de l'agriculture, mais une vraie vision
01:35:12et une vision à long terme.
01:35:14On avait fait des
01:35:16actions en début d'année.
01:35:18Il y a une loi d'organisation de récolte qui est
01:35:20arrivée, mais on a toujours du mal
01:35:22à avoir la vision à long terme
01:35:24de l'agriculture. On a besoin
01:35:26de prix, on a besoin des allégements
01:35:28de charges et on a besoin
01:35:30de maintenir des moyens de production.
01:35:32Aujourd'hui, on ne sent pas cette volonté
01:35:34dans nos exploitations.
01:35:36Je voulais qu'on parle de ce
01:35:38problème-là, parce que c'est vrai qu'on a
01:35:40un petit côté euphorique avec ces
01:35:42Jeux Olympiques, mais qu'à la
01:35:44rentrée, les dossiers majeurs vont demeurer
01:35:46et notamment le dossier d'agriculture.
01:35:48Oui,
01:35:50il faut profiter des Jeux,
01:35:52c'est une belle chose, mais nous,
01:35:54dans nos fermes, on continue à travailler.
01:35:56On fait une récolte très
01:35:58moyenne, voire catastrophique par endroit.
01:36:00Donc,
01:36:02moins de céréales à vendre
01:36:04et pas que chez les céréaliers,
01:36:06chez les éleveurs aussi. Les éleveurs font aussi
01:36:08des céréales.
01:36:10Donc, un manque de
01:36:12trésorerie à l'automne et
01:36:14des besoins aussi de trésorerie pour ré-ensemencer
01:36:16pour l'année prochaine. Et donc, on attend
01:36:18vraiment des mesures d'urgence pour
01:36:20pallier à ces problèmes.
01:36:22Merci Bertrand Mittard d'avoir été notre invité.
01:36:24Je rappelle que vous êtes président de la section Grande Culture
01:36:26de la FDSEA Vendée. Ça, c'est du
01:36:28concret, Pierre Gentillet.
01:36:30Je me permets de rebondir sur
01:36:32non pas le témoignage qu'on vient d'entendre en direct,
01:36:34mais le témoignage précédent de notre reportage,
01:36:36cet agriculteur qui parle de sa situation dramatique.
01:36:38Mais il évoque à la fois les intempéries,
01:36:40mais aussi, et ça, il faut bien l'entendre,
01:36:42que rien, concrètement,
01:36:44n'a changé structurellement
01:36:46pour les agriculteurs
01:36:48depuis la
01:36:50grande mobilisation
01:36:52de l'hiver passé.
01:36:54Donc, c'est là où on voit
01:36:56le double discours du gouvernement.
01:36:58C'est-à-dire que les prix de l'énergie,
01:37:00le coût de la vie pour ces gens-là,
01:37:02les difficultés immenses,
01:37:04la puissance
01:37:06des normes, l'inflation des normes
01:37:08et surtout, on l'évoquait,
01:37:10la concurrence absolument déloyale
01:37:12avec des pays d'Europe de l'Est.
01:37:14Tout cela n'a pas changé d'un pouce,
01:37:16pas d'un iota. Donc, encore une fois,
01:37:18on va gérer l'urgence,
01:37:20on va gérer l'actualité médiatique. Vous allez voir
01:37:22à la rentrée, les ministres vont venir.
01:37:24On va annoncer un nouveau grand plan.
01:37:26On va voir peut-être un ministre démissionnaire,
01:37:28allez, admettons, peut-être Gabriel Attend
01:37:30encore premier ministre démissionnaire, qui va venir
01:37:32sur des barrages d'agriculteurs pour dire qu'il a vraiment
01:37:34entendu cette fois-ci, vraiment, vraiment, vraiment
01:37:36et puis tout va recommencer. Pourquoi ? Parce que
01:37:38structurellement, il faut revoir leur logiciel
01:37:40libre-échangiste, macroniste
01:37:42et ça, malheureusement,
01:37:44ils ne peuvent pas, ils ne veulent pas
01:37:46revoir ce logiciel-là. Donc,
01:37:48c'est pour cela qu'on assiste encore
01:37:50malheureusement à ce genre de
01:37:52situation dramatique pour les agriculteurs.
01:37:54L'agriculture française est en train de mourir.
01:37:56Il faut bien s'en rendre compte. L'agriculture
01:37:58française est en train de mourir.
01:38:00Georges, un dernier mot. Oui, mais oui,
01:38:02j'entends. Et puis, Argentine nous rappelle
01:38:04toutes les problématiques,
01:38:06les revendications
01:38:08de la grande mobilisation
01:38:10et on a le sentiment, effectivement, que rien,
01:38:12malgré les élections
01:38:14européennes, les élections
01:38:16législatives, la dissolution,
01:38:18etc., il ne se passe
01:38:20rien de concret, ce qui augure
01:38:22effectivement d'une rentrée extrêmement
01:38:24difficile pour les
01:38:26agriculteurs dont, c'est vrai, il y a un risque
01:38:28d'existence même. Je crois qu'il y a
01:38:30100 000 exploitations
01:38:32qui ont disparu dans les dernières
01:38:34années. C'est considérable. C'est considérable.
01:38:36C'est la survie de notre agriculture qui est
01:38:38en jeu. Deux mots, deux conclusions.
01:38:40Un des effets de la dissolution, c'est que
01:38:42la grande loi agricole qui était
01:38:44un petit peu dans les tuyaux, elle a été
01:38:46stoppée nette et
01:38:48tout est complètement bloqué. Et le dernier
01:38:50point, c'est qu'un gouvernement démissionnaire
01:38:52ne peut pas prendre d'engagement financier pour l'avenir.
01:38:54Donc, si demain, il y a des urgences
01:38:56pour les agriculteurs, ils sont coincés.
01:38:58Et c'est pour ça qu'il y a urgence
01:39:00à ce que la France est un gouvernement de plaid
01:39:02d'exercice, mais ça va être très, très difficile
01:39:04pour Emmanuel Macron de le trouver.
01:39:06Mes amis, merci de m'avoir accompagné pour ma
01:39:08première dans l'heure des pros. C'est un plaisir
01:39:10de vous avoir à mes côtés.
01:39:12On a parlé de beaucoup de choses
01:39:14avec ce moment très fort, évidemment,
01:39:16avec nos invités du BMX. Merci
01:39:18à l'équipe qui m'a entouré pour préparer cette émission.
01:39:20Laura Bacca, Laura Parra, David Brunet,
01:39:22Isabelle Piboulot, Arthur Bastide. Merci
01:39:24à la programmation, Camille Duteil de La Rochère
01:39:26et Lino Véthez. Un gros, gros, gros
01:39:28gros merci à la programmation, évidemment.
01:39:30Merci aux équipes en régie. Laura Pratt
01:39:32à la vidéo, c'était Dominique Raymond.
01:39:34Au son, c'était Zaven Amel.
01:39:36Vous pouvez revivre cette émission, évidemment,
01:39:38sur notre site cnews.fr.
01:39:40Dans quelques instants, les belles figures
01:39:42de l'histoire avec Aymeric Pourbet.
01:39:44Et puis, à midi,
01:39:46le News Weekend, un rendez-vous
01:39:48que je connais par cœur, évidemment.
01:39:50Et vous allez retrouver l'excellente
01:39:52Élodie Huchard. Et moi, je vous retrouve pour deux
01:39:54rendez-vous à 19h pour Face Info.
01:39:56Vous serez avec moi, je crois, me semble-t-il, mon cher Nathan.
01:39:58Et puis à 20h pour l'heure des pros.
01:40:00Deux. Un petit coucou à Pascal
01:40:02Pro qui profite de ses vacances.
01:40:04Je ne vais pas vous le dire, mais je crois qu'il est en Corse.
01:40:06Salut, Pascal.

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