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NewsTranscription
00:00Europe 1, 9h-11h, le club de l'été.
00:04On vit toujours sous le même soleil, mais rien n'est jamais pareil.
00:10Merci d'être avec nous ce matin, Philippe Laville, vous êtes au téléphone avec nous,
00:15vous êtes en ligne puisque vous étiez en concert hier soir dans le Nord,
00:19et je crois que vous avez passé encore sur scène avec votre public à un moment formidable.
00:24Ouais, c'était sympa, c'était vraiment très très sympa.
00:27Un bon public d'été, des gens qui sont là, qui ont le temps,
00:31qui sont assis à une terrasse de bistrot et qui écoutent le spectacle.
00:34Moi, j'adore ces moments-là.
00:37Les moments estivaux avec un public différent.
00:41Et puis surtout, ce que j'aime énormément, c'est que quand on descend de scène,
00:44ça nous est arrivé parfois de nous planter,
00:46mais quand on descend de scène et que les musiciens ont un large sourire,
00:50que moi aussi j'ai envie de me marrer et que les gens restent là et nous demandent des autographes,
00:56franchement, je vais vous dire, ça soigne toutes les maladies de la Terre.
01:01Vous défendez donc sur scène, c'était le cas hier soir, votre dernier album « Sous le même soleil ».
01:07On écoute, on réécoute vos grands succès, certaines chansons plus méconnues aussi,
01:11et puis deux inédites, des chansons réarrangées aux airs de zouk, de pop, de son caribéen.
01:16C'est vraiment un album solaire, très estival.
01:20Certaines chansons étaient enregistrées avec des invités, notamment votre fille Lola, on en parlera.
01:25Vous travaillez d'ailleurs en famille, puisque votre fils Thomas Laville est votre producteur.
01:30C'est un projet que vous nourrissiez depuis longtemps, remettre en lumière des chansons qui ont marqué votre carrière, Philippe Laville.
01:37Ce n'était pas tellement les mettre en lumière, parce qu'il y en a trois ou quatre qui sont dans la mémoire collective,
01:43donc c'est une chance absolument invraisemblable d'avoir ça.
01:45J'en suis conscient tous les matins quand je me réveille.
01:48En revanche, il y a de très belles chansons, par exemple, je vous donne un exemple, il n'y a plus d'Hiver.
01:54Magnifique, il n'y a plus d'Hiver, elle est très amusante.
01:56Ailleurs, c'est toujours l'idéal, il y a le même soleil, c'est une chanson que j'ai...
02:01On la connaît moins.
02:02Oui, on la connaît moins, mais j'ai fait cette chanson, j'ai fait le texte en quittant Beyrouth.
02:06C'était juste après la guerre, dans les années 90, à la fin de la guerre.
02:09Et dans l'avion, il y a un garçon qui m'avait dit sur le campus de Lyonnais, qui était l'université de Beyrouth,
02:16il me dit, moi je suis né dans une cave et j'ai vu la lumière du jour à quatre ans.
02:21Bon, moi à quatre ans, je savais nager, j'étais dans un pays merveilleux, avec plein de tendresse, beaucoup d'amour.
02:26Je me dis, mais ce n'est pas possible, le soleil ne brille pas de la même manière pour tout le monde.
02:30Mais c'est la palissade, ça.
02:32Mais après ça, j'ai fait un texte, en arrivant à Paris, avant d'embrasser mes enfants, j'ai fait la musique
02:37et je la chanterai, comme je l'ai dit hier, jusqu'à la boîte.
02:40Je ne peux pas, voilà, parce que j'ai fait des chansons légères, mais j'ai aussi des valeurs qu'il faut défendre.
02:50Alors, on les fait avec de l'humour, certes, mais on le fait quand même, voilà.
02:53Et comment vous avez fait, Philippe, pour choisir vos partenaires qui ont repris ?
02:58Parce que là, il n'y a que l'Audio Capeo, il y a Victor Laszlo.
03:01Et ce sont eux qui sont venus vous voir ou c'est vous qui êtes allé les titiller ?
03:06Alors, Victor Laszlo, c'est une chanson qui a été écrite par un ami commun qui s'appelle Christophe Montieux,
03:13qui est martiniquais et qui a beaucoup vécu en France, en métropole.
03:17Mais voilà, il est dans la famille de Marie-José Ali, c'est le mari de Marie-Jo, les filles de Marie-Jo, etc.
03:26Et Christophe, il fait de très très jolies chansons et de très jolies mélodies.
03:29Et il fait des textes que j'aime beaucoup.
03:31Quand il m'a fait écouter cette chanson, je lui ai dit, oui, mais j'ai envie de la chanter avec quelqu'un qui pourrait,
03:37qui soit, je veux dire, légitime, parce que ça part de...
03:40On demande à une île de ne pas nous oublier, quoi.
03:42Donc, Victor Laszlo, c'est ça que vous voulez ?
03:45Voilà, elle a écouté la maquette et elle m'a dit tout de suite.
03:48Claudio, je suis arrivé sur une plage en Martinique à 11h du soir pour aller faire une émission de télé,
03:54on arrivait de Paris, il a ouvert les bras et on s'est embrassés, je connaissais pas.
03:59On rencontre deux générations d'artistes.
04:02Oui, mais ce sont des mecs extraordinaires.
04:05J'ai dit à Claudio, si tous les chanteurs étaient comme toi, j'aurais que des potes chanteurs.
04:11C'est un être absolument génial, adorable, spontané, bienveillant, enfin bon, un type formidable.
04:19Alors, Chloé Cassandre, il y avait une chanteuse dont je vais te dire le nom, c'était inutile,
04:24qui voulait chanter avec moi cette chanson qui s'appelle « Fille du train »
04:27et ça traînait, j'en avais marre et je suis tombé un jour dans un bistrot sur une fille qui s'appelle Chloé Cassandre
04:34et qui chantait du jazz, etc. J'ai adoré sa voix, je lui ai proposé le truc, elle m'a dit bien sûr.
04:39Et voilà, elle a donné une nouvelle vie à cette chanson, « Fille du train » et puis ma fille Lola.
04:46Alors Lola, on va écouter votre fille Lola en duo avec vous, Philippe Laville.
05:03Est-ce que ça a été facile, Philippe Laville, de convaincre votre fille Lola Laville d'entrer en studio avec vous ?
05:09Non, ça a été beaucoup plus difficile de la garder dans le studio.
05:15Parce que quand elle a entendu sa voix avec le casque, elle m'a dit « Papa, je m'en vais ! »
05:25Pourquoi ? Elle a une sublime voix !
05:28Elle a une voix très jolie, très chaude et c'est exactement ce que j'entendais lorsque je chantais cette chanson
05:36et elle adore cette chanson-là parce que ça parle d'une maison qu'on avait en Martinique, etc.
05:41où Elisabeth Anaïs a fait un texte plein d'une très fine poésie, jolie poésie.
05:46Et mes enfants, et surtout Lola, elle adorait cette chanson et de temps en temps, je l'entendais la chanter
05:52qui dans une salle de bain quand on était en vacances ensemble, voilà.
05:56Et je lui ai dit « Tu vas venir avec moi, on va la faire ».
05:58Et puis ce n'était pas du tout sa tessiture, c'est évident, vous l'avez vu, c'était un peu grave pour elle.
06:03Mais je préfère sa voix grave plutôt qu'une voix un peu plus ordinaire dans d'autres tessitures.
06:10Et puis voilà, j'ai eu les larmes aux yeux quand elle a fait le truc parce que j'ai eu une proximité avec mes enfants
06:16qui est invraisemblable, incompréhensible pour les autres et elle a accepté l'idée de jouer le jeu.
06:25Lola Laville accompagne Philippe Laville sur cette chanson anti-casé sur votre dernier album qui s'appelle « Sous le même soleil ».
06:33On reste ensemble dans le Club de l'été avec vous Philippe Laville et comme chaque matin c'est une tradition,
06:39on part en balade en région, je sais que vous êtes dans le nord, on ira ailleurs et on ira découvrir un lieu de vacances
06:45grâce à un auditeur d'Europe 1, à tout de suite.
06:55C'est une question de tempo, elle rêve d'un long voyage sur un paquebot.
07:02Elle préfère l'amour en mer, elle se laisse aller sur les flots, la marine en est fière.
07:10Capitaine Claudio !
07:12Qu'est-ce que ça fonctionne bien ce duo avec Claudio Capeo, notre invité Philippe Laville dans le Club de l'été ce matin,
07:19avec à mes côtés Gavins, Clément et Ruiz et alors ce duo, vraiment on le redécouvre, elle préfère l'amour en mer.
07:27C'est exactement ça, on redécouvre l'amour en mer.
07:29En mer c'est du temps avec l'hôtesse.
07:31C'est important de mettre en avant cette nouvelle génération Philippe Laville, on a évoqué Claudio Capeo,
07:39mais justement de faire appel à ces jeunes artistes qui vous accompagnent, de relier ces générations.
07:46Est-ce que c'est quelque chose qui vous séduit ?
07:49Là c'est une question qui est difficile parce que j'ai appris, je ne vais pas faire de name dropping et vous dire voilà telle personne a dit ça, telle personne a dit ça.
07:58Mais il y a une chanteuse qui a beaucoup beaucoup de succès et qui a dit qu'elle avait appris à chanter en écoutant mes chansons
08:05et qu'elle adorait, enfin qu'elle aimait beaucoup mes chansons d'une manière générale.
08:08J'ai essayé de la joindre pour faire un truc, elle avait un agent d'administre et puis voilà.
08:13Donc si vous voulez, c'est plus facile pour certains d'avoir des duos.
08:18Moi je n'ai pas envie de faire un duo pour faire un duo, pour dire je fais un duo.
08:22J'ai envie que la chanson revive et qu'elle appartienne à quelqu'un d'autre ou qu'elle nous appartienne.
08:28Et donc les quatre rendez-vous que j'ai eus sur cet album, ce sont des choses qui se sont présentées comme ça.
08:37Je n'ai pas cavalé après personne pour dire je voudrais que tu chantes avec moi.
08:40En faisant appel à Claudio Capeo, est-ce que c'est aussi un moyen de toucher une nouvelle génération en reprenant surtout l'un de vos titres emblématiques ?
08:47Non mais pas du tout, j'arrive à la martinique à 11h du soir dans un avion cargo.
08:51On était 11 dans un avion cargo avec Jules Glaclaire, on allait faire une émission de télé et il y avait 11 personnes pour s'occuper de nous.
08:58Et quoi dans le ventre de l'avion ? Je ne sais pas, en tout cas 375 sièges vides et donc on était chez nous.
09:06On était déjà très heureux d'arriver là-bas et le premier mec que je vois quand on arrive à l'hôtel,
09:12c'est Claudio Capeo qui ouvre les bras et qui m'embrasse, que je ne connais pas.
09:16Je ne connais pas le mec, je connais ses chansons, mais je ne connais pas le mec, je ne l'ai jamais rencontré.
09:20Le public sera peut-être plus alerte, le jeune public, sur un préfère l'amour en mer avec Claudio Capeo ?
09:27Je ne sais pas, mais je n'ai pas cherché à faire ça.
09:31Je ne sais pas faire ça, en plus j'ai un défaut terrible, je me fais engueuler par tout le monde.
09:35Je ne sais pas demander, je ne sais pas demander, je ne sais pas demander.
09:40C'est une de mes copines qui s'occupe, je vous donne un exemple, j'adore le TI, c'est une de mes copines qui s'occupe
09:46de faire la tribune présidentielle ou faire des invitations.
09:51Elle sait que j'aime ça, elle oublie, elle ne m'appelle pas, mais je ne laisse jamais appeler pour lui dire
09:54donne-moi deux places pour tel jour, je ne peux pas, je ne sais pas faire ça.
09:57Les gens me disent, oui on aime bien cet album, on a beaucoup cette chanson, on peut la faire, et puis on l'a fait.
10:06C'est arrivé avec Julien sur un album que j'avais fait, on avait fait deux chansons ensemble dans les années 70,
10:14donc vous n'étiez même pas envisagé par vos parents, mais Julien est venu au studio à 11h du matin,
10:19on a fait une tierce, on a déjeuné ensemble et puis il est rentré chez lui, on s'est revus le soir.
10:24Donc ce sont des petites apparitions comme ça, mais je n'ai pas cherché à m'associer à Julien Clerc pour me valoriser,
10:30ça veut dire quoi ça ?
10:54Cette chanson, il tape sur les bambous de Philippe Laville, d'une efficacité absolument redoutable.
10:59Philippe Laville, vous êtes avec nous dans ce club de l'été.
11:03Oui, je suis toujours là, bien sûr que je suis là.
11:05Est-ce que ça vous fait encore danser, Philippe, vous aussi ou pas ?
11:07Nous, on ne chaloupe pas en studio avec Evin.
11:09Ça c'est la version de l'album, on l'a revisité un peu.
11:13Vous l'avez réarrangé d'ailleurs, on retrouve un peu plus vos racines martiniquaises dans ces versions réarrangées de vos succès.
11:18Oui, j'ai fait ça avec deux garçons extraordinaires, un qui s'appelle Rodrigo Miquelès et l'autre qui s'appelle Marco Arraia,
11:24et puis deux autres musiciens qui ont travaillé avec nous là-dessus, qui jouent du style Pan,
11:29c'est un garçon qui s'appelle Mathieu Bornien, et puis du Adèle Villars pour les percussions.
11:36Vraiment, on a fait un truc ensemble, ce sont les musiciens que j'ai sur scène lorsque je ne suis pas avec le Big Band.
11:42C'est vrai qu'on a mis un petit coup de pied dans la fourbillière, et puis c'était sympa parce que moi ça me met toujours les poils, cette chanson-là.
11:51Ce sont des chansons qui traversent le temps, qui traversent les époques, Philippe Laville.
11:56Il y a un secret pour perdurer que vous pouvez transmettre à votre tour peut-être ?
12:01Si je connaissais le secret, je l'en ferais tous les jours, parce que c'est tellement jubilatoire ce genre de truc.
12:07Non, ce n'est pas un accident, parce qu'il y avait tout dans cette chanson, le texte, la musique, peut-être la manière de chanter, j'en sais rien, peu importe.
12:18Mais c'est miraculeux.
12:20C'était le bon moment.
12:22Oui, alors que je me préparais à partir, j'avais pris mon billet d'avion.
12:26Vous pensiez tout arrêter ?
12:27J'en avais marre, j'ai inventé le frisbee.
12:30On envoyait des disques en radio, les mecs gardaient les pochettes et ils nous renvoyaient les disques dans la tronche.
12:36Non, non, ce n'est pas sérieux.
12:38À 30 ans, vous vous dites, bon, il faut peut-être quand même que je me bouge.
12:42Philippe Laville, on est très heureux de vous avoir avec nous dans le Club de l'Été.
13:06Oui, avec grand plaisir, c'est un immense plaisir de vous avoir avec nous, Philippe Laville, dans ce Club de l'Été pour parler de votre dernier album « Sous le même soleil ».
13:14Il y a des tubes, vous le disiez si bien, Gévins, que vous reprenez, que vous avez réarrangé, réorchestré.
13:22Il y a également des chansons un peu moins célèbres et puis deux inédits « Au pays des vermeilles » et puis « Ne m'oublie pas en Dieu » avec Victor Laszlo.
13:30C'est vrai que quand je viens de citer « Au pays des vermeilles » qui est une chanson humoriste en rapport avec votre âge et puis ce qui arrive aussi ensuite,
13:39il y a la chanson, ça c'est sûr, Philippe Laville, qui a accompagné plusieurs générations et c'est toute votre carrière.
13:46Mais on a également pu vous voir au cinéma, à la télévision, dans la série Aïcha en 2011, puis dans d'autres séries comme Camping Paradis sur TF1.
13:54Est-ce que c'est un nouveau métier que vous envisagez ou en tout cas de poursuivre ?
13:59Non, j'aurais bien aimé avoir un jour un tout petit rôle. Ouvrir une porte et la fermer dans un film de Claude Lelouch pour pouvoir dire « J'ai tourné avec Claude Lelouch ».
14:10C'est encore possible, Philippe !
14:12Je ne sais pas, je ne sais pas, mais si il entend, Claude, je serais ravi. Dispo, je suis très très dispo.
14:23En revanche, ce sont des choses que j'ai faites parce que je trouvais que c'était intéressant de tenter des expériences différentes.
14:28Mais enfin, je ne me prends pas pour Lino Ventura non plus.
14:30Vous avez joué dans Meurtre en Martinique aussi, je crois, non ?
14:33Oui, on a fait plusieurs séries. Oui, on a fait plusieurs trucs.
14:38Oui, c'est très bizarre parce qu'on a fait trois séries et dans ces séries-là, j'abandonnais mes enfants et j'étais un père indigne.
14:47C'est là où on voit votre talent d'acteur, Philippe.
14:50C'est exactement ce que je voulais vous dire. Je suis un génie parce que vu la relation que j'ai avec mes enfants et que j'abandonne un fils magnifique et que je me comporte comme un salopard, franchement, il fallait vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de talent.
15:08Mais non, évidemment que non. Comment voulez-vous ?
15:10Beaucoup de talent d'acteur.
15:12Lola Laville qui vous accompagne sur votre nouvel album Sous le même soleil.
15:15Thomas Laville qui est votre producteur.
15:18Le Club de l'été avec à mes côtés Gévins Clément-Théruise.
15:21À chaque fois, on termine l'émission avec un moment avec vous, notre invité, avec les grands choix de l'été.
15:31Alors, mon cher Philippe, c'est soit l'un, soit l'autre et pas de joker, j'ai à chaque fois deux propositions.
15:37Est-ce que vous êtes prêt à jouer avec nous ?
15:39Je suis très joueur, sauf au casino.
15:42Je suis très, très joueur.
15:44L'amour en mer ou l'amour à la plage ?
15:46En mer, c'est vachement sympa.
15:48Il paraît.
15:50Pour l'avoir testé, je peux vous dire, je sais de quoi je parle. On ne va pas essayer de me faire dire des bêtises.
15:56Elle préfère comme vous donc, Philippe.
15:58La ville ou la campagne ?
16:00Philippe, la ville.
16:02La campagne, sans hésitation.
16:04Et la Sologne ?
16:07La campagne, ça peut être tout partout.
16:09Campagne en Martinique,
16:11dans les terres,
16:13enfin bon, peu importe.
16:15J'ai besoin des odeurs de la campagne,
16:17de regards. Là, en ce moment,
16:19j'y suis très souvent tout seul
16:21parce que je le veux comme ça,
16:23je le souhaite comme ça, pardon,
16:25et j'ai des chevreuils qui viennent
16:27à 100 mètres de la maison.
16:29On évoquait la Sologne, mais est-ce que vous retournez souvent
16:31en Martinique également, Philippe, la ville ?
16:33Moi, j'y suis retourné beaucoup
16:35J'ai pas envie d'avoir vu mon grand âge parce que je sais pas
16:37quel âge j'ai, mais j'ai plutôt envie de profiter des miens
16:39et d'être...
16:41Je peux faire un saut en Martinique pour 10 jours
16:43Je sais que je peux être reçu
16:45adorablement par des gens de ma famille
16:47donc je me pose pas la question.
16:49On poursuit les grands choix de l'été,
16:51Philippe, la ville. Collé ou serré ?
16:55Plutôt collé.
16:57Composé ou interprété ?
16:59Composé.
17:01Levé ou couché de soleil ?
17:04C'est chiant parce que...
17:06C'est compliqué la question de Hombline
17:08Si je joue le jeu,
17:10il faut jouer le jeu à fond
17:12C'est vrai que j'adore le matin
17:14il y a encore
17:16la pénombre et puis je vois arriver la lumière
17:18c'est génial
17:20Le coucher de soleil, ça a un côté...
17:22J'ai vu les plus beaux couchers de soleil de ma vie
17:24aux Antilles et puis
17:26à La Réunion, sur le cerveau indien
17:28Alors j'ai une photo de ma fille
17:30avec moi. J'ai envie de dire
17:32Couché de soleil, mais pas tout seul
17:34Baignade ou grillade ?
17:36Seule ou accompagnée d'ailleurs
17:38Vous allez dire quoi ?
17:40Baignade ou grillade ?
17:42Baignade dans une rivière
17:44Je pense qu'on va faire
17:46Baignade
17:48Île déserte ou île flottante ?
17:50On est très gourmand ce matin
17:52Île déserte,
17:54certainement pas parce que
17:56un jour on m'a demandé ce que je voudrais emmener
17:58sur une île déserte
18:01C'est pas mal
18:03Pas mal
18:05Vous avez tellement raison
18:07Oui, obligé
18:09J'ai envie de dire île déserte
18:11jusqu'à ce qu'on découvre
18:13qu'au nord de l'île, il y avait
18:15une personne délicieuse qui nous attendait
18:17les bras ouverts
18:19Île déserte pendant quelques jours
18:21Zouk ou Biguine ?
18:23Les deux, mon colonel
18:25On ne peut pas choisir entre eux
18:27C'est dégueulasse
18:29Le Zouk lacif,
18:31l'engoureux
18:33C'est quelque chose de...
18:35C'est Kassav qui a mis ça vraiment en exergue
18:37Il n'y a pas tant tourné d'ailleurs
18:39Je vous le signale
18:41Ce sont des gens que j'adore
18:43Il faut aller les voir sur scène aussi
18:45Une vraie ambiance
18:47C'est phénoménal
18:49La dernière, Philippe Laville
18:51Se taper une bavette ou taper sur les bambous ?
18:53Oh là,
18:55vous n'allez pas me faire un truc pareil
18:58On se tape la bavette
19:00Merci beaucoup Philippe Laville
19:02d'avoir été en ligne dans le Club de l'été
19:04ce matin
19:06Votre dernier album, Sous le même soleil, est disponible
19:08On réécoute avec plaisir vos grands succès
19:10réarrangés, on découvre
19:12deux chansons inédites
19:14Ne m'oublie pas au pays des vermeilles aussi
19:16On redécouvre des titres moins connus
19:18de votre répertoire
19:20Il y en a une, si vous avez les yeux clairs
19:22et que vous avez la trentaine
19:24N'hésitez pas à écouter
19:27La fille du train
19:29Jusqu'au bout
19:31C'est l'histoire d'une jeune femme
19:33inconnue et d'un homme plus âgé
19:35qui s'assoit à côté
19:37et qui la regarde
19:39et qui s'imagine qui elle est
19:41Une inconnue dans le train
19:43À écouter sur votre...
19:45Moi j'aime bien la chute, je suis content
19:47C'est moi qui l'ai faite
19:49Il m'arrive quelques fois d'être content de moi
19:51Vous vous réveillez
19:53Ce n'était peut-être qu'un songe
19:55Un disque solaire qui donne envie de chalouper
19:57On n'a pas arrêté d'onduler
19:59Comme vous le disiez si bien
20:01Permettez-moi juste de dire un truc
20:03Teddy Riner
20:05Teddy Riner, c'est un pays
20:07Il est antillais comme moi-même
20:09Il va nous pulvériser
20:11Aujourd'hui
20:13Monsieur Marchand, il est déjà sur la marche
20:15du haut, mais il va monter encore plus haut
20:17Et puis Florent Malodoux, on sait bien
20:19que lui, en trois brasses, il a fait les 50 m
20:21Ce sont des dauphins
20:24Voilà avec Philippe Laville
20:26On parle musique
20:28On parle musique et on parle Jeux Olympiques
20:30Merci beaucoup d'avoir été avec nous
20:32Philippe Laville