• il y a 5 mois
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00:00Merci à tous les trois d'être présents aujourd'hui pour partager votre retour et vos différentes
00:12expériences, vos différents regards sur le sujet, parce qu'en effet vous avez tous
00:16les trois trois prismes différents par rapport à ce sujet. Sur cette tableau on ne va pas
00:20parler exclusivement de pierre, mais ce qui est important d'échanger aujourd'hui effectivement
00:25c'est qu'il y a un constat au niveau du bâtiment. En règle générale aujourd'hui on questionne
00:30beaucoup la désirabilité dans les métiers du bâtiment et on constate aussi le besoin
00:35en main d'œuvre aujourd'hui, de manière globale, dans le secteur du bâtiment. Ce
00:41matin Alban Gaspard nous partageait en lien avec les défis à venir dans le secteur du
00:47bâtiment des enjeux demain en poste, en création de postes dans le secteur du bâtiment. Toi
00:54Laurent, au sein de l'AKP Bizère, vous avez entrepris cette année un cycle de réflexion
01:00autour de la valeur travail, qu'est-ce que ça représentait pour vous, j'imagine que
01:04c'était parce que c'était un sujet qui était important au sein de l'AKP, est-ce
01:08que tu pourrais un peu nous dire pourquoi avoir lancé ce cycle, le regard un peu que
01:13tu portes sur le besoin des entreprises artisanales actuellement dans la localité, un peu peut-être
01:19les causes qui pourraient en venir ? Beaucoup de questions.
01:23Merci, merci de m'avoir convié à ce temps d'échange, merci et bonjour à toutes et
01:28à tous. Juste avant de commencer, je prends 30 secondes, merci à tous les intervenants
01:34d'avoir présenté les projets qu'on a vus parce que c'est l'aboutissement, pour
01:39ma part, d'une trentaine d'années de pression et d'évolutions possibles, ne serait-ce
01:45que la collaboration entre les planches et bois et les murs maçonnés, c'est des
01:50choses qu'on porte depuis très longtemps dans le métier et quand on parlait de ça
01:54il y a 30 ans, on se disait mais ce n'est même pas la peine d'y penser. Et là, on
01:57en a vu plein, on a vu plein de choses intéressantes, donc tout ça, ça fait vraiment plaisir.
02:00Pour revenir à la question, oui, alors dans les CAPEB, Confédération de l'artisanat
02:04des petites entreprises du bâtiment, on assiste à des mutations multiples qui étaient plus
02:10ou moins en genèse depuis la crise du pétrole mais là, ça commence à marquer vraiment,
02:16le rapport à l'eau, le rapport à la ressource dont on a beaucoup parlé ce matin, le rapport
02:20à l'énergie évidemment et puis depuis quelques années, documentés depuis les années 2010
02:26aux Etats-Unis, on a une évolution forte du rapport au travail ou de la valeur travail.
02:31Donc nos patrons des entreprises de France, le bâtiment en France c'est 98% d'entreprises
02:40de moins de 20, énormément d'entreprises de petite taille avec un relationnel patron
02:46salarié quotidien et aujourd'hui, ça coince un peu. Alors pourquoi ça coince ? Il y a
02:52toujours eu de tout temps une difficulté de relation entre les générations. Quand
02:58je lis les lettres de ma grand-mère qui était boulangère à Paris, elle avait déjà des
03:01soucis avec les vendeuses en 45 mais là, les attentes sont différentes. C'est-à-dire
03:08que d'une part, on a moins de monde, ça fait 15 ans que la natalité baisse en France
03:13d'un ou 2% par an donc là, ça commence sérieusement à coincer au niveau de l'embauche,
03:20tous les secteurs sont en difficulté de recrutement, la fonction publique, le bâtiment, on n'est
03:24pas les seuls touchés donc ça devient de plus en plus difficile de recruter, ne serait-ce
03:29que parce qu'il y a moins de monde et d'autre part, les attentes sont différentes. L'attente
03:33du chef d'entreprise, c'est d'avoir des jeunes qui sont impliqués dans la boîte,
03:37qui viennent 35 à 40 heures par semaine, qui portent un maximum des problématiques
03:43de l'entreprise. L'idéal, ce serait qu'ils comprennent le coût horaire et tout le fonctionnement
03:52d'une entreprise et puis ce dont on s'aperçoit, c'est que les gens les plus jeunes, ils ont
03:59envie de se construire, ils ont envie de passer beaucoup de temps à l'extérieur de l'entreprise,
04:04ils se définissent de moins en moins par leur métier. On a des jeunes qui disent
04:08voilà moi je fais, je m'occupe de telle cause, telle ci, ils ne se disent pas moi je suis
04:13maçon tailleur de pierre ou je suis plombier, ils disent moi je suis à Greenpeace. Donc
04:19on a une identification par le métier. Le métier, pour beaucoup de gens, ça devient
04:25quelque chose d'un peu secondaire. Il s'agit tout de même d'une minorité, c'est une minorité
04:29croissante. David Greber, sociologue, a commencé à documenter ça dans son ouvrage Bullshit
04:37Jobs qui parlait de la démission dans les métiers du numérique et de la finance aux
04:43Etats-Unis et on voit qu'ici on est de plus en plus touché. Donc les attentes, c'est
04:48d'avoir du temps libre pour ce qui est des collaborateurs, c'est de se construire, c'est-à-dire
04:54de faire des expériences multiples. Rester moins de deux ans dans une entreprise, pour
05:00l'entreprise c'est extrêmement lourd parce que le temps, la montée en compétences,
05:06on est content nous quand on a quelqu'un qui a fait quatre ans de formation initiale
05:10et puis quatre ans en entreprise, on a quelqu'un qui commence à être bien. Là, le temps
05:16devient de plus en plus court. Il y a pas mal d'entreprises qui disent moi si je garde
05:20mes salariés cinq ans, c'est bien. Quand j'en embauche un, je sais qu'il va rester
05:25cinq ans max et qu'il va falloir que je prépare la suite. Parmi les attentes, il y a aussi
05:37le fait d'avoir un métier qui est valorisé aux yeux de la collectivité. On vient pas
05:41travailler pour chercher de l'argent. On a l'impression que l'argent c'est beaucoup
05:47moins un besoin vital. On vient travailler pour faire quelque chose d'utile. Donc la
05:53reconnaissance sociale, elle se fait par deux biais selon moi. D'une part, on est reconnu
05:58par les autres, par la collectivité parce qu'on sert la collectivité. D'autre part,
06:03on est reconnu parce qu'on fait un métier qui est compliqué à faire, dans lequel il
06:07y a vraiment du savoir-faire. On n'est pas serreur de banche sur un chantier de grande
06:11taille. Même s'il y a un vrai savoir-faire, c'est pas reconnu. On veut faire des métiers
06:17dans lesquels qu'ils font rêver. Peut-être que je n'en dis pas plus tout de suite.
06:21C'est super intéressant. Effectivement, tu parles de métiers où le seul attrait qu'on
06:32pourrait avoir pour un métier, au final, n'est pas forcément numéraire, n'est pas
06:35forcément financier, mais ça appelle aussi aux métiers qui ont du sens, métiers qui
06:41touchent et qui est important d'avoir du sens, de donner du sens à ce métier-là.
06:45Pour faire le lien avec ce que tu présentais, je pense que pour le coup, nous, les métiers
06:50manuels et les métiers qui ont été présentés aujourd'hui ont des métiers qui ont du sens
06:53d'un point de vue et qui font sens d'un point de vue environnemental et aux sujets
06:57qui sont développés. Mais après, comme on dit, rien n'est immuable aujourd'hui.
07:02Toujours des jeunes intéressés vers nos métiers. Pour toi, c'est quoi les leviers
07:09qui seraient enclenchés derrière justement pour arriver à mieux communiquer peut-être
07:14sur nos métiers, à communiquer sur cette quête de sens, à communiquer sur la richesse
07:22aussi sur nos métiers ?
07:23Donc les réflexions que je porte aujourd'hui, c'est l'aboutissement d'échanges. Je
07:31ne prétends pas avoir une vérité absolue. Au vu de toutes ces mutations, on réunit
07:35dans les CAPEB les partenaires, c'est-à-dire les fabricants, les centres de formation,
07:41toutes ces entités qui gravitent autour du secteur du bâtiment et puis on fait parler
07:45les entreprises aussi. Alors ce qui ressort aujourd'hui, puis on interroge les principaux
07:50d'établissements scolaires, les directeurs de tous les centres de formation. Donc il
07:58semble que ce n'est pas très difficile de faire rêver un jeune. Seulement l'orientation
08:04des jeunes, les jeunes ne sont pas les prescripteurs. Eux, ils ont des envies, c'est clair. C'est
08:09assez facile, entre guillemets, de les séduire. Quand on parle de la pierre, ils pensent à
08:15énormément de choses. Ils pensent à un certain Moyen-Âge idéalisé, loin des problématiques
08:20énergétiques. Ce Moyen-Âge qui a été mis en exergue par Chrétien de Troyes au
08:28XIIe siècle, puis remis plus récemment par de multiples auteurs contemporains où
08:34on montre un Moyen-Âge sympathique. Et ça, c'est un petit peu ce qui fait rêver les
08:38jeunes. C'est cette société qui semble plus facile que celle d'aujourd'hui et travailler
08:42dans la pierre, c'est s'inscrire dans cette continuité-là. Par contre, l'orienteur,
08:49c'est pas forcément le jeune, c'est souvent les parents, voire le personnel en collège.
08:53On n'a pas que des jeunes, on a aussi des gens qui ont des préoccupations d'intérêts
09:01collectifs, indépendamment de ce qui fait rêver. La pierre, comme on l'a vu ce matin,
09:07c'est une ressource accessible, chez nous, sans envahir des territoires inféodés comme
09:13on le faisait avec le béton. Le béton et la ferraille, ça marche si on a des colonies
09:20ou des territoires inféodés qui nous fournissent l'énergie pour faire le béton ou la ferraille.
09:24La pierre, ce qui est séduisant pour des gens qui réfléchissent, qui ont des préoccupations
09:30de géopolitique, c'est que c'est du cru local. Il y a un peu d'énergie, on en a parlé
09:35ce matin, il faut scier la pierre, mais c'est sans commune mesure avec les matériaux cuits.
09:39Ça aussi, c'est quelque chose qui séduit, c'est que c'est peu impactant vis-à-vis
09:44de l'environnement. Évidemment, quelqu'un qui est à cheval sur les écosystèmes et
09:49le paysage français va dire que c'est impactant, mais ça n'a rien à voir avec des mines d'uranium
09:54en Mongolie ou des puits de pétrole en Afrique qui font des dégâts environnementaux phénoménaux.
10:00Quand on connaît un peu la géopolitique, aller vers la pierre, c'est aussi aller vers
10:05une exploitation sage et responsable.
10:06L'idée, justement, c'est de mettre ces éléments-là en avant lorsqu'on peut communiquer avec
10:17la pierre. On parle de mise en avant du geste, des gestes métiers qui peuvent séduire.
10:24Quand on est jeune, on est attiré dans le métier parce qu'on voit un geste, on voit
10:28des monuments, on voit des choses qui vont traverser le temps, au final, qu'on voit
10:33à nos yeux aujourd'hui. Tu parles des orienteurs et tu parles là aussi de la quête du sens.
10:39Je reviens peut-être sur le côté des orienteurs parce qu'effectivement, ça c'est un des moteurs
10:44ou un des freins suivant comment il est vécu, comment il est perçu. Quand on échangeait
10:51justement du sujet les premières fois, on disait qu'au final, c'est important de communiquer
10:56sur nos métiers, nos métiers qui ne sont pas des métiers manuels mais des métiers
11:01à part manuelle. Moi, j'ai trouvé le terme assez joli parce qu'il n'a rien de pertinent.
11:08Est-ce qu'on pourrait revenir un peu sur le sens que tu lui donnes sur ce métier à
11:12part manuelle et pas métier manuel ?
11:14Oui, bien sûr. Le terme est de André Mollard, un maçon du patrimoine aujourd'hui décédé.
11:19Évidemment, un orienteur en collège, il fait la différence entre un métier strictement
11:28tertiaire, on va dire, en bureau, sans aucune part manuelle et puis dès qu'il y a une
11:32part manuelle, c'est un métier manuel. On voit bien qu'il y a une énorme différence
11:36entre un métier purement manuel, c'est typiquement l'ouvrier sur sa chaîne de production qui
11:40réfléchit à peine, il y a une très très faible réflexion, et un métier à part manuel
11:48comme on pratique, il y a un savoir-faire évidemment, c'est ce qu'on apprend en diplôme
11:52de niveau 3 en CAP, on apprend les savoir-faire simples. Mais ensuite, c'est une résolution
11:58de problématiques multiples. Travailler sur un chantier, c'est résoudre 5 ou 6 données
12:05différentes, c'est résoudre l'approvisionnement des matériaux, l'accès à l'énergie qui
12:12commence à tirer un petit peu, la coordination avec les autres corps d'État, la gestion
12:19de l'eau, ça commence à tirer sur les chantiers, maintenant il faut faire attention à ça.
12:24C'est bien un métier à part manuel parce que c'est énormément de réflexion. Quelqu'un
12:32qui vient d'avoir son niveau 3, son CAP, il est dans l'exécution. Mais très rapidement,
12:38même avec un diplôme minimal comme ça, au bout de quelques années, quelqu'un qui
12:42travaille dans le bâtiment, il passe son temps à résoudre des problématiques très
12:47complexes. Avec un savoir-faire manuel, certes, mais c'est quand même avant tout un métier
12:52de réflexion. Et quand il y a des crises, c'est-à-dire qu'il y a un des facteurs qui
12:56se met à varier de façon beaucoup plus importante que d'habitude, la météo ou le niveau des
13:02emprunts bancaires ou je ne sais quoi, là on s'aperçoit que le niveau de complexité
13:07il est tel qu'on n'arrive plus à le tenir. Mais c'est constamment résoudre de la complexité.
13:12C'est ça les métiers à part manuels.
13:14Toute la valorisation de tout l'amont avant l'action, comme je reprends les mots de Hervé
13:21ce matin, lié la main à l'esprit. Moi je retrouve tout à fait ça dans ce que tu dis.
13:28C'est ça, l'esprit turbine à plein régime.
13:34Merci Laurent. Et puis ce que tu dis sur les orienteurs, ça me fait penser à la première
13:40mise en lumière du premier sujet, on va dire exemple, bonne pratique et pratique inspirante
13:48qui est mise en lumière par Marina, la chef de projet de R&D chez les Compagnons du Doigt
13:55et tu portes le projet Manufacto. Le projet Manufacto qui a un phare du lien avec le
14:01propos de Laurent, touche indirectement les orienteurs et surtout s'oriente auprès des
14:08jeunes, voire très jeunes. Est-ce que tu pourrais nous parler un petit peu de ce projet Manufacto ?
14:13Alors le programme Manufacto c'est un programme qui existe depuis 2016, un programme de sensibilisation
14:22au métier de la main en milieu scolaire qui est porté par la fondation d'entreprise
14:26Hermès en partenariat avec les Compagnons du Devoir. Il s'adresse à des élèves
14:31du CM1 à la seconde et a pour objectif de présenter ces métiers à ces élèves-là.
14:39Pour le moment il y a quatre métiers qui sont représentés dans Manufacto. Il y a la
14:45menuiserie, la maroquinerie, le sellerie-garnissage et la plâtrerie. Donc comment ça se passe
14:55concrètement ? Les élèves ont douze séances à l'école pour fabriquer un objet de A à
15:04Z, un objet qui a été conçu en amont par un studio de design Brice et Ziegler. Pendant
15:13ces douze séances ils sont accompagnés d'un trio de professionnels, un artisan, un assistant
15:21qui généralement a un profil un peu plus créatif. C'est souvent des étudiants qui
15:29sont issus d'une filière artistique en école d'art appliqué ou architecture et qui vont
15:36travailler avec cet artisan et aussi avec l'enseignant pour permettre à ces enfants
15:42d'acquérir certains gestes du métier, de découvrir en tout cas ça, d'avoir un premier
15:47contact aussi avec différentes matières et de repartir à l'issue de ces douze séances
15:53avec un objet fini fabriqué par eux. Parmi ces douze séances, il y a aussi une séance
16:01qui est dédiée à une visite extérieure. Généralement c'est la visite de l'atelier
16:07de l'artisan qui les aura accompagnés pendant ces cinq à six mois ou alors quand c'est
16:15pas possible, quand l'atelier est trop petit, d'un centre de formation. En tout cas l'idée
16:19c'est dans cette séance-là de les ouvrir aussi vers l'extérieur vu qu'ils ont repassé
16:24tout ce temps-là en classe, de les ouvrir aussi vers l'extérieur et qu'ils puissent
16:28voir en fait ce que c'est concrètement pratiquer ce métier-là, même s'il y a différentes
16:34façons de pratiquer les métiers.
16:37C'est un très beau projet en tout cas. Les projets sont pensés en lien avec le programme
16:44scolaire qui est déroulé, c'est ça ?
16:48En fait déjà c'est un programme qui est en partenariat avec l'éducation nationale
16:55qui se déploie sur aujourd'hui 15 académies sur tout le territoire. Donc à chaque fois
17:00qu'on veut ouvrir sur une nouvelle académie, il y a une convention qui est signée avec
17:04cette académie et on s'appuie sur des structures de coordination qui vont avoir cet ancrage
17:11territorial et déployer le programme sur le territoire. Ça peut aller d'un musée
17:16comme le musée des arts décoratifs de Bordeaux à des plus petites associations de petite
17:23échelle. Et à tous les établissements scolaires qui veulent participer à ce programme, on
17:30demande de proposer des pistes, des liens pédagogiques avec le programme. L'objectif
17:37c'est que ça ne s'arrête pas juste à la fabrication d'objets mais que par exemple
17:42le preuve de mal propose des liens avec Manufacto, pareil pour le français, pareil pour l'histoire.
17:48Ça peut être lié à l'histoire d'un métier ou lié à la composition physique,
17:54chimique aussi d'un matériau. Donc en fait c'est un programme qui prend deux heures
18:00du coup, chaque séance dure deux heures, chaque quinze jours environ mais qui va infuser
18:05sur toutes les autres matières.
18:08Vous servez du coup du métier, de cette approche par projet pour développer du coup
18:13l'approche pédagogique et ouvrir au final les jeunes, ou un peu moins jeunes d'ailleurs
18:18parce que ça va jusqu'au secondaire, c'est ça ?
18:21Oui, jusqu'au lycéen.
18:23Sur un champ pédagogique.
18:25Oui.
18:26T'es venue du coup à cet événement-là avec une vidéo de présentation, peut-être
18:30qu'on puisse vivre en images un peu le projet.
18:32Qui sera très parlante d'ailleurs.
18:34Vous pouvez…
18:43Au tout début c'était qu'une pile de bois, c'est comme de la magie.
18:47J'étais très fière de faire une lampe aussi jolie que ça.
18:54Le programme Manufacto se compose de douze séances de deux heures, principalement en
18:58classe, et l'objectif c'est de laisser l'opportunité aux élèves de fabriquer
19:02l'objet de A à Z.
19:04Un objet en cuir ou en bois, et donc le tout encadré par un professionnel du métier,
19:10un artisan, afin qu'il puisse utiliser différents outils.
19:14Vous voyez le petit liseré que ça fait ?
19:16Il y a donc une séance où on visite des ateliers du métier, et une autre séance
19:20qui permet la découverte des matières.
19:24On partait de la matière brute, on arrivait à l'objet fini, et moi je me positionnais
19:28plutôt comme un chef d'atelier, avec un regard sur l'ensemble de la fabrication
19:33et l'ensemble des élèves.
19:35Je vais couper cette facette, il faut descendre parallèlement.
19:39Continue, c'est assez bien.
19:43C'était un déroulé assez logique, les étapes normales d'une fabrication d'un
19:47objet, comme dans un atelier.
19:51J'ai découvert mes élèves sous un angle tout à fait particulier, qui manuellement
19:55étaient très à l'aise, et qui s'ouvraient parce qu'ils avaient l'occasion de montrer
19:59cette aisance, de montrer ce plaisir.
20:01Moi je ne suis pas tout le temps sérieux, je ne pensais pas pouvoir m'appliquer
20:04pour arriver sur cet objet, mais j'ai réussi.
20:06On va tourner.
20:07Ils ont vraiment compris qu'un travail manuel nécessitait de la patience,
20:11du temps pour apprendre un geste, et c'est ça en fait qui était important.
20:15Tu te débrouilles mieux sans moi ?
20:17Non, non, c'est ça.
20:20L'objet est un prétexte pour leur faire développer des qualités, des qualités
20:23d'écoute, d'entraide.
20:24L'objet c'est une réussite personnelle, mais le fait d'avoir avancé ensemble
20:28c'est une réussite commune.
20:33Il y a eu beaucoup de cris, de joie et de plaisir, au fur et à mesure que
20:37les lampes s'avénaient.
20:38Et hop, ils avaient leurs petits yeux qui meuriaient, et ça c'est fantastique.
20:41Ce qui était super c'est d'avoir une chance de faire ce projet parce que
20:46ça n'arrive pas tous les jours.
20:47Moi ça m'a donné envie de me diriger, faire un métier d'artisan, voire même
20:51me nuiser.
20:52Je pense que ça va rester dans leur mémoire parce que déjà ils ont un objet
20:55qui est beau et qu'ils vont pouvoir utiliser.
20:58On a beaucoup travaillé, on s'est amusés, on a rigolé.
21:00Il y avait une bonne ambiance avec la classe.
21:02C'était la meilleure chose que j'ai faite dans ma vie d'élève.
21:22Super vidéo, en tout cas ça fait plaisir de voir des visages heureux
21:26comme ça, de parler de ce qu'ils ont fait.
21:29Au sein du programme Manufacto, actuellement, il y a principalement
21:34des métiers, on va dire du second oeuvre ou de la finition,
21:37parce que c'est menuisier, plâtrier, maroquiner.
21:40Essayé garnisseur.
21:41Essayé garnisseur, merci.
21:43Toi demain, comment tu verrais en lien avec le propos de Laurent tout à l'heure
21:49en lien avec le sujet d'aujourd'hui, un métier du bâtiment,
21:53comment tu verrais l'intégration d'un métier du bâtiment
21:56ou la pratique, on va dire, de découverte d'un métier du bâtiment
21:59pour aux oeuvres dans ce programme ?
22:04Ce que je te disais, pour le moment, c'est pas prévu.
22:09On est plus sur un déploiement territorial, toucher un maximum
22:13d'académies et d'ailleurs, il y a beaucoup d'études
22:17un maximum d'académies et d'ailleurs, l'année dernière,
22:20il y a une académie d'Outre-mer qui a aussi rejoint le programme,
22:24donc la Réunion, mais on n'est pas du tout fermé à ça.
22:29Après, c'est vrai que pour ce type de métier,
22:32il faudrait quand même une adaptation parce que c'est,
22:35ne serait-ce que par rapport à une question d'échelle,
22:38c'est des programmes qui ont lieu en classe,
22:40sur les tables de classe des élèves.
22:42Il n'y a vraiment pas d'installation particulière,
22:45donc il faudrait pouvoir que ça s'insère dans ça
22:49et aussi pouvoir concevoir des objets qui restent fonctionnels,
22:52qui restent à l'échelle d'un enfant et qui fonctionnent,
22:57qui permettent quand même de transmettre des gestes
23:00des autres métiers.
23:02Après, finalement, il y a des choses qu'on transmet déjà,
23:05disons que c'est perméable.
23:08Par exemple, la matière, on peut considérer
23:11qu'en touchant le bois, en s'adaptant à la menuiserie,
23:15on peut finalement s'orienter vers d'autres métiers du bois,
23:19pareil pour le plâtre et pareil pour les valeurs.
23:23En fait, c'est des valeurs qu'on retrouve
23:26dans différents métiers, des valeurs d'entrée,
23:29des valeurs d'exigence et finalement,
23:32ils peuvent s'ouvrir à un métier,
23:35mais ensuite en découvrir d'autres,
23:37notamment à travers les visites et CFA
23:39et s'orienter vers d'autres métiers.
23:42Et après, pour revenir à un sujet
23:45dont on n'a pas forcément parlé par rapport
23:48à l'objectif de ce programme,
23:51c'est pas forcément un programme qui a vocation
23:54à former des nouveaux artisans,
23:56disons que c'est pas aussi direct.
23:58C'est possible que ça se fasse et ça a déjà arrivé
24:01qu'il y ait des jeunes, même des enfants,
24:04qui participent à ce programme-là et qui,
24:07après, commencent une formation, un métier ou un autre.
24:11Dernièrement, il y a eu une jeune qui a commencé
24:14une formation en sellerie, garnissage.
24:17Mais au-delà de ça, c'est une sensibilisation
24:20au geste, c'est une sensibilisation à ce qu'il y a
24:23derrière un objet, à la complexité qu'il peut y avoir,
24:26parce que souvent, on ne se rend pas compte
24:29de ce qu'il peut y avoir derrière un objet.
24:31C'est aussi valoriser ça.
24:33On peut considérer qu'on forme aussi
24:36une nouvelle génération de personnes
24:38qui, même s'ils ne vont pas pratiquer le métier,
24:40seront sensibles à ça et vont
24:42valoriser ces métiers et les respecter.
24:45Les prendre en compte autrement
24:48dans leur quotidien et transmettre,
24:50effectivement, par le biais de la ressource
24:52de ces projets, une approche et un regard.
24:55Bravo, en tout cas, pour ce magnifique projet.
24:58Merci.
25:00C'était ce premier regard, on va dire,
25:03un regard d'action.
25:11Pour moi, c'est un très bel exemple, on va dire,
25:14de stratégie d'attractivité, pour faire le lien
25:17avec le titre de la table ronde.
25:19Quelle stratégie d'attractivité pour demain ?
25:21Pour moi, au-delà de l'attractivité,
25:23c'est une bonne stratégie de communication,
25:25on va dire, sur le long terme,
25:27sur les métiers, sur la perception qu'on peut en avoir.
25:30Je passe au deuxième exemple inspirant.
25:33Florent, du coup, responsable
25:35de l'Institut supérieur de la couverture.
25:37Là, pour le coup, vous avez développé
25:40un élément plutôt de cours au moyen terme
25:43en termes d'attractivité dans votre métier,
25:45puisqu'il y a quelques temps,
25:47un an, deux ans, vous avez mené une étude
25:49sur l'image du métier de couvreur.
25:52Est-ce que tu pourrais nous dire un peu
25:54le contexte qui a impulsé pourquoi vous avez
25:56décidé de mener cette étude
25:58en couverture ?
26:00Alors, vous m'entendez bien, c'est bon ?
26:04Déjà, le métier de couvreur,
26:06c'est un métier qui est méconnu
26:08et il est disparaître
26:10en fonction de la région.
26:12Moi, je viens d'une région où, à Angers,
26:14le métier de couvreur, c'est un métier.
26:16Plus on va, par exemple, à Vendée,
26:18qui est le département d'à côté,
26:20c'est le maçon qui fait la couverture.
26:22Donc on part d'un métier qui est quand même méconnu.
26:24En ce moment-là,
26:26sur les CFA des compagnons,
26:28on a 385 jeunes qui sont en train de passer
26:30le CAP de couvreur,
26:32qui vont le faire dans les semaines à venir.
26:34Sur ces 385 jeunes,
26:36il n'y en a que 60%
26:38qui ont voulu être couvreurs.
26:40Les autres, c'est soit qu'il n'y avait plus de place
26:42en charpente, en menuiserie,
26:44dans les métiers où, chez nous,
26:46il y a beaucoup d'attraits
26:48qui ont été orientés
26:50en juillet ou en août dans notre métier
26:52et qui passent un CAP de couvreur
26:54et qui finissent leur année jusqu'au bout.
26:56Donc nous, on a ce problème-là
26:58de base quand même
27:00d'attractivité de notre métier
27:02où il manque aussi 10 000 couvreurs en France.
27:04Dans les derniers chiffres,
27:06il y a un an et demi, je crois,
27:08à peu près, il manquait 10 000 couvreurs en France.
27:10Vu le peu qu'on a formé,
27:12je pense qu'il en manque encore 10 000
27:14à l'heure d'aujourd'hui.
27:16Donc du coup, mon prédécesseur,
27:18il demande
27:20à ce qu'on comprenne
27:22pourquoi ce métier,
27:24il n'y a pas d'attrait
27:26pour le métier de couvreur
27:28et on lance une étude
27:30qui était portée sur
27:32ce que pensent
27:34les jeunes et les parents
27:36du métier de couvreur aujourd'hui.
27:38Donc là, ils ont parcouru
27:40la presse,
27:42des sites professionnels d'orientation,
27:44sur Google Images,
27:46ils ont trouvé des choses
27:48et en fait,
27:50on se rend compte en 5 points
27:52les plus gros.
27:54Déjà, il y a une
27:56grosse réussite professionnelle chez les couvreurs.
27:58Quand on lit les articles
28:00et tout, il y a beaucoup de chefs
28:02d'entreprise qui ont eu une réussite professionnelle.
28:04Ça marche plutôt bien.
28:06C'est un métier qui paye bien.
28:08Laurent, désolé,
28:10mais ça ressort.
28:12La couverture, c'est un métier qui paye très très bien.
28:14Et
28:16c'est un métier qui a du sens.
28:18Il y a des gens, des personnes
28:20et des biens à l'abri pour tout le monde.
28:22C'est un sens.
28:24Le sens du métier. Par contre,
28:26il y a deux autres points
28:28qui sont beaucoup plus négatifs.
28:30C'est que déjà, c'est un métier qui est dangereux
28:32et qui est difficile.
28:36Voilà ce que relèvent
28:38les études
28:40en 5 points.
28:44Ce qui est intéressant, c'est qu'à la fois
28:46vous arrivez à cibler les points durs
28:48dans votre étude qui sont factuels
28:50et aussi les points qui relèvent de l'imaginaire collectif
28:52même si ce n'est pas vraiment l'imaginaire.
28:54C'est vrai que
28:56c'est un métier dans le bâtiment
28:58qui représente des dangers
29:00même s'il y a des moyens de se protéger de la situation.
29:04Ça vous a permis de vous mettre en chemin
29:06cette étude
29:08sur comment agir
29:10parce que c'est vrai que c'est un métier qui est essentiel
29:12à la société. Tout le monde a besoin
29:14des sujets pour
29:16les filières
29:18d'avoir de la relève, d'avoir des jeunes
29:20dans nos métiers.
29:22Est-ce que ça vous a permis de vous mettre en chemin
29:24sur des actions
29:26à suivre
29:28pour communiquer sur l'image ?
29:30Oui, du coup on a présenté
29:32les études sur l'image
29:34au congrès du Mans.
29:36C'est pas moi qui l'ai présenté, c'est Roxane
29:38qui est encore
29:40chef de projet
29:42en communication.
29:44Je crois qu'elle a changé un peu maintenant,
29:46elle n'est pas sans R&D mais
29:48elle est encore avec nous
29:50et elle m'aide encore à animer des fois
29:52cette étude.
29:54Elle avait déjà fait des recommandations
29:56sur comment mieux communiquer
29:58sur le métier.
30:00Quand on a présenté
30:02à l'ensemble de la filière
30:04un comité d'orientation de l'Institut
30:06qui avait lieu à l'Académie du Climat,
30:08on a présenté
30:10cette étude
30:12et là les industriels ils ont dit
30:14c'est très bien, on veut bien communiquer avec vous
30:16les industriels, les couvoirs,
30:18ils veulent bien communiquer avec nous
30:20sur le métier de couvoir
30:22mais est-ce qu'on peut écrire une charte ?
30:24Donc on a écrit une charte en 5 points
30:26sur mettre
30:28la traite du métier
30:30prendre des belles photos
30:32en sécurité avec un paysage
30:34sensibiliser que c'est un travail d'équipe
30:36que c'est un métier de sportif
30:38parce que ce qui ressort
30:40c'est qu'un couvoir c'est sportif
30:42donc voilà en fait
30:44on a fait une charte
30:46et on a représenté cette charte
30:48au comité d'orientation
30:50un an d'après
30:52et là
30:54on a eu un gros
30:56soutien de la part
30:58des personnes présentes
31:00entre autres des industriels
31:02qui ont dit d'accord, on veut bien communiquer
31:04avec vous sans logo
31:06on va mettre des panneaux d'affichage
31:08au deuxième étage des échafaudages
31:10avec un QR code qui renvoie sur les lieux
31:12de formation qui seront partenaires
31:14et on va communiquer
31:16pour que les gens ils lèvent la tête
31:18ici travaille un couvreur
31:20avec un toit
31:22avec une photo qui représente
31:24à peu près un toit, c'est à dire qu'on en joue
31:26on va mettre un toit en ardoise
31:28alors qu'à Nîmes
31:30on mettra un toit en tuile en fonction
31:32de l'activité, est-ce que c'est un monument historique
31:34est-ce que c'est pas un monument historique
31:36ça fait que
31:38cette communication
31:40choisie en marque blanche
31:42permet à la fois
31:44d'illustrer le patrimoine
31:46régional en fonction de
31:48l'affiche où elle est posée, de valoriser
31:50des savoir-faire en particulier
31:54et de répondre à une convention
31:56voulue par la filière de communiquer
31:58sous cette intention là
32:00oui, alors
32:02imaginez vous un échafaudage
32:04sur le toit d'en face avec de la tuile
32:06une image sur un échafaudage
32:08sur le toit d'en face avec de la tuile, il n'y a pas
32:10trop d'intérêt, il faut que les gens
32:12puissent s'identifier au métier
32:14en fonction de là où ils habitent
32:16puisqu'on a un métier qui est varié au niveau des matériaux
32:18donc ça, ça me paraissait
32:20essentiel, le service
32:22communication nous a rappelé
32:24et nous soutient
32:26dans cette démarche
32:28et pour le reste
32:30si vous voulez
32:32nous on est beaucoup porté par les industriels
32:34le métier de couvreur
32:36parce qu'en fait ils vendent des produits avec un manque
32:38de compétences pour savoir les poser
32:40donc ils ont des sinistres, par exemple
32:42les tuiliers ont des sinistres sur la tuile
32:44que si ils formaient les couvreurs
32:46demain, ils ne l'auraient plus
32:48donc il y a un réel
32:50intérêt pour les industriels
32:52de la filière à communiquer
32:54sur le métier de couvreur aujourd'hui
32:56pour avoir des compétences
32:58pour ramener des compétences dans le métier
33:02si je peux me permettre
33:04autre chose, on en est
33:06fautif en fait de la mauvaise communication
33:08de notre métier
33:10il y a pas longtemps il y avait le congrès des compagnons couvreurs
33:12on parle du métier, je peux vous dire
33:14qu'à chaque fois, c'est un beau métier
33:16mais qu'est ce que c'est dur
33:18c'est la deuxième phrase
33:20qui vient
33:22à 80% direct
33:24c'est un bon métier mais qu'est ce que c'est dur
33:26et en fait
33:28ils le font quand même
33:30ces personnes, tous les matins
33:32elles montent sur une échelle et sur un échafaudage
33:34qui est en sécurité
33:36dans 80% des cas aujourd'hui
33:38du moins
33:40normalement
33:42et il faut que ça continue
33:44je suis monté sur la cathédrale mercredi dernier
33:46j'avais pas l'impression d'être à 50 mètres de haut
33:48vraiment pas
33:50il faut aussi présenter ça aux jeunes et aux parents
33:52sur le fait qu'aujourd'hui
33:54on a un métier où il y a de la sécurité
33:56c'est ça
33:58comme tous les métiers du bâtiment
34:00qui peuvent s'en doter d'ailleurs
34:02ou effectivement qui sont physiques
34:04ça veut pas dire pour ça que
34:06forcément physique va pas forcément
34:08avec dangereux
34:10si on prend pas les précautions
34:12merci à vous trois
34:14pour vos partages d'expérience
34:16votre regard
34:18sur le sujet
34:20je reviens peut-être vers toi
34:22de poser le contexte tout à l'heure
34:24un avis, un regard par rapport aux deux présentations
34:26de projet
34:28qu'on vient d'entendre
34:30à la fois de la part de Florent
34:32et de Marina
34:34je pense que
34:36c'est nécessaire
34:38on a eu une telle campagne
34:40pour les métiers
34:42de bureau, très simplement
34:44quand Michel Rocard a été ministre
34:46au plan en 81
34:48on a décidé
34:50avec l'accord du gouvernement
34:52qu'on passerait de 70%
34:54d'actifs dans la production
34:56à 30%
34:58et que l'essentiel des biens
35:00nécessaires à la France
35:02seraient fabriqués à l'étranger
35:04donc aujourd'hui il faut recréer
35:06une culture de la production en France
35:08on voit que l'industrie y travaille
35:10et dans le secteur du bâtiment
35:12on doit y travailler aussi
35:14donc il est indispensable
35:16de faire la promotion de nos métiers
35:18de faire la promotion de la sécurité
35:20ça c'est quelque chose
35:22qui tient beaucoup à coeur aux parents
35:24la sécurité et les troubles
35:26musculo-squelettiques
35:28c'est à dire que le parent c'est quand même l'orienteur
35:30principal assez souvent
35:32s'il se dit je vais envoyer mon gamin dans un métier
35:34où c'est dangereux et en plus il va être tout cassé
35:36à 40 ans, ça va pas
35:38or ce n'est plus le cas sur les chantiers
35:40on a quand même
35:42du travail en sécurité
35:44on a plus les maisons individuelles
35:46ça s'arrête avec la loisanne
35:48donc ça fait une bonne partie des chantiers dangereux
35:50qui sont arrêtés
35:52parce que là il y avait vraiment des grands défauts
35:54de sécurité
35:56sur les chantiers gérés par des artisans
35:58on est quand même en sécurité
36:00donc pour le parent, pour l'orienteur
36:02c'est capital qu'on fasse cette communication
36:04et évidemment qu'on fasse découvrir
36:06si moi qui suis issu d'une famille
36:08de travailleurs de bureau
36:10j'ai pu accéder à des métiers artisanaux
36:13c'est un programme exactement
36:15comme celui qui a été présenté
36:17où j'ai pu aller voir dans les ateliers
36:19et c'est ça qui m'a fait envie
36:21et qui m'a permis d'aller vers un métier artisanal
36:25merci Laurent
36:27tu voulais rajouter un mot ?
36:29encore une fois je pense qu'il n'y a pas
36:31mieux que nous pour représenter
36:33le métier qu'on a choisi
36:35quand on fait des journées
36:37porte ouverte et on voit des jeunes
36:39peu importe vous même là
36:41on voit des jeunes qui sont heureux de faire ce métier
36:43ça donne envie à beaucoup de monde
36:45au moins de jeter un oeil
36:47sur c'est quoi la finalité
36:49du métier
36:51et je pense qu'aujourd'hui
36:53on appelle à tous les artisans
36:55nous dans notre métier aussi
36:57un couvreur, s'il ramenait un couvreur
36:59par an en formation
37:01ce serait énorme
37:03si chaque compagnon couvreur
37:05ramenait un jeune par an
37:07ça remplirait les sections
37:09à 110%
37:11nos sections à 110%
37:13il n'y a pas de meilleur ambassadeur
37:15que l'ouvrier du métier finalement
37:17présentant du métier
37:19tu veux rajouter un mot ?
37:21une dernière chose
37:23très vite
37:25ce qui inquiète les parents c'est la capacité d'évolution
37:27de leurs enfants
37:29c'est à dire
37:31ils se disent s'il fait un métier manuel
37:33parce que c'est comme ça qu'il s'est présenté, qu'il s'est vu
37:35il va rester à un poste d'exécutant toute sa vie
37:37et là on sait que plus on introduit
37:39de la culture générale
37:41c'est peut-être une question que tu allais me poser
37:43plus on introduit de la culture générale
37:45de la compréhension globale du monde
37:47dès les premières formations
37:49plus les jeunes vont être agiles
37:51et capables de monter dans la hiérarchie
37:53des entreprises
37:55et ça c'est quelque chose qui se développe aujourd'hui
37:57tout n'est pas à faire
37:59il y a de la transversalité entre les enseignants
38:01entre les parties techniques
38:03ateliers et les parties enseignement général
38:05mais il ne faut pas s'arrêter
38:07en si bon chemin
38:09c'est vraiment des choses à développer
38:11plus quelqu'un comprend
38:13comment se passe un chantier
38:15le côté financier évidemment
38:17et toute la circulation des matériaux sur la planète
38:19l'énergie etc
38:21plus il va être apte à évoluer facilement
38:23et il va être efficace en tant que professionnel
38:25complètement
38:27l'enseignement général qui
38:29au final est déjà un peu présent dans nos métiers
38:31tu mets en lumière Marina
38:33le programme Manufacto
38:35où au final les jeunes apprennent
38:37à composer un projet
38:39à finalité du coup
38:41pas un manuel
38:43à finalité de réalisation
38:45et au sein de nos métiers comme on discutait
38:47on peut le remarquer au final
38:49qui de mieux qu'un maçon connait Pythagore
38:51sur le bout des doigts
38:53parce qu'il implante des murs d'équerre
38:55rien qu'avec un raccord d'eau
38:57ou un maître sans outil
38:59ni règle particulière
39:01c'est important de valoriser
39:03au final aussi comme tu dis
39:05tout le savoir qu'il y a déjà dans nos métiers
39:07au delà du savoir faire
39:09tout dans une complémentarité
39:11merci à vous trois en tout cas pour vos retours
39:20on a quelques minutes devant nous
39:22si vous avez des questions
39:24pour Laurent, Marina ou Florent
39:26Bonjour
39:28Marie-Cécile Berdaguet
39:30directrice du fonds de dotation
39:32Verreca
39:34dans le cadre de nos actions
39:36au fonds de dotation
39:38justement on va travailler
39:40avec les jeunes publics et les cursus académiques
39:42pour leur faire découvrir
39:44la pierre
39:46notamment avec les jeunes
39:48par le biais d'ateliers de pratique artistique
39:50parce que c'est important
39:52par le biais de l'art
39:54et de la créativité
39:56de comprendre et de pouvoir résoudre
39:58des problèmes complexes dans la vie
40:00comme voulait signaler Laurent
40:02très justement
40:04ces métiers à part manuel font face
40:06à des problématiques complexes
40:08qu'il faut résoudre tous les jours
40:10donc c'est important de développer sa créativité
40:12dans ces métiers là
40:14je voudrais vous féliciter
40:16d'ailleurs à tous pour votre
40:18travail de transmission
40:20auprès du grand public
40:22pour pouvoir faire découvrir ces métiers
40:24il y a une composante
40:26enfin en tout cas un argument
40:28je pense qui peut être très intéressant
40:30et Laurent encore une fois vous le mentionniez
40:32en tout début
40:34le fait qu'on se définisse pas aujourd'hui
40:36par notre métier mais par
40:38le sens qu'on veut donner à sa vie
40:40et par voilà
40:42le choix qu'on va faire à travers ces actions
40:44de dire qu'en fait on va
40:46travailler dans des métiers porteurs
40:48de sens, métiers manuels
40:50il y a fortiori dans la pierre
40:52dans des métiers
40:54qui sont porteurs de transition écologique
40:56ce que recherchent les jeunes
40:58aujourd'hui
41:05merci Marie-Cécile
41:07pour ton observation, ta remarque sur le sujet
41:09Christophe
41:11oui moi je voulais faire un commentaire
41:13sur l'attractivité des métiers parce que c'est un sujet
41:15qui m'intéresse beaucoup
41:17en ce moment, je crois que les
41:19charpentiers, menuisiers
41:21tailleurs de pierre ont aujourd'hui une belle
41:23attractivité, on voit que
41:25des amis charpentiers qui ont
41:27vraiment plus de facilité
41:29à embaucher que d'autres métiers
41:31du bâtiment, plaquistes
41:33ou autres
41:35ou peintres parce que il y a un côté
41:37valorisant, il y a un côté
41:39voilà, beaux ouvrages et puis aussi
41:41travailler une belle filière, travailler des choses comme ça
41:43la couverture
41:45par exemple, moi j'ai découvert un peu sur le projet
41:47de la maison avec une belle toiture en alu
41:49à joint debout, j'avais jamais fait ça
41:51et je crois aussi que là, c'est quand même
41:53plus épanouissant que de poser de la membrane d'étanchéité
41:55sur polyuréthane
41:57et que c'est peut-être aussi
41:59à nous de dessiner aussi
42:01des choses
42:03valorisantes comme ça
42:05où il y a du beau travail à faire
42:07on a travaillé une boîte à eau à façon
42:09avec un pliage
42:11c'était pas plus cher, c'était vraiment
42:13aussi un plaisir pour eux de faire ça
42:15et là
42:17ce que je voulais compléter, c'est aussi les métiers
42:19qui souffrent un peu, c'est les métiers
42:21qui sont en amont de la filière, par exemple
42:23la pierre en carrière
42:25ou dans la filière bois
42:27c'est les scieurs aussi
42:29et pourtant ils ont un métier essentiel
42:31un métier qui demande beaucoup de savoir-faire
42:33d'observation pour voir
42:35une matière arriver, la sélectionner
42:37savoir comment on va la débiter
42:39et en extraire le maximum
42:41de belles matières à ouvrage
42:43et une des choses qu'on essaye de faire
42:45c'est quand on finit un bâtiment
42:47qu'on le prend en photo
42:49c'est de communiquer ces photos
42:51aussi à la scierie, à la carrière
42:53pour qu'ils puissent aussi
42:55communiquer dessus et montrer ça
42:57ne serait-ce que de le montrer à leurs ouvriers
42:59qui ont extrait ces blocs, de se dire regardez ce qu'on a fait avec ça
43:01parce que des fois eux ils savent pas
43:03ce qui est produit
43:05et que c'est quand même des ouvrages qualitatifs
43:07et je pense qu'il faut
43:09communiquer davantage
43:11du tout début de la filière jusqu'au
43:13ouvrage terminé
43:15c'était plus un commentaire comme ça
43:21par exemple par rapport à la charpente
43:23si vous suivez
43:25le chantier de Notre-Dame
43:27on a beaucoup beaucoup parlé des charpentiers
43:29en ce moment il y a des couvreurs dessus
43:31et on en entend beaucoup beaucoup
43:33moins parler
43:35il y a réellement
43:37un manque d'informations du métier
43:39le métier de couvreur
43:41c'est pareil si vous vous baladez
43:43autour de la cathédrale
43:45moi je le fais beaucoup
43:47il y a une grande affiche avec certains métiers
43:49il y a le métier de charpentier dessus
43:51il n'y a pas le métier de couvreur
43:53tout à l'heure
43:55je me suis fait la réflexion
43:57au début dans votre présentation et c'est pas une critique
43:59vous êtes arrêté à la charpente
44:01après vous êtes revenu à la couverture mais la première fois
44:03vous êtes arrêté à la charpente
44:05c'est pas méchant mais
44:07le métier de couvreur
44:09c'est le métier de
44:11la plupart du temps il est fait par d'autres
44:13corps de métier
44:1570% de nos toitures c'est de la tuile à emboîtement
44:17on n'a pas un métier
44:19où on met
44:21en valeur
44:23notre savoir faire et notre métier
44:25et aujourd'hui
44:27il faut qu'on se batte pour ça
44:29on en est les principaux
44:31acteurs
44:33c'est à nous de le faire, c'est à nous d'aller défendre notre métier
44:35vous allez pas faire appel à un charpentier
44:37parce que nous
44:39on va vous faire cette toiture là
44:41avec ce complexe d'isolant là parce que c'est notre métier
44:43on connait
44:47on a une question de Pierre
44:49là bas et on aurait une autre question
44:51c'est pas vraiment une question
44:53c'est un commentaire parce que
44:55je crois que c'est pas la faute
44:57des métiers
44:59d'être totalement invisibles
45:01puisque de toute façon nos métiers sont invisibles
45:03ils sont maintenant derrière de grandes
45:05planches de bois
45:07on ne les voit plus
45:09les enfants n'ont plus ces contacts qu'ils avaient dans les rues
45:11à voir ce qui se passait dans les rues
45:13et comment les choses se faisaient
45:15je pense que c'est beaucoup plus gros que nous
45:17je pense pas qu'on peut pointer du doigt
45:19la responsabilité à certains métiers
45:21je pense que seulement la déconnexion
45:23de la fabrication
45:25des choses est telle
45:27qu'on va avoir
45:29on a déjà des enfants qui ne savent plus
45:31d'où les choses viennent
45:33et ensuite malheureusement
45:37cette incompréhension de la façon
45:39dont les choses sont faites fait qu'après
45:41on a une perte de valeur de ces choses
45:43puisque une fois que les enfants ont fait
45:45ces merveilleux objets
45:47pendant ces sessions
45:49et bien ils viennent de se rendre compte
45:51de l'effort qu'il y a derrière les choses
45:53et de la valeur derrière lesquelles
45:55il y a ces choses
45:57et je pense que c'est beaucoup plus gros
45:59que les compagnons du devoir
46:01ou d'autres
46:03c'est plutôt un problème de société
46:05plutôt qu'autre chose
46:07et puis après c'est sûr qu'il faut assumer
46:09que nos métiers sont quand même très mauvais
46:11à la promotion
46:13parce qu'il y a un effet
46:15l'angle dont tu parlais
46:17tout à l'heure Florent
46:19c'est-à-dire que ce sont des métiers durs
46:21physiquement etc.
46:23il y a un aspect sportif qu'on développe rarement
46:25je veux dire j'ai jamais été aussi sportif
46:27que lorsque j'étais
46:29sur le tailleur de pierre à 25 ans
46:31j'étais maigre comme un clou mais j'étais super content
46:33et j'étais bien dans ma peau
46:35et il y a plein d'autres choses comme ça
46:37qui ne sont pas démontrées
46:39et je pense qu'on a une grosse opération de communication
46:41beaucoup plus fine et beaucoup plus efficace
46:43que ce qui se fait maintenant malheureusement
46:45voilà
46:47Bonjour
46:49Michel Goutani
46:51des compagnons du devoir
46:53moi j'avais juste une question à M. Barmonier
46:55sur votre intervention intéressante
46:57concernant les orientateurs
46:59c'est-à-dire
47:01toutes les personnes qui travaillent au niveau de l'orientation
47:03et au niveau des jeunes
47:05j'ai l'impression effectivement que beaucoup d'entre eux
47:07connaissent pas les métiers ou les connaissent pas très bien
47:09comment est-ce qu'on pourrait
47:11faire en sorte qu'ils soient
47:13davantage concernés par les métiers manuels
47:15et qu'ils puissent
47:17peut-être être prescripteurs
47:19de ces métiers manuels
47:21merci
47:23je vais vous donner un exemple
47:25qu'on va mettre en oeuvre
47:27dans le département de l'ISER
47:29en septembre ou en octobre de cette année
47:31en octobre je crois que c'est la semaine 41
47:33on va faire une journée porte ouverte
47:35dans un lycée technique du bâtiment
47:37lycée Ferdinand Buisson en Voirou
47:39et au lieu d'inviter juste les collégiens
47:41comme on fait d'habitude
47:43on invite tous les personnels de collège
47:45et on va leur faire faire
47:47le thème
47:49c'est la maçonnerie
47:52donc on est en train de monter le programme
47:54mais on va les faire pratiquer
47:56et ce sera pour eux une première découverte
47:58du métier
48:00ils vont pas en saisir encore toute la complexité
48:02toute la reconnaissance sociale qui va derrière
48:04mais on va travailler petit à petit
48:06à ça
48:08puis on aimerait bien aussi du côté de
48:10France Travail qu'il y ait plus
48:12ces codes roms et ces choses là
48:14qui désignent nos métiers par des chiffres
48:16qui à leur faute ça a sûrement sa logique
48:18mais quand
48:20ça marche pas très bien
48:22pour l'instant
48:24à France Travail, à Expo d'Emploi
48:26donc on a tout un tas
48:28parce qu'il y a les orienteurs de formation initiale
48:30il y a les orienteurs professionnels
48:32de France Travail, c'est des gens qui effectivement
48:34ne connaissent pas les métiers
48:36là je suis tombé sur un proviseur sympathique
48:38qui a compris qu'il fallait
48:40relocaliser la production en France
48:42issu de la directive de l'état
48:44ce qui n'était pas le cas de son prédécesseur
48:46et avec lui on va sensibiliser
48:48les gens en leur faisant faire des murs
48:50empisés, des murs
48:52on n'a pas de pierre dans ce lycée
48:54mais on essaiera
48:56on va faire ce qu'il faut
48:58c'est une des réponses
49:03il me semble qu'on avait une dernière
49:05question aussi
49:07non il n'y a plus de questions
49:09ici
49:11ça sera la dernière question
49:13bonjour, j'interviens pour la troisième fois
49:15donc je remercie de prendre mes questions à chaque fois
49:17je voulais faire une remarque parce que
49:19j'ai participé récemment au forum des métiers
49:21de l'architecture avec
49:23un travail assez important
49:25entre des ENSA
49:27donc c'est des écoles nationales
49:29qui a eu lieu à Paris et qui était à destination
49:31des étudiants qui étaient en fin de formation
49:33et également les jeunes professionnels
49:35enfin les jeunes diplômés
49:37et je voulais simplement vous signifier
49:39qu'on a cherché
49:41à aller, en fait grâce à un réseau
49:43assez étonnant
49:45de ne pas présenter que
49:47les possibilités professionnelles
49:49vers l'architecture
49:51et qu'il y a en fait des reconversions
49:53assez importantes dans un réseau d'architectes
49:55vers des métiers qui incluent
49:57aussi l'artisanat
49:59et donc en l'occurrence dans mon réseau
50:01spécifique il y a plusieurs
50:03architectes qui se sont reformés
50:05qui ont fait des CAP après avoir été diplômés
50:07en architecture et je pense qu'il y a une synergie
50:09aussi dans la reconversion professionnelle
50:11de nos métiers
50:13enfin en l'occurrence il y a un camarade de promotion
50:15qui est devenu
50:17enfin il y en a deux même qui sont devenus
50:19maçons, qui sont repartis vraiment d'être
50:21statut manœuvre et qui au fur et à mesure
50:23ont croisé des compétences
50:25et où parfois le fait d'assumer
50:27que parfois la jeunesse ça peut s'étirer
50:29et qu'on est finalement assez jeune encore
50:31quand on sort d'une formation, certes de 5 ans
50:33permet
50:35des façons d'aborder une vie professionnelle
50:37vers l'artisanat qui sont
50:39assez intéressantes
50:41et je pense que les liens avec les ENSA
50:43en l'occurrence pourraient être aussi
50:45une voie à aborder
50:47un petit peu je sais comme nous en tant qu'étudiants
50:49on est amené à faire des stages ouvriers
50:51mais on est très déconnecté
50:53ça dure très peu de temps donc voilà
50:55c'était une remarque aussi pour des synergies
50:57Complètement
50:59merci pour cette chouette remarque
51:01qui souligne au final une autre
51:03manière d'apprendre l'architecture
51:05au final par le faire aussi
51:07en allant directement au contact des métiers
51:09ça fait penser qu'il y a une autre aussi
51:11vitrine des métiers
51:13dont on n'a pas parlé, c'est la compétition
51:15Warskills
51:17dont il y aura les finales internationales
51:19donc pour ceux qui ne connaissent pas les Warskills
51:21très rapidement
51:23c'est les jeux olympiques des métiers
51:25pour faire un parallèle très rapide
51:27ce qui est au final la compétition internationale
51:29de métiers
51:31à part manuel
51:33je ferme le terme
51:35où on trouve les jeunes dans les filières
51:37du bâtiment
51:39du numérique
51:41de métiers du goût
51:43dans toutes les filières possibles
51:45à partir du moment où les jeunes
51:47peuvent s'exprimer par leur travail
51:49et du coup la France
51:51n'accueille pas que les JO cette année
51:53mais elle accueille aussi les finales internationales des métiers
51:55et ça se passera à Lyon du 10 au 15 septembre
51:57si vous souhaitez
51:59aller à la fois voir
52:01des jeunes exprimer tout leur savoir faire
52:03et des jeunes calés
52:05à ce niveau de compétition
52:07c'est qui touche un peu
52:09donc je vous invite
52:11à aller à leur rencontre
52:13et ce sera aussi l'occasion
52:15pour les professionnels de la pierre
52:17parmi nous aujourd'hui
52:19de soutenir Michael Rebello Pereira
52:21qui représentera la France
52:23à ces finales internationales
52:25merci
52:35Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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