Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Dans quelques minutes, à la une, c'est la rentrée des classes à l'Assemblée nationale depuis ce matin, notamment pour les nouveaux députés écologistes et de la France Insoumise.
00:00:08Les premières images, les premiers commentaires, nous serons sur place avec toutes nos équipes. On commencera l'émission par cela.
00:00:14Mais rassurez-vous, on a énormément de sujets dans BD News. Restez avec nous, on se retrouve dans quelques instants avec mes invités.
00:00:20Il est 12h30, bonjour, soyez-les, bienvenue, je suis très heureux de vous retrouver. 12h30, 14h, c'est votre midi news, 1h30 d'informations non-stop évidemment.
00:00:33Programme chargé, vous vous en doutez. En ce mardi, tout de suite, la une de notre première demi-heure. La politique encore et quelque chose me dit que cela va durer.
00:00:42Durant cette heure et demie, on va prendre la direction de l'Assemblée nationale. C'est la rentrée des classes pour les nouveaux députés écologistes et de la France Insoumise depuis ce matin.
00:00:51Les images, les déclarations, les petites phrases, tout cela sous fond d'une coalition pas simple à trouver, d'une quête de Premier ministre aussi pas simple.
00:01:00On va tout vous montrer avec nos équipes sur place. Et puis, on va évoquer également un sondage, un sondage CNews, Europe 1 et le journal du dimanche.
00:01:08Qui voyez-vous comme Premier ministre ? On vous a posé les questions. C'est un peu, beaucoup la question du moment. La réponse dans quelques minutes.
00:01:16Et tout de suite, la réponse autour d'un premier flash d'informations avec Mickaël Dos Santos. Bonjour Mickaël.
00:01:22Bonjour Thierry, bonjour à tous. Des Insoumis, des Verts ou encore des membres du Modem, de nombreux députés ont fait leur entrée ce matin à l'Assemblée nationale.
00:01:30Des élus accueillis au palais Bourbon pour remplir une série de formalités. L'occasion pour certains d'entre eux également de s'exprimer sur l'avenir politique du pays. On les écoute.
00:01:40La clarté, elle viendra du Nouveau Front populaire. Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des élections législatives.
00:01:48Elle est la première force républicaine de ce pays. Il est donc de sa responsabilité de former un gouvernement.
00:01:54Et de former un gouvernement pour mettre en œuvre la politique publique attendue par les Français.
00:02:0268% des Français ont été votés. Et dans ces 68%, les deux tiers ont fait barrage au Rassemblement national. Donc ça, il faut pas qu'on l'oublie.
00:02:12Et il faudra que le gouvernement soit fait un petit peu en fonction de ça et que le groupe, le pôle le plus fort prenne, j'allais dire hélas, le Premier ministre.
00:02:22Je pense que le nouveau Premier ministre devra sortir du Nouveau Front populaire.
00:02:26Pendant ce temps-là, la candidature de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre continue de diviser la gauche.
00:02:32Sur CNews, Manuel Bompard a affirmé que le leader des Insoumis dispose d'atouts pour pouvoir exercer cette fonction.
00:02:39À l'inverse, Fabien Roussel a considéré sur RTL qu'il ne sera pas et ne peut pas être Premier ministre.
00:02:46Deux joueurs du 15-2 France ont été arrêtés à Buenos Aires.
00:02:50En Argentine, les rugbymen Oscar Gégou et Hugo Ouradou sont accusés d'agressions sexuelles.
00:02:57L'effet aurait eu lieu samedi dernier dans un hôtel en marge d'une rencontre entre les deux sélections.
00:03:01Une atrocité sans nom selon la ministre des Sports sortante Amélie Oudea Castera.
00:03:07Enfin, toujours du sport aux positions de style.
00:03:09Ce soir à 21h, la France défie l'Espagne en demi-finale de l'Euro de football.
00:03:14Les Bleus, meilleure défense de la compétition, affrontent la Roja Atac, la plus prolifique et grande favorite du tournoi.
00:03:22Thierry, vous avez peut-être un petit pronostic pour cette rencontre ?
00:03:25Je vais vous poser la question.
00:03:27Allez les Bleus.
00:03:27Allez les Bleus, évidemment. On va dire 2-1 pour les Bleus. On verra. On en parle demain, évidemment.
00:03:33Allez, à tout à l'heure, Mickaël. Je vous présente mon équipe du mardi, évidemment.
00:03:36Des fidèles, vous les connaissez. Naïma M. Fadel, essayiste. Soyez la bienvenue.
00:03:39Bonjour Thierry.
00:03:40Nathan Devey, réclivain. Soyez la bienvenue aussi.
00:03:42Bonjour Thierry.
00:03:43Julie de Lattrebourg, reporter.
00:03:45Bonjour Thierry.
00:03:46Vous allez bien ?
00:03:47Et vous ?
00:03:47Thomas Bonnet.
00:03:48Bonjour Thierry.
00:03:49Spécialiste politique, évidemment.
00:03:50Programme chargé pour vous et nos deux invités politiques du jour.
00:03:53Olga Givernay, députée renaissance, réélue dans l'Ain. Soyez la bienvenue, je suis ravi de vous accueillir.
00:03:58Et puis Philippe Ballard, député du Rassemblement national. Soyez la bienvenue, je suis ravi de vous accueillir également.
00:04:03Ça tombe bien, on va beaucoup parler politique.
00:04:05On aura un petit sondage à vous soumettre tout à l'heure.
00:04:07Évidemment, un sondage au CNews, je vous en ai parlé.
00:04:10On ne va pas perdre de temps.
00:04:11Programme chargé donc, on va prendre la direction de l'Assemblée nationale.
00:04:15C'était la rentrée des classes depuis ce matin.
00:04:17Vous avez pu la vivre sur notre antenne, des députés écologistes et également des députés de la France insoumise.
00:04:23Et on va retrouver sur place Régine Delfour et Laurent Sélarier.
00:04:27Comment s'est passée cette rentrée des classes ?
00:04:30Vous avez mis une veste verte, Régine Delfour.
00:04:33C'est par rapport à la rentrée des députés écologistes, peut-être ?
00:04:36Je ne sais pas.
00:04:36Racontez-nous.
00:04:38Non, c'est parce que j'aime bien cette couleur et j'aime bien cette veste.
00:04:43Mais alors, la rentrée des députés écologistes a donc débuté à 10 heures.
00:04:46Pour ceux qui étaient nouveaux élus, ils sont rentrés sous les barnums.
00:04:50Ils ont récupéré leur badge et leur petit kit de députés.
00:04:54Puis après, ils se sont dirigés au niveau des marches pour la célèbre photo.
00:05:00Ils étaient à peu près une trentaine.
00:05:01On a pu échanger avec plusieurs d'entre eux qui nous disaient qu'il fallait un nouveau Premier ministre.
00:05:07Alors, issus du nouveau Front populaire.
00:05:09Mais ils ne sont pas encore d'accord évidemment sur qui pourrait remplacer Gabriel Attal.
00:05:14Vers les 11 heures, c'était au tour des députés de la France insoumise de faire aussi également leur entrée.
00:05:20Même son de cloche, compliqué de trouver une coalition entre eux.
00:05:25Et puis, on a pu aussi échanger avec des députés du MoDem et du LR qui, eux, nous disent,
00:05:30hors de question de gouverner avec LFI ou encore avec le RN.
00:05:35Merci beaucoup, Augine Delfour, accompagnée par Laurence Ellari.
00:05:37Je me suis permis de vous chambrer, mais c'est vrai que mes invités m'ont fait remarquer que j'ai une cravate verte.
00:05:42Moi aussi, une pochette verte.
00:05:43C'est vraiment le hasard.
00:05:44Thomas Bonnet, on a vécu cette rentrée des classes et on a un peu le sentiment quand même
00:05:49que les députés de la France insoumise parlent comme s'ils avaient gagné.
00:05:53Quand on regarde la composition, ils ont 77 députés.
00:05:57Ils sont très loin de la majorité absolue et ils parlent comme si ce sont eux les patrons.
00:06:01Et ce n'est pas le cas quand même.
00:06:02C'est important de le rappeler, parce que la petite musique, notamment sur d'autres médias, c'est de dire
00:06:05voilà, ils ont tout gagné, mais non.
00:06:08Si on prend véritablement les scores par parti et non pas par alliance politique,
00:06:13le parti qui a réuni le plus de sièges après les élections de dimanche dernier, c'est le RN.
00:06:18En revanche, c'est vrai que quand ça les arrange, la France insoumise se réfugie derrière ce nouveau fond populaire.
00:06:23On voit que finalement, il commence déjà à y avoir certaines fissures,
00:06:25mais ils se prévalent de ce nouveau fond populaire pour dire qu'ils sont la première force politique.
00:06:33Ce qui est intéressant aussi, c'est que même au sein de ce nouveau fond populaire,
00:06:36aujourd'hui, c'est vrai, le nombre de sièges, c'est la France insoumise qui en a le plus.
00:06:40Ça pourrait évoluer, bouger dans les prochains jours, parce que le Parti socialiste est juste derrière,
00:06:45avec une soixantaine de sièges.
00:06:47S'ils arrivaient à récupérer ceux qui ont été purgés au sein de la France insoumise,
00:06:54ceux qui ont été élus sous l'étiquette divers gauche, ils pourraient dépasser la France insoumise,
00:06:59y compris au sein de cette alliance du nouveau fond populaire.
00:07:02Donc c'est vrai que le discours de la France insoumise, qui consiste à dire qu'on a gagné cette élection,
00:07:06il faut le modérer et le pondérer un peu.
00:07:08Le gars, la coalition, ça ne va pas être facile quand même,
00:07:11parce que là, on a Jean-Luc Mélenchon qui a pris la parole tout de suite au soir du second tour,
00:07:14en disant on va appliquer le programme.
00:07:15D'ailleurs, on va détailler le programme au cours de notre émission, parce que certains points inquiètent,
00:07:19notamment les patrons des petites entreprises.
00:07:21Et là, le mot coalition, il s'éloigne un peu,
00:07:24puisqu'apparemment la France insoumise veut appliquer son programme, et rien que son programme.
00:07:29C'est ce qu'on a pu entendre depuis le début,
00:07:31alors que le groupe ou en tout cas l'alliance majoritaire puisse réfléchir à un Premier ministre,
00:07:37c'est normal, mais on a quand même les LFI qui sont en majorité relative
00:07:41au sein d'une alliance qui est elle-même en majorité relative.
00:07:43Donc ça dilue quand même beaucoup la majorité relative que les LFI revendiquent.
00:07:48Et on a trois blocs, trois blocs qui ne peuvent pas revendiquer d'avoir cette majorité absolue
00:07:54pour pouvoir former un gouvernement.
00:07:55En revanche, il peut y avoir des alliances pour justement avoir un gouvernement de stabilité
00:08:01et qui permettent d'avancer sur un certain nombre de points qui font consensus
00:08:05et pour avoir la stabilité du pays.
00:08:07Moi, en tout cas, c'est ce que je souhaite.
00:08:09On avait une réunion de groupe ce matin chez Renaissance,
00:08:14et l'objectif, c'est de pouvoir aller vers ce type d'alliance des écologistes.
00:08:19Ça a été annoncé jusqu'à la droite et de pouvoir démontrer qu'on a besoin de travailler
00:08:26sur des éléments programmatiques et pas un programme tout fait
00:08:29qui était en fait une alliance de circonstances et de circonscriptions,
00:08:32comme a pu le faire le NFP,
00:08:35mais quelque chose qui répond aux attentes des Français à l'issue de cette campagne
00:08:38qui a été vigoureuse, qui nous a aussi beaucoup imprégné des attentes
00:08:43et il faut répondre aux gens qui nous ont parlé de pouvoir d'achat,
00:08:47qui nous ont parlé également de santé et de sécurité.
00:08:50Et tout est à reconstruire.
00:08:52Il faut aussi se laisser le temps.
00:08:53On est à un peu moins de 48 heures, le résultat.
00:08:57Ça va prendre du temps.
00:08:58Ça va prendre du temps.
00:08:59Il faut être un peu indulgent avec nous-mêmes.
00:09:01Il peut y avoir des tentatives qui échouent,
00:09:04mais en tout cas, vis-à-vis des Français,
00:09:06il faut être à la hauteur de l'enjeu qui nous est amené.
00:09:09Allez, je vous fais écouter une réaction, celle de Cyriel Chatelain,
00:09:12élu écologiste de l'ISER.
00:09:13Et je vous donne la parole juste après, Philippe Ballard,
00:09:15parce qu'elle est fille qui bombe le torse
00:09:17et quand on voit le nombre de députés que vous avez...
00:09:19Bon, voilà.
00:09:20Cyril Chatelain.
00:09:22Je veux, au nom de tous les députés écologistes,
00:09:25remercier les Français et les Françaises
00:09:27qui se sont mobilisés massivement pour faire front républicain.
00:09:31Ils ont fait barrage dans les urnes.
00:09:33Il est de notre responsabilité de faire le barrage à l'Assemblée nationale.
00:09:38L'extrême droite n'est pas compatible avec la République.
00:09:41Le Rassemblement national ne doit donc occuper aucun poste dirigeant
00:09:46au sein de cette Assemblée.
00:09:48C'est le mandat que nous ont donné les électeurs.
00:09:51Réaction, Philippe Ballard.
00:09:52Écoutez, je ne suis pas là pour donner des leçons,
00:09:54mais j'ai envie quand même de donner une leçon à Mme Chatelain,
00:09:56comme à M. Bompard, qui était chez vous ce matin,
00:09:58que j'ai écouté, qui est avec Laurence Ferrahi.
00:10:01Il nous parle de démocratie, mais vous rappelez quelques chiffres,
00:10:03on va les rappeler.
00:10:04Le Rassemblement national, le soir du deuxième tour,
00:10:06c'est 10,3 millions de voix.
00:10:08La NUPES version deuxième saison, c'est 7 millions.
00:10:11Et puis la Macronie, c'est 6 millions.
00:10:14J'arrête, quand on veut respecter la démocratie,
00:10:15on respecte déjà les 10,3 millions de Français qui ont voté
00:10:19pour le Rassemblement national.
00:10:22Aux Européennes, ce n'est pas si loin, les Européennes.
00:10:24Ça fait un mois.
00:10:26Ce qu'on pourrait appeler le bloc national est à 40 %.
00:10:29Donc, de temps en temps, il faudra peut-être qu'ils apprennent
00:10:31à respecter la démocratie, surtout qu'ils veulent nous empêcher
00:10:35d'occuper, ce qui était le cas depuis 2022,
00:10:39des postes à responsabilité au sein de l'Assemblée nationale.
00:10:42Donc, la démocratie, quand on siège à côté de gens
00:10:46qui sont fichés S, qui sont les responsables d'une milice antisémite,
00:10:52je pense à la Jaune Garde, je pense qu'on a,
00:10:54mais on ferait mieux de faire profit de bas et de se taire,
00:10:57Madame Chatelain et Monsieur Bompard et tous les autres qui siègent avec eux.
00:11:01Après, pour revenir sur ce qui a été dit il y a quelques instants,
00:11:05le 9 juin, à 21h02, Emmanuel Macron nous dit
00:11:09« je vais dissoudre l'Assemblée nationale pour avoir un peu de clarification dans le pays ».
00:11:12C'est vrai que là, il y a de la clarification, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:11:15On a tout gagné. Clarification, alors, ce qui fait qu'avec,
00:11:19vous étiez 250 députés, je dis ça de mémoire, entre 2022 et 2024,
00:11:23ça a été quasiment un gouvernement, enfin les budgets, je ne vais pas refaire l'histoire,
00:11:26à coup de 49.3 et quelques textes où on vous dit à droite, à gauche.
00:11:28Là, c'est encore pire. C'est encore pire.
00:11:30Là, quand vous nous dites « on va faire passer des textes avec une majorité qui va...
00:11:34alors des écolos qui sont tous, sauf des démocrates, jusqu'à peut-être certains LR,
00:11:38mais quels textes ? Alors, on va prendre le nucléaire,
00:11:41vous allez vous appuyer sur les écologistes, sur la sécurité,
00:11:46vous allez vous appuyer sur la NUPES 2 qui veut désarmer la police,
00:11:49libérer 20% des détenus français, et puis, eux, est-ce qu'ils vont venir à votre secours
00:11:53si on remet sur la table la réforme de l'assurance chômage ?
00:11:56Non, mais il y a des textes qui arrivent pendant un an.
00:11:59Oui, il y a le budget déjà, et Thomas Bonner, il est au budget déjà.
00:12:03Oui, oui, alors là, le budget, bon courage. Bon courage.
00:12:06Mais moi, pour réagir, effectivement, à coup de 49.3 sur les budgets,
00:12:11mais il y a eu quand même 60 textes qui ont été votés à l'Assemblée nationale,
00:12:14et trouver des alliances et de projets, c'est possible.
00:12:19Donc, ça a été démontré.
00:12:20Et la clarification qu'a voulu le président de la République, pour moi, c'est très clair.
00:12:23Les Français, en 2022, nous ont dit « on ne veut pas plus de majorité absolue ».
00:12:27Ils nous ont pardonné une cette fois-ci.
00:12:30Ils ont dit « on a trois blocs et débrouillez-vous ».
00:12:32C'est la même chose.
00:12:33Alors oui, les poids sont différents.
00:12:34Ça va être plus compliqué pour nous.
00:12:36Je veux dire, il faut quand même pouvoir se le dire.
00:12:39Mais je crois que de dire que c'est ingouvernable,
00:12:41malheureusement, ça va encore donner de l'anxiété chez les Français.
00:12:45C'est un peu le spectacle auquel on assiste.
00:12:47Mais écoutez, ils nous ont envoyé un message de nous dire
00:12:54« entendez-vous entre vous, on est capable de le faire.
00:12:57Ça se fait dans d'autres démocraties en Europe et je crois qu'on est capable de le faire. »
00:13:01– Alors écoutez, Sandrine Rousseau, je vous donne la parole.
00:13:03Ensuite, Judith, Naïma et Nathan évidemment, et Thomas.
00:13:06Écoutez justement à propos de 49.3, Sandrine Rousseau.
00:13:10– Je ne souhaite pas que nous gouvernions par motion de censure.
00:13:13Je ne souhaite pas que nous gouvernions par 49.3.
00:13:16Je pense que nous ne pouvons pas retomber dans les travers de la précédente mandature
00:13:20et dans l'autoritarisme que nous avons tant reproché à Emmanuel Macron.
00:13:24De sorte que je voudrais que nous discutions texte par texte, amendement par amendement.
00:13:28Première chose, et ne pas recourir au 49.3
00:13:30ou vraiment s'il y a une situation inextricable.
00:13:33Et sur la motion de censure, je pense que les Français et les Françaises se sont exprimés
00:13:38et qu'ils ont besoin aussi d'une forme de sérénité et de stabilité.
00:13:42Et donc je souhaite que ça ne soit pas un instrument de la démocratie.
00:13:46– Judith, je ne vous ai pas encore donné la parole sur ce côté un peu pagaille,
00:13:50tourbouille, etc. et difficulté de gouvernance.
00:13:53– Avant le côté pagaille, moi je voudrais saluer la constance de Sandrine Rousseau
00:13:56qui est à peu près la seule à dire aujourd'hui sur le 49.3
00:14:00ce qu'elle disait hier, parce que tous les autres, ou quasiment tous les autres à gauche,
00:14:05que ce soit Olivier Faure ou n'importe quel insoumis,
00:14:09se renient, mais alors vraiment sans état d'âme.
00:14:11Au moins elle, elle a cette constance-là.
00:14:14Il va falloir regarder de très très près, avant de voir les questions budgétaires,
00:14:19ce qui va se passer cette semaine,
00:14:20parce que ce qui se prépare c'est un coup de force de la France insoumise.
00:14:24Alors il y a les réalités arithmétiques, avec le suspense,
00:14:28est-ce que le PS va effectivement passer devant la France insoumise ou pas ?
00:14:32Vraisemblablement oui, mais il ne faut pas oublier que dans la nupèce bis,
00:14:39vous avez entre le PS et les Verts, environ une centaine de députés
00:14:44qui doivent leur siège à leur accord avec la France insoumise.
00:14:49Donc fusil sur la tente.
00:14:50Et comme si ça ne suffisait pas, on a entendu Jean-Luc Mélenchon dire
00:14:54que lors de sa tentative d'abroger la réforme des retraites,
00:14:59il noterait les députés de la nupèce bis qui ne se joindraient pas à l'effort collectif.
00:15:07Donc le flicage et la menace sont commencés.
00:15:11Bonne ambiance à gauche.
00:15:12Allez, Naïma et Nathan, très rapidement, juste avant la petite pause info avec Miquel Dos Santos.
00:15:17Moi j'aurais juste rebondir sur ce qu'a dit cette députée écologiste.
00:15:21C'est ça, écologiste ?
00:15:23Voilà.
00:15:24Pour moi, la République, l'État de droit, la démocratie reposent sur un cadre,
00:15:31des règles de jeu qui s'imposent à tous.
00:15:35Donc moi depuis cette dissolution, je suis abasourdie par ce qui se passe,
00:15:40parce que notamment face à cette embouille politicienne qui s'est mise en place et ce barrage.
00:15:48Moi je voudrais juste comprendre.
00:15:50Vous avez un parti politique qui a des maires, qui a des députés, qui a donc des élus
00:15:56et qui siège notamment à l'Assemblée nationale au lieu de la République, au lieu de la démocratie
00:16:05et tout à coup on va nous donner d'autres règles de jeu en disant on fait un barrage franc-républicain.
00:16:10Alors moi la question que je pose, d'ailleurs c'est pareil pour Eléphi, parce qu'à un moment eux aussi,
00:16:14soit ils étaient dans l'arc républicain, soit ils ne l'étaient pas.
00:16:17Donc moi je voudrais juste qu'on dise aux Français quelle est la règle de jeu.
00:16:21Je crois que les Français sont un peu perdus Naïma.
00:16:23Parce que ça devient extrêmement difficile, cette espèce de tambouille qui change les règles du jeu
00:16:29et qui fait que les Français, en fait certains Français se réveillent un peu avec la gueule de bois.
00:16:34Et même les gens, je vais vous dire, les gens qui ne votent pas forcément pour Eléphi ou pour le RN
00:16:41se disent ça ne va pas, ce n'est pas la démocratie, ce n'est pas la République et à un moment il faut qu'on nous dise
00:16:46si le RN, si l'Eléphi, si le RN par exemple est un parti facho, nazi, si l'Eléphi est un parti fasciste,
00:16:56et bien à un moment il faut qu'on nous dise et dans ce cas-là qu'on les interdise.
00:16:59Mais en tout cas aujourd'hui on ne peut pas continuer à nous balader.
00:17:04Nathan je vous donne la parole juste après parce que Mickaël Dos Santos est là
00:17:07et je dois lui donner la parole à l'heure, je m'y engage.
00:17:10Mickaël Dos Santos.
00:17:12Des Verts, des Insoumis, des députés du Nouveau Front Populaire ont été accueillis.
00:17:15Ce matin à l'Assemblée Nationale pour se plier à une série de formalités.
00:17:19L'occasion pour certains d'entre eux de prendre la parole pour s'opposer une nouvelle fois au Rassemblement National.
00:17:24Mathilde Panot et Cyril Châtelain ont notamment souhaité qu'aucun député RN n'accède au poste clé à l'Assemblée.
00:17:30Pendant ce temps-là, la candidature de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre divise toujours la gauche.
00:17:35Sur ces news, Manuel Bompard a affirmé que le leader des Insoumis dispose d'atouts pour pouvoir exercer cette fonction.
00:17:41A l'inverse, le patron du Parti communiste, Fabien Roussel, a considéré sur RTL qu'il ne sera pas et ne peut pas être Premier ministre.
00:17:48Enfin, Joe Biden va rester candidat à la présidentielle.
00:17:51C'est l'avis de Donald Trump.
00:17:52Interrogé par Fox News, le candidat a assuré que son adversaire avait trop d'ego pour abandonner la course à la Maison Blanche.
00:17:59Fin juin, le démocrate de 81 ans était apparu très faible lors d'un débat télévisé.
00:18:04Merci Mickaël.
00:18:05Allez, on continue à débattre avec mes invités.
00:18:07Je vais vous soumettre à un sondage.
00:18:09Un sondage, c'est News Europe et le journal du dimanche.
00:18:11C'est la question du moment.
00:18:13Qui ? Oui, qui à Matignon ?
00:18:15Eh bien, on vous a posé la question et la réponse, c'est si le trio de tête, ça va faire plaisir.
00:18:19Je vois Philippe Ballard sourire.
00:18:21Je vous ai réservé les surprises, évidemment.
00:18:23Le trio de tête, Jordan Bardella, 16 %, Gabriel Attal, pour le moment, il occupe le poste.
00:18:29Au même temps, on ne sait pas, 14 %.
00:18:31Et François Ruffin qui arrive à 7 %.
00:18:34On va voir le reste des personnes qui sont évoquées au cours de ce sondage.
00:18:42Raphaël Glucksmann, 6 %, Jean-Luc Mélenchon, 5 %, François Hollande, 4 %,
00:18:47Marine Thondeuil, 4 %, Edouard Philippe, 3 %, Olivier Faure, 2 %, Aude, 18 %.
00:18:52Il est important de vous dire qu'on n'a soumis aucun nom, évidemment.
00:18:55Ce sont des réponses spontanées.
00:18:56C'est important aussi de dire que lorsqu'on regarde selon les personnes,
00:19:00selon pour qui elles ont voté au premier tour ou au second tour des élections législatives,
00:19:03les scores sont différents.
00:19:05Par exemple, les électeurs du Nouveau Front Populaire
00:19:07placent Ruffin largement en tête devant Jean-Luc Mélenchon
00:19:09dans leur désir d'être Premier ministre.
00:19:11Pour ce qui concerne les électeurs d'ensemble,
00:19:13c'est évidemment Gabriel Attal qui arrive très largement en tête.
00:19:15Il y a Raphaël Glucksmann qui n'est pas très loin derrière.
00:19:18Ça montre aussi que si une alliance devait se nouer, voilà les personnalités.
00:19:21Intéressant quand même.
00:19:23Réaction de Nathan et ensuite je vous fais réagir évidemment Philippe Ballard et Holger.
00:19:27Avant de savoir qui est la personnalité précise qui doit aller à Matignon,
00:19:30en effet, revenir sur le diagnostic général.
00:19:32J'ai vu sur les réseaux sociaux qu'il y a beaucoup de comptes
00:19:34qui ont ressorti la première phrase de la guerre des Gaules.
00:19:37La Gaule est divisée en trois parties.
00:19:39Jules César avait tout vu, il avait annoncé les résultats des élections.
00:19:42Dans cette situation, évidemment que la prime va aller.
00:19:46Je ne parle pas seulement de Matignon,
00:19:47je parle des attitudes politiques des uns et des autres.
00:19:50Depuis la dissolution, vous avez remarqué,
00:19:51beaucoup de politiques emploient tous cette expression.
00:19:53Je prends mes responsabilités.
00:19:55Même ceux qui ne le font pas, ils les emploient toujours.
00:19:57Là, ça va vraiment être le cas.
00:19:58Qui va prendre ces responsabilités ?
00:20:00C'est-à-dire qui va comprendre que, si vous voulez,
00:20:02il faut là du compromis, il faut du dialogue et il faut de la souplesse.
00:20:07Donc évidemment que les politiques qui disent,
00:20:10surtout quand ils n'ont pas de majorité,
00:20:12et qu'ils étaient les premiers en 2022 à reprocher aux macronistes
00:20:15de ne pas avoir de majorité absolue et qu'ils en sont très très loin,
00:20:18et qu'ils disent qu'ils vont appliquer leur programme,
00:20:19rien que leur programme, tout leur programme,
00:20:21n'ont rien compris à la situation.
00:20:22Là, ce qu'il faut, c'est précisément l'inverse,
00:20:24c'est cette tradition de souplesse.
00:20:26Et en un sens, c'est paradoxalement,
00:20:28c'est la naissance vraiment du macronisme.
00:20:31Je m'explique, le macronisme de 2017,
00:20:33avant d'être cette proposition d'extrême-centre,
00:20:35vous savez, c'est le concept d'Alain Gérard-Islamat,
00:20:37l'extrême-centre, avant ça, c'était l'idée du « et en même temps ».
00:20:40Et l'idée du « en même temps », c'était tout simplement,
00:20:42on prend, on sort de la logique sectaire, vous savez, du Parlement.
00:20:45Emmanuel Macron, quand il était ministre de François Hollande,
00:20:47il disait, il y en a vraiment assez de ces partis qui s'opposent,
00:20:49qui ne veulent pas dialoguer,
00:20:50et on essaye de prendre le meilleur de chaque parti,
00:20:52de chaque mouvement, de chaque position politique.
00:20:54Et en un sens, ce qui arrive aujourd'hui,
00:20:56même si c'est évidemment une défaite du mouvement macroniste,
00:20:58c'est peut-être la naissance de ça, de ce projet,
00:21:00et plutôt de cette méthode,
00:21:02qu'en fait Emmanuel Macron n'a jamais appliquée
00:21:03depuis qu'il a été élu, depuis 2017.
00:21:05Philippe Ballard, je reviens sur ce sondage.
00:21:07Les Français sont décidément incorrigibles.
00:21:10Vous arrivez largement en tête,
00:21:11on voit Matignon pour Jordan Bardella à l'issue du premier tour.
00:21:14Deuxième tour, patatrac, Matignon s'éloigne.
00:21:17Et là, notre sondage, 16 %, voilà.
00:21:22Mais ça rejoint un sondage qui est sorti ce matin,
00:21:23alors sur une radio concurrente, je ne vais pas la citer,
00:21:25mais où les Français sont en fait déçus et inquiets
00:21:27des résultats de ce deuxième tour.
00:21:28On comprend ne qu'y croire.
00:21:29Vox populi, Vox déli, surtout que les Français se sont déplacés en masse.
00:21:34C'est très bien, mais ce sondage, c'est une réponse déjà,
00:21:36puisqu'on citait leur nom et vous les avez diffusés,
00:21:38à Monsieur Bonpart et Chatelain tout à l'heure,
00:21:40qui veulent, un, nous exclure des postes de responsabilité
00:21:43à l'Assemblée nationale et qui nous donnent des leçons de démocratie,
00:21:47alors qu'ils ne sont pas qualifiés pour.
00:21:48On va leur rappeler quand même que nous, on a 55 sièges en plus,
00:21:51alors qu'elle est fille en paire, juste pour information.
00:21:54Et puis, ça ramène quand même à ces chiffres,
00:21:56mais je pense qu'on doit les garder en mémoire.
00:21:58C'est que l'on fait 10 300 000 voix et la gauche 7,
00:22:01et la Macronie 6 et 7, ça fait 13 millions.
00:22:0513 millions d'un côté, 10 300 000 de l'autre.
00:22:08En gros, un petit tiers en plus, sauf qu'on n'a que 145 sièges,
00:22:13alors que la répartition, les autres groupes, évidemment, c'est beaucoup plus.
00:22:17Je ne suis pas en train de vous dire que c'est un déni de démocratie,
00:22:19mais ça ne reflète pas l'Assemblée, le vote des Français.
00:22:23Si on avait respecté la démocratie,
00:22:24s'il n'y avait pas eu ces combines d'appareils pour garder son siège,
00:22:28parce que le seul programme, c'était on fait barrage au RN.
00:22:31Il n'y avait pas un programme.
00:22:32Il n'y avait pas un programme derrière.
00:22:34C'était on fait barrage au RN.
00:22:35Si on avait été jusqu'au triangulaire,
00:22:38c'est-à-dire si on avait respecté le vote des Français,
00:22:41on ne serait pas à 145 députés,
00:22:43on serait sûrement à 280, voire 300 députés.
00:22:47Donc, l'Assemblée nationale, on peut s'interroger,
00:22:51est-ce qu'elle reflète vraiment le vote des Français ?
00:22:54Holga, vous répondrez tout à l'heure,
00:22:56parce que là, on va partir en pause pub,
00:22:58mais je vous donnerai la parole, je ne vais pas vous oublier.
00:23:00Mais comme on ne veut pas influencer,
00:23:03évidemment, à quelconque choix,
00:23:04on va vous redonner le hit parade,
00:23:07si je puis me permettre, de ce sondage qui a matignon.
00:23:11Alors, on va rappeler Jordan Bardet arrive en tête avec 16 %,
00:23:14Gabriel Attal, 14 %, François Ruffin, 7 %,
00:23:16Raphaël Glucksmann, 6 %,
00:23:19Jean-Luc Mélenchon, 5 %.
00:23:20François Hollande, 4 %,
00:23:22Marine Tendulé, 4 %,
00:23:23Édouard Philippe, 3 %,
00:23:24Olivier Faure, 2 %,
00:23:26autres, 18 %.
00:23:28Voilà, en gros, on a fait notre métier,
00:23:30on a fait notre job,
00:23:31on en reparlera dans la deuxième partie de mini-news.
00:23:33Et je m'y engage, Holga,
00:23:35vous répondrez à Philippe Ballard.
00:23:36C'est le principe même et l'essence même de cette émission.
00:23:39Restez avec nous, on a beaucoup de choses à évoquer ensemble.
00:23:40À tout de suite.
00:23:45Il est 13h, bonjour.
00:23:46Merci de nous accueillir.
00:23:47Bon appétit, si vous êtes à table.
00:23:48Évidemment, c'est la tradition.
00:23:50Voici notre menu de notre dernière heure.
00:23:52À la une, on continue de vous parler politique.
00:23:54Évidemment, il y a tant de sujets à aborder.
00:23:56Quelque chose me dit que cela va être le feuilleton de l'été.
00:23:59On n'oubliera pas les JO.
00:24:00Enfin, je vous espérais.
00:24:01Dans Bidi News, on va aborder les sujets du programme
00:24:03du nouveau front populaire qui inquiète.
00:24:05La loi anti-squat que le nouveau front populaire veut abroger.
00:24:09On sera avec Christophe Demerson,
00:24:10le président de 35 millions de petits propriétaires.
00:24:14On évoquera également les craintes des PME et des TPE
00:24:17avec cet arrivé de la gauche.
00:24:18Le SMIC est à 1 600 euros.
00:24:20Eh oui, ça inquiète, on en parle.
00:24:22On se posera également la question.
00:24:24On a commencé à se la poser dans la première partie de notre émission.
00:24:26Qui pour remplacer Gabriel Attal à Matignon ?
00:24:29On va vous reparler de notre sondage CNews Europe 1,
00:24:32le journal du dimanche.
00:24:33Gabriel Attal à Matignon, cette situation peut durer.
00:24:35Mais à gauche, on n'a pas très envie.
00:24:37Et à gauche, il n'y a pas consensus sur un nom à sortir.
00:24:40Enfin, pour le moment, tout sauf Jean-Luc Mélenchon.
00:24:43Entend-on ? C'est la petite musique du moment.
00:24:45Enfin, dans Bidi News, on ira à Marseille.
00:24:47Un homme d'une soixantaine d'années a été poignardé dans le métro.
00:24:50La cause ? Eh bien oui, il avait osé demander à une jeune fille
00:24:53tout simplement d'enlever ses pieds d'un siège du métro.
00:24:56Rudy Madin, porte-parole du syndicat Alliance,
00:24:59sera avec nous en toute fin d'émission.
00:25:01Voilà pour notre programme.
00:25:02Tout de suite, un nouveau tour de l'information
00:25:04avec Mickaël Dos Santos, que je re-salue.
00:25:06Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:25:08Des insoumis, des verts ou encore des membres du Modem.
00:25:11De nombreux députés ont fait leur entrée ce matin à l'Assemblée nationale.
00:25:15Des élus accueillis au palais Bourbon pour remplir une série de formalités.
00:25:18L'occasion aussi pour certains d'entre eux de s'exprimer
00:25:21sur l'avenir politique du pays.
00:25:24La clarté, elle viendra du Nouveau Front populaire.
00:25:27Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des élections législatives.
00:25:31Elle est la première force républicaine de ce pays.
00:25:34Il est donc de sa responsabilité de former un gouvernement.
00:25:37Et de former un gouvernement pour mettre en œuvre
00:25:40la politique publique attendue par les Français.
00:25:43Le problème du Front populaire, c'est qu'il n'y a pas vraiment de boss pour l'instant.
00:25:47On parle aujourd'hui de l'Origen.
00:25:48Oui, mais enfin qu'il n'est pas député.
00:25:49Il ne rentrera pas aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:25:51Je crois que c'est vraiment important que le Premier ministre sorte des rangs des élus.
00:25:57Et des élus auxquels les Français, je vous le rappelle,
00:25:59quand même ont dit il faut qu'on change, il faut qu'on dialogue.
00:26:03Deux joueurs du 15 de France arrêtés à Buenos Aires en Argentine.
00:26:07Les rugbymen Oscar Gégou et Hugo Auradou sont accusés d'agression sexuelle.
00:26:12L'effet aurait eu lieu samedi dernier dans un hôtel,
00:26:14en marge d'une rencontre entre les deux sélections.
00:26:17Une atrocité sans nom, selon la ministre des Sports sortante Amélie Oudea Castera.
00:26:23Enfin, Joe Biden va rester candidat à la présidentielle.
00:26:27C'est l'avis de Donald Trump interrogé par Fox News.
00:26:30Le candidat assurait que son adversaire avait trop l'ego
00:26:33pour abandonner la course à la Maison-Blanche.
00:26:36Fin juin, le démocrate de 81 ans était apparu très faible lors d'un débat télévisé.
00:26:42Et voilà pour le point sur l'info.
00:26:44Je vous laisse en compagnie de Thierry Cabane et de ses invités pour la suite de Midi News.
00:26:48Merci à tout à l'heure, Mickaël.
00:26:49Je vous présente l'équipe du mardi qui m'accompagne.
00:26:51Namhaime Fadel, Nathan Devers, Julie Vainthrope, Thomas Bonnet
00:26:54et nos deux invités politiques du jour de ce mardi.
00:26:57Olga Givernet, députée Renaissance de l'Ain,
00:26:58et Philippe Ballard, député du Rassemblement National.
00:27:01Soyez les bienvenus.
00:27:02On continue à parler politique dans cette deuxième partie
00:27:05et on va parler des sujets qui inquiètent pas mal de monde
00:27:09avec l'arrivée du Front populaire.
00:27:12Premier sujet, la loi anti-squattes, c'est inscrit dans le programme
00:27:15et Jean-Luc Mélenchon, je le répète, a dit
00:27:17on va appliquer à la lettre le programme.
00:27:19Il l'a affirmé à la virgule près même.
00:27:22Alors qu'il n'y a que 77 députés et députées au sein de l'Assemblée Nationale.
00:27:29En tous les cas, cette cidrière à abrogation,
00:27:31ça va favoriser évidemment les squatteurs au détriment des propriétaires.
00:27:35On voit tout cela avec Kylian Salé et on sera avec Christophe Demerson,
00:27:38président de 35 millions de petits propriétaires.
00:27:41On lui posera la question, mais d'abord le sujet.
00:27:43C'était en 2022, Magalié, son mari,
00:27:46achète une résidence secondaire à Canet en Roussillon.
00:27:49Il décide de mettre l'appartement en location via une conciergerie.
00:27:52Celle-ci s'avère finalement non déclarée.
00:27:54Elle installe un locataire qui va faire vivre l'enfer à ses propriétaires.
00:27:58Du jour au lendemain, il a coupé le contrat EDF
00:28:02et il l'a mis à son nom, sauf qu'on a reçu des factures démesurées d'EDF.
00:28:08Des factures d'eau, on n'en parle même pas.
00:28:10Et puis, le jour où l'huissier a pu aller constater,
00:28:15il nous avait tout volé, mais quand je vous dis tout,
00:28:17de la petite cuillère à tout ce qu'il y avait dans l'appartement.
00:28:21Magalié et son mari ont dépensé 6000 euros
00:28:23dans les différentes procédures judiciaires.
00:28:25Ils ont mis sept mois avant de pouvoir retrouver leurs biens.
00:28:28Ces histoires pourraient se multiplier avec l'abrogation de la loi anti-squat.
00:28:33C'est une catastrophe pour les propriétaires.
00:28:36Déjà que cette loi, elle a mis du temps à être évoluée.
00:28:39En pratique, cette nouvelle loi pose quand même des difficultés
00:28:42parce qu'elle n'est pas souvent accordée.
00:28:45Donc là, en voulant la supprimer, on retourne dans un état de droit antérieur.
00:28:51Les procédures d'expulsion pourraient donc se rallonger
00:28:53jusqu'à deux ans, selon cette avocate.
00:28:56Aujourd'hui, la loi prévoit trois ans de prison contre les squatteurs
00:28:59et 45 000 euros d'amende.
00:29:02Bonjour, Christophe Demerson.
00:29:03Je vous rappelle que vous êtes président de 35 millions de petits propriétaires.
00:29:07Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:29:09En cas d'abrogation, c'est une très mauvaise nouvelle pour vous,
00:29:13propriétaires, je suppose, évidemment.
00:29:16Oui, vous savez, Thierry Cabanon est habitué,
00:29:18les propriétaires sont habitués aux mauvaises nouvelles.
00:29:21Et j'allais dire, moi, plutôt, ce que je dis,
00:29:23c'est qu'il faut qu'ils aient de la sérénité.
00:29:25Et donc, j'appelle les propriétaires à rester sereins.
00:29:28Il faut voir que cette loi Casbahler,
00:29:29je rappelle qu'elle avait été posée en octobre 2022.
00:29:33Elle avait été votée en juillet 2023.
00:29:37Donc, il faut voir que déjà,
00:29:38ça avait beaucoup bagarré à l'Assemblée pour ça.
00:29:41Mais cela dit, je suis serein, vous savez.
00:29:43Je pense qu'il y a beaucoup de députés qui vont retomber sur leurs pieds,
00:29:47qui vont reprendre de la sérénité parce qu'il y a des effets d'annonce aussi.
00:29:50Et vous savez, je pense que Guillaume Casbahlier est un homme d'expérience.
00:29:54Il a été ministre du Logement peut-être pas assez longtemps
00:29:56parce que, j'allais dire, il a quand même fait pas mal de choses.
00:29:59Et cette loi anti-squatte, justement,
00:30:01j'allais dire que c'est un des rares rayons de soleil
00:30:05qu'on a pu voir, nous, propriétaires, sur le terrain en France.
00:30:08Donc aujourd'hui, je pense plutôt que c'est par l'attrition de l'offre locative
00:30:12que la sagesse de nos élus viendra.
00:30:14Malheureusement, il faut en passer par là.
00:30:16Mais il faut savoir aussi qu'on regarde les résultats,
00:30:19on regarde les programmes.
00:30:20Et évidemment, quand on attaque la propriété privée,
00:30:23ça fait ventre, ça fait des boîtes, ça fait des bois.
00:30:25C'est bien, tout le monde est content.
00:30:26Mais après, vous savez, un jour, on retombe sur terre
00:30:29et puis on voit qu'il faut se loger, on voit qu'il faut loger son enfant.
00:30:32Aujourd'hui, tout le monde se pose la question.
00:30:34Mais je pose la question à l'envers.
00:30:35Qui s'occupe aujourd'hui de la veuve de la bourboule ?
00:30:38Qui s'occupe de la veuve du creusot
00:30:40qui attend avec sa petite retraite pour avoir un complément ?
00:30:44Tout le monde rigole.
00:30:45Et puis, je rappelle aussi une chose importante,
00:30:48c'est que pendant ce temps,
00:30:49l'État, qui donne des leçons parfois aux petits propriétaires,
00:30:53il n'oublie pas de prendre la taxe d'habitation,
00:30:55il n'oublie pas de continuer à taxer le logement,
00:30:57alors qu'on sait très bien que les petits propriétaires sont démunis
00:31:00et qu'ils sont dans l'attente, justement, de pouvoir récupérer leurs biens
00:31:03pour pouvoir enjouer après des années d'économie.
00:31:07Merci en tous les cas, Christophe Demerson,
00:31:09d'avoir accepté notre invitation.
00:31:10Judith, une petite précision importante.
00:31:12Oui, parce que depuis quelques jours,
00:31:14je fréquente assis du mort des constitutionnalistes et des juristes
00:31:19pour ne pas dire n'importe quoi et pour vérifier ce que j'ai appris.
00:31:24Un décret ne peut pas annuler ni dénaturer une loi.
00:31:28Si c'est le cas, le Conseil d'État est saisi
00:31:32et il juge qu'il y a abus de pouvoir.
00:31:34Et c'est heureux, parce que je rappelle que le décret,
00:31:38c'est un pouvoir administratif.
00:31:40Ce n'est pas l'Assemblée nationale souveraine qui le vote.
00:31:44Donc, dire que la loi anti-squat peut être abrogée par décret est un mensonge.
00:31:52De même que dire que la réforme des retraites peut être abrogée par décret
00:31:56est un mensonge.
00:31:58Ce qu'un décret peut faire, c'est jouer sur le calendrier à la rigueur,
00:32:02mais la limite est toujours ne pas dénaturer ce qu'a voté le peuple souverain.
00:32:07– Alors, Gaël, cas concret, là, on fait quoi ?
00:32:09– Effectivement, quand on voit le programme du NFP,
00:32:13je me demande quel Premier ministre, issu de leur rang,
00:32:16voudrait à le porter, surtout à l'approche du budget.
00:32:20C'est là où il y a cette difficulté de trouver quelqu'un qui émerge
00:32:24et sur quel projet.
00:32:26Donc, quand on le reprend point par point,
00:32:28on voit bien que sur les avancées que nous avons pu avoir,
00:32:30notamment d'un point de vue économique, des employeurs, des employés,
00:32:34et aussi des personnes, des petits propriétaires,
00:32:38dans ce cas-là, de la loi anti-squat,
00:32:40il n'y a pas de volonté de vouloir reculer.
00:32:43Et ça, il faut s'en rendre bien compte que les Français,
00:32:47ils ont peut-être oublié tout ce qui a été fait,
00:32:50mais quand on commence à parler du fait qu'ils le perdent,
00:32:55eh bien, là, tout le monde s'inquiète.
00:32:57Et c'est là où, moi, le monde économique,
00:32:58je me suis trouvé qu'il n'était pas suffisamment mobilisé,
00:33:01ni pendant les Européennes, ni pendant cette campagne des législatives.
00:33:04– Ça peut réveiller, là.
00:33:05– Ça peut réveiller, je pense que ça peut les réveiller,
00:33:07ça va les taquiner un peu.
00:33:08– Non, mais l'OMIDET a déjà ce qu'on veut.
00:33:09– En fait, ils pensent que c'est acquis,
00:33:12que ça ira toujours dans ce sens-là,
00:33:13que ce sera toujours Bruno Le Maire qui sera ministre de l'économie.
00:33:17Eh bien, non, en fait, quand les cartes sont rebattues comme celle-ci,
00:33:20on peut tout perdre, on avait constitutionnalisé l'IVG,
00:33:24ça ne le protège pas complètement,
00:33:26mais effectivement, c'est pour mettre des garde-fous.
00:33:29Aujourd'hui, par décret, effectivement, ils ne peuvent pas abroger,
00:33:32mais il y a quand même moyen d'entraver très largement l'application d'une loi
00:33:37s'ils remettent une complexité administrative.
00:33:40– Philippe, Philippe Ballard.
00:33:43– Chers collègues, vous êtes quand même comptables et responsables de ce qui arrive.
00:33:47Quand vous nous dites, chefs d'entreprise,
00:33:49ils ont toujours en tête que le maire va être ministre de l'économie,
00:33:52mais enfin, en vous désistant pour des candidats de la NUPES,
00:33:57vous saviez fatalement que vous alliez en faire rentrer
00:34:00et que potentiellement, on pouvait en arriver à cette situation-là.
00:34:06Et ça, c'est très… moi, je comprends les propriétaires,
00:34:08et ça, on débat ça, parce que vous nous parliez tout à l'heure
00:34:10de cet arc républicain,
00:34:12on prend l'expression de la 16e législature, que vous vouliez faire,
00:34:16mais là, qu'est-ce qui va se passer là-dessus ?
00:34:18Parce qu'on a suivi les débats sur cette loi anti-squat,
00:34:22c'était tendu dans l'hémicycle, et toute la NUPES,
00:34:25mais les socialistes, les écolos, étaient alignés sur LFI.
00:34:29Ça, c'est un cas concret.
00:34:31Vous faites comment, à l'Assemblée,
00:34:32avec cette majorité élargie que vous voulez créer ?
00:34:35Ça ne marche pas sur un texte comme ça,
00:34:36et sur beaucoup d'autres, sur tous les textes.
00:34:38Je terminerai d'une phrase,
00:34:41mais là, vous pouvez convoquer Albert Einstein,
00:34:45même avec une calculette, il vous prouvera
00:34:47qu'il n'y a pas de majorité possible dans l'hémicycle.
00:34:50Rendez-vous dans un an, ou alors, il y a une solution,
00:34:53Jordan Bardella, Premier ministre.
00:34:55Si vraiment, il y a un blocage, on peut se terminer comme ça.
00:34:59Il y a 16% d'opinions favorables en tant que Premier ministre,
00:35:05et ça ne correspond pas au nombre d'électeurs qui ont voté.
00:35:10Mais les autres, derrière, ils sont loin derrière.
00:35:12Allez, on avance.
00:35:13La question du déni,
00:35:15vous avez eu quand même presque 500 candidats présents
00:35:18dans toutes les circonscriptions au deuxième tour,
00:35:20les Français ont eu le choix de voter pour ou contre.
00:35:23Le déni, il est là, c'est que vous ne comprenez pas
00:35:24qu'il y a un rejet fort,
00:35:26et que tant qu'il y aura ce rejet,
00:35:28de toute manière, le Rassemblement national
00:35:29ne sera pas en mesure de faire aucune proposition.
00:35:33Jordan Bardella, mais comme tous les autres,
00:35:34il n'y a pas plus de n'importe quoi.
00:35:36Thomas, c'est vrai que sur le sujet précédent,
00:35:38comme sur ce sujet-là, la majorité est bien embêtée
00:35:40parce qu'elle a bénéficié des désistements.
00:35:42Guillaume Cazes-Barrient, lui-même ministre du Logement,
00:35:45auteur de cette loi, a bénéficié d'un désistement au second tour
00:35:48pour gagner en Heure-et-Loire.
00:35:49Vous-même, vous avez bénéficié d'un désistement de la France insoumise.
00:35:52Vous n'obligez pas à faire une alliance avec eux,
00:35:54mais ça va être difficile de les exclure totalement de votre équation.
00:35:57C'est pour ça qu'on traite tous les sujets épineux.
00:35:59Oui, mais moi, je suis arrivée en tête de ma circonscription.
00:36:02Effectivement, il y a eu un trio qui s'est constitué.
00:36:05On peut se réjouir qu'il y ait eu une participation
00:36:08qui a de fait favorisé les triangulaires ou l'équilangulaire.
00:36:12La question, c'est que les électeurs eux-mêmes nous demandaient
00:36:16mais qu'est-ce qui va se passer,
00:36:17comment on a un risque d'éparpillement des voix.
00:36:19Nous, on voudrait que ce soit clarifié.
00:36:21Et effectivement, il y a sur le terrain, dans les départements,
00:36:25parce que les désistements se sont faits de manière spontanée,
00:36:27souvent avec la pression de la galerie.
00:36:30Allez, on avance, on avance,
00:36:31parce qu'on a beaucoup de sujets sur lesquels...
00:36:33Naïma, réaction de Naïma, réaction de Nathan.
00:36:36Ce n'est pas vraiment fait d'une manière spontanée.
00:36:37Ce serait mentir que de dire ça.
00:36:39Moi, j'en ai bénéficié et je t'ai soutenu.
00:36:43Ça a pas été le cas partout, Olga.
00:36:44Moi, je rejoindrais juste le sénateur Rudillier
00:36:48qui a proposé une loi anti-désistement.
00:36:52Ou alors, faire comme au Royaume-Uni,
00:36:54le premier tour, pas de deuxième tour.
00:36:56Ça serait beaucoup plus clair.
00:36:58Voilà, ça serait beaucoup plus clair.
00:36:59Sur la loi anti-squat, vous vous rendez compte
00:37:01que souvent, on dit que les élus doivent être,
00:37:03ou les députés, en responsabilité.
00:37:06Comment on peut penser à voler le bien d'autrui ?
00:37:12Et alors, attendez, je ne l'ai pas dit,
00:37:13mais le Front Populaire souhaite que le squatteur soit relogé
00:37:15avant l'élection, interdit les expulsions
00:37:17s'il n'y a pas de solution de relogement.
00:37:19Parce que là, c'est le bon pont.
00:37:20Si jamais ça passe, c'est open bar,
00:37:22c'est-à-dire que légitime la délinquance,
00:37:24l'effraction, la possibilité de rentrer chez quelqu'un,
00:37:27de lui prendre son bien, son bien pour lequel il a économisé.
00:37:32On lui prend son bien et le pire, si on veut le déloger,
00:37:34effectivement, il faudra qu'on attende,
00:37:36il faudra certainement qu'on trouve les moyens
00:37:38d'être logé ailleurs, d'ailleurs.
00:37:39Et le pire, c'est qu'il faudra le loger.
00:37:42Non, mais on marche sur la tête.
00:37:43Nathan, rapidement, avant Michael de Santos.
00:37:44Deux petites remarques.
00:37:45D'abord, sur les désistements.
00:37:46Je crois quand même, il faut dire une chose,
00:37:48c'est que c'était la première fois de l'histoire de la Ve,
00:37:50qu'il y avait un barrage républicain
00:37:52dans une situation où le RN pouvait être au pouvoir.
00:37:56Et donc, évidemment, ce qui s'est passé,
00:37:57par exemple, je ne sais pas si vous aviez vu
00:37:59les analyses de Dominique Strauss-Kahn,
00:38:00quand il appelait à ces désistements,
00:38:02il disait précisément parce qu'ils ne gagneront jamais en face la gauche.
00:38:05La question, c'était...
00:38:06Donc, je pense que le barrage républicain
00:38:08a mieux marché que ses partisans ne l'imaginaient.
00:38:11Ça, c'est une donnée qui est quand même centrale,
00:38:13premièrement.
00:38:14Et deuxièmement, je reviens à ce que j'ai tout à l'heure,
00:38:16sur la logique du compromis.
00:38:17Voyez-vous, je pense que le compromis qu'il faut trouver
00:38:19avec la gauche et en particulier même avec l'FI,
00:38:22ce qu'on a beaucoup parlé en France,
00:38:24de la souffrance qui était à l'origine du vote RN.
00:38:26C'est une souffrance qui existe.
00:38:27Mais on ne parle pas beaucoup des causes de la souffrance
00:38:29qui expliquent le vote LFI.
00:38:30Et en l'occurrence, c'est une souffrance sociale
00:38:32que, évidemment, le macronisme n'a pas assez vu
00:38:35et surtout depuis 2022 avec cette réforme des retraites, etc.
00:38:38Et donc, à partir de là, il me semble
00:38:40que ce qui va être central du côté du Bloc central,
00:38:43ça ne va être pas tellement de faire des alliances
00:38:45sur les propositions de la France insoumise
00:38:48comme l'abrogation de cette loi anti-squat,
00:38:49mais bien davantage de reprendre à bras-le-corps
00:38:52cette question qui est véritablement l'impensée
00:38:54des deux dernières années à coup sûr.
00:38:57– Allez, on continue de parler du programme
00:38:58et des sujets qui fâchent, mais je suis un peu en retard,
00:39:01Mickaël Dos Santos, pour faire un point sur l'information.
00:39:04– Manuel Bompard s'oppose à un vote
00:39:06pour désigner un candidat au poste de Premier ministre.
00:39:09Sur ces news, le député insoumis a déclaré ce matin
00:39:11qu'il souhaitait que ce choix fasse l'objet d'un consensus
00:39:14entre les cadres du Nouveau Front populaire,
00:39:16un avis partagé la veille par Jean-Luc Mélenchon.
00:39:20Des Verts, des Insoumis, des députés du Nouveau Front populaire
00:39:23ont été accueillis à l'Assemblée nationale
00:39:25pour se plier à une série de formalités.
00:39:27L'occasion pour certains d'entre eux de prendre la parole
00:39:29pour s'opposer une nouvelle fois au Rassemblement national.
00:39:32Mathilde Panot et Cyriel Chatelain ont notamment souhaité
00:39:34qu'aucun député RN n'accède au poste à l'Assemblée nationale,
00:39:38poste clé.
00:39:40Enfin, opposition de style.
00:39:41Ce soir à 21h, la France défie l'Espagne en demi-finale
00:39:45de l'Euro de football.
00:39:46Les Bleus, meilleure défense de la compétition,
00:39:48affrontent la Roja, attaque la plus prolifique
00:39:50et grande favorite du tournoi.
00:39:52Vous faites des progrès en langues étrangères.
00:39:53Hier c'était allemand, aujourd'hui espagnol.
00:39:55Espagnol, pas mal.
00:39:56Et le pronostic, vous ne m'avez pas donné votre pronostic.
00:39:58Le pronostic, les tirs au but.
00:40:01Ok, merci.
00:40:02Ça, vous mouillez, vous prenez des risques.
00:40:03Quelle vaincurance.
00:40:04Vraiment.
00:40:05Judith, vous souhaitiez réagir par rapport au propos de Nathan De Vert sur...
00:40:09Oui, parce que la souffrance sociale dont il parle,
00:40:12elle s'exprime et elle se traduit par du vote
00:40:14pour le Rassemblement national.
00:40:16C'est lui qui recueille les suffrages majoritairement
00:40:20des catégories en souffrance, que ce soit chez les agriculteurs,
00:40:25chez les urbains, chez le bas de la classe moyenne.
00:40:29C'est lui qui arrive en tête à chaque fois.
00:40:32Le segment sociologiquement dans lequel la France insoumise
00:40:36arrive en tête chez les jeunes de 18-24 ans,
00:40:39répond quand on lui demande les raisons de son vote
00:40:42dans les études qualitatives et il faut les entendre
00:40:44puisque c'est eux-mêmes qui expliquent leur motivation.
00:40:47On vote parce qu'on est pour la diversité culturelle,
00:40:51contre l'islamophobie, donc c'est un vote idéologique.
00:40:54Ce n'est pas non plus un vote de souffrance sociale.
00:40:56Il y a plusieurs types de souffrance sociale.
00:40:58Évidemment qu'il y a des causes idéologiques.
00:41:00Comme au RN, il y a aussi des causes idéologiques, c'est évident.
00:41:02Mais notamment ce dont vous parlez,
00:41:04à savoir le fait qu'il y a une partie importante de la jeunesse
00:41:06qui vote pour la France insoumise,
00:41:08ce n'est pas que les questions sociétales et l'islamophobie.
00:41:12C'est aussi, globalement, il y a toute une catégorie urbaine,
00:41:16on l'a vu dans les grandes villes,
00:41:17de gens, si vous voulez, qui sont un peu précarisés,
00:41:21qui travaillent souvent dans le tertiaire ou qui sont étudiants.
00:41:23Les étudiants ont beaucoup souffert ces dernières années
00:41:25à bien des égards, les banques alimentaires, etc.
00:41:28La crise du logement, les blocages multiples
00:41:30qui existent économiques, notamment, j'insiste,
00:41:32pour la jeunesse, l'absence de projection.
00:41:33Tout ça, c'est aussi des souffrances sociales.
00:41:35Ce n'est pas les mêmes que celles de l'électorat irène,
00:41:37mais c'est aussi des souffrances sociales au sens large du terme.
00:41:39Et je pense que ça, il faut l'écouter.
00:41:40– Dernier sujet sur lequel j'aimerais vous faire réagir
00:41:42et les inquiétudes, et notamment des patrons et des petites TPE,
00:41:46c'est le SMIC, entre autres, à 1 600 euros.
00:41:49C'est une des mesures phares du nouveau front populaire.
00:41:51Évidemment, ça inquiète.
00:41:52On voit ça avec Marie-Élise Chevalier.
00:41:54Réaction rapide et analyse avec mes invités.
00:41:57– Une situation politique et économique instable
00:42:00qui inquiète les petites et moyennes entreprises.
00:42:02Au lendemain du second tour des élections législatives
00:42:05où aucun groupe politique n'a obtenu de majorité,
00:42:07le programme de la coalition de gauche arrivée en tête
00:42:10propose une augmentation du SMIC à 1 600 euros
00:42:13qui enthousiasme les employés.
00:42:14– Ça aide vraiment pour payer les loyers, tout ça.
00:42:18Et voilà, ça veut dire qu'on peut gagner des sous la fin de mois.
00:42:26– Une proposition utopique pour les patrons des petites entreprises
00:42:30qui fragiliseraient l'économie du pays.
00:42:31– Effectivement, on embauche beaucoup plus cher aujourd'hui
00:42:34mais on ne peut pas embaucher plus et payer plus
00:42:37si on n'a pas derrière de revenus supplémentaires.
00:42:40Et bien entendu, le programme qui a été annoncé
00:42:42qui vise à augmenter un certain nombre de coûts des entreprises
00:42:46va forcément aussi augmenter les charges qu'ils payent sur l'entreprise
00:42:50et donc nous ne permettrons pas de donner des salaires plus importants
00:42:53à ceux que nous donnons déjà, qui sont plus importants
00:42:55à ceux que nous donnions il y a 24 ou 36 mois.
00:42:59– Sans majorité absolue, le nouveau Front populaire
00:43:02aura pour l'instant du mal à imposer sa réforme.
00:43:05– Vous comprenez un peu cette inquiétude, Olga ?
00:43:07– Oui, on peut les comprendre, nous on s'est battu contre ces augmentations,
00:43:12on a plutôt voulu une certaine flexibilité avec des primes,
00:43:15la prime de 10 000 euros, parce que la question en fait
00:43:18c'est de pouvoir s'adapter aussi aux fluctuations du marché
00:43:21et de laisser aux entreprises la capacité d'embaucher
00:43:24parce qu'ils ont besoin, même les petites entreprises, les artisans,
00:43:27ils ont besoin d'avoir du personnel et après de leur laisser la possibilité
00:43:31de faire évoluer ce qu'ils veulent.
00:43:32– Mais là on voit le résultat, dissolution,
00:43:35et on arrive à des propositions telles que celles-là,
00:43:39donc vous nous dites, on a essayé d'assurer les entreprises etc.
00:43:42mais aujourd'hui l'inquiétude elle est là, parce que là on est dans du concret.
00:43:45– Et qui correspond à une volonté d'une partie de la population.
00:43:49Quand on dit qu'en fait il y a un déni de la population,
00:43:52chacun peut se retrouver aujourd'hui dans un député ou un groupe de députés
00:43:56parce que le champ politique est très représenté,
00:43:58alors oui ça donne des complexités pour nous politiques
00:44:01pour savoir comment on s'organise pour gouverner,
00:44:03c'est notre défi mais je crois qu'il ne faut pas…
00:44:05– Ce n'est pas gagné, je ne dis ça, je ne dis rien.
00:44:09Naïma Imphanel.
00:44:10– Alors je vais vous étonner parce que moi je trouve que c'est une bonne proposition.
00:44:15– Oui interrogez les restaurateurs…
00:44:18– Non mais c'est dans un ensemble Thierry,
00:44:21aujourd'hui le gouvernement peut peut-être baisser les charges
00:44:24pour donner la possibilité à ces entreprises de pouvoir augmenter les salaires.
00:44:28Il y a une précarité aujourd'hui, il y a une inflation
00:44:31qui a même déclassé les classes moyennes.
00:44:33Aujourd'hui les classes moyennes n'y arrivent plus,
00:44:35n'arrivent plus à aider leurs enfants étudiants parce qu'en plus,
00:44:38rappelons-nous que grâce à monsieur le député Hollande,
00:44:42eh bien on a supprimé l'universalité des allocations familiales
00:44:46qui permettait aussi une égalité de traitement des parents
00:44:50qui permettait à ces parents d'aider leurs enfants.
00:44:53Aujourd'hui c'est très difficile, il y a une précarité dans notre pays,
00:44:56notamment je rejoins Nathan sur la jeunesse,
00:44:58la jeunesse est très précarisée aujourd'hui, beaucoup plus qu'il y a 20 ans.
00:45:02Donc il faut peut-être entendre ça et trouver un équilibre
00:45:05notamment par rapport à l'état-providence.
00:45:07L'état-providence aujourd'hui, parfois il rapporte plus,
00:45:10je suis désolée de le dire ainsi, que le travail.
00:45:12Donc il faut peut-être valoriser le travail pour qu'il paye plus si je puis dire,
00:45:16et que les gens qui sont à l'aide sociale gagnent moins.
00:45:20– Allez un mot sur le sujet pour terminer, Fille Ballard.
00:45:22– Oui, non mais le pouvoir d'achat ça mine la société française.
00:45:24C'est Marine Le Pen qui en septembre 2021,
00:45:26ça remonte à la présidentielle, a émis ce point en point numéro un de son programme
00:45:31et des préoccupations le français.
00:45:32Alors on a d'autres, le SMIC à 1 600 euros,
00:45:34c'est pas possible moi sur ma circonscription et tous les députés,
00:45:37je pense, s'ils sont de bonne foi, peuvent dire la même chose.
00:45:40Entre autres, la même chose, c'est que…
00:45:42– J'aime bien quand vous faites des rappels à l'ordre.
00:45:45– Oui, c'est bien, c'est bien, le tissu PME, TPE, artisan,
00:45:49avec un, deux salariés, ils mettent la clé sous la porte.
00:45:50Évidemment, une autre proposition, parce qu'il y a un problème de pouvoir d'achat,
00:45:54évident, c'est une augmentation de 10% sans charge patronale jusqu'à 3 SMIC,
00:45:58limité à 5 ans, c'est du gagnant au gagnant,
00:46:01puis on peut baisser la TVA et on l'aurait fait sur l'énergie,
00:46:05sur le gaz et l'électricité, l'essence et le gazoil.
00:46:09Mais je terminerai par là, mais là, ce sujet,
00:46:12c'est une nouvelle illustration de ce que vous ne pourrez jamais faire
00:46:15et de ce qui n'arrivera jamais à l'Assemblée Nationale pendant un an.
00:46:18On a parlé de la loi anti-squat, vous n'aurez pas de majorité,
00:46:21enfin, la gauche n'aura pas de majorité,
00:46:23parce qu'à priori, vous allez vous y opposer,
00:46:25et là, sur le SMIC, ils vont la proposer et vous allez vous y opposer.
00:46:28Donc, c'est le chat qui se mord la queue et qui tourne en rond,
00:46:31ça va durer un an, parce qu'on ne peut pas dissoudre avant un an,
00:46:35c'est la faillite d'un fait.
00:46:37À l'NLM, Macron a inventé une machine complètement folle,
00:46:40complètement dingue, que plus personne n'arrive à maîtriser.
00:46:42– On dirait que vous ne siégez plus à l'Assemblée Nationale
00:46:44et vous souhaitez, en fait, le fait que le pays soit un gouvernement.
00:46:48– Ça a marché pendant deux ans, c'est encore pire maintenant.
00:46:50– Pause, pause les amis, pause, mi-temps, enfin mi-temps.
00:46:54C'est la dernière ligne droite juste après, on reparlera,
00:46:57parce qu'il y a un petit problème du côté de la coalition,
00:46:59qui va être Premier ministre ?
00:47:00Parce que pour le moment, c'est Gabriel Attal,
00:47:01mais du côté de la coalition, on a un peu de mal, c'est compliqué.
00:47:04Donc, on va parler de tout cela, évidemment,
00:47:06puis on reparlera de notre sondage, ce qui fait très plaisir à Philippe Ballard,
00:47:09puisque c'est Jordan Bardella qui arrive en tête de notre sondage.
00:47:13Allez, à tout de suite, on a encore beaucoup de choses à vous raconter.
00:47:14Il est 13h30, merci de nous accueillir chez vous,
00:47:22c'est la dernière ligne droite pour Minidews,
00:47:24nous sommes ensemble jusqu'à 14h, on fait un tour de l'info avec Niki Aldo-Santos.
00:47:29– Les députés insoumis ont été accueillis ce matin à l'Assemblée Nationale,
00:47:33Mathilde Panot, Sébastien Delogu, Clémence Guettet,
00:47:36mais aussi de nouveaux visages, comme celui du militant antifasciste Raphaël Arnault.
00:47:40À son arrivée, le député élu à Avignon a contesté la légalité de sa fiche S.
00:47:45Deux joueurs du XV de France s'arrêtaient à Buenos Aires, en Argentine.
00:47:49Les rugbymen Oscar Gégou et Hugo Oradou sont accusés d'agression sexuelle.
00:47:54L'effet aurait eu lieu samedi dernier dans un hôtel,
00:47:56en marge d'une rencontre entre les deux sélections.
00:47:58Une atrocité sans nom, selon la ministre des Sports sortante Amélie Oudea Castera.
00:48:03Enfin, un père de famille tué samedi à Cahors à proximité d'un point de deal.
00:48:07La victime, un Russe de 36 ans, était descendue au bas de son immeuble
00:48:11après une énième altercation avec des jeunes installés au pied du bâtiment.
00:48:14Roué de coups et laissé inconscient, il est décédé le lendemain à l'hôpital.
00:48:18Des suites de ses blessures.
00:48:21Merci beaucoup, Mickaël. On vous retrouve tout à l'heure, évidemment.
00:48:24Je vous présente l'équipe du mardi qui m'accompagne.
00:48:27Naïm Fadel, Nathan Devers, Judith Vintraub, Thomas Bonnet
00:48:30et nos deux invités politiques du jour.
00:48:32Olga Giverny, députée Renaissance réduite en l'un et Philippe Ballard,
00:48:36député Rassemblement national.
00:48:38La question à la mode, la question que tout le monde se pose actuellement.
00:48:42Si on puisse dire qui voyez-vous à Matignon, on l'a un peu abordé.
00:48:45On reviendra sur notre sondage tout à l'heure.
00:48:47Mais on est allé à Saint-Arbelin, en Loire-Atlantique.
00:48:50Justement, c'est le nouveau Front populaire qui l'a remporté au second tour.
00:48:53Et pourtant, vous allez voir que les électeurs n'attendent pas
00:48:56nécessairement qu'un Premier ministre de gauche comprenne qui pourra.
00:49:00Et oui, comprennent qui pourra.
00:49:01Les Français sont incorrigibles.
00:49:03Reportage de Jean-Michel Decaze.
00:49:07Troisième circonscription de Loire-Atlantique, à l'ouest de Nantes.
00:49:11Ici, le nouveau Front populaire l'a emporté largement,
00:49:14avec 50,13% des voix, dans une triangulaire avec Ensemble et l'ERN.
00:49:20Pour autant, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui est cité spontanément
00:49:25au poste de Premier ministre.
00:49:26Son nom n'a été prononcé par aucune des personnes que nous avons rencontrées.
00:49:31Voici les préférés.
00:49:32Moi, je verrais bien Hollande.
00:49:34C'est François Hollande.
00:49:36L'écologiste, je ne sais plus son nom, je suis désolée.
00:49:39Madame Tondelier.
00:49:40Voilà.
00:49:41Peut-être qu'elle va nous rapporter quelque chose de frais.
00:49:44Et en plus, une femme, ce serait formidable.
00:49:46Rue Walt Disney, au boulevard François Mitterrand.
00:49:49On vote à gauche depuis des dizaines d'années,
00:49:52mais on a le triomphe modeste.
00:49:54Les électeurs sont d'abord inquiets pour la suite
00:49:57et réclament avant tout un futur Premier ministre à personnalité consensuelle.
00:50:02Un rassembleur, d'essayer de calmer un peu tout le monde.
00:50:06Parce que dans l'hémicycle, il va y avoir énormément d'altercations.
00:50:10Donc, essayer que tout le monde se respecte surtout.
00:50:12D'être capable de faire des compromis.
00:50:13Pas des compromissions, mais des compromis.
00:50:15Au moins, ils ne se mettront jamais d'accord.
00:50:17Donc, ça va être le statu quo comme ça jusqu'à on ne sait pas quand.
00:50:21Et cet avis-là, nous l'avons entendu dans la bouche
00:50:24de la grande majorité des électeurs.
00:50:28Vous voyez, quand je vous dis que les Français sont incorrigibles,
00:50:31ils votent pour un parti, et puis finalement, les avis divergent.
00:50:35Alors, on va aller, parce que là, nous sommes à Saint-Armelin.
00:50:38On va aller juste à côté, à Nantes.
00:50:39Parce que Saint-Armelin, je connais bien, juxte de Nantes.
00:50:42Écoutez ce que dit Jona Roland, maire de Nantes,
00:50:44par rapport à la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
00:50:47Écoutez bien.
00:50:48Je n'y crois pas.
00:50:49Je peux même vous le confirmer ce matin.
00:50:52Fabrice Roussel vous l'a dit.
00:50:54Marine Tendelier vous l'a dit.
00:50:56Olivier Faure vous l'a dit.
00:50:57Jean-Luc Mélenchon n'est pas celui
00:50:59qui dirigera le gouvernement du Front Populaire.
00:51:01Donc, je peux vous dire qu'il y a des hommes et des femmes
00:51:03dans le Front Populaire qui sont très clairs.
00:51:06Nous avons besoin de garder la cohérence
00:51:09de ce que nous avons proposé au procès français.
00:51:11Donc, vous êtes sûr que Jean-Luc Mélenchon n'ira pas à Matignon ?
00:51:12Ah oui, ça, ce n'est pas un scoop ce matin,
00:51:13mais je peux vous le confirmer.
00:51:15Bon, ben voilà.
00:51:16Je pense qu'on a compris.
00:51:17Ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon.
00:51:19Je pense qu'on peut...
00:51:20Les énonces...
00:51:22C'est ce que je disais tout à l'heure.
00:51:23La question, on ne sait pas tant.
00:51:24Est-ce que ce sera Jean-Luc Mélenchon,
00:51:27possiblement en personne,
00:51:28ou quelqu'un qui sera sous influence de Jean-Luc Mélenchon ?
00:51:31Je le répète,
00:51:33il ne faut pas simplement regarder le chiffre des députés LFI,
00:51:36stricto sensu,
00:51:36il faut regarder le chiffre de tous les députés socialistes et verts
00:51:40qui doivent leur siège à leur accord avec la France insoumise
00:51:45et que Jean-Luc Mélenchon a déjà menacé de ne pas soutenir
00:51:48lors de la prochaine législative
00:51:51qui risque d'être une dissolution dans un an.
00:51:53Donc, c'est très proche.
00:51:54Je pense qu'on est le 9 juillet
00:51:56et je pense qu'on peut dire aujourd'hui,
00:51:57sans trop se risquer,
00:51:59que le Premier ministre ne sera peut-être même pas issu du Nouveau Front Populaire.
00:52:03Si vous avez une alliance qui est bâtie de LR aux écologistes,
00:52:06qui semble-t-il a été la décision qui a été prise ce matin
00:52:08en réunion de groupe à Renaissance,
00:52:11c'est une discussion en tout cas.
00:52:13Le centre de gravité de cette éventuelle alliance
00:52:15n'est pas dans le Nouveau Front Populaire,
00:52:16il est plutôt dans la majorité, en tout cas, ex-majorité.
00:52:19Ex-majorité.
00:52:21Rapidement, juste au-delà des considérations politiques
00:52:24sur qui, quel parti, etc.,
00:52:25il y a des questions de comportement.
00:52:27Est-ce qu'avoir participé à la brutalisation du débat,
00:52:30ça peut légitimer d'arriver à Matignon ?
00:52:32Est-ce qu'avoir couvert,
00:52:35voire participer aussi à la reprise d'une phrase zéologie
00:52:38de clin d'œil antisémite,
00:52:41ça peut donner accès à Matignon ?
00:52:43Est-ce qu'insinuer, voire dire que les élections européennes
00:52:46sont un peu truquées, que ce n'est pas réglo, etc.,
00:52:49sans apporter la moindre preuve,
00:52:50est-ce que tout ça peut permettre de rentrer à Matignon ?
00:52:53Donc je pense aussi, je reviens à cette question de la modération.
00:52:56C'est pour ça, peut-être, que certaines personnes citent François Hollande.
00:52:59Ce n'est pas tellement pour son bilan politique
00:53:00que davantage pour le caractère,
00:53:02qui, pour le coup, sa personne peut le lui retirer.
00:53:05C'est ce genre de caractère-là, peut-être,
00:53:07qui devrait plutôt aller à Matignon, quel que soit le parti.
00:53:10Il faut regarder, il y a deux approches
00:53:12pour réussir à avoir quelqu'un à Matignon
00:53:13qui forme un gouvernement et qui peut résister aux motions de censure.
00:53:16Soit c'est au sein d'une alliance qui aujourd'hui est en majorité relative,
00:53:20et là, déjà, ça a l'air d'être compliqué
00:53:22au sein de l'alliance de trouver quelqu'un,
00:53:24si on regarde du côté de la gauche.
00:53:25Et après, il doit passer la deuxième barrière,
00:53:28c'est-à-dire éviter qu'une majorité absolue
00:53:30le renverse en termes de motions de censure.
00:53:32Ou alors, on cherche une alliance qui va créer cette majorité absolue,
00:53:36ce que nous essayons de faire au niveau du Bloc central.
00:53:39Ensuite, désigner une personne qui fait consensus
00:53:41au sein de cette alliance et, à ce moment-là,
00:53:43réussir à former ce gouvernement qui résiste à la motion de censure.
00:53:46Moi, je crois que cette méthode-là,
00:53:48c'est celle qui a le plus de chances d'aboutir.
00:53:50Surtout si, en plus, il y a des divergences au sein des alliances majoritaires.
00:53:56Vous avez déjà Sachaoulié élu macroniste
00:53:59qui dit qu'il va quitter le groupe macroniste
00:54:03si jamais cette alliance dont vous parlez inclut des Républicains.
00:54:08Non, non, alors Sachaoulié qui était là ce matin en réunion de groupe
00:54:15où il n'y a pas eu de décision, mais il y a eu des discussions,
00:54:18et bien, la question c'est de savoir combien il y a de composantes au sein de cette majorité.
00:54:27La question n'est pas de se dire qu'il faut se conclure,
00:54:30mais la question d'être à l'avantage de manière plus large.
00:54:32Écoutez ce que dit J.B.Pinck, député MoDem, justement, écoutez-le.
00:54:40C'est plutôt une bonne chose parce que vous savez que dans 15 jours,
00:54:43on accueille le plus bel événement du monde,
00:54:45on accueille les Jeux olympiques.
00:54:46Donc il est grand temps que les Français se concentrent sur les Jeux olympiques,
00:54:49qu'on laisse nos athlètes se concentrer parce qu'on les oublie un petit peu les athlètes,
00:54:53et c'est important, et je pense que c'est là aussi qu'on ne change pas de ministre de l'Intérieur,
00:54:57qu'on ne change pas de ministre des Sports pendant les Jeux olympiques.
00:55:00Ça laissera le temps, pendant cette période-là, de travailler à un nouveau gouvernement.
00:55:06Pour ce député MoDem, il ne faut rien changer et on laisse Gaouille à la tâle.
00:55:11Non mais il n'a peut-être pas tort.
00:55:14Là, cette émission, vous allez pouvoir la faire plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
00:55:17J'ai l'impression aussi.
00:55:17Et vous allez poser sans doute les mêmes questions.
00:55:20On a eu deux exemples tout à l'heure.
00:55:20C'est l'ancien juriste qui parle, évidemment.
00:55:23On a eu deux exemples tout à l'heure.
00:55:24Enfin voilà, il faut être concret sur la loi anti-squat ou sur le SMIC.
00:55:27Il n'y aura pas de majorité qui se dessinera à l'Assemblée nationale.
00:55:30Je comprends bien que vous ne le souhaitez pas.
00:55:32Mais c'est juste impossible.
00:55:34Et c'est dommage pour les Français.
00:55:35Mais ce qui est dommage pour les Français quand même,
00:55:37c'est cette alliance que vous avez faite contre nature entre la Nubes 2 et vous.
00:55:43Emmanuel Macron nous a mis dans un bourbier.
00:55:46On le disait tout à l'heure, il voulait une clarification.
00:55:47C'est encore pire qu'avant.
00:55:48Mais vous êtes responsable de cette situation.
00:55:51Vous en êtes pleinement comptable.
00:55:53Et puis, j'aurais quand même revenir juste un instant rapidement sur ces désistements quand même.
00:55:58Parce qu'il y a, alors vous avez montré l'image tout à l'heure,
00:56:00il a fait son entrée à l'Assemblée.
00:56:02Raphaël Arnault, c'est donc le leader de la Jeune Garde.
00:56:05C'est juste une milice antisémite.
00:56:07Il s'est retrouvé au deuxième tour face à Catherine Jaouane,
00:56:10qui était la députée sortante RN.
00:56:13Face à ce monsieur, pourquoi est-ce que vous n'avez pas appelé à voter
00:56:17pour la candidate du RN qui n'a aucune condamnation,
00:56:21qui n'a jamais été fait preuve de violence en Réunion,
00:56:23contrairement à M. Arnault,
00:56:25M. Arnault qui a même été soutenu par la maire PS d'Avignon.
00:56:28Je pense qu'elle devra aussi rendre des comptes.
00:56:31Pourquoi dans ce cas-là, vous choisissez un candidat
00:56:34qui a été condamné pour violence en Réunion,
00:56:36qui tient des propos antisémites,
00:56:38qui est fiché S au détriment de la candidate du RN ?
00:56:42Réponse rapide, Olga.
00:56:44Le choix, ce n'était pas une voix au RN.
00:56:46On l'a suffisamment redit.
00:56:48Après, sur des circonscriptions particulières,
00:56:50moi, je n'étais pas dans les discussions,
00:56:52mais effectivement, il y a pu avoir des configurations.
00:56:54J'en suis navrée pour les Français d'avoir eu deux candidats
00:56:58pour lesquels c'était vraiment très compliqué de répondre.
00:57:01Heureusement, il y a eu des circonscriptions
00:57:03sur lesquelles ils ont pu reporter très facilement leur voix.
00:57:06Si je rentre dans votre jeu, on va raisonner par défaut
00:57:10entre deux candidats ayant ces profils que j'ai décrits.
00:57:13Vous préférez...
00:57:15Alors, ce n'est même pas que vous enlevez les mains,
00:57:16parce que vous avez appelé quand même
00:57:18les électeurs de cette circonscription
00:57:20à voter pour un fiché S,
00:57:21condamné pour violence en Réunion,
00:57:23qui tient des propos antisémites.
00:57:25Mais l'histoire vous jugera.
00:57:26Allez, les amis.
00:57:27Vous avez voté pour moi, mais je sais que vous vous défaussez.
00:57:29Vous me ramenez une responsabilité.
00:57:31Aujourd'hui, c'était entre les mains des électeurs
00:57:33et ils ont pris leur responsabilité.
00:57:34On va parler, parce que le temps avance très vite.
00:57:38Un thème dont on parle beaucoup sur nos plateaux,
00:57:40c'est l'insécurité.
00:57:41D'ailleurs, Emmanuel Macron a dit que peut-être,
00:57:43évidemment, il a fait un véhicule part.
00:57:45Il n'a peut-être pas traité le sujet
00:57:46comme il aurait voulu le faire.
00:57:48Et il a essayé de faire un véhicule part.
00:57:50Mais en tous les cas, ça fait partie de la réalité
00:57:52et de notre quotidien.
00:57:53On va prendre la direction de Marseille.
00:57:55Marseille, pourquoi Marseille ?
00:57:56Parce qu'une terrible agression a eu lieu dans un métro.
00:58:00Un sexagénaire a été poignardé dans le métro.
00:58:02Je vous le disais, à la station Saint-Charles,
00:58:04tout simplement parce qu'il avait osé,
00:58:05il avait tout simplement osé demander à une jeune fille
00:58:08d'enlever ses pieds du siège d'à côté de lui.
00:58:10Et c'est à ce moment-là qu'un adolescent de 15 ans,
00:58:12qui accompagnait la jeune fille,
00:58:14lui a asséné 6 à 7 coups de couteau.
00:58:16On va retrouver tout de suite Rudy Mana,
00:58:19porte-parole du syndicat Alliance Sud.
00:58:20Je voulais absolument vous avoir sur ce fait dramatique, Rudy Mana.
00:58:25C'est dingue, c'est complètement dingue cette agression.
00:58:28Bonjour Rudy.
00:58:29Oui, vous avez raison de le dire Thierry,
00:58:31l'agression est complètement dingue.
00:58:32Vous avez bien résumé l'effet.
00:58:33C'est un monsieur de 60 ans qui était dans le métro
00:58:36à 21h en samedi soir en Marseille,
00:58:38la ligne 1 du métro Saint-Charles.
00:58:41Il a demandé à une jeune fille de 16 ans
00:58:42de retirer les pieds du siège,
00:58:44ce qui ne semble pas inopportune de faire,
00:58:46je veux dire, il n'y a rien de fou.
00:58:47Et là, son petit ami qui a lui aussi 16 ans,
00:58:50il s'en est suivi d'une altercation,
00:58:53et ce petit ami a planté 4 coups de couteau
00:58:56à ce monsieur de 60 ans qui avait juste demandé à la petite
00:59:01de retirer les pieds du siège.
00:59:03Voilà où on en est.
00:59:04Alors Dieu merci, Dieu merci, il faut le dire Thierry,
00:59:06parce que pour le coup, ça a très bien fonctionné.
00:59:09La régie des transports marseillais
00:59:11est quand même relativement sûre avec beaucoup de caméras,
00:59:14des caméras qui nous ont permis d'identifier l'individu.
00:59:17Et aussi la guerre Saint-Charles à Marseille,
00:59:18grâce à la région Provence-la-Côte d'Azur,
00:59:21a mis un réseau de caméras extrêmement performant,
00:59:24et ça a permis aux policiers,
00:59:25après un travail extraordinaire du service départemental
00:59:28de sécurité des transports en commun,
00:59:31d'identifier où partait l'individu
00:59:34et de savoir du coup d'où il allait revenir
00:59:36en train probablement.
00:59:37Et c'est de là qu'il a été interpellé dimanche soir,
00:59:40en possession du couteau
00:59:41qui avait certainement permis de planter à quatre reprises
00:59:46cette pauvre victime qui, je le rappelle aujourd'hui,
00:59:48est toujours à l'hôpital
00:59:50et qui est dans un état toujours extrêmement grave.
00:59:53Merci beaucoup Rudi d'avoir réagi à ce qui s'est passé à Marseille.
00:59:57Ça aussi, on parle beaucoup de la campagne politique,
01:00:00évidemment, c'est l'actualité,
01:00:02mais il ne faut pas oublier le quotidien.
01:00:04Mais ça, c'est un peu la France orange mécanique
01:00:07qui se met en place.
01:00:08On va rappeler le bilan,
01:00:09puis on parlera vite fait des solutions.
01:00:11Il y a une agression gratuite toutes les 40 secondes en France,
01:00:13c'est le bilan aussi de M. Darmanin
01:00:14et de M. Dupont-Moretti.
01:00:15Les forces de l'ordre, toutes les 20 minutes,
01:00:17elles sont confrontées à un refus d'obtempérer.
01:00:19Alors maintenant, les solutions, on pourrait peut-être…
01:00:21Déjà, il faudrait, dès le premier délit, être puni.
01:00:23Ça se fait aux Pays-Bas,
01:00:24vous êtes condamné à une semaine de prison,
01:00:26vous faites une semaine de prison,
01:00:27et dès le premier délit.
01:00:29Et puis les peines planchées,
01:00:30il faudrait rétablir les peines planchées.
01:00:31La double peine, c'est-à-dire,
01:00:33c'est pour les étrangers qui sont condamnés après la prison,
01:00:36ça doit tout simplement être l'avion.
01:00:37Et puis arrêter de faire des remises de peine
01:00:39quand on touche à l'intégrité physique des personnes,
01:00:42stop au laxisme judiciaire.
01:00:44– Olga, dernier mot.
01:00:45– Déjà, j'ai une pensée pour la victime.
01:00:47– Il faut avoir une pensée pour la victime.
01:00:49– Et de se dire qu'effectivement,
01:00:52on ne peut pas aller dans les transports en commun
01:00:54en se sentant en insécurité.
01:00:56Ensuite, savoir qu'il y a les comparutions immédiates,
01:00:59il y a tout un dispositif qui peut prendre en charge
01:01:01directement les agresseurs.
01:01:03Et là, il a été témoigné qu'au travers des caméras,
01:01:07ça a été possible de les identifier.
01:01:10La question de la violence,
01:01:12la question de se sentir pas forcément en sécurité,
01:01:15et même nous en tant qu'élus,
01:01:16au travers de la campagne, la tension qu'il peut y avoir,
01:01:19oui, ça rejaillit sur notre société.
01:01:21Et je crois qu'en tant que responsable politique,
01:01:24nous avons ce devoir impérieux d'appeler à l'apaisement,
01:01:28d'appeler au calme que les solutions se trouvent,
01:01:31qu'elles ne se résolvent pas par la violence.
01:01:33– Mais les Français vous emprochez de ne pas avoir pris en charge
01:01:35un petit peu ce dossier à bras-le-corps.
01:01:36– Il faut avoir confiance dans nos institutions,
01:01:39mais il faut aussi aller retravailler en amont
01:01:41sur la prévention, l'éducation,
01:01:44et éviter de faire porter sur nos institutions
01:01:46tout le poids d'une justice et d'une répression
01:01:51qui aujourd'hui ne sera jamais suffisante
01:01:52malgré tous les moyens qu'on peut…
01:01:54– Vous voyez où il y a une faille dans la politique
01:01:56mise en place par M. Dupond-Moretti.
01:01:57Vous parlez des comparutions immédiates, dont actes,
01:02:00mais sauf que le prononcé du jugement,
01:02:02c'est des mois plus tard, et ça, ça ne va pas.
01:02:05– Les amis, 13h45, il est à l'heure.
01:02:07Michael Dos Santos, nouveau tour de l'Information.
01:02:10– Des députés d'Europe Écologie, les Verts,
01:02:12ont été reçus ce matin à l'Assemblée Nationale.
01:02:15À cette occasion, Cyriel Chatelain a pris la parole.
01:02:18La députée de l'ISERM a souhaité qu'aucun élu
01:02:20du Rassemblement National ne soit nommé au poste-clé à l'Assemblée.
01:02:25Pendant ce temps-là, la candidature de Jean-Luc Mélenchon
01:02:27au poste de Premier ministre divise toujours la gauche.
01:02:30Sur ces news, Manuel Bompard a affirmé que le leader des Insoumis
01:02:33dispose d'atouts pour pouvoir exercer cette fonction.
01:02:36À l'inverse, le patron du Parti communiste Fabien Roussel
01:02:39a considéré sur RTL qu'il ne sera pas et ne peut pas être Premier ministre.
01:02:44Enfin, deux mariages ont dégénéré ce samedi à Agnières-sur-Seine,
01:02:47en banlieue parisienne.
01:02:48Dans l'un d'entre eux, les convies vont tirer des mortiers d'artifice.
01:02:51Le futur époux a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion
01:02:54avant même la cérémonie.
01:02:56Dans l'autre, l'un des invités a été interpellé pour des rodéos urbains.
01:03:00Merci Mickaël, merci Olga Givernet, merci Philippe Ballard
01:03:04d'avoir accepté notre invitation.
01:03:05Merci à l'équipe du mardi, vous avez été parfaites comme d'habitude.
01:03:08Merci à l'équipe qui m'a entouré, Benjamin Bouchard, David Bouinet,
01:03:11Naomi Benhamou, Mickaël Dos Santos, Antoine Achebrou, Dela Roulière.
01:03:15Merci à la programmation Magdalena Dervish,
01:03:17merci aux équipes en régie, à la réalisation c'était Laurent,
01:03:20à la vidéo c'était David, au son c'était Guillaume Ellounès.
01:03:22Vous pouvez revivre cette émission comme toutes les émissions de CNews
01:03:25sur notre site cnews.fr.
01:03:27Tout de suite c'est Nelly Nena qui est 180 minutes info.
01:03:29N'oubliez pas le rendez-vous politique ce soir, 100% politique
01:03:32avec l'ami Olivier Benkemoun et moi je vous dis bye bye, à demain.
01:03:36On allume la lumière de mini-news à 12h30, bye bye.