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Transcription
00:00Merci beaucoup d'être en ligne avec nous ce matin, Nicolas Perracq.
00:06Nous allons bien sûr réécouter quelques-uns de vos plus grands succès, mais on va parler
00:11de votre dernier album, le 23ème, qui s'appelle « D'ici et d'ailleurs ».
00:15Nicolas Perracq, 6 ans se sont écoulés depuis le dernier disque.
00:27Y a-t-il une raison pour expliquer cette attente, cette absence ?
00:30Il y a plusieurs raisons.
00:34D'abord, la raison majeure, c'est que j'ai eu une leucémie, donc il fallait quand même
00:39que je me tape les 4 chimios et que j'attende que ça aille un petit peu mieux.
00:42Et puis entre-temps, après, il y a eu le Covid.
00:47J'ai profité du Covid pour, pendant le confinement, écrire un roman.
00:54J'écrivais des chansons, mais je m'intéressais plutôt à ce roman, à faire en sorte qu'il
01:01puisse sortir après la période de confinement.
01:05Et puis l'album, je n'avais pas vraiment envie d'en faire un.
01:08Il a fallu que je rencontre un musicien de world music qui s'appelle Philippe Lefebvre
01:13pour que l'envie de faire un album concept me vienne.
01:16Sinon, c'est vrai que j'avais des chansons, j'avais un millier de bouts de chansons, quelques
01:22chansons terminées, mais je n'étais pas pressé de faire un album, parce que c'est
01:25vrai qu'aujourd'hui, faire un album, étant donné la façon dont on écoute la musique,
01:30ce n'est pas forcément quelque chose de passionnant et qui ressemble à ce qu'on vivait il y a
01:3420 ou 30 ans.
01:35Vous allez mieux aujourd'hui Nicolas Perrac ?
01:36Quand même, heureusement, parce que sinon, si la médecine n'avait pas fait autant de
01:44progrès, c'est vrai que j'aurais pu m'inquiéter, mais j'ai un peu morflé, surtout qu'il y
01:51a quand même 2-3 mois, je me suis enchaîné aussi une pneumonie avec une pleurésie, donc
01:57c'est vrai que la bobologie chez moi, récente, a été assez remplie.
02:02Alors on va parler de cet album concept, vous dites que c'est un album concept, 20 morceaux
02:06originaux, 2 reprises, toutes les pistes sont liées, et franchement Nicolas Perrac, ce
02:11n'est pas banal, c'est même rare, pourquoi n'avoir laissé aucun temps mort ?
02:15Parce que je pensais, depuis 1969, à un album que j'avais adoré qui était l'album
02:21des Moody Blues, « The Days of Future Past », où il y avait un enchaînement de chansons,
02:28de textes parlés, de passages instrumentaux, et j'avais ça dans un coin de ma tête,
02:33et puis le jour où la femme de Philippe Lefebvre m'a envoyé ces musiques un peu New Age,
02:40que j'ai craquées, que j'ai pris ma voiture pour aller le rencontrer à 50 kilomètres
02:43de chez moi, en sortant de ce rendez-vous, je me suis dit, peut-être que je pourrais
02:47passer à l'acte avec Philippe s'il a envie, et heureusement, il a eu envie, et
02:51à partir de là, je lui ai soumis un certain nombre de chansons, et je lui ai dit, voilà,
02:55on y va, après il a fallu trouver des invités pour dire un certain nombre de textes tirés
03:02de chansons sur les droits de l'homme que j'avais écrites depuis une cinquantaine
03:06d'années, donc j'ai invité Benabar, François Morel, François Berléand, ma femme, mes
03:11deux filles, donc ça a pris un an tout ça, mais vraiment, sans budget, en prenant son
03:16temps.
03:17Et alors, Philippe Lefebvre, entre les chansons, ce sont des interludes musicaux où on entend
03:24effectivement la voix des amis que vous avez conviés, des interludes avec des mélodies
03:29très douces, très relaxantes, des sonorités très japonisantes aussi ?
03:33Oui, c'est une musique sur laquelle j'ai complètement craqué quand je l'ai entendue,
03:39je me suis dit, mais ce mec-là, il a tout compris au mot « world music », c'est-à-dire
03:45que quand on entre chez lui, on a des instruments qui viennent de toutes les parties du monde
03:50parce qu'il est amoureux de ces musiques tout à fait différentes, et donc il arrive
03:55à faire des mélodies avec des sons incroyables, et donc c'est vrai que ça me faisait penser
03:59à mes séjours à Los Angeles où j'écoutais souvent une radio qui s'appelait The Wave,
04:04où il y avait vraiment de la musique New Age, vraiment apaisante et vraiment relaxante,
04:08et c'est ça que je voulais.
04:09Jean-Philippe ?
04:10Nicolas Perreault, votre premier album s'appelait « D'où venez-vous ? », est-ce que cet
04:14album « D'ici et d'ailleurs » est une sorte de réponse à ce premier album ?
04:17Oui, je ne l'ai pas fait exprès, je m'en suis rendu compte après, je me suis dit « mais
04:24vraiment, t'as posé la question dans le premier album en 75, et là maintenant, c'est
04:29comme si tu faisais une réponse », et c'est vrai que finalement, je me rends compte que
04:33dans cet album « D'ici et d'ailleurs », il y a quasiment toutes les réponses à la
04:38question « d'où venez-vous ? ».
04:39« D'ici et d'ailleurs » pour prendre le large des envies d'évasion avec votre album,
04:44Nicolas Perracq, on évoquait le compositeur avec qui vous avez travaillé, Philippe Lefebvre,
04:49et ses interludes dits « pistes consacrées », d'ailleurs, à des couleurs, blanc ouvre
04:54le disque, jaune, marron, la dernière d'ailleurs, le dernier morceau, la dernière piste s'appelle
04:58« Arc-en-ciel », elle représente quoi toutes ces couleurs ?
05:02Elle représente toutes les choses qui lui passaient par la tête, c'est lui qui a décidé,
05:10quand je lui ai demandé les titres, il m'a dit « je crois que par rapport au contenu
05:14du disque, ce qui serait bien, ce serait de nommer chacun de mes titres instrumentaux
05:19avec une couleur, et finalement, on arrive à la couleur de l'arc-en-ciel ». Et moi,
05:23c'est vrai, quand je vivais à Montréal, je vivais à côté du quartier gay, et c'est
05:28vrai que le drapeau gay était de couleur arc-en-ciel, donc je trouvais que c'était
05:33une référence assez intéressante au mélange des genres et au mélange des humanités qui
05:39est le fond de ce disque.
05:42On retrouve, vous l'avez dit, sur cet album, Nicolas Perracq, « D'ici et d'ailleurs,
05:47votre épouse et vos filles ». Comment vous les avez convaincus d'intervenir ? Est-ce
05:51qu'elles ont dit oui tout de suite ?
05:52Je n'ai pas eu à les convaincre beaucoup, je leur ai tendu mon iPhone et je leur ai
06:00dit « bon, maintenant, j'ai choisi telle phrase, telle phrase, telle phrase, est-ce
06:03que vous vous sentez de le faire ? ». Que ce soit Sarah, Amanda ou Pascal, elles l'ont
06:09fait très très rapidement, mais que ce soit François Morel ou François Berléand ou
06:13Bénabar, ils l'ont fait aussi très vite sur leurs iPhones personnels.
06:18Oui, c'est ça, ils se sont enregistrés sur leur téléphone, c'est intéressant
06:22d'ailleurs.
06:23Oui, ils ont tous enregistré sur leur téléphone, ce qui fait que Philippe, après, qui a fait
06:28le montage de tout ça, a passé beaucoup de temps pour que ça sonne exactement comme
06:34le reste de l'album.
06:35Mais oui, ils ont tous enregistré sur leur téléphone.
06:37Votre dernier album, Nicolas Perracq, « D'ici et d'ailleurs », on continue d'en parler,
06:41de l'écouter avec vous.
06:52Le Club de l'été jusqu'à 11h sur Europe 1 avec à mes côtés Jean-Philippe Longo
07:02et avec notre invité, le chanteur Nicolas Perracq.
07:05On parle de votre dernier album « D'ici et d'ailleurs », on entend « Les eaux du Mekong », Nicolas,
07:11une chanson de 1983 que vous reprenez comme celle « No Chamaï ». Pourquoi avoir repris
07:17ces deux chansons en particulier ?
07:18Parce que ces deux chansons-là étaient tout à fait dans l'univers de l'album concept.
07:26C'est un album sur la tolérance, sur le partage, sur la paix, sur l'écologie, etc.
07:31Je trouvais que « No Chamaï » et puis « Les eaux du Mekong » rentraient totalement dans
07:37le cadre.
07:38J'aurais pu en mettre d'autres.
07:39C'est vrai qu'il y avait d'autres chansons qui correspondaient au concept, mais je trouvais
07:43que ces chansons étaient vraiment bien.
07:46En plus, « No Chamaï » fait partie de mes chansons préférées parce qu'elle est très
07:53spéciale avec un accordage un peu bizarre de guitare.
07:56J'avais vraiment envie de les mettre et je trouve que ça rentre très bien dans le fil
08:02conducteur de l'album.
08:03Jean-Philippe ?
08:04Nicolas Perracq, on évoquait au début de l'émission les participations sur votre album.
08:09Il y a des amis comme François Berléand ou Benabar, il y a aussi votre famille.
08:11Qu'est-ce qui est plus simple, de travailler avec ses potes ou avec sa famille ?
08:14C'est pareil.
08:15Il y a des albums qui sont basés sur les thunes, sur l'argent, là c'était basé sur l'envie,
08:27sur l'amour, sur l'amitié, sur l'envie de faire des choses ensemble.
08:31Donc, personne n'a demandé d'argent jamais, on a terminé au Studio du Bras d'Or à Boulogne-sur-Mer
08:35avec mes musiciens.
08:37Et personne n'a demandé de cachet.
08:42Bruno Dupont au Studio du Bras d'Or m'a invité, les bras ouverts, pour masteriser, mixer l'album
08:48et enregistrer des choses là-bas.
08:50Donc non, c'est un album basé sur le plaisir de le faire, que ce soit François Morel,
08:58Berléand ou ma famille, c'était la même facilité déconcertante pour le faire.
09:05La musique a toujours tenu une place évidemment très importante dans votre vie, Nicolas Perracq,
09:10vous avez fait des études de médecine d'ailleurs, puisqu'on évoquait la famille comme votre père.
09:14C'était pour faire plaisir à vos parents à l'origine, de faire des études disons sérieuses ?
09:20C'était pour faire plaisir à ma mère surtout, parce que mon père lui, il m'a quand même sorti cette phrase
09:26que je répète à loisir, et qui m'a dit « c'est en risquant de rater ta vie à 20 ans que t'es sûr de la réussir ».
09:32Donc comme lui avait été accepté chez Gallimard pour un roman en première lecture et que malheureusement
09:38il n'a pas signé et il est devenu médecin de campagne pour nourrir ma mère et moi,
09:43je pense qu'il a tout reporté sur ses enfants, il s'est dit « j'espère que je vais avoir parmi ces trois fils,
09:50j'espère qu'il y en aura un qui aura l'envie, le courage et la ténacité pour faire ce qu'il a envie de faire ».
09:56Donc mon père m'a toujours soutenu, alors que ma mère, elle rêvait de voir son fils Dr Schweitzer
10:03à l'embarainer, en train de jouer de l'orgue la nuit. Pour elle, la musique, ce n'était pas quelque chose de sérieux.
10:11Elle a commencé à prendre conscience du sérieux justement de mes écrits quand le doyen de la faculté de médecine d'Abidjan
10:22est venu la voir avec un article d'un journal qui disait pas mal de bien du premier album.
10:27Elle s'est dit « Ah, si un médecin vient me parler de mon fils, c'est qu'il ne doit pas être chez les drogués et les alcooliques ».
10:34C'est le 23ème qui sort, vous avez fait vos preuves, je pense, c'est bon Nicolas Perracq, l'album « D'ici et d'ailleurs »
10:41enregistré avec la complicité de Philippe Lefebvre. En 1968, vous vous lancez en participant au Jeu de la Chance
10:48dans l'émission Télé Dimanche de Raymond Marsillac, la télé, vous pensiez que c'était le meilleur moyen de vous faire connaître ?
10:55Je ne pensais pas que c'était le meilleur moyen, j'avais surtout envie de faire ce télécrochet qui était en fait le précurseur il y a longtemps de The Voice
11:05et de toutes ces émissions comme ça. Et je vous rassure, j'ai perdu, celui qui a gagné c'était quelqu'un qui s'appelait Lucas Guégon
11:13qui chantait une chanson qui s'appelait « Le Navire ». On n'a malheureusement plus beaucoup entendu parler de lui après.
11:20Et moi je chantais une chanson qui s'appelait « La vie passe » et c'est vrai que depuis la vie a beaucoup passé.
11:25La vie a beaucoup passé. Nicolas Perracq, vous restez avec nous pour continuer de parler de votre album « D'ici et d'ailleurs »
11:32enregistré avec la complicité de Philippe Lefebvre, il faut le préciser puisqu'il vous accompagne, il signe des interludes, formidable album.
11:50L'un de vos plus grands succès, « Je pars, le vol de nuit s'en va », Nicolas Perracq, chanson de 1977, « Partir ».
12:04Vous êtes monté dans un avion en 1993, Cap sur Montréal. Vous aviez besoin à ce moment-là de quoi ? De quitter la France ?
12:14J'avais besoin de ne plus voir un certain nombre de personnes qui faisaient de l'ombre dans ma vie, donc j'ai décidé de mettre ma vie dans 23 sacs.
12:25Je sais très bien le nombre de sacs qu'il y avait parce que Pascal avait mis des cadenas sur chaque avec des numéros.
12:31Je suis parti à Montréal avec 23 sacs sans savoir pour combien de temps. On est resté 15 ans et ce n'était pas du tout prévu.
12:45Pourquoi avoir choisi le Canada ?
12:49Parce que c'est en fait l'Amérique du Nord, un endroit où on défend bec et ongles la langue française.
12:57En même temps, ce n'était pas très loin de Nashville, pas très loin non plus de Los Angeles où j'ai des amis musiciens.
13:04C'était ce choix. J'y étais allé plusieurs fois faire de la promotion et faire des concerts.
13:11Je savais qu'il y avait beaucoup de gens qui étaient contents que je sois là, donc ça me paraissait évident d'aller à Montréal.
13:20Est-ce que ce départ pour Montréal, pour le Canada avec vos 23 sacs, ce changement de vie finalement,
13:26je ne sais pas si vous le voyez comme ça, mais est-ce que ça vous a permis de retrouver un second souffle ?
13:32Oui, j'ai tout recommencé à zéro quasiment.
13:39C'est-à-dire que l'album qui est sorti après la première année de séjour là-bas contenait cette chanson qui s'appelait « J'avance ».
13:49J'avais l'impression d'avoir tout liquidé derrière moi et de penser qu'il y a l'avenir.
13:57Je n'étais pas en train de regarder dans le rétro, j'étais vraiment en train de regarder dans le pare-brise pour avancer, pour faire des choses.
14:06C'est au moment où vous êtes au Canada, Nicolas Péra, que vous publiez votre premier roman.
14:11Vous aviez commencé à l'écrire avant de partir. Est-ce que l'écriture aussi, ça a été un moyen d'avancer, un refuge, pourquoi pas ?
14:19J'ai commencé à l'écrire quand j'étais en vacances dans la maison que Michel Berger avait louée à Aix-en-Provence avec un certain nombre d'amis.
14:26Michel est venu me voir un jour, j'étais en train d'écrire un pseudo début de roman sur un bloc Rodia.
14:33Il m'a dit « T'as raison, tu devrais continuer parce que c'est vrai que la chanson c'est assez limitatif, c'est entre 3 et 4 minutes.
14:41Un roman ça permet de développer les personnages. »
14:44C'est vrai que j'ai écouté Michel et que c'est de là qu'est partie l'histoire.
14:49Le premier roman a dû sortir à Montréal en 1994.
14:55« Qu'importe le boulevard où tu m'attends »
14:57J'avais commencé à l'écrire en 1986 ou en 1987.
14:59« Qu'importe le boulevard où tu m'attends » c'est le titre de votre roman.
15:02Oui, c'est ça. « Qu'importe le boulevard où tu m'attends ».
15:05Il est sorti d'abord chez Stankey à Montréal et après il est ressorti chez Michel Lafond à Paris.
15:12Votre quatrième roman, « 4 romans », sans oublier qu'un jour on s'est aimé Nicolas Perrac.
15:18L'action se déroule notamment entre Cuba et la Bretagne, une région que vous affectionnez particulièrement.
15:25Vous avez grandi en Bretagne, vous vivez en Bretagne, on est en ligne avec vous.
15:30En Bretagne, Nicolas Perrac est reparti grâce à Europe 1.
15:34Dites-moi, vous avez connu le succès.
15:36C'est grâce, totalement ?
15:38C'est totalement, merci à Claude Brunet.
15:41C'était le directeur des programmes d'Europe et c'est vrai que la première radio qui a cru en So Far West, c'est Europe 1.
15:49Après les autres ont enquillé, mais c'est vrai que c'est grâce à Claude que ça a commencé, c'est clair.
15:56Et c'est devenu immédiatement un vrai succès.
15:58C'est vrai que lorsque ce titre est sorti, vous étiez toujours externe à la salle Pétrière ?
16:03Oui, j'étais externe dans le service du professeur Godot en médecine générale à La Pitié.
16:10C'est vrai que j'entendais parfois la chanson en faisant la visite le matin sur le transistor de certains malades qui étaient à La Pitié.
16:22C'était assez surréaliste.
16:24Il devait être surpris.
16:26Est-ce que vous vous attendiez à ce que ce soit autant un succès, surtout au moment de l'enregistrement par exemple ?
16:31Non, je ne m'attendais à rien du tout, parce que l'album s'appelait « D'où venez-vous ? »
16:35Il y avait 12 chansons et moi sur Far West, je ne l'attendais pas plus qu'une autre.
16:39Donc, il se trouve que c'est Claude Brunet qui a décidé.
16:44C'est lui qui a pris l'album, qui a commencé à se dire...
16:47Parce qu'à l'époque, on n'avait pas encore extrait de 45 Tours, donc c'était un album en bloc.
16:52Et puis, Claude Brunet a décidé que ça serait « So Far Away From L.A. » et ça a été « So Far Away From L.A. »
16:57« So Far Away From L.A. » et « Mon Père, je pars », ce sont les grands succès, vos grands succès, Nicolas Perracq.
17:03Et puis, des chansons aussi sur votre nouvel album « Comme jamais avant, j'ai pas choisi, j'ai pris les os du mécon que vous reprenez ».
17:11On est d'ici et d'ailleurs extrait de cet album, d'ici et d'ailleurs.
17:14On continue de parler de ce disque avec vous, Nicolas Perracq, dans Le Club de l'été.
17:18On repart tout de suite.
17:23Carrefour, quand vous me dites « C'est quoi le bon plan de ma rentrée ? »,
17:27je vous réponds que pour une rentrée des classes qui bat tous les records,
17:30il y a 70% d'économies créditées sur votre carte Carrefour sur une sélection de produits papeterie et maroquinerie.
17:36Par exemple, les 24 feutres de coloriage pointe moyenne BIC reviennent à 78 centimes.
17:41Et c'est jusqu'au 26 août dans vos hypermarchés Carrefour et leur Drive.
17:44Carrefour, on a tous droit au meilleur.
17:46Prix payé 2,60 euros. Détails sur carrefour.fr.
17:49Accédez directement à tous les podcasts originaux Europe 1 Studio sur l'application Europe 1.
17:55Leclerc, bonjour.
17:56Oui, bonjour. Je suis tomatologue et je vous propose une dégustation à l'aveugle.
17:59On vous écoute.
18:00Alors, parfum fruité, chair pulpeuse. Je goûte, hein.
18:04Ce sont de délicieuses tomates rondes en grappe française.
18:07Vous, vous êtes passé chez Leclerc.
18:09Car du 20 au 24 août, le kilo de tomates rondes en grappe origine France est à 1,29 euros le kilo.
18:14En plus, votre magasin est livré chaque jour en fruits et légumes.
18:17Chez Leclerc, le goût du frais, ça se défend tous les jours.
18:20Catégorie extra, origine France, modalité et magasin participant sur www.e.leclerc.
18:26Europe 1, 9h-11h, le club de l'été.
18:30On bline rush.
18:45Vanille et café, extrait de votre nouvel album Nicolas Perracq,
18:48D'ici et d'ailleurs, album qui parle de paix, de tolérance, d'écologie,
18:52des thèmes qui ont toujours été très présents sur vos albums depuis vos débuts,
18:56vos chansons transmettent des messages, des questions de liberté, des droits de l'homme.
19:01Pourquoi c'est si important pour vous de délivrer tous ces messages
19:04et vraiment tout au long de votre carrière, vous n'avez jamais dérogé à la règle ?
19:08Parce que je pense que ce ne sont même pas des questions qu'on devrait se poser.
19:14Juger les gens en fonction de leur couleur, de leur façon d'aimer, de leur façon de frier,
19:20c'est totalement ridicule.
19:22Pour moi, c'est quelque chose d'absolument impossible.
19:28Donc j'en parle, c'est vrai, mais sans prendre parti.
19:31C'est-à-dire que je n'ai jamais eu d'étiquette politique,
19:34je n'ai jamais pris le drapeau d'un tel ou d'un tel.
19:37Donc c'est juste des réflexions humaines,
19:39parce que je trouve qu'on ne peut pas être comme ça sans arrêt dans l'affrontement,
19:44alors que ce serait tellement facile, et on l'a vu récemment avec les Jeux Olympiques,
19:49de réunir tout le monde autour de choses qui sont importantes
19:53et qui ne sont pas forcément des choses violentes et guerrières.
19:57Cet album, le 23ème Nicolas Perrac, diriez-vous que c'est celui qui vous ressemble le plus ?
20:01Ou est-ce qu'on vous le dit à chaque fois, peut-être ?
20:03Je pense que c'est, comme il disait tout à l'heure,
20:09c'est la suite de D'où venez-vous ? quelques années plus tard.
20:14Oui, c'est l'album qui me ressemble le plus,
20:17dans la mesure où j'avais vraiment envie d'y mettre des choses comme si c'était le dernier.
20:21Il est possible qu'il n'y en ait pas d'autres derrière,
20:23donc celui-là, je pense qu'il réunit toutes les choses que j'avais envie de dire,
20:30avec les gens avec qui j'avais envie de les dire.
20:33D'accord, peut-être le dernier, ce 23ème album d'ici et d'ailleurs.
20:37Nicolas Perrac, avant de se quitter, je vous propose de participer à un petit jeu.
20:42Ce n'est pas très compliqué, ce sont les grands choix de l'été.
20:44Vos grands choix de l'été, deux propositions, soit l'un soit l'autre.
20:49Il faut aller relativement vite, pas de joker, il faut choisir,
20:52mais soyez tranquille, on n'est pas strict non plus sur les règles.
20:55Nicolas Perrac, océan Atlantique ou Méditerranée ?
21:00Océan Atlantique.
21:01Casquette ou chapeau ?
21:04Les deux.
21:07Appareil photo ou smartphone ?
21:10Appareil photo et smartphone.
21:13L'appareil photo dans le smartphone.
21:16Plage ou montagne ?
21:19Plage, plage, plage.
21:21D'ici ou d'ailleurs ?
21:25D'ici et d'ailleurs.
21:27Vacances en famille ou vacances entre amis ?
21:31Vacances en famille et entre amis, puisque là je rentre du Pays Basque
21:35et on avait loué une maison avec des amis et avec ma famille.
21:38Vraiment, c'est exactement ça.
21:40Les deux mélangés.
21:41Crêpe ou pizza sur la plage ?
21:45Crêpe, pizza, non, c'est pour la maison.
21:49Crêpe, crêpe, crêpe.
21:51Mot croisé ou livre, Nicolas Perrac ?
21:54Livre.
21:55Mot croisé, je suis incapable.
21:56Je ne suis pas du tout capable.
21:58Je suis débile mental pour ça.
22:01Sandales ou chaussures de randonnée ?
22:04Plutôt chaussures de randonnée, en fait.
22:09Train ou avion ?
22:13Toujours avion, train de moins en moins.
22:17Je trouve ça...
22:19De moins en moins.
22:20Je ne suis pas capable.
22:21La dernière, Nicolas Perrac ou Jean-Jacques Tazartèze ?
22:26Les deux, parce qu'ici tout le monde m'appelle Jean-Jacques
22:28puisque je suis le fils du directeur Tazartèze
22:31et ceux qui ne me connaissent pas bien m'appellent Nicolas Perrac.
22:37Je m'habitue très bien aux deux.
22:40Merci beaucoup Nicolas Perrac d'avoir été avec nous.
22:43Je voulais vous dire juste quand même
22:45que je vais retrouver tout le monde le 17 novembre à l'Européen.
22:49Bien sûr, j'avais prévu de vous le dire.
22:51C'est un concert important pour moi.
22:53À l'Européen à Paris le 17 novembre.
22:56Je voulais effectivement bien sûr le préciser avant qu'on se quitte.
22:59Nicolas Perrac, je rappelle le nom de votre dernier album « D'ici et d'ailleurs ».
23:0222 pistes, 20 morceaux originaux, des chansons, des interludes
23:06avec les voix de Benabar, François Berléand, François Morel.
23:09Votre famille également, deux reprises « D'ici et d'ailleurs »
23:12avec des musiques, des chansons intimistes, certaines mélancoliques,
23:15des sonorités folk, des mélodies inspirées d'Asie.
23:17Aussi une invitation au voyage.
23:19Vous serez donc sur la scène de l'Européen à Paris le 17 novembre prochain.
23:23Merci infiniment Nicolas Perrac d'avoir passé ce début du Club Vérité avec nous.
23:27Merci à vous, c'était un bonheur.
23:31Un bonheur partagé.
23:33Je vous embrasse tous.

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