Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mercredi 3 juillet 2024, Morandini Live numéro 1473 sur CNews, première chaîne Info de France, nous sommes ensemble jusqu'à midi et demi.
00:00:13Bonjour et bienvenue en direct à la Une, Marseille. La ville est en train de devenir un symbole de la présidence d'Emmanuel Macron.
00:00:21Le président a toujours affirmé que la cité fosséenne était sa ville de cœur et il est venu dix fois dans la ville en annonçant à chaque fois
00:00:29plus d'argent, plus de policiers, plus de moyens. Marseille, je t'aime, semblait dire le président à chaque fois.
00:00:35Et bien la réponse des Marseillais est cinglante. Il n'y a plus aucun candidat de la majorité présent au second tour dans les sept circonscriptions de la ville.
00:00:44Aucun, un vrai rejet du président.
00:00:47On n'en veut plus de Macron. Il fait mal les choses. On n'a plus rien depuis qu'il est sur le siège.
00:00:53Moi, je pensais qu'il était jeune, qu'il avait la foule, qu'il aurait amené des changements, etc. Et au contraire, plus on voit que c'est comme avant, même peut-être pire.
00:01:02Avec son habitude de venir toujours à Marseille, de mettre toujours Marseille en avant, les défauts, il y en a comme dans toutes les villes.
00:01:10Mais il a fait une fixation sur Marseille. Mais nous, on n'a pas besoin de lui toutes les cinq minutes ici.
00:01:17Voilà, et nous irons bien sûr en direct à Marseille dès le début de cette émission, car Marseille est en fait un vrai symbole de la situation en France.
00:01:24Et à quelques kilomètres de là, à Nice cette fois, ce n'est pas vraiment mieux.
00:01:28Images sidérantes de ce qui s'est passé à Nice dans la nuit de lundi à mardi.
00:01:35Des coups de feu tirés lundi soir dans le quartier Bon Voyage, à Nice.
00:01:39Un peu plus tard, une nouvelle fusillade se produit dans le quartier de l'Ariane, à l'est de la ville.
00:01:44Le lendemain de l'attaque, en début d'après-midi, des individus cagoulés et lourdement armés sont repérés par des habitants.
00:01:51Une situation devenue invivable pour les riverains. Certains veulent quitter la ville.
00:01:55On s'est échappé, parce qu'on ne peut pas lutter. La police, l'État ne fait pas les moyens, ne fait pas ce qu'il doit faire à la source.
00:02:02Donc c'est nous qui ont payé pour casser. C'est vraiment, ça fait de la peine à avoir pour la société.
00:02:06Pour plus tard, c'est vraiment désolant.
00:02:08Un large périmètre de sécurité a été temporairement établi, nécessitant l'intervention du RAID.
00:02:13En attendant d'identifier les auteurs, une procédure d'expulsion a été engagée contre les locataires des logements où ont été retrouvés des armes.
00:02:20Oui, une situation qu'Exflux, sans aucun doute, l'a poussée du Rassemblement national dans les grandes villes, mais également dans les villages.
00:02:26Car c'est une des leçons de ce premier tour.
00:02:29L'ERN monte partout, y compris dans les villages de quelques centaines d'habitants, comme ici, dans la Sarthe.
00:02:35Dans cette commune rurale de la Sarthe, 345 habitants.
00:02:40Si la plupart ne sont pas confrontés aux problèmes d'insécurité, nombreux sont ceux qui se sentent oubliés, comme François, qui est chauffeur de car.
00:02:47Dans nos campagnes, on a l'impression d'être oublié.
00:02:51On n'a plus de magasin. Dans le temps assurancé, vous aviez deux bistrots, un boucher et un boulanger.
00:02:58On n'a plus rien. On n'a plus qu'un dépôt de pain. Et encore, le pain, c'est du caoutchouc qu'on mange.
00:03:03J'ai 1200 euros par mois. Heureusement que j'ai hérité de la maison de ma mère, sinon je serais peut-être à la rue.
00:03:10Un sentiment d'abandon qui ne date pas d'hier pour cet habitant.
00:03:14Non, on n'a plus de commerce, c'est vrai. On n'a plus de choses comme ça. Mais bon, ça, ça fait très longtemps.
00:03:21Même très, très, très longtemps.
00:03:24Ça, c'est pas d'aujourd'hui.
00:03:25Ah non. La désertification de nos provinces, c'est pas d'aujourd'hui.
00:03:30Devoir prendre sa voiture pour se rendre dans les commerces ou au travail, un réel coup pour les habitants.
00:03:35Et TF1 est allée de son côté dans un autre village, cette fois non loin de Lyon.
00:03:40Village de 2700 habitants qui a basculé Rassemblement national. Et on entend le désespoir des électeurs.
00:03:46J'en ai ras-le-bol, c'est tout. Voilà. J'ai vu des personnes retraitées qui fouillaient dans les poubelles pour manger. Et ça, ça m'a révoltée.
00:03:54Ma fille, elle, il y a 4 ans, elle a dû revenir à la maison parce que financièrement, avec son fils, c'était pas possible.
00:04:02Avoir un logement, le travail, une nourrice, tout.
00:04:07On doit aider d'abord nos enfants avant d'aider quiconque.
00:04:12Et sur le plan purement politique, cette fois, près de 210 désistements ont été enregistrés entre les deux tours avec un objectif.
00:04:19Empêcher l'élection de députés du RN. Mais tout cela est-il bien démocratique ?
00:04:24Mettre ses idées et ses convictions dans sa poche, s'allier avec des gens que l'on présentait comme infréquentables 10 jours plus tôt.
00:04:30Est-ce cela la politique en 2024 ?
00:04:34Plus de 210 désistements, majoritairement pour faire barrage au RN.
00:04:39Mais alors, que pensent les Français de cette stratégie électorale ?
00:04:43A partir du moment où c'est une personne qui se retire volontairement et qui demande volontairement à ses électeurs de voter pour quelqu'un d'autre, au final, le choix revient aux électeurs.
00:04:52Pour la démocratie, ça peut être quand même important. Et en même temps, ça peut ressembler à des petits arrangements entre amis. Donc, y aller deux en même temps.
00:04:59Mais pour certains électeurs, ces désistements sont vécus comme des consignes de vote.
00:05:03Je ne me laisse pas dicter par autrui, par l'extérieur, quel qu'en soit le consigne de vote.
00:05:09Je crois que chacun a son libre arbitre et chacun doit voter en pleine conscience.
00:05:14Et l'alliance de membres de la majorité avec des élus LFI continue à faire grincer des dents.
00:05:19Les électeurs de gauche ont quand même beaucoup de mal à se dire qu'ils vont mettre un bulletin de la majorité qu'ils ont tant combattu, France 2, hier soir.
00:05:28Je ne suis pas prêt à accepter n'importe quoi sous prétexte que sinon c'est le rassemblement national.
00:05:34C'est la première fois que la gauche hésite autant.
00:05:37La gauche hésite quand même parce qu'elle s'est fait avoir à toutes les occasions précédentes.
00:05:42Ça va être la catastrophe.
00:05:43Mais vous, vous ferez quand même barrage.
00:05:44Oui, parce qu'autant espérer un sursaut de lucidité.
00:05:52Et d'autres, en revanche, n'ont aucun problème à voter LFI contre le rassemblement national.
00:05:57Comme ce revenant, Dominique Strauss-Kahn, hier soir invité de LCI.
00:06:01Et il le dit, il n'hésitera pas à voter pour les amis de Jean-Luc Mélenchon.
00:06:05Les soupçons d'antisémitisme sur certains membres de la France insoumise ne le font visiblement pas vaciller du tout.
00:06:12Il est clair que les seuls qui peuvent constituer une majorité tout seul, c'est le rassemblement national.
00:06:17Et les seuls qui peuvent constituer une majorité relative avec des alliés à Troué, c'est encore le rassemblement national.
00:06:23Ce qu'il faut éviter, c'est de choisir, enfin ce qu'il faut essayer de faire, c'est choisir entre deux situations mauvaises.
00:06:29La moins mauvaise, c'est qu'il ne soit pas majoritaire tout seul.
00:06:32Ça veut dire que vous, Dominique Strauss-Kahn, vous vous imaginez mettant théoriquement un bulletin et les filles dans l'urne ?
00:06:37Oui, j'ai pas de problème à cela.
00:06:39Ah, pas de problème à cela. Au final, personne ne comprend rien aux consignes de vote de la majorité.
00:06:43Hier, Gabriel Attal a même été pris à partie par un étudiant qui lui a demandé d'être plus clair.
00:06:49Vous n'êtes pas capable de donner une consigne de vote claire ?
00:06:52Non, monsieur, vous n'êtes pas clair.
00:06:54Monsieur, vous pouvez vous reprocher pour autre chose, mais pour le coup, j'ai été très clair.
00:06:57Non, non, monsieur, vous n'avez pas été clair. Vous n'avez pas été clair dans celle de votre consigne de vote.
00:07:00Et franchement, il y a un vrai danger.
00:07:02Je me suis exprimé dès dimanche soir. Je vais continuer à m'exprimer à plusieurs reprises.
00:07:06Je me suis exprimé aujourd'hui sur le terrain.
00:07:08Non, monsieur, à 22 ans, vous n'avez pas le droit de laisser le monde à l'extrême droite, à des gens qui délutent dans la vie comme moi, monsieur.
00:07:14La réalité, c'est que là, tout le monde est très responsable dans ce deuxième four.
00:07:17Encore une fois, ce n'est jamais facile pour des candidats qui se sont battus avec leurs équipes, parfois dans des conditions difficiles au premier tour.
00:07:22Et c'est vrai d'ailleurs pour des candidats que vous soutenez, des partis que vous soutenez et des candidats que je soutiens moi.
00:07:27Ils le font et on va se battre pour éviter que l'extrême droite et la majorité...
00:07:31J'espère. Je vous fais confiance parce que vraiment, vraiment, c'est très très grave ce qui se passe.
00:07:35Voilà, on y reviendra bien évidemment.
00:07:37Victimes collatérales de ces législatives, les hôtels, les campings, même la CNCF qui peine à remplir les trains.
00:07:43Les Français attendent visiblement, en effet, le résultat des législatives pour réserver leurs vacances entre inquiétude et fatalité.
00:07:52Le début de la saison est morose.
00:07:54Des terrasses peu fréquentées, des hôteliers qui font grise mine et un chiffre d'affaires touristiques en baisse de 40% par rapport à juin 2023.
00:08:02Dans cet hôtel du Pilat-sur-Mer, on est pourtant prêt à accueillir les vacanciers.
00:08:06Entre effectivement tout le climat, on va dire général, sur l'inflation, la politique en ce moment,
00:08:12les Français qui partent aussi beaucoup à l'étranger et en plus la hausse des Airbnbs qui ne nous aident pas forcément,
00:08:18c'est vrai qu'on est un peu incertains sur le sujet parce que d'année en année on voit qu'on a une vraie baisse de fréquentation
00:08:23sur des périodes où avant il n'y avait pas de sujet.
00:08:25Une baisse de fréquentation aggravée par l'inquiétude des Français dans une période politique compliquée,
00:08:30elle vient s'ajouter à une météo capricieuse.
00:08:32Le principal souci cette année, c'est d'abord la météo et ensuite les élections.
00:08:37Le contexte politique pénalise plus sur le moral des Français, je pense,
00:08:41et du coup de manière générale sur notre envie de faire les choses, de sortir, de profiter, d'être entre amis.
00:08:47Les plages sont immaculées, l'eau est à 21 degrés, les vacances commencent pour beaucoup de Français.
00:08:52Sur le bassin d'Arcachon, une grande majorité des touristes et des professionnels ont hâte que cette période d'élection s'achève
00:08:58pour enfin profiter de la saison.
00:09:00Allez, les tops et les flops d'audience d'hier soir, c'est avec Miss Audience.
00:09:07Hier soir, peu de monde devant la télé en accès, mais la soirée était plutôt bonne pour le 19 mars de France 3
00:09:11qui a décroché la première place à 2,7 millions.
00:09:14Le feuilleton de TF1 demain nous appartient à les deuxièmes, suivi de près par N'oubliez pas les paroles sur France 2
00:09:19qui est donc une fois de plus relégué à la troisième place.
00:09:21Sur France 5, cet avou remonte à presque 1,4 millions et profite du flop du juste prix sur M6
00:09:27qui est à moins de 900 000 à son nouvel horaire cette semaine
00:09:29puisque désormais, la chaîne fait le pari de diffuser le jeu animé par Eric Antoine dès 19h.
00:09:36À 20h quotidien sur TMC, spéciale législative est à plus de 2,1 millions face à TPMP déjà en vacances
00:09:41qui est donc en best-of.
00:09:43Au jeu citoyen sur France 3, regagne du terrain 1,4 millions battant si largement, c'est avoué la suite sur France 5
00:09:48qui est en perte de vitesse sous le million.
00:09:52En prime time hier grâce au foot, TF1 décroche la place de leader.
00:09:55La rencontre de l'Euro 2024 Autriche-Turquie a attiré 4,2 millions de téléspectateurs.
00:10:00Quant aux autres chaînes, elle ne dépasse pas les 3 millions.
00:10:02Avec sa série Prières d'enquêter, France 3 est deuxième avec un score correct à 2,8 millions
00:10:07suivi de près par la comédie La Chance de ma vie diffusée sur France 2
00:10:10avec notamment Virginie Effira au casting.
00:10:12M6 et Cantel en difficulté, le magazine Zone Interdite est faible à seulement 1,3 millions.
00:10:18Mister Audience vous dit, à demain !
00:10:21Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi et demi.
00:10:24Mathieu Vallée, bonjour.
00:10:26Merci d'être avec nous, député européen du Rassemblement National.
00:10:29Mani Saidi, bonjour.
00:10:30Conseil en communication d'influence.
00:10:32Rachida Kaout, bonjour.
00:10:33Conseillère municipale Renaissance, livrée sur scène, majorité présidentielle.
00:10:36Et puis Valérie Barni, bonjour.
00:10:38Président de Citoyens responsables et conseillers municipales à Suresnes.
00:10:42Et pour commencer cette émission, je voulais qu'on parle de Marseille.
00:10:45Marseille qui est peut-être le symbole de ce désamour pour Emmanuel Macron.
00:10:48Et pourtant, vous le voyez sur ces images d'archives, Emmanuel Macron est beaucoup allé à Marseille.
00:10:53Il est allé dix fois ces derniers mois dans la ville en annonçant à chaque fois plus d'argent, plus de policiers, plus de moyens.
00:11:01Marseille, je t'aime, semblait dire le président à chaque fois.
00:11:04Et bien la réponse des Marseillais est cinglante.
00:11:06Il n'y a plus aucun candidat de la majorité présent au second tour dans les sept circonscriptions de la ville.
00:11:13Une vraie claque pour la majorité et pour le président de la République.
00:11:17Un vrai rejet de la politique du président.
00:11:20Regardez.
00:11:23Dans les sept circonscriptions marseillaises, le second tour des élections législatives va se dérouler sans candidat de la majorité présidentielle.
00:11:31Avec trois désistements de candidats arrivés en troisième position et quatre prétendants non qualifiés,
00:11:37les électeurs ont marqué leur rejet du président de la République.
00:11:41On n'en veut plus de Macron.
00:11:43Il fait mal les choses.
00:11:45On n'a plus rien depuis qu'il est sur le siège.
00:11:47Moi je pensais qu'il était jeune, qu'il avait la fourgue, qu'il aurait amené des changements, etc.
00:11:51Et au contraire, plus on voit que c'est comme avant, même peut-être pire.
00:11:55Avec son habitude de venir toujours à Marseille, de mettre toujours Marseille en avant, les défauts,
00:12:01il y en a comme dans toutes les villes.
00:12:03Il a fait une fixation sur Marseille, mais nous on n'a pas besoin de lui toutes les cinq minutes ici.
00:12:10En sept ans, Emmanuel Macron a effectué plus d'une dizaine de visites officielles dans la cité fosséenne.
00:12:16Sa ville de cœur, comme il l'avait qualifiée, un attachement manifestement à 100 uniques,
00:12:21sa politique ne convainc plus les électeurs marseillais.
00:12:24Marseille, l'insécurité, ça c'est sûr.
00:12:27En premier, le pouvoir d'achat, c'est compliqué aussi.
00:12:30Il n'y a rien qui va, tout est cher.
00:12:33On va tout droit dans le mur si on continue à regarder à M. Macron.
00:12:38Lors du premier tour de ces élections législatives, 63% des électeurs marseillais se sont rendus aux urnes.
00:12:45Alors on part justement en direct à Marseille.
00:12:47On va rejoindre Mohamed Benmedour qui est médiateur dans les quartiers nord de Marseille.
00:12:50Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:12:53Est-ce que ça vous étonne le fait qu'il y ait un tel rejet finalement d'Emmanuel Macron et de sa politique ?
00:12:57Parce qu'on l'a beaucoup vu, Emmanuel Macron, je le disais, il est venu près de dix fois à Marseille.
00:13:01On aurait pu penser que c'était un peu sa ville chouchoute et que les Marseillais allaient lui rendre.
00:13:06Là, visiblement, ce n'est pas du tout le cas.
00:13:09Est-ce que ce rejet m'étonne ? Non.
00:13:12Je me rappelle du début de son mandat où il s'est rendu le premier été en vacances à Marseille
00:13:18avec ce fameux footing avec le maillot M sur la corniche.
00:13:23Les Marseillais, les Marseillaises avaient espoir en ce président.
00:13:27Ensuite, on ne va pas rentrer dans le détail de sa politique nationale parce que ce n'est pas mon but et ce n'est pas ma mission,
00:13:35mais moi je vais parler plus localement.
00:13:37Ce président, je n'ai plus rencontré.
00:13:40Je l'ai interpellé le 1er septembre 2021 à Marseille lors de l'annonce du plan Marseille en grand.
00:13:46Et je lui avais dit deux choses, deux choses.
00:13:49Je lui avais dit de mettre en place un suivi des moyens financiers qu'il allait attribuer pour ses quartiers dissensibles
00:13:58parce que cette ville a été gangrénée par le clientélisme et les arrangements entravés.
00:14:02Et la deuxième chose, parce que ça me concerne, c'est l'éducation.
00:14:06L'éducation, pourquoi ?
00:14:07Parce qu'on a des jeunes dont je tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années qui sont complètement à la ramasse, complètement à la ramasse.
00:14:16Je vous donne un exemple.
00:14:17Hier, j'étais avec un groupe de jeunes dans le 3e arrondissement.
00:14:20Ces jeunes-là, ils étaient dans l'oisiveté.
00:14:24Ils commençaient un peu à se lancer dans le trafic, tout ça.
00:14:27Ils savaient pertinemment, ils savent qu'ils vont droit dans le mur.
00:14:32Mais comme il n'y a pas de suivi régulier qu'on ne s'occupe pas réellement d'eux,
00:14:37ils sont prêts à jouer les kamikazes du trafic plutôt qu'essayer de rester dans le droit chemin.
00:14:45On a vu Emmanuel Macron qui est venu plusieurs fois.
00:14:48On aurait pu penser quand même qu'il y ait des choses concrètes qui se passent à Marseille.
00:14:52Vous, vous occupez bien sûr surtout des cités, des banlieues, des jeunes en difficulté.
00:14:56Est-ce que par rapport à eux, vous avez vu du changement ?
00:14:59Vous avez vu des efforts ? Vous avez vu des mises en place de structures qui ont été faites sous Emmanuel Macron ?
00:15:06Ou finalement, ça a été du vent à chaque fois ?
00:15:08Justement, non. Maintenant, je le redis, l'heure des comptes est arrivée.
00:15:14Le plan Marseille en grand est peigné par la cour régionale des comptes.
00:15:19Ce qui s'est passé, c'est qu'en fait, localement, ces annonces n'ont pas été suivies.
00:15:26Il y a eu du favoritisme. Je prends un exemple.
00:15:30On a des grosses structures, parce que c'est mon domaine encore, associatives,
00:15:34qui se sont gavées, qui se sont littéralement gavées avec le plan Marseille en grand.
00:15:39Pour ne pas citer une structure qui s'occupe de la prévention,
00:15:42elle prend 5 millions d'euros chaque année, 5 millions d'euros pour la prévention.
00:15:46Et que fait-elle ? Elle n'est même pas visible sur le terrain.
00:15:50Elle n'est même pas visible sur le terrain.
00:15:52Il a nommé une secrétaire d'État dédiée au suivi du plan Marseille en grand.
00:15:57Quand elle fait, à part annoncer qu'elle allait cifler la fin de la récréation,
00:16:04non, quand elle est arrivée, elle a fait des bisous, elle a fait des sourires.
00:16:08Et finalement, le plan Marseille en grand n'a pas avancé.
00:16:11On voit à peine l'avancée des travaux du tramway,
00:16:17mais en termes de rénovation urbaine, aucun avancement.
00:16:22Chaque hiver, on a des familles qui meurent du mal logement à cause des chauffe-eau défectuées
00:16:28et tout ce qui s'ensuit.
00:16:30Après, il a parlé de sécurité en 2021.
00:16:33Il a annoncé le renfort de 300 policiers supplémentaires.
00:16:36Mais quand on fait ces annonces, faites attention,
00:16:38parce qu'on ne vous dit pas aussi le nombre de policiers qui partent à la retraite
00:16:42et qui partent remplacer derrière.
00:16:43Donc ça, il faut faire aussi attention.
00:16:45Mais les moyens, sur ça, on peut dire qu'il les a mis.
00:16:49Deux ans plus tard, triste record à Marseille du nombre de morts.
00:16:55On n'a jamais vu ça.
00:16:56On n'a jamais vu ça.
00:16:57Moi, depuis petit, je connais le milieu.
00:16:59Avant ça, j'entendais parler de Zampa, du Belge, de la guerre des boîtes de nuit, etc.
00:17:03Il n'y a pas eu autant de morts.
00:17:05Les policiers, il faut le reconnaître, sont sur le terrain.
00:17:08Moi, je les vois quotidiennement avec les opérations place net, pilonnage, etc.
00:17:13Ils font leur travail, mais derrière, tout ce qui suit,
00:17:16derrière la rénovation urbaine, la prévention, l'éducation, ça ne suit pas.
00:17:19– On sent une vraie déception et c'est ce qu'il se ressent dans les urnes également.
00:17:23Merci Mohamed Bouhamedou, au médiateur dans les quartiers nord de Marseille,
00:17:26Rachid Akaout.
00:17:27Qu'est-ce que vous avez envie de répondre à ça ?
00:17:28Parce que les Marseillais ont beaucoup cru, c'est vrai,
00:17:30parce qu'Emmanuel Macron n'arrêtait pas de dire
00:17:32« Marseille, c'est ma ville de cœur, Marseille, j'y crois ».
00:17:34Il y est allé dix fois, il a fait des grands discours.
00:17:36Tiens, on va revoir un extrait d'ailleurs de son discours avant que vous répondiez.
00:17:39« Marseille en grand », c'était le 26 juin 2023.
00:17:41Il est à Marseille, il fait toute une série d'annonces.
00:17:43On se dit, ça va être la révolution à Marseille.
00:17:45Résultat, dimanche dernier, les Marseillais lui disent
00:17:48« On ne veut plus de la majorité, on ne veut plus d'Emmanuel Macron,
00:17:51il n'y a plus aucun candidat de la majorité en liste.
00:17:53Je vous rappelle pour le second tour. »
00:17:55Écoutez Emmanuel Macron, 26 juin 2023.
00:17:58– Tous les engagements pris il y a deux ans ont été tenus, et c'est historique.
00:18:03Je veux ici les rappeler.
00:18:05330 policiers pour la sécurité publique en deux ans.
00:18:0911 enquêteurs pour la PJ.
00:18:113 compagnies de CRS fidélisées sur le terrain pour lutter contre les points de deal.
00:18:16Davantage aussi de moyens pour fonctionner pour nos policiers.
00:18:208 millions d'euros pour les terminaux Néo, les caméras piétons
00:18:23qui ont été triplées du matériel d'enquête.
00:18:26226 véhicules et motos livrés.
00:18:30Un nouveau commissariat pour les 13e et 14e qui sera livré fin 2024
00:18:36avec là aussi 10 millions d'investissements.
00:18:39Et le nouvel hôtel de police qui a vocation à être livré en 2027
00:18:44avec plus de 200 millions d'euros d'investissement.
00:18:47– Donc Emmanuel Macron est content, mais visiblement il n'y a que lui à Marseille
00:18:50qui est content, Rachid Akaout.
00:18:51– Non mais le Président de la République vient de résumer clairement ce qui a été fait.
00:18:57On n'a pas fait que des annonces en fait, aujourd'hui les résultats sont là, il faut le dire.
00:19:01La sécurité était une de nos priorités principales justement dans la ville de Marseille
00:19:05qui gangrène donc tout le territoire avec les trafics de drogue et autres.
00:19:10Maintenant effectivement il y a un rejet de notre politique on va dire,
00:19:15mais surtout de nos élus, nous avons entendu le message.
00:19:19Il faut dire ce qui est, avec humilité aujourd'hui en fait
00:19:22nous sommes à l'écoute de nos territoires.
00:19:24– Mais c'est un symbole cette ville quand même, honnêtement c'est un symbole
00:19:26parce que c'est Emmanuel Macron qui a voulu en faire un symbole.
00:19:28– C'est un très grand symbole, Emmanuel Macron effectivement est très attaché à la ville de Marseille.
00:19:33– Mais ce n'est pas réciproque.
00:19:34– Oui mais après vous savez…
00:19:36– L'amour c'est toujours à deux.
00:19:38– C'est un cri d'alerte.
00:19:39– Exactement.
00:19:40– Les Marseillaises et les Marseillais ont justement exprimé leur mécontentement via les urnes.
00:19:46Aujourd'hui nous avons entendu leur message,
00:19:48aujourd'hui nous irons beaucoup plus en profondeur sur tous les sujets qui les concernent
00:19:53et c'est bien pour ça qu'aujourd'hui nous ne lâcherons rien
00:19:56et nous ne laisserons pas ce territoire au Rassemblement National
00:19:59qui pour le coup ne créera que du chaos.
00:20:02– Donc je résume ce que vous nous dites, Rachida Kaoude, vous avez entendu le message, c'est ça,
00:20:05c'est ce que vous voulez dire, au bout de 7 ans.
00:20:07– Il y a un moment…
00:20:08– Au bout de 7 ans vous avez entendu le message, en fait il était temps, j'ai envie de dire, excusez-moi.
00:20:11– Alors ce n'est pas qu'une histoire d'au bout de 7 ans, vous savez qu'une politique…
00:20:15– Vous n'arrivez pas au pouvoir là ?
00:20:16– Non, non, il faut du temps pour que ça s'applique.
00:20:18– 7 ans ?
00:20:19– Tout le monde en fait…
00:20:20– 7 ans ?
00:20:21– Tout le monde souhaite justement…
00:20:22– Ça ne fait pas 6 mois qu'Emmanuel Macron est là, ça fait 7 ans !
00:20:26– En 7 ans vous avez eu 2 Covid, vous avez eu 2 grandes crises.
00:20:29– Ah c'est la faute de Covid maintenant, d'accord.
00:20:31Il y avait longtemps qu'on ne le sortait pas ça.
00:20:34– Après quand vous mettez en place des politiques, il faut le temps de l'applicabilité
00:20:37en fait des politiques qui vont être émises.
00:20:39– Mathieu Vallée.
00:20:40– Non mais j'entends dire qu'on va faire barrage au Rassemblement National
00:20:42sauf que c'est les électrices, c'est les électeurs qui décident
00:20:44et c'est Sabrina Agresti Roubach qui était la ministre de la Ville,
00:20:46la ministre du couple d'Emmanuel Macron et de Brigitte Macron
00:20:49surtout celle qui était chargée de décliner le plan Marseille en grand
00:20:51pour lequel j'ai le plus grand respect, sauf qu'elle a été en fait
00:20:55mise hors état du jeu politique dès le premier tour
00:20:58puisque c'est une candidate Rassemblement National
00:20:59sur la première circonscription des Bouches-de-Rhône qui est arrivée en tête.
00:21:02Donc non ce n'est pas vrai, on ne fera pas rien.
00:21:04Si nous demain on est aux responsabilités,
00:21:06si Jordan Berdella est au gouvernement, la première chose qu'on fera
00:21:08c'est qu'on reviendra sur la réforme de la police judiciaire.
00:21:10Aujourd'hui à Marseille mettre du bleu sur la République c'est bien
00:21:12mais faire des enquêtes sur les gros bonnets, les gros voyous, les gros dealers c'est mieux.
00:21:16Et aujourd'hui avec la réforme de M. Darmanin on a fondu la police judiciaire
00:21:20avec la sécurité publique, ce qui n'arrange rien, ce qui ne simplifie pas les procédures
00:21:23et ce qui ne fait pas descendre le stock des dossiers des enquêteurs et des commissariats.
00:21:26Donc ça c'est un premier sujet.
00:21:28Je ne vous ai pas coupé, je termine.
00:21:30Le deuxième sujet, sur les moyens.
00:21:32Sur les moyens.
00:21:33Sur les moyens.
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01:00:25Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:00:55pour tentative d'homicide en bande organisée.
01:00:58Et puis après son débat raté face à Donald Trump,
01:01:01Joe Biden invoque une fatigue
01:01:03due à ses nombreux déplacements internationaux.
01:01:05Mais le mal est fait pour le candidat démocrate.
01:01:08Désormais, c'est son propre parti
01:01:10qui doute de ses capacités.
01:01:14Merci Soumeya Labidi pour ce CNews Info.
01:01:16Désolé pour le retard, parce qu'il est déjà 11h40.
01:01:18Donc voilà, Soumeya a fait très tard
01:01:20son CNews Info à cause de moi.
01:01:21Désolé, mais c'est vrai que je voulais
01:01:23laisser les gens s'exprimer sur le plateau.
01:01:24C'est aussi le principe de cette émission.
01:01:26Monsieur le Premier ministre, soyez clair.
01:01:28C'est une expression qui a été lancée hier
01:01:31au Premier ministre Gabriel Attal,
01:01:33qui était dans la rue parce que des gens estiment
01:01:35que sa position vis-à-vis de l'FI,
01:01:37sa position vis-à-vis des insoumis,
01:01:39sa position vis-à-vis des retraits pour le second tour
01:01:41n'est pas claire.
01:01:42Regardez ce passage.
01:01:43Vous n'êtes pas capable de donner une consigne de vote claire.
01:01:45Ah si, si, on a donné la consigne de vote.
01:01:47Non, monsieur, vous n'êtes pas clair.
01:01:48Monsieur, vous pouvez prononcer beaucoup de choses,
01:01:50mais pour le coup, j'ai été très clair.
01:01:51Non, non, monsieur, vous n'avez pas été clair.
01:01:52Vous n'avez pas été clair dans cette réponse.
01:01:54Et franchement, il y a un vrai danger.
01:01:56Je me suis exprimé dédiément choix.
01:01:58On peut continuer à m'exprimer à plusieurs reprises.
01:02:00Je me suis exprimé aujourd'hui sur le terrain.
01:02:02Non, monsieur, à 22 ans, vous n'avez pas le droit
01:02:04de laisser le monde à l'extrême droite
01:02:06à des gens qui débutent dans la vie comme moi, monsieur.
01:02:08Vous n'avez pas le droit.
01:02:09La réalité, c'est que là, tout le monde est très responsable
01:02:11pour ce deuxième tour.
01:02:12Encore une fois, ce n'est jamais facile
01:02:13pour des candidats qui se sont battus avec leurs équipes
01:02:15parfois dans des conditions difficiles au premier tour.
01:02:17Et c'est vrai, d'ailleurs, pour des candidats
01:02:18que vous soutenez, des partis que vous soutenez
01:02:22et on va se battre pour éviter que l'extrême droite
01:02:25ou la majorité absolue...
01:02:26Je vous fais confiance parce que vraiment,
01:02:28vraiment, c'est très, très grave ce qui se passe.
01:02:30On sent que le contact avec le terrain
01:02:33est de plus en plus compliqué.
01:02:34En fait, y compris pour les gens de la majorité,
01:02:36ça devient de plus en plus compliqué
01:02:37parce que les gens ont besoin de comprendre
01:02:39ce qui est en train de se passer
01:02:40et plus personne ne comprend rien.
01:02:41C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a dit
01:02:43je dissous pour plus de clarté et pour comprendre les choses.
01:02:45Et on voit bien ce jeune qui, en plus,
01:02:47est visiblement de gauche
01:02:49et veut lutter contre le Rassemblement national.
01:02:51Il a raison et c'est très bien, en plus,
01:02:52de s'engager quand on est jeune.
01:02:53Donc, il n'y a aucun souci là-dessus.
01:02:55Mais juste plus personne ne comprend rien
01:02:57à ce qui se passe dans ce pays.
01:02:58Il y a un vrai souci de clarté
01:02:59parce que le président de la République
01:03:00a d'abord justifié son acte
01:03:03par la volonté de redonner la parole aux Français.
01:03:06Donc, on donne la parole aux Français.
01:03:07Les Français se sont exprimés.
01:03:09Et au deuxième tour, on leur dit
01:03:11on a entendu ce que vous dites
01:03:13mais en fait, ça ne nous intéresse pas
01:03:14parce qu'on va faire le contraire de ce que vous voulez.
01:03:16Ça, c'est le premier message.
01:03:17Le second, c'est que la majorité
01:03:19n'est jamais claire dans ce qu'elle fait.
01:03:21Sur certains territoires, on se retire.
01:03:24Dans d'autres, on ne se retire pas.
01:03:25Et je crois qu'il y a une forme d'atteinte à la démocratie.
01:03:28En fait, les partis se sont toujours arrangés entre eux.
01:03:30Mais le sort final, il appartient aux citoyens.
01:03:33Et c'est vrai qu'on n'est pas clair.
01:03:35Alors, on entend le président de la République qui a une parole.
01:03:37Le premier ministre qui, a priori, est plus proche
01:03:40qui est très proche de la parole du président de la République.
01:03:42Quand on demande aux ministres du gouvernement
01:03:45chacun a une position en fonction de sa position à lui-même
01:03:49parce qu'il est candidat aux législatives.
01:03:51Mais en fait, rien n'est plus clair.
01:03:52A l'origine, on nous a vendu la clarté.
01:03:54Et comme d'habitude, finalement,
01:03:56on se retrouve dans quelque chose de sombre
01:03:58que plus personne ne comprend.
01:03:59Moi, ma circo, c'est réglé.
01:04:02Mais effectivement, je trouve que ça va être très compliqué
01:04:05pour les Français de comprendre.
01:04:06On ne peut pas, pendant 7 ans, avoir combattu LFI
01:04:11et les propos d'LFI en disant
01:04:12c'est le diable, c'est scandaleux, ils bordélisent la France.
01:04:15On ne peut pas travailler avec des gens comme ça
01:04:16et venir dire aux Français
01:04:18ah oui, mais en fait, tout ce qu'on vous a dit, c'était grave
01:04:20mais ce n'est pas si grave que ça.
01:04:21La preuve, on veut travailler avec eux.
01:04:22– Valérie Bardi, vous comprenez le désespoir de certains Français
01:04:25qui ne comprennent plus rien ?
01:04:26– Bien sûr.
01:04:27Alors, surtout le désespoir de nos étudiants.
01:04:29Parce que n'oublions pas quand même que depuis 7 ans,
01:04:32la réalité, c'est que depuis 7 ans,
01:04:35ils n'ont cessé de maltraiter.
01:04:37Maltraiter nos étudiants.
01:04:38Maltraiter notre jeunesse.
01:04:40C'est important de le dire
01:04:42parce que nos étudiants sont devant des banques alimentaires
01:04:44à ce jour-là.
01:04:45Aujourd'hui, quand je vous parle,
01:04:46aujourd'hui, nos étudiants mangent une fois par jour.
01:04:51C'est eux qui doivent garantir la société de demain.
01:04:53N'oublions pas.
01:04:54Et si je reviens sur cette séquence
01:04:58avec notre premier ministre, comme dit le petit prince du royaume,
01:05:01si je peux me permettre.
01:05:03– On a le droit, le petit prince.
01:05:05– Oui, oui, voilà.
01:05:06Donc, il a le droit de…
01:05:07– Il manque plus que Saint-Exupéry.
01:05:09– Voilà, exactement.
01:05:10Et j'ai envie de vous dire, et très simplement je le dirai,
01:05:14quand vous avez notre jeunesse qui a peur,
01:05:17mais elle a peur d'une part de ces extrêmes qui montent,
01:05:20ça je peux le comprendre, tout à fait.
01:05:22Moi, un homme de gauche républicain et démocrate,
01:05:25parce que beaucoup nous parlent de la République,
01:05:27mais ils sabotent toutes les valeurs républicaines,
01:05:29ils sabotent tout ce que veut dire…
01:05:31– Qui, ils ?
01:05:32– Je parle de tous ces partis qui nous vendent leur soupe
01:05:34à longueur de temps et qui essayent de manipuler la masse.
01:05:37Et ça, je le dis avec beaucoup de puissance,
01:05:39parce que, comme on dit, démocratie,
01:05:41demos kratos, comme on dit,
01:05:44c'est-à-dire que c'est le peuple et le pouvoir.
01:05:46Donc, le pouvoir au peuple.
01:05:47La réalité, elle est là.
01:05:48Aujourd'hui, ce gouvernement n'a cessé de maltraiter son peuple.
01:05:52Donc, comment vous voulez que nos étudiants,
01:05:54notre jeunesse, puissent croire en quelque chose d'autre
01:05:56que se dire, on va tout droit dans le mur ?
01:05:58Et en plus, et je finirai par ça,
01:06:00M. Morreni, si vous pouvez me le permettre,
01:06:03même dans le contact, et dans le dialogue,
01:06:07et dans les discussions, il est méprisant.
01:06:09Il est en hauteur par rapport à cet étudiant
01:06:11et à cette jeunesse qui est là et qui leur demande,
01:06:13qui leur demande juste de vivre dignement.
01:06:15Protégez-nous !
01:06:16Et comme j'ai envie de dire, c'est que,
01:06:17dès lors que vous avez un gouvernement
01:06:19qui n'arrive pas à protéger sa population,
01:06:21elle n'est pas digne.
01:06:22– Mais vous savez…
01:06:23– Vous étudiez les quartiers ?
01:06:24– Bien sûr.
01:06:25– Eh bien, vous savez, je trouve,
01:06:26on ne partage peut-être pas les mêmes idées,
01:06:28mais contrairement parfois à vous,
01:06:29je trouve que vous présentez, vous défendez vos idées
01:06:31avec républicanisme, et qu'on peut montrer,
01:06:33grâce à votre comportement,
01:06:34que comme moi, on peut être issu des quartiers,
01:06:36avoir un discours sensé, et défendre ses convictions,
01:06:38c'est dans l'insulte ou la caricature.
01:06:39– Parce que je suis…
01:06:40– Je vous le dis même si on ne partage pas toutes les mêmes idées.
01:06:42– Bien sûr, et je dis qu'on doit combattre
01:06:44sur les débats des idées, tout simplement.
01:06:46Mais c'est comme ça qu'on peut construire,
01:06:48et qu'on peut faire société ensemble.
01:06:50– Mais vous savez, c'est très intéressant
01:06:51d'entendre les gens de gauche,
01:06:52parce que ce jeune homme est de gauche, visiblement,
01:06:55et je trouve que c'est intéressant de les entendre
01:06:57et de la façon dont ils perçoivent le gouvernement.
01:07:00Parce qu'aujourd'hui, en fait, ces gens sont en train de s'allier.
01:07:02Et vous comprenez, sur le terrain, qu'il n'y a rien entre eux.
01:07:05En réalité, il n'y a rien, c'est juste stratégique,
01:07:07c'est juste de la manip, c'est de la magouille,
01:07:10excusez-moi, c'est de la magouille à petits bras.
01:07:12– Je veux réagir à ça, et je suis d'accord avec vous
01:07:15dans le principe et dans le récit que vous tenez.
01:07:17Parce que cette gauche est une gauche opportuniste.
01:07:20– Oui, vous êtes de l'autre gauche, excusez-moi.
01:07:22– Ah non, je ne suis pas de la même gauche, encore une fois.
01:07:24– Il y a plusieurs gauches, alors.
01:07:25Pour moi, il y a la droite et la gauche,
01:07:26il n'y a pas plusieurs gauches.
01:07:28Mais ils sont tous unis dans le camp populaire.
01:07:30Excusez-moi, ils ont tous baissé leurs culottes.
01:07:34Tous, les socialistes, les communistes, les insoumis.
01:07:41– La gauche que je représente est une gauche républicaine et démocrate.
01:07:48Et pas cette gauche qui veut opportunistes
01:07:51et qui ne cesse de manipuler les Français,
01:07:53manipuler nos quartiers populaires,
01:07:55manipuler toutes celles et ceux qui, aujourd'hui,
01:07:57ne croient plus en l'espoir de notre pays.
01:07:59Et ça, moi, ça me dérange.
01:08:01Parce que de vendre ce genre de projet politique,
01:08:04n'oublions pas quand même.
01:08:06Aujourd'hui, on parle du front populaire, moi que je dirais,
01:08:08un front de gauche qui est, pour moi, malfaisant,
01:08:11si je peux me permettre, parce qu'ils ont manipulé
01:08:14déjà depuis la NUPES 1, aujourd'hui c'est la NUPES bis.
01:08:17Qu'est-ce qu'ils ont fait lorsqu'ils se sont alliés ?
01:08:20Il y avait un vrai élan populaire derrière cette formation.
01:08:24Mais qu'est-ce qu'ils ont fait ?
01:08:26Ils se sont séparés, ils se sont crachés dessus,
01:08:28ils se sont insultés dans le Parlement,
01:08:30ils ont montré au monde entier qu'on était,
01:08:32qu'on est devenus la haine, la honte.
01:08:34– Mais tiens, regardez, je voudrais vous faire écouter
01:08:38un autre échange qu'on a moins vu,
01:08:40c'était nos confrères de TF1 Info, c'était Paul Larotourou,
01:08:44un échange entre Marjorie, électrice de gauche,
01:08:46et Stanislas Guérini, et c'est très intéressant aussi,
01:08:48parce qu'elle, elle est de gauche,
01:08:50et elle dit, mais j'ai tellement honte pour la France,
01:08:53j'ai tellement honte de ce que ce pays est devenu,
01:08:55j'ai tellement honte de la façon dont vous avez échoué,
01:08:57et de la façon dont vous nous avez divisé.
01:09:00Écoutez-la, et je trouve que c'est très fort.
01:09:03– J'ai tellement honte pour la France,
01:09:05vous n'avez pas honte, mais moi j'ai honte,
01:09:07qu'on en soit arrivés là, vous avez complètement failli
01:09:10à votre mission première qui était de faire barrage à l'extrême droite.
01:09:13– Moi mon rôle c'est de me battre, pour pas que ça se cache,
01:09:15avec le Premier ministre, il y a quelques instants.
01:09:17– Mais c'est trop tard, vous nous avez divisé,
01:09:19vous nous avez divisé la France, vous n'avez pas arrêté de nous insulter,
01:09:22même moi en tant que féminine, je me suis sentée insultée.
01:09:25– Voilà, juste on part tout de suite au Conseil des ministres,
01:09:28où on rejoint Priska Thévenot qui est en train de parler.
01:09:31– L'élection législative.
01:09:34– Bonjour Madame la Ministre, bonjour Jacques Seur et Ropin,
01:09:36je voulais savoir si vous condamnez, en tant que porte-parole du gouvernement,
01:09:39est-ce que vous condamnez le clip de rap Nopasaran
01:09:42dans lequel 20 rappeurs s'engagent contre le RN ?
01:09:46– Ce n'est pas tant qu'ils s'engagent contre le RN,
01:09:48c'est comment ils le font.
01:09:49Je pense qu'on n'a pas besoin d'être grossier, vulgaire,
01:09:51de pointer du doigt des femmes, parce qu'elles sont femmes,
01:09:54pour combattre les idées du RN.
01:09:59– J'avais une autre question, excusez-moi.
01:10:07Sur l'antisémitisme, pas de jaloux entre la France insoumise
01:10:10et le RN, ils avancent main dans la main.
01:10:14Ce sont vos propos, ils datent du 19 juin, est-ce que vous les maintenez ?
01:10:18– Oui, tout à fait.
01:10:20– Merci.
01:10:22– Bonjour Madame Thévenot, Oscar Tessonot pour Right Brain.
01:10:25Hier soir, L'Express sortait un article sur la question de la dette
01:10:29où ils expliquaient que Madame Christine Lagarde
01:10:32va être face à un dilemme sur la question française,
01:10:34soit intervenir pour stabiliser la situation financière de la France
01:10:38ou laisser les marchés financiers,
01:10:40sanctionner le futur gouvernement français.
01:10:42– Je réponds à quelques questions en conseil des ministres.
01:10:46Je suis un peu surpris par l'intervention qu'il y a eu juste avant
01:10:48où on demande si sur l'antisémitisme, la France insoumise
01:10:51et le RN sont équivalents.
01:10:53Elle maintient ses propos et ça s'arrête là.
01:10:56À part qu'aujourd'hui, il y a des accords qui sont faits
01:10:58avec la France insoumise qui elle-même porte parole
01:11:01et est en train de dire c'est la même chose.
01:11:03– Non, c'est très grave.
01:11:05– Je comprends pas là.
01:11:07– C'est très grave.
01:11:08– Vous non plus.
01:11:09– Que vous dire, je suis pareil un peu là pour vous.
01:11:13C'est trois points de suspension, je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire,
01:11:16je ne suis pas dans sa tête.
01:11:18– Vous comprenez bien que si on a la porte-parole du gouvernement
01:11:24qui vient nous dire que le RN et la France insoumise
01:11:28c'est pareil au niveau de l'antisémitisme.
01:11:31On ne peut pas comprendre qu'il y ait des accords
01:11:33qui soient passés avec la France insoumise.
01:11:35Soit on lutte contre les deux parce qu'il faut lutter contre l'antisémitisme
01:11:38et en admettant que l'FI et le RN sont antisémites,
01:11:42soit on lutte avec les deux.
01:11:44On ne peut pas aller passer des accords avec quelqu'un
01:11:46dont on est en train de nous expliquer que c'est le diable.
01:11:48– Non, non, là la question ne se pose pas, je vais vous dire tout de suite.
01:11:50Demain je vote à l'FI.
01:11:52– Vous votez antisémite ?
01:11:54Non, mais c'est ce qu'elle vient de dire, c'est la porte-parole du gouvernement.
01:11:56– Demain je vote à l'FI sans aucune hésitation,
01:11:59si j'ai le Rassemblement National en face.
01:12:02– Donc vous votez pour des gens qui sont antisémites ?
01:12:04Rachida Kaout.
01:12:06Vous votez pour des gens qui sont antisémites ?
01:12:08C'est ce que vient de dire la porte-parole du gouvernement en direct.
01:12:10– Non, non, ça c'est des propos qu'elle a tenus,
01:12:11je ne sais pas dans quel contexte elle a tenu.
01:12:13– Elle a dit qu'elle est maintenue.
01:12:15– Ce que je vous ai dit c'est trois points de suspension,
01:12:17je ne sais pas du tout ce qu'elle a voulu dire.
01:12:19– Ce qu'elle a voulu dire, c'est dommage pour une porte-parole.
01:12:21– Mais en tout cas, moi tout ce que je peux dire
01:12:23c'est qu'aujourd'hui on a un danger qui est devant nous,
01:12:26qui est flagrant, c'est le Rassemblement National
01:12:28et nous combattrons le fameux Ni-Ni.
01:12:31– C'est encore au vinyle.
01:12:33– Je suis tout simplement pour la consigne de vote
01:12:35qui a été donnée de faire barrage au Rassemblement National
01:12:38et n'oublions pas que LFI…
01:12:40– Excusez-moi, ce qui vient de se passer en direct,
01:12:45c'est un naufrage, c'est un naufrage qui vient de se passer en direct.
01:12:49– Oui, excusez-moi.
01:12:51– D'accord, c'est du blabla Rachida Kaout, je m'en fous.
01:12:54Non mais honnêtement, je m'en fous, c'est du blabla.
01:12:56Ce qui vient de se passer en direct, c'est un naufrage.
01:12:58C'est un naufrage Rachida Kaout, ce qui vient de se passer.
01:13:00– Non mais c'est un naufrage et c'est au-delà de nos considérations personnelles.
01:13:05Elle est comme une porte-parole du gouvernement,
01:13:07on la remet face à sa responsabilité,
01:13:09elle met le RN et LFI au même niveau.
01:13:13– Au même niveau, sur l'antisémitisme en plus, pas sur n'importe quoi, sur l'antisémitisme.
01:13:17– Elle confirme que oui, et paradoxalement, et puis c'est pas une question,
01:13:21je ne peux pas supporter cette propension qu'ont les gens
01:13:24à toujours vouloir contextualiser un propos pour justifier l'injustifiable.
01:13:27Elle l'a dit, nous l'avons entendu.
01:13:29Sa position, nous connaissons toutes sa position.
01:13:32Et comment, après avoir dit ça, peut-elle être dans un gouvernement
01:13:36qui fait des accords avec LFI ? Je ne comprends pas.
01:13:38– C'est insupportable, franchement.
01:13:40– C'est au-delà de votre personnel des uns et des autres.
01:13:42– C'est insupportable, c'est insupportable.
01:13:44– Elle a dit qu'elle supportait Mme Macron lors du premier mandat,
01:13:46et au deuxième mandat, évidemment, il y a un moment où il y a un Front Républicain.
01:13:49– On va peut-être retourner voir ce qu'elle dit,
01:13:51parce qu'on va peut-être avoir une autre perle,
01:13:53alors attendez, on retourne en direct au Conseil des ministres de l'Elysée, allons-y.
01:13:58– Je le dis ici en tant que membre du gouvernement,
01:14:01mais je vous le dis aussi en tant que fille d'immigré et maman d'enfants métis.
01:14:06Donc non, on ne badine pas avec le Rassemblement National, en aucune manière.
01:14:10– Je vous remercie.
01:14:12– Une question concernant une promesse faite par le gouvernement le mois dernier.
01:14:16La ministre Fadila Katabi, chargée des personnes handicapées et des personnes âgées,
01:14:20avait annoncé une enveloppe supplémentaire d'urgence de 650 millions d'euros pour les EHPAD,
01:14:26pour 2024, pour cet été notamment, 650 millions d'euros.
01:14:30La semaine dernière, l'argent n'avait pas été versé, est-ce que c'est le cas aujourd'hui ?
01:14:34– Ce qui est important de rappeler, c'est qu'il y a des élections législatives dimanche,
01:14:38et que les budgets, oui, mais bien sûr, les enveloppes ont été mises en œuvre,
01:14:42et encore une fois, il n'est pas question de nous renier ou de nous dédire
01:14:44par rapport à ce qui avait été annoncé,
01:14:46sachant que vous soulignez ici un champ qui est important
01:14:48et sur lequel nous avons travaillé depuis 2017,
01:14:50avec notamment un certain nombre de financements,
01:14:52avec un certain nombre aussi de contrôles,
01:14:54et d'investissements aussi pour les personnels
01:14:56et leur permettre de faire leur travail dans de bonnes conditions.
01:14:59Maintenant, encore une fois, je pense que,
01:15:01n'oublions pas le contexte politique,
01:15:03vous voulez un verre d'eau peut-être ?
01:15:05Ça va aller, vous êtes sûre ?
01:15:07N'oublions pas le contexte politique dans lequel nous sommes en ce moment,
01:15:09nous sommes dans une élection électorale,
01:15:11dimanche aura lieu les élections,
01:15:13le deuxième tour des élections législatives,
01:15:15une nouvelle assemblée pourra siéger dans les jours à venir,
01:15:18et se penchera aussi sur l'enjeu des budgets
01:15:20qui vont arriver très rapidement,
01:15:22vous le savez très bien, vous connaissez l'agenda parlementaire.
01:15:25– Ça n'a pas empêché de débloquer 33 millions d'euros
01:15:27pour les Jeux Olympiques la semaine dernière ?
01:15:29– Mais là c'est la continuité des Jeux Olympiques,
01:15:31et d'ailleurs la ministre des Sports était à côté de moi
01:15:33la semaine dernière en compte rendu du Conseil des ministres.
01:15:35Les Jeux Olympiques, pardon, le parcours de la flamme se poursuit,
01:15:37les Jeux Olympiques on en parle peut-être un peu moins dans les médias,
01:15:39mais ils continuent à avancer.
01:15:41– Mais c'est plus important que les dépannes ?
01:15:43– Absolument pas, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,
01:15:45s'il vous plaît.
01:15:47– L'argent est débloqué dans un cas mais pas dans un autre.
01:15:49– Les fonds qui ont été annoncés le seront et seront bien présents,
01:15:52je le redis, et nous ne rentrons pas dans un discours
01:15:55où on commence à opposer les uns des autres.
01:15:57Ça fait quand même plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années,
01:16:00qu'en permanence on est questionné sur il faut faire ça ou ça.
01:16:03Je pense qu'on a montré qu'on pouvait faire les deux.
01:16:06– Donc les EHPAD peuvent être rassurés ?
01:16:09– Ben oui mais là encore une fois on verra ce qui se passe aussi dimanche soir.
01:16:12– Donc en fonction des résultats ils auront 630 millions d'euros ?
01:16:15– Mais vous savez il y a un budget qui va être voté aussi,
01:16:17mais non il n'y a pas en fonction des résultats, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
01:16:19Tout ce qui a été annoncé le sera, et je le redis,
01:16:21je le redis une troisième fois, tout ce qui est annoncé le sera,
01:16:23et l'est d'ailleurs.
01:16:25Maintenant pour la suite il faut qu'on voit ce qui se passe
01:16:27et comment l'Assemblée réagira.
01:16:29Et l'Assemblée c'est 577 députés.
01:16:31– Merci.
01:16:33– De rien.
01:16:35– Bonjour Madame la Ministre, Simon Le Baron pour France Inter.
01:16:37J'ai deux questions, la première très pratique,
01:16:39est-ce le dernier Conseil des ministres de ce gouvernement ?
01:16:43– Là je vais vous répondre comme j'ai répondu juste avant sur une autre question.
01:16:46Il y a des élections qui auront lieu dimanche,
01:16:49et on verra l'issue et la conclusion de ces élections,
01:16:52et ce que les Français auront décidé.
01:16:54– Deuxième question plus politique,
01:16:56comprenez-vous qu'une partie des électeurs du camp présidentiel
01:17:00soit déboussolée, après vous avoir entendu pendant des semaines
01:17:03renvoyer dos à dos la gauche et l'extrême droite,
01:17:07et d'ailleurs vous avez rappelé vos propos sur LFI et l'ERN
01:17:12concernant l'antisémitisme en réponse à la question de mon confrère,
01:17:15comprenez-vous qu'ils soient déboussolés
01:17:17quand vous les appelez désormais à faire barrage
01:17:19au Rassemblement National en votant, y compris comme l'a dit
01:17:22le Premier ministre ce matin sur France Inter
01:17:24pour des candidats de la France Insoumise ?
01:17:26– Mais je le dis, désister ce n'est pas,
01:17:28et d'ailleurs c'est ce qu'il a d'ailleurs rappelé,
01:17:30je me souviens bien ce matin auprès de vos confrères,
01:17:33se désister ce n'est pas se rallier, ce n'est pas se compromettre,
01:17:37c'est que nous sommes dans un temps politique aujourd'hui
01:17:39où nous avons le Rassemblement National qui est aux portes du pouvoir.
01:17:42Je pense que je n'apprends rien à personne maintenant, aujourd'hui.
01:17:45Combattre le RN aujourd'hui, ce n'est pas s'allier à la LFI demain.
01:17:48Je pense que c'est assez simple, c'est du bon sens.
01:17:51Et considérer que le LFI est l'alpha et l'oméga de la gauche aujourd'hui en France,
01:17:55je ne suis pas d'accord avec ce postulat-là.
01:17:57– C'est ce que vous avez fait pendant toute la campagne ?
01:17:59– Absolument pas.
01:18:00– Le Président lui-même a parlé de l'alliance LFI,
01:18:06le Premier ministre Gabriel Attal a parlé de la NUPES,
01:18:11pour rappeler que la LFI était majoritaire dans cette alliance.
01:18:16– Est-ce qu'il y a une coalition électorale qui se passe en ce moment
01:18:19au sein de la gauche ?
01:18:20Oui.
01:18:21Est-ce que c'est nouveau ?
01:18:22Non, ça a été déjà le cas en 2022.
01:18:23Est-ce qu'on considère qu'aujourd'hui,
01:18:25cette alliance électorale est déjà en train de s'effriter au sein de la gauche maintenant
01:18:28et d'ailleurs sur vos chaînes et vos plateaux télé ?
01:18:31Je pense que oui.
01:18:32Maintenant, quand je rappelle quelque chose d'assez évident,
01:18:35combattre le RN aujourd'hui, ce n'est pas s'allier avec la LFI demain.
01:18:40– Vous n'avez pas compromis les chances de ce barrage républicain
01:18:44que vous appelez de vos voeux de réussir par cette campagne
01:18:49qui encore une fois a mis sur le même plan l'alliance de gauche
01:18:52et le Rassemblement national.
01:18:54– Je le redis encore une fois, pourquoi vous ne faites pas de la LFI ?
01:18:57Je le dis vraiment, on ne peut pas faire de la LFI,
01:19:00l'alpha et l'oméga de la gauche en France.
01:19:03Ce n'est pas respecté aussi, ELV, le PCF ou le PS.
01:19:08Je pense que c'est une alliance électorale.
01:19:11Mais sur quoi sont-ils d'accord ?
01:19:13Pour parler vraiment en tant que telle de la gauche
01:19:15et de considérer que ce n'est que la LFI,
01:19:17ça voudrait dire qu'il n'y a que la LFI aujourd'hui.
01:19:19Ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai.
01:19:21Et d'ailleurs les débats aussi à l'Assemblée nationale
01:19:23au cours des deux dernières années l'ont aussi prouvé.
01:19:26Donc le temps de la clarification, c'est bien évidemment un temps électoral
01:19:29mais c'est aussi un temps de clarification
01:19:31au sein des familles politiques respectives.
01:19:33– Donc vous appelez les électeurs à voter contre le RN,
01:19:36y compris si cela passe par un vote en faveur de candidats LFI
01:19:41qui seraient opposés à des candidats du RN ?
01:19:44– Vous savez, j'étais ce matin avant d'aller au Conseil des ministres
01:19:46sur ma circonscription et je l'ai éregistré après.
01:19:48On est sur le terrain en permanence.
01:19:50Et loin de moi, par respect et responsabilité,
01:19:53l'idée de venir dire ce qu'il faudrait voter ou pas.
01:19:56Les Français et les Françaises votent en âme et conscience
01:19:59et c'est ça qui est important aujourd'hui de faire.
01:20:02– Merci.
01:20:03– Qu'est-ce que vous répondez à Marine Tondelier
01:20:06qui était invitée de nos confrères de TF1 hier soir aux 20 heures
01:20:09qui laisse clairement la porte ouverte à l'idée d'une grande coalition potentiellement
01:20:14après ce second tour des législatives.
01:20:17Elle dit, pour la cité, il faudra sûrement faire des choses
01:20:20que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays
01:20:22à l'appel à trouver des solutions, à ce que certains au centre, à droite,
01:20:25nous disent comment ils souhaitent travailler dans l'autre sens.
01:20:28Il y a un message qui est envoyé en ce moment de la part de Marine Tondelier
01:20:32sur cette grande coalition, c'est réaliste ?
01:20:35– Être en capacité de travailler ensemble autour de valeurs claires et connues
01:20:42qui sont les valeurs de notre République, je pense que ce n'est pas nouveau.
01:20:45On l'a fait au cours des dernières semaines, des derniers mois et des dernières années.
01:20:49Je le dis ici encore une fois mais je le disais aussi
01:20:51quand j'étais porte-parole à l'Assemblée nationale.
01:20:54Maintenant, je pense qu'il ne s'agit pas simplement d'aller vers un parti ou un autre
01:20:59mais bien de regarder les problématiques que nous adressent les Français,
01:21:01de voir comment ensemble, en responsabilité et dans le respect des valeurs
01:21:05qui sont celles de notre pays, on peut y répondre ensemble.
01:21:08Donc je le dis encore une fois, rien de nouveau dans notre position
01:21:12et je n'ai pas plus de commentaires à faire sur ce principe de bon sens qui a été édicté.
01:21:17– Donc vous considérez que le message qu'elle envoie est un message positif ?
01:21:21– Il faut voir le détail, moi je n'ai pas regardé l'interview qu'elle a donnée hier,
01:21:24permettez-moi, mais je pense encore une fois, je le rappelle, c'est du bon sens en fait.
01:21:29On est en train de regarder aujourd'hui, on a l'impression qu'on est en train de découvrir aujourd'hui
01:21:33que nous avons en permanence appelé à travailler ensemble
01:21:36sur la base de cadres très clairs et affirmés.
01:21:39Faisons-le.
01:21:41Mais encore une fois, ce n'est pas vis-à-vis d'une famille politique ou d'une autre,
01:21:44c'est vis-à-vis des Français.
01:21:46Leur préoccupation, c'est leur préoccupation du quotidien.
01:21:48Qu'on apporte des solutions réalistes à leurs problématiques du quotidien.
01:21:53– Et donc constituer cette sorte de majorité, qui serait nouvelle, en tout cas parlementaire,
01:21:59quitte à, par ricochet, symboliquement, confisquer ce score énorme du Rassemblement National aussi,
01:22:06et qu'il pourrait y avoir ces prochaines heures.
01:22:09Vous ne pensez pas pouvoir créer un sentiment très important de frustration, de colère aussi,
01:22:14si jamais vous constituez aussi une sorte de force rempart à ces électeurs
01:22:20qui ont aussi voté pour le Rassemblement National ?
01:22:22– La plus grande des frustrations, pour prendre votre terme,
01:22:25serait de commencer à faire des conclusions d'une échéance qui arrive dimanche prochain.
01:22:30Attendons déjà les conclusions du deuxième tour des élections législatives dimanche,
01:22:35et ensuite on pourra voir comment travailler avec les forces en présence, je pense.
01:22:40Désolée, mais là c'est vraiment du bon sens en fait.
01:22:43On est mercredi, les élections c'est dimanche.
01:22:46– Merci.
01:22:47– Bonjour, Adrien Beck, France Info.
01:22:49Le Président de la République a reçu hier le Président du Sénat, Gérard Larcher,
01:22:52pour évoquer des questions institutionnelles consécutives, semble-t-il, aux élections législatives.
01:22:58Pourriez-vous nous indiquer lesquelles ?
01:23:00D'autant qu'il semble que, préalablement à la dissolution,
01:23:04le Président du Sénat n'a pas été formellement consulté, en tout cas pas physiquement,
01:23:09et là il l'est, donc pourriez-vous nous dire pourquoi ?
01:23:11– Je n'étais pas à cette réunion, donc je n'ai pas pour habitude
01:23:14de venir commenter une réunion à laquelle je n'assiste pas,
01:23:16et je vous laisse vous rapprocher de l'Élysée pour cela.
01:23:20– Bonjour, Florent Tardif pour CNews.
01:23:22Est-ce que vous n'avez pas peur, avec cette grande coalition que vous appelez de vos voeux,
01:23:26d'envoyer le message aux électeurs qu'ils votent mal ?
01:23:30C'est-à-dire qu'il y a eu ces élections européennes,
01:23:33suite à ces élections européennes, le Président de la République
01:23:36a décidé de convoquer de nouvelles élections,
01:23:39visiblement cela renforce un tout petit peu le vote
01:23:43qui s'était exprimé durant les européennes,
01:23:46et si ce vote-là se confirme dimanche soir en organisant comme cela
01:23:50une coalition avec vos adversaires d'hier,
01:23:54est-ce que vous n'avez pas le sentiment d'envoyer comme message
01:23:57aux Français qu'ils votent mal ?
01:23:59– En l'occurrence, il ne s'agit pas d'envoyer un message aux Français maintenant,
01:24:02il s'agit que les Français puissent adresser un message
01:24:05par leur capacité à voter dimanche,
01:24:08donc je pense encore une fois à ce que j'ai dit à votre confrère juste avant,
01:24:12laissons les élections se faire, il nous reste encore deux petits jours
01:24:16et demi de campagne avant le silence républicain
01:24:19qui arrive vendredi soir à minuit,
01:24:21et ensuite on pourra parler de tout cela dimanche,
01:24:23mais je pense qu'il est important de respecter le temps politique électoral
01:24:26qui effectivement n'est pas au même rythme que le temps médiatique.
01:24:30– Vous n'avez pas peur d'envoyer ce message-là aux Français ?
01:24:34Je rebondis un petit peu sur la question tout à l'heure de mon confrère,
01:24:38d'entraîner peut-être une fièvre au sein de notre pays
01:24:43de personnes qui votent tout de même massivement aujourd'hui
01:24:46pour le rassemblement national, vous pouvez le déplorer,
01:24:50on peut le comprendre dans la position qui est la vôtre,
01:24:54mais le signal envoyé à la population
01:24:57qui semble tout de même confirmer dans le pays la montée de…
01:25:01– Mais la position qui est la mienne, elle est claire,
01:25:05et je le redis, le Premier ministre a eu l'occasion de s'exprimer aussi dessus,
01:25:08mais d'autres personnalités de la majorité,
01:25:11c'est que nous devons nous rappeler que le moment
01:25:14dans lequel nous sommes en ce moment,
01:25:16c'est potentiellement le rassemblement national
01:25:18aux portes du pouvoir de notre pays.
01:25:20Point.
01:25:21Nous sommes dans un temps électoral, avec des élections législatives
01:25:24qui vont déterminer précisément qui seront les 577 députés
01:25:29qui siégeront à l'Assemblée nationale la semaine prochaine.
01:25:32Voilà le temps dans lequel nous sommes.
01:25:34Ensuite, les Françaises et les Français, pardon,
01:25:37mais ils sont en responsabilité pour voter
01:25:39et ils n'ont pas besoin d'attendre de consignes de vote
01:25:41des uns ou des autres pour se prononcer dimanche,
01:25:44comme ils l'ont fait d'ailleurs dimanche dernier.
01:25:48Les si et les peut-être à ce moment-là de notre calendrier,
01:25:53je pense que c'est un peu prématuré.
01:25:55– Ce n'est pas des si ou des peut-être,
01:25:57c'est juste le fait que visiblement, enfin potentiellement,
01:26:00j'ai du mal à comprendre que s'il y a une coalition…
01:26:03– Si, faites un si.
01:26:05– Oui, mais je pense que vous analysez tout comme moi
01:26:08ce qui se passe dans ce pays-là et que vraisemblablement,
01:26:11le premier groupe important à l'Assemblée nationale
01:26:13serait le Rassemblement national.
01:26:15– Mais monsieur, j'analyse…
01:26:17– C'est juste que vous avez gouverné avec une majorité relative
01:26:20ces deux dernières années et il est vrai qu'il peut être incompréhensible
01:26:24pour une partie de la population, une partie de la population
01:26:27qui aurait voté pour le Rassemblement national
01:26:29de ne pas comprendre en fait qu'aujourd'hui,
01:26:31plus ne puisse pas finalement gouverner,
01:26:33y compris au sein d'une majorité relative.
01:26:35– Mais attendons de voir ce qui va se passer,
01:26:37ce qui va sortir des urnes dimanche, je pense vraiment.
01:26:39Et encore une fois, dans votre question,
01:26:41et vraiment avec tout le respect que j'ai pour la profession,
01:26:44beaucoup de si et beaucoup de peut-être.
01:26:46Et je le redis, le moment dans lequel nous sommes, c'est que oui,
01:26:49et je le dis, nous voulons éviter une majorité absolue
01:26:52au Rassemblement national et c'est ça l'inquiétude que j'entends
01:26:55aussi beaucoup, l'inquiétude d'un groupe politique
01:26:57qui n'est absolument pas patriote,
01:27:02parce que pas sur les valeurs de notre République,
01:27:04qui explique que par exemple, je n'aurais pas dû être ministre
01:27:08parce que binational, que d'autres de nos compatriotes
01:27:11ne pourraient pas occuper certaines fonctions dans l'administration
01:27:14parce que binationaux, qui ont eu de cesse de nous expliquer
01:27:18que la transition écologique, finalement c'était bien,
01:27:20mais pour les autres et qui veulent demander aux Français
01:27:23de donner de l'argent pour démonter des oléennes
01:27:25qui sont déjà opérantes, qui nous expliquent qu'un jour
01:27:27ils sont pour l'IVG, le lendemain ils sont contre,
01:27:29mais en permanence on cherche toujours le mot féministe
01:27:32dans leur programme, voilà aujourd'hui la réalité.
01:27:34Et donc non, je n'ai pas peur, je suis engagée et mobilisée
01:27:36comme un certain nombre de mes anciens collègues
01:27:39de l'Assemblée nationale et comme de nombreux Français,
01:27:41parce qu'aujourd'hui la réalité c'est celle-là,
01:27:43c'est que nous sommes en campagne pour les législatives
01:27:45et que les conclusions seront dimanche.
01:27:47Et à partir de là, effectivement, il n'y aura plus besoin de si
01:27:49ou peut-être, et nous pourrons discuter pleinement
01:27:51sur comment l'Assemblée nationale va s'organiser.
01:27:54– Avec plaisir. – Merci.
01:27:56– Anel Denneux, j'aimerais rebondir sur deux points supplémentaires.
01:28:00Hier lundi matin, Marine Tendelier est arrivée sur France Inter
01:28:04en pleurs sur l'émission de Nicolas Demorand,
01:28:07elle parlait de méthode dégueulasse, excusez-moi le terme,
01:28:10de la part du Rassemblement national, et ce matin,
01:28:13plusieurs de ses proches élus à Hénin-Beaumont
01:28:16ont envoyé aux rédactions des extraits du journal municipal
01:28:19où on peut dire, on peut le dire avec humour,
01:28:22on pourrait résumer que cette élection, au fait que l'adorable chaton
01:28:26présent sur la liste animaliste a mobilisé plus ses habitants
01:28:29à Hénin-Beaumont que Marine Tendelier.
01:28:31Est-ce que ces termes extrêmement diffamatoires
01:28:34contre Marine Tendelier, selon vous, résument les méthodes dégueulasses
01:28:37du Rassemblement national ?
01:28:39Et le second point sur lequel j'aimerais revenir avec vous,
01:28:42c'est sur BFM TV, Yael Brometivé expliquait
01:28:45que pour construire cette coalition, il y aurait du cas par cas
01:28:50effectué avec la France insoumise.
01:28:52Elle expliquait par exemple que Caroline Fiat,
01:28:54que vous avez pu voir à la semaine nationale,
01:28:56est une grande républicaine, quand M. Delogu, Mme Kéké
01:29:00ou M. David Giraud ne le sont pas aux yeux de Mme Brometivé.
01:29:06Est-ce que dans ces cas, justement, pour les triangulaires,
01:29:12dans ce cas de sursaut républicain, vous avez fait du cas par cas
01:29:16avec les candidats de la France insoumise
01:29:18et marqué une réelle différence entre des vrais républicains
01:29:21comme Caroline Fiat et des personnes comme David Giraud
01:29:24qui le sont peut-être un peu moins ?
01:29:26Sur le premier sujet que vous avez souligné sur Mme Tendelier,
01:29:30je pense que les propos que vous me rapportez ici
01:29:33sont absolument abjects.
01:29:35Il n'y a pas d'autres termes pour les qualifier.
01:29:37Maintenant, sur le sujet de républicains au sein de la France insoumise,
01:29:41j'aimerais simplement rappeler qu'ils ne sont pas prisonniers
01:29:43de la France insoumise et de l'emprise de Jean-Luc Mélenchon.
01:29:46Ils peuvent très bien sortir de la France insoumise
01:29:48et aller dans d'autres formations politiques ou même en créer d'autres.
01:29:51Je pense qu'il ne faut pas non plus se tromper de questionnement
01:29:57et d'angle de vue. Point.
01:30:00Juste pour faire un petit point de situation,
01:30:02le Président s'est rendu en Nouvelle-Calédonie il y a un peu plus d'un mois.
01:30:05Il y a installé une mission avec trois hauts fonctionnaires.
01:30:07Où est-ce que ça en est aujourd'hui ?
01:30:09La mission est en cours.
01:30:10Merci de poser cette question effectivement sur la Nouvelle-Calédonie.
01:30:12La mission est en cours.
01:30:14Nous continuons à travailler précisément et de manière très étroite
01:30:17avec le haut commissaire et les forces présentes en place.
01:30:20D'ailleurs, je tiens à le rappeler, on avait été renforcés.
01:30:23Nous suivons de très près ce qui continue à s'y passer
01:30:26et notamment avec Gérald Darmanin, le ministre en charge,
01:30:30et bien évidemment sous la tutelle du Premier ministre, Gabriel Attal.
01:30:33Mais les trois fonctionnaires qui avaient été envoyés sur place sont toujours sur place ?
01:30:36De mémoire, oui.
01:30:38Merci.
01:30:39Je pourrais effectivement précisément demander et vous revenir ce soir.
01:30:45Bonjour, Michel Rose de Reuters.
01:30:47Selon la Constitution, il n'est pas automatique que le gouvernement
01:30:52et le Premier ministre démissionnent après la perte d'une majorité dimanche soir.
01:30:58Il faut une motion de censure pour forcer un gouvernement à démissionner.
01:31:04Par contre, Gabriel Attal peut décider de démissionner par tradition républicaine après.
01:31:10Est-ce qu'il a été décidé d'un scénario déjà sur une possible démission après les élections ?
01:31:18Ou est-ce qu'on attendrait la nouvelle Assemblée, une motion de censure pour une possible démission ?
01:31:26Ce n'a pas été l'objet des discussions lors du Conseil des ministres de ce matin.
01:31:30D'accord. Et ça n'a pas été évoqué dans les discussions politiques ?
01:31:33Je suis en compte rendu du Conseil des ministres.
01:31:35Oui, mais effectivement, comme le disait mon confrère de France Inter,
01:31:38c'était peut-être le dernier Conseil des ministres de ce gouvernement.
01:31:42Et ça n'a pas été abordé lors du Conseil des ministres de ce matin.
01:31:45D'accord, merci.
01:31:47Prisca Tevdeau avec ce compte rendu du Conseil des ministres.
01:31:52On va faire le point avec Elodie Huchard.
01:31:54D'ailleurs, on va essayer de résumer un peu ce qui a été dit concernant les nominations.
01:31:58Elodie, bonjour.
01:31:59Concernant les nominations, parce qu'on attendait beaucoup les nominations,
01:32:03il y avait des rumeurs qui circulaient comme quoi le gouvernement et Emmanuel Macron
01:32:08allaient en profiter pour faire quelques nominations.
01:32:10Visiblement, il y en aurait eu moins d'une dizaine, mais est-ce qu'on sait quelles sont ces nominations ?
01:32:14Parce que ce n'est pas le nombre qui compte, en fait, c'est qui est concerné.
01:32:17Est-ce qu'on le sait ?
01:32:19Non, pour l'instant, Jean-Marc, on ne le sait pas.
01:32:21On va recevoir prochainement le compte rendu du Conseil des ministres
01:32:24où, à la fin de ce document très officiel, il y aura marqué les nominations.
01:32:28Ce que vous disiez est très juste.
01:32:29C'est-à-dire qu'en fait, on n'a jamais parlé d'une vague énorme de nominations.
01:32:32En ce qui concerne les préfets, ça fait sept ans qu'Emmanuel Macron nomme des préfets.
01:32:36Il ne va donc évidemment pas tous les changer.
01:32:38Mais il y a des postes clés, notamment deux postes très importants.
01:32:41C'est les directeurs généraux de la police nationale et de la gendarmerie nationale
01:32:45parce que ces deux postes, de toute façon, sont à remplacer ceux qui les occupent actuellement à la retraite.
01:32:50Ce qu'on sait déjà, c'est qu'ils vont effectuer leur mission jusqu'après les Jeux olympiques.
01:32:55Ce qu'ils questionnaient donc, par exemple, le Rassemblement national,
01:32:57c'est de savoir pourquoi il faut les nommer avant même la fin de leur mission.
01:33:00On en saura plus, donc, en début-milieu d'après-midi.
01:33:03Visiblement, en plus, Prisca Thévenot en a profité pour régler quelques comptes avec Marine Le Pen
01:33:09parce que sur ses nominations, elle dit qu'on savait que Marine Le Pen mentait.
01:33:12On sait maintenant qu'elle manipule l'information.
01:33:14En fait, Marine Le Pen a toujours dit qu'elle avait vu ça dans la presse
01:33:17et que c'était une rumeur qui circulait.
01:33:19Donc, ce n'est pas une information qu'avait donnée Marine Le Pen.
01:33:23Non, et puis sur le côté manipulation, il y a deux choses quand elle explique
01:33:26que Marine Le Pen manipule en disant cela.
01:33:28D'un côté, c'est faux parce que ses nominations, on le sait, d'ailleurs, elle en a parlé.
01:33:32C'est bien qu'elles étaient à l'ordre du jour.
01:33:34On sait aussi que si toutes n'ont pas forcément eu lieu maintenant,
01:33:36elles pourraient avoir lieu, par exemple, en début de semaine prochaine.
01:33:39En revanche, oui, Marine Le Pen est allée sans doute trop loin
01:33:41quand elle parle d'un coup d'État administratif.
01:33:43Ce n'est pas le cas.
01:33:44C'est au président de la République de nommer les préfets.
01:33:46Donc, de toute façon, il y en a parfaitement le droit.
01:33:48Il n'est pas en train de faire un coup d'État.
01:33:50Évidemment, Priska Thévenot va dans la polémique aussi et sur Angéris.
01:33:53C'est un moyen pour elle, comme pour le gouvernement,
01:33:55de taper le Rassemblement national une nouvelle fois.
01:33:57Elle l'a fait quand même à plusieurs reprises
01:33:59pendant ce compte-rendu du Conseil des ministres.
01:34:01On voit qu'avec la France insoumise, alors ce n'est pas étonnant
01:34:03étant donné le contexte actuel, mais quand même, on peut s'en étonner,
01:34:05ils sont beaucoup plus cléments quand même.
01:34:07Effectivement, et on s'étonnait sur le plateau un peu avant.
01:34:10On s'étonnait également du fait qu'elle confirme que pour elle,
01:34:14à la fois la France insoumise et le Rassemblement national sont équivalents
01:34:16en ce qui concerne l'antisémitisme.
01:34:18Ça, c'était quand même un peu choquant parce qu'il n'y a pas eu de suite.
01:34:20Le journaliste n'a pas relancé assez bizarrement.
01:34:22Je ne sais pas qui était le journaliste, mais il n'a pas relancé.
01:34:24Simplement, elle répond oui, c'est pareil.
01:34:26Il n'y a pas de relance derrière, mais c'est un peu surprenant
01:34:28que tout à coup, la majorité s'allie avec des gens
01:34:30qu'elle qualifie elle-même d'antisémites.
01:34:34Oui, alors étonnant en fait, je ne sais pas.
01:34:36J'en remarque parce que ça fait plusieurs jours qu'on assiste à cela.
01:34:38Alors certes, elle le redit en compte-rendu du Conseil des ministres,
01:34:41mais ça fait plusieurs mois qu'on entend le gouvernement dire
01:34:43que la France Insoumise flirte avec l'antisémitisme,
01:34:46qu'on voit la Macronie notamment dénoncer énormément de propos.
01:34:50On rappelle que, par exemple, Yael Broun-Piré, président de l'Assemblée,
01:34:52a été victime d'un certain nombre de propos de Jean-Luc Mélenchon.
01:34:55Et pourtant, ça n'a pas empêché le fait qu'il y ait des désistements
01:34:58et qu'ils fassent tout pour faire élire,
01:35:00alors pas uniquement la France Insoumise,
01:35:02il y a aussi du Nouveau Front Populaire plus largement,
01:35:04mais ils font tout pour les faire élire contre le Rassemblement National.
01:35:06Cette déclaration, elle peut étonner, je vous l'accorde.
01:35:08En revanche, elle va dans la stratégie globale du gouvernement depuis dimanche soir.
01:35:12– Merci beaucoup Élodie Huchard, merci pour ce point.
01:35:15Vous vouliez ajouter quelque chose Mathieu Ballet ?
01:35:17– Non, Marine Le Pen, effectivement, a réagi à des rumeurs
01:35:20et à des informations publiées par Le Joint du Dimanche et Europa
01:35:23qui sont, pardon de le dire, des médias bien renseignés, souvent de qualité.
01:35:26Et donc, effectivement, elle a raison de dire
01:35:28que le vote des Françaises et des Français du dimanche sera primordial
01:35:30pour savoir s'ils nous donnent la majorité absolue.
01:35:32Et si on a la majorité absolue, il est normal que Jordan Bardella,
01:35:35dont on a toujours annoncé, nous concerne, non, c'est pas le cas de l'extrême-gauche,
01:35:37dont on ne sait pas qui serait en responsabilité.
01:35:39Enfin, moi je pense que c'est Mélenchon comme M. Bardella,
01:35:41mais on sait en tout cas que si M. Bardella est en responsabilité,
01:35:43c'est important qu'on puisse nommer aussi des hauts fonctionnaires de l'État,
01:35:46je l'ai été pendant 8 ans, et je suis en disponibilité,
01:35:49sur des postes clés comme la gendarmerie, la police,
01:35:51parce que si on veut, on a parlé de Marseille,
01:35:53des missions d'éclinée, une politique de sécurité,
01:35:55celui qui fait les nominations, celui qui fait les procédures d'avancement,
01:35:58celui qui fait l'organisation de la police, celui qui fait le suivi des affaires courantes,
01:36:01c'est le patron de la police nationale.
01:36:03Et donc, j'estime qu'il faut quelqu'un de légitime, de compétent,
01:36:06et si possible, je sais que c'est beaucoup attendu par les policiers,
01:36:09quelqu'un qui a fait beaucoup de commissariat,
01:36:11qui a fait tous les grades dans la police nationale,
01:36:13et qui saura de quoi il parle, parce qu'aujourd'hui,
01:36:15dans la situation où sont passées nos forces de l'ordre,
01:36:17tant chez les gendarmes, où c'est souvent un officier de la gendarmerie,
01:36:20Christophe Rodrigues, Denis Favier,
01:36:22chez nous, c'est pareil, chez les policiers,
01:36:24on aimerait que ça soit un produit pur police,
01:36:26si j'ose dire, parce qu'ils connaissent le métier,
01:36:28ils connaissent la situation.
01:36:30– On attend, on va avoir le communiqué, je pense, dans les minutes qui viennent,
01:36:33on verra en tout cas, dès qu'on vous le donne,
01:36:35Marine Le Pen qui avait parlé de coup d'État administratif,
01:36:38alors c'est assez étonnant, parce qu'en ce moment, il y a beaucoup…
01:36:41– Ça se confirme d'ailleurs, ça a reculé.
01:36:43– Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a beaucoup de naufrages de politique en ce moment.
01:36:46Écoutez-moi ce que je vais vous faire,
01:36:48écoutez Christian Estrosi ce matin,
01:36:50Christian Estrosi, il était sur Sud Radio,
01:36:52et en fait, il a compris les choses à l'envers,
01:36:54et il se noie au micro de Jean-Jacques Bourdin,
01:36:57il explique que Marine Le Pen a annoncé qu'elle allait faire,
01:37:00elle-même, un coup d'État administratif,
01:37:02alors ce n'est pas du tout ça ce qu'elle dit,
01:37:04puisqu'elle a dit, Emmanuel Macron fait un coup d'État administratif,
01:37:06écoutez Christian Estrosi, il se noie,
01:37:08et Jean-Jacques Bourdin lui met la tête sous l'eau.
01:37:10– Dès lors qu'on prononce l'expression coup d'État administratif,
01:37:14ça veut dire qu'on est prêt tout simplement à faire un coup d'État,
01:37:17et à s'emparer des pleins pouvoirs par tous les moyens,
01:37:20c'est aujourd'hui le danger qui pèse sur notre pays,
01:37:24et que nous ne soyons plus demain une démocratie parlementaire en même temps.
01:37:29– Sauf qu'hier, elle a dit que c'était Emmanuel Macron
01:37:31qui allait engager un coup d'État administratif,
01:37:33mais bon…
01:37:35– Ecoutez, c'est elle qui a lâché le mot,
01:37:37ça révèle une personnalité, ça révèle des intentions,
01:37:43et moi je dis aux Français, dont je respecte le vote,
01:37:47attention, que nous ne donnions pas des pleins pouvoirs
01:37:52à un mouvement qui serait capable de mettre à mal la démocratie qui est la nôtre.
01:37:57– C'est terrible, c'est terrible parce qu'il est à côté de la plaque,
01:38:02bon enfin bref, au moins on l'a entendu,
01:38:04on va parler de l'insécurité,
01:38:06parce que c'est vrai que c'est un élément important dans ces législatives,
01:38:08et l'insécurité en particulier dans les villages,
01:38:10il y a de plus en plus de villages qui sont touchés par cette insécurité,
01:38:13et du coup, ces villages votent l'Assemblée nationale,
01:38:15parce qu'ils se disent que c'est une des façons d'avoir plus de sécurité,
01:38:18à tort ou à raison, reportage à Chérencé, c'est dans la Sarthe.
01:38:23– Dans cette commune rurale de la Sarthe, 345 habitants,
01:38:27si la plupart ne sont pas confrontés aux problèmes d'insécurité,
01:38:30nombreux sont ceux qui se sentent oubliés,
01:38:32comme François, qui est chauffeur de car.
01:38:35– Dans nos campagnes, on a l'impression d'être oubliés,
01:38:38on n'a plus de magasin, dans le temps à Chérencé,
01:38:41vous aviez deux bistrots, un boucher, un boulanger,
01:38:46on n'a plus rien, on n'a plus qu'un dépôt de pain,
01:38:48et encore, le pain c'est du caoutchouc qu'on mange,
01:38:51c'est 1200 euros par mois,
01:38:53heureusement que je suis hérité de la maison de ma mère,
01:38:56sinon je serais peut-être à la rue.
01:38:58– Un sentiment d'abandon qui ne date pas d'hier pour cet habitant.
01:39:01– Non, on n'a plus de commerce, c'est vrai, on n'a plus de choses comme ça,
01:39:05mais bon, ça, ça fait très longtemps, même très très très longtemps.
01:39:11– Ça, c'est pas d'aujourd'hui ?
01:39:12– Ah non, la désertification de nos provinces, c'est pas d'aujourd'hui.
01:39:17– Devoir prendre sa voiture pour se rendre dans les commerces ou au travail,
01:39:20un réel coup pour les habitants.
01:39:22Nous avons rencontré le maire de la commune.
01:39:24– Les gens qui travaillent à l'extérieur, souvent,
01:39:26ont pas mal de kilomètres à faire,
01:39:28et forcément c'est un budget d'essence, des choses comme ça.
01:39:31Par contre, à côté, moi qui es maire,
01:39:33je peux voir des dossiers qui arrivent en mairie,
01:39:35des gens en situation, qui ne travaillent pas,
01:39:38derrière, ils ont le droit à tout,
01:39:41et ça, je pense qu'il y a un ras-le-bol général de tout ça.
01:39:44– Avec un pouvoir d'achat au plus bas,
01:39:46des commerces qui disparaissent et un sentiment d'abandon,
01:39:49les habitants de Chérençay attendent une amélioration.
01:39:53– Ils attendent une amélioration, et ça fait partie de ces villes,
01:39:56de ces petites villes, en tout cas, et de ces villages,
01:39:58qui ont basculé vers l'ORN.
01:39:59On est avec Jean-Pierre Colombias, ex-policier,
01:40:01porte-parole de l'association UPNI.
01:40:03Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
01:40:04– Bonjour.
01:40:05– Vous avez le sentiment, aussi,
01:40:07que l'insécurité est de plus en plus grande dans ces villages,
01:40:11et c'est une des motivations du vote pour le Rassemblement national ?
01:40:15– Vous savez, il y a un mot fondamental qui a été employé
01:40:18lors de ce petit reportage, c'est le mot « désertification ».
01:40:21Ce n'est pas simplement les commerces qui ont désertifié,
01:40:24c'est tout le service public, pour ainsi dire,
01:40:26et pas pour ainsi dire, c'est une réalité.
01:40:28Donc, les services de sécurité sont au même niveau,
01:40:30c'est-à-dire qu'il n'y a pas grand-chose, il n'y a plus grand-chose.
01:40:32Vous n'avez plus de services de sécurité permanents,
01:40:35comme dans les grandes cités, les grandes villes,
01:40:38où il y a des services de police qui sont là,
01:40:40qui occupent le terrain de jour comme de nuit.
01:40:43Loin des yeux, loin du cœur, dans les grandes campagnes françaises,
01:40:46vous n'avez tout simplement pas de force de sécurité disponible H24.
01:40:50Ça n'existe pas.
01:40:51Et puis, ce phénomène peut être également, je dirais,
01:40:54calé, collé à des villes moyennes.
01:40:57Ce n'est pas simplement les grands centres urbains.
01:41:00Je cite souvent l'exemple de Marseille, qui ferme un commissariat sur deux,
01:41:03qui n'a quasiment pas de commissariat,
01:41:05enfin, qui a très peu de commissariats ouverts la nuit.
01:41:07Donc, il y a un véritable problème de la notion de service public
01:41:10et du pouvoir régalien.
01:41:11Une fois qu'on a dit ça, vous savez, j'entends beaucoup d'aberrations
01:41:14en ce moment, on est en pleine période électorale
01:41:16et chacun nous promet des lendemains plus sécurisés,
01:41:20plus réjouissants les uns que les autres.
01:41:21Or, c'est un fait.
01:41:23Ce phénomène, ça a été dit d'ailleurs par certaines personnes interviewées,
01:41:26ce phénomène de déstructuration ne date pas ni d'aujourd'hui ni d'hier,
01:41:29il date plutôt d'avant-hier,
01:41:31où on a commencé à supprimer un poste sur deux de fonctionnaire
01:41:34et donc de fonctionnaire de police, CQFD.
01:41:37Et puis, on n'a pas pris en compte un bon nombre de choses,
01:41:40notamment la notion de la répression,
01:41:42du sens donné à la peine et à la répression.
01:41:45Nous n'avons pas suffisamment de centres éducatifs renforcés
01:41:48et ça, c'est mortel quand on sait,
01:41:50quand on connaît l'importance aujourd'hui des actes de délinquance
01:41:53et des actes criminels commis par des mineurs.
01:41:55Donc, il n'y a pas assez de centres d'éducation renforcée,
01:41:58nous n'avons tout simplement pas assez de prison.
01:42:01Nous manquons énormément de places de prison
01:42:03et donc, il n'y a pas la capacité de faire exécuter les peines
01:42:06prononcées par les tribunaux,
01:42:08que l'on taxe injustement de faiblesse,
01:42:11ce n'est pas du tout vrai,
01:42:12simplement qu'on ne peut pas envoyer les personnes condamnées en prison,
01:42:15il n'y a pas assez de places.
01:42:16Donc, quand on vous promet que ça va changer,
01:42:19c'est totalement bidon.
01:42:20Et je terminerai, du moins j'ajouterai aussi un phénomène gravissime,
01:42:24c'est que pendant qu'on nous promet beaucoup plus de fermeté,
01:42:27c'est le mot qui revient,
01:42:28fermeté, fermeté, fermeté.
01:42:29Sauf que là, au 1er juillet,
01:42:31une nouvelle tranche du millefeuille de la complexité procédurale
01:42:35a été rajoutée aux officiers de police judiciaire
01:42:38par l'avocat présent dès la première heure.
01:42:40Donc, on complexifie à outrance les procédures pénales.
01:42:43Nous n'avons pas d'exécution de peine satisfaisante.
01:42:46Il y a, je dirais, des postures
01:42:49qui sont des postures uniquement électoralistes.
01:42:52Mais la réalité des choses,
01:42:53c'est que si on voulait rétablir la sécurité dans ce pays,
01:42:55du moins une sécurité supportable pour tout un chacun,
01:42:59il faudrait débloquer beaucoup plus de crédits
01:43:01que ce qui en a été promis.
01:43:02Ils sont très largement sous-dimensionnés.
01:43:04Merci beaucoup.
01:43:05C'est un vrai problème grave.
01:43:06Merci d'avoir été avec nous.
01:43:07Merci Jean-Pierre Colombiès également d'avoir été avec nous.
01:43:09Merci à tous les quatre également d'avoir été là.
01:43:11Dans un instant, c'est Thierry Cabane.
01:43:12On se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:43:14A demain.
01:43:15Et d'ici là, soyez prudents.
01:43:17Et on sera prudents.
01:43:18Merci Jean-Marc.