Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mercredi 10 juillet 2024, Morandini Live numéro 1478 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:09Nous sommes ensemble jusqu'à midi et demi et jusqu'à vendredi d'ailleurs.
00:00:12Bonjour et bienvenue en direct à la Une, ces six matchs chocs diffusés cette nuit par la police en Argentine.
00:00:17Celle de deux joueurs du 15 de France menottés, marchant dans un couloir après avoir été arrêtés.
00:00:23C'est une femme, vous le savez, qui a porté plainte contre eux, les accusants d'agressions sexuelles.
00:00:27C'est ce qu'il nie France 2 ce matin.
00:00:29Les menottes aux poignets, Hugo Auradou et Oscar Jegout sont escortés fermement par les policiers.
00:00:35Voici les images diffusées cette nuit par la police argentine de l'arrestation des deux joueurs du 15 de France.
00:00:42Tous deux sont soupçonnés de violences sexuelles après la plainte d'une femme.
00:00:47La nouvelle a fait l'effet d'une bombe dans l'équipe de France.
00:00:51Oui, je précise que si les images sont floutées, c'est que la loi nous interdit avec raison de diffuser le visage de personnes menottées.
00:00:58Alors bien sûr, ces deux joueurs restent présumés innocents.
00:01:00Et hier soir, TF1 a pu rencontrer leur avocat argentin.
00:01:03Il explique que si les deux joueurs reconnaissent bien avoir eu une relation sexuelle avec la même femme, il nie toute agression.
00:01:11Ils livrent une version opposée.
00:01:15Cette relation était consentie.
00:01:18Les deux parties étaient d'accord pour cela.
00:01:23Une version remise en cause par la justice argentine.
00:01:28Les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d'une agression sexuelle.
00:01:37Voilà, et on reviendra longuement sur cette affaire tout à l'heure à partir de 11h30.
00:01:41Cette nouvelle agression au couteau.
00:01:43Hier, je vous parlais d'une agression au Garcin-Charles à Marseille.
00:01:46Je vous parlais également de cet homme tué à la terrasse d'un café à Paris.
00:01:49Eh bien, ce matin, on apprend qu'un drame du même type s'est déroulé à Meudon.
00:01:54Et sur place, une fois de plus, c'est la consternation.
00:01:57Une nouvelle agression au couteau en pleine rue.
00:01:59Il est 1h20 du matin dans la nuit de lundi à mardi.
00:02:02Oscar M, 19 ans, se balade avec ses amis rue de la Belgique à Meudon.
00:02:06Le groupe croise un homme étrange. Il titube et semble droguer.
00:02:09L'individu s'adresse particulièrement à Oscar M et lui demande de le suivre, ce qu'il refuse.
00:02:15L'individu sorti, il semblerait que ce soit un cutter,
00:02:19et aurait porté trois coups au niveau de l'abdomen et du bras, le blessant gravement.
00:02:29L'agresseur présumé est un sans-domicile fixe, géorgien de 32 ans,
00:02:32connu pour des faits de toxicomanie et d'alcoolémie.
00:02:35Il est interpellé par la police nationale vers 4h30 du matin à Meudon.
00:02:39C'est dans cette ville d'ordinaire tranquille que Prisca Thévenoud et son équipe
00:02:42ont été agressés il y a quelques jours.
00:02:44Ça peut arriver dans n'importe quel endroit, dans n'importe quelle ville, village.
00:02:49Vous savez, vous avez des individus qui saisonnent et qui sont souvent,
00:02:55comme je vous ai dit, sous l'emprise des produits stupéfiants, de la boisson,
00:02:59alcoolisés, et on voit bien que ces individus, du jour au lendemain,
00:03:04peuvent passer à l'action, comme ça, pète un câble.
00:03:08Les derniers chiffres sur le nombre d'attaques au couteau datent de 2020,
00:03:11avec 120 agressions par jour, selon l'Observatoire national de la délinquance
00:03:15et des réponses pénales.
00:03:17La politique Marine Le Pen est pourtant représentée par le camp Macron
00:03:21comme étant la représentante d'un parti hors du champ républicain,
00:03:24mais quand les caméras sont éteintes, il semble que le comportement des politiques
00:03:27soit très différent.
00:03:29En témoigne le malaise, hier soir, d'Edouard Philippe sur TF1,
00:03:32en confirmant qu'il a bien dîné il y a quelques semaines avec Marine Le Pen.
00:03:36L'info avait été révélée quelques heures plus tôt par Libération,
00:03:39et visiblement, hier soir, l'ancien Premier ministre était très ennuyé
00:03:43en tentant de justifier cette soirée.
00:03:45Oui, c'est vrai. Nous avons dîné parce qu'on se connaît peu,
00:03:49et on a dîné, et on a constaté à l'occasion du dîner,
00:03:52qui était un dîner cordial, que nous avions des désaccords
00:03:55très profonds sur de très nombreux sujets.
00:03:57Vous aviez besoin d'un dîner pour constater ça ?
00:04:00Pourquoi est-ce qu'il faudrait...
00:04:02Moi, j'aime bien rencontrer les gens.
00:04:04Marine Le Pen fait plus de 30% à l'élection présidentielle.
00:04:08Ça ne me dérange pas de dîner avec elle.
00:04:10D'ailleurs, je pourrais dîner avec elle, je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon,
00:04:12et à chaque fois, je leur ferais part de désaccords
00:04:14qui sont sans doute très profonds sur des sujets très nombreux.
00:04:17Donc, visiblement, elle n'est pas tant que ça hors du champ républicain.
00:04:20Autre malaise du côté du Parti communiste,
00:04:22cette fois, Fabien Roussel est obligé de se justifier
00:04:25après avoir été surpris dans un train,
00:04:27en train de négocier au téléphone un accord
00:04:30avec les équipes d'Emmanuel Macron et la droite,
00:04:32excluant les Insoumis.
00:04:34La vidéo est sur Internet,
00:04:36et elle provoque sur BFM la colère des Insoumis.
00:04:39Je pense que Fabien Roussel fait une erreur tragique,
00:04:43et d'ailleurs, son parti ne le suit pas,
00:04:46puisqu'il signe le communiqué que nous venons de présenter tout à l'heure.
00:04:49Pourquoi une erreur tragique ?
00:04:51Parce que si nous refaisons la République en marche bis,
00:04:54et c'est ce à quoi équivaut le fait de vouloir éjecter les Insoumis,
00:04:58et donc diviser en fait par un tiers le nombre de députés
00:05:02Nouveau Front Populaire dans une alliance
00:05:04qui redonnerait du pouvoir au macronisme, au libéralisme, etc.,
00:05:09nous allons directement droit vers la victoire du RN en 2027.
00:05:13Alors, de son côté, Fabien Roussel était élu hier soir sur France 5,
00:05:17dans cet avou, et il a tenté de justifier cette vidéo et cette conversation.
00:05:22Non, ça date d'avant le premier tour.
00:05:25Je crois que, alors moi je suis vraiment transparent,
00:05:28parce qu'effectivement, je suis téléphone, je passe des coups de fil,
00:05:31j'échange avec des collègues,
00:05:34et donc à cette époque-là, au moment où je passe ce coup de fil,
00:05:39il y a une majorité presque absolue donnée au Rassemblement National.
00:05:44Chacun échafaude des scénarios, mais comment on va faire ?
00:05:47On ne peut pas laisser passer, donc comment on fait demain ?
00:05:50Et c'est rien d'autre que ça.
00:05:52Et on n'a toujours pas compris d'ailleurs, ce qu'il dit est vrai,
00:05:55pourquoi il voulait exclure ses amis Insoumis.
00:05:58Et qui dit Insoumis dit également problème avec l'islamisme.
00:06:02Hier, on était stupéfaits d'entendre le député Insoumis, Rodrigo Arenas,
00:06:05prôner le retour de l'Abaya à l'école, et toute la journée d'hier, bien sûr,
00:06:09les réactions se sont multipliées.
00:06:11L'Abaya pourrait faire son retour à l'école.
00:06:14C'est en tout cas la volonté de l'Insoumis Rodrigo Arenas, fraîchement réélu.
00:06:18Interrogé sur le port de ce vêtement traditionnel,
00:06:21l'élu souhaite revenir sur son interdiction,
00:06:24presque un an après sa mise en place par Gabriel Attal.
00:06:27Un pas en arrière pour cet enseignant.
00:06:30On ne peut pas accepter, on ne peut pas tolérer ce type de pas en arrière
00:06:34par rapport à la laïcité.
00:06:37La laïcité, elle a besoin d'être défendue,
00:06:41tout simplement parce que cette laïcité garantit notre liberté de conscience,
00:06:46le fait d'avoir ou pas une religion.
00:06:50Rodrigo Arenas affirme faire confiance au chef d'établissement
00:06:53pour faire preuve de discernement,
00:06:55et défend la position de l'ancien ministre de l'éducation nationale, Pape Ndiaye.
00:06:59Le problème, c'est qu'on va dire au chef d'établissement
00:07:02et au directeur d'école, débrouillez-vous.
00:07:05Comme on l'a fait auparavant, comme l'avait fait Pape Ndiaye par exemple,
00:07:09c'est tout simplement irresponsable.
00:07:12Les chefs d'établissement et les directeurs d'école,
00:07:15ils ont besoin de soutien.
00:07:17Voilà donc l'une des propositions de la France Insoumise.
00:07:20Et puis un mot de l'actualité média avec les audiences radio,
00:07:23révélées ce matin à 8h, ce sont les derniers sondages de la saison,
00:07:26ce qui vont permettre aux stations de radio d'affiner les grilles de programme
00:07:30de la saison prochaine, même si elles sont déjà globalement bouclées.
00:07:33Et bien, médiamétrie, en effet révélée ce matin à 8h,
00:07:36comme le veut la tradition, les audiences radio pour la période avril-mai-juin 2024,
00:07:41une longue période de trois mois marquée par une très forte actualité politique.
00:07:46Et pourtant, c'est une surprise car les radios dites généralistes
00:07:49comme France Inter, RTL ou RMC sont en baisse sur cette période.
00:07:53Seule Europe 1, vous le voyez sur le tableau, est en hausse,
00:07:56poursuivant sa remontée régulière amorcée il y a déjà plusieurs mois
00:08:00avec une nouvelle grille des programmes et de nouveaux animateurs.
00:08:04Dans le détail, vous voyez France Inter, première radio de France,
00:08:07le reste, même si elle est en fort recul, RTL est au plus bas
00:08:11avec une forte chute à seulement 9 points.
00:08:14C'est un des plus mauvais scores de la station depuis des années.
00:08:17France Info ne profite pas du tout, la période électorale est baisse,
00:08:20RMC baisse également mais doit se contenter de 5,5.
00:08:25Et Europe 1, donc je vous le disais, va bien.
00:08:28Merci, la station bleue gagne près de 0,7 point sur un an,
00:08:32ce qui est une très forte progression.
00:08:35Quant à France Bleue, elle ne parvient toujours pas à relever la tête.
00:08:38Un petit mot des audiences des stations musicales.
00:08:42Cette fois, vous voyez, l'énergie n'est pas très haute mais stable,
00:08:45Nostalgie est derrière et monte encore.
00:08:48Nostalgie qui monte depuis plusieurs saisons, Skyrock est également en hausse,
00:08:51CRTL2 baisse, Fun Radio baisse,
00:08:54écrit Sherry FM mais le logo RFM.
00:08:58Il y en a un des deux qui n'est pas bon, en tout cas, ça monte.
00:09:01Tout de suite, les top et les flop d'hier soir,
00:09:04avec Mister Audience et Yaskevin Vatan.
00:09:09Hier soir, TF1 est arrivé en tête en regagnant du terrain à 2,7 millions
00:09:12avec son feuilleton « Demain nous appartient ».
00:09:14La une est suivie du 19-20 de France 3.
00:09:16Sur France 2, la situation reste compliquée pour n'oublier pas les paroles de Nagui.
00:09:19Si le jeu affiche une petite hausse d'audience,
00:09:21il reste tout de même relégué à la troisième place.
00:09:23Sur France 5, cet avou est à 1,2 millions.
00:09:25C'est un nouveau flop du juste prix sur M6
00:09:27qui n'a rassemblé que 717 000 téléspectateurs à son nouvel horaire
00:09:30puisque cette semaine, la chaîne fait le pari de diffuser le jeu animé
00:09:33par Eric Antoine dès 19h.
00:09:37L'aventeur quotidien sur TMC s'est pris une grosse claque face au début du match
00:09:40de l'Euro 2024 diffusé sur TF1 opposant l'Espagne à la France.
00:09:43Cylian Barthez est en tête, il est à seulement 1,4 millions.
00:09:47Sur France 3, le jeu citoyen reste sous le million
00:09:49et fait le double du doc de France 5 décollage pour la Grande-Bretagne
00:09:52qui est à seulement 422 000.
00:09:56En primetime hier, et c'est logique, c'est un énorme score
00:09:59pour le match de l'Euro 2024 diffusé sur TF1.
00:10:02Ce sont plus de 16 millions de téléspectateurs
00:10:04qui ont assisté à la défaite des Bleus face à l'Espagne.
00:10:07La une a ainsi écrasé tout le monde sur son passage.
00:10:10A la deuxième place, la série de France 3 Prière d'enquêter est à 2,3 millions.
00:10:14Du côté de France 2, le doc Dieu le veut, les disparus du fleuve
00:10:17est à seulement 1,2 millions.
00:10:19MC50L fait un bide avec Zone Interdite qui est à seulement 713 000.
00:10:22Mister Audience vous dit à demain.
00:10:24Allez, on est en train de parler de foot.
00:10:26Vous voyez, c'est dire où j'en suis.
00:10:28C'est dire où j'en suis, je parle de foot.
00:10:30Mathieu Vallée, bonjour, merci d'être avec nous.
00:10:32Député européen du Rassemblement National.
00:10:34Christiane Lagnasme, bonjour.
00:10:36Merci d'être avec nous.
00:10:37Consultière municipale et républicain à Villeneuve-Saint-Georges.
00:10:40Jean-Christophe Gallien, bonjour.
00:10:42Docteur en sciences politiques.
00:10:44Et puis Henri Penneau, bonjour.
00:10:45Merci également d'être avec nous.
00:10:46Conseiller municipal de Lille-Saint-Denis d'hiver gauche.
00:10:49J'aime bien commencer cette émission avec des images assez symboliques.
00:10:52Et cette image que vous allez voir, vous ne l'avez vue nulle part sans doute
00:10:55parce que ce n'est pas une image en soi qui est très forte.
00:10:57Mais je trouve qu'elle est très symbolique de l'ambiance aujourd'hui en France.
00:11:00Ça se passe à Deauville.
00:11:02Ce sont les golfs de Deauville.
00:11:04Et je vais vous proposer simplement de regarder ce qui a été mis sur Internet.
00:11:07C'est nos confrères de Ouest-France qui expliquent ce qui s'est passé.
00:11:11Vous allez voir que par terre est écrit capitalisme, fascisme, bourgeois, amis des fascistes.
00:11:16Regardez le golfe de Deauville, ce qui s'est passé.
00:11:20Voilà la bonne surprise ce matin au golfe.
00:11:23Quatre grines ravagées.
00:11:26Capitale de merde.
00:11:29Antifa, fascisme, RN, nique vos golfes.
00:11:34Voilà l'état des grines.
00:11:39Les écolos sont passés par là, votés dimanche.
00:11:44Il paraît qu'il y a cinq grines comme ça.
00:11:47Ils sont écœurés les mecs qui bossent ici.
00:11:50Nous aussi un peu quand même.
00:11:53Propriétés.
00:11:56Bourgeois, c'est-à-dire vous quoi.
00:12:10Moi, pas trop.
00:12:13Je vous le dis, ce n'est pas très grave en soi.
00:12:17Mais je trouve que c'est assez symbolique de l'ambiance du moment.
00:12:20À force de dire que les gens qui gagnent de l'argent sont des salauds, sont des nantis, qu'il faut tout leur prendre.
00:12:25Je trouve qu'elle a un sens cette image.
00:12:28Elle a un vrai sens parce qu'en plus elle est volontairement ça.
00:12:31Ils savent très bien qu'en fait on travaille sur l'image pour le coup.
00:12:34Une destruction des grines parce que c'est plus facile à faire que le reste.
00:12:38C'est aussi un combat écologiste entre nous.
00:12:40Les golfes, très concrètement.
00:12:42Donc là il y a un lien entre une version assez radicale de l'écologie qui ne veut pas de golf.
00:12:46Qui considère que c'est un objet qui n'a pas de sens.
00:12:49Qui relève, qui ne sert à rien, qui occupe l'espace.
00:12:52Et puis de l'autre côté, le symbole du golf.
00:12:54En France en particulier.
00:12:56Ce qui n'est pas forcément vrai d'ailleurs.
00:12:58Ce n'est pas forcément un truc de bourgeois le golf.
00:13:00En France, globalement, si vous voulez, ça reste par rapport à d'autres pays.
00:13:03C'est assez privilégié.
00:13:04Ça reste privilégié.
00:13:05Aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, on peut jouer au golf de manière publique.
00:13:08C'est-à-dire qu'il y a des golfs publics où ce n'est pas payant.
00:13:10Ou un léger prix, un tout petit prix comme des cours de tennis ou quasiment.
00:13:13Alors qu'en France ça reste d'honneur.
00:13:15Mais en tout cas ça dit ce qui est à l'œuvre.
00:13:17Parce qu'il dit ce qui est à l'œuvre.
00:13:18Et cette campagne en réalité, elle a fabriqué ça à l'intérieur des familles.
00:13:21C'est ça qui est intéressant.
00:13:22Vous avez des grands-parents qui ne parlent plus aux petits-enfants.
00:13:24Des couples eux-mêmes qui parfois sont en adversité.
00:13:27Donc on a une polarisation extrême aujourd'hui.
00:13:30Mais très concrète.
00:13:31Quand je vous dis ça dans les familles, c'est des papiers qui sont sortis.
00:13:34Ce n'est pas des études.
00:13:35Mais qui se sont multipliés.
00:13:36On a eu une campagne de trois semaines seulement.
00:13:38Et vous vous rendez compte, pendant cette période, on a vu ça.
00:13:40C'est quasiment 1980, si vous voulez.
00:13:42Quand il y avait d'un côté des gens qui voulaient François Mitterrand.
00:13:45Deux modèles de société.
00:13:46Quelque chose de très livré.
00:13:47Là, c'est encore pire.
00:13:48C'est-à-dire qu'on va dans l'acte de quelque chose qui peut se prolonger.
00:13:52C'est-à-dire que quand on fait ça, vous n'arrêtez pas là forcément.
00:13:54Rappelez Katniss qui appelle à d'autres.
00:13:56On va en parler juste après.
00:13:57C'est la suite logique.
00:13:59Juste, je précise ce qui a été écrit.
00:14:01Parce que West France a listé tous les mots qui avaient été écrits sur le Golfe.
00:14:04Capitalisme.
00:14:05Fasciste.
00:14:06Bourgeois.
00:14:07Amis des fascistes.
00:14:08Mathieu Vallée.
00:14:09Il y a cette ambiance délétère en ce moment.
00:14:12Oui.
00:14:13En fait, là, on a tous les signes de l'ultra-gauche.
00:14:15Et notamment de ceux qui s'appellent les antifas.
00:14:17Qui est d'ailleurs contraire à ce qu'ils prétendent défendre.
00:14:19Et ce qui est drôle, c'est que moi, dans ma carte de police, on interpelle les antifas.
00:14:22Et quand on voit les profils, c'est souvent les antifas.
00:14:24Ceux qui commettent ces exactions, ces dégradations.
00:14:26Et qui, finalement, mettent à mal nos démocraties.
00:14:28Ce sont des enfants de bourgeois.
00:14:30Donc, en réalité, ils veulent saccager les milieux dont ils sont issus.
00:14:33Et j'aime être concret.
00:14:34Si nous, on est aux responsabilités, on fera deux choses.
00:14:37La première, c'est la distribution.
00:14:38Ce n'est pas pour tout de suite, a priori.
00:14:39Je le sais bien, mais c'est dommage.
00:14:41Là, pour l'instant, voilà.
00:14:43Je sais bien, je sais bien.
00:14:44On ne va pas...
00:14:45Laisse-moi faire vivre.
00:14:46Mais non, non.
00:14:47Mais ce que je veux dire, c'est que vous avez la jeune garde.
00:14:49Puisque vous parliez tout à l'heure de M. Cattanens.
00:14:52Dont M. Arnault, le nouveau député, est issu.
00:14:54Qu'il faudrait dissoudre.
00:14:55Et on a aussi, par exemple, les soulèvements de la terre.
00:14:57Qui, aujourd'hui, appellent à beaucoup des actions violentes sur le territoire national.
00:14:59On l'avait vu à Sainte-Sauline.
00:15:00On l'avait vu dans les exploitations agricoles.
00:15:02On l'avait vu à l'usine Lafargue.
00:15:04Près de Marseille, à Bouc-Bélaire.
00:15:05Et donc, finalement, ce qu'il faut, c'est dissoudre ces milices.
00:15:08Que le gouvernement ne fait pas.
00:15:09Ou quand il le fait, il le fait expliquer.
00:15:10Mais il faut faire attention à ce qui est dit.
00:15:11Il faut faire attention.
00:15:12Henri Peumeau, je pense à ce qui est dit également dans l'univers public.
00:15:15En fait, dans la sphère publique.
00:15:17Parce que ce discours...
00:15:18On a beaucoup parlé du discours antisémite qu'avaient certains insoumis.
00:15:22Mais il n'y a pas que ça.
00:15:23Il y a aussi cette haine permanente contre ceux qui gagnent de l'argent.
00:15:26Il faut aller leur prendre de l'argent.
00:15:28Forcément, en France, chez certains, quand on gagne de l'argent, on est un salaud.
00:15:31Voilà.
00:15:32En fait, on va le résumer assez simplement.
00:15:33Et les insoumis, quand ils vous font leur grille des impôts avec la dernière grille à 90%,
00:15:39parce que vous êtes un salaud, parce que vous gagnez beaucoup d'argent.
00:15:42Et on en arrive à ça.
00:15:44Golfe saccagé à Deauville.
00:15:45On vous dit salaud de capitaliste.
00:15:47Vous qui êtes de gauche.
00:15:48Oui, de gauche quand même.
00:15:52On peut être d'hiver.
00:15:53Je ne sais pas si c'est d'hiver ou d'été.
00:15:54Mais en tout cas, vous êtes de gauche.
00:15:57Si vous me permettez, je pense qu'il faut prendre de la hauteur sur la situation.
00:16:00Je pense qu'au-delà de parler d'Antifa, de certaines milices, en plus, il n'y a eu encore aucune enquête qui a démarré.
00:16:07L'enquête a démarré, mais il n'y a pas de réponse à l'enquête.
00:16:10Il n'y a pas de réponse à l'enquête.
00:16:11Je pense que ça montre une situation politique de notre pays qui est divisée.
00:16:16Ça se démontre aussi dans le résultat des élections législatives avec trois blocs.
00:16:21Et vous l'avez dit, trois blocs qui expriment trois mondes différents.
00:16:26Et moi, j'appelle vraiment de mes voeux, au-delà de d'hiver gauche, d'hiver droite, extrême droite ou autre,
00:16:31à rappeler notre devise quand même, liberté, égalité, fraternité.
00:16:34Et justement...
00:16:35Mais il y a une espèce de guerre des mondes.
00:16:36Vous voyez ce que je veux dire.
00:16:37En fait, on est en train de créer la guerre des uns contre les autres.
00:16:40Pour moi, c'est ça la problématique essentielle.
00:16:42En fait, on revient à cette guerre sociale qui était présente il y a quelques années,
00:16:45qui avait été un peu atténuée, qui n'avait pas disparu, mais qui s'était un peu atténuée.
00:16:48Et quand on voit ça, c'est pas un hasard si c'est un Golfe, c'est pas un hasard si c'est Adeauville,
00:16:52c'est pas un hasard s'il y a écrit fasciste, bourgeois.
00:16:55En gros, vous êtes des salauds cristalliniasmes.
00:16:57En fait, c'est ça ce que ça veut dire cette image.
00:16:59Mais c'est profondément choquant.
00:17:00Et puis ça révèle aussi tout ce que nourrissent toutes ces parties d'extrême gauche en réalité.
00:17:06Parce que sous couvert de défendre les classes populaires,
00:17:10il y a une véritable volonté de fracturer un peu plus une société qui est déjà particulièrement divisée.
00:17:15Moi, je suis sur un territoire, parce qu'effectivement, je suis en tant que conseillère municipale,
00:17:19sur un territoire qui vit très exactement les conséquences de la fracturation
00:17:23et de la gestion des parties d'extrême gauche depuis plus de 20 ans.
00:17:26Donc on est sur un territoire qui est divisé.
00:17:28Et aujourd'hui, les gens vivent mal chez nous.
00:17:31Et donc ça, c'est les conséquences du quotidien.
00:17:33Mais vous avez ces parties de gauche, voire d'extrême gauche,
00:17:36qui leur disent en gros, passez à l'acte maintenant.
00:17:38Oui, mais c'est là où ça devient très grave.
00:17:40Vous ne laissez pas faire, allez détruire le Golfe de Deauville, allez dans la rue.
00:17:44Parce que là, on est en train, justement, sur notre société, ça dit les choses,
00:17:46on est en train de dévaloriser la valeur même du travail.
00:17:49Comme vous le disiez, gagner de l'argent en France, c'est une honte, si on les écoute.
00:17:53C'est une honte de gagner de l'argent, c'est une honte de travailler,
00:17:55c'est une honte de vouloir avancer et puis s'améliorer dans son quotidien.
00:17:59Et ça, ce n'est pas possible de le dire aux Français aujourd'hui.
00:18:01Les Français, ils veulent vivre bien.
00:18:02Et pourquoi est-ce qu'on ne se référerait pas à ce qu'on a fait par le passé,
00:18:05où justement, on essaie de valoriser le travail, pourquoi pas en le payant mieux.
00:18:09Là, je reviens sur 2007, ce que nous avons apporté avec la loi TEPA,
00:18:12où on avait défiscalisé les heures supplémentaires, où ce n'était pas une honte de travailler.
00:18:15On disait, si vous travaillez plus, vous gagnez plus.
00:18:18Ce n'est pas une honte, finalement, de gagner un peu plus.
00:18:20Et alors, ce qui s'est passé à Deauville, finalement, c'est que la première étape,
00:18:23à mon sens, de ce qui est en train d'arriver.
00:18:25Il y a Adrien Quatennens, donc, qui, lui, a appelé, a marché, désormais, sur Matignon.
00:18:31Regardez, vous voyez son appel, un alerte.
00:18:34Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l'application du programme.
00:18:40C'est le seul souverain que la République connaisse.
00:18:42Le peuple doit le faire céder.
00:18:43Pourquoi pas une grande marche populaire en direction de Matignon ?
00:18:46C'est ça, l'appel qui est lancé.
00:18:48Reportage.
00:18:49Des propos qui font vivement réagir ces dernières heures.
00:18:52Ceux de l'insoumis Adrien Quatennens, publié sur le réseau social X.
00:18:57Il propose d'organiser une grande marche populaire en direction de Matignon,
00:19:01pour faire céder Emmanuel Macron sur le choix du Premier ministre.
00:19:04Coup de force contre la démocratie, capitole à la française.
00:19:07Les réactions pour dénoncer cette initiative se multiplient.
00:19:10Ces gens-là, donc, qui n'ont pas la majorité, sont toujours dans la stratégie de la tension.
00:19:15Alors là, il faut reconnaître que, dans la rue, ils sont forts.
00:19:20Ils sont forts avec les antifas, avec les black blocs, avec les banlieues, avec les fichiers S.
00:19:28Chez les politiques à gauche aussi, cet appel est dénoncé,
00:19:31à l'image du maire de Marseille, Benoît Payan, qui se demande
00:19:34Qu'est-ce que c'est que cette manière de faire ?
00:19:36Dans un communiqué, le Nouveau Front Populaire appuie cette stratégie d'intimidation,
00:19:40en mettant en garde Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal au poste de Premier ministre,
00:19:45qui, pour eux, serait démocratiquement inacceptable.
00:19:49Comment vous réagissez à ça Mathieu Vallée ?
00:19:52Je ne suis pas étonné, écoutez, on a aujourd'hui un discours insurrectionnel de la France insoumise,
00:19:56que moi j'ai connu d'ailleurs dans les manifestations et dans les discours qui ne changent pas.
00:19:59Mais leurs candidats, désormais députés, en dit long sur leur parti,
00:20:03Ali Diouhara, qui a été élu député, soutien du CCIF en sa organisation islamiste,
00:20:08qui a été dissout d'alors par le gouvernement, défenseur de l'imam Hikouissen, fichier S,
00:20:12défenseur du rappeur Medin, porte de la tabasse, qui défend, qui fait face à plusieurs polémiques.
00:20:16Vous avez Raphaël Arnaud, qui lui, vient de la jeune garde,
00:20:19comme Louis Boyard, soutenait cette jeune garde, et qui est fichier S, triplement fichier S,
00:20:23puisque ça a été diffusé par vos confrères de frontières.
00:20:25Donc on voit aujourd'hui que les profils des députés élus de ce Front Populaire,
00:20:29Front Populaire que j'appelle antipopulaire en antifrance, antiflic,
00:20:32a aujourd'hui, par leur passif, par leurs anciennes exactions et leurs anciens combats,
00:20:36la détestation de la France et la mise à bas de nos libertés publiques.
00:20:39Et là, je suis désolé, c'est un appel à l'insurrection,
00:20:41et malheureusement, la bordélisation de l'Assemblée qu'on a connue,
00:20:44la bordélisation de la rue, la bordélisation de la France, c'est leur marque de fabrique.
00:20:47Et on va avoir une session parlementaire qui commence officiellement le 18 juillet à l'Assemblée nationale.
00:20:52J'ai bien peur qu'ils fassent mal à notre démocratie, qu'ils fassent mal à notre France,
00:20:56et que, finalement, on aille vers des graves déconvenues avec ce parti qui n'a pas la majorité absolue,
00:21:01et qui, aujourd'hui, après la Grosse, vous savez comment ils les appellent chez moi ?
00:21:03J'aime bien dire ce qu'on les appelle les péteux dans le Nord.
00:21:05C'est des gens qui volent plus haut que ce qu'ils sont,
00:21:07et il faudrait que le melon dégonfle un peu moins,
00:21:09parce que j'ai l'impression qu'il ne passe plus les portes, en tout cas celle de l'Assemblée.
00:21:11Henri Pémeau, ça vous fait réagir de voir Adrien Quatennens qui appelle à marcher sur Matignon ?
00:21:16Déjà, je vais juste revenir sur les quelques propos de mon collègue.
00:21:19Il y a un des députés que vous avez cités, que je connais personnellement,
00:21:23et je sais exactement le travail qu'il fait sur le terrain.
00:21:26Je vous engage à aller voir Alidjou Arra.
00:21:31Je l'ai la presse, moi, monsieur.
00:21:32Au-delà de la presse, on a énormément d'interlocuteurs qui travaillent sur le terrain,
00:21:39et il faut aussi qualifier ce terrain.
00:21:42Mais il peut travailler sur le terrain et avoir des positions.
00:21:44Au-delà de ce sujet...
00:21:47Les deux ne sont pas compatibles.
00:21:48Je ne vais pas faire le juge de paix, mais Henri Pémeau, par rapport à ce que dit Mathieu Ballet,
00:21:52les deux ne sont pas compatibles.
00:21:53On peut être sur le terrain tout en ayant des cassoles.
00:21:55Moi, ce que je veux dire derrière, c'est qu'on est tous respectueux de la loi,
00:21:58et la loi a fait que des électeurs ont voté pour ces députés,
00:22:01et ces députés sont des députés de la nation.
00:22:03J'ai le droit d'être inquiet, monsieur.
00:22:04Vous avez le droit d'être inquiet ?
00:22:05Les frères musulmans qui ne sont pas pour la République,
00:22:07ils travaillent sur le terrain pour faire venir des gens chez eux.
00:22:09Je ne vais pas rentrer dans cette polémique.
00:22:10Si vous me permettez, par rapport à Adrien Quatennens,
00:22:12et moi, je me désolidarise de ce type d'initiative,
00:22:14parce que, quand bien même je suis dit vers gauche,
00:22:17je ne suis pas dans le bruit à la fureur.
00:22:19Je pense, et on l'a dit dans le sujet juste avant,
00:22:22que nous avons besoin d'unité.
00:22:24Et cette unité passe par des réponses à donner à la population.
00:22:28Et la population aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle veut comme priorité ?
00:22:32Travailler sur l'insécurité ?
00:22:34Travailler sur le pouvoir d'achat ?
00:22:36Travailler sur la cohésion sociale et la transition écologique ?
00:22:39Et ce sont des sujets sur lesquels nous devons tous, élus, locaux et nationaux, travailler.
00:22:46Je suis d'accord avec vous Henri Pellemont, mais il y a le fond et la forme.
00:22:49Je suis pas d'accord sur la forme.
00:22:51Oui, mais en fait, ils veulent quoi ces gens-là ?
00:22:54Qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:22:55C'est ça la vraie question qu'on peut se poser.
00:22:57On va faire le CNews Info et ensuite on va écouter Louis Boyard,
00:22:59qui lui dit mais moi j'y vais, je vais aller marcher contre Matignon.
00:23:02On écoutera aussi la réaction de Gérald Darmanin.
00:23:04Et puis je vais vous remontrer également le Capitole.
00:23:06On parle beaucoup du Capitole, les gens ont peut-être oublié ce qui s'est passé ce jour-là au Capitole.
00:23:10Il ne faut pas oublier que les policiers ont retrouvé des bombes.
00:23:12Ils ont retrouvé des bombes artisanales qui étaient cachées, non loin du Capitole.
00:23:17C'est ça ce qui s'est passé au Capitole.
00:23:19Le CNews Info, Mickaël Dos Santos.
00:23:29Dixième mort en Nouvelle-Calédonie.
00:23:31Ce mercredi, un homme a été tué par les forces de l'ordre dans une tribu kanak à l'est d'Unuméa.
00:23:35Depuis le 13 mai dernier, les violences perdurent sur l'archipel,
00:23:39malgré la suspension par Emmanuel Macron du projet de réforme du corps électoral.
00:23:43Projet contesté par les indépendantistes.
00:23:45La soeur de Samuel Paty saisit la justice pour faire reconnaître
00:23:49la responsabilité de l'État dans l'assassinat de son frère.
00:23:52En mars dernier, Mickaël Paty avait déjà adressé un courrier à Gabriel Attal
00:23:56et plusieurs ministres pour obtenir gain de cause.
00:23:58Le professeur d'histoire-géographie avait été décapité par un Tchétchène radicalisé de 18 ans
00:24:03pour avoir montré en cours des caricatures de Mahomet.
00:24:06C'était le 16 octobre 2020.
00:24:08Enfin, la victoire du Nouveau Front Populaire aux législatives inquiète la communauté juive.
00:24:13Selon l'agence juive, plus de 2000 familles françaises ont ouvert depuis dimanche dernier
00:24:18un dossier d'alias afin de rejoindre Israël.
00:24:20L'organisation avait déjà recensé une hausse de 300% des demandes d'alias en mars dernier dans l'Hexagone.
00:24:2911h03 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:24:31On continue de parler d'Adrien Katnins qui veut aller marcher sur Matignon avec ses amis d'ailleurs,
00:24:37dont Louis Boyard.
00:24:38Je vous propose d'écouter la réaction de Gérald Darmanin ce matin sur CNews.
00:24:42Appeler à marcher sur Matignon ?
00:24:43Oui, il y a un appel à marcher.
00:24:44C'est sédicieux pour vous ?
00:24:46C'est factieux, incontestablement.
00:24:48Une marche sur Matignon.
00:24:50Il y a des gens qui ont marché dans les années précédentes.
00:24:53Ce n'étaient pas des partis démocratiques.
00:24:55Quand ils marchaient en Italie, lorsqu'ils marchaient en France,
00:24:59dans les siècles qui nous ont précédés,
00:25:02Jean-Luc Mélenchon est trop fin historien,
00:25:04trop de références culturelles et historiques pour ne pas voir ce qu'il dit et ce qu'il fait.
00:25:07Il met dans notre pays le gêne, me semble-t-il, de la division.
00:25:12Et ça, c'est un gêne extrêmement difficile.
00:25:14Ce qui est intéressant, c'est que les Insoumis auraient pu dire non, c'est n'importe quoi.
00:25:17Vous avez Louis Boyard qui est toujours dans les bons coups, lui,
00:25:20qui était hier chez nos confrères de VFM.
00:25:22Vous allez voir, lui, il est prêt à aller marcher.
00:25:24Bon, allons-y, j'allais être désagréable.
00:25:26Si il y a une marche populaire vers Matignon, vous irez ?
00:25:30Évidemment, à partir du moment…
00:25:32Si jamais on a un président de la République qui veut continuer de mener sa politique
00:25:36comme s'il n'y avait pas eu des élections…
00:25:37Mais est-ce que ce n'est pas un peu dangereux ?
00:25:40Vous voyez, là, je vais vous le dire très franchement, j'ai peur pour mon pays.
00:25:43J'ai peur pour mon pays parce qu'on a un président de la République qui perd une élection
00:25:46et qui cherche à continuer une coalition comme si le peuple français n'avait pas donné son avis.
00:25:50Et j'ai peur pour mon pays parce qu'à partir du moment où on parle de faire une marche
00:25:53pour demander au président de la République de respecter la démocratie,
00:25:57je suis en train de me dire, mais attendez, est-ce que cette marche-là, elle ne serait pas dangereuse ?
00:26:00Est-ce qu'elle ne créerait pas le chaos ?
00:26:01Le chaos, c'est ceux qui ne respectaient pas la démocratie.
00:26:03Et on est en France, on a le droit de manifester dans ce pays.
00:26:06Enfin, on a le droit d'aller à des marches en Matignon, c'est pas…
00:26:08Christiane Niaz, il y a deux solutions.
00:26:10Une, on prend pour des imbéciles, parce que quand il appelle à marcher sur Matignon,
00:26:13il nous dit qu'on est en France, on a le droit de manifester.
00:26:15C'est un peu nous prendre pour des imbéciles, non ?
00:26:16Je veux bien qu'on manifeste, mais il faut qu'il y ait un peu de fond, en fait.
00:26:18Parce que ce jeune homme, il a été réélu, malheureusement.
00:26:24Après, c'est le choix des électeurs, il faut le respecter.
00:26:28Donc, ça veut dire qu'il répond à une demande en même temps.
00:26:30Il répond à une demande, ou en tout cas, semble-t-il, il répond à une demande.
00:26:34Bah, sûrement, s'il est élu.
00:26:35Par contre, la question, c'est, on fait des marches, s'il n'y a pas de fond,
00:26:38et puis ça pose la question aussi de ce que ça dit de nos institutions
00:26:41et de ce qu'elles sont en train de devenir.
00:26:42Parce que pendant deux ans, qu'est-ce qu'il a fait, en fait, sur notre territoire ?
00:26:44Là, on a quelqu'un qui appelle à l'insurrection, parce que c'est quand même le sujet.
00:26:47À faire des manifestations, à détruire nos institutions, parce que c'est le sujet.
00:26:51Mais il dit que ce n'est pas ça, le danger.
00:26:52Vous avez entendu, il dit, le danger, c'est Emmanuel Macron.
00:26:54Et alors, moi, ce qui m'épatte aussi, c'est que personne ne soulève quelque chose.
00:26:59C'est qu'ils disent tous, Emmanuel Macron nous bloque.
00:27:01Mais est-ce qu'ils ont proposé quelqu'un ?
00:27:02En fait, ils ne proposent personne.
00:27:04Et ils disent, ah oui, mais Emmanuel Macron ne fait rien.
00:27:06Proposer quelqu'un, et si ensuite Emmanuel Macron ne fait rien,
00:27:09là, on peut se dire qu'Emmanuel Macron bloque.
00:27:11Mais pour l'instant, il ne propose personne.
00:27:13Ça n'a aucun sens.
00:27:14Il n'est pas dans la proposition, il est dans la destruction.
00:27:17Ils sont en orgueil.
00:27:18Il est fier de dire, je fais des hashtags blocus, je bloque les institutions,
00:27:22je suis là pour détruire l'institution.
00:27:24Finalement, c'est ça le projet.
00:27:25En deux ans, puisqu'il prétend défendre le peuple, puisque sur la ville dans laquelle je suis,
00:27:29il aime bien la citer en exemple.
00:27:30Je fais partie des villes dans lesquelles il y a le plus de pollution en Ile-de-France.
00:27:33Les familles monoparentales, il y a des sujets à défendre.
00:27:36La population, l'une des plus défavorisées du Val-de-Marne.
00:27:38Je me défie de me dire ce qu'il a fait sur le mal-logement.
00:27:40Mais il est réélu, il est réélu.
00:27:42Je suis désolé Christel Niaz, je suis désolé.
00:27:44Il est réélu.
00:27:45Après, on peut critiquer tout ce qu'on veut.
00:27:47Le peuple a choisi, en tout cas.
00:27:49Les habitants ont choisi.
00:27:50Et ils ont dit, c'est très bien ce qu'il a fait.
00:27:52On a envie de le voir lui à nouveau nous représenter à l'Assemblée.
00:27:55Dans ce cas-là, c'est inquiétant pour ce que ça dit de nos institutions.
00:27:57Je vous donne la parole Jean-Christophe, mais je voudrais qu'on revoie le Capitole.
00:28:00Parce que c'est intéressant.
00:28:01On va regarder un sujet qu'on avait diffusé le 6 janvier 2021.
00:28:04C'était au lendemain de cette attaque du Capitole.
00:28:07Parce que ça remet en perspective et ça va sans doute évoquer beaucoup de choses.
00:28:11Regardez.
00:28:12Une intrusion d'une violence sans précédent.
00:28:15Après avoir escaladé l'enceinte du Capitole,
00:28:18les partisans de Donald Trump brisent les vitres et envahissent le bâtiment.
00:28:22Ils répondaient à l'appel du président républicain à marcher vers le Congrès.
00:28:26Des affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants ont lieu.
00:28:29Des tirs de gaz lacrymogènes sont lancés.
00:28:32Et des coups de feu retentissent à l'intérieur du bâtiment.
00:28:36Blessée par balle, une femme succombe à ses blessures quelques heures plus tard.
00:28:40Un couvre-feu est mis en place dans la capitale.
00:28:43Plus de 1000 soldats de la garde nationale de Washington sont appelés en renfort.
00:28:47Ce matin, le calme était revenu et la situation maîtrisée.
00:28:51La police de Washington affirme avoir procédé à une cinquantaine d'arrestations.
00:28:55Deux bombes artisanales et des cocktails Molotov ont été retrouvés près du Capitole.
00:29:00Voilà, c'était le 6 janvier.
00:29:01C'est ça ce qui s'est passé.
00:29:02Il ne faut pas l'oublier.
00:29:03Il y a eu des coups de feu, des bombes artisanales, des cocktails Molotov.
00:29:05On a frôlé le drame quand même.
00:29:07Mais alors là, on était en plus dans une version où on considérait qu'une élection avait été volée.
00:29:11Là, pour le coup, l'acte révolutionnaire, entre guillemets, il n'a pas un sens.
00:29:16Je ne dis pas qu'il a un sens, mais je dis qu'il veut faire face à quelque chose qui aurait été une élection volée.
00:29:20Donc il y a un acte politique, il y a un résultat.
00:29:22Là, pour le coup, vous avez raison Jean-Marc.
00:29:24C'est que pour l'instant, il n'y a pas une proposition qui a été faite de leader potentiel
00:29:30à proposer à Matignon autour d'une majorité, certes relative, mais qui serait cohérente.
00:29:34Ils ont un contrat de gouvernement.
00:29:35Ça, c'est vrai que c'est cohérent.
00:29:36Après, ils n'ont personne pour l'instant à proposer.
00:29:38Pourquoi ? Parce que dans le deal qui est à l'œuvre aujourd'hui, c'est difficile de le faire avant le 18 juillet.
00:29:43Dedans, il y a la présence de l'Assemblée nationale, le Matignon qu'il faudrait partir entre les deux, voire Paris.
00:29:47Mais ça, c'est autre chose, j'ai envie de dire.
00:29:48Non, mais c'est autre chose.
00:29:49Moi, ce qui me gêne, c'est ça.
00:29:51C'est ces images des États-Unis qu'on est en train de revoir.
00:29:54Ce qui, quelque part, prend une initiative.
00:29:56Alors, c'est Aurélien Lecoq qui a pris sa place.
00:29:58Il aurait été hallucinant parce qu'il aurait gagné certainement son élection.
00:30:01Donc, il le fait dans un contexte où il faut qu'il prenne la parole.
00:30:04Mais en même temps, il est soutenu par les autres.
00:30:06C'est-à-dire que pour le coup, avant même d'avoir proposé quoi que ce soit, on met une pression.
00:30:09Et c'est une manière de faire de la politique aujourd'hui qui s'installe.
00:30:12C'est-à-dire quand votre avocat tout à l'heure parlait d'une manière de travailler la rue physique,
00:30:18ils le font sur le terrain digital, ils le font sur le terrain médiatique.
00:30:21Tout boyard, il va sur les plateaux pour confirmer.
00:30:24Là où vous avez raison, c'est que cette manière de faire de la politique,
00:30:27qui vient faire la pression avant, vous vous rendez compte, physiquement, dans la rue.
00:30:30Dans la rue, physiquement. Mais c'est tout le jour.
00:30:32Si vous avez la place d'un République, il y a en permanence aujourd'hui,
00:30:35il y a un stade quasiment de la manifestation à Paris parce qu'il y en a tout le temps.
00:30:38C'est devenu un lieu permanent. Là, c'est différent.
00:30:40On va vers Matignon pour ne pas aller vers l'Elysée.
00:30:42Parce que demain, ça peut être l'Elysée.
00:30:44Il y a un conflit de légitimité potentiel.
00:30:46Le jour où il y a un conflit de légitimité entre Matignon,
00:30:48et l'Assemblée nationale, et éventuellement l'Elysée, on ira à l'Elysée.
00:30:51Donc, ça veut dire ça.
00:30:53Imaginez qu'Emmanuel Macron refuse leur proposition, par exemple.
00:30:55Qu'est-ce qu'ils vont dire ? On marche sur l'Elysée ?
00:30:57On va rentrer dans l'Elysée, on va forcer Emmanuel Macron.
00:31:00Mais là, vous avez raison aussi, c'est de dire que ça fait écho
00:31:02à quelque chose qui est existant dans la société.
00:31:04C'est-à-dire que si vous voulez, quand vous dites, oui, il n'a rien fait,
00:31:06la réalité, c'est qu'ils sont élus au premier tour, ces garçons.
00:31:09Ils sont élus au premier tour.
00:31:11C'est-à-dire que leur victoire, avec un taux de participation énorme,
00:31:13ça veut dire qu'on ne peut pas considérer qu'il n'y a pas de légalité.
00:31:15Non, mais pas le boyard, mais...
00:31:17En plus, c'est une prescription.
00:31:19Mais en réalité, les autres qui le soutiennent, on l'a bien vu au premier tour,
00:31:24et je crois que c'est ça qui est en train de se jouer.
00:31:26C'est-à-dire qu'ils ne sont aussi...
00:31:28Ils provoquent, mais ils sont aussi l'écho de quelque chose
00:31:30qui est à l'oeuvre dans la société.
00:31:31Ça, c'est plus inquiétant, beaucoup plus inquiétant
00:31:33que même leur manipulation à eux,
00:31:35parce qu'ils le font parce qu'ils savent que ça marche.
00:31:38Ils savent parce que ça paye électoralement.
00:31:40Vous savez, moi, ce qui me gêne, c'est cette petite musique,
00:31:42on va pouvoir marcher sur Matignon,
00:31:44on va pouvoir aller sur l'Elysée, voilà.
00:31:46C'est tout ça, en fait, qui est gênant,
00:31:48parce que ça rentre dans la tête des gens, même s'ils ne le font pas.
00:31:50Même si cette manif sur Matignon n'aura jamais lieu,
00:31:53ce n'est pas grave.
00:31:54Ils ont mis ça dans la tête des gens.
00:31:56On peut se révolter, on peut aller marcher.
00:31:58Il faut aller les chercher chez eux.
00:32:00C'est ça.
00:32:01C'est un conflit de légitimité, je suis sûr.
00:32:02C'est un choc de légitimité.
00:32:03Exactement. Christelle Niaz ?
00:32:04Non, mais effectivement, ça fait écho à une réalité
00:32:07qui est que, sur le terrain, oui, les gens,
00:32:09il y a une espèce de ras-le-bol,
00:32:11un ras-le-bol qui s'est installé.
00:32:12Et la violence qui monte.
00:32:13Et c'est ce sentiment, le propos qu'il m'a reporté,
00:32:15c'est oui, mais au moins, lui, il le dit.
00:32:17Enfin, c'est élu, mais qu'est-ce qu'il dit ?
00:32:19Quelle solution il apporte ?
00:32:20C'est bien de le brailler, de le hurler,
00:32:21mais qu'est-ce qu'on apporte comme solution, concrètement ?
00:32:23Et c'est là où j'en reviens.
00:32:24Oui, il est élu, mais derrière,
00:32:25je pense que les gens ne mesurent pas ce vers quoi on va.
00:32:27Moi, j'ai vu des pères de famille dire
00:32:29oui, mais au moins, il le dit.
00:32:30Ce qu'on veut, c'est mettre à bas
00:32:33Je veux bien, mais t'as un garçon de 5 ans.
00:32:36Si on va au bout de la pensée,
00:32:37c'est la destruction même de notre institution,
00:32:39du fonctionnement de notre société.
00:32:41Quelles conséquences pour nos enfants demain ?
00:32:42Non, mais c'est terrible.
00:32:43Et je pense que les gens,
00:32:44parce qu'ils ont cette colère,
00:32:45parce qu'il n'y a aucune réponse, en réalité,
00:32:47parce qu'aujourd'hui, notre Assemblée,
00:32:49maintenant et avant la dissolution,
00:32:51il n'y a pas de différence.
00:32:52Le désordre est institué,
00:32:53et à la rentrée, on aura les mêmes problématiques
00:32:55qu'il y en a aujourd'hui.
00:32:56On rappelle que vous êtes ancien policier.
00:32:58On rappelle qu'avant d'être député européen,
00:33:00vous étiez policier,
00:33:01donc vous l'avez senti,
00:33:02cette violence montée depuis des années en France,
00:33:05et elle est alimentée par tout ça.
00:33:06Le parti de M. Mélenchon,
00:33:08puisque c'est lui qui est à leur tête de liste,
00:33:09d'ailleurs, il gêne tellement de monde
00:33:10que Mme Otta, M. Corbière,
00:33:12tous ces gens-là sur M. Ruffin,
00:33:14sont en train de quitter le navire
00:33:15et veulent créer leur propre groupe.
00:33:16C'est que leur position et leurs idéologies gênent.
00:33:18Mais effectivement, en tant que policier,
00:33:20moi, j'ai compris leur stratégie.
00:33:21La France insurrectionnelle,
00:33:22la France islamiste,
00:33:23épousent tous les thèses communautaires
00:33:25dont ils estiment que c'est leur cœur électoral
00:33:26et c'est bien faire insulte aux quartiers populaires
00:33:28dont je suis issu et où je suis né.
00:33:30Et en réalité,
00:33:31j'ai compris qu'ils voulaient abattre
00:33:32la police nationale et les institutions.
00:33:33Vous parliez, pardon de le dire,
00:33:34de M. Lecoq,
00:33:35qui a remplacé M. Cananas.
00:33:36On pourrait mettre une vache
00:33:37avec la bannière France insoumise
00:33:38dans ses premières séquestrations du Nord,
00:33:39qui est chez moi.
00:33:40– C'est un peu méprisant pour les gens qui votent.
00:33:42Honnêtement, c'est un peu méprisant pour les gens qui votent.
00:33:45– Vous faites exactement ce que vous reprochez,
00:33:48que les autres partis font.
00:33:50Je termine quand même.
00:33:51– Vous faites exactement la même chose.
00:33:52– Non, d'accord, mais méprisons pas les électeurs
00:33:53parce que vous dites que les électeurs, c'est les abrutis.
00:33:55En sous-titre, il y a les électeurs, c'est les abrutis,
00:33:57ils votent pour des vaches.
00:33:58– Pas du tout, pas du tout.
00:33:59Ce que je veux dire, c'est pour finir,
00:34:01ce que je veux dire, c'est que M. Lecoq,
00:34:05lorsqu'il diffuse une vidéo d'une personne
00:34:07et une photo sur les réseaux sociaux
00:34:09où il estime que c'est la police en disant
00:34:11et en affirmant qu'ils ont tabassé cette personne,
00:34:13c'est pour à chaque fois mettre en cause
00:34:15les policiers de manière injuste.
00:34:17Alors que quand il y a eu cet indice de cette photo,
00:34:19je parle d'une photo qui a été diffusée sur son compte
00:34:20et qui a fait beaucoup de vues,
00:34:21en réalité c'est une insulte pour nos policiers.
00:34:23Et moi je suis désolé, mais évidemment,
00:34:25il faut aussi se poser la question, c'est pour ça que je dis ça.
00:34:27Ils sont élus, mais est-ce que ces électeurs dont ils visent,
00:34:29ils partagent donc, ils épousent les tests,
00:34:31les idées et les répites marchandises ?
00:34:33– Henri Faure.
00:34:34– Non mais M. Vallée, vous savez, il y a 10 millions…
00:34:36– Ça ne vous gêne pas monsieur ?
00:34:37– Il y a 10 millions de personnes qui ont voté
00:34:41pour le rassemblement national.
00:34:43– Il y a deux ans c'était 100 millions.
00:34:45– Je pense, s'il vous plaît, je vous ai laissé finir,
00:34:47je pense qu'autour de la table, tout le monde sait
00:34:49ô combien je combats et je lutte
00:34:53contre les idées du rassemblement national.
00:34:55Pour autant, jamais, au grand jamais,
00:34:59je ne vais insulter les électeurs qui sont derrière.
00:35:01– Vous n'insultez pas.
00:35:02– Parce qu'il y a une colère, il y a une rage et une haine
00:35:05qu'il faut savoir comprendre.
00:35:06Et aujourd'hui, et je pense que…
00:35:07– Quelle haine, quelle rage ?
00:35:08– Non mais il y a une rage qui est liée aussi
00:35:11à un défaut de pouvoir d'achat.
00:35:14– Il y a une colère.
00:35:15– Une colère.
00:35:16– Il y a une colère contre la vie difficile,
00:35:18il y a une colère contre la société.
00:35:20– Et tout ça, il faut l'entendre.
00:35:22– Non mais aller insulter des électeurs
00:35:25parce que le député ne vous va pas, je trouve que c'est…
00:35:28– Non mais oui, je réponds M. Prémont,
00:35:30c'est rédumigène chez M. Lecoq dans cette première circonscription
00:35:33qui a remplacé M. Cattin, c'est pourquoi ?
00:35:34Parce qu'il a été condamné pour violence conjugale.
00:35:36Chez nous, dans notre parti, quand il y a un sujet,
00:35:38on évince tout de suite.
00:35:39– Mais arrêtez, vous voulez vraiment qu'on fasse la liste
00:35:41des candidats au rassemblement national ?
00:35:43– Je parle des élus, M. Jaffe, peut-être justement,
00:35:45vous n'avez pas eu le score dont vous auriez voulu.
00:35:47– Nous, 943 députés, je parle des élus, M. Jaffe,
00:35:49nos 143 députés, quand il y a un sujet chez nous,
00:35:51on évacue les gens tout de suite.
00:35:53M. Cattin, s'il a été mis au placard 4 mois,
00:35:55il est revenu à l'Assemblée et il a fallu que Mme Rousseau,
00:35:57que je ne porte pas dans mon cœur, s'enorgueille du fait
00:36:01qu'elle est féministe et qu'elle est contre M. Cattin
00:36:03à ceux égards à son passif judiciaire,
00:36:05pour qu'il ne soit pas représenté.
00:36:06– Et M. Lecoq ?
00:36:07– Vous pensez que c'est les sujets chez le français ?
00:36:09– M. Lecoq, dans la première circonscription de l'île,
00:36:11je ne suis pas d'accord.
00:36:13Je vais terminer et après vous parlerez.
00:36:15– Je vous ai laissé parler, vous avez dit que c'était un débat.
00:36:17– Je termine, je termine.
00:36:18– Le plus important ici, c'est le respect de l'institution.
00:36:20– M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq,
00:36:24M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq, M. Lecoq,
00:36:26ça vous gêne. – Rien ne me gêne.
00:36:28– J'ai vos fréquentations, parce que quand on voit vos amis,
00:36:30qui ont quand même des passifs fureux et révélés par la presse,
00:36:32c'est compliqué. – Mais de quoi vous parlez ?
00:36:33– Les amis dont vous vous rendiquez.
00:36:34Donc je vous dis simplement que M. Lecoq,
00:36:36dans la première circonscription de l'île,
00:36:38est déjà en train de faire du police bashing,
00:36:40est déjà en train de faire des policiers une cible à peine élue,
00:36:42en diffusant une photo d'un individu dont il dit
00:36:44qu'il a été victime de ces violences policières.
00:36:46Dixit, tous les policiers sont violents.
00:36:47Biazar raconte le racisme, de faire du racisme anti-flic.
00:36:50– Et cette photo, après renseignement, n'est absolument pas liée
00:36:52à une intervention de police.
00:36:53Donc quand on fait ça, avant d'appeler à marcher sur Matignon,
00:36:55on veut d'abord appeler à marcher et piétiner les policiers,
00:36:57ceux qui sont les derniers remparts contre l'arbitraire,
00:36:59contre celles et ceux qui nous détestent
00:37:01et qui protègent les petites gens.
00:37:02– D'accord, et M. Vallès, s'il vous plaît.
00:37:04– Les quartiers vous répandent et vous avez oublié.
00:37:05C'est pour ça que la gauche…
00:37:06– Alors, vous répondez d'une phrase si vous voulez,
00:37:08parce que je ne veux pas vous frustrer.
00:37:10– Vous ne dénoncez pas ce code ?
00:37:12– Je vais répondre d'une phrase.
00:37:14– Laissez-le répondre en même temps.
00:37:15Une phrase et on avance, on n'a pas le Mélenchon,
00:37:17donc ça va vous plaire aussi.
00:37:19– Je pense que le plus important ici, c'est le respect des institutions.
00:37:22En fait, qu'on soit divers gauche, extrême droite, centre droit ou autre,
00:37:25ce que nous devons appeler communément, face au propos d'Adrien Quatennens,
00:37:32c'est de rappeler le respect des institutions.
00:37:34Tout le reste n'est que bavardage.
00:37:36Et les Français aujourd'hui ne veulent plus de ce bavardage.
00:37:40Ils veulent des réponses, ils veulent qu'on respecte l'institution.
00:37:43– On va parler de Jean-Luc Mélenchon parce que c'est intéressant,
00:37:46parce qu'imaginez ce que peut être la France
00:37:48si Jean-Luc Mélenchon est Premier ministre.
00:37:50Imaginez ce que ça peut devenir avec tout ce qu'on dit depuis tout à l'heure,
00:37:53parce que tout ça, c'est les amis de Jean-Luc Mélenchon.
00:37:55C'est Quatennens, c'est un ami de Jean-Luc Mélenchon,
00:37:58Boyard c'est un ami de Jean-Luc Mélenchon, ça fait partie des proches en fait.
00:38:01– C'est des soldats.
00:38:02– Exactement, ce n'est pas des révolutionnaires au sein du parti.
00:38:05Alors, je voudrais juste vous montrer un petit truc,
00:38:07on se demande tous si Jean-Luc Mélenchon peut être Premier ministre ou pas,
00:38:10et en fait il y a des avis très différents d'un côté et de l'autre,
00:38:12et Quotidien hier a résumé les avis de chacun,
00:38:15et la présence possible de Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre ou pas,
00:38:17c'est assez drôle, ça dure 30 secondes, regardez.
00:38:20– Moi, je fais partie de la solution, pas du problème.
00:38:23– Quel rôle doit jouer Jean-Luc Mélenchon ?
00:38:25– Eh bien, ce ne sera pas celui du Premier ministre.
00:38:27– Mais Jean-Luc Mélenchon n'est absolument pas disqualifié.
00:38:30– Évidemment, cela ne pouvait pas être Jean-Luc Mélenchon.
00:38:33– Jean-Luc Mélenchon, il a des atouts pour pouvoir exercer cette fonction.
00:38:37– Jean-Luc Mélenchon n'a pas ce profil-là.
00:38:40– Jean-Luc Mélenchon, il ne sera pas et il ne peut pas être Premier ministre.
00:38:44– Je n'étais pas partie pour être Jean-Luc Mélenchon.
00:38:47– Est-ce que Mélenchon est encore qualifié pour aller à Matignon ?
00:38:50– Ça ne me paraît vraiment pas une option plausible.
00:38:53– Et vous, Mme Fialas ?
00:38:54– Moi, je ne disqualifie personne.
00:38:56– Voilà, Jean-Christophe Gagnin, ça reste encore une hypothèse ?
00:39:00– Voilà, il y a une petite majorité quand même, si on suit le quotidien,
00:39:03qui n'aime pas, qui ne veut pas de Jean-Luc Mélenchon à Matignon.
00:39:06Non, ce n'est pas une hypothèse pour deux raisons,
00:39:09principalement parce que ça a été montré et parce que je pense que lui n'en veut pas.
00:39:12Ce qu'il veut Jean-Luc Mélenchon, alors allons-y,
00:39:14c'est un temps électoral qui continue à s'accélérer,
00:39:18c'est-à-dire qu'il y a eu la dissolution,
00:39:19c'est la première accélération d'Emmanuel Macron,
00:39:21la deuxième accélération, est-ce qu'il attend, il ne le dit pas ?
00:39:23Mais c'était presque dans tous ces mots de dimanche soir quand il a parlé.
00:39:26Ce qu'il veut, c'est une présidentielle accélérée,
00:39:30il ne veut pas attendre 2027 parce que son rendez-vous à lui,
00:39:32ce n'est pas à Matignon, il n'a pas envie d'aller à Matignon,
00:39:34il n'a même pas envie d'aller à l'Assemblée nationale,
00:39:36le Président, il est prêt à le donner à Clémence Guettet
00:39:38et que même M. Faure soit à Matignon.
00:39:40Mais en fait, ce qu'il veut surtout, c'est qu'il y ait une présidentielle anticipable en 2027
00:39:44et aller à la présidentielle sur ses propres couleurs,
00:39:47avec ses propres amis, ses propres équipes.
00:39:49Donc, il ne veut pas de Matignon et donc il n'ira pas à Matignon
00:39:51et puis les autres n'en veulent pas, mais ce n'est pas le sujet.
00:39:53Le sujet, c'est que lui n'en veut pas non plus.
00:39:54– Alors, et justement, qui est autour de Jean-Luc Mélenchon ?
00:39:57Il y a ce fameux Raphaël Arnault, ce député LFI, fichier S.
00:40:00Alors, il a déclaré que sa fiche S, c'était une dérive autoritaire.
00:40:04Écoutez.
00:40:05– Ce que les gens me rendent compte, c'est que c'est bien a priori
00:40:08que je ne suis pas un afro-loustique et surtout,
00:40:11c'est ce trouble semé par cette fichesse.
00:40:13En réalité, du coup, je me suis un peu plus renseigné en détail,
00:40:15j'ai notamment regardé la commission du Sénat qui parle de cette fichesse.
00:40:19Force est de constater que c'est le flot absolu,
00:40:21c'est-à-dire qu'un policier anonyme peut poser une fichesse,
00:40:23il ne relève absolument pas de la dangerosité d'un individu.
00:40:26Il y a 18 stades dans une fichesse, c'est-à-dire que ça peut aller
00:40:28du terroriste jusqu'au militant activiste.
00:40:30Moi, je me doute que c'est plutôt pour mon militantisme
00:40:33que je suis fiché, bien évidemment.
00:40:35Et ça relève, encore une fois, d'une dérive autoritaire de l'État.
00:40:37– Mathieu Vallée, ancien policier, il a raison quand il dit ça.
00:40:39En fait, c'est un policier qui décide tout à coup de faire une fichesse,
00:40:42ça se fait comme ça, sur un coin de table, on dit,
00:40:44ben lui, on n'est pas d'accord avec lui, on en fait une fichesse ?
00:40:46– Oui, on fait ça à la maison, on fiche les gens d'une manière arbitraire
00:40:48et ce qu'on n'aime pas et ce dont la tête ne nous revient pas.
00:40:50Non, mais il n'est pas sérieux, en plus, je ne suis pas étonné,
00:40:52parce que le parti de M. Mélenchon, moi, j'ai fait beaucoup de débats
00:40:54avec les insoumis, à l'époque, ils étaient corateurs,
00:40:56où il faut recruter d'ailleurs CNews, et quand ils sont élus,
00:40:58ils sont bien ingrats et ils mangent la main qui les a nourris.
00:41:01– On en parlera aussi tout à l'heure, ne vous inquiétez pas.
00:41:03– Et donc, je dis simplement que sur ces fiches S,
00:41:05elles sont évidemment codifiées, elles sont évidemment réglementées,
00:41:08et chaque service de police et de gendarmerie qui crée une fiche S,
00:41:11c'est tracé, c'est enregistré, et ça nous sert d'outil de renseignement.
00:41:14Par exemple, quand vous passez une frontière,
00:41:16quand vous avez un contrôle d'identité, il y a un fichier qui nous sert
00:41:19à vérifier que la personne est recherchée ou pas,
00:41:22et dans ce fichier, si elle est fichée S, on nous demande un certain nombre de renseignements.
00:41:25D'ailleurs, quand sa fiche a été diffusée, c'est un drame pour nous,
00:41:27parce que normalement, effectivement, la personne qui est fichée S
00:41:29n'est pas censée le savoir, pour garder une discrétion
00:41:31sur le suivi et la traçabilité de cette personne,
00:41:33et ensuite, il y a des éléments à l'intérieur qui contiennent des données sensibles.
00:41:37Donc moi, je dis à M. Arnaud, qui commence très bien,
00:41:39parce que son parti est incompétent sur les questions de sécurité,
00:41:41moi j'ai fait beaucoup de débats avec eux, donc je ne suis pas sur une vue de l'esprit,
00:41:44et quand vous parlez de la formation des policiers,
00:41:46quand vous parlez du fonctionnement de la police,
00:41:47quand vous parlez de l'organisation territoriale,
00:41:48quand vous parlez de mission des policiers,
00:41:50ils n'y connaissent absolument rien.
00:41:52Donc là, il est dans le droit fil de son mentor, de son gourou,
00:41:54je ne connais rien sur la police, j'y déconnerai sur la police,
00:41:57et puis pardon, mais j'ai adoré hier,
00:41:59il se rachète une virginité républicaine.
00:42:01Et son groupe...
00:42:02Mais on va voir combien de temps ça va durer, en même temps.
00:42:04Son groupe antifasciste, dont il l'appelle,
00:42:06huit de ses membres sont mis en cause
00:42:08dans une agression antisémite d'une victime parisienne dans un métro,
00:42:10c'est les communiqués du parquet de Paris.
00:42:12Donc moi, je suis quand même désolé,
00:42:14vous le dîtes, il est élu très bien,
00:42:16et quand tout à l'heure je parlais des électeurs,
00:42:17moi ça me fait mal au cœur, et c'est un drame,
00:42:19de voir des gens, qui normalement sont républicains,
00:42:21voter pour des gens comme ça.
00:42:23Moi, on peut me reprocher des positions ou des idées,
00:42:25mais je ne suis pas fiché S, je ne suis pas condamné par la justice,
00:42:27et je respecte les institutions, et j'ai une question pour vous, M. Prémaud.
00:42:29Votre parti...
00:42:31C'est votre nouvel ami, visiblement.
00:42:33Je suis content d'avoir organisé cette rencontre,
00:42:35parce que je pense que,
00:42:37si vous n'avez pas à me faire s'inquiéter,
00:42:39vous allez pouvoir partir ensemble, tous les deux, c'est très bien.
00:42:41J'aime bien qu'on soit droit dans ses chaussons, dans ses convictions.
00:42:43Donc, je pense que vous l'êtes, il n'y a pas de soucis, c'est pas un procès d'intention.
00:42:45Très vite, vous avez eu les élections législatives au deuxième tour,
00:42:47le parti d'hiver gauche,
00:42:49je ne sais pas si c'est les socialistes, les écologistes, les communistes,
00:42:51ou un de ces partis,
00:42:53ont appelé à faire une alliance, ils l'ont faite d'ailleurs,
00:42:55avec ce front populaire, et s'associer à ces gens comme ça.
00:42:57Le parti de Jaurès, de Clémenceau,
00:42:59j'imagine que ne doit pas
00:43:01les anciens accepter que vous ayez des gens
00:43:03comme ça, qui ont été élus grâce à vos voix, grâce à un appel
00:43:05à un barrage franc-républicain, qui, quand on voit
00:43:07son passif, et ses militants d'activistes
00:43:09fichés S, n'ont rien à voir de républicain
00:43:11dans l'appel qu'on a fait.
00:43:13J.-L. M. Vous savez que, dans la majorité aussi, ils se sont retirés,
00:43:15pour laisser leur place à ces gens.
00:43:17Mélenchon-Macron, c'est le même front.
00:43:19J.-L. M. Juste, on va écouter Richard Ramos, parce qu'il fait partie du Modem.
00:43:21Il est donc dans la majorité,
00:43:23et il explique ce qu'il pense
00:43:25de Raphaël Arnaud. En même temps, il ne fallait pas faire
00:43:27d'accord avec eux.
00:43:29R. Arnaud. Comment on peut être candidat à une élection aussi importante
00:43:31que celle de la représentation du peuple
00:43:33français, et être fiché S ?
00:43:35Je pense que c'est
00:43:37une aberration.
00:43:39On va le voir, le naturel
00:43:41reviendra au galop. Il a beau essayer
00:43:43là, d'essayer de se cacher,
00:43:45de s'acheter une espèce de
00:43:47bonne conduite.
00:43:49Je l'avais dit,
00:43:51il y a des gens que je respecte,
00:43:53je l'ai souvent dit,
00:43:55même chez LFI, même s'ils ne sont pas comme
00:43:57François Ruffin, j'ai toujours aimé débattre
00:43:59avec François Ruffin, mais quand il y a des gens comme ça,
00:44:01c'est la honte de la France.
00:44:03C'est la honte de la France.
00:44:05Les mots sont durs, quand même.
00:44:07Vous comprenez une association avec des gens
00:44:09comme ça ?
00:44:11D'abord, je peux comprendre
00:44:13les mots
00:44:15qu'il peut avoir
00:44:17par rapport à cette candidature.
00:44:19Maintenant, c'est une candidature qui a été
00:44:21légalement
00:44:23justifiée et fondée.
00:44:25Je me poserai moi-même la question,
00:44:27si j'avais été militant LFI,
00:44:29si
00:44:31j'aurais posé cette candidature
00:44:33avec un candidat
00:44:35Fiché S. Maintenant, cette personne a été
00:44:37élue députée, je ne la connais pas, et je jugerai
00:44:39sur l'action.
00:44:41Je reviens à ce que je disais tout à l'heure,
00:44:43je veux que cette action ne se fasse pas dans le bruit
00:44:45et la fureur, c'est le plus important pour notre pays
00:44:47et c'est tout ce que je demande.
00:44:49Mais il y a quand même les insoumis qui sont un problème aujourd'hui.
00:44:51Les insoumis, c'est un vrai problème
00:44:53aujourd'hui dans notre société.
00:44:55Tout le monde s'est focalisé entre les deux tours sur le Rassemblement National
00:44:57en disant, il faut faire
00:44:59un barrage républicain contre le Rassemblement National.
00:45:01Moi, c'est ce que j'ai toujours dit
00:45:03sur ce plateau. Moi, je veux bien, pourquoi pas,
00:45:05on n'est pas d'accord avec l'idée du Rassemblement National.
00:45:07Mais dans le même temps, il faut aussi faire un barrage républicain
00:45:09contre les insoumis. Si on fait un,
00:45:11il faut faire l'autre
00:45:13de l'autre côté. Il faut être équilibré.
00:45:15Là, tout le monde a regardé le Rassemblement National.
00:45:17Tout le monde a tapé sur le Rassemblement National.
00:45:19L'antisémitisme, en ce moment, il n'est pas du côté du Rassemblement National.
00:45:21Les propos pour marcher sur Matignon,
00:45:23ce n'est pas le Rassemblement National.
00:45:25Ce n'est pas eux le problème aujourd'hui.
00:45:27Écoutez ce que dit Gérald Darmanin.
00:45:29Il était ce matin sur CNews et il dit,
00:45:31je ne voterai aucun texte
00:45:33des insoumis. Rien. Écoutez.
00:45:35Je suis député.
00:45:37Je ne voterai
00:45:39pas un seul texte du nouveau Front Populaire.
00:45:41Je serai sans doute
00:45:43le premier signataire d'une motion de censure
00:45:45si la France insoumise était responsabilité,
00:45:47mais pas que la France insoumise. Moi, je ne peux pas accepter
00:45:49que Mme Rousseau, par exemple,
00:45:51des Verts, puisse participer
00:45:53à un gouvernement ou que
00:45:55Mme Tondelier, qui a invité
00:45:57M. Médine aux universités
00:45:59d'été, qui a des discours
00:46:01extrêmement ambiguës sur la laïcité,
00:46:03qui, là aussi,
00:46:05était du côté de ceux qui envoyaient des pavés
00:46:07sur la tête
00:46:09pour que des gendarmes à Sainte-Soline
00:46:11puissent avoir ma voix.
00:46:13Alors, il y aura peut-être des discussions au sein
00:46:15de ce qui était hier la majorité,
00:46:17mais moi, je ne voterai en rien
00:46:19un texte qui vient de cette gauche-là
00:46:21et je censurerai immédiatement
00:46:23des personnes, des gouvernements qui viennent d'être de cette gauche-là.
00:46:25Alors, moi, je suis
00:46:27assez basique et je ne dois pas être assez intelligent
00:46:29pour comprendre ce qui se passe, mais vous allez m'éclairer, Jean-Christophe,
00:46:31parce que vous, vous êtes bien au-dessus.
00:46:33Je ne comprends pas.
00:46:35Ces gens-là, cette majorité, dont Gérald Darmanin,
00:46:37ils ont fait élire,
00:46:39dans beaucoup de circonscriptions, la France insoumise.
00:46:41Et ils ont fait élire le Front Populaire
00:46:43plus globalement.
00:46:45Lui, il dit, je ne voterai rien du Front Populaire.
00:46:47Il dit le Front Populaire, il ne dit même pas la France insoumise.
00:46:49Il dit, je ne voterai aucun texte du Front Populaire.
00:46:51Mais, alors, c'est quoi cette logique ?
00:46:53C'est-à-dire, on les fait élire et on dit,
00:46:55oh là là, ces gens-là, on n'en veut pas ?
00:46:57– Soit on considère que Gérald Darmanin
00:46:59a une hiérarchie dans ses ennemis
00:47:01et le premier ennemi était pour lui
00:47:03le Rassemble national dans le cadre électoral,
00:47:05puis après, il y a un deuxième niveau d'ennemis
00:47:07qui est la France insoumise à l'intérieur du nouveau Front Populaire,
00:47:09et puis après, même à l'intérieur de la Macronie,
00:47:11je pense qu'il y a des ennemis.
00:47:13Alors, il est très ami, on l'a vu,
00:47:15avec Édouard Philippe, mais en même temps,
00:47:17ils ont des ennemis du jour et pas de la nuit.
00:47:19Ils ont des ennemis de la société ouverte
00:47:21et puis parfois, ils se rencontrent.
00:47:23Donc, si vous voulez, cet ensemble-là est compliqué.
00:47:25Qu'est-ce qui s'est passé dans l'élection législative ?
00:47:27C'est que tout le monde avait un ennemi politique.
00:47:29Oui, un ennemi politique,
00:47:31parce qu'il y avait une quête de pouvoir.
00:47:33Ce qu'on ne dit pas assez, c'est que chacun d'entre eux,
00:47:35en particulier un,
00:47:37veut conquérir le pouvoir.
00:47:39Ce qui est très éclatant aujourd'hui,
00:47:41c'est l'appétit de pouvoir de la gauche,
00:47:43en l'occurrence, qui est parti en mode résistance au début,
00:47:45mais qui a très vite compris l'opportunité
00:47:47et qui se dit aujourd'hui, je veux exercer le pouvoir.
00:47:49Mais de l'autre côté, il y a aussi des velléités.
00:47:51C'est quoi, ces velléités ? Finalement, les masques tombent.
00:47:53Tout le monde parle de collectif, mais de quoi il s'agit ?
00:47:55Je vous le redis, il s'agit de 2027,
00:47:57de la seule légitimité qui intéresse pratiquement
00:47:59tous les leaders, d'Armanin y compris,
00:48:01Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez,
00:48:03Valérie Pécresse, et puis je pourrais aller à gauche partout,
00:48:05François Hollande peut-être, Jean-Luc Mélenchon,
00:48:07on en a parlé, mais Olivier Faure.
00:48:09Certains veulent Matignon, mais la plupart, qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:48:11Ils veulent quoi ? Ils veulent l'Elysée.
00:48:13Et en fait, en réalité, derrière le contexte collectif,
00:48:15derrière la lutte de valeurs,
00:48:17derrière le conflit politique, il s'agit d'élections,
00:48:19il s'agit d'essayer de gagner pour être
00:48:21en position de gagner le pouvoir, donc on se choisit
00:48:23ses ennemis. Et l'élection qui permettait,
00:48:25et l'ennemi qui permettait de gagner l'élection,
00:48:27cette fois-ci, l'ennemi qui permettait
00:48:29de gagner l'élection, c'était le RN, c'était pas l'Elysée.
00:48:31Si vous aviez fait le rejet de l'Elysée, vous ne gagnez pas vraiment.
00:48:33Comment vous voulez que les Français croient ces gens-là ?
00:48:35Je vais vous dire un truc.
00:48:37Comment les croire ? Ils vous disent tout et leur contraire.
00:48:39En 24 heures, ils changent d'avis,
00:48:41quand les élections passent, ils vous disent le contraire ?
00:48:43Ils vous disent, faites élire le Front Populaire,
00:48:45une fois qu'ils sont élus, le lendemain, on vous dit,
00:48:47on ne votera jamais pour un texte du Front Populaire,
00:48:49mais pourquoi vous les avez fait élire ?
00:48:51Pire que ça, ils ont fait ennemi objectif le RN,
00:48:53ils ont fait campagne contre le RN, mais ils ont
00:48:55bénéficié, et là je me tourne vers vous,
00:48:57ensemble, le résultat qu'il a, donc,
00:48:59monsieur Darmanin, que parce qu'il y a eu la campagne,
00:49:01pratiquement deux LFIs du Front Populaire
00:49:03ont faveur. Parce que la campagne de
00:49:05désistement leur a fait faveur. Sinon, ils étaient
00:49:07à 80 élus. Ils ont quasiment doublé ça
00:49:09grâce à cette campagne-là. Donc, il est
00:49:11doublement cynique. C'est-à-dire que, un, il fait...
00:49:13On ne fait plus confiance en ces gens-là, c'est tout.
00:49:15L'histoire de Fabien Roussel, elle est quand même formidable.
00:49:17Fabien Roussel, qui est
00:49:19surpris dans un train, en train de parler,
00:49:21alors on ne sait pas vraiment avec qui, mais il est en train de
00:49:23parler pour la suite. Il deal
00:49:25visiblement avec la majorité présidentielle
00:49:27et une partie de la droite,
00:49:29en disant, voilà, on va se débarrasser de
00:49:31LFI, c'est ce qu'il dit, on va se débarrasser
00:49:33de LFI et on va faire
00:49:35une majorité ensemble, la droite, plus
00:49:37la majorité présidentielle.
00:49:39La vidéo sort,
00:49:41donc c'est à l'opposé de tout ce qu'il nous dit
00:49:43depuis le début. Hier soir, il vient sur France 5,
00:49:45il dit, non, mais ce n'est pas tout à fait ça, écoutez,
00:49:47ce n'était pas au bon moment, c'était avant le premier tour.
00:49:49Je ne vois pas ce que ça change avant le premier tour.
00:49:51Si on peut se débarrasser de LFI avant le premier tour,
00:49:53ou après le deuxième tour, ça ne change rien. Écoutez-le,
00:49:55hier soir, donc, il était sur France 5.
00:49:57Non, ça date d'avant
00:49:59le premier tour.
00:50:01Je crois que, alors moi, je suis vraiment transparent,
00:50:03parce qu'effectivement, je téléphone, je passe des coups
00:50:05de fil, j'échange avec
00:50:07des collègues,
00:50:09et donc,
00:50:11à cette époque-là,
00:50:13au moment où je passe ce coup de fil,
00:50:15il y a une majorité presque
00:50:17absolue donnée au Rassemblement national.
00:50:19Chacun échafaude des scénarios.
00:50:21Mais comment on va faire ? On ne peut pas laisser passer.
00:50:23Donc, comment on fait demain ?
00:50:25Et ce n'est rien d'autre que ça.
00:50:27Voilà, il a été filmé. Donc, il était dans le train.
00:50:29Il était dans le train.
00:50:31Il a été filmé en vidéo.
00:50:33Et on l'a vu, donc, en train de...
00:50:35On a entendu la conversation.
00:50:37On l'entend parler. Donc, il ne peut pas nier que c'est lui.
00:50:39Il ne peut pas nier ce qu'il disait.
00:50:41Et là, il nous explique que c'était avant,
00:50:43mais finalement, Christophe Gallien,
00:50:45c'est un naufrage, et puis c'est une trahison
00:50:47en même temps.
00:50:49On peut comprendre ce qu'il dit, mais c'est une trahison
00:50:51pour la France insoumise.
00:50:53Oui, on parlait des électeurs tout à l'heure.
00:50:55Est-ce qu'ils sont lucides ? Est-ce qu'ils sont sensibles ?
00:50:57Ils l'ont éliminé aux législatives. Il a été éliminé.
00:50:59Et là, il vient de se faire éliminer.
00:51:01Il vient de se faire éliminer médiatiquement et politiquement.
00:51:03Donc, il y a deux niveaux.
00:51:05Il faut considérer que la légitimité, c'est aussi ça.
00:51:07Et donc, il y en a bien d'autres.
00:51:09Darmanin, il n'a pas été éliminé. Il peut faire des revirements.
00:51:11Edouard Philippe, rappelons-nous.
00:51:134 semaines avant 2017,
00:51:15après le résultat de l'élection présidentielle,
00:51:17avant l'élection présidentielle, il considère que
00:51:19Emmanuel Macron est infréquentable,
00:51:21que ce n'est pas possible. Et une semaine après, il est à Matignon.
00:51:23Donc, vous voyez, ce n'est pas le début.
00:51:25Et Darmanin, il l'a fait aussi.
00:51:27Quel jeu il joue, Fabien Roussel ?
00:51:29Là, il nous dit, c'est mes amis.
00:51:31Les insoumis, c'est mes amis.
00:51:33On ne s'en séparera jamais, etc.
00:51:35On est avec eux. Et on le surprend en train de dire
00:51:37qu'on va se débarrasser des insoumis pour faire une majorité.
00:51:39Écoutez la réaction des insoumis. Alma Dufour,
00:51:41elle était sur BFM hier. Elle est furax.
00:51:43Et elle a raison. En fait, c'est le bal des faux-culs
00:51:45pour ne pas dire le bal des co-culs. Regardez.
00:51:47Je pense que Fabien Roussel
00:51:49fait une erreur tragique. Et d'ailleurs,
00:51:51son parti ne le suit pas
00:51:53puisqu'il signe le communiqué
00:51:55que nous venons de présenter tout à l'heure.
00:51:57Pourquoi une erreur tragique ?
00:51:59Parce que si nous refaisons
00:52:01La République En Marche bis,
00:52:03c'est ce à quoi équivaut le fait de vouloir
00:52:05éjecter les insoumis et donc diviser
00:52:07par un tiers le nombre
00:52:09de députés Nouveau Front Populaire
00:52:11d'une alliance qui redonnerait
00:52:13du pouvoir au macronisme,
00:52:15au libéralisme, etc.
00:52:17Nous allons directement droit vers la victoire
00:52:19du Rassemblement National en 2027.
00:52:21On est en direct avec François Constantini
00:52:23qui est docteur en sciences politiques. Bonjour.
00:52:25Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:52:27Je disais, on a le sentiment que c'est un peu le bal des faux-culs
00:52:29et c'est vrai. Est-ce que vous l'analysez
00:52:31comme ça ?
00:52:33Bonjour Jean-Marc Morandini.
00:52:35Merci pour votre invitation.
00:52:37En effet, il y a après
00:52:39l'élection électorale a fait rentrer tout le monde
00:52:41dans un bal inopiné
00:52:43avec la mascarade
00:52:45qui a lieu entre les deux tours,
00:52:47c'est-à-dire cette espèce de grand système,
00:52:49espèce de fête grande chenille.
00:52:51Aujourd'hui, les couteaux
00:52:53sont sortis et puis on règle
00:52:55un certain nombre de comptes.
00:52:57On voit bien qu'il y a un certain nombre de manœuvres
00:52:59au sein même de ce très improbable
00:53:01Nouveau Front Populaire
00:53:03qui est en fait une espèce de cartel
00:53:05électoral. Ça me rappelle d'ailleurs 1924
00:53:07parce que la première fois que la gauche est arrivée
00:53:09au pouvoir en 1924, on appelait ça le cartel
00:53:11des gauches. Donc ils se sont
00:53:13entendus et puis au bout
00:53:15de quelques mois, c'était la faillite
00:53:17et il a fallu appeler la droite, notamment
00:53:19Poincaré pour
00:53:21payer la faillite
00:53:23de la France
00:53:25qui avait été produite par la
00:53:27mise en marche du programme du cartel des gauches
00:53:29qui n'était pas grand-chose à l'époque
00:53:31par rapport au Nouveau Front Populaire.
00:53:33Si je vous entends bien, ça veut dire
00:53:35que là, on a un peu le sentiment que chacun
00:53:37attend le moment où il va pouvoir
00:53:39faire jackpot, quitte à trahir tout le monde.
00:53:41Bien sûr,
00:53:43les grandes manœuvres ont déjà commencé.
00:53:45Regardez, Jean-Luc Mélenchon
00:53:47prétend demander
00:53:49si ce n'est pour lui, du moins pour
00:53:51quelqu'un de son parti, le poste de pré-ministre.
00:53:53Or, regardez,
00:53:55les dissidents de la France insoumise
00:53:57qui ont été élus, il faut le rappeler,
00:53:59contre les candidats officiels,
00:54:01ne seront pas au groupe et puis on peut s'attendre à ce que
00:54:03le groupe diminue. Et aujourd'hui,
00:54:05il me semble, après avoir vérifié,
00:54:07que la France insoumise et le Parti socialiste
00:54:09sont pratiquement au même niveau.
00:54:11Ce qui voudrait dire qu'en fait,
00:54:13si on respecte, non pas une règle,
00:54:15mais une tradition,
00:54:17de la vie parlementaire en France, qui a été instituée
00:54:19à partir de la première cohabitation
00:54:21en 1986, c'est que
00:54:23le chef du parti
00:54:25qui a le plus grand groupe à l'intérieur de la coalition
00:54:27est en général appelé à Matignon.
00:54:29Alors, deux choses. Premièrement, il n'y a pas de majorité.
00:54:31Il manque quand même une centaine de sièges
00:54:33au Nouveau Front Populaire,
00:54:35donc il ne forme pas une majorité, contrairement à ce qu'il raconte
00:54:37depuis dimanche soir.
00:54:39Et ensuite, en effet, on voit qu'on essaie de faire monter le Parti socialiste
00:54:41pour peut-être, à partir de là,
00:54:43traficoter un certain nombre de choses.
00:54:45Je ne sais pas si vous avez peut-être eu le temps
00:54:47de lire la presse quotidienne régionale, mais j'ai vu un papier
00:54:49édifiant dans la Provence ce matin
00:54:51où on parlait du maire de Marseille, Benoît Payan,
00:54:53qui n'est plus au PS,
00:54:55mais qui dirige sa ville avec les écolos
00:54:57un peu à l'FI,
00:54:59le PS,
00:55:01qui est également un petit peu l'enfant chéri d'Emmanuel Macron
00:55:03avec son projet de Marseille en grand.
00:55:05On prêtait même à Emmanuel Macron le projet
00:55:07à un moment d'aller se présenter à Marseille,
00:55:09pourquoi pas, mais qui essaie de rentrer
00:55:11dans des combinaisons.
00:55:13Donc, je pense qu'on est
00:55:15rentré dans uneèse
00:55:17où toutes les hypothèses sont possibles.
00:55:19Alors, je sais que ça va faire le régal
00:55:21de mes amis politologues
00:55:23et des éditorialistes, mais je pense
00:55:25qu'à partir de là, on est loin d'avoir
00:55:27une fumée blanche, parce que de toute façon,
00:55:29il n'y aura pas de majorité
00:55:31et que tout le monde est pendu
00:55:33à la prochaine dissolution
00:55:35qui sera probable dans un an.
00:55:37Par contre, ce qui pourra se produire, c'est que peut-être
00:55:39ce ne soit pas la représentation politique
00:55:41qui décide en France pour nous,
00:55:43mais peut-être en effet un certain nombre d'éléments extérieurs.
00:55:45Sachez que la France s'est passée inaperçue,
00:55:47a été mise par le Conseil
00:55:49européen à la suite
00:55:51de la recommandation de la Commission
00:55:53sous contrôle en matière de politique budgétaire
00:55:55pour son déficit.
00:55:57– Bon, on va continuer à suivre ça.
00:55:59Merci beaucoup François Constantini, docteur en sciences politiques.
00:56:01On est obligé de faire la pause, on est déjà à présent en retard
00:56:03comme tous les jours d'ailleurs.
00:56:05On va faire la pause, la pub, le CNews Info
00:56:07et puis juste après quand même, moi je vais vous parler d'Edouard Philippe.
00:56:09Parce qu'Edouard Philippe, où on révèle
00:56:11qu'il est en train de faire, qu'il a dîné
00:56:13avec Marine Le Pen, qui est infréquentable,
00:56:15qui est hors du champ politique, etc.
00:56:17Alors, il dîne avec qui veut, mais dans ce cas-là,
00:56:19on n'est pas dans les médias en train de dire que c'est infréquentable.
00:56:21Hier soir, vous allez voir comme il était
00:56:23sur TF1 quand il a essayé
00:56:25de justifier ça. On fait la pause
00:56:27de CNews Info et vous allez voir
00:56:29notre ami Edouard Philippe. A tout de suite.
00:56:31– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:56:33– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:56:35– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:56:37– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:56:53Edouard Philippe appelle à une coalition
00:56:55entre le camp présidentiel et les Républicains à l'Assemblée.
00:56:57Pour le maire du Havre, ce bloc
00:56:59permettrait de contrer le nouveau front populaire.
00:57:01De son côté, Xavier Bertrand
00:57:03plaide pour un gouvernement d'urgence nationale
00:57:05dirigé par les Républicains.
00:57:07Enfin, premier vol réussi
00:57:09pour Ariane 6 après
00:57:114 ans d'attente. La fusée européenne
00:57:13qui a décollé depuis la Guyane française
00:57:15a mis en orbite hier une dizaine de microsatellites.
00:57:17Petite déception tout de même,
00:57:19Ariane 6 n'a pas pu achever
00:57:21la fin de son parcours après avoir
00:57:23dévié de sa trajectoire.
00:57:27– 11h37 sur CNews,
00:57:29merci d'être en direct avec nous.
00:57:31Je vous ai promis de voir Edouard Philippe
00:57:33parce qu'on a appris hier que Edouard Philippe
00:57:35avait fait un dîner secret
00:57:37avec Marine Le Pen, ça a été révélé
00:57:39par nos confrères de la presse.
00:57:41Hier soir, il était sur TF1 et donc logiquement,
00:57:43Gilles Boulot l'a interrogé sur ce
00:57:45dîner secret et vous allez voir,
00:57:47il a un peu de mal à se justifier parce que c'est vrai
00:57:49quand on dit que Marine Le Pen c'est le monstre,
00:57:51qu'il ne faut pas approcher etc. et quand on s'aperçoit
00:57:53qu'ils font un dîner un soir, on se dit
00:57:55il y a peut-être un truc qui cloche. Edouard Philippe ?
00:57:57– Oui c'est vrai, nous avons dîné
00:57:59parce qu'on se connaît peu
00:58:01et on a dîné et on a constaté
00:58:03à l'occasion du dîner, qui était un dîner cordial,
00:58:05que nous avions des désaccords
00:58:07très profonds sur de très nombreux sujets.
00:58:09– Vous aviez besoin d'un dîner pour constater ça ?
00:58:11– Pourquoi est-ce qu'il faudrait ?
00:58:13J'aime bien rencontrer les gens.
00:58:15Marine Le Pen fait plus de 30%
00:58:17à l'élection présidentielle,
00:58:19ça ne me dérange pas de dîner avec elle,
00:58:21d'ailleurs je pourrais dîner avec elle,
00:58:23je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon
00:58:25et à chaque fois je leur ferais part
00:58:27de désaccords qui sont sans doute très profonds
00:58:29sur des sujets très nombreux.
00:58:31– Question de Gilles Boulot, formidable,
00:58:33parce qu'il dit ça servait à quoi,
00:58:35à voir qu'on avait des différences
00:58:37et il lui dit vous aviez besoin d'un dîner pour voir ça.
00:58:39C'est surréaliste, encore une fois,
00:58:41c'est le bal des faux culs,
00:58:43excusez-moi d'y revenir Jean-Christophe,
00:58:45la seule chose c'est qu'il ne l'assume pas.
00:58:47– Mais elle est hors du champ républicain ou pas ?
00:58:49Parce qu'il a le droit d'y dîner avec elle,
00:58:51mais juste qu'on ne nous explique pas
00:58:53qu'elle est hors du champ républicain.
00:58:55– Il faut recontextualiser,
00:58:57c'est organisé par un conseiller potentiel
00:58:59d'Emmanuel Macron, lui-même ancien membre
00:59:01des Républicains, Thierry Saouler,
00:59:03qui est habitué d'être un, voilà,
00:59:05c'est le nouveau Pierre Charon à l'époque de Sarkozy.
00:59:07– Je ne suis pas sûr que les gens en sachent rien.
00:59:09Il faut expliquer, il fait du lobbying,
00:59:11c'est un espèce d'entremetteur.
00:59:13Mais ce n'est pas un gros mot.
00:59:15En l'occurrence, il y a eu lui,
00:59:17Sébastien Lecornu, il y a Madame Le Pen évidemment,
00:59:19mais il y a Monsieur Bardet là.
00:59:21De quoi il s'agit en fait en réalité ?
00:59:23Si on regarde bien les choses,
00:59:25évidemment qu'on pourrait le rendre public.
00:59:27Là il s'agit d'un instrument politique,
00:59:29c'est très clair, Libération est dans une campagne
00:59:31et c'est un bon tir, c'est un très bon tir
00:59:33dans le cadre de ce dont on vient de parler.
00:59:35C'est-à-dire en gros, les groupes des gauches
00:59:37qui veulent gagner le pouvoir, allez à Matignon.
00:59:39C'est une autre version du combat de rue
00:59:41et c'est utile. Ça c'est le combat médiatique.
00:59:43C'est-à-dire qu'on vient d'envoyer une flèche médiatique
00:59:45chez les gens qui ne voulaient pas que ça sorte.
00:59:47Alors je pense qu'en tout cas chez Lecornu, ça ne voulait pas.
00:59:49Je pense aussi que chez Macron, peut-être que oui
00:59:51parce que c'est quelqu'un qui joue avec ce genre
00:59:53de manière de faire les choses.
00:59:55– Peut-être pour faire du mal à Édouard Philippe ?
00:59:57– Édouard Philippe, oui exactement, il aurait dû l'assumer davantage
00:59:59et pouvoir le dire. Maintenant on attend la réponse
01:00:01effectivement qui sera celle aussi de Marine Le Pen.
01:00:03– Non mais Marine Le Pen, il n'y a aucun souci.
01:00:05Moi je trouve ça normal que Marine Le Pen…
01:00:07– Non, non, mais attendez, je représente un gars.
01:00:09Le problème, il n'est pas du côté de Marine Le Pen.
01:00:11Marine Le Pen, c'est logique qu'elle vile avec des gens
01:00:13de la majorité, c'est de l'autre côté.
01:00:15Quand on vous dit qu'il ne faut pas l'approcher,
01:00:17il faut faire une barrière républicaine,
01:00:19on la traite comme une pestiférée
01:00:21et on fait des diners avec elle, excusez-moi.
01:00:23– C'est là où j'allais en venir si vous voulez.
01:00:25Que les hommes politiques et les femmes politiques se parlent,
01:00:27heureusement, vous en parliez tout à l'heure,
01:00:29je ne crois pas à la grande cohésion nationale,
01:00:31ça n'existera jamais dans ce pays, c'est trop compliqué.
01:00:33Maintenant qu'ils se parlent, d'ailleurs ça a été le cas,
01:00:35Emmanuel Macron a rencontré Marine Le Pen,
01:00:37Jordan Bardella, c'est là qu'on est public.
01:00:39Ce qu'on ne comprend pas, c'est la différence
01:00:41entre cet arc républicain, le combat contre un parti.
01:00:43Mais je vous le disais tout à l'heure,
01:00:45c'est un contexte législatif particulier
01:00:47où il s'agit de prise de pouvoir
01:00:49ou de maintien ou de résistance.
01:00:51Il n'y a plus rien à ce moment-là qui dépasse ça.
01:00:53Après on vous le vend sur le contexte de la valeur,
01:00:55sur les valeurs, mais ce n'est pas du tout ça.
01:00:57Donc aujourd'hui, ce qu'il faut,
01:00:59c'est que ce genre d'opération qui a lieu,
01:01:01elle doit être cachée, elle doit être revendiquée.
01:01:03Arrêtons de dire qu'elle n'est pas dans l'arc républicain
01:01:05si on fait des dîners avec elle.
01:01:07C'est juste ça moi ce qui me gêne.
01:01:09Edouard Philippe, il a le droit de dîner avec elle,
01:01:11mais juste qu'il ne nous explique pas.
01:01:13Il faut faire attention.
01:01:15Non, mais je ne pense pas.
01:01:17Moi je ne pense pas non plus.
01:01:19Marine Le Pen et Jordan Bardella
01:01:21l'ont fait lors des élections législatives,
01:01:23ils ont appelé tous les patriotes de gauche
01:01:25et de droite à rejoindre.
01:01:27Eric Soti d'ailleurs l'a fait courageusement
01:01:29aujourd'hui, et donc effectivement
01:01:31nous on parle vraiment à tout le monde.
01:01:33Et d'ailleurs, vous l'avez évoqué, en fin d'année dernière,
01:01:35Jordan Bardella est allé à la réunion de M. Macron
01:01:37à Saint-Denis pour parler des sujets
01:01:39de la France, des sujets sur lesquels
01:01:41on était invité, et ce barrage républicain
01:01:43c'est du flanc. Et moi aujourd'hui
01:01:45j'estime que les seuls qui doivent décider,
01:01:47on en parlait tout à l'heure, et je ne voulais évidemment pas être méprisant,
01:01:49mais les seuls qui décident de ceux
01:01:51ou pas qui sont républicains, c'est le peuple.
01:01:53Oui, mais il faut arrêter de faire de l'intox
01:01:55en nous expliquant que le Rassemblement National
01:01:57n'est pas fréquentable. Après le Rassemblement National
01:01:59on le reçoit à l'Elysée.
01:02:01Après le Rassemblement National on fait des dînes avec
01:02:03où il n'est pas fréquentable, où il est fréquentable.
01:02:05Voilà, il faut arrêter quoi.
01:02:07Mais M. Mordy, moi je vais vous faire un aveu,
01:02:09quand on vient sur vos plateaux,
01:02:11que ce soit ici ou ailleurs, moi il y a des élus
01:02:13macronistes, ou des élus d'autres parties
01:02:15avec qui on discute, mais on n'est pas d'accord.
01:02:17Et on n'est pas dépestiférés, ça s'appelle aussi
01:02:19le respect des personnes, enfin c'est ce qu'on évoquait tout à l'heure.
01:02:21Enripez-moi, après je voudrais qu'on parle d'Emmanuel Macron.
01:02:23Alors, je vais juste
01:02:25rapidement vous répondre.
01:02:27S'il y a un arc républicain, et il y a eu
01:02:29un franc républicain, sinon vous auriez eu la majorité.
01:02:31Maintenant, pour...
01:02:33Maintenant, pour revenir au sujet.
01:02:35Non, il a dit vous auriez eu la majorité.
01:02:37Pour revenir au sujet.
01:02:39Heureusement qu'on
01:02:41discute avec nos opposants politiques.
01:02:43Bien sûr.
01:02:45Justement, ce n'est pas une critique,
01:02:47c'est de dire
01:02:49publiquement ensuite
01:02:51de l'arc républicain.
01:02:53Peut-être de l'ex-URSS, heureusement.
01:02:55Par contre, là où c'est vrai
01:02:57qu'Edouard Philippe, on le sent un peu gêné,
01:02:59c'est qu'il faut l'assumer.
01:03:01Et l'assumer, ça peut être en le rendant public,
01:03:03en faisant un dîner de travail,
01:03:05et pas quelque chose qui
01:03:07apparaît comme secret, et qui après
01:03:09permet d'en faire une bombe immédiate.
01:03:11En n'appelant pas au barrage républicain, qui n'est pas hypocrite.
01:03:13Pourquoi ?
01:03:15Écoutez, je lutte contre les idées
01:03:17que vous propagez,
01:03:19pour autant, ça ne veut pas dire qu'on va...
01:03:21que vous proposez.
01:03:23Vous n'avez pas encore cette hégémonie-là.
01:03:25Mais pour autant,
01:03:27j'espère, et on a encore l'amabilité
01:03:29de discuter et de débattre.
01:03:31Mais pour autant, l'arc républicain,
01:03:33nous n'avons pas le même arc républicain.
01:03:35On ne peut pas manger la veille avec quelqu'un
01:03:37et ne pas dire qu'il est infréquentable.
01:03:39Et pourquoi ? Infréquentable politiquement,
01:03:41ça ne veut pas dire que vous n'avez pas
01:03:43discuté avec cette personne.
01:03:45Mais ils sont allés parler politique,
01:03:47ils sont allés faire un brunch,
01:03:49ils sont allés parler politique.
01:03:51Moi, il y a une question que je me pose, c'est Emmanuel Macron.
01:03:53Où est passé Emmanuel Macron ?
01:03:55On l'a entendu tous les jours, des fois deux fois par jour,
01:03:57avant les élections, depuis les élections.
01:03:59Moi, j'ai envie de l'entendre, Emmanuel Macron.
01:04:01J'ai envie de savoir ce qu'il veut faire, ce qu'il pense.
01:04:03On ne l'entend plus.
01:04:05Alors, à une époque, vous vous souvenez peut-être, à la télé,
01:04:07il y avait la vie de recherche avec Jacques Pradel.
01:04:09Alors, nous, on a Elodie Huchard, qui remplace Jacques Pradel.
01:04:11Bonjour Elodie, merci d'être en direct avec nous.
01:04:13Où est passé Emmanuel Macron ?
01:04:15Écoutez, Jean-Marc, j'ai déjà une bonne nouvelle pour vous.
01:04:17Il n'est pas totalement porté disparu, le président de la République.
01:04:19Il est parti à Washington pour un sommet de l'OTAN.
01:04:21En revanche, là où vous avez évidemment raison,
01:04:23c'est qu'on s'était habitué à des prises de paroles quotidiennes.
01:04:25Alors, c'était à la fois des réseaux sociaux,
01:04:27c'était des médias, etc.
01:04:29Et là, plus un mot du côté du chef de l'État.
01:04:31D'ailleurs, ce déplacement aux États-Unis,
01:04:33le président a choisi de le maintenir.
01:04:35Mais jusqu'au dernier moment, il y a eu une hésitation
01:04:37parce que dans les rangs de ses ministres
01:04:39et dans les rangs aussi de l'ancienne État,
01:04:41on lui reproche un petit peu d'avoir semé cette pagaille
01:04:43et puis maintenant de dire aux autres,
01:04:45eh bien, débrouillez-vous avec.
01:04:47Et rappelez-moi, parce que finalement,
01:04:49le président de la République,
01:04:51la seule déclaration qu'il ait faite,
01:04:53c'était via son entourage dimanche.
01:04:55Il a expliqué qu'il allait regarder
01:04:57comment les forces allaient s'organiser
01:04:59à l'Assemblée avant de prendre des décisions
01:05:01concernant son gouvernement.
01:05:03Donc finalement, il a renvoyé la balle
01:05:05dans le camp de l'Assemblée nationale.
01:05:07Et de son côté, il le patiente
01:05:09les affaires courantes et à faire un certain nombre
01:05:11de déplacements, mais plus en tout cas
01:05:13d'investissement réel du chef de l'État.
01:05:15Certains nous disent aussi qu'il a un petit peu plombé
01:05:17la campagne et que s'il s'en tient loin,
01:05:19c'est peut-être pas plus mal. La seule chose qu'on sait,
01:05:21c'est que le président espère trouver
01:05:23cette sorte de bijou précieux d'une majorité
01:05:25alternative qui regrouperait
01:05:27plein de partis qui n'ont rien en commun.
01:05:29La question, c'est est-ce qu'à l'Assemblée, ils vont réussir
01:05:31à s'entendre ? Pour l'instant, ce n'est pas franchement
01:05:33parti pour. – C'est clair. Merci beaucoup
01:05:35Élodie Huchard pour cette analyse
01:05:37et on est rassuré, vous avez retrouvé
01:05:39Emmanuel Macron, il est aux Etats-Unis. Merci
01:05:41beaucoup. Juste pour terminer
01:05:43cette page politique, je voudrais qu'on dise un mot
01:05:45quand même d'Alexis Corbière
01:05:47parce qu'Alexis Corbière était hier
01:05:49en direct sur CNews parce qu'il était à l'Assemblée
01:05:51et puis il s'en est pris à CNews, il s'en est pris
01:05:53à notre reporter qui était sur place
01:05:55d'ailleurs ce qui n'est pas très courageux non plus
01:05:57s'il a des choses à dire qu'il vienne le dire sur le plateau.
01:05:59On va regarder ce qui s'est passé, c'est en direct en plus
01:06:01sur CNews, notre reporter
01:06:03qui lui pose une question
01:06:05comme une question, vous allez voir qu'en plus
01:06:07il n'y a rien de mal dans la question.
01:06:09Écoutez la réaction d'Alexis Corbière.
01:06:11– Vous dites vouloir planter la petite graine de la démocratie
01:06:13diriez-vous que la France insoumise est un mouvement
01:06:15antidémocratique ? – Non, non, non, je ne dis pas
01:06:17ça et surtout à CNews, vous savez, je pense
01:06:19que vous êtes un des éléments du problème monsieur
01:06:21et aujourd'hui je pense, parce que vous diffusez
01:06:23à longueur de temps des idées qui s'ouvrent dans les voiles
01:06:25de l'extrême droite, c'est un des adversaires que nous avons
01:06:27qui participent à la caricature, à la trumpisation
01:06:29du débat, c'est un problème, c'est un problème.
01:06:31Donc vous savez, quelles que soient les critiques
01:06:33que je peux porter sur la France insoumise, elles sont
01:06:35peu de choses par rapport aux critiques que je porte
01:06:37à vos médias et aux mauvais rôles que vous jouez
01:06:39sur la démocratie française, je vous remercie.
01:06:41– C'est quand même surréaliste, c'est surréaliste,
01:06:43on lui pose une question tranquillement, poliment,
01:06:45respectueuse et voilà quelle est la réponse
01:06:47d'Alexis Corbière qui en plus passe son temps
01:06:49sur CNews, il est sur CNews sans arrêt
01:06:51mais on est une part du problème.
01:06:53Alors on a fait une petite compilation quand même
01:06:55parce qu'il a peut-être oublié qu'il vient très souvent sur CNews.
01:06:57– 8h16, merci Alexis Corbière d'être avec nous.
01:07:00Bonjour député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis.
01:07:03– Je pense que vous êtes un des éléments du problème monsieur.
01:07:05– Place à la grande interview sur CNews et Europe 1,
01:07:07bonjour Alexis Corbière.
01:07:09– Je pense que vous êtes un des éléments du problème monsieur.
01:07:11– Place à la grande interview sur CNews et Europe 1,
01:07:13bonjour Alexis Corbière.
01:07:15– Bienvenue à vous député de la France insoumise.
01:07:19– Je pense que vous êtes un des éléments du problème monsieur.
01:07:21– Alexis Corbière avec nous, député de la France insoumise
01:07:23de Seine-Saint-Denis, bonjour Alexis Corbière.
01:07:25– Je pense que vous êtes un des éléments du problème monsieur.
01:07:29– Bonjour Alexis Corbière.
01:07:30– Bonjour Laurence.
01:07:31– Bienvenue dans la matinale de CNews.
01:07:32– Bonne année.
01:07:33– Bonne année à vous aussi, tout même.
01:07:34– Je pense que vous êtes un des éléments du problème monsieur.
01:07:36– Voilà, tout est dit en fait, mais franchement c'est insupportable,
01:07:40ce genre de discours, c'est insupportable.
01:07:42– Ils sont dingues parce que moi qui ai commencé porte-parole d'un syndicat,
01:07:46je côtoyais David Guéraud, Alain Dufour, Antoine Leaumant sur faux plateau,
01:07:50et à l'époque, pardon, ils étaient juste orateurs de la France insoumise,
01:07:53pas encore députés.
01:07:54Et une fois élus, visiblement, vous êtes une chaîne qui est plus fréquentable,
01:07:57vous les avez permis de visiter.
01:07:58– Mais vous savez c'est quoi le pire ?
01:07:59C'est qu'ils ont envie en plus de venir.
01:08:01Aurélien Lecoq qui a été lui, il a été là pendant des mois,
01:08:05personne ne le connaissait, personne ne le connaissait,
01:08:07il était sur ce plateau sans arrêt.
01:08:09– Louis Boyard chez Hanouna.
01:08:10– Mais Louis Boyard il était là, il était là également Louis Boyard.
01:08:13Et aujourd'hui ces gens-là, ils sont là, oh la la, mon Dieu CNews.
01:08:16Mais parce qu'ils nous le disent, ils ont des ordres qui viennent d'en haut en fait,
01:08:19c'est le parti, c'est le parti qui leur dit il ne faut plus aller sur le plateau.
01:08:23– Alexis Corbière il est plus sous les ordres de Jean-Luc Mélenchon.
01:08:26– Excusez-moi Alexis Corbière il se fait virer comme un malpropre de la France Insoumise.
01:08:29– Il revient à la maison.
01:08:30– Il se fait cracher au visage, il se fait cracher au visage,
01:08:32parce que c'est ça ce qui s'est passé, il explique lui-même,
01:08:34il a reçu un mail, selon sa version, le vendredi à 22h, on lui dit, tu n'es pas dedans.
01:08:39– Mais c'est pour vous dire que ça m'intéresse.
01:08:40– Et il est là, il défend la France Insoumise, il attaque CNews, excusez-moi.
01:08:43– Tout ne vient pas de Jean-Luc Mélenchon, il faut arrêter de croire que tout vient du gourou,
01:08:46c'est la réalité, ça appartient dans la matrice, c'est la même partout.
01:08:50C'est-à-dire que vous soyez Alexis Corbière, Raquel Garrido ou ainsi de suite,
01:08:52c'est la même matrice et vous aurez les mêmes reproches, la même attitude.
01:08:56La réalité c'est que vous êtes un ennemi politique,
01:08:58mais en même temps un ennemi politique dans lequel on sait,
01:09:00dont on sait se servir et c'est une réalité.
01:09:02Ils ont su se servir des plateaux de CNews,
01:09:05ils ont su se servir des plateaux du groupe Canal parce que c'est ça.
01:09:08Et après ils sont capables à l'Assemblée de vous attaquer,
01:09:10attaquer le propriétaire de ce groupe sans aucune difficulté.
01:09:14– Parce que sur cette chaîne ils avaient tout le monde.
01:09:16Moi je suis passé pour savoir, sur les débats ils avaient tout le monde.
01:09:18Et moi pour faire d'autres médias,
01:09:20notamment France Inter, pour faire France Info,
01:09:22pour faire des médias comme par exemple Libération qui fait des papiers
01:09:26où transitions-nous et c'est leur droit,
01:09:28ils assument une éditoriale qui est celle anti-RN.
01:09:32Ils l'ont même écrit sur les réseaux sociaux
01:09:34en disant qu'ils avaient contribué à faire battre notre parti.
01:09:36Et là M. Corbière ne se négoie pas de dire,
01:09:40ah ben il y a des chaînes, ils sont calmes.
01:09:42– Tu sais le problème, en plus il en prend un journaliste qui est sur le terrain.
01:09:45– Ce moment-là ce qui me fait rire c'est qu'on ne s'est pas séparé des fascistes,
01:09:47nous on ne veut fermer aucune chaîne.
01:09:49On ne veut fermer aucun média, on ne trippe pas les chaînes
01:09:51en fonction de leur éditorialisme ou de leur ligne éditoriale.
01:09:53On va partout, moi je vais partout, on m'invite.
01:09:55Donc on respecte le pluralisme.
01:09:57– Mais les Insoumis, je le dis tous les jours, ils sont bienvenus sur ce plateau.
01:09:59– Bien sûr. – Alors il y en a un ou deux
01:10:01qui viennent de temps en temps parce que…
01:10:03– C'est toujours bien le débat. – Mais c'est toujours bien,
01:10:05ils sont bienvenus, moi je les veux les Insoumis, je veux leur dire en face,
01:10:07je veux qu'on parle, les yeux dans les yeux.
01:10:09– Aurélien Lecoq, c'est quelqu'un qui a beaucoup vœu.
01:10:11– Oui, ben oui. – Il est venu aussi triste.
01:10:13– Ben oui, ben oui. – Ça c'était avant.
01:10:15– Voilà pour le dossier politique,
01:10:17je voudrais qu'on vienne sur un dossier qui intéresse quand même aussi
01:10:19pas mal les Français en ce moment, c'est ce qui se passe du côté
01:10:21du 15 de France et de ce qui se passe en Argentine
01:10:23avec deux joueurs qui risquent désormais 20 ans de prison en Argentine,
01:10:28même s'ils sont toujours présumés innocents bien évidemment,
01:10:31ils risquent aujourd'hui 20 ans de prison, le rappel des faits.
01:10:35– Le 15 de France, de nouveau dans la tournante.
01:10:38Oscar Gégou et Hugo Auradou, deux joueurs des Bleus,
01:10:41sont visés par une plainte d'une femme pour agression sexuelle.
01:10:44Selon la presse locale, les faits se seraient déroulés
01:10:47dans la nuit de samedi à dimanche au diplomatique hôtel de Mendoza
01:10:51où logeaient les joueurs et le staff après leur match face à l'Argentine.
01:10:55– Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves.
01:10:58Il faut avoir une pensée pour la jeune femme,
01:11:00c'est à l'inverse de tout ce que le rugby est, de tout ce que le rugby fait,
01:11:04mais il faut laisser l'enquête qui est nécessaire se dérouler.
01:11:07– Hier, sur demande du procureur, les deux suspects ont été arrêtés à Buenos Aires
01:11:12et doivent être ramenés à Mendoza, lieu de l'agression présumée.
01:11:16En tournée estivale, les Bleus doivent se rendre ce mardi à Montevideo
01:11:20pour y affronter la sélection uruguayenne avant de revenir à Buenos Aires samedi
01:11:25pour y défier à nouveau l'Argentine.
01:11:27Une affaire qui intervient au lendemain de celle de Melvin Jarminey.
01:11:30Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux ce dimanche,
01:11:33le joueur de l'équipe de France avait tenu des propos racistes
01:11:36il avait par la suite été écarté du groupe par la Fédération Française de Rugby.
01:11:41– Cette nuit on a eu les images, vous allez les voir,
01:11:44de ces deux joueurs qui ont été arrêtés,
01:11:48et je vous l'expliquais tout à l'heure mais je vous le réexplique
01:11:51parce que vous pouvez être surpris de voir leurs visages floutés
01:11:53alors qu'on connaît leurs visages, mais les visages sont floutés
01:11:55parce qu'on n'a pas le droit de diffuser des images de personnes entravées
01:11:59et c'est très bien d'ailleurs, c'est pour ça qu'on a flouté les visages.
01:12:04Écoutez la réaction de Fabien Galtier à cette affaire.
01:12:07– Pour le groupe, pour la délégation, ça a été vécu comme un traumatisme,
01:12:16forme de sidération quand on a appris les nouvelles
01:12:21et lorsque la police a débarqué à l'hôtel à Buenos Aires
01:12:29donc ça a été vraiment une journée très difficile, très très dure.
01:12:33Je parlerai de sidération pour le groupe.
01:12:37– Voilà, c'est le moins qu'on puisse dire
01:12:39et le problème c'est qu'ils risquent bien d'être prisonniers
01:12:43pendant un petit moment en Argentine,
01:12:45c'est ce qu'expliquait ce matin sur le plateau de Pascal Praud,
01:12:47Victoria Alvarez qui est avocate au barreau de Paris
01:12:50puisqu'ils n'ont pas envie comme ils sont étrangers,
01:12:52visiblement ils ne souhaitent pas les relâcher
01:12:54de peur qu'ils partent en France et qu'ils ne puissent pas les contrôler
01:12:57pour suivre l'enquête, écoutez-la.
01:12:59– Maintenant ce qu'il faut savoir c'est que les faits qui sont réprochés
01:13:03aujourd'hui sont d'une gravité significative
01:13:07donc on parle de faits qui coïncident à ce qu'en France
01:13:11serait un viol aggravé par le fait qu'ils soient en groupe
01:13:14donc c'est là-bas abus sexuels avec accès charnel en groupe
01:13:20et la peine qui peut être écopée potentiellement est de 8 à 20 ans
01:13:26donc le fait qu'ils soient étrangers
01:13:32et qu'ils aient été à peine de passage en Argentine
01:13:35aujourd'hui en tout cas à l'heure où on se parle
01:13:38est un argument pour ne pas les laisser partir
01:13:42maintenant il faut que tout ça se mette en place
01:13:45donc c'est potentiellement possible
01:13:47mais c'est sûr qu'ils vont rester en Argentine.
01:13:49– Voilà, c'est sûr qu'ils vont rester en Argentine,
01:13:51c'est une avocate également au barreau d'Argentine
01:13:53c'est pour ça que c'était intéressant d'avoir son avis.
01:13:55Alors ce qui est intéressant également c'est qu'il y a deux versions
01:13:57comme souvent dans cette histoire, il y a l'affaire de la version de la plaignante
01:14:01qui dit qu'elle a été forcée, elle dit même a priori qu'elle aurait été frappée
01:14:05les joueurs eux de leur côté nient le viol, nient les agressions
01:14:09ils ont reconnu avoir eu des relations sexuelles tous les deux
01:14:13avec cette femme mais avec son consentement, ce qui est très différent
01:14:16et moi j'ai voulu savoir comment on enquêtait dans ces cas-là
01:14:18parce que ça s'est produit finalement dans une chambre, une chambre fermée
01:14:21il y a juste trois personnes qui sont concernées
01:14:24il y a des versions différentes, Maître Laure Alice Bouvier, bonjour
01:14:26merci d'être en direct avec nous
01:14:28on ne va pas parler précisément de cette affaire bien évidemment
01:14:31parce qu'on n'a pas vraiment les éléments
01:14:33mais moi je voulais savoir globalement comment ça se passe une enquête
01:14:36comment est-ce que font les enquêteurs pour découvrir ce qui s'est vraiment passé
01:14:39dans une affaire comme celle-là, c'est-à-dire où il y a deux versions
01:14:42il y a cette femme qui dit j'ai été violée, j'ai été agressée
01:14:45et il y a eux qui disent non non pas du tout, elle était consentante
01:14:48or il n'y a que dans la pièce, comment travaillent les enquêteurs ?
01:14:52Alors effectivement, Jean-Marc, c'est une question qui est difficile
01:14:55parce que c'est vrai qu'il faut arriver à prouver ces versions contre versions
01:14:59de manière générale et plus le temps passe, plus c'est difficile de prouver
01:15:03c'est pour ça que les victimes, même en dépit du caractère hautement traumatique
01:15:06de la situation, c'est toujours mieux quand elles déposent plainte
01:15:09le plus rapidement possible. Pourquoi ?
01:15:11Parce que si elles déposent plainte le plus rapidement possible
01:15:13ça permet aux enquêteurs de déterminer un faisceau d'indices
01:15:17qui vont pouvoir déterminer si oui ou non il y a eu une contrainte
01:15:21une menace, de la violence ou éventuellement de la surprise
01:15:25ça passe par plein d'indices qui peuvent être retrouvés
01:15:30par exemple des traces ADN, des examens physiques, des examens psychologiques
01:15:34mais aussi des témoignages, ça passe aussi par des SMS qui ont été envoyés
01:15:38bref, il y a plein de choses et c'est vrai qu'un examen physique
01:15:42juste après une agression présumée, ça c'est vraiment essentiel
01:15:46Dans le cas présent, moi j'ai beaucoup lu, ah oui mais on a retrouvé des traces ADN
01:15:50mais en fait si la relation était consentie, il y a des traces ADN aussi
01:15:53donc ce n'est pas un élément qui prouve qu'il y a eu un viol
01:15:57et qu'il y a eu une agression
01:15:59Pas nécessairement, mais on peut retrouver des micro-lésions
01:16:02c'est-à-dire que si la victime n'était pas consentante, elle a pu se débattre
01:16:05elle a pu empêcher, elle a pu aussi éviter toute pénétration
01:16:11ou ce genre de choses, et donc par conséquent il y a des éléments
01:16:14qui peuvent laisser penser aux médecins légistes
01:16:16qu'il y a effectivement eu une action qui ne serait pas consentie par la victime
01:16:23donc ça c'est un élément qui est important
01:16:25Le deuxième élément qui est aussi fondamental, c'est l'examen psychologique
01:16:28parce que l'examen psychologique, il va aussi permettre de démontrer
01:16:31si la victime a une tendance à l'affabulation, si elle tient bien son discours
01:16:36si elle semble traumatisée par les faits, ce genre de choses
01:16:39J'ai entendu dire aussi qu'il y avait des traces de violence
01:16:43qu'il y aurait vraisemblablement des traces de violence sur cette victime
01:16:46ça ce sera des choses qui vont aussi être prises en compte par les enquêteurs
01:16:49dans le cadre de leur enquête
01:16:50Et les traces de violence, en fait, on peut les dater également
01:16:53parce que la question est de savoir si les traces de violence datent de la nuit du viol
01:16:57or je crois que médicalement on peut savoir à peu près de quand date la violence
01:17:01Est-ce que ça s'est produit vraiment 24h ou 48h plus tôt, ou il y a 4-5 jours ?
01:17:08A peu près, oui, après, c'est vrai que des fois on retrouve des équimoses sur des victimes
01:17:13et bon, ça laisse penser que ça pourrait être concordant avec leur discours
01:17:18mais on n'est pas forcément certains
01:17:19mais en tout cas, ça permet de donner des éléments
01:17:21et ça permet d'éclairer le juge d'instruction qui est en charge de l'enquête
01:17:23Merci beaucoup Maître Laure Alice Bouvier pour cet éclairage
01:17:26Mathieu Vallée en tant qu'ancien policier cette fois
01:17:28et pas en tant que député européen
01:17:30mais c'est vrai que les enquêtes sont très difficiles
01:17:32C'est très difficile, d'abord, si ça peut permettre d'être pédagogique sur cette émission
01:17:35quand il y a une femme victime de viol
01:17:37rapidement, même si parfois c'est compliqué
01:17:39il faut qu'elle aille dans un commissariat ou une gendarmerie
01:17:41parce que, souvent, elle se lave
01:17:43parce qu'évidemment, il y a cet sentiment
01:17:45qui n'est pas expliqué, mais de honte
01:17:47il faut garder les vêtements, il faut garder tous les éléments
01:17:49et ce qu'on fait, c'est que la première chose
01:17:51que prend l'Office de Police Judiciaire
01:17:53c'est qu'il fait des réquisitions à la médecine légale
01:17:55pour qu'elle puisse être examinée immédiatement
01:17:57afin, évidemment, même si l'auteur est identifié et connu par la victime
01:18:01encore plus compliqué quand ça ne l'est pas
01:18:03de pouvoir faire des prélèvements biologiques
01:18:05des prélèvements ADN, des prélèvements sur les tissus et sur les vêtements
01:18:07de manière à ce qu'on puisse avoir le maximum de preuves
01:18:09le plus compliqué, c'est ces plaintes qui arrivent
01:18:11quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois après
01:18:13évidemment, ça devient du parole contre parole
01:18:15et on a même parfois des victimes
01:18:17qui, je vous l'ai dit, lavent leurs vêtements, nettoient tout
01:18:19ce qui rend compliquées les constatations
01:18:21donc, la déclaration de la plainte, la prise de plainte, c'est essentiel
01:18:23c'est pour ça que les policiers et les gendarmes sont de plus en plus formés
01:18:25à cette prise de plainte, notamment les Officiers de Police Judiciaire
01:18:27parce que c'est du criminel
01:18:29d'ailleurs, vous allez avoir beaucoup d'éléments, les éléments techniques et scientifiques
01:18:31les caméras ou la recherche éventuelle de témoins
01:18:33le passif de la victime
01:18:35l'auteur s'est identifié également
01:18:37ce qu'on va pouvoir avoir sur cette personne
01:18:39si elle est déjà connue ou pas pour ces faits-là
01:18:41si elle est fichée au fichier judiciaire des auteurs d'infractions sexuelles
01:18:43parce que parfois on a des gens qui, malheureusement
01:18:45sont des multirestitivistes ou réitérants
01:18:47sur ces thématiques-là, et donc c'est vrai que c'est très compliqué
01:18:49et on a parfois, il faut le dire aussi
01:18:51des personnes, par vengeance
01:18:53ou par acte
01:18:55qu'elles regrettent par la suite, déposent plainte
01:18:57et j'en ai connu dans mon métier
01:18:59et ça rend aussi compliqué pour la personne
01:19:01mise en cause de pouvoir se défendre parce que
01:19:03quand vous n'avez pas cette idée-là, évidemment
01:19:05d'avoir une plainte parce que la personne n'est pas d'accord
01:19:07dans le sens où elle regrette
01:19:09d'avoir eu cet acte-là avec la personne, c'est compliqué
01:19:11de démontrer le contraire, et après c'est aux enquêteurs
01:19:13à une finée, au parquet, voire aux juges d'instruction
01:19:15de voir tous les éléments à charge
01:19:17et à décharge. Ce qui est compliqué
01:19:19c'est qu'hier, certains proches des joueurs commençaient
01:19:21à laisser entendre qu'en Argentine, il y a une méthode
01:19:23d'arnaque qui est assez courante
01:19:25c'est-à-dire que c'est une fille qui va avec une personne
01:19:27et qui ensuite dit, j'ai été violée
01:19:29en échangeant, je ne dis pas du tout que c'est ce qui s'est passé
01:19:31je dis juste que c'est ce qui est évoqué par
01:19:33certains proches pour défendre
01:19:35leurs amis, bien évidemment.
01:19:37C'est dur d'évoquer ces tentatives
01:19:39que vous évoquez là
01:19:41sans vous faire taxer de minimiser
01:19:43ou de mépriser le...
01:19:45Mais il faut pouvoir dire les deux. Il y a des victimes de viol
01:19:47qu'on doit bien accueillir, qu'on doit bien prendre en charge pour lesquelles
01:19:49les policiers et les gendarmes doivent être formés et qui doivent être suivis par des associations
01:19:51des deux victimes par le même enquêteur
01:19:53c'est les parcours de victimes qui ont été mis en place
01:19:55et à côté, vous n'êtes pas à l'abri
01:19:57demain que quand vous avez une relation sexuelle avec quelqu'un
01:19:59par votre notoriété, par votre célébrité
01:20:01par votre argent aussi par exemple
01:20:03qu'il puisse avoir une plainte fantaisiste et c'est pour ça que
01:20:05moi j'ai confiance à nos enquêteurs
01:20:07alors là on n'est pas en France donc évidemment que dans ce pays-là
01:20:09je ne connais pas la qualité ou pas de leur enquêteur
01:20:11mais chez nous effectivement
01:20:13les enquêteurs font toujours à charge et à décharge
01:20:15le but c'est d'avoir des éléments qui
01:20:17affirment ou qui confirment l'inversion
01:20:19et c'est pour ça que dans notre pays on peut s'enorgueillir que sur ces affaires
01:20:21criminelles, on a une police judiciaire qui mène
01:20:23des enquêtes qui sont de qualité.
01:20:25Oui, loin de moi de vouloir dire quoi que ce soit
01:20:27sur le fond de l'affaire, je dis simplement que je suis un peu surpris
01:20:29de la prise de parole de Fabien Galetier
01:20:31voire du Président de la Fédération de France Informée
01:20:33Ah bah on va l'écouter, alors vous ne commenterez pas
01:20:35alors on l'écoute, Florian Grille
01:20:37qui a pris la parole là-dessus.
01:20:39Si les faits sont avérés
01:20:41ils sont incroyablement graves
01:20:43la première des choses qu'il faut dire c'est
01:20:45d'avoir une pensée pour la jeune femme
01:20:47de dire aussi
01:20:49que c'est à l'inverse
01:20:51encore une fois si c'était avéré
01:20:53de tout ce que le rugby
01:20:55fait, construit
01:20:57et de ce que font aussi
01:20:59les 2000 clubs amateurs
01:21:01qui font vivre le rugby au quotidien
01:21:03on a contact avec les autorités
01:21:05on a
01:21:07on essaye d'accompagner tout le monde
01:21:09voilà, mais
01:21:11on a prévenu les autorités
01:21:13françaises aussi parce que bien évidemment
01:21:15c'est une affaire qui
01:21:17qui est potentiellement très importante
01:21:19d'autant qu'il y a
01:21:21déjà l'affaire Melvin Jaminet
01:21:23avant ça, bon voilà
01:21:25donc on est en contact avec toutes les autorités
01:21:27bien sûr.
01:21:29Quel est l'état d'esprit du staff des Bleus à cet instant ?
01:21:31Il est comme
01:21:33nous tous, totalement abattu
01:21:35et dans l'attente de savoir
01:21:37ce qu'il en est une fois que l'enquête
01:21:39révélera ce qui s'est réellement passé
01:21:41Voilà, et donc ça vous choque ?
01:21:43Oui, non ça me choque pas si vous voulez
01:21:45il n'y a pas que le président d'une fédération de ce niveau
01:21:47c'est-à-dire qu'en gros qu'il y a des rencontres internationales
01:21:49avec beaucoup de jeunes gens
01:21:51le rugby, oui, l'esprit du rugby, oui
01:21:53mais si vous voulez, alors c'est pas Fabien Galtier
01:21:55mais malgré tout, cette équipe, elle est toute seule
01:21:57dans cette nature là-bas, ils sortent beaucoup
01:21:59on leur a laissé un quartier libre
01:22:01ce qui est normal, ça peut exister, mais dans le sport professionnel
01:22:03aujourd'hui, quel qu'il soit
01:22:05et le rugby est un sport professionnel de très haut niveau
01:22:07il y a beaucoup d'argent
01:22:09on ne peut plus vivre la vie de la troisième mi-temps
01:22:11comme on ne le vit pas avant, donc là il y a une responsabilité
01:22:13c'est un peu la tradition du rugby
01:22:15moi je ne suis pas très loin chez le sport, mais le rugby
01:22:17c'est un peu la tradition du rugby
01:22:19ça peut exister aussi, ça a été très largement organisé
01:22:21on doit, aujourd'hui
01:22:23c'est un monde professionnel, c'est un métier
01:22:25et donc dans tous les métiers, quand vous êtes à l'étranger
01:22:27partout maintenant, on interdit
01:22:29ces dérives, bien avant
01:22:31on les contrôle très largement
01:22:33ils sont jeunes, ils ont 22 ans
01:22:35on doit les protéger
01:22:37et juste attention à ce que je dis, quand je dis qu'ils sont jeunes
01:22:39pas de l'agression, je dis qu'ils sont jeunes, ils ont envie de s'amuser
01:22:41ça ne justifie pas l'agression, mais ça justifie
01:22:43le fait d'aller boire un coup, d'aller faire la fête
01:22:45et d'aller draguer des nanas, s'ils ont envie
01:22:47d'aller draguer des nanas
01:22:49– Vous ne pouvez plus dans ce contexte-là, aujourd'hui, le sport professionnel
01:22:51laisser dériver de cette ménage, vous devez
01:22:53non pas les contrôler, mais les maîtriser
01:22:55en tout cas les éduquer par rapport à ça, ça n'est plus possible
01:22:57– A force de tout contrôler, vous allez finir chez les insoumis, vous
01:22:59Allez, on va faire le CNews Info
01:23:01et c'est avec
01:23:03Michael Dos Santos et les Ministres
01:23:05– Générique
01:23:07– Environ 120 députés
01:23:09du Rassemblement National
01:23:11ont fait leur entrée ce matin à l'Assemblée
01:23:13À son arrivée, Marine Le Pen a assuré que
01:23:15l'accession au pouvoir du RN n'était que partie remise
01:23:17L'élu du Pas-de-Calais a également
01:23:19fustigié le bourbier parlementaire
01:23:21et assuré que son parti présenterait
01:23:23un candidat à la présidence
01:23:25de l'Assemblée. La baïa
01:23:27de retour à l'école, c'est le souhait
01:23:29de Rodrigo Arenas, le député
01:23:31de la France Insoumise, veut supprimer la circulaire
01:23:33qui acte son interdiction
01:23:35mise en place il y a moins d'un an par Gabriel Attal
01:23:37L'élu fait confiance
01:23:39au chef d'établissement pour faire preuve
01:23:41de discernement. Attaque au couteau
01:23:43à Meudon-la-Forêt en banlieue parisienne
01:23:45un individu de 32 ans
01:23:47a poignardé lundi soir un jeune homme
01:23:49de 19 ans pour un motif qui reste
01:23:51pour le moment inconnu. La victime a été
01:23:53hospitalisée en urgence absolue
01:23:55L'assaillant de nationalité georgienne
01:23:57déjà connu des services de police pour toxicomanie
01:23:59a été placé en garde à vue
01:24:01Aux Etats-Unis, la
01:24:03canicule fait au moins 5 victimes
01:24:05Au sud-ouest du pays, un motard est notamment
01:24:07décédé dans la Vallée de la Mort
01:24:09où le thermomètre a atteint 54 degrés
01:24:11Au total, 160 millions de personnes
01:24:13sont concernées par cette vague de chaleur
01:24:15qui devrait durer jusqu'à la fin
01:24:17de la semaine
01:24:19Enfin, cela a été vécu comme un traumatisme
01:24:21Le coach du 15 de France, Fabien Galtier
01:24:23réagit à l'arrestation d'Oscar Gégou
01:24:25et Hugo Oradou en Argentine
01:24:27après avoir eu une pensée pour la présumée
01:24:29victime. Les deux rugbymen
01:24:31auraient agressé sexuellement une jeune femme dans un hôtel
01:24:33de la ville de Mendoza suite à une rencontre
01:24:35entre les deux sélections. Les deux hommes
01:24:37risquent jusqu'à 20 ans de prison
01:25:03déjà connus pour des faits de toxicomanie
01:25:05et d'alcoolémie. Le rappel des faits
01:25:33de l'abdomen
01:25:35et du bras
01:25:37le blessant gravement
01:25:39L'agresseur présumé est un sans-domicile
01:25:41fixe, géorgien de 32 ans
01:25:43connu pour des faits de toxicomanie
01:25:45et d'alcoolémie. Il est interpellé par la police
01:25:47nationale vers 4h30 du matin à Medon
01:25:49C'est dans cette ville d'ordinaire tranquille
01:25:51que Prisca Tevno et son équipe ont été
01:25:53agressés il y a quelques jours
01:25:55Ça peut arriver dans n'importe quel endroit
01:25:57dans n'importe quelle ville, village
01:25:59Vous savez, vous avez des individus
01:26:01qui saisonnent
01:26:03et qui sont souvent
01:26:05sous l'emprise
01:26:07des produits stupéfiants, de la boisson
01:26:09alcoolisée
01:26:11et on voit bien que ces individus
01:26:13du jour au lendemain
01:26:15peuvent passer à l'action
01:26:17comme ça, pète un câble
01:26:19Les derniers chiffres sur le nombre d'attaques au couteau
01:26:21datent de 2020 avec 120 agressions par jour
01:26:23selon l'Observatoire national de la délinquance
01:26:25et des réponses pénales
01:26:27Alors on est en direct avec
01:26:29Philippe qui est porte-parole du Syndicat Unité
01:26:31Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous
01:26:33En fait, on a l'impression
01:26:35quand même que c'est impossible aujourd'hui
01:26:37de contrecarrer et de contrôler ces attaques au couteau
01:26:39qui se multiplient. Est-ce que c'est le cas ?
01:26:41Alors c'est compliqué effectivement
01:26:43de faire disparaître tout le temps des attaques au couteau
01:26:45pour assez moindres raisons
01:26:47On est tributaire d'un passage ou pas
01:26:49qui peut arriver à n'importe quel moment selon
01:26:51effectivement
01:26:53le côté
01:26:55vindicatif de la personne. Je m'explique
01:26:57On a souvent des individus qui sont
01:26:59sous emprise d'alcool ou de produits spéciaux
01:27:01comme le dit votre reportage
01:27:03et c'est compliqué effectivement de les interpeller
01:27:05Le seul moyen qu'on a aujourd'hui pour pouvoir
01:27:07minimiser ces passages à l'axe
01:27:09c'est un, de faire beaucoup plus de travail
01:27:11de contrôle en amont, de contrôle d'identité
01:27:13donc de placation de sécurité pour ramener
01:27:15ces individus porteurs d'objets contendants
01:27:17qui peuvent servir d'armes par destination
01:27:19ou alors effectivement
01:27:21de sanctionner de façon beaucoup plus importante
01:27:23ces agressions. Ça c'est aussi effectivement
01:27:25une possibilité sur laquelle on doit travailler
01:27:27et il y a une autre troisième effectivement
01:27:29plompant mais par contre le problème
01:27:31c'est que c'est assez chronophage en effectif
01:27:33c'est un véritable quadrillage territorial beaucoup plus conséquent
01:27:35qui permettrait d'éviter les passages à l'acte
01:27:37en tout cas de les minimiser
01:27:39que ce soit lors d'attaques au couteau ou lors d'agressions
01:27:41fortuites ou gratuites ou lors d'attaques au couteau
01:27:43parce que c'est aussi une possibilité
01:27:45lors des actes terroristes
01:27:47Et d'ici on a vu le gouvernement qui a essayé
01:27:49de se saisir de ce dossier
01:27:51maintenant on a une amende si on est pris dans la rue
01:27:53en parlant d'un avec un couteau
01:27:55je ne sais pas de combien est l'amende mais je crois que ce n'est pas grand chose de mémoire
01:27:57est-ce que c'est suffisant
01:27:59comme élément ?
01:28:01Si on se balade dans la rue avec un couteau
01:28:03a priori c'est qu'on a
01:28:05peut-être quelques intentions un peu
01:28:07malaisantes ou autrement on peut justifier
01:28:09pourquoi on a un couteau
01:28:11Complètement, il est certain que factuellement parlant
01:28:13ce n'est pas suffisant parce que si vous avez un couteau
01:28:15c'est que vous avez peur de quelque chose de quelqu'un
01:28:17il faut absolument prendre le réflexe d'en référer à la police
01:28:19ou alors c'est que vous voulez
01:28:21effectivement en découdre et le cas échéant
01:28:23effectivement être relativement belliqueux
01:28:25ce qui est actuellement totalement interdit
01:28:27dans tous les cas de figure il va falloir être
01:28:29beaucoup plus vigilant et beaucoup plus réactif
01:28:31en termes de condamnation
01:28:33par rapport aux porteurs de ces armes
01:28:35qui sont des armes par destination je le rappelle
01:28:37et ça il va vraiment falloir qu'un travail soit fait
01:28:39tout un travail de pédagogie
01:28:41maintenant ce que nous avons par rapport
01:28:43à ces utilisations d'armes c'est qu'on a
01:28:45beaucoup plus de jeunes à une certaine époque
01:28:47qui utilisent ces couteaux
01:28:49même dans différents, dans les RICs
01:28:51et ça c'est un véritable problème
01:28:53parce que les couteaux on peut en trouver n'importe où
01:28:55on peut difficilement légiférer
01:28:57sur la dissémination
01:28:59de ces couteaux, maintenant ce qui est certain
01:29:01c'est qu'il va falloir qu'on soit beaucoup plus réactif en termes de condamnation
01:29:03et que les condamnations pénales
01:29:05pleuvent pour pouvoir effectivement faire disparaître ce phénomène
01:29:07Mais dernière question Udysside
01:29:09comment vous expliquez par exemple, parce que moi j'ai pas eu
01:29:11de réponse et j'arrive pas à comprendre
01:29:13qu'on mette au même niveau une dame de
01:29:1560 ans, 70 ans qui se balade avec
01:29:17une bombe lacrymogène pour se défendre
01:29:19et un mec de 20 ans qui se balade avec
01:29:21un couteau, visiblement d'après la loi
01:29:23c'est la même chose, comment c'est possible ?
01:29:25Vous savez il y a la loi
01:29:27il y a le discernement et c'est
01:29:29effectivement aux magistrats, c'est pour ça
01:29:31que les officiers de police judiciaire leur rendent compte
01:29:33quand ils les appellent, quand ils font ce qu'on appelle un avis
01:29:35effectivement aux magistrats, ils leur expliquent, ils leur donnent des éléments
01:29:37de contextualisation, et c'est aux magistrats
01:29:39à lui effectivement, en s'en donnant méconscience
01:29:41de faire la part et de faire preuve de discernement
01:29:43c'est-à-dire se dire cette pauvre dame en l'occurrence
01:29:45elle a peur parce qu'elle a déjà été peut-être agressée
01:29:47plusieurs fois, donc il y a effectivement
01:29:49un passif, donc à ce moment-là on fait preuve
01:29:51de pédagogie et de bienveillance
01:29:53et lorsqu'on est face à un individu qui est déjà connu
01:29:55pour des risques, c'est un porteur d'une arme blanche
01:29:57à ce moment-là il faut s'inscrupuler
01:29:59avec lui et passer à la vitesse supérieure
01:30:01en termes de condamnation, parce que sinon
01:30:03ces individus tout à l'heure passeront à l'acte.
01:30:05Merci beaucoup Édicide, porte-parole d'Unité, merci d'avoir été en direct
01:30:07avec nous Mathieu Vallée, c'est vrai que c'est
01:30:09assez étonnant quand même ce parallèle qui est fait entre
01:30:11une femme de
01:30:1360 ans ou quelqu'un, même un homme
01:30:15qui se balade avec une bombe lacrymo pour se défendre
01:30:17et un jeune qui a un couteau, enfin
01:30:19il n'y a aucun rapport entre les deux, pour moi il ne faut pas les mettre
01:30:21dans la même catégorie. Non mais moi je fais confiance
01:30:23à l'intelligence et au discernement des policiers soldats
01:30:25Oui, mais si on faisait une loi
01:30:27qui sépare les choses, ce serait peut-être plus simple
01:30:29Vous voyez ce que je veux dire, c'est ça ce que je veux dire
01:30:31Moi je dis à la loi l'esprit
01:30:33de la loi, après c'est compliqué de faire une loi pour
01:30:35chaque cas, donc il y a une loi générale qui est l'expression
01:30:37de la nation, après les policiers sont...
01:30:39Avec le nombre d'attaques au couteau en France, on pourrait faire une loi spécialement
01:30:41pour les attaques au couteau, et pour les gens qui se baladent
01:30:43avec des couteaux en France. On nous a fait le coup pour le
01:30:45chit, effectivement, moi quand j'ai interpellé les chiteux
01:30:47c'était des procédures en veux-tu en voilà
01:30:49avec une réponse malinée existante, donc on nous a mis en place
01:30:51les contraventions avec une saisie immédiate de la matière
01:30:53et pour les couteaux on va faire la même chose, moi j'estime
01:30:55qu'il faut garder ce côté délictuel
01:30:57pour les couteaux et laisser à l'agent sur le terrain
01:30:59voir effectivement une mamie de 80 ans qui a
01:31:01une petite bombe lacrymogène parce que
01:31:03elle a peur de se faire voler son sac à main, de pouvoir se défendre
01:31:05évidemment qu'on ne la ramène pas au commissariat pour un placement
01:31:07en garde à vue avec une procédure judiciaire, à la limite
01:31:09il y a une saisie du matériel qui est faite et une
01:31:11destruction comme on a des procédures simplifiées qui sont mises
01:31:13en place. Par contre, on a des profils
01:31:15de personnes qui sont interpellées, vous ne l'avez pas vu dans le reportage
01:31:17mais tous les terroristes islamistes
01:31:19dans les derniers attentats qu'on a eu en grande
01:31:21majorité, ça a été fait au couteau
01:31:23et plus inquiétant, on peut avoir
01:31:25des détecteurs de métaux, on peut avoir des détecteurs
01:31:27électroniques, les couteaux en céramique par exemple
01:31:29passent à travers ces détecteurs.
01:31:31C'est bien de ne pas le dire.
01:31:33Non mais ça c'est...
01:31:35Non mais ça c'est...
01:31:37Je ne dévoile pas ce crime.
01:31:39Donc voilà.
01:31:41Je sais quand même ce que je peux dire ou pas dire.
01:31:43Mais ce que je veux dire, c'est que
01:31:45c'est pour expliquer aux gens que
01:31:47le risque zéro n'existe pas, par contre effectivement
01:31:49M.Syed a raison, il faut qu'on ait une réponse
01:31:51pénale implacable pour ces multirétairants
01:31:53dont on interpelle régulièrement dans les gardes,
01:31:55dans les espaces publics, avec des couteaux comme
01:31:57un couteau de 15 ou 20 cm, c'est évidemment pas pour
01:31:59couper du fromage le midi à manger.
01:32:01Sur le caractère répressif,
01:32:03je pense que vous l'avez très bien dit,
01:32:05il y a un durcissement à faire
01:32:07à la fois sur la partie judiciaire
01:32:09et sur le nombre de policiers sur place.
01:32:11Maintenant je pense qu'on oublie aussi
01:32:13un élément dans l'équation,
01:32:15c'est tout le sujet de prévention.
01:32:17Vous l'avez rappelé dans votre reportage, on parle quand même
01:32:19d'une personne qui est sous l'emprise
01:32:21potentiellement de drogue, d'alcool, et qui
01:32:23exclut de la société. Et je pense que sur ce sujet-là,
01:32:25il y a quand même...
01:32:27– Excusez-moi, hier à Marseille,
01:32:29c'est un gamin parce qu'on a dit à sa copine
01:32:31d'enlever les pieds de la banquette,
01:32:33à Paris, c'est un mec qui était
01:32:35en train de boire un café à la terrasse,
01:32:37on a voulu lui piquer son portable,
01:32:39il a réagi, il s'est fait poignarder,
01:32:41et il est mort. Il n'y a pas
01:32:43que tous les malheurs du monde
01:32:45qui tombent sur les gens et qui se mettent à poignarder.
01:32:47– Non, pas du tout, monsieur Morandini, mais c'est vrai que
01:32:49plusieurs fois je suis venu sur votre plateau, et plusieurs fois
01:32:51c'était quand même des personnes qui étaient
01:32:53en marge de la société. Et je ne dis pas
01:32:55qu'il ne faut pas aussi
01:32:57avoir d'autres solutions
01:32:59pour les autres points que vous avez évoqués.
01:33:01Par contre, sur ces sujets,
01:33:03notamment la lutte contre le trafic
01:33:05de drogue, la lutte aussi contre
01:33:07différentes addictions, comme l'alcool,
01:33:09les politiques publiques
01:33:11ne sont pas au niveau aujourd'hui.
01:33:13Et je pense que c'est quand même aussi une partie du problème,
01:33:15même si, pour ce que vous avez évoqué,
01:33:17ce n'est pas du tout les mêmes sujets.
01:33:19– On va regarder la chancellerie, parce que c'est intéressant ce que fait la chancellerie.
01:33:21– Les toxicomanes, c'est vrai qu'on les interpelle,
01:33:23mais il n'y a pas de prise en charge de santé publique,
01:33:25c'est ça qu'il faudrait faire.
01:33:27– Cartographier la criminalité, c'est ce que souhaite Pierre-Marie Sèvres,
01:33:29directeur de l'Institut de la Justice. Regardez.
01:33:31– Si les derniers chiffres du mois de juin
01:33:33publiés par le ministère de l'Intérieur
01:33:35sont rassurants concernant les violences
01:33:37avec armes qui ont chuté de 9%,
01:33:39ces dernières semaines,
01:33:41les agressions au couteau dans les lieux
01:33:43publics ont fait couler de l'encre.
01:33:45Comme à Meudon, Paris ou encore Marseille,
01:33:47un phénomène qui pour ce syndicat
01:33:49n'est pas récurrent, mais il constate
01:33:51quand même une augmentation dans le port
01:33:53d'armes blanches. – Pas mal d'endroits,
01:33:55à titre expérimental, on a justement
01:33:57mis en place des amendes
01:33:59forfaitaires de 500 euros
01:34:01pour celui qui serait porteur
01:34:03d'une arme, en tout cas
01:34:05d'une arme blanche.
01:34:07Ça démontre qu'il y a de plus en plus de personnes
01:34:09qui portent sur eux
01:34:11des couteaux.
01:34:13– En France, les chiffres concernant les agressions
01:34:15avec des armes blanches ne sont pas connus
01:34:17officiellement. Depuis le dernier rapport
01:34:19en 2020 de l'Observatoire,
01:34:21aucun chiffre n'a été révélé.
01:34:23Pierre-Marie Sèvres déplore un manque de transparence.
01:34:25– Il faut absolument cartographier
01:34:27toute la criminalité qu'il est possible de cartographier
01:34:29et la France est vraiment en retard
01:34:31au niveau européen et même au niveau occidental
01:34:33de manière générale. On ne peut pas traiter
01:34:35les attaques au couteau comme on traite effectivement
01:34:37les attaques à l'arme à feu
01:34:39ou les dégâts du trafic de drogue
01:34:41ou les rodéos urbains.
01:34:43Ce sont des phénomènes qui sont différents
01:34:45et qui doivent être traités différemment
01:34:47et il faut les comprendre
01:34:49dans leur spécificité, dans leur tenant et aboutissant,
01:34:51dans leur ressort profond, etc.
01:34:53– La sénatrice Les Républicains en débouche
01:34:55du Rhône, Valérie Boyer, alerte pourtant
01:34:57sur ce phénomène depuis plusieurs années
01:34:59sur X. – Christelle Niaz,
01:35:01est-ce que 500 euros d'amende, ça vous paraît
01:35:03une bonne solution pour lutter
01:35:05contre les gens qui portent des couteaux ?
01:35:07– On peut dire que c'est une mesure cosmétique
01:35:09par laquelle on peut commencer. 500 euros pour une amende
01:35:11pour quelqu'un qui déjà manifestement
01:35:13semble être désaxé, qui de toute façon
01:35:15met un acte sous emprise d'alcool ou de stupéfiants.
01:35:17– Ou pas, mais après,
01:35:19est-ce que ces amendes vont être payées ?
01:35:21– C'est très bien que les personnes n'iront pas
01:35:23payer leurs amendes. Si c'est quelqu'un qui déjà
01:35:25est dans un phénomène d'errance,
01:35:27il n'est déjà pas solvable, c'est complètement aberrant.
01:35:29À un moment, effectivement, la notion
01:35:31de cartographie est tout à fait intéressante,
01:35:33celle qui a été évoquée, et puis aussi
01:35:35la réponse qu'on met en face. À un moment donné,
01:35:37il ne faut pas avoir honte et se laisser culpabiliser
01:35:39et être sur des mesures un peu plus coercitives.
01:35:41Là, 500 euros,
01:35:43ça augmente.
01:35:45On en reparle aujourd'hui, parce que les attaques
01:35:47au couteau, ça fait quand même quelques mois que…
01:35:49– Oui, mais elles sont en forte hausse, quand même.
01:35:51– C'est ça, ça émaille.
01:35:53– Mais pourquoi, d'après vous ?
01:35:55– Parce que c'est plus facile de se procurer un couteau.
01:35:57– Oui, mais c'était le cas il y a 20 ans.
01:35:59C'était aussi facile de se procurer un couteau qu'aujourd'hui.
01:36:01Qu'est-ce qui a changé ?
01:36:03– Un peu plus dur, un peu plus fracturé,
01:36:05dans lequel c'est un peu plus difficile.
01:36:07On a des gens qui sont devenus beaucoup plus durs
01:36:09dans leur quotidien. On a un phénomène d'errance
01:36:11qui existe sur nos territoires.
01:36:13On a des personnes qui ne sont pas prises en charge.
01:36:15Moi, je l'ai vécu. Quand j'écoutais le reportage,
01:36:17je repensais à des personnes qui sont venues
01:36:19aux abords de nos écoles avec des couteaux.
01:36:21Je veux dire, la réponse qui est en face,
01:36:23qui est donnée, malgré tout le travail
01:36:25qui est fourni par nos policiers,
01:36:27c'est une interdiction de la rue
01:36:29dans laquelle cette personne s'est présentée.
01:36:31Je veux dire, c'est objectif.
01:36:33– Et puis, il y a eu des messages aussi des islamistes
01:36:35qui ont été véhiculés, qui disaient
01:36:37« Prenez des éléments chez vous, prenez des couteaux,
01:36:39allez attaquer les démécréants ».
01:36:41Il y a eu ça aussi, ça a peut-être eu une influence, Mathieu Vallée ?
01:36:44– Ah oui, de toute façon, on appelle des organisations islamiques
01:36:47comme les Daesh ou avant Al-Qaïda,
01:36:49c'était de prendre n'importe quelle impersonation,
01:36:51une voiture, un couteau, pour avoir plus de victimes possibles.
01:36:53Et on voit que beaucoup de terroristes islamistes neutralisés,
01:36:55ou en tout cas qui ont été, grâce au courage,
01:36:57au sang-froid des policiers et des gendarmes,
01:36:59étaient porteurs d'un couteau. Et c'est ça qui est inquiétant.
01:37:01C'est qu'aujourd'hui, on a du jour au lendemain
01:37:03des terroristes qui passent à l'acte avec des moyens rudimentaires
01:37:05et qui peuvent faire de nombreuses victimes.
01:37:07On l'a vu récemment sur le pont de Bir Hakeim,
01:37:09ou sur des opérations de police où des collègues ont fait preuve
01:37:11d'un sang-froid héroïque.
01:37:13– Jean-Christophe Gagnon ?
01:37:15– Il y a une petite différence, c'est-à-dire que là, pour le coup,
01:37:17il y a un message sinon politique, en tout cas une volonté
01:37:19de faire mal à un ensemble.
01:37:21Quand on est sur une banquette, avec les pieds sur la banquette,
01:37:23avec le petit copain qui vous met un coup de couteau,
01:37:25ou à la sortie d'un collège,
01:37:27avant c'était déjà pas acceptable,
01:37:29mais on était au coup de poing, on se frictionnait,
01:37:31on pouvait avoir un couteau, parce que tu avais un couteau,
01:37:35c'est un message à l'acte qui est terrifiant,
01:37:37c'est-à-dire que c'est le prolongement d'un coup de poing,
01:37:39c'est-à-dire que ça vient juste après l'insulte verbale,
01:37:41c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'entre-deux.
01:37:43Et donc là, il y a quand même une réponse à trouver.
01:37:45Là où vous avez raison de soulever le débat,
01:37:47c'est quand on n'est non pas dans effectivement
01:37:49cette marginalisation ou l'acte, pour le coup,
01:37:51qui est un acte terroriste et qui cherche un symbole aussi,
01:37:53entre parenthèses,
01:37:55parce que le couteau à ce moment-là devient un symbole
01:37:57pour une autre raison, mais derrière là,
01:37:59c'est ce quotidien-là, cette proximité-là,
01:38:01c'est-à-dire que du coup de poing, on est passé au coup de couteau.
01:38:03Et c'est quand même quelque chose qui est très différent.
01:38:05C'est-à-dire qu'avant, le jeune, comme vous parliez,
01:38:07à qui on disait sa petite copine enlevait les pieds,
01:38:09il aurait mis une gif ou il l'a reconnu.
01:38:11Avant, il l'aurait insulté. Après, on faisait les deux.
01:38:13Puis maintenant, on passe de l'insulte au coup de couteau.
01:38:15Et ça, c'est quand même un élément qu'il faut traduire.
01:38:17Ça se situe au collège, ça se situe parfois à l'école primaire aujourd'hui,
01:38:19vous vous rendez compte ? Et là, il y a besoin sinon de prévention,
01:38:21d'aller deux en même temps, c'est-à-dire qu'il faut être capable
01:38:23de trouver les moyens de la prévention, mais aussi quand même...
01:38:25Mais les chiffres sont surréalistes quand même.
01:38:27Quand vous regardez les chiffres, on va regarder les chiffres,
01:38:29vous allez voir, on a 120 attaques au couteau par jour.
01:38:31C'est ça ! Par jour, regardez.
01:38:33Des faits qui se banalisent.
01:38:35Partout en France,
01:38:37les agressions au couteau dans les lieux publics
01:38:39se multiplient ces dernières semaines.
01:38:41Selon les derniers chiffres de l'INSEE, du Figaro,
01:38:43entre 2015 et 2018,
01:38:45120 agressions à l'arme blanche
01:38:47ont eu lieu chaque jour en France.
01:38:49On se rend compte
01:38:51qu'il y a de plus en plus,
01:38:53je disais, de personnes qui portent,
01:38:55qui sont porteurs de couteaux,
01:38:57des armes,
01:38:59qui sont réprimées par la loi.
01:39:03Et dans pas mal d'endroits,
01:39:05à titre expérimental,
01:39:07on a justement mis en place
01:39:09des amendes forfaitaires de 500 euros
01:39:11pour celui qui serait
01:39:13porteur d'une arme.
01:39:15On avait déjà vu cet extrait, justement,
01:39:17sur les 500 euros.
01:39:19C'est quoi la solution pour vous ?
01:39:21C'est de toute façon un combat de société.
01:39:23Aujourd'hui, pour un refus de priorité,
01:39:25aujourd'hui, pour indifférence sur les réseaux sociaux,
01:39:27il y a des couteaux qui se sont sortis rapidement.
01:39:29Et il y a un fin inquiétant, c'est que nos jeunes
01:39:31ont une désignation vis-à-vis de la violence et vis-à-vis de la mort
01:39:33qui est assez inquiétante.
01:39:35Moi, il y a 20 ans, on ne tuait pas pour un regard
01:39:37mal croisé ou pour indifférent avec
01:39:39une amie ou un ami. Aujourd'hui,
01:39:41on voit qu'il n'y a pas plus de mineurs violents,
01:39:43mais il y a des mineurs de plus en plus violents et de plus en plus jeunes.
01:39:45Et donc, nous, c'est ce qu'on propose.
01:39:47L'excuse de minorité de 16 assistants, ce n'est pas
01:39:49de vouloir accabler les mineurs, c'est de dire qu'on doit juger
01:39:51un mineur comme un majeur.
01:39:53Merci beaucoup. On est ensemble
01:39:55jusqu'à vendredi, je vous rappelle bien évidemment.
01:39:57On se retrouve demain en direct à partir de 12h,
01:39:59de 10h35 sur CNews.
01:40:01Tout de suite, c'est Thierry Kamann. A demain.
01:40:03Et d'ici là, soyez prudents.
01:40:05Merci, merci beaucoup Jean-Marc.