Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00Bonsoir à tous, bonjour à tous ! Extraordinaire, je suis déjà à l'heure des pros d'eau,
00:00:09et bien non, c'est l'heure des pros 1 bien sûr, bonjour à tous, et ravi de vous
00:00:12retrouver pour l'heure des pros ce matin.
00:00:15Miracle, les triathlètes se sont élancés pour un premier plouf dans la scène après
00:00:20avoir reporté par deux fois leur entraînement et retardé de 24h la compétition, c'est
00:00:26donc ce matin le 10 dé.
00:00:27Il fallait entendre la colère du triathlète belge Martin Van Riel hier boire le calice
00:00:31jusqu'à la lit.
00:00:32Si la priorité est la santé des athlètes disait-il mardi, cette épreuve aurait dû
00:00:37être déplacée à un autre endroit il y a déjà longtemps.
00:00:40On est juste des marionnettes dans un show de marionnettes, fin de citation.
00:00:43Le bon sens belge est à inversion proportionnelle de l'hubris des organisateurs français.
00:00:48Il serait rédicteur de dire que c'est le saut dans l'eau le plus cher de l'histoire,
00:00:52donc nous ne le dirons pas.
00:00:54Il serait un peu démago de rappeler que ce rapport du comité des droits de l'enfant
00:00:58de l'ONU de juin 2023 alertant sur les difficultés d'accès à l'eau courante dans les territoires
00:01:04français comme Mayotte ou Guadeloupe, et donc de se dire qu'un milliard 400 millions
00:01:08d'euros pour faire trempette dans la scène, c'est peut-être pas la priorité, donc
00:01:12nous ne le dirons pas.
00:01:14Les JO à Paris sont pour l'heure une réussite XXL, les quelques couacs sont vite balayés
00:01:19par la ferveur dans les stades, par ce mariage extraordinaire visuel entre l'art et le sport.
00:01:25Mais mon petit doigt me dit qu'au lendemain des jeux, la baignade dans la scène pourrait
00:01:29devenir un caillou dans la chaussure de ceux qui ont eu l'ingénieuse idée d'aller jusqu'au
00:01:34bout de ce projet plus flou que fou.
00:01:37Et on en parlera bien sûr dans cette émission.
00:01:39Le point sur l'information d'abord, c'est avec Chana Alosto, pas bonsoir, bonjour Chana.
00:01:45Bonjour Elliot.
00:01:49A la une de l'actualité, cette information de la nuit, le chef du Hamas Ismail Haniye
00:02:00a été tué à Téhéran.
00:02:02L'organisation terroriste affirme qu'il est mort dans une frappe israélienne.
00:02:06Israël n'a pas confirmé pour le moment, mais quelques heures plus tôt, Tsahal affirmait
00:02:09avoir éliminé un commandant du Hezbollah dans une frappe à Beyrouth au Liban.
00:02:14En France, les fouilles ont repris ce matin dans les Vosges pour retrouver l'INA malgré
00:02:19une accélération dans l'enquête.
00:02:20Les recherches n'ont rien donné hier.
00:02:2280 gendarmes sont toujours mobilisés avec des chiens et des hélicoptères.
00:02:26Je rappelle que l'ADN de la jeune fille disparue depuis septembre dernier avait été
00:02:30retrouvée dans une voiture volée et que le conducteur de ce véhicule s'est suicidé
00:02:34juste après cette découverte.
00:02:36Et puis, vous l'avez dit Elliot, les épreuves de triathlon ont bien été maintenues.
00:02:40La partie natation était en suspens à cause de la mauvaise qualité de la scène, mais
00:02:44soulagement pour les organisateurs.
00:02:46Les dernières analyses ont été concluantes.
00:02:49Les femmes se sont donc élancées à 8h ce matin au niveau du pont Alexandre III.
00:02:53Et top départ pour les hommes à 10h45.
00:02:56Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:02:57C'est à vous, Elliot.
00:02:58Chana Lusso, vous êtes prête à aller faire trempette dans la scène ou pas ?
00:03:02Non, pas tout de suite.
00:03:03Pas tout de suite.
00:03:04Je vous laisse y aller et puis je vais y aller après.
00:03:05Alors j'irai après vous, bien évidemment.
00:03:07On est avec Charlotte Dornelas ce matin.
00:03:09Ça me fait plaisir de vous retrouver, chère Charlotte.
00:03:11Vous êtes toute bronzée, le teint allé.
00:03:14C'est vraiment un plaisir de vous avoir.
00:03:17Georges Fenech, André Valigny.
00:03:18On est avec Thomas Bonnet du service politique de CNews.
00:03:21On est avec Alexandre Devecchio et Nelson Monfort.
00:03:24Nelson Monfort, merci d'être avec nous.
00:03:26Alors, vendredi, on était ensemble.
00:03:28Malheureusement, l'actualité a été quelque peu perturbée par ces sabotages et cette
00:03:34attaque contre la SNCF.
00:03:36Et donc, on n'a pas eu le temps d'échanger.
00:03:38On était quelques heures avant la cérémonie des Jeux olympiques.
00:03:40Oui, c'est exact.
00:03:42Je vous vois tous les jours sur France Télévisions.
00:03:46On le dit, ces Jeux olympiques sont pour l'instant absolument extraordinaires.
00:03:50Il n'y a pas de débat là-dessus.
00:03:52Je rappelle votre cahier de vacances de 17 à 107 ans, cahier de vacances adultes, un
00:03:59été sport avec Nelson Monfort.
00:04:00On est tous dans le delta d'âge.
00:04:02Vous me reconnaîtrez.
00:04:05Et on parlera évidemment dans un instant de CGO de ce que vous vivez sur le terrain.
00:04:11Vous avez pu, par exemple, échanger, interviewer, il y a quelques jours, Léon Marchand.
00:04:17Il y a quelques heures.
00:04:18Quelques heures, même.
00:04:19C'était hier soir.
00:04:20Oui, c'est un garçon très, très attachant.
00:04:24Il est performant dans l'eau.
00:04:26Il est performant sous l'eau parce que ses foulées sous l'eau lui donnent un avantage
00:04:31extraordinaire.
00:04:32Nous en parlions avec Georges il y a quelques instants.
00:04:34Il n'est pas énorme.
00:04:35Il n'a pas une courure, notamment en papillon, etc.
00:04:40Il compense par une foulée vraiment extraordinaire.
00:04:43C'est vraiment un garçon qui s'entraîne.
00:04:46Il s'entraîne cinq à sept heures par jour tous les jours à l'Université d'Arizona.
00:04:51Maintenant, il a été transféré au Texas avec Bob Bowman qui, comme vous le savez,
00:04:55est l'entraîneur de légende de Michael Phelps.
00:04:57Et d'ailleurs, on dit que sous l'eau, il est peut-être même meilleur que Michael Phelps.
00:05:01Mais on y reviendra dans un instant.
00:05:03L'information principale de la nuit, elle concerne le Hamas qui est, je le rappelle,
00:05:10toujours considéré comme un mouvement islamiste palestinien par l'agence France Presse.
00:05:13Je suis toujours fasciné de lire les dépêches de l'AFP à propos du Hamas.
00:05:18Et donc, le Hamas qui a annoncé ce mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait
00:05:22tué son chef Ismaël Agnier.
00:05:25Donc, on va voir le sujet de la rédaction de CNews et on sera dans un instant avec Régis
00:05:30Le Sommier.
00:05:32C'est une nouvelle qui résonne comme une déflagration.
00:05:35Dans la nuit de mardi à mercredi, le chef militaire du Hamas, Ismaël Agnier, aurait
00:05:40été tué par une frappe israélienne en plein Téhéran.
00:05:43C'est ce qu'affirme le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
00:05:47« Notre frère, le dirigeant, le Moudjahid Ismaël Agnier, est mort dans un raid sioniste
00:05:51contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau
00:05:55président iranien.
00:05:56L'assassinat du chef Ismaël Agnier est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse.
00:06:01»
00:06:02Une information confirmée par les gardiens de la révolution iranienne, Ismaël Agnier
00:06:06avait rencontré le guide suprême iranien Ali Khamenei quelques heures seulement auparavant.
00:06:10Le président de l'autorité palestinienne a également condamné cette attaque.
00:06:15« Marmoud Abbas a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaël Agnier, qu'il considère
00:06:21comme un acte lâche et une grave escalade.
00:06:24Une nouvelle qui intervient dans un contexte brûlant et qui fait craindre un embrasement
00:06:29régional.
00:06:30Hier, l'armée israélienne avait également affirmé avoir éliminé un haut-commandant
00:06:35du Hezbollah lors d'une frappe ciblée dans le sud de la banlieue de Beyrouth.
00:06:39»
00:06:40Voilà pour les explications de Maxime Legué.
00:06:42Je dis tout aux téléspectateurs.
00:06:44Georges, vous m'avez interpellé en disant que vous n'avez pas parlé de mouvements terroristes.
00:06:47Je rappelais l'interprétation faite par l'agence France-Passe du Hamas.
00:06:53Je le rappelle, pour l'AFP, c'est un mouvement islamiste palestinien.
00:06:57Pour les États-Unis, pour l'Union européenne, pour la France, le Hamas est un groupe terroriste.
00:07:04On est avec Régis Le Sommier en direct.
00:07:06Merci, vous êtes grand reporter.
00:07:07Cher Régis, on était ensemble hier matin pour parler des États-Unis.
00:07:11Cette fois, on parle du conflit au Proche-Orient.
00:07:13D'abord, première question, qui est Ismaël Agnier ?
00:07:17Ismaël Agnier, c'est la figure historique du Hamas.
00:07:22Il y avait deux têtes du Hamas, il y avait Agnier et Khaled Mechal.
00:07:26Khaled Mechal a pris d'ailleurs les fonctions immédiatement de Ismaël Agnier
00:07:30comme leader politique du Hamas.
00:07:33Ismaël Agnier, c'est un compagnon de route de Cheikh Yassin, le fondateur du mouvement.
00:07:38Il est né au nord de la bande de Gaza, dans un camp palestinien.
00:07:43C'est quelqu'un qui a vécu toute l'ascension du mouvement,
00:07:47qui l'a structuré et qui en a été le principal représentant.
00:07:52Aujourd'hui, Israël a éliminé la principale tête du Hamas,
00:07:57ce qui ne veut pas dire qu'il a éliminé les cerveaux du 7 octobre.
00:08:02Je précise quand même, Agnier vivait depuis pas mal d'années à Doha,
00:08:06après avoir vécu à Damas en Syrie, il était donc au Qatar.
00:08:10Là, il s'est rendu à Téhéran pour l'inauguration du nouveau président iranien,
00:08:15et il a été tué à la suite de ça dans sa résidence à Téhéran.
00:08:19Donc voilà, c'est une des figures historiques du mouvement qui disparaît,
00:08:25donc c'est un gros coup porté au mouvement par Israël,
00:08:28d'autant que ça se passe en Iran, parce que ça pousse les Iraniens justement à réagir.
00:08:34Vous vous souvenez que quand l'Iran avait frappé Israël,
00:08:38notamment avec des missiles et des drones le 13 avril dernier,
00:08:42c'était en réponse à l'élimination d'un certain nombre de commandants
00:08:46du corps des gardiens de la Révolution dans l'ambassade d'Iran à Damas.
00:08:52Là, on est dans une tout autre dimension,
00:08:55et ça montre que l'Iran n'est pas capable d'accueillir,
00:08:59d'assurer la sécurité de la tête principale du Hamas
00:09:05lors d'une investiture de son président.
00:09:07Donc ça met l'Iran dans une position extrêmement critique aujourd'hui.
00:09:10J'ai plein de questions à vous poser, donc essayons d'être synthétiques,
00:09:13et merci d'être avec nous ce matin.
00:09:15Ismail Agné par exemple avait dit
00:09:17« Il faut que le sang coule à Gaza, celui des femmes, des enfants, des vieillards,
00:09:20pour que se réveille l'esprit révolutionnaire des Palestiniens ».
00:09:23Quelques jours après le 7 octobre, il s'était félicité de cette attaque terroriste.
00:09:30Vous l'avez dit pourquoi il était à Téhéran,
00:09:33est-ce que vous considérez tout de même que l'élimination d'Ismail Agné
00:09:37peut être un tournant dans cette guerre ?
00:09:40Alors c'est un moment important, la question va être la réponse de l'Iran,
00:09:45et également la réponse du Hezbollah à l'élimination de Fouad Soukhar,
00:09:49qui était son numéro 2 et le chef opérationnel de tout le nord d'Israël.
00:09:55Donc il y a vraiment deux événements considérables.
00:09:57Maintenant, est-ce que c'est un tournant ?
00:09:59Est-ce que ça va entraîner un recul du Hamas ?
00:10:04La vraie question c'est que le Hamas en fait est piloté,
00:10:07et notamment sous les opérations du 7 octobre.
00:10:11Toute cette opération a été conçue à l'intérieur de Gaza par Yair Yassinouar,
00:10:16par Mohamed Def, qui sont les chefs opérationnels à Gaza.
00:10:20Ismail Agné était à l'extérieur, c'est un représentant du Hamas à l'extérieur.
00:10:24Donc on n'est pas avec le noyau des gens qui ont fait le 7 octobre,
00:10:29qui eux sont toujours dans la nature.
00:10:31Et c'est bien le problème principal d'Israël,
00:10:33et en particulier de Benjamin Netanyahou, qui a promis d'éradiquer le Hamas.
00:10:37On ne peut pas éradiquer le Hamas quand ces deux chefs principaux
00:10:41sont toujours opérationnels, sont toujours dans les tunnels à Gaza.
00:10:45On a beau effectivement multiplier les assassinats ciblés,
00:10:48depuis décembre dernier d'ailleurs une unité à la fois du Shin Bet et du Mossad,
00:10:53qui s'appelle Nili, a été mise sur place pour,
00:10:57un peu à la manière de ce qui s'était passé après les attentats de septembre noir à Munich.
00:11:03C'est-à-dire que tout le commando qui avait attaqué les athlètes israéliens
00:11:05avait été éliminé de cette manière.
00:11:07Donc les assassinats ciblés, Israël connaît bien.
00:11:10Là, ils frappent à l'international, ils poussent l'Iran dans ses retranchements.
00:11:15Quelle va être la réponse iranienne ?
00:11:16Quelle va être la réponse également d'Hezbollah ?
00:11:18Puisque le numéro 2 d'Hezbollah a été éliminé à Daïé,
00:11:22qui est le fief d'Hezbollah dans le sud de Beyrouth.
00:11:24Donc c'est vraiment à l'intérieur.
00:11:26Israël montre qu'il peut frapper vraiment à l'intérieur de ses ennemis,
00:11:33dans leur QG quasiment.
00:11:34Donc là, on est vraiment face à une situation
00:11:37où la réponse des Iraniens et d'Hezbollah va être intéressante.
00:11:41En tout cas, il y a un vrai risque d'escalade régionale.
00:11:43Une dernière question, Régis Le Sommier.
00:11:46Vous parlez d'escalade régionale.
00:11:48On sait combien les tensions au Proche-Orient
00:11:50peuvent avoir des conséquences sur l'Occident
00:11:55et comment ce conflit a pu s'importer sur notre sol.
00:11:59Est-ce qu'il faut craindre pour notamment,
00:12:02et on le disait par exemple pour les Jeux olympiques,
00:12:04une attaque terroriste à ce moment-là, après l'élimination ?
00:12:09Vous avez dit que ce n'était pas le noyau de l'attaque du 7 octobre.
00:12:13Il s'avère qu'Ismaïl Agnier restait l'un des éléments forts
00:12:17de ce groupe terroriste qu'est le Hamas
00:12:19et l'un des cerveaux majeurs, l'un des idéologues majeurs du Hamas.
00:12:25Mais écoutez, de façon…
00:12:28Enfin, c'est un hasard,
00:12:29mais Ismaïl Agnier, dans une de ses dernières déclarations,
00:12:34avait appelé à faire du 4 août la journée de la Palestine mondiale.
00:12:38Il avait déjà encouragé ses partisans
00:12:41et les partisans de la cause palestinienne
00:12:43à sortir, à faire des manifestations.
00:12:46Donc il y a potentiellement,
00:12:48autour d'un certain nombre de dates,
00:12:50dont celle-là, des risques d'escalade.
00:12:52Et on sait qu'il y a eu des manifestations considérables
00:12:56un peu partout dans le monde,
00:12:57notamment après le début de l'intervention d'Israël à Gaza.
00:13:01Donc là, la mort du chef politique du Hamas,
00:13:06évidemment, à mon sens, ne restera pas sans conséquences.
00:13:09Maintenant, est-ce qu'il y a des projets du Hamas
00:13:11pour viser des athlètes israéliens, par exemple ?
00:13:14C'est une possibilité.
00:13:16On sait que le Hamas a des relais.
00:13:18C'est un mouvement tentaculaire qui a grandi.
00:13:21Le Hezbollah également.
00:13:22Et là, il y a une sorte de convergence d'intérêts
00:13:25puisque et le Hezbollah et le Hamas
00:13:27ont perdu deux leaders très importants
00:13:29et ne peuvent pas rester, quelque part,
00:13:32surtout le Hezbollah et l'Iran derrière, sans répondre.
00:13:35Il va falloir qu'ils réfléchissent à leur réponse.
00:13:39Est-ce que c'est une guerre totale à la frontière nord d'Israël,
00:13:42ce qui est une possibilité ?
00:13:44Ou est-ce qu'ils vont essayer de se venger,
00:13:46quelque part, différemment ?
00:13:48L'avenir le dira.
00:13:49Et c'est très difficile de dire ce qui va se passer.
00:13:51En tout cas, du côté des gardiens de la révolution iranienne,
00:13:54on y a déjà eu des communiqués comme quoi l'Iran se sentait en faute,
00:13:59justement, de ne pas avoir pu défendre un hôte
00:14:01qu'il considérait comme un hôte,
00:14:03c'est-à-dire Ismail Haniyeh,
00:14:04venu à l'investiture d'un président.
00:14:07Et là, l'Iran est redevable de quelque chose.
00:14:09Donc, il est possible que dans la galaxie chiite,
00:14:12on active pas mal les proxys
00:14:14et qu'on tente des choses un peu partout sur Terre, en fait.
00:14:18Merci beaucoup, Régis Le Sommier, pour toutes ces précisions.
00:14:22Pour toute dernière information,
00:14:23le Qatar qui condamne l'assassinat du chef du Hamas,
00:14:27selon l'AFP, et qui évoque une escalade dangereuse.
00:14:31Je serais très curieux de voir également
00:14:34les réactions de responsables politiques,
00:14:37notamment de la France insoumise, Sandrine Rousseau.
00:14:41Pour l'instant, aucune réaction.
00:14:43Mais Sandrine Rousseau était l'invitée de France Télévisions ce matin
00:14:48et elle a parlé de cet assassinat.
00:14:51On l'écoute.
00:14:53Déjà, craindre un enflammement.
00:14:54Et je rappelle qu'il y a une centaine d'otages
00:14:57qui sont toujours détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
00:15:01Alors, une partie manifestement serait morte, à peu près un tiers.
00:15:03Mais enfin, il reste quand même au moins 70 otages dans la bande de Gaza.
00:15:08Et que là, on a l'impression qu'Israël est parti
00:15:10dans une guerre totale contre le Hamas,
00:15:12mais au détriment de la sécurité des otages.
00:15:15Face à l'attentat qui a eu le 7 octobre,
00:15:19il y avait plusieurs voies possibles de sortie et de libération des otages.
00:15:25Et que Netanyahou a choisi, dans la logique de la politique qu'il mène,
00:15:29la solution la plus violente, qui met en danger le plus toute la région.
00:15:34Et la communauté internationale est comme tétanisée par ce qui se passe là-bas.
00:15:40Ce qui est extrêmement inquiétant.
00:15:41Embrasement.
00:15:42Je rappelle quelques déclarations parce qu'on a tendance
00:15:45et à oublier et pas forcément à connaître cet homme
00:15:49qui a été neutralisé.
00:15:51Voilà ce qu'il avait pu dire.
00:15:52Nous ne reconnaîtrons jamais le gouvernement usurpateur sioniste
00:15:55et nous continuerons notre mouvement djihadiste
00:15:58jusqu'à la fin de la libération de Jérusalem.
00:16:02Mais c'était la première que je vous ai dite qui était peut-être la plus forte.
00:16:06Il faut que le sang coule à Gaza, celui des femmes, des enfants, des vieillards,
00:16:09pour que se réveille l'esprit révolutionnaire des Palestiniens.
00:16:12Monsieur Valény.
00:16:13Il n'y a pire que ça.
00:16:14Moi, ce qui me reste en mémoire quand on parle de ce chef du Hamas,
00:16:19qui vient d'être assassiné,
00:16:20c'est son sourire devant les images du pogrom du 7 octobre.
00:16:24Parce qu'on a vu des images où il était devant la télévision.
00:16:27Il regardait ce qui s'était passé le 7 octobre en Israël
00:16:30et il avait un sourire.
00:16:31Bien sûr.
00:16:31Un sourire.
00:16:32C'était totalement indécent, n'est même pas le mot.
00:16:36Donc, je n'ai pas du tout envie de m'appiétoyer sur son sort ce matin.
00:16:40Ce que je crains effectivement, comme tout le monde,
00:16:42c'est un embrasement général de la région.
00:16:45Mais qu'Israël ait supprimé le chef du Hamas,
00:16:51je trouve ça tout à fait légitime de la part d'Israël.
00:16:54Georges.
00:16:54Moi, je préfère employer le terme d'élimination d'Ismaël et d'Ignatien
00:16:59parce qu'assassinat, ça fait un peu droit commun.
00:17:01Là, on est dans une neutralisation.
00:17:04Il faut bien comprendre que pour l'israélien,
00:17:08cette élimination correspond à l'élimination de Ben Laden pour les Américains.
00:17:13Il a été à l'initiative du pogrom du 7 octobre.
00:17:18Donc, il y a un grand soulagement ce matin en Israël.
00:17:21C'est-à-dire que justice aura été rendue en quelque sorte.
00:17:23Mais pour autant, vous demandez, Eliott, est-ce que c'est un tournant ?
00:17:27Je ne le crois pas vraiment.
00:17:28Ce n'est pas parce que vous éliminez les têtes que vous éliminez l'idéologie.
00:17:33Regardez, on a neutralisé Ben Laden.
00:17:37Al-Qaïda existe toujours.
00:17:39Daesh existe toujours avec l'État islamique,
00:17:42malgré l'élimination d'Al-Baghdadi par les Américains.
00:17:45Donc, la difficulté pour les Israéliens, effectivement, c'est leur riposte.
00:17:50Et ça, il faut d'ailleurs...
00:17:51Quand je disais tournant, je ne disais pas victoire pour les Israéliens dans cette guerre.
00:17:54Tournant, ça peut être un tournant dans l'embrasement du conflit.
00:17:59C'est-à-dire que vu qu'il a été éliminé à Téhéran, en Iran,
00:18:04et Régis l'expliquerait très bien,
00:18:06vous pouvez avoir, si vous voulez, une contagion encore plus importante du conflit.
00:18:11On sait à quel point l'Iran a pu être important dans le 7 octobre.
00:18:18On ne sait pas ce qui peut se passer à terme,
00:18:20et notamment après au sud du Liban avec le Hezbollah.
00:18:24Ismail Agné, le 14 octobre dernier, s'était félicité du jour glorieux du 7 octobre.
00:18:29C'est très important de rappeler pour les téléspectateurs,
00:18:31pour les Français qui nous regardent,
00:18:33toutes les déclarations de M. Agné ces derniers mois.
00:18:38Pendant que son peuple était en souffrance,
00:18:41lui, il était au Qatar, protégé au Qatar.
00:18:45Et puis, il a donc été neutralisé dans la nuit, visiblement, en Iran.
00:18:52Alexandre Devecchio ?
00:18:53Oui, ça a été beaucoup rappelé qu'il y avait d'un côté une branche politique et une branche armée.
00:18:59Ça n'exonère pas la branche politique de ses responsabilités.
00:19:03Parce qu'elle est souvent le cerveau des opérations.
00:19:07Donc, il y a une idéologie commune.
00:19:09Et sans doute préciser que la riposte d'Israël est proportionnée, est ciblée.
00:19:15Et qu'elle fait suite, non seulement au 7 octobre,
00:19:17mais également à l'attentat qui a coûté la vie à 12 enfants il y a quelques jours.
00:19:26Donc, ceux qui parlent d'assassinat, je pense, tentent d'oublier les événements qui ont précédé.
00:19:37L'assassinat, quand je parle d'assassinat, pardonnez-moi.
00:19:39Non, non, je ne parlais pas de vous.
00:19:40Assassiné, c'est le terme.
00:19:41Oui, c'est le terme.
00:19:43Mais c'est aussi ce qui a été utilisé, employé par l'agence françoise.
00:19:47Moi, je me souviendrai toute ma vie du matin du 7 octobre.
00:19:51Puisqu'on était en direct ici et vous découvrez la Bible pour le journaliste.
00:19:56Il faut faire attention, évidemment, toujours.
00:19:59Mais c'est vrai que l'agence France Presse est une référence.
00:20:02Donc, quand les dépêches tombent, on a un écran en bas et puis on clique.
00:20:05Et on a les premières informations qui nous parviennent.
00:20:08Le matin du 7 octobre, ils parlaient de branches armées du Hamas.
00:20:12Et on recevait les images et on comprenait très bien qu'à travers les images,
00:20:17on n'était pas face à une guerre, mais face à un acte terroriste massif
00:20:20qui a été ensuite documenté.
00:20:22Mais vous aviez toujours les dépêches qui tombaient avec marqué branches armées du Hamas.
00:20:26Ils revendiquent le fait de ne pas utiliser ce terme.
00:20:28Vous avez raison, parce qu'ils ont des reporters sur le terrain,
00:20:33parce que leur vie en dépend, etc.
00:20:36Ce n'est pas seulement ça.
00:20:38Ce qui était très intéressant, c'est que le patron de l'AFP avait expliqué
00:20:41pourquoi ils n'utilisaient pas le mot.
00:20:43En fait, l'AFP travaille partout dans le monde.
00:20:45Vous le disiez, leurs dépêches sont irremplaçables objectivement aujourd'hui.
00:20:48Alors évidemment, il faut prendre la distance, l'analyser,
00:20:50voir comment ils l'utilisent, etc.
00:20:52Mais ils informent dans le monde entier.
00:20:54Et ils disaient qu'il y a beaucoup de pays aujourd'hui.
00:20:56Vous rappelez que les États-Unis ou l'Union européenne les considèrent comme terroristes.
00:20:58Ce n'est pas le cas de beaucoup de pays dans le monde.
00:21:00Donc ils disaient, par souci de neutralité par rapport aux pays dans lesquels on travaille,
00:21:05nous n'utilisons pas le mot terroriste.
00:21:07Ce qui pourrait s'entendre si l'AFP faisait ça partout.
00:21:11Mais comme ils distribuent des étiquettes à peu près à tout le monde,
00:21:14notamment dans les chéquiers politiques à partir du centre-gauche,
00:21:17ils distribuent des étiquettes qui sont contestées.
00:21:19Mais là, ça ne les dérange pas du tout de les appliquer.
00:21:21Donc ce n'était même pas une question d'évoquer les reporters sur le terrain
00:21:27qui ne sont pas étiquetés en général à AFP, mais presse tout simplement.
00:21:30Autre déclaration cette fois-ci de la Chine qui condamne.
00:21:33C'est très intéressant et je mets des guillemets
00:21:35puisque c'est la Chine qui parle d'assassinat en Iran du chef du Hamas.
00:21:40Donc il va y avoir, vous l'avez très bien dit Georges Fenech,
00:21:43deux lignes qui vont se présenter de communication.
00:21:47Des pays étrangers qui vont parler d'assassinat
00:21:50en expliquant que ça avait été prémédité
00:21:53et donc on est sur une affaire de droit commun criminel.
00:21:55Et puis vous avez d'autres pays qui parleront comme vous peut-être d'élimination
00:22:01puisqu'on parle d'un homme qui fait partie d'un groupe terroriste.
00:22:04J'ai le souvenir des actions françaises sur les territoires irakocyriens
00:22:09pour éliminer les responsables de l'État islamique.
00:22:13On sait d'ailleurs que le Président de la République, François Hollande, a donné son feu vert.
00:22:17On n'a jamais parlé d'assassinat commandité par notre Président de la République.
00:22:21C'était de la neutralisation de gens qui s'étaient livrés.
00:22:25Je ne vois pas la différence.
00:22:27Si, la différence est importante.
00:22:29L'assassinat ça a une connotation de droit commun.
00:22:32On élimine quelqu'un, on joue sur les mots.
00:22:36Non, les mots ont leur importance mon cher André.
00:22:38Je sais que les mots ont leur importance.
00:22:40Mais en l'espèce, je ne vois pas tellement de différence entre assassinat, élimination, suppression, neutralisation.
00:22:47Je trouve même que neutralisation...
00:22:48Quand on est en guerre, on n'assassine pas, on tue, on se défend, on réplique.
00:22:52Mais on n'assassine pas. L'assassinat c'est autre chose.
00:22:56En droit pénal, je sais ce que c'est, je suis avocat.
00:22:58L'essentiel c'est qu'il ait été supprimé et mis hors d'état de nuire.
00:23:01C'est quand même ça l'essentiel.
00:23:03Il faudra évidemment voir attentivement les potentielles répercussions que ça peut avoir.
00:23:11Et dans la région, mais pas que.
00:23:14Puisqu'on a bien vu que ce conflit, depuis le 7 octobre, s'était importé sur notre sol à de trop nombreuses reprises.
00:23:21Et aux Etats-Unis également.
00:23:23Je vous propose d'écouter Aminata Niakaté, qui est la porte-parole des écolos, des Verts, qui était ce matin sur RFI.
00:23:32C'est jamais une bonne nouvelle, la mort d'un être humain.
00:23:35Ma crainte, c'est qu'il y ait une escalade du conflit au Proche-Orient.
00:23:41Et le chemin vers un cessez-le-feu, vers la libération des otages aussi, qui en dépend, se trouve de plus en plus tortueux.
00:23:48Ça déstabilise, ça complique les choses.
00:23:51Et c'est source d'inquiétude pour moi en tant qu'écologiste.
00:23:55Après, est-ce que le gouvernement israélien va considérer qu'il a atteint un but de guerre ?
00:23:59Et peut-être que ça peut ouvrir aussi une perspective, je n'en sais rien.
00:24:02L'incertitude reste grande.
00:24:04Voilà pour la déclaration, il faudra décoder mot par mot toutes les déclarations politiques dans ces prochaines heures.
00:24:10Je suis un peu embêté, on a entendu deux responsables écologistes nous parler des otages, ce qui n'arrive absolument jamais.
00:24:15Ils ne parlent jamais des otages retenus dans la bande de Gaza.
00:24:18Et finalement, aujourd'hui, ils en parlent parce qu'ils le redoutent.
00:24:21Alors, ils ont peut-être des raisons de craindre un embrasement, je ne dis pas le contraire évidemment.
00:24:26C'est dommage, on va devoir attendre la mort du chef du Hamas pour parler des otages.
00:24:29Alors, moi j'ai le souvenir de plusieurs déclarations de Sandrine Rousseau, revenir justement sur la question des otages.
00:24:35Et puis j'ai le souvenir surtout de ce communiqué du 23 juin dernier dans la lutte contre l'antisémitisme
00:24:40qui avait été signé par les écologistes, où ils appelaient à lutter contre l'antisémitisme.
00:24:44Ils parlaient justement de ce qui s'était passé le 7 octobre et la nécessité, l'impérieuse nécessité d'avoir une libération des otages.
00:24:54On va partir en publicité quelques instants, récupérer les minutes qu'on a à disposition sur cette première partie.
00:25:05Parce qu'on ne va pas passer de cette actualité aux Jeux Olympiques.
00:25:08Et juste après la publicité, avec vous Nelson Monfort, on reviendra sur ces premiers jours extraordinaires, je le disais.
00:25:13Ça sera plus léger quand même.
00:25:15Voilà, exactement. Ça fait du bien aussi d'avoir cette respiration.
00:25:18Et à travers ce qu'on vit ces derniers jours, grâce aux athlètes français, grâce aux journalistes de France Télévisions
00:25:25qui nous font vivre parfaitement, merveilleusement bien ces JO, on respire un peu.
00:25:31Donc on va en parler juste après la publicité.
00:25:36Allez, le point sur l'information quasiment 9h30 avec Somaya Labidi. Bonjour Somaya.
00:25:40Bonjour Elliot, bonjour à tous. C'est la principale information de la journée.
00:25:49Le chef du Hamas Ismaël Agné a été tué en Iran par une frappe israélienne.
00:25:53Une annonce des gardiens de la révolution en Iran aussitôt confirmée par le Hamas qui dénonce, je cite, un raid sioniste.
00:26:00Enfin le feu vert pour les deux épreuves de triathlon programmées aujourd'hui.
00:26:04Les résultats des dernières analyses d'eau ont été jugés conformes.
00:26:08Les femmes ont débuté dès 8h du matin dans la Seine alors que les hommes plongeront dès 10h45.
00:26:14Et puis il affiche un optimisme sans faille pour 2024. Bruno Le Maire table sur une croissance à plus de 1%.
00:26:21Ça veut dire que la politique économique donne des résultats solides, stables et positifs sur le long terme, s'est-il félicité ce matin.
00:26:29Merci beaucoup Somaya Labidi pour le point sur l'information.
00:26:33Un été sport avec Nelson Monfort. Il est partout Nelson Monfort. Il est sur le plateau de l'heure des pros.
00:26:38Il sera sur France Télévisions bien sûr toute la journée.
00:26:41Et ce soir notamment pour vivre peut-être l'un des plus grands moments de l'histoire des Jeux Olympiques en version française.
00:26:46C'est-à-dire que Léon Marchand pourrait empocher deux médailles d'or sur le 200 m papillon.
00:26:52Et après deux heures plus tard on le reverra dans le bassin.
00:26:55Sur le 100 m brasse.
00:26:57C'est extraordinaire.
00:26:58Je pense que très honnêtement parce que lui-même le dit.
00:27:01Parce que c'est un garçon outre ses qualités de nageur.
00:27:04C'est un garçon très intelligent, très sensible.
00:27:06Je pense qu'on va s'orienter vers une médaille d'or et une médaille d'argent.
00:27:09C'est votre pronom. Je note.
00:27:12Si Léon sort avec trois médailles d'or et une médaille d'argent, on ne pourra pas parler d'échec monumental.
00:27:18Il me semble que son adversaire Maguière, le Hongrois Christophe Milak me paraît pratiquement abattable.
00:27:27Entre parenthèses, le 200 m papillon, je fais juste une petite parenthèse.
00:27:30Je ne sais pas si les uns et les autres vous avez déjà essayé de nager en papillon.
00:27:33Déjà au bout de 20 m.
00:27:35Mais là, le 200 m papillon, c'est tout simplement énorme.
00:27:40Et tous les nageurs disent que c'est la discipline de loin la plus difficile.
00:27:44Même plus qu'un 800 ou qu'un 1500 crawl.
00:27:47Et donc Léon a choisi le 200 m.
00:27:51D'ailleurs, son entraîneur Bowman ne voulait pas.
00:27:53Et c'est lui qui a influencé.
00:27:55Pour faire un maximum d'épreuves.
00:27:58Michael Phelps ne l'avait pas fait.
00:28:00Ne l'avait jamais fait.
00:28:01Si c'était Maxime Grousset, l'autre français qui concourt ce soir en natation.
00:28:04Mais on a potentiellement, j'ai essayé de faire le calcul sur la journée.
00:28:08On pourrait avoir 13 médailles aujourd'hui.
00:28:1013 à 14 médailles aujourd'hui.
00:28:11Par Léon ?
00:28:12Sur toute la journée.
00:28:13Ah oui d'accord.
00:28:14Donc Léon Marchand, Beaugrand triathlon féminin.
00:28:17Gaillet en judo.
00:28:18Jean-Jean en BMX.
00:28:19Lombardi.
00:28:20Periot triathlon également.
00:28:22Bergère.
00:28:23Connain.
00:28:24Le corps.
00:28:25L'équipe de France masculine de sabre.
00:28:27Grousset en natation.
00:28:29De l'assus au canoë.
00:28:30Même si on pourrait avoir une très belle moisson.
00:28:33Le phénomène Léon Marchand qui est en une de l'équipe.
00:28:37Avec cette formule.
00:28:41Le jour le plus Léon.
00:28:44Et cette image qui est absolument fascinante.
00:28:46Que vous l'avez interviewée il y a quelques heures.
00:28:49Léon Marchand Nelson Montfort.
00:28:51Juste on fait un tour par la Seine.
00:28:53Parce que là, miracle, ça y est.
00:28:55Enfin !
00:28:56Ils ont pu enfin se baigner dans la Seine.
00:29:01Pour le triathlon.
00:29:02Ça a commencé avec le triathlon féminin.
00:29:04Second miracle, il fait beau.
00:29:07Puisque ce matin il n'a fait que pleuvoir.
00:29:09Donc moi je m'inquiétais pour les triathlètes.
00:29:12Je me disais c'est pas possible.
00:29:13Vu qu'il pleut.
00:29:14La Seine sera de nouveau polluée.
00:29:16Mais peut-être que ça c'est pour demain.
00:29:23Je ne sais pas si le micro est ouvert Mathieu Devesse.
00:29:25Vous m'entendez ?
00:29:28Je vous entends très bien Eliott.
00:29:30Si vous m'entendez très bien racontez-nous ce qui se passe.
00:29:32Le feuilleton de la Seine se poursuit.
00:29:35Le feuilleton de la Seine se poursuit.
00:29:37Les athlètes qui ont donc appris la bonne nouvelle.
00:29:40Quand ils prenaient tout simplement leur petit déjeuner.
00:29:42Il était aux alentours de 4h30.
00:29:44Quand les résultats des derniers prélèvements sont tombés.
00:29:47Et ils sont conformes.
00:29:49Ce qui veut donc dire que les épreuves de triathlon ont pu débuter ce matin.
00:29:52À 8h avec l'épreuve féminine.
00:29:54Et 10h45 avec l'épreuve masculine.
00:29:57On a eu un peu peur car il a plu cette nuit.
00:29:59Il a également plu ce matin.
00:30:00Et on sait que c'est notamment à cause de cette pluie.
00:30:02De ces pluies abondantes.
00:30:04On se souvient vendredi soir.
00:30:05Ce déluge qui s'est abattu sur la capitale.
00:30:07Lors de la cérémonie d'ouverture.
00:30:08Et c'est à cause de cette pluie.
00:30:10Que des eaux usées et des bactéries présentes sur le sol de Paris.
00:30:15Ont été déversées dans la selle.
00:30:17Ce que je peux vous dire c'est que c'est un double soulagement.
00:30:20D'abord pour les athlètes qui vont pouvoir réaliser les 3 épreuves.
00:30:24C'est à dire la natation, le cyclisme et la course à pied.
00:30:27On pensait pendant un moment que ça allait être un duathlon.
00:30:30Avec seulement la course à pied et le cyclisme.
00:30:32Soulagement également pour les organisateurs.
00:30:35Le comité d'organisation.
00:30:36La préfecture de la région Île-de-France.
00:30:38Et la mairie de Paris.
00:30:39Quand on sait que l'Etat et les collectivités franciliennes.
00:30:42Ont investi pas moins d'un milliard 400 millions d'euros.
00:30:45Pour rendre la Seine baignable.
00:30:47Et prudence.
00:30:48Parce qu'il y a d'autres épreuves la semaine prochaine.
00:30:50Avec notamment la natation en eau libre.
00:30:52Et s'il pleut la Seine pourrait être encore polluée.
00:30:54Ce qui veut dire des reports de compétition.
00:30:57Merci beaucoup Mathieu Devesse.
00:30:59Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
00:31:00Vous mettez un bonnet de bain.
00:31:01Vous mettez une combinaison.
00:31:03Et puis vous faites un petit plongeon dans ce fleuve.
00:31:07Qui est donc désormais baignable.
00:31:08Mais je pense que la fenêtre de tir.
00:31:10Elle est très fine.
00:31:11Dans les prochaines heures.
00:31:12On ne pourra pas y aller.
00:31:13Il y avait eu un coup de gueule d'un triathlète hier belge.
00:31:17Qui s'appelle Martin Van Riel.
00:31:18Et ce serait intéressant d'ailleurs de l'interroger.
00:31:20Il dit on est des marionnettes.
00:31:22Si la priorité est la santé des athlètes.
00:31:23Cette épreuve aurait dû être déplacée à un autre endroit.
00:31:26Il y a longtemps déjà.
00:31:27On est juste des marionnettes dans un show de marionnettes.
00:31:29Voilà ce que disait ce triathlète belge.
00:31:32Le message d'Amélie Castera ce matin.
00:31:34Promesse tenue.
00:31:35La scène est baignable pour nos triathlètes.
00:31:37Maintenant que le maire gagne.
00:31:38Et allez les bleus.
00:31:39La journée s'annonce incroyable.
00:31:42On ne va pas rentrer dans la polémique avec vous.
00:31:44Évidemment.
00:31:45N'avez-vous pas le sentiment que politiquement.
00:31:48C'était impossible que cette épreuve n'ait pas lieu.
00:31:51Je suis 100 fois d'accord avec vous.
00:31:52C'est-à-dire que c'est un choix politique.
00:31:54Et non un choix sportif.
00:31:55C'est-à-dire que ça me paraissait évident.
00:31:57Que tôt ou tard.
00:31:58On allait pouvoir assumer ce triathlon dans la scène.
00:32:02Encore une fois.
00:32:03Vous avez entièrement raison.
00:32:04Mais je pense que les athlètes.
00:32:06Ils avaient juste envie déjà.
00:32:08Que ce soit dans un endroit sain.
00:32:10Et que s'il faut dépenser.
00:32:12Là c'est un autre sujet.
00:32:14Mais 1 milliard 400 millions.
00:32:15Pour aller se baigner dans la scène.
00:32:17Alors que vous avez des régions en France.
00:32:19Des territoires en France.
00:32:20Ils n'ont même pas l'eau courante.
00:32:21Ils peuvent être choqués.
00:32:23En se disant.
00:32:24Est-ce que c'était la priorité.
00:32:25Surtout qu'à priori.
00:32:26On ne se baignera pas dans la scène.
00:32:28Normalement c'est l'objectif.
00:32:30En 2025.
00:32:31Oui c'est l'objectif.
00:32:32Il a raison.
00:32:33En 2025 peut-être.
00:32:34En 2025 vous n'avez pas compris.
00:32:37Il n'y aura plus d'eau en 2025.
00:32:39Ils ont déjà du mal pour faire le triathlon.
00:32:41Qu'ils le font au First Ups.
00:32:43Je doute que les parisiens.
00:32:45Aient très envie d'aller choper une bactérie.
00:32:47Dans la scène.
00:32:49Donc c'est vraiment pour un coût médiatique.
00:32:52Et politique d'une journée.
00:32:55Ça fait un peu cher.
00:32:56On écoute Anne Hidalgo.
00:32:57Qui réagissait hier soir.
00:32:59Qui se félicitait justement.
00:33:00D'avoir pu assainir la scène.
00:33:03Avec Tony.
00:33:04C'était une idée qu'on avait en tête.
00:33:06Moi c'était une idée que j'avais comme mère.
00:33:08La première chose qu'on a faite.
00:33:10C'est voir si c'était possible.
00:33:11Et en fait c'était possible.
00:33:12Et non seulement c'était possible.
00:33:14C'est possible.
00:33:15Nous avons réalisé la dépollution de la scène.
00:33:19Maintenant la scène.
00:33:20C'est un fleuve qui est vivant.
00:33:23Et qui est.
00:33:24Et d'ailleurs le triathlon.
00:33:26C'est une épreuve qui se fait dans un milieu naturel.
00:33:30Donc comme lorsqu'on a affaire à un milieu naturel.
00:33:33Et bien on est susceptible de changer les conditions.
00:33:36C'est pareil en ski.
00:33:37Les compétitions de ski.
00:33:39S'il y a beaucoup trop de brouillard.
00:33:41Trop de vent.
00:33:42Elles sont reportées.
00:33:43Annulées.
00:33:44Quand on vous entend.
00:33:45Et qu'on voit tous les aléas.
00:33:46Que c'est finalement d'organiser.
00:33:47Et de pouvoir nager dans la scène.
00:33:49Qu'on nous dit c'est bon.
00:33:50C'est bon aujourd'hui.
00:33:51Peut-être pas demain.
00:33:52Mais aujourd'hui.
00:33:53Oui.
00:33:54Comme à la mer.
00:33:55Vous pouvez avoir le pavillon bleu un jour.
00:33:57Et puis le lendemain.
00:33:58Vous avez un pavillon rouge.
00:33:59Sauf qu'à la mer.
00:34:00Ça n'a pas coûté un milliard.
00:34:02Presque et demi.
00:34:03Pour dépolluer la scène.
00:34:04Je vais vous dire une chose.
00:34:05En fait.
00:34:06Est-ce que ça a valé le coup ?
00:34:07Bien sûr.
00:34:08Les 1,4 milliards.
00:34:09Ce n'est pas pour les Jeux Olympiques.
00:34:11C'est pour dépolluer un fleuve.
00:34:13Durablement.
00:34:14C'est pour adapter la ville.
00:34:16A des températures qui vont devenir.
00:34:18De plus en plus extrêmes.
00:34:20Bon bah écoutez.
00:34:22Je n'ai pas eu l'habitude.
00:34:23Quand vous allez sur la côte d'Azur.
00:34:25Pour vous baigner.
00:34:26D'avoir dépensé un milliard.
00:34:28Pour le faire.
00:34:30Et puis c'est interdit parfois.
00:34:32Parce qu'il y a une tempête.
00:34:33Mais pas parce qu'il y a des bactéries.
00:34:35Dans la Méditerranée.
00:34:36A priori.
00:34:37C'est intéressant ce que dit Mme Hidalgo.
00:34:39Parce qu'elle dit.
00:34:40J'ai imaginé.
00:34:41De pouvoir se baigner dans la scène.
00:34:42Et on comprend bien en fait.
00:34:43Par ses déclarations.
00:34:44Que l'idée vient d'elle.
00:34:45Et qu'il y avait un engagement politique.
00:34:46Un pari politique.
00:34:47Qui devait être tenu.
00:34:48C'est pour ça que.
00:34:49Je n'ai jamais pu imaginer.
00:34:50Que cette épreuve soit annulée.
00:34:51Durablement.
00:34:52Parlons.
00:34:53Il y a une chose qui me marque également.
00:34:55C'est.
00:34:56Vous avez vu les récompenses.
00:34:58Pour les champions olympiques français.
00:35:00Ils vont toucher 80 000 euros.
00:35:02Pour tous les médaillés d'or.
00:35:03Et vous avez le classement.
00:35:05Des pays.
00:35:06Parce que ce n'est pas la même chose.
00:35:08Et ça dépend des pays.
00:35:09Par exemple.
00:35:10Je crois que c'est le double.
00:35:11Quasiment pour les italiens.
00:35:12Les premiers sont en congé.
00:35:13Oui exactement.
00:35:14C'est 740 000 euros.
00:35:15La médaille d'or.
00:35:16Par médaille d'or.
00:35:17Par médaille d'or.
00:35:19Donc.
00:35:20Bien sûr que ça motive.
00:35:21L'Italie.
00:35:22C'est 182 000 euros.
00:35:23La Lituanie.
00:35:24169 000.
00:35:25Vous voyez.
00:35:26On n'est même pas dans le top 15.
00:35:27Si je ne m'abuse.
00:35:28Puisque là.
00:35:29On est vraiment sur.
00:35:30Sur les douze premiers.
00:35:31La France.
00:35:3280 000 euros.
00:35:33Les Etats-Unis.
00:35:3434 000.
00:35:35Le Kazakhstan.
00:35:36Un appartement.
00:35:37La Norvège et la Suède.
00:35:38C'est zéro euro.
00:35:39Je dis juste 80 000 euros.
00:35:40Tous les quatre ans.
00:35:41Ça fait à peine 1600 euros par mois.
00:35:42Si l'appartement est bien situé.
00:35:43C'est peut-être.
00:35:44Oui.
00:35:45Donc vous préférez être kazakh.
00:35:46La 21e place.
00:35:47Celle qui se transforme en première place.
00:35:48Oui.
00:35:49Et puis après.
00:35:50On va gagner a priori.
00:35:51Quand même pas mal de médailles.
00:35:52Donc ce n'est pas pareil.
00:35:53De payer une fois.
00:35:5480 000 euros.
00:35:55Enfin une fois.
00:35:56120 000.
00:35:57Oui.
00:35:58Mais Alexandre.
00:35:59Et c'est Nelson.
00:36:00Qui peut nous le dire parfaitement.
00:36:01Un athlète.
00:36:02Qui participe aux Jeux Olympiques.
00:36:03Que ce soit un escrimeur.
00:36:04Un nageur.
00:36:05Un.
00:36:06Pauline Ferrand Prévost.
00:36:07Qu'on avait.
00:36:08La vététiste.
00:36:09Ils n'ont pas des salaires.
00:36:10De joueurs de foot.
00:36:11Non.
00:36:12C'est une très très bonne remarque.
00:36:13Puisque.
00:36:14On a l'impression.
00:36:15On dit parfois.
00:36:16Tous les sportifs.
00:36:17Sont des milliardaires.
00:36:18Etc.
00:36:19Au JO.
00:36:20Non.
00:36:21Vous savez.
00:36:22Les athlètes.
00:36:23Je pense notamment.
00:36:24Au frère Zézé.
00:36:25En athlétisme.
00:36:26Qui pourrait d'ailleurs.
00:36:27Nous valoir quelques satisfactions.
00:36:28A partir de la semaine prochaine.
00:36:29En natation.
00:36:30Il y a la petite Beryl Gastadéo.
00:36:31Qui hier soir.
00:36:32A été quand même finaliste.
00:36:33De son épreuve.
00:36:34A quasiment fait un appel.
00:36:35Aux dons.
00:36:36Aux sponsors.
00:36:37Vous savez.
00:36:38Ces athlètes.
00:36:39Et je ne sais pas.
00:36:40Pour faire pleurer.
00:36:41Mais ces athlètes.
00:36:42Vivent parfois.
00:36:43Je crois que c'est 80.000.
00:36:44En France.
00:36:4540.000.
00:36:46Pour une médaille d'argent.
00:36:47Je crois.
00:36:48Et 20.000.
00:36:49Peut-être pour une médaille.
00:36:50De bronze.
00:36:51Par rapport à certains sports.
00:36:52Mais c'est rien du tout.
00:36:53C'est surtout que c'est une fois tous les quatre ans.
00:36:54C'est rien du tout.
00:36:55C'est une fois tous les quatre ans.
00:36:56Je veux dire.
00:36:57Voilà.
00:36:58Donc.
00:36:59Et c'est vrai que.
00:37:00Je ne vais pas revenir sur ce cheval de bataille.
00:37:01Parce que je me suis fait un peu.
00:37:02Tapé sur les doigts.
00:37:03Par certains internautes.
00:37:04Bienveillants.
00:37:05Mais je veux dire.
00:37:06C'est vrai qu'il y a deux JO.
00:37:07Les sportifs professionnels.
00:37:08Qui participent à des JO.
00:37:09Et dont le calendrier annuel.
00:37:10Est très fourni.
00:37:11Je pense au basket.
00:37:12Au tennis.
00:37:13Au golf.
00:37:14Qui sont pourtant des sports que j'adore.
00:37:15Et puis il y a.
00:37:16Ces sports-là.
00:37:17Et c'est pour ça que je suis très content.
00:37:18Qu'on parle du triathlon.
00:37:19Qu'on parle de l'athlétisme.
00:37:20On en parle un petit peu plus.
00:37:21De l'aviron.
00:37:22Du tir à l'arc.
00:37:23J'ai cru voir Usain Bolt.
00:37:24Lui c'est un exemple.
00:37:25Un peu inverse.
00:37:26Mais je veux dire.
00:37:27Ce sont ces sports-là.
00:37:28Les scrims.
00:37:29Je veux dire.
00:37:30Ces sports-là.
00:37:31Sont quasi un peu.
00:37:32Les scrims.
00:37:37Ils sont amateurs.
00:37:38En tout cas.
00:37:39Ils sont amateurs.
00:37:40Déjà dans leur manière.
00:37:41D'appréhender le sport.
00:37:42Et puis même dans leur.
00:37:43Dans leur financement.
00:37:44Et bien souvent.
00:37:45Parfois.
00:37:46Ils enchaînent.
00:37:47Et l'aspect sportif.
00:37:48Ils ne sont pas professionnels.
00:37:49Vous l'avez dit.
00:37:50Donc ils ont à côté un métier.
00:37:51Et puis.
00:37:52Complètement.
00:37:53Beaucoup de gendarmes.
00:37:54Bien sûr.
00:37:55Beaucoup de gendarmes absolument.
00:37:56Et de douaniers.
00:37:57On oublie également.
00:37:58Pour le judo.
00:37:59A quel point.
00:38:00Ça peut être dur.
00:38:01Dans chaque catégorie.
00:38:02C'est par exemple.
00:38:03Une athlète française.
00:38:04Ou français.
00:38:05Qui est sélectionnée.
00:38:06Mais.
00:38:07Par catégorie.
00:38:08Donc ça veut dire.
00:38:09Que derrière.
00:38:10Vous avez.
00:38:11Plusieurs françaises.
00:38:12Ou français.
00:38:13Qui ont performé pendant l'année.
00:38:14Mais qui ne sont pas allés.
00:38:15A ces Jeux Olympiques.
00:38:16C'est-à-dire.
00:38:17Il y a derrière.
00:38:18Une polémique.
00:38:19Avec une judocate.
00:38:20Qui s'est.
00:38:21Je crois que c'est même.
00:38:22Plus ou moins montée.
00:38:23Au tribunal arbitral du sport.
00:38:24Pourquoi est-ce que c'est elle ?
00:38:25Pourquoi est-ce que ce n'est pas moi ?
00:38:26C'est très dur.
00:38:27Les JO.
00:38:28Là.
00:38:29Tout le monde voit ça.
00:38:30Avec une ferveur magnifique.
00:38:31Et tout à fait justifiée.
00:38:32Mais.
00:38:33Pour y arriver.
00:38:34Pour y accéder.
00:38:35C'est très très dur.
00:38:36Il faut avoir le cœur.
00:38:37Parfois bien accroché.
00:38:38Est-ce que vous pouvez rappeler.
00:38:39Nelson Monfort.
00:38:40Aux français.
00:38:41C'est votre.
00:38:42Combien de.
00:38:43Olympiades.
00:38:44Alors c'est.
00:38:45Quinze.
00:38:46Mais.
00:38:47Sachant que c'est.
00:38:48A la fois.
00:38:49Hiver.
00:38:50Et été.
00:38:51Confondu.
00:38:52Je n'étais pas à Paris.
00:38:53En 1924.
00:38:54En revanche.
00:38:55Est-ce que c'est la plus belle.
00:38:56Que vous êtes en train de couvrir.
00:38:57Je pense.
00:38:58Parce que.
00:38:59Oui.
00:39:00Je pense.
00:39:01Il y en a même trois.
00:39:02Il y en a deux.
00:39:03Il y a.
00:39:04Londres 2012.
00:39:05Sydney 2000.
00:39:06Et dans une moindre mesure.
00:39:07Athènes 2004.
00:39:08Parce que c'était quand même.
00:39:09Le berceau fondateur.
00:39:10Des JO.
00:39:11Et c'est vrai.
00:39:12Que de concourir à domicile.
00:39:13Londres 2012.
00:39:14C'était tout à fait.
00:39:15Extraordinaire.
00:39:16La publique.
00:39:17Et la ferveur du public.
00:39:18Anglais.
00:39:19Enfin britannique.
00:39:20On voit.
00:39:21On voyait pourquoi.
00:39:22À ce moment-là.
00:39:23Les anglais avaient quasiment.
00:39:24Si ce n'est inventé.
00:39:25Du moins codifié.
00:39:26La plupart des sports.
00:39:27Le rugby.
00:39:28Le football.
00:39:29Le corner.
00:39:30Et puis.
00:39:31Et puis Paris.
00:39:32Paris 2024.
00:39:33S'inscrira certainement.
00:39:34Dans ce.
00:39:35Dans ce trio majeur.
00:39:36Et sans doute à la première place.
00:39:37Bon.
00:39:38Et est-ce que.
00:39:39Vous avez la sensation.
00:39:40Que les français.
00:39:41Peuvent.
00:39:42Créer quelque chose d'historique.
00:39:43Et donc un record.
00:39:44En termes de.
00:39:45Médailles.
00:39:46Je sais que l'objectif.
00:39:47C'est entre 60.
00:39:48Et 76 médailles.
00:39:49Est-ce que c'est un.
00:39:50Objectif réalisable.
00:39:51Alors.
00:39:52Ce qu'il faut.
00:39:53Et je m'adresse.
00:39:54Notamment Georges.
00:39:55Qui connaît très très bien.
00:39:56Le sport.
00:39:57Ce classement des médailles.
00:39:58Moi.
00:39:59Je ne sais pas.
00:40:00Parce qu'en fait.
00:40:01C'est le classement.
00:40:02Des médailles d'or.
00:40:03Pour l'instant.
00:40:04Je n'ai pas les chiffres en tête.
00:40:05Les Etats-Unis.
00:40:06Ont quelque chose comme 25 médailles.
00:40:07Mais ils ont un peu moins de médailles d'or.
00:40:08Ce qui veut dire que.
00:40:09Bon.
00:40:10C'est pas fini.
00:40:11Ils ne termineront pas.
00:40:12Justement.
00:40:13Et puis même la natation.
00:40:14La fin de semaine.
00:40:15Avec les relais.
00:40:16Etc.
00:40:17Mais.
00:40:18Il me semble que.
00:40:19Je ne sais pas.
00:40:20Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:40:21Mais si vous voulez.
00:40:22Un pays qui admettons.
00:40:23A 10 médailles d'argent.
00:40:2412 médailles de bronze.
00:40:2522.
00:40:29Donc.
00:40:30C'est un classement qui est fait.
00:40:31Au nombre de médailles d'or.
00:40:32Mais les médailles d'or.
00:40:33Représentent l'élite.
00:40:34Alors que le nombre de médailles.
00:40:35Représente la force d'un pays.
00:40:36En matière de sport.
00:40:37La journée d'hier.
00:40:38A été assez terrible.
00:40:39A ce niveau là.
00:40:40Parce que nous avions 5 finales.
00:40:41Et on a perdu 4.
00:40:42On a perdu beaucoup de médailles d'or.
00:40:43Au début.
00:40:44On a eu.
00:40:45Escrime judo.
00:40:46Ce sont 6 finales.
00:40:47Et on en a perdu 6.
00:40:48La France a une cascade.
00:40:49De médailles d'argent.
00:40:50Alors évidemment.
00:40:51C'est pas mal.
00:40:52Mais au classement général.
00:40:54Bon.
00:40:55Un été sport avec Nelson Mancfort.
00:40:56Je fais très attention à l'heure.
00:40:57Parce qu'il est 9h43.
00:40:58Et je sais que vous devez quitter le plateau.
00:41:00A 9h45.
00:41:01Cahier de vacances.
00:41:02Avec des quiz.
00:41:03Des informations.
00:41:04Sur tous les sports.
00:41:05Des rappels historiques.
00:41:06Celui.
00:41:07Ce rappel du 12 juillet 98.
00:41:08On est les champions.
00:41:09On peut également avoir.
00:41:10Vos coups de coeur.
00:41:11Et vos coups de griffe.
00:41:12Jean-Claude Killy.
00:41:13Toujours un temps d'avance.
00:41:14Ça c'est un coup de coeur.
00:41:15Coup de griffe.
00:41:16Jordan.
00:41:17Plus complexe.
00:41:18Et moins exemplaire qu'il en a l'air.
00:41:19Ah.
00:41:20Vous êtes.
00:41:21Vous n'êtes pas un.
00:41:22Un Michael Jordan.
00:41:23Oui.
00:41:24Fan.
00:41:25Puisqu'il faut répondre à cette question.
00:41:26On ne peut pas.
00:41:27Pas avoir des problèmes.
00:41:28Non mais écoutez.
00:41:29Je ne mets pas en cause ces qualités de basket qui sont absolument énormes.
00:41:30C'est sans doute l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du basket.
00:41:31Mais je me suis assez vite rendu compte.
00:41:32En le côtoyant.
00:41:33Que pour avoir une interview.
00:41:34De sa majesté.
00:41:35Michael Jordan.
00:41:36Il fallait débourser.
00:41:3750 000 dollars.
00:41:38Oula.
00:41:39C'est comme ça.
00:41:40Alors.
00:41:41C'est ça.
00:41:42C'est ça.
00:41:43C'est ça.
00:41:44C'est ça.
00:41:45C'est ça.
00:41:46C'est ça.
00:41:47C'est ça.
00:41:48C'est ça.
00:41:49C'est ça.
00:41:50C'est ça.
00:41:51C'est ça.
00:41:52C'est ça.
00:41:53C'est ça.
00:41:54C'est ça.
00:41:55C'est ça.
00:41:56C'est ça.
00:41:57C'est ça.
00:41:58C'est ça.
00:41:59C'est ça.
00:42:00C'est ça.
00:42:01C'est ça.
00:42:02C'est ça.
00:42:03C'est ça.
00:42:04C'est ça.
00:42:05C'est ça.
00:42:06C'est ça.
00:42:07C'est ça.
00:42:08C'est ça.
00:42:09C'est ça.
00:42:10C'est ça.
00:42:11C'est ça.
00:42:12C'est ça.
00:42:13C'est ça.
00:42:14C'est ça.
00:42:15C'est ça.
00:42:16C'est ça.
00:42:17C'est ça.
00:42:18C'est ça.
00:42:19C'est ça.
00:42:20C'est ça.
00:42:21C'est ça.
00:42:22C'est ça.
00:42:23C'est ça.
00:42:24C'est ça.
00:42:25C'est ça.
00:42:26C'est ça.
00:42:27C'est ça.
00:42:28C'est ça.
00:42:29C'est ça.
00:42:30C'est ça.
00:42:31C'est ça.
00:42:32C'est ça.
00:42:33C'est ça.
00:42:34C'est ça.
00:42:35C'est ça.
00:42:36C'est ça.
00:42:37C'est ça.
00:42:38C'est ça.
00:42:39C'est ça.
00:42:40C'est ça.
00:42:41C'est ça.
00:42:42C'est ça.
00:42:43C'est ça.
00:42:44C'est ça.
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00:44:07C'est ça.
00:44:08C'est ça.
00:44:09C'est ça.
00:44:10Lorsque je parle, tu me montres tout gros.
00:44:13C'est une question facile.
00:44:14Il y a des questions un peu plus…
00:44:15Quel est le temps ?
00:44:16Bah, moi je le connais.
00:44:17Est-ce que vous connaissez, Jean-Roch ?
00:44:18Moi je le connais mais je ne veux pas ici financer.
00:44:239.58 à Berlin 2009, avant les JO de Londres 2009.
00:44:29De quand date la dernière victoire de la France à l'Euro de football ?
00:44:332000.
00:44:34Bien joué.
00:44:36Quelle est la hauteur d'un panier de basket ?
00:44:402,05, 2,50, 3,05, 3,50, 3,05, donc voilà il y a plein de questions et il y a d'autres informations, on va pas rentrer, je vous laisse quitter le plateau, dans un instant on va parler de la cérémonie donc je vous ai très occupé Nelson, merci beaucoup d'être venu et vraiment courage pour cette quinzaine et bravo en tous les cas parce que ça nous fait du bien de vivre ces beaux moments avec
00:45:10France Télévisions et avec le sport français. Merci beaucoup Nelson Monfort d'être venu sur le
00:45:15plateau, on est en direct avec un maire, le maire de Béziers, Robert Ménard, merci d'être avec nous
00:45:19monsieur le maire, c'est un plaisir. Est-ce que vous suivez d'ailleurs les Jeux Olympiques, Robert ?
00:45:23Bien sûr, comme les Français, je me régale et je suis au moins aussi chauvin que vous, j'ai vu la
00:45:30réaction de ce député que je ne connaissais pas de la France insoumise, qu'est ce qu'il veut qu'on
00:45:34parle de Venezuela et de Cuba en tout et pour tout, enfin il nous gonfle honnêtement, moi j'ai pas
00:45:40envie de bouder mon plaisir, j'ai écouté Nelson Monfort que j'adore, saluez-le pour moi, il donne
00:45:47envie de voir ça, il se régale, on se régale, on a envie de ça, arrêtons une fois de plus de bouder
00:45:52notre plaisir, on a les Jeux, chez nous c'est la fête alors qu'ils arrêtent, j'allais être grossier,
00:45:58de nous casser les pieds. Bon et bien restons polis, restons courtois, merci de nous prendre en direct avec nous Robert Ménard, je vous ai écouté chez nos
00:46:06confrères de LCI hier, vous êtes revenu sur cette cérémonie des Jeux olympiques, cette cérémonie
00:46:12c'était vendredi et on en parle encore parce que chaque jour il y a un nouvel épisode, soit ce sont
00:46:18des chefs d'état étrangers qui prennent la parole, là c'était hier Philippe Catherine qui a tenté de
00:46:23présenter ses excuses aux chrétiens, on verra ça dans un instant, mais vous quel regard vous portez
00:46:30sur cette certaine scène qui a été, qui a choqué beaucoup de monde, qui a heurté la sensibilité de
00:46:37beaucoup de téléspectateurs et pas forcément qu'en France ? Ecoutez, vous dire que c'est le
00:46:44meilleur goût du monde, je ne le crois pas, en plus je suis catholique pratiquant, donc oui ça m'a heurté,
00:46:50mais enfin attendez, j'en fais pas un fromage, on va se calmer, moi ce qui m'a sidéré c'est le
00:46:55caractère pavlovien des réactions, alors vous savez que d'un côté Libération, ils vont
00:47:01dresser des lauréats en disant c'est un chef d'oeuvre de l'humanité, on n'oubliera jamais
00:47:06cette cérémonie d'ouverture, de l'autre côté Marion Maréchal qui hurle, attention c'est carrément
00:47:13blasphématique, attendez on va essayer de se calmer, moi j'ai trouvé que oui, le bon goût
00:47:19c'est avoir, mais en même temps j'essaye pas de retenir ça, j'essaye de retenir le génie de
00:47:24l'Occident, le génie de l'Occident ça a toujours été d'être capable de se critiquer, même de se
00:47:31dénigrer, de se remettre en cause, c'est pour ça que cette civilisation elle est comme ça, et
00:47:36qu'aujourd'hui encore on soit capable d'avoir cette distance par rapport à quelque chose qui
00:47:41est au cœur de la religion majoritaire ici, je trouve à la fois que ça pose, oui ça peut choquer
00:47:50les uns les autres, mais enfin c'est formidablement différent des autres, imaginez-vous un pays
00:47:55musulman qui ferait la même chose sur Mahomet, d'ailleurs on n'oserait pas nous-mêmes le faire
00:47:59sur Mahomet même si c'est pas notre religion majoritaire ici, moi je retiens ça, je retiens
00:48:03que cette cérémonie elle était formidable, qu'il y a eu des moments d'émotion incroyables, vous
00:48:08avez vu, je sais plus quel est le pont qui au début est allumé en bleu blanc rouge, je trouvais
00:48:13ça formidable, beau, même Aya Nakamura, j'ai trouvé que c'est pas de danse avec la garde
00:48:23républicaine, j'ai trouvé ça un clin d'œil amusant, les danseuses étaient incroyables,
00:48:29Céline Dion à la fin, je trouve que c'était plein d'émotions, allez on arrête de se casser les
00:48:35pieds, on arrête de s'autoflageler, on arrête de nous expliquer que c'est pas la France éternelle
00:48:40et tout, mais moi la France éternelle quand je veux la voir je vais au Puy-du-Fou et je la vois
00:48:45au Puy-du-Fou, il y a le Puy-du-Fou et puis il y a la cérémonie d'ouverture des JO, on peut aimer
00:48:51l'un et l'autre, je me sens pas obligé de choisir tous les matins. Et bien écoutez merci pour votre
00:48:56réaction ce matin Robert Ménard et Charlotte Dornelas, on ne vous a pas entendu ces derniers
00:49:04jours puisque vous avez fait une petite parenthèse post cérémonie d'ouverture et vraiment quand j'ai
00:49:11vu cette cérémonie je me suis dit, j'ai pensé à vous en disant vous avez toujours un regard
00:49:17avec énormément de distance sur ce qui se passe, beaucoup de pudeur à chaque fois et j'étais très
00:49:24intéressé, plus que les organisateurs, plus que les organisateurs j'en conviens bien, mais j'avais
00:49:31vraiment envie que vous soyez là pour nous dire ce que vous avez ressenti en tant que française, en
00:49:35tant que chrétienne et est-ce que vous avez été heurté par cette cérémonie ? Il y a plusieurs
00:49:41choses, c'est-à-dire que oui il y avait de très belles choses, oui j'ai été heurté mais tout le monde
00:49:45peut décider de son fiche, ça j'ai pas de problème avec ça, simplement il y a deux choses, d'abord une
00:49:50cérémonie d'ouverture c'est pas juste la célébration de son génie, c'est aussi un outil
00:49:54diplomatique, quand vous avez le monde entier que vous constatez, qu'il y a certains pays qui sont
00:49:59sur la chose, sur une partie de ce spectacle, il y a tout le début et d'ailleurs toute la fin, Céline Dion
00:50:06c'était absolument magnifique, il y avait, on a vu, il y avait des moyens qui étaient
00:50:13mis en place absolument dingues, cette pérégrination sur les toits de Paris était sublime, à l'intérieur
00:50:18des bâtiments c'était magnifique et puis tout à coup à partir de Marie-Antoine, l'iconographie,
00:50:23en fait le truc, moi je veux bien que la seule défense de certains, de certaines images de la
00:50:29cérémonie, ce soit le droit au blasphème mais peut-être qu'il est possible aussi d'émettre une
00:50:34critique sans blasphémer, à l'inverse apparemment c'est difficile et c'est tout de suite, on bascule
00:50:39dans les gens de mauvaise humeur, bon ils utilisent leur liberté, on a le droit de trouver que certains
00:50:44tableaux étaient absolument inutiles, d'abord dans la beauté de cette cérémonie, absolument inutiles
00:50:49dans la manière dont ils allaient être reçus par beaucoup, à la fois en France et dans le
00:50:56monde et par ailleurs quand à la fin vous avez le responsable de cette cérémonie qui vous dit
00:51:01et bien voilà nous c'est comme ça qu'on veut vivre, c'est ensemble, quand vous avez craché sur
00:51:053-4 choses vraiment importantes pour d'autres personnes, vous ne vous faites pas chantre du
00:51:12vivre ensemble, à ce moment-là c'est un autre sujet, donc oui il y a des scènes que moi j'ai
00:51:16trouvées qui relevaient de la propagande clairement, il y a une relecture de l'histoire,
00:51:20pardon Marie-Antoinette sa tête ensanglantée entre les mains, je sais pas moi j'étais très
00:51:25mélenchoniste dans ma lecture de cette cérémonie d'ouverture, j'ai trouvé que sa critique on va
00:51:29dire était bonne parce qu'elle était calme, il s'agit pas de hurler, c'est pas le sujet, il
00:51:34s'agit juste de dire c'est toujours les mêmes sur lesquels on tape, c'est toujours le même
00:51:38grincement et c'est un peu pénible et par ailleurs en effet taper sur sa grand-mère en permanence tout
00:51:44parce que ceux qui nous interdisent aujourd'hui d'avoir des retenues sur cette cérémonie étaient
00:51:50ceux qui hurlaient du matin au soir sur la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de
00:51:54rugby, mais la coupe du monde de rugby c'était la célébration de la France dans son image d'épinal
00:52:00on va dire, mais simplement personne n'avait été insulté, personne n'avait été attaqué,
00:52:04on grinçait pas sur un tel, on se moquait pas de tel autre, donc il y a quand même des critiques
00:52:11mais moi j'ai plus senti de la... je me suis dit ils sont pénibles en fait, ils sont vraiment pénibles,
00:52:16c'est toujours le même ressort, c'est toujours les mêmes, c'est toujours le même auto-célébration,
00:52:21c'est toujours la même glorification, il y avait par ailleurs un message politique, alors je veux
00:52:25bien que De Jour Avant nous explique que c'est la trêve politique, c'est pas parce qu'on est
00:52:29progressiste et dans le sens du progrès parisienno-centré qu'on n'a pas une conviction sur
00:52:35les choses, qu'on n'a pas un regard politique sur les choses, donc voilà tout ça en même temps je
00:52:39pense qu'il est possible d'en débattre, et par ailleurs je dis, puisqu'il s'agissait de célébrer
00:52:43l'esprit français, le dialogue parfois même un peu musclé fait partie de l'esprit français,
00:52:48donc j'ose espérer qu'on peut encore le faire, et si le droit au blasphème sur des choses qui
00:52:53pour moi sont extrêmement importantes était la raison de cette cérémonie, j'ose espérer qu'il
00:52:58est possible de blasphémer sur les idées politiques de ces personnes, mais j'en doute parfois.
00:53:02Vous pouvez en douter puisque toute la semaine justement il a été question de stigmatiser,
00:53:06d'ostraciser les personnes qui pouvaient émettre un avis aussi calme que possible, mais négatif.
00:53:11Moi je retiens de cette semaine, je retiens ça, c'est-à-dire que de pouvoir émettre une simple
00:53:17critique ou de dire des gens ont été heurtés par ce qu'il s'est passé, c'est d'être un
00:53:22pisse-froid, d'être un grincheux, à minima, d'être un facho, d'être d'extrême droite.
00:53:28J'ai entendu un truc magnifique, pendant la cérémonie, vous savez quand les danseuses du
00:53:32French cancan, qui est un tableau plutôt réussi en plus, il y avait un commentaire en l'occurrence
00:53:36qui accompagnait la cérémonie qui dit alors il faut rappeler quand même que c'est un chant
00:53:39antipatriotique, anticlérical, anti-tout. Bon alors évidemment le French cancan c'est quand
00:53:45même communément admis, c'est digéré, tout le monde trouve ça formidable, c'est un spectacle
00:53:49amusant, c'est joli, tout va bien, mais il fallait préciser que c'était quand même vraiment
00:53:53anticlérical, antipatriotique et à la fin de la cérémonie si vous dites il y a quelques trucs
00:53:56je n'aurais pas fait comme ça honnêtement, on vous dit vous êtes très antipatriotique et là tout
00:54:00d'un coup ça devient une qualité d'être patriotique, tout le reste de l'année c'est un
00:54:03cauchemar, mais là vous émettez une nuance, une petite critique, pourquoi pas, alors là tout de
00:54:10suite vous êtes anti-France. La publicité on revient dans un instant, on reviendra sur les
00:54:15excuses de Philippe Catherine, puisque en fait chaque jour il y a un nouvel épisode, c'est ce
00:54:21que je disais, hier soir c'était Philippe Catherine qui prenait la parole, il a pris la parole partout,
00:54:25sur RTL, dans le monde, il a demandé pardon, alors justement vous allez me dire si ses excuses
00:54:32sont claires, nettes, précises et qu'elles n'amènent aucun débat, parce que moi dans sa déclaration et
00:54:38dans son interview, vous pouvez après lire entre les lignes, on fait une petite page de pub,
00:54:44une messe réparatrice, non ça c'est samedi, la pub on revient dans un instant.
00:54:47Quasiment dix heures sur CNews et la Française Cassandre Beaugrand sacrée championne olympique
00:54:57donc de triathlon, je retire tout ce que j'ai dit sur Anne Hidalgo, elle avait bien raison d'attendre,
00:55:02il fallait commencer le triathlon par la scène, André Valléni vous aviez tort de dire qu'il
00:55:08fallait pas dépenser un milliard 4 pour aller faire ça, si vous l'avez dit, vous aviez tort
00:55:14Georges Fenech, vous aviez tort, vive la France, je suis très heureux, on a une médaille d'or, tant mieux,
00:55:21médaille d'or pour la France avec Cassandre Beaugrand sacrée championne olympique, il est
00:55:27dix heures, très précisément, le point sur l'information, avec vous Somaïa Labidi.
00:55:31Incertitude sur le sort du chef militaire du Hezbollah, l'immeuble où se trouvait
00:55:38Fouad Chokhr a été visé par une frappe israélienne mais il faudra attendre que les secours dégagent
00:55:43les décombres pour être fixés, selon l'état hébreu c'est cet homme qui serait derrière la mort de 12
00:55:48enfants dans le Golan. Reprise des recherches aux confins des Vosges du Barin pour tenter de
00:55:54retrouver l'INA, des recherches qui se concentrent dans les lieux parcourus par le véhicule volé et
00:55:59où l'ADN de l'adolescente a été retrouvé et puis fin de la vigilance orange aux orages depuis ce matin
00:56:05en revanche une large moitié de l'hexagone reste concernée par une vigilance orange canicule
00:56:10avec 41 départements touchés, fin du coup de chaud sur la capitale et baisse des températures prévues
00:56:17dans le courant de la journée. Merci beaucoup Somaïa Labidi, première belle nouvelle ce matin
00:56:24pour notre équipe de France qui empoche une nouvelle médaille d'or, sixième médaille d'or au triathlon
00:56:30féminin avec Cassandre Beaugrand, ça peut être une journée XXL pour les athlètes français avec
00:56:38allez je donne un pronostic je dis 11 potentiellement 8 à 10 médailles, j'ai failli dire 11 mais je vais dire
00:56:44combien d'or ? 4, je lance le pronostic on verra demain. On parlait
00:56:51juste avant la publicité du feuilleton autour de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et
00:56:56Philippe Catherine qui a présenté ses excuses dans les colonnes du Monde, alors en lisant
00:57:02attentivement cet entretien peut-être que vous allez avoir un sentiment mitigé, voilà ce que
00:57:07dit Philippe Catherine et vraiment il faut lire très attentivement. Philippe Catherine ce qu'il
00:57:12y a de plus beau dans la foi chrétienne c'est le pardon, ce qui est sûr c'est qu'avec Thomas Joly
00:57:16on n'a jamais parlé de religion ni de la Seine, le tableau de Léonard de Vinci il n'a jamais été
00:57:20question du Christ, j'ai été stupéfait de ses réactions, j'ai greni dans la religion chrétienne
00:57:25et ce qu'il y a de plus beau dans cette foi c'est l'idée du pardon, alors pardon si j'ai pu laisser
00:57:29passer un malentendu, si j'ai pu choquer des gens, j'en suis bien désolé, je crois que le pardon peut
00:57:34être réciproque. Ensuite il dit c'est facile de voir qu'il n'y avait aucun signe religieux sur la
00:57:40table, ni crucifié, ni pas rompu, ni vin servi, on a l'impression que les évêques de France ont voulu
00:57:45mettre le feu aux poudres, le feu on ne peut pas l'allumer avec un seul silex, il en faut deux. Et
00:57:51enfin, puisque les journalistes du monde bien sûr expliquent que c'est entre guillemets
00:57:56instrumentalisé par une certaine classe politique dont Marion Maréchal, venant de leur part je ne
00:58:03suis pas être très étonné, j'ai grandi avec des chrétiens de droite, je les connais bien, ce sont
00:58:08les premiers à blasphémer en privé, je précise bien que je n'ai jamais cherché de mon côté à parler
00:58:14de religion. Georges Fenech quel regard portez vous sur ces déclarations ? Je pense qu'il a
00:58:18blasphémé à la suite de son plein gré, c'est tout ce que j'ai à dire, on nous prend pour quoi,
00:58:24pour vraiment des andouilles, c'est le tableau de la Seine, alors on dit oui Dionysos, mais Dionysos
00:58:30s'est déjà inspiré du tableau de la Seine, il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles,
00:58:37bon qu'ils demandent pardon c'est déjà pas mal, voilà pour moi je reste mais vraiment sur ma
00:58:46position, le droit blasphème oui mais pour les particuliers, pas pour une cérémonie officielle,
00:58:50je n'oubliais pas la neutralité des pouvoirs publics, les pouvoirs publics sont derrière cette
00:58:56cérémonie officielle, le CIO, l'état français etc, c'est là la responsabilité, on ne doit pas
00:59:03blasphémer quand on est dans une cérémonie officielle, c'est clair, donc ceux qui ont laissé
00:59:07faire ça ont une lourde responsabilité. André Valény, je ne vous ai pas posé la question sur
00:59:14cette déclaration de Philippe Catherine et depuis quand même quelques jours on se contorsionne dans
00:59:20les organisateurs du côté des mentors en scène pour nous expliquer que c'était pas vraiment la Seine
00:59:25mais un tableau qui viendrait présenter Dionysos, le banquet, le festin, donc un festin grec, il s'avère
00:59:35que même ce tableau là il fait référence indirectement à la Seine, André Valény. Oui moi
00:59:40lorsque j'ai regardé la cérémonie en direct je ne me suis pas rendu compte immédiatement que ça
00:59:46pouvait évoquer la Seine avec un C et puis quelques minutes plus tard avec les réseaux sociaux j'ai
00:59:52donc réalisé que ça pouvait être interprété comme ça et je dois dire que j'ai été heurté, je trouve
00:59:58que je suis par ailleurs chrétien, je connais le droit au blasphème qui existe dans notre pays, j'ai
01:00:03été heurté, j'ai dit là quand même ils exagèrent, ils auraient pu éviter ce tableau qui n'était pas
01:00:06de très bon goût et qui va heurter beaucoup de catholiques. Après j'ai entendu les explications
01:00:12notamment de monsieur Catherine, là encore hier dans Le Monde, moi je lui fais crédit de sa bonne
01:00:18foi, s'ils disent qu'ils n'ont pas voulu faire ça, on est en contact, pourquoi mettre en doute leur
01:00:23parole ? Je suis d'être naïf, genre je vois que tu souris mais il demande pardon en quelque sorte
01:00:29d'avoir choqué sans le vouloir. Il ne fait pas que demander pardon, il n'explique que les évêques de
01:00:35France ont voulu mettre le feu aux poudres, il explique également que les cathos de droite,
01:00:40alors je ne sais pas qui sont les cathos de droite, je ne sais pas ce que ça veut dire, les cathos de droite
01:00:43sont en quelque sorte les premiers à blasphémer en privé, donc ça n'est pas seulement, vous savez
01:00:49c'est très simple, normalement déjà quand on heurte des gens, en une phrase c'est réglé, je présente
01:00:56mes excuses, il n'y a rien d'autre à dire, on ne voulait pas faire ça, je présente juste mes excuses,
01:01:00je ne veux pas m'amuser à voir s'il y en a qui ont cherché à allumer, à mettre de l'huile sur de
01:01:05feu, etc. Je présente mes excuses, ce n'est pas ce qu'il fait véritablement dans cette entreprise.
01:01:09Il y a plusieurs choses, c'est-à-dire qu'il y a lui Philippe Kétrine, moi je ne le connais pas,
01:01:13je ne vais pas aller sonder son cœur, il demande pardon et le pardon en tout cas en ce qui me
01:01:18concerne est très largement accepté, par ailleurs il pourrait aussi continuer à dire, écoutez c'est
01:01:23comme ça, il y a plein de gens qui l'ont dit et là où évidemment je vous rejoins, c'est qu'on dit
01:01:28en permanence, oui par exemple quand on parlait de Charlie Hebdo à l'époque, on disait c'est un
01:01:32journal satirique déclaré comme tel et donc les autres autour n'ont pas le droit d'user des mêmes
01:01:38choses et d'ailleurs à la 17e chambre vous ne pouvez pas plaider le droit à la caricature tout
01:01:43le temps et on en sait quelque chose à Valeurs Actuelles, souvenez-vous on avait un procès,
01:01:46vous avez dit pourquoi est-ce que vous n'avez pas le droit de revendiquer le droit à la caricature
01:01:51parce que vous n'êtes pas déclaré journal satirique ? Alors à moins que la cérémonie soit déclarée
01:01:56cérémonie satirique d'ouverture des Jeux Olympiques, je ne sais pas, c'est un peu quand ça arrange mais
01:02:00ça on a l'habitude et la deuxième chose sur la question de la sincérité, je ne remets pas en
01:02:05cause celle de Philippe Catherine, en revanche ce qui est sûr et ce qu'on a vu de nos yeux c'est
01:02:09qu'un France Télévisions a fait immédiatement un tweet en mettant scène CENE légendaire avec
01:02:15la photo de cette scène en direct et la deuxième chose c'est que la femme qui était Jésus dans la
01:02:23scène avec son auréole sur la tête etc a fait elle un tweet dans lequel elle met très clairement
01:02:29le tableau de la scène initiale, elle met le tableau et elle dit c'est incroyable parce que
01:02:33maintenant c'est le Nouveau Testament gay. Je vais vous dire au-delà de cette question, il faut
01:02:38comprendre ce que ça génère, c'est-à-dire que pourquoi est-ce que les évêques réagissent ?
01:02:42Les évêques réagissent parce que quand vous avez la foi, c'est la chose la plus importante, la plus
01:02:47sacrée qu'il y a dans votre vie, est-ce qu'il est possible d'essayer de comprendre ce que les autres
01:02:51en pensent ? C'est la chose la plus sacrée que vous ayez dans votre vie et quand on insulte votre
01:02:55mère ou votre père ou le trésor de votre vie, ça vous blesse, c'est tout et par ailleurs l'église,
01:03:01en l'occurrence les évêques, ont la charge de préserver ce trésor donc eux ils réagissent
01:03:07en disant nous on continue à dire au monde, d'ailleurs ils n'ont pas appelé à pendre qui que
01:03:11ce soit, à tuer. Là aussi c'était très modéré. Ils disent simplement nous avons un trésor, vous avez
01:03:17voulu l'abîmer, on vous dit que ça nous a blessés, bon très bien et par ailleurs nous continuons à
01:03:21dire au monde que c'est un trésor. Ils ont fait leur boulot en fait donc il n'y a pas de... parce que
01:03:25j'ai vu immédiatement bah oui, je sais pas quoi... Et par ailleurs il y a une chose, j'aimerais bien
01:03:29aussi, depuis quelques années, alors je comprends bien Charlie Hebdo, c'était particulier, c'était
01:03:35pas une discussion sur le blasphème, c'était une discussion sur le droit d'aller donner la mort
01:03:38parce qu'on n'est pas content en fait. C'est quand même un autre débat aussi et qu'on dise en
01:03:42permanence, et là la cérémonie d'ouverture c'est très intéressant à ce moment-là, qu'on dise en
01:03:47permanence que finalement le fond du fond du fond de notre ADN, le pilier de notre ADN, c'est le
01:03:53blasphème en permanence, c'est un peu lourdingue et à l'égard de tout le monde, je dis moi, blessés,
01:03:57les gens qui ont la foi de n'importe quelle religion, je comprends que ça existe, je comprends
01:04:01que jamais de la vie la réaction doit être de vouloir faire du mal ou tuer la personne qui le
01:04:05fait, c'est une évidence. Par contre on peut peut-être se définir par autre chose en permanence
01:04:10que d'attaquer ce que les autres ont sacré. Allez en un mot et ensuite on avance. C'est comme ce qui est dit, on parle toujours de droit
01:04:16au blasphème comme si c'était un droit, c'est-à-dire qu'on n'est pas condamné parce qu'on blasphème,
01:04:22c'est toléré, mais personne n'a dit que c'était inscrit dans la constitution ou je ne sais où,
01:04:27que c'était souhaitable de blasphémer. Après ce qui peut être dans l'histoire de
01:04:32France, c'est la transgression, la subversion et d'ailleurs ceux qui nous disent qu'ils ne visaient
01:04:39pas la religion catholique ont commencé par se vanter d'être subversifs, sauf que c'est plus
01:04:43tellement subversif. Il fut un temps peut-être d'attaquer l'Église quand elle avait du pouvoir,
01:04:46qu'elle était puissante, qu'elle était elle-même beaucoup plus intolérante qu'aujourd'hui, ça pouvait
01:04:50avoir un sens. Aujourd'hui c'est quand même éculer les paroliers de la scène, on en a vu et on en a
01:04:55revu. Effectivement ça peut avoir sa place dans un journal satirique, pourquoi ? Dans une cérémonie
01:05:01institutionnelle. Et enfin la transgression c'est justement des gens qui transgressent les institutions,
01:05:07c'est les institutions elles-mêmes qui transgressent. Il n'y a aucun courage là-dedans. Je suis d'accord
01:05:14avec Charlotte, si on avait insulté la religion musulmane, ça aurait été tout aussi déplacé, ça n'avait
01:05:21pas sa place dans cette cérémonie. Mais au moins ça aurait été vraiment transgressif, ça aurait été
01:05:25des gens courageux qui risquaient leur vie. Là ils ne risquent rien à part de s'autocongratuler entre eux.
01:05:32Quand vous... parce que là on parle de la scène uniquement, il y avait les espèces de dorgies LGBT qui étaient
01:05:39d'ailleurs commentées comme telles, ça a duré quand même assez longtemps, etc. Là pour le coup le rapport à la
01:05:45redéfinition de l'homme et de la femme, ça n'est même plus possible dans un débat rationnel. Donc là il y a
01:05:51un rapport religieux à cette redéfinition de l'homme, mais là si par hasard vous émettez une critique ou que
01:05:56vous dites que la lecture anthropologique de cette mouvance idéologique n'est pas la mienne, là vous blasphémez.
01:06:03Et là ce n'est pas autorisé, et là on dégaine le procès. Donc il y a un moment où les blasphèmes d'aujourd'hui ne
01:06:08sont peut-être pas ceux qu'on pense en permanence être les éternels. Mais bon la matrice anti-catholique de cette
01:06:15mouvance-là n'est pas nouvelle non plus.
01:06:18Bien sûr, et c'est parfois un peu trop redondant peut-être. On est en direct avec Julien Baloul, merci d'être avec
01:06:26nous parce que l'information de la nuit c'est l'élimination de l'un des chefs du Hamas, ça s'est passé à
01:06:36Téhéran, frappe qui a été coordonnée donc par Israël. La toute dernière information, et je vous la lis Julien,
01:06:44merci d'être en direct avec nous, c'est le guide suprême iranien qui promet, je cite, un châtiment sévère à Israël.
01:06:53Quel regard portez-vous sur ce qui s'est passé cette nuit et qui est pour Israël, Ismaël Agnès ?
01:07:01Aujourd'hui, hasard du calendrier, vous voyez ça tout à l'heure, nous sommes le 31 juillet. Il y a pile 22 ans, il y avait un étudiant
01:07:10de Sciences Po Paris, David Gritz, qui était en échange d'étudiant à Jérusalem, qui a été tué dans un attentat
01:07:15terroriste à l'université brahique de Jérusalem, à la cafétéria, et c'était un attentat du Hamas. Le hasard du calendrier
01:07:22fait que ça tombe à ce 22e anniversaire. Aujourd'hui, ce chef du Hamas et que le chef du bureau politique du Hamas est tué,
01:07:28et moi j'ai un sentiment de justice. Justice pour nous tous Israéliens, pour David Gritz, pour les 43 Français qui ont été
01:07:35massacrés lors du pogrom du 7 octobre, pour les Français qui sont encore otages du Hamas à l'heure actuelle, pour tant de monde,
01:07:42et même, vous savez quoi ? Même pour beaucoup de Palestiniens. Parce qu'il ne faut pas oublier que le Hamas est l'ennemi
01:07:46numéro un des Palestiniens et que le Hamas a fait beaucoup de victimes au sein des Palestiniens. Donc on s'est rêvé
01:07:52qu'un sentiment vraiment de justice, parce qu'on sait que c'est un monstre sanguinaire dont le visage et le nom nous accompagnent
01:07:57depuis très longtemps dans la région. Et évidemment, on est dans l'attente de ce qui va se passer ensuite. Pour le moment,
01:08:03l'armée a dit pas de consigne de sécurité supplémentaire. En revanche, le niveau d'alerte a été relevé dans les représentations
01:08:09diplomatiques d'Israël à travers le monde.
01:08:11Justement, les conséquences, c'est peut-être une contagion dans la région. Autre déclaration cette fois-ci, c'est Recep Erdogan,
01:08:19le chef d'État turc, qui condamne, je cite,
01:08:23l'assassinat
01:08:24perfide de, et je mets des guillemets encore une fois, son frère Ismaël Agné.
01:08:30Est-ce que c'est un tournant dans ce conflit, Julien Baloul ? C'est-à-dire que dans la région,
01:08:36plusieurs États pourraient attaquer directement Israël demain ou dans les jours à venir, à savoir le Liban,
01:08:44l'Iran.
01:08:45Mais pourquoi pas, après cette déclaration,
01:08:49la Turquie ?
01:08:50On va dire que c'est déjà le cas. Israël est attaqué par plusieurs États. Israël est attaqué par le Yémen, Israël est attaqué depuis le Liban,
01:08:56Israël est attaqué depuis la Syrie, Israël a été attaqué par l'Iran, Israël est attaqué par l'Iran,
01:09:00Israël est attaqué depuis la bande de Gaza et d'Asie-Jordanie régulièrement également. Donc c'est déjà le cas.
01:09:05Israël sera à faire face, en tout cas, je l'espère,
01:09:09au président turc qui qualifie de frère un des pires leaders terroristes du XXIe siècle.
01:09:14Chacun s'en fera son avis. J'ai vu également que la Russie avait dénoncé, je cite, un crime politique, un assassinat politique.
01:09:22C'est une masséculoté venant de la part de Moscou.
01:09:26Et aujourd'hui, est-ce que
01:09:29vous craignez également une contagion du conflit, non pas que au Proche-Orient, mais que cette
01:09:37cette information, en tous les cas, la neutralisation du chef de file du Hamas puisse avoir des conséquences
01:09:46sur des Juifs en Occident, par exemple ?
01:09:51Oui, ça c'était déjà le cas aussi avant, c'est pareil, vous savez, on parle beaucoup des conséquences et parfois j'essaie de me dire
01:09:57mais qu'est-ce qui va être différent de ce qu'on a connu jusqu'à présent ?
01:10:01Certains disent, par exemple, le fait qu'il ne soit plus là, ça va être compliqué avec les otages.
01:10:04Enfin, il était là, c'est quand même le Hamas qui est responsable des otages, depuis le 7 octobre, ils n'ont pas été libérés.
01:10:11On ne va pas pleurer la mort de celui qui est responsable de leur kidnapping, par rapport aux conséquences sur les Juifs en Europe ou aux Etats-Unis.
01:10:19Ça c'est évident, les Juifs de France, les Juifs d'Europe, les Juifs des Etats-Unis sont en première ligne des agressions,
01:10:25des répercussions par ceux qui importent le conflit israélo-palestinien, israélo-arabe, même en Occident.
01:10:31On le voit depuis le 7 octobre avec l'explosion des actes antisémites, on aurait pu penser qu'après le pire pogrom depuis la Shoah,
01:10:36il y aurait l'inverse, un phénomène de rejet de l'antisémitisme.
01:10:40Eh bien non, on voit que ça a donné des idées à certains et on sait évidemment qu'une partie de la classe politique française
01:10:46se comporte de manière totalement irresponsable en important la haine en France et pourrait avoir sur ses mains le sang du prochain Juif tué en France.
01:10:53Merci beaucoup Julien Balloul pour votre témoignage depuis Israël et donc cette information,
01:10:59l'information principale de la nuit, à savoir la neutralisation d'un des chefs de l'organisation terroriste du Hamas, Ismaël Agné.
01:11:12On en a parlé en début d'émission mais je voulais absolument avoir le témoignage depuis Israël de Julien Balloul.
01:11:19Dans l'actualité également, et c'est très intéressant de voir les déclarations et les réactions politiques à droite comme à gauche
01:11:26après cette neutralisation mais on va parler de Rima Hassan.
01:11:31Vous savez on en avait déjà parlé la semaine dernière qui est accusée d'avoir menacé de mort François-Xavier Bellamy sur les réseaux sociaux.
01:11:38Je rappelle rapidement le contexte, Rima Hassan, eurodéputée qui aurait pu, aurait dû être vice-présidente de la commission des droits de l'homme à Bruxelles.
01:11:47Il s'avère que François-Xavier Bellamy a alerté les députés de Bruxelles pour dire vous ne connaissez pas son CV, je vais vous l'expliquer etc.
01:11:56Et donc il y a eu un barrage, une sorte de front républicain contre Rima Hassan et donc le vote a été finalement suspendu, reporté à septembre prochain.
01:12:07Mais selon les députés de Bruxelles, jamais Rima Hassan ne deviendra donc vice-présidente de cette commission.
01:12:15Et elle avait été très virulente sur les réseaux sociaux à l'encontre de François-Xavier Bellamy.
01:12:20Elle avait dit la lâcheté qui vous anime ici est la même que celle qui est dans votre regard, vide et fuyant quand je vous croise dans les couloirs du Parlement européen.
01:12:27Tremblez, ce n'est que le début.
01:12:30Et il y avait eu aussi un autre message où elle disait il dorme bien en ce moment mais ça ne va pas durer longtemps.
01:12:38Voilà c'est ça, vous dormez bien mais ça ne va pas durer très longtemps.
01:12:41Thibaud de Montbréal qui représente François-Xavier Bellamy a tweeté hier soir la plainte annoncée par François-Xavier Bellamy contre Rima Hassan
01:12:48pour menace de mort à l'encontre d'une personne investie d'un mandat électif et provocation à la commission d'un crime contre un élu a été déposée ce jour auprès du parquet de Paris.
01:12:57Donc ça y est, on y est.
01:12:59Qu'est-ce qui peut se passer maintenant dans les prochains jours Georges Fénéry ?
01:13:01Moi ce qui m'étonne quand même c'est que François-Xavier Bellamy soit obligé de lui-même prendre l'initiative de prendre un avocat, de déposer plainte.
01:13:10Mais le Parlement européen, que je sache, c'est une institution qui doit aussi protéger ses membres.
01:13:16Or vous avez l'un de ses membres qui dit à l'autre « tremblez ».
01:13:19Mais qu'est-ce que ça veut dire « tremblez » ?
01:13:20Ça veut dire « il va vous arriver des malheurs ».
01:13:22« Tremblez, tremblez, vous n'allez plus dormir tranquille. »
01:13:25Pour le moment, François-Xavier Bellamy et ses petits copains proches du régime génocidaire israélien « dorment bien la nuit ».
01:13:31Ça ne va pas durer.
01:13:32Oui, qu'attends-le ?
01:13:33Il y a bien un règlement au Parlement européen comme il y a un règlement à l'Assemblée nationale.
01:13:37Justement, je crois avoir vu quelque part que la présidente du Parlement européen, madame Metzola, qui est malteuse,
01:13:44a diligenté une enquête interne pour savoir ce qui s'est vraiment passé.
01:13:48Une enquête contre Rima Hassan. Je crois avoir vu ça.
01:13:51Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir si la justice française, puisque là, c'est moralement condamnable ce qu'elle a dit.
01:14:00D'ailleurs, elle a porté plainte contre François-Xavier Bellamy pour, je crois, ses diffamations et dénonciations calomnieuses.
01:14:10Là, sur la plainte, ce n'est pas de la diffamation, ce sont des menaces.
01:14:16Oui, Rima Hassan a porté plainte contre François-Xavier Bellamy.
01:14:21En diffamation.
01:14:22Et en dénonciations calomnieuses.
01:14:24Oui, ça c'est bon.
01:14:25Quelle est votre question ?
01:14:26La question que je me pose, c'est au-delà de la commission de Bruxelles et de ce que peut faire le règlement à Bruxelles et des sanctions qu'elle pourrait avoir,
01:14:33que peut faire la justice française ?
01:14:35Puisque si c'est moralement condamnable, est-ce que c'est pénalement répréhensible ?
01:14:40C'est bien pour ça que je m'adresse aux deux spécialistes de justice, sinon on passe à un autre sujet, les amis.
01:14:44Ça va dépendre de l'appréciation qu'auront les juges de la formule « ils dorment tranquilles aujourd'hui, ça ne va pas durer ».
01:14:51Qu'y a-t-il derrière cette formule ?
01:14:54Madame Hassan va dire qu'elle n'a pas menacé de mort qui que ce soit,
01:14:57et l'avocat de Montbrial, l'avocat de François-Xavier Bellamy, va dire sans doute qu'il y a une menace de mort sous-jacente.
01:15:04Ce sera au juge de décider.
01:15:05Surtout que dans ce même tweet, si je me souviens bien, elle parle des « amis génocidaires ».
01:15:13Proche du régime génocidaire israélien.
01:15:16On est presque sur « vous êtes les complices d'un génocide ».
01:15:19Quand même je vois mal un tribunal considérer que c'est tout à fait normal comme tweet.
01:15:23Elle avait aussi parlé de participation active du président de la République à ce qu'elle avait qualifié de « nettoyage ethnique ».
01:15:28Elle n'est plus à sa prêt dans les termes qu'elle a proposés.
01:15:31On parlera de politique en dernière partie d'émission.
01:15:34Je voudrais qu'on s'arrête un instant.
01:15:36Il faisait très nombreux sur les réseaux sociaux à nous demander de traiter ce sujet.
01:15:41Et c'était bien évidemment prévu, cette terrible attaque au couteau en Grande-Bretagne.
01:15:47C'est passé à Southport, au nord-est de l'Angleterre, au-dessus de Manchester.
01:15:53Ça s'est passé lundi.
01:15:55Les faits sont absolument atroces puisque vous avez des enfants qui ont été tués,
01:16:01trois enfants qui ont été tués, cinq qui sont dans un état critique.
01:16:06Un homme qui a été interpellé de 17 ans qui est le principal suspect.
01:16:12Pour l'instant, ils n'ont pas d'informations sur les mobiles de cette attaque.
01:16:17Mais vous voyez ça, c'est les images hier de Southport puisque cette attaque a entraîné de nombreuses émeutes dans le pays.
01:16:23J'aurais aimé avoir la correspondance depuis la Grande-Bretagne.
01:16:27On a des difficultés à les joindre.
01:16:29En revanche, on avait un sujet sur l'émotion sur place.
01:16:33Et donc de cette émotion, c'est ensuite basculé dans la tension avec, vous voyez,
01:16:39des affrontements nourris entre des habitants de Southport et des forces de l'ordre.
01:16:45Mais voyons le sujet avec une population qui est complètement traumatisée.
01:16:49Après l'effroi, l'émotion.
01:16:53Suite au décès de plusieurs enfants dans une attaque au couteau à Southport, au Royaume-Uni,
01:16:58le temps est au recueillement et aux hommages aujourd'hui.
01:17:01On se sent désorienté, ça ne peut pas arriver ici et pourtant, c'est arrivé.
01:17:07C'est juste un choc que quelque chose comme ça puisse arriver si près de chez nous.
01:17:13L'attaque a également fait réagir la famille royale.
01:17:18Le roi Charles III a dénoncé un incident horrible.
01:17:20De leur côté, Kate et William se sont exprimés sur X.
01:17:24En tant que parents, nous ne pouvons même pas imaginer ce que vivent aujourd'hui les familles,
01:17:28les amis et les proches des personnes tuées et blessées à Southport.
01:17:33Nous envoyons notre amour, nos pensées et nos prières à toutes les personnes impliquées
01:17:37dans cette horrible et odieuse attaque.
01:17:39Alors que les enfants assistaient à un cours de danse sur le thème de Taylor Swift
01:17:43au moment de l'attaque, la chanteuse américaine a publié un message sur Instagram
01:17:47pour dénoncer l'horreur des faits.
01:17:49Peu après l'attaque, un suspect a été arrêté.
01:17:52Mais ses motivations restent pour l'heure inconnues.
01:17:55Un jeune homme de 17 ans, originaire de Cardiff et résident à Banks dans le Lancashire,
01:18:00a été arrêté pour suspicion de meurtre et de tentative de meurtre.
01:18:05Il a été emmené au poste de police où il sera interrogé par des détectives.
01:18:09Le Royaume-Uni, où le port des armes à feu est strictement limité,
01:18:13subit une recrudescence des violences à l'arme blanche.
01:18:17Le point justement sur les tensions ce matin avec la correspondance depuis la Grande-Montagne.
01:18:22Monsieur Weber.
01:18:24Il y a eu deux rassemblements hier soir à Southport.
01:18:27Le premier, pacifique, une veille à la mémoire des fillettes poignardées
01:18:31où des milliers d'habitants de Southport sont venus se recueillir dans la dignité.
01:18:36Mais quelques heures plus tard, vers 20h, 200 manifestants venus de l'extérieur selon la police
01:18:41et emmenés par des groupuscules d'extrême droite se sont dirigés vers une mosquée.
01:18:46Ils ont attaqué la mosquée à coup de projectiles.
01:18:49La police est intervenue et de violents affrontements ont éclaté.
01:18:5439 policiers sont blessés et un véhicule de police a été incendié.
01:18:59La mosquée a été attaquée alors que rien n'indique que le suspect de la tuerie,
01:19:03un jeune homme de 17 ans, n'était musulman.
01:19:06Mais l'amalgame a été fait par ces manifestants,
01:19:08de même que sur les réseaux sociaux où de nombreuses fausses infos circulent.
01:19:13Ce qu'on sait, c'est que le suspect, à 17 ans, est né au Royaume-Uni,
01:19:17mais de parents rwandais, quoi qu'il en soit, pour la communauté de Southport,
01:19:22déjà traumatisée par l'horreur de l'attaque au couteau.
01:19:25Ces émeutes viennent comme un nouveau camouflet.
01:19:28Voilà pour les explications.
01:19:30Hier soir, il n'était pas donné le profil du suspect,
01:19:34donc un adolescent de 17 ans qui reste adolescent à 17 ans,
01:19:41mais qui est d'origine rwandaise.
01:19:44Il est né à Cardiff, il est britannique, et ses parents sont rwandais.
01:19:48Je viens de le dire, il est né à Cardiff, d'origine rwandaise.
01:19:51Le caractère terroriste a tout de suite été écarté,
01:19:54et c'est vrai qu'on avait peu d'informations sur le mobile,
01:19:56la motivation de ce suspect, on n'a toujours pas à ce stade.
01:20:00Il a été écarté d'ailleurs temporairement, ils ont pas dit que c'était pas terroriste,
01:20:04mais le déroulé des faits et notamment des réactions
01:20:08montrent justement que ne pas faire la transparence immédiate sur ces actes-là
01:20:14créait dans la population finalement des tensions, des rancœurs.
01:20:17Alors, s'attaquer à une mosquée, c'est quelque chose qui est inexcusable,
01:20:22on ne doit pas se faire justice soi-même, et encore moins contre sans doute,
01:20:27je ne sais pas si c'était une mosquée extrémiste ou pas,
01:20:29mais en tout cas contre une mosquée,
01:20:34sans preuve, il n'y a pas de raison d'aller l'attaquer,
01:20:38mais quand l'État n'est pas assez ferme, semble dissimuler des éléments,
01:20:46les citoyens sont tentés de se faire justice eux-mêmes,
01:20:52et donc c'est ça qui est inquiétant et révélateur.
01:20:55Et en France, moi je suis souvent aussi énervé,
01:20:58souvent ce type de fait, il y a des éléments manifestes dans le profil,
01:21:02les gens ont crié à la Ouagba, sont réfugiés politiques,
01:21:05et tout de suite on dit, il faut attendre avant d'évoquer la question terroriste,
01:21:09qui permet finalement de passer comme une affaire chasse-l'autre,
01:21:13d'oublier finalement et de banaliser ces faits-là,
01:21:15mais je pense que pour ceux qui les vivent, ils ne sont jamais banalisés,
01:21:19et un jour ou l'autre, ça créera des violences dans ce pays aussi.
01:21:24Parce que ce qui se passe aux États-Unis, c'est-à-dire en Grande-Bretagne,
01:21:27c'est une population, une partie de la population qui se soulève,
01:21:31et qui montre sa colère,
01:21:35alors là, d'ailleurs, en affrontant paradoxalement les forces de l'ordre,
01:21:41on en parle après la publicité,
01:21:42parce que c'est très important ce qui s'est passé en Grande-Bretagne,
01:21:44eux recensent par exemple les attaques au couteau.
01:21:47Il y en a eu plus de 50 000 en 2023 en Grande-Bretagne,
01:21:50à tel point que c'est devenu l'un des fléaux sécuritaires britanniques,
01:21:55et qu'ils avaient décidé avant les législatives,
01:21:58donc peut-être que ça va changer avec le nouveau Parlement,
01:22:01mais en tous les cas, ils avaient décidé de changer la législation
01:22:05et de durcir la loi sur le port d'armes en Grande-Bretagne.
01:22:09Revenons dans un instant pour parler de ce drame qui touche le Royaume-Uni.
01:22:17Allez, quasiment 10h30 sur CNews, le point sur l'information,
01:22:19c'est avec Somaya Labidi.
01:22:22Cocorico, Kassandre Beaugrand, sacré championne olympique de triathlon,
01:22:29la triathlète de 27 ans, apporte donc à la France sa 6e médaille d'or
01:22:33et la 19e au total depuis le début des Jeux.
01:22:36Le torsion brûle entre les deux ennemis jurés.
01:22:39Téhéran promet, je cite, un châtiment sévère à Israël
01:22:42suite à la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh.
01:22:44Certains médias iraniens appellent même à des marches de colère.
01:22:49Et puis, il affiche un optimisme sans faille pour 2024.
01:22:52Bruno Le Maire table sur une croissance à plus de 1%.
01:22:55Ça veut dire que la politique économique donne des résultats solides,
01:22:59stables et positifs sur le long terme, s'est-il félicité ce matin.
01:23:04Merci Somaya Labidi pour le point sur l'information.
01:23:07Emmanuel Macron qui a réagi sur les réseaux sociaux.
01:23:11Nous y sommes, par un investissement massif de l'État avec Paris et le Valdemarne.
01:23:16Nous avons réussi en 4 ans l'impossible.
01:23:18Depuis 100 ans, la Seine est baignable.
01:23:20Héritage fabuleux pour les Franciliens qui pourront y nager et pour la biodiversité.
01:23:25Alors, il n'a pas précisé que là, ils n'avaient plus nager,
01:23:28mais que probablement demain, ils ne pourront pas.
01:23:30Et surtout, lui, il n'a pas toujours se baigner.
01:23:32Il avait promis qu'il allait se baigner à la Seine.
01:23:34Alors, on attend maintenant la baignade.
01:23:36Il y a déjà eu Mme Mudea Castera qui a failli se blesser, la pauvre.
01:23:40Elle a eu une glissade juste avant la baignade.
01:23:43Il y a eu Mme...
01:23:45La maire.
01:23:46La maire Anne Hidalgo, qui d'ailleurs s'est baignée dans des conditions où elle n'aurait pas dû, je crois, parce que...
01:23:50Elle a démenti, ça.
01:23:51Ah, elle a démenti ?
01:23:52Elle a démenti hier soir.
01:23:53Elle a dit que la Seine était baignable, finalement, lorsque j'y suis allé.
01:23:55Elle a dit que tout allait bien et que rien n'a s'y allé.
01:23:58J'invite tous les téléspectateurs à faire un petit plouf dans la Seine.
01:24:01Voilà pour la déclaration d'Emmanuel Macron.
01:24:05Revenons au sujet précédent, bien plus lourd, dramatique,
01:24:10à savoir cette attaque au couteau en Grande-Bretagne qui s'est passée lundi.
01:24:15Cette terrible attaque à Southport qui a fait une victime de plus,
01:24:18puisque c'est une petite fille de 9 ans qui est décédée hier.
01:24:21Deux autres enfants sont morts et cinq sont dans un état critique.
01:24:25La police a interrogé un adolescent de 17 ans, arrêté peu après les faits,
01:24:30qui n'a donné aucune indication pour l'instant sur un possible mobile,
01:24:33se contentant d'affirmer que la piste terroriste n'était pas retenue en l'état.
01:24:38Et c'est intéressant parce que vous disiez qu'il faut faire preuve d'une transparence
01:24:42le plus rapidement possible dans ces faits-là.
01:24:44Parce que sinon, ça va tendre la population.
01:24:47Et on avait vu ces images, on peut même les revoir, de tensions hier à Southport.
01:24:5250 000 attaques au couteau recensées en Grande-Bretagne dans l'année 2023.
01:24:58Donc, ces faits-là se répètent en Grande-Bretagne comme en France,
01:25:02à la différence qu'en France, nous, on ne les recense plus depuis 2017.
01:25:06On estime qu'il y en a à peu près 44 000 par an.
01:25:08Oui, mais vous estimez.
01:25:10Il n'y a plus effectivement de statistiques.
01:25:12L'Observatoire national des délinquances a été supprimé, comme vous le savez, il y a trois ans.
01:25:17C'était un outil exceptionnel.
01:25:19Moi, j'en ai fait partie à l'époque comme parlementaire.
01:25:21On avait ce genre d'informations sur le nombre d'attaques, etc.
01:25:26Donc, on peut regretter et on peut souhaiter que ces instruments soient rétablis, effectivement.
01:25:31Et vous vous souvenez, il y a deux semaines, Rudy Mana, qui est le responsable Alliance,
01:25:35qui était sur notre plateau et expliquait que les policiers à Marseille, par exemple,
01:25:38lorsqu'ils interpellent les jeunes, 9 cas sur 10, Rudy Mana qui nous le disait ça,
01:25:44sont porteurs d'un couteau.
01:25:45Oui, c'est une mode et le mot est mal choisi.
01:25:48Il y a une espèce de prolifération d'armes blanches dans la population.
01:25:53Moi, je suis stupéfait de voir à quel point les jeunes aujourd'hui sont porteurs de couteaux,
01:25:58ce qui n'était pas le cas avant.
01:25:59Et dans les bagarres, d'ailleurs, on a parlé des bagarres qui ont eu lieu dans les balles populaires,
01:26:04notamment dans ma région.
01:26:05Avant, il y avait des bagarres dans les balles, mais c'était des coups de poing.
01:26:08Il y avait des coups de poing qui étaient échangés ou des coups de pieds.
01:26:11Maintenant, c'est des couteaux, c'est des coups de couteaux.
01:26:13Là, on n'est pas sur un Unrix.
01:26:15Là, on est sur un individu de 17 ans qui a tué des enfants qui ont entre 5 et 7 ans.
01:26:25Les photos, les visages angéliques, c'est d'une atrocité.
01:26:31C'est terrifiant, ce drame en Grande-Bretagne.
01:26:35Alexandre, un dernier mot.
01:26:37Il y a quand même une raison pour cette prolifération des attaques au couteau.
01:26:41Et là, je pense que si tous les politiques, tous les journalistes parlaient clairement,
01:26:46peut-être qu'il y aurait moins de tensions aussi dans les populations.
01:26:50Justement, on essaie de cacher les faits pour éviter les tensions.
01:26:53Moi, je pense qu'on les aggrave.
01:26:54Pour parler clairement, il y a une espèce de mimétisme.
01:26:57Les attaques au couteau, ça a quand même commencé d'abord au Moyen-Orient.
01:27:02C'est un procédé des terroristes islamistes.
01:27:06Ensuite, en France, on l'a vu dans un certain nombre de cas terroristes.
01:27:09Et il se peut que par mimétisme, des délinquants fassent la même chose.
01:27:14Mais ce procédé, ce processus est lié à cela, lié aussi souvent à l'immigration,
01:27:20puisque dans d'autres pays, c'est aussi quelque chose de banal.
01:27:26Donc, disons les choses sans stigmatiser personne.
01:27:30Alors justement, je me permets de vous dire, c'est important de ne pas généraliser dans ces cas-là.
01:27:35Ça dit que tous les immigrés sont porteurs de couteau.
01:27:38Vous me dites ça parce que je connais les âmes chagrines,
01:27:40les cerveaux malheureux sur les réseaux sociaux qui vont récupérer une toute petite séquence,
01:27:47la diffuser et ensuite, potentiellement, vous pourriez être sanctionné.
01:27:51Mais dans les cas en France, il y en a beaucoup, soit de Tchétchène, soit d'Avrance.
01:27:56Ce sont des pays qui ont une histoire particulière.
01:27:59Donc, disons-le, peut-être prenons des mesures pour voir qui est-ce qu'on fait venir dans ce pays.
01:28:03Je crois que personne n'est naïf là-dessus.
01:28:05Et si les pouvoirs publics étaient tout simplement sincères
01:28:11et arrêtaient de faire des périphrages, justement, pour qualifier les faits,
01:28:15peut-être que les populations se sentiraient davantage rassurées
01:28:18que par une classe politique qui essaie de mettre la poussière sur le cadre.
01:28:21Mais vous l'avez dit, vous ne stigmatisez pas, évidemment, l'ensemble des migrants.
01:28:25Cette prolifération de ports d'armes blanches dénoncée par André Maligny,
01:28:30elle a aussi, du point de vue d'une explication, c'est la non-réponse pénale.
01:28:35Parce que les textes de loi prévoient quand même un an d'emprisonnement pour ports d'armes blanches.
01:28:40Là, vu la faillite du système judiciaire qu'a fait le gouvernement il y a deux ans, je crois,
01:28:45ils ont créé l'amende forfaitaire.
01:28:48C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous êtes attrapé avec un couteau,
01:28:50vous risquez ce que vous risquez si vous ne respectez pas un stop.
01:28:53C'est-à-dire à peu près 135 euros d'amende.
01:28:56Combien ?
01:28:56500.
01:28:57500, bon, c'est énorme, 500 euros d'amende.
01:29:00Mais vous croyez que c'est dissuasif de savoir qu'on va se prendre une amende
01:29:03en s'entendant avec un couteau ?
01:29:04Ça ne l'est pas dissuasif.
01:29:06Donc vous voyez, on a effectivement un manque de réaction,
01:29:09notamment par l'absence de réponse pénale.
01:29:11Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce drame.
01:29:13Et on essaiera dans l'après-midi de savoir si ces tensions,
01:29:17hier et notamment lors de cette manifestation, se sont reproduites aujourd'hui.
01:29:23Parlons de l'actualité politique à présent avec vous, Thomas Bonnet,
01:29:26puisque le Premier ministre, Gabriel Attal, a réuni les membres de son gouvernement
01:29:29cet après-midi.
01:29:30Gouvernement démissionnaire, rappelons-le.
01:29:33Le gouvernement veut se montrer à la tâche pendant ces Jeux 2024
01:29:37et peut-être surfer dessus.
01:29:39Après la défaite aux législatives, situation un peu cocasse,
01:29:42c'est-à-dire que vous avez un président de la République en vacances
01:29:46et un gouvernement démissionnaire au travail.
01:29:49Mais promis, ce n'est pas un Conseil des ministres.
01:29:50Il ne faut vraiment pas qu'on pense que ce soit un Conseil des ministres.
01:29:53Qu'est-ce qui se passe cet après-midi ?
01:29:55Officiellement, pour faire un point sur les Jeux olympiques,
01:29:57on voit des ministres assez engagés sur la question.
01:30:00Bruno Le Maire sera au Club France ce soir par exemple.
01:30:03Dans les faits, c'est aussi pour préparer l'après.
01:30:06Il y a un pacte d'action qui a été présenté par Gabriel Attal
01:30:09qui est désormais, en plus d'être Premier ministre démissionnaire,
01:30:11le patron du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée.
01:30:14Donc il y a un pacte d'action qui a été dévoilé.
01:30:16En clair, ce sont plusieurs mesures, plusieurs dizaines de mesures
01:30:19qui pourraient faire office de base de discussion avec la gauche
01:30:24et avec la droite pour ensuite nouer des coalitions.
01:30:27Ce qui est intéressant, c'est que dans ce pacte d'action tel qu'il est présenté,
01:30:30il n'y a pas vraiment de nouveautés par rapport à ce qui nous avait déjà été présenté
01:30:33lors des campagnes présidentielles, campagnes électorales,
01:30:36des européennes ou des législatives.
01:30:37Est-ce que dans ce pacte d'action, vous voyez finalement un copier-coller
01:30:41du pacte législatif présenté par un certain Laurent Wauquiez ?
01:30:44Eh bien non, justement. Non.
01:30:46Et c'est toute la question parce que moi, ce que l'on me dit,
01:30:49c'est que ce que défend notamment Gabriel Attal,
01:30:51c'est de tourner, de tendre la main vers la gauche également
01:30:53et de ne pas seulement tendre la main vers Laurent Wauquiez.
01:30:56Donc, parmi les mesures qui sont présentées,
01:30:59vous avez des mesures avec un volet plus social, par exemple,
01:31:01pour tenter de ramener à eux une partie des socialistes
01:31:04qui voudraient se détacher de la France insoumise, par exemple.
01:31:07Est-ce qu'ils y arriveront ? C'est une autre question.
01:31:09En tout cas, la volonté véritablement aujourd'hui de Gabriel Attal,
01:31:12ce n'est pas de faire un pacte avec Laurent Wauquiez uniquement,
01:31:15mais bien de réunir à eux les forces républicaines
01:31:19comme ils aiment à les présenter.
01:31:20C'est donc aussi de ça dont il va être question cet après-midi.
01:31:22Oui, mais à gauche, il y a, par exemple, une mesure phare qui…
01:31:28Le SMIC ?
01:31:29C'est le SMIC, mais c'est surtout l'application de la réforme des retraites
01:31:31du côté du Parti socialiste.
01:31:33Je pense que sur la réforme des retraites, le gouvernement n'ira pas…
01:31:35enfin, le camp présidentiel n'ira pas là-dessus.
01:31:37En revanche, sur le SMIC, vous avez déjà vu Gérald Darmanin…
01:31:40Oui, qui disait « je suis favorable à l'augmentation du SMIC ».
01:31:42On peut imaginer qu'il puisse y avoir un début de discussion
01:31:45Bon, est-ce que c'est viable donc d'avoir un camp présidentiel minoritaire
01:31:52à l'Assemblée nationale des missionnaires concernant son gouvernement
01:31:56qui tente de préparer une alliance plurielle qui irait de la social-démocratie
01:32:02jusque aux Républicains ?
01:32:03André Vallini ?
01:32:05Tout ça est assez surréaliste, en fait.
01:32:08Depuis les européennes et la dissolution qui a suivi le résultat le soir même,
01:32:14tout ça est assez surréaliste.
01:32:15Moi, ce qui me choque beaucoup, on n'en parle pas assez,
01:32:17mais c'est vrai que ça choque les spécialistes,
01:32:20enfin ceux qui s'intéressent au droit constitutionnel,
01:32:22et je parle sous le contrôle de Georges Fenech.
01:32:24Ce qui me choque le plus, c'est que sur la durée de plusieurs semaines,
01:32:29voire peut-être de plusieurs mois, on est des ministres parlementaires,
01:32:32dont certains sont même présidents de groupes ou présidents de commissions.
01:32:36C'est une violation totale de la lettre et de l'esprit de la Constitution de 1958.
01:32:41L'article 23 prévoit qu'on ne peut pas être ministre et parlementaire.
01:32:44Ça peut arriver en 1988, je crois, pendant deux ou trois jours,
01:32:47pour permettre aux députés ministres de voter
01:32:50pour la mise en place des instances de l'Assemblée.
01:32:51Mais là, on s'installe dans la durée avec des parlementaires ministres.
01:32:55Ce qui veut dire qu'en raisonnant par l'absurde,
01:32:57on pourrait considérer que demain, Gabriel Attal vote une motion de censure
01:33:01contre Gabriel Attal, Premier ministre.
01:33:03Enfin, on est dans une situation totalement ubuesque.
01:33:06Pour être plus sérieux, et sur ce que vient d'évoquer notre ami,
01:33:12je pense que c'est la quadrature du cercle que le gouvernement essaie de trouver.
01:33:17Parce qu'ils veulent avoir des républicains compatibles
01:33:21et en même temps, ils essaient d'avoir des socialistes.
01:33:23Parce que Macron, macroniste plus républicain, ça ne fait pas une majorité.
01:33:26Donc, il faut aussi des gens de gauche.
01:33:28Et pour avoir des gens de gauche, on perd des gens à droite et réciproquement.
01:33:31Donc, je ne vois pas l'issue sinon celle d'un gouvernement technique.
01:33:35L'autre issue, c'est d'aller vers un gouvernement plus républicain que social-démocrate,
01:33:42de prendre les mesures qui sont présentées par Laurent Wauquiez,
01:33:46puisque la France est majoritairement à droite,
01:33:48d'accepter d'avoir une majorité que relative et d'espérer,
01:33:53d'espérer que le Rassemblement national ne soit pas...
01:33:57Sans le dire.
01:33:57Comment ?
01:33:58Sans le dire.
01:33:59Sans le dire, il ne faut surtout pas le dire.
01:34:01Mais essayer de faire quelques dîners du côté d'Edouard Philippe et de Marine Le Pen en privé
01:34:06pour promettre, en tous les cas, qu'il n'y ait pas de motion de censure validée
01:34:10entre le NFP et le Rassemblement national.
01:34:13Voilà où on en est aujourd'hui.
01:34:14C'est quand même une situation, il faut le dire aux téléspectateurs,
01:34:16on n'a jamais vu ça dans la Ve République.
01:34:18Un gouvernement démissionnaire aussi long.
01:34:21Le camp présidentiel dont vous parlez n'existe plus pour moi.
01:34:23Bah si, il existe, genre.
01:34:26Il y aura forcément...
01:34:27La majorité présidentielle n'existe plus.
01:34:29Est-ce que j'ai le droit d'avoir un avis à lui ?
01:34:30Oui, mais...
01:34:31Je considère que la majorité présidentielle n'existe plus.
01:34:34Elle n'a jamais existé d'ailleurs depuis 2022.
01:34:37Il y avait une majorité relative.
01:34:38Et là, elle est vraiment aujourd'hui dans l'incapacité de diriger un gouvernement.
01:34:44Donc, la seule solution, c'est qu'effectivement,
01:34:49il y ait une nomination d'ici une quinzaine de jours
01:34:53d'un Premier ministre qui soit de la droite et qui soit prêt à une cohabitation
01:35:00avec un gouvernement de coalition, effectivement, mais qui penche à droite.
01:35:05Si c'est pour reprendre le concept du en même temps,
01:35:09en allant chercher aussi des sociétés, ça ne fonctionnera pas.
01:35:13Et donc, le choix du Président de la République, il est extrêmement limité.
01:35:16Ça ne peut être qu'une personnalité de droite
01:35:18qui puisse effectivement aussi rassurer sur le plan social.
01:35:21Voilà.
01:35:22Le problème, Georges, c'est qu'il y a beaucoup de gens à droite qui ne veulent pas y aller.
01:35:24Alors, une personnalité de droite régalienne qui puisse rassurer sur le plan social...
01:35:28Il y en a.
01:35:29Oui, peut-être, mais qui sera soutenue, du coup, par les votes du Rassemblement national.
01:35:32Ça montre le délire politique dans lequel on est.
01:35:36Le parti qu'on a ostracisé, nié, dont on a expliqué qu'il était subi un fascisme.
01:35:42Quant à la droite, il faudra en parler, DLR, s'ils acceptent ça.
01:35:45Pourquoi ne pas avoir fait l'union avec le Rassemblement national directement ?
01:35:50Elle sera de faite, puisqu'ils auront besoin des voix du Rassemblement national.
01:35:54Autre actualité politique à présent.
01:35:57Lucie Castet qui se rendra aujourd'hui à l'usine Duralex dans la chapelle Saint-Mémin,
01:36:05ou Saint-Mesma, à 14h30.
01:36:06Saint-Mémin, à côté de chez moi.
01:36:07Vous voyez, c'est ça, c'est dans le centre.
01:36:10Mais alors, je pense qu'il ne fallait pas prononcer le S.
01:36:12Bravo.
01:36:13J'étais allé à 14h30 en compagnie de différentes composantes du Nouveau Front populaire.
01:36:18Lucie Castet, c'est son deuxième déplacement.
01:36:20Pardon, il y en aura peut-être un troisième.
01:36:21J'hésitais entre second ou deuxième.
01:36:23On écoute Bruno Le Maire qui a réagi ce matin à propos de Lucie Castet.
01:36:28Mais ne nous livrons pas à un exercice de casting.
01:36:31Matineau, ce n'est pas un casting, c'est quelle politique pour la France ?
01:36:34Or, ce qu'ont décidé les Français, c'est de ne donner la majorité à personne.
01:36:38Donc la responsabilité du prochain Premier ministre, de quelques bancs qu'ils viennent,
01:36:41sera de construire une coalition qui permette de rassembler le plus largement possible
01:36:46et d'avoir une politique qui soit la plus claire possible,
01:36:48la plus volontariste possible pour la France.
01:36:50Chez les macronistes, on parle beaucoup de Xavier Bertrand.
01:36:52C'est votre ancienne famille politique.
01:36:54Est-ce que ça ferait un plan Premier ministre ?
01:36:55Oui, il a beaucoup de qualités, Xavier Bertrand.
01:36:56Mais la question n'est pas là.
01:36:57Il y a beaucoup de personnels politiques qui ont des qualités tout à fait éminentes.
01:37:02La première qualité du prochain Premier ministre devrait être de constituer une coalition,
01:37:06donc de rassembler, de dialoguer et de définir une politique qui soit claire pour nos compatriotes.
01:37:12Bruno Le Maire ?
01:37:13Il n'a pas l'air d'être 100% Bertrand compatible, Bruno Le Maire, quand on l'écoute ce matin.
01:37:20Je pense que Bruno Le Maire, ça n'échappe à personne.
01:37:22Il a bientôt quitté la vie politique, d'ici quelques jours.
01:37:25Donc je pense que l'avenir du gouvernement, ça lui passe peut-être un peu au-dessus.
01:37:29Il y a peut-être des ambitions qui reviendront à un moment donné,
01:37:31mais ce n'est pas celui qui est directement concerné par…
01:37:34Là, tu voulais dire que son regard n'est pas tourné vers Matignon, mais plus vers Lausanne.
01:37:37C'est ça que vous avez envie de dire ?
01:37:38Par exemple.
01:37:39D'autant plus qu'il avait démissionné de la fonction publique, je me souviens très bien,
01:37:46montré qu'effectivement, il prenait ses risques politiques.
01:37:48Vous parlez de Bruno Le Maire ?
01:37:49Bruno Le Maire ne peut pas revenir au Conseil d'État.
01:37:52Il ne peut plus revenir dans notre fonction publique.
01:37:54Il avait démissionné, c'était un choix politique volontaire.
01:37:57Donc aujourd'hui, il n'a plus qu'une seule possibilité, effectivement,
01:37:59quand il quittera le gouvernement, c'est le privé.
01:38:02Ce qui est drôle, c'est que le thème, c'est quand même Lucie Castex.
01:38:05Vous me parlez plus de Bruno Le Maire.
01:38:07Vous me parlez plus de David Germain.
01:38:09Ça veut dire que lui-même n'en parle pas.
01:38:10Ça veut dire que quoi ?
01:38:12C'est un peu dur, votre question.
01:38:13Elle n'existe que sur nos plateaux.
01:38:15Elle n'existe pas politiquement.
01:38:16Elle existe, c'est la candidate unique du Nouveau Front Populaire.
01:38:19Mais on n'est pas candidat à Matignon, ça n'existe pas.
01:38:21Mais vous pouvez être candidat en tous les cas.
01:38:23Vous êtes un nom important, puisque le Nouveau Front Populaire
01:38:27est arrivé en tête de ces élections.
01:38:29Elle n'a jamais été élue, elle n'a pas de légitimité.
01:38:30Elle n'a aucune légitimité ?
01:38:33Elle n'a pas de légitimité électorale, c'est sûr.
01:38:36Elle a la seule légitimité que lui confère sa désignation.
01:38:39Là encore, un peu surréaliste.
01:38:41Décidément, on est vraiment dans le surréalisme.
01:38:44Sa désignation par les partis de gauche.
01:38:46Moi, je reviens un instant sur ce qu'on disait sur le contexte politique.
01:38:50Je me demande pourquoi Emmanuel Macron ne nommerait pas
01:38:54Madame Castex, puisque c'est d'elle qu'il s'agit,
01:38:56parce qu'elle représente la coalition arrivée en tête,
01:39:00quitte à ce qu'elle soit renversée en 48 heures.
01:39:03Histoire de perdre 48 heures de plus.
01:39:05Pas pour perdre 48 heures de plus, mais pour montrer que
01:39:07vous voyez, la coalition de gauche est arrivée en tête.
01:39:10Elle n'a pas de majorité, je passe à autre chose.
01:39:12On l'a déjà vu avec l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale.
01:39:15Ça me paraissait assez simple.
01:39:16Mais là, au moins, vous feriez taire plus ou moins les voix de gauche
01:39:19qui tentent de mettre la pression sur le président en disant...
01:39:22Parce que si vous ne nommez jamais Lucie Castex,
01:39:23ce qui va sans doute se passer, vous allez avoir...
01:39:25Non, mais d'accord, mais vous aurez au moins la preuve,
01:39:29l'illustration par la preuve qu'ils n'ont pas de majorité à l'Assemblée nationale.
01:39:32Écoutez, on verra, affaire à suivre en attendant,
01:39:35peut-être le 12 ou 13 août pour un nouveau gouvernement.
01:39:39Pour les Jeux paralympiques, on aura un autre gouvernement,
01:39:42parce que c'était l'argument utilisé par le président de la République.
01:39:45Exactement.
01:39:46Pour les Jeux olympiques, on ne change pas,
01:39:47mais pour les Jeux paralympiques, ça ne pose pas de problème.
01:39:48Les Jeux olympiques, justement, il y a un très bon sujet,
01:39:50parce que vous savez que c'est un carton en termes d'audience.
01:39:55Avant-hier, pardonnez-moi, à partir de 20h,
01:39:59vous aviez encumulé sur France 2, France 3, France 5.
01:40:02Ce sont plusieurs millions de Français qui sont connectés
01:40:06et qui regardent des sports qu'ils ne regardaient pas auparavant.
01:40:09Non, mais c'est vrai, ce moment-là est exceptionnel.
01:40:11On se met à supporter des athlètes qu'on ne connaissait pas de deux minutes avant.
01:40:14On les laisse vivre pour eux comme si c'était en rien.
01:40:17Des sports, alors parfois c'est compliqué.
01:40:18J'aurais dû demander à Nelson Monfort.
01:40:20Par exemple, le judo, je trouve que les pénalités, c'est compliqué.
01:40:24Les scrims, c'est aussi un peu complexe.
01:40:28Mais c'est beau.
01:40:30La baignade dans la Seine, là aussi, c'est un peu complexe.
01:40:34Là, c'est drôle.
01:40:35Il y a un traîneau, voilà, c'est ça.
01:40:36C'est opaque.
01:40:37Entre les surmulots, la baignade, vous passez avant ou après les surmulots.
01:40:41Mais sinon, vous n'avez pas le droit de vous baigner.
01:40:45Est-ce qu'on a le droit de regarder les JO au travail ?
01:40:49Est-ce qu'on a le droit de regarder les JO au travail ?
01:40:52C'est un article du Parisien.
01:40:54Les journalistes sportives.
01:40:56Vos athlètes favoris aux Jeux de Paris, quand vous êtes au travail, peut-être alléchant.
01:41:02Mais cette pratique vous expose à des sanctions et reste soumise au bon vouloir de votre employeur.
01:41:09Est-ce qu'on doit laisser un petit temps pour regarder les épreuves ?
01:41:13Ça dépend de ce que vous faites.
01:41:14Oui, j'imagine que le chirurgien qui est en train d'opérer, il ne dit pas « attendez, madame, là, je vais attendre ».
01:41:20Il y a les hauts marchands.
01:41:23On va attendre un peu.
01:41:24Non ? Qu'est-ce que vous allez regarder un peu les JO au travail ?
01:41:26Je ne sais pas, on se met à faire des papiers quand même sur deux fonds quatre.
01:41:30Ça dépend de votre employeur.
01:41:31De fait, vous êtes au travail.
01:41:33Vous avez décidé de dévendre ce super sujet.
01:41:35C'est super qu'on peut le regarder au travail.
01:41:36Je trouve la question originale, mais pourquoi pas ?
01:41:38Il y a du télétravail aujourd'hui.
01:41:39Après tout, puisque vous avez trouvé Samy, il y a probablement plein de gens qui se posent la question.
01:41:42C'est original, mais ça révèle quelque chose de la société.
01:41:45Moi, je ne suis pas contre.
01:41:46D'ailleurs, les entreprises vont sans doute mettre des écrans à disposition, etc.
01:41:50Mais là, on dirait qu'il y a un droit à regarder les JO quand on est au travail.
01:41:53Ça traduit quand même une société de l'extension à la finie des droits où l'individu n'est plus capable de comprendre
01:42:00qu'il y a des règles, des espaces pour regarder la télévision quand il est chez lui.
01:42:05Et puis le travail, c'est le travail.
01:42:08Donc, c'est un article lunaire, effectivement, mais qui traduit l'évolution de la société.
01:42:14Article lunaire du Parisien qui a été fait également par le Figaro.
01:42:18Il n'y a pas d'article de loi qui interdise formellement de regarder les JO, un film ou une série.
01:42:25Mais ce n'est pas autorisé pour autant.
01:42:27Juridiquement, le salarié n'est pas censé s'adonner à des activités privées pendant son temps de travail.
01:42:31Dans les faits, une certaine tolérance est souvent observée au bureau.
01:42:36Les sanctions peuvent aller du simple rappel à l'ordre au licenciement.
01:42:39Chaque année, des employés sont licenciés à cause des compétitions sportives.
01:42:43Quelques chiffres et vraiment, c'est assez intéressant.
01:42:4635 %, c'est la part des salariés ayant prévu de suivre en direct les JO de Paris coûte que coûte.
01:42:52Après une étude menée par Opinion.net, l'équivalent de 50 heures de direct vont être diffusées tous les jours
01:42:57sur France 2, France 3 et France 5, selon le communiqué.
01:43:02Il y a quand même 35 % qui disent mais moi, coûte que coûte.
01:43:06C'est drôle, mais en marchant, je le regarde, c'est génial.
01:43:09C'est même le rapport au travail, parce que vous avez dit immédiatement, le chirurgien ne peut pas s'arrêter.
01:43:14Mais il y a d'autres métiers qui ont l'air moins urgents, mais qui sont tout aussi importants.
01:43:18Si vous travaillez toute la journée, sans vous, le résultat du travail n'est pas le même.
01:43:22Les personnes n'en ont pas conscience, c'est elles-mêmes, apparemment, dans cette réponse.
01:43:26Mais moi, ce qui me fait rire, c'est qu'il y a 15 ans, pendant des Jeux olympiques,
01:43:30c'est particulier, quelqu'un qui regarde des séries toute la journée,
01:43:33ça devient compliqué de le garder quand même, tout le monde comprendra bien.
01:43:35Les Jeux olympiques, c'est particulier.
01:43:37Dans un monde normal, vous allez voir votre employeur et vous lui dites,
01:43:39écoute, là, en fait, je veux bien faire un peu plus tôt cet après-midi, j'aimerais bien regarder ça.
01:43:44Et évidemment, c'est un truc un peu particulier.
01:43:46On vous dit oui. Alors non, maintenant, on fait des papiers, des sanctions.
01:43:49Il y a la justice qui intervient et on ne sait jamais.
01:43:51Est-ce que les ministres des missionnaires regardent les JO ? Moi, je crois que oui.
01:43:53Dans les cabinets, je pense que ça regarde les JO.
01:43:57Je vais vous dire, j'ai l'impression qu'ils sont plus dans les stades que dans leur bureau,
01:44:01même s'ils sont des missionnaires.
01:44:03Mais tant mieux, d'ailleurs, ils ont le droit de s'amuser.
01:44:05Oui, ça fait partie de leur métier. Un journaliste sportif, à priori,
01:44:08regarde des épreuves sans s'y intéresser.
01:44:10C'est terminé. Le mot de la fin, c'était quoi ?
01:44:12Non, non, c'est qu'effectivement...
01:44:14Vous avez votre télé, vous avez la télé allumée sur les chiots.
01:44:17Oui, mais en fait, elle a dit, Charlotte, ça se règle entre l'employeur,
01:44:20dans un rapport de confiance avec l'employé aujourd'hui.
01:44:23Et en fait, il est difficile de diriger une entreprise parce qu'on voit bien
01:44:25qu'on se... Tout de suite, on réclame des droits au lieu de faire preuve de bon sens, en réalité.
01:44:31Bon, vous voyez que ce n'était pas forcément un sujet...
01:44:34Non, non, c'est révélateur.
01:44:35Mais oui, c'est un sujet intéressant.
01:44:37Le même coûte-que-coûte.
01:44:38Quoi donc ? Le coûte-que-coûte, quoi, il est 35% ?
01:44:40Mais coûte-que-coûte, je regarderais.
01:44:41Mais par contre, si je n'ai pas mon courrier le matin ou que j'ai attendu aux urgences,
01:44:45ça va m'énerver quand même.
01:44:46Coute-que-coûte, il faudra regarder.
01:44:48Merci à tous les cinq, c'était un plaisir d'être avec vous.
01:44:51Laurent Capra à la réalisation, Robin Dubois à la vision,
01:44:55Greg Ausson, Marine Lanson et Briak Japiot pour la préparation de cette émission.
01:45:00Dans un instant, c'est Midi News.
01:45:02Coute-que-coûte, on regarde les JO cet après-midi.
01:45:05Et on regarde évidemment C News, coute-que-coûte, vous ne regardez pas les JO.
01:45:08Ou en tout cas, vous mettez les deux, voilà.
01:45:10Il faut deux écrans, maintenant.
01:45:11Sur le petit écran, vous mettez les JO, sur le grand, vous restez sur C News.
01:45:15Nous, on se retrouve ce soir à 20h.
01:45:17Au revoir.