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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00On sera en rendez-vous demain, évidemment, Fidèle, Midi-News, ça commence dans quelques instants.
00:00:04À la une, deux thèmes majeurs qui vont susciter le débat.
00:00:06J'en suis persuadé, vous allez voir, avec tout d'abord cette prise de position de Kylian Mbappé.
00:00:11Hier, au cours d'une conférence de presse, le capitaine de l'équipe de France a appelé à voter contre les extrêmes.
00:00:15Qui sont les extrêmes, selon lui ? Est-ce un appel pour voter Emmanuel Macron ?
00:00:19On va ouvrir le débat. Et puis, autre sujet, c'est le top départ de la compagnie express des législatives,
00:00:24à vivre évidemment sur notre antenne.
00:00:26On va s'intéresser aux candidats du Front Populaire qui posent question et aux alliances qui peuvent parfois surprendre.
00:00:32Allez, restez avec nous, beaucoup de choses. On se retrouve dans quelques instants avec mes invités.
00:00:36À tout de suite !
00:00:41Il est quasiment 12h30. Bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver.
00:00:4412h30, 14h, vous connaissez le rendez-vous, c'est Midi-News.
00:00:47Je vous présente mon équipe du lundi dans quelques minutes.
00:00:49Mais tout de suite, le sommaire de notre première demi-heure.
00:00:52Je vous le disais, deux thèmes majeurs pour Midi-News, deux thèmes forts qui vont susciter des débats agités.
00:01:00Les extrêmes contre les idées qui divisent.
00:01:01J'ai envie d'être fier de porter ce maillot, le 7.
00:01:05Je n'ai pas envie de représenter un pays qui ne correspond pas à mes valeurs, qui ne correspond pas à nos valeurs.
00:01:09Parce que je pense et j'espère qu'on est tous dans le même cas.
00:01:13Donc c'est pour ça qu'il ne faut pas se cacher.
00:01:16On dit souvent qu'il ne faut pas mélanger politique et foot.
00:01:20Je suis d'accord quand ça concerne des broutilles.
00:01:22Mais quand c'est des situations comme celle-ci, c'est très important.
00:01:25Et oui, la parole de Guylain Mbappé, le capitaine de l'équipe de France, a donné son avis sur la politique française hier au cours d'une conférence de presse.
00:01:31Il a appelé donc, vous l'avez entendu, à voter contre les extrêmes.
00:01:34Cela veut dire quoi ? Est-ce un appel pour voter pour Emmanuel Macron ?
00:01:37On ouvre le débat avec mes invités.
00:01:39Et puis deuxième sujet, le Front Populaire.
00:01:41Le Front Populaire et les candidatures qui peuvent surprendre.
00:01:44Sous fond de purge, vous le savez, on verra tout cela avec notre journaliste politique et nos invités.
00:01:49Et on sera évidemment avec Florian Tardif.
00:01:51Voilà pour notre première partie.
00:01:53Et tout de suite, on fait un premier tour de l'information avec Mathieu Devesque.
00:01:57Je suis ravi d'accueillir dans l'équipe de Mini News.
00:01:59Welcome. Bonjour.
00:02:00Bonjour à tous.
00:02:02La prise de position de Guylain Mbappé contre les extrêmes fait réagir la classe politique selon Sébastien Chenu.
00:02:09On n'attend pas du footballeur qu'il nous donne une leçon politique.
00:02:11Et sur notre antenne, Sabrina Agresti-Roubach dit que Guylain Mbappé a raison.
00:02:16Écoutez.
00:02:18Quand on a la chance, l'honneur de porter le maillot de l'équipe de France, on a un peu de retenue.
00:02:23Moi, j'aime bien Mbappé en tant que joueur.
00:02:25Mais je n'attends pas de lui qu'il me fasse la leçon politique.
00:02:28Il a raison et je me réjouis.
00:02:31Il me manquait ça de voir des acteurs de la vie culturelle, de la vie sportive et de grands sportifs et de grands comédiens,
00:02:39quel que soit ce qu'ils disent, s'engager pour dire c'est un moment important pour notre pays.
00:02:44Allez voter.
00:02:46Les Républicains souhaitent convoquer un nouveau bureau politique.
00:02:49Une demande d'au moins un quart des membres du Conseil national.
00:02:52Ils regrettent la décision unilatérale d'Éric Ciotti d'engager une alliance avec le Rassemblement national
00:02:57et souhaitent donc son exclusion définitive.
00:03:04C'est un véritable casse-tête pour les électeurs.
00:03:07Reconnaître à quel parti appartiennent les candidats de leur circonscription.
00:03:11Pour ceux qui se présentent sous l'alliance inédite LRRN,
00:03:14la bannière Républicain droite soutenue par le RN,
00:03:17où le candidat est présenté aux côtés de Jordan Bardella et Éric Ciotti.
00:03:21Au moins 60 de candidats sont concernés.
00:03:24Est-ce que les électeurs vont pouvoir s'y retrouver ?
00:03:27Ça c'est un premier point parce que c'est vrai que finalement quand on arrive dans un bureau de vote,
00:03:32on reçoit beaucoup de signes d'un coup et c'est parfois difficile de s'y retrouver.
00:03:36Les choses se compliquent concernant les LR qui refusent l'alliance.
00:03:40Certains n'afficheront aucun logo du parti
00:03:42car le tribunal judiciaire n'a pas statué sur son autorisation ou non.
00:03:46D'autres prennent le risque, quitte à être sanctionnés en cas de décision juridique tardive.
00:03:51À qui appartient désormais le logo LR ?
00:03:53Et là je crois que c'est un des rares cas où justement la dimension identitaire du logotype
00:03:59est remise en question.
00:04:01Vraisemblablement on va avoir des réponses dans les jours et les semaines à venir.
00:04:05Pour les candidats du RN, c'est plus simple.
00:04:07La fiche de campagne est toujours accompagnée du logo du Rassemblement national.
00:04:13En fin du football, la France affronte ce soir l'Autriche.
00:04:16Ce sera le premier match des Bleus dans 7 euros.
00:04:18La rencontre aura lieu à Düsseldorf en Allemagne.
00:04:21Coup d'envoi à 21h.
00:04:23Merci beaucoup.
00:04:24Vous savez qu'on vous retrouve dans 15 minutes à peu près.
00:04:27J'y serai.
00:04:28D'accord, on compte sur vous.
00:04:29Allez, je vous présente l'équipe du lundi.
00:04:31Keepers, ô combien d'innomini que vous les connaissez évidemment.
00:04:33Sabrina Metzschemer, SI, sociologue.
00:04:35Soyez la bienvenue.
00:04:36Je suis ravi de vous accueillir en ce lundi.
00:04:37Bonjour Thierry.
00:04:38Gabriel Cluzel, toujours un plaisir évidemment de vous avoir à mes côtés, journaliste.
00:04:42Joseph Thounel, directeur de rédaction Capital Social.
00:04:45Soyez bienvenue.
00:04:46Bonjour Thierry, heureux de vous retrouver.
00:04:47J'étais à l'étranger.
00:04:48J'ai suivi la série de Nexflix depuis l'étranger de la politique française.
00:04:51C'était passionnant.
00:04:52Et ça continue.
00:04:53Ça change toutes les secondes, toutes les minutes, toutes les heures, tous les jours.
00:04:56Arthur Devat-Trigon, soyez bienvenu.
00:04:58Journaliste, directeur de la rédaction L'Incorrect.
00:05:00Qu'on a présenté la semaine dernière, il me semble.
00:05:03Allez, à la demande de Sabrina et de Gabriel évidemment.
00:05:07On va parler football.
00:05:08Ah, évidemment.
00:05:11C'est le début de l'Euro quand même ce soir.
00:05:12Il ne faut peut-être pas oublier.
00:05:13La France, Mathieu vous l'a dit.
00:05:15Contre l'Autriche.
00:05:16Contre l'Autriche, voilà.
00:05:17L'équipe de France affronte l'Autriche.
00:05:20Sabrina, je ne vais pas vous demander, ni Gabriel.
00:05:23Ah ben, attendez.
00:05:24Priorité au direct.
00:05:26On va retrouver tout de suite Amélie Oudio Castera.
00:05:29D'abord, Kigan n'est pas le seul à s'être exprimé.
00:05:32Marcus Thuram s'est exprimé.
00:05:34Beaucoup d'autres sportifs se sont exprimés dans une large tribune
00:05:38que vous avez pu voir hier.
00:05:40Et on voit que nos athlètes ont envie de faire entendre leur voix.
00:05:46C'est leur liberté de citoyen, de citoyenne.
00:05:49On est dans un moment qui est critique.
00:05:52Et je pense que c'est une belle attitude.
00:05:55C'est une attitude qui est courageuse, qui est engagée.
00:05:58Et qui peut être saluée et qui est vraiment profondément respectable.
00:06:03Encore une fois, c'est leur liberté d'athlète.
00:06:05Ils choisissent de l'exercer.
00:06:07D'autres choisissent de ne pas le faire.
00:06:09C'est tout aussi respectable.
00:06:11Mais bien entendu, je considère que dans ce moment politique
00:06:16si décisif pour notre pays, cet engagement citoyen est remarquable.
00:06:23Madame la ministre, pourquoi est-ce que vous parlez de deux extrêmes ?
00:06:26Vous parlez des extrêmes obligés.
00:06:29Oui, absolument.
00:06:31Et je pense que la situation politique aujourd'hui lui donne raison.
00:06:38Vous savez, on est d'un côté le poison insidieux de la haine,
00:06:45du rejet de l'autre à l'extrême droite.
00:06:48Et à l'extrême gauche, sur une folle irresponsabilité,
00:06:53sur fond de relents antisémites, communautaristes.
00:06:59Donc le péril est là, il est de chaque côté.
00:07:02Et je pense qu'il faut vraiment ce sursaut de tous les hommes et les femmes
00:07:07qui croient dans la République et ses valeurs.
00:07:11Et je pense que Kylian a parlé de manière absolument exemplaire hier avec ses mots.
00:07:16Il a voulu parler à la jeunesse dans un moment, encore une fois,
00:07:20totalement inédit et décisif pour l'avenir de notre pays.
00:07:24Les sportifs s'engagent rarement.
00:07:26Est-ce que vous attendiez cela ou cela dépasse vos espérances ?
00:07:29Comment vous jugez cela ?
00:07:31Vous savez, moi j'ai eu souvent l'occasion de m'exprimer sur ces sujets-là.
00:07:36Et je considère que c'est la liberté des athlètes.
00:07:39Moi, je pense que certains ont envie de le faire,
00:07:45sentent qu'ils ont un message singulier à porter,
00:07:48et ont envie de l'exprimer publiquement.
00:07:50D'autres le font dans de plus petits cercles, à titre privé.
00:07:53D'autres préfèrent rester en retrait,
00:07:55ce qui ne les empêche pas d'être très engagés, d'appeler au vote par exemple.
00:07:59Donc il faut respecter ces diverses positions.
00:08:02Moi, je considère qu'on est, encore une fois,
00:08:04dans un moment qui est peut-être le plus important politiquement de notre vie.
00:08:09Et je n'oublie pas que derrière les sportifs, il y a des citoyens
00:08:13qui ont leur intelligence, qui ont leur vision du monde,
00:08:17qui souvent, d'ailleurs, ont pu prendre de la hauteur,
00:08:20ont pu mesurer quelles étaient les valeurs de notre pays dans le monde,
00:08:24ce qu'il avait à exprimer comme voix singulière.
00:08:26Et donc, sans obliger personne à le faire,
00:08:29je salue ceux qui le font comme ils l'ont fait les unes et les autres ces derniers jours.
00:08:34Madame la ministre, est-ce qu'une victoire du Rassemblement national,
00:08:37avant les élections, est-ce que ça gâcherait l'image,
00:08:40le message, le sens politique que vous souhaitez donner à ces jeunes ?
00:08:45Écoutez, je ne peux pas m'empêcher d'appeler les Français
00:08:52à se poser la question, non seulement de qui ils veulent diriger pour ce pays,
00:08:56mais quelle image aussi.
00:08:58Bien sûr, ils veulent envoyer quel message est celui de la France.
00:09:05Est-ce que c'est un message d'ouverture et d'universalisme
00:09:09ou est-ce que c'est un message de haine, de rejet de l'autre, de repli sur soi ?
00:09:14Est-ce que c'est un message où on veut concourir,
00:09:18comme l'olympisme d'ailleurs nous y appelle, à l'amitié entre les peuples
00:09:23ou est-ce qu'on est là, comme le fait la France insoumise,
00:09:25pour les dresser les uns contre les autres,
00:09:29en exacerbant des tensions géopolitiques,
00:09:35en prenant des positions follement irresponsables sur le Hamas ?
00:09:41Ils sont aujourd'hui irresponsables dans ces propos-là.
00:09:48Je pense qu'on est dans un moment, vous savez, absolument décisif.
00:09:54Moi, je rappelle, la France insoumise, d'un côté,
00:09:59a voté contre toutes les lois sur les Jeux olympiques
00:10:04et notamment contre leur dispositif de sécurisation.
00:10:08Et puis, côté Rassemblement national,
00:10:11ils ne se sont jamais tellement intéressés aux Jeux,
00:10:14à part pour agiter toutes les polémiques,
00:10:16ou, pour Marine Le Pen, pour considérer que quand on envisage
00:10:21de faire appel à Ayanna Kamoura pour une cérémonie d'ouverture,
00:10:24c'est de humilier les Français.
00:10:26C'est proprement affligeant.
00:10:28La France mérite vraiment mieux que tout ça.
00:10:32Et vous savez, moi, je suis à la fois très à la tâche aujourd'hui,
00:10:36concentrée, en équipe, on travaille avec la ville de Paris,
00:10:39avec l'ensemble des services de l'État,
00:10:41toutes les parties prenantes, pour faire en sorte
00:10:43qu'on soit focalisé sur la préparation de l'échéance.
00:10:46Mais en même temps, les Jeux olympiques,
00:10:49c'est une forme de corde de rappel pour le peuple français.
00:10:53Parce que c'est l'occasion pour nous, très concrètement et très vite,
00:10:56de nous projeter sur à quoi on veut ressembler demain.
00:11:00Comment on va être regardé par le monde entier.
00:11:03Quel message, encore une fois, on a pour le monde.
00:11:07Quelle valeur on veut véhiculer dans un monde compliqué,
00:11:10dans un monde fracturé.
00:11:12Voilà.
00:11:13Et en ce sens, je pense que les Jeux olympiques et paralympiques
00:11:18nous donnent cette opportunité-là.
00:11:21Merci beaucoup.
00:11:23Merci.
00:11:25Voilà, c'était Amélie Oudia Castera,
00:11:28puisque je vous le rappelle, on est à 39 jours des JO.
00:11:31Et depuis ce matin, il y avait des répétitions qui étaient organisées
00:11:34sur la scène avant la cérémonie d'ouverture.
00:11:36Évidemment, vous êtes rassurées, Gabrielle et Sabrina,
00:11:38je ne vais pas vous interroger sur le match de ce soir.
00:11:41Mais sur les propos tenus par Kylian Mbappé,
00:11:44on va y revenir largement et longuement.
00:11:46Mais d'abord, une petite réaction sur les propos tenus
00:11:49par la ministre des Sports.
00:11:51Mbappé a parlé de manière exemplaire, dit-elle.
00:11:53Gabrielle.
00:11:54Moi, je suis quand même très surprise par son intervention.
00:11:56Parce que je pensais que les sportifs avaient un devoir de réserve.
00:11:59Alors, c'est vrai que par le passé, il a été largement violé.
00:12:02Nous sommes d'accord.
00:12:03On ne va pas se mentir.
00:12:04Et elle dit surtout, ce qui me semble éminemment dangereux,
00:12:07elle dit oui, c'est leur liberté de sportif.
00:12:09Donc demain, n'importe quel sportif peut dire,
00:12:13moi, je retiens, je soutiens la France insoumise
00:12:17ou je soutiens le Rassemblement national.
00:12:19Et on verra donc, Madame la ministre,
00:12:22dire que c'est très bien et que c'est leur liberté de sportif.
00:12:25Ou en réalité, veut-elle dire simplement que Kylian Mbappé
00:12:29avait la liberté de parler de telle façon qu'on ait pu croire
00:12:33qu'Emmanuel Macron était soutenu.
00:12:35C'était peut-être ça, en revanche, le vrai message.
00:12:37Parce qu'il me paraît assez douteux.
00:12:39Imaginons, je ne sais pas.
00:12:40C'est vrai que c'est presque de la science-fiction.
00:12:42Mais qu'un sportif, par exemple, demain, dise,
00:12:44écoutez-moi, je soutiens Jordan Bardella.
00:12:46J'espère que le ministre, dans une grande cohérence et logique,
00:12:49dira, ah, mais ça, c'est sa liberté de sportif.
00:12:51Et il faut l'entendre.
00:12:54Oui, je suis en accord avec ça, évidemment.
00:12:56Mais moi, ce qui me choque, c'est que ce monsieur Kylian Mbappé
00:13:00se réveille que lorsqu'il estime que le danger arrive
00:13:06sans savoir trop, en réalité, où se situe le réel danger en France.
00:13:10Je me souviens des propos qu'il a tenus
00:13:12après que Neel ait été tué.
00:13:14En parlant de J'ai mal à ma France, un ange est mort.
00:13:18Il n'a pas tenu les mêmes propos, par exemple,
00:13:21pour la jeune Sokhaina qui a été assassinée
00:13:23lors d'un règlement de comptes à Marseille.
00:13:26Dixième arrondissement où le RN fait un score assez incroyable.
00:13:31Il est à 40,86% sur 53,42% d'abstention.
00:13:37Je n'ai pas entendu Kylian Mbappé, de la même manière,
00:13:40manifester son désarroi face à la jeunesse
00:13:42qui n'arrive pas à s'engager lorsque le petit Faïd,
00:13:45pareillement, est mort lors d'un règlement de comptes.
00:13:49dans le quartier d'Emma à Nîmes, un quartier pisvin
00:13:51largement gangréné par la narco-criminalité.
00:13:57Monsieur Kylian Mbappé, pardon, c'est un footballeur,
00:14:01mais je ne lui demande pas de se positionner
00:14:03sur le plan politique.
00:14:05Mais de marquer des buts.
00:14:06Voilà, de marquer des buts.
00:14:07En revanche, pour rejoindre les propos de Gabriel,
00:14:10sur la distorsion en raison de l'écueil idéologique
00:14:14vers lequel on se tourne,
00:14:16évidemment que s'il avait soutenu un joueur d'extrême droite,
00:14:18alors là, toute la presse médiatique aurait poussé
00:14:20des cris d'orfraie.
00:14:21Regardez, il soutient un joueur d'extrême droite.
00:14:23Mais je m'interroge quand même sur l'article 1
00:14:26des statuts de la Fédération française de football,
00:14:29puisqu'il est précisément indiqué
00:14:32que sont interdits à l'occasion de compétitions
00:14:35ou de manifestations organisées sur le territoire
00:14:38de la fédération ou en lien avec celle-ci,
00:14:40tout discours ou affichage à caractère politique,
00:14:43idéologique, religieux ou syndical.
00:14:45Donc j'aimerais que Mme Oudéa Castera nous rappelle,
00:14:47ou M. Diallo, nous rappelle si les propos de M. Kylian Mbappé
00:14:51sont en conformité avec les statuts
00:14:53de la Fédération française de football.
00:14:55Je vous donne la parole juste dans quelques instants,
00:14:57mais pour resituer effectivement le débat,
00:15:00on va écouter ce qu'a dit Kylian Mbappé.
00:15:03Il fait notamment référence à Marcus Thuram,
00:15:05qui a, lui, carrément appelé à voter
00:15:07contre le Rassemblement national.
00:15:09Lui, il a été plus prudent.
00:15:10On va être transparent.
00:15:11Il a dit qu'il ne faut pas voter pour les extrêmes.
00:15:13Il ne s'est pas aussi précisé.
00:15:15Après, c'est ce que disait Gabriel.
00:15:16Est-ce que ça veut dire qu'il soutient ou pas Emmanuel Macron ?
00:15:19On écoute cette déclaration,
00:15:20puis je vous fais réagir.
00:15:21Joseph et vous, Arthur.
00:15:23Il faut aller voter.
00:15:26Il faut dire à tout le monde d'aller voter.
00:15:28Et surtout, en tant que citoyen,
00:15:31que ce soit vous, que ce soit moi,
00:15:33il faut se battre au quotidien
00:15:35pour que ça ne se reproduise pas
00:15:37et pour que le RN ne passe pas.
00:15:39Je partage les mêmes valeurs que Marcus.
00:15:42Je parlais de valeurs de mixité,
00:15:44de tolérance, de respect.
00:15:46Bien sûr que je suis avec lui.
00:15:48Pour moi, il n'est pas allé trop loin.
00:15:50On a ce qu'on appelle la liberté d'expression.
00:15:53Je pense qu'on est toujours dans un pays
00:15:55où il y a la liberté d'expression.
00:15:57Il a donné son avis.
00:15:59Moi, je me range avec lui.
00:16:01Bon, voilà.
00:16:03Qu'est-ce que vous en déduisez ?
00:16:05On peut juste rajouter qu'il a dit
00:16:07contre les extrêmes.
00:16:08Un journaliste, parce qu'il faut savoir
00:16:09que ça fait juste trois jours
00:16:10que le journaliste de sport
00:16:11essaye absolument d'avoir un scoop
00:16:12et pousse les joueurs à s'exprimer.
00:16:14Et qu'un journaliste de l'équipe
00:16:16a relancé en expliquant
00:16:18que les extrêmes, il ne parlait que d'un seul extrême.
00:16:20Il a répondu non les deux.
00:16:22C'est une petite évolution
00:16:24déjà un peu plus courageuse
00:16:26dans ce milieu dépourvu
00:16:28de ce qu'il y a entre les jambes.
00:16:29Ensuite, concernant Thuram,
00:16:31c'est le fils de son père.
00:16:32Il a été à bonne éducation.
00:16:33Son père qui, je rappelle, en 1998,
00:16:35allait dans les vestiaires après la Collignon
00:16:37en expliquant, venez les blacks,
00:16:38on va prendre des photos entre nous.
00:16:40Je ne parle pas de ce délire raciste
00:16:42où il expliquait qu'il y avait un racisme systémique
00:16:45et un racisme d'État en France.
00:16:47Si c'était le cas, ni Mbappé, ni son fils,
00:16:49ni lui-même ne seraient applaudis
00:16:50par la majorité des Français.
00:16:52Ensuite, qu'il y ait Mbappé qui donne son avis,
00:16:54ça ne me choque pas.
00:16:55Il est citoyen, en effet.
00:16:56Il a le droit de le donner.
00:16:57Sauf que moi, son avis m'importe aussi peu
00:16:58que mon pote Robert au bistro à 10h du mat.
00:17:00C'est juste ça.
00:17:02La question qu'on peut se poser sur Thuram,
00:17:04c'est qu'il joue à l'interne Milan.
00:17:07Je lui demande juste de faire la petite simulation
00:17:09des calculs d'impôts qu'il va payer
00:17:10si c'est la fille qui passe.
00:17:11On verra s'il sera content d'y vivre.
00:17:13Est-ce qu'on est citoyen quand on ne vit pas en France ?
00:17:16C'est la question qu'on peut se poser.
00:17:18Oui, on peut voter de l'étranger,
00:17:19mais disons qu'on ne vit pas les mêmes conséquences.
00:17:21Ce n'est pas le cas de Mbappé,
00:17:23même s'il part à Madrid.
00:17:24Il a vécu à Monaco, puis après à Paris pendant 7 ans.
00:17:28Ce n'est pas tout à fait pareil.
00:17:30Il y a une petite différence,
00:17:32c'est qu'il y a Mbappé qui est le capitaine
00:17:33de l'équipe de France.
00:17:34L'équipe de France,
00:17:35c'est l'équipe de tous les Français.
00:17:37Malheureusement, on sait qu'en France,
00:17:39tout ce qui appartient à la communauté
00:17:41est généralement pris en otage par la gauche.
00:17:43La radio publique est censée appartenir
00:17:45à tous les Français.
00:17:46Elle appartient exclusivement à l'extrême gauche.
00:17:48L'équipe de France est censée appartenir
00:17:50à tous les Français.
00:17:51En disant qu'on ne va pas voter pour les deux extrêmes,
00:17:52il exclut 60%, si on croit les sondages,
00:17:54des Français.
00:17:55Veille d'une compétition,
00:17:56ce n'est quand même pas très malin.
00:17:57Joseph ?
00:17:58Ce qui me choque,
00:18:00ce n'est pas qu'il s'exprime.
00:18:02Après tout, il peut s'exprimer personnellement.
00:18:03Ce qu'il s'exprime,
00:18:04c'est qu'il s'exprime dans le cadre officiel
00:18:05d'une conférence de presse
00:18:06de la Fédération française de football.
00:18:08Donc normalement, il devrait être sanctionné.
00:18:10S'il reconnaît, comme nous,
00:18:11les valeurs de la République et de la loi,
00:18:13il trangresse sa loi,
00:18:14il doit être sanctionné.
00:18:15Ça me paraît normal.
00:18:16Il a des valeurs.
00:18:18C'est très bien.
00:18:19Je vois que les bons-pères
00:18:20qu'il a éduqués,
00:18:21puisqu'il était issu d'une école
00:18:23privée catholique,
00:18:24lui ont donné des valeurs.
00:18:25Il faudrait qu'il aille un peu plus loin
00:18:27sur ces valeurs,
00:18:28parce qu'il nous explique,
00:18:29par exemple,
00:18:30qu'il refuse, pour ses valeurs,
00:18:31de faire de la pub
00:18:32pour tout ce qui est alcool et vin.
00:18:35Il a le droit.
00:18:36Il aurait pu profiter
00:18:37d'être au Paris Saint-Germain
00:18:40pour parler de l'égalité homme-femme
00:18:42avec les Qataris.
00:18:43Là, silence, radio.
00:18:45Eh bien, moi,
00:18:46ça me semble quelque chose
00:18:47d'assez essentiel
00:18:48quand on représente
00:18:49ce qu'il représente
00:18:50et quand il dit
00:18:51« je représente une partie de la France »
00:18:52de s'adresser aux étrangers
00:18:54en disant
00:18:55« mais le respect des droits
00:18:57dans le pays qui me finance »
00:18:58puisque c'est le pays qui finance.
00:18:59Ça, ça va être un engagement
00:19:00véritablement courageux.
00:19:02Enfin,
00:19:03Mme Oudéa Castéral est très intéressante.
00:19:05Quand elle dit
00:19:06que les élections sont décisives,
00:19:07je crois qu'elle a raison.
00:19:08Ça va être des choix,
00:19:09un choix décisif.
00:19:11Mais son vocabulaire
00:19:12est très représentatif.
00:19:14Elle a parlé de ce pays.
00:19:16Elle est ministre de notre pays.
00:19:18Et quand je me mets en dehors
00:19:20de la communauté nationale,
00:19:22ça veut dire que j'ai déjà
00:19:23un pas à l'extérieur.
00:19:24Je ne suis pas dans mon peuple
00:19:26avec mon peuple.
00:19:27La France, c'est notre pays.
00:19:29Ce n'est pas ce pays
00:19:30avec une distanciation
00:19:31de ses élites internationales
00:19:33un peu méprisante.
00:19:35Allez, on poursuit le débat.
00:19:36Restez avec nous.
00:19:37On entame la deuxième partie
00:19:38de Minnews et on reparlera.
00:19:39Gabrielle, je vous redonnerai
00:19:40la parole évidemment
00:19:41puisque c'est un des gros
00:19:42sujets du jour.
00:19:43On parlera effectivement
00:19:44des candidats du Front populaire
00:19:46qui sont un peu discutables
00:19:47et qui sont en tous les cas
00:19:48beaucoup discutés.
00:19:49Restez avec nous.
00:19:50C'est sur CNews que ça se passe
00:19:51et nulle part ailleurs.
00:19:52A tout de suite.
00:19:57Il est 13h.
00:19:58Rebonjour, bon appétit
00:19:59si vous êtes à table.
00:20:00Bienvenue dans Minnews.
00:20:01Je vous présente mon équipe
00:20:02du lundi dans quelques instants
00:20:03mais tout de suite
00:20:04le sommaire
00:20:05de cette deuxième heure.
00:20:07Raphaël Arnault,
00:20:08Philippe Poutou,
00:20:09Ali Diouara,
00:20:10les candidats investis
00:20:11par le Front populaire
00:20:12qui interpellent
00:20:13et qui suscitent
00:20:14un grand nombre d'interrogations.
00:20:15On va vous parler
00:20:16des drôles d'alliances
00:20:17voulues par Jean-Luc Mélenchon.
00:20:18Au milieu de tout cela,
00:20:19un ancien président,
00:20:20François Hollande.
00:20:21Dans Minnews,
00:20:22les reportages sur le terrain
00:20:23et bien sûr,
00:20:24les réactions,
00:20:25les débats.
00:20:26Et Thomas Bonnet,
00:20:27notre spécialiste politique
00:20:28qui va tout nous dire
00:20:29et tout nous expliquer.
00:20:30Enfin, qui va essayer.
00:20:31Ce n'est pas simple.
00:20:32Beau challenge.
00:20:33On va parler football aussi.
00:20:34Football et politique.
00:20:35Alors que l'équipe de France
00:20:36commence son euro ce soir,
00:20:37passe à l'Autriche.
00:20:38Kylian Mbappé a appelé hier
00:20:39à voter contre les extrêmes.
00:20:41Cela veut dire quoi
00:20:42très concrètement ?
00:20:43Un capitaine
00:20:44de l'équipe de France
00:20:45doit-il dire cela ?
00:20:46Est-ce son rôle ?
00:20:47On ouvre à nouveau le débat
00:20:48avec mes invités.
00:20:49Et enfin,
00:20:50on reparlera.
00:20:51Décidément,
00:20:52on parle beaucoup de politique.
00:20:53On parlera avec Thomas Bonnet.
00:20:54Des accords
00:20:55entre Renaissance
00:20:56et les LR
00:20:57dans certaines circonscriptions.
00:20:58Parce qu'il y aurait,
00:20:59il y aurait
00:21:00des accords là aussi.
00:21:01Thomas Bonnet
00:21:02nous expliquera tout.
00:21:03Voilà.
00:21:04On vit une drôle de période
00:21:05et quelque chose me dit
00:21:06que ce n'est pas fini.
00:21:07Mais tout de suite,
00:21:08on fait un tour de l'information
00:21:09avec Mathieu Devese.
00:21:10La prise de position
00:21:11de Kylian Mbappé
00:21:12contre les extrêmes
00:21:13fait réagir la classe politique.
00:21:15Selon Sébastien Chenu,
00:21:16on n'attend pas du footballeur
00:21:17à se battre
00:21:18contre les extrêmes.
00:21:19On n'attend pas
00:21:20du footballeur à se battre
00:21:21contre les extrêmes.
00:21:22On n'attend pas du footballeur
00:21:23qui nous donne une leçon politique.
00:21:24Et de son côté,
00:21:25la ministre des Sports
00:21:26salue, je cite,
00:21:27un engagement citoyen remarquable.
00:21:29On l'écoute.
00:21:30Kylian n'est pas le seul
00:21:33à s'être exprimé.
00:21:34Et on voit que nos athlètes
00:21:37ont envie
00:21:38de faire entendre leur voix.
00:21:40C'est leur liberté
00:21:41de citoyens,
00:21:42de citoyennes.
00:21:43On est dans un moment
00:21:44qui est critique
00:21:45et je pense que
00:21:46c'est une belle attitude.
00:21:48C'est une attitude
00:21:49qui est courageuse,
00:21:50qui est engagée
00:21:51et qui peut être saluée
00:21:53et qui est vraiment profondément
00:21:55respectable.
00:21:56Encore une fois,
00:21:57c'est leur liberté d'athlète.
00:21:59Ils choisissent de l'exercer.
00:22:01D'autres choisissent
00:22:02de ne pas le faire.
00:22:03C'est tout aussi respectable.
00:22:04Mais bien entendu,
00:22:06je considère que
00:22:08dans ce moment politique
00:22:10si décisif pour notre pays,
00:22:13cet engagement citoyen
00:22:15est remarquable.
00:22:16Et je pense que Kylian
00:22:17a parlé de manière absolument
00:22:19exemplaire hier
00:22:20avec ses mots.
00:22:21Il a voulu parler
00:22:22à la jeunesse
00:22:23dans un moment,
00:22:24encore une fois,
00:22:25totalement inédit
00:22:26et décisif
00:22:27pour l'avenir
00:22:28de notre pays.
00:22:29La désignation
00:22:30de Philippe Poutou
00:22:31pour représenter
00:22:32le nouveau Front populaire
00:22:34sur la première
00:22:35circonscription de l'Aude
00:22:36ne fait pas l'unanimité
00:22:37à gauche.
00:22:38Le candidat élu
00:22:39à Bordeaux
00:22:40a donc été parachuté
00:22:41dans l'Aude
00:22:42pour ses élections
00:22:43législatives.
00:22:44Marine Sabourin.
00:22:45L'ancien candidat
00:22:46à l'élection présidentielle
00:22:47se présente
00:22:48dans l'Aude
00:22:49sous les couleurs
00:22:50du nouveau Front populaire.
00:22:51Le NPA
00:22:52sera candidat
00:22:53et fera partie
00:22:54de tout ce dispositif.
00:22:55Une candidature polémique
00:22:56alors que le NPA
00:22:57est visé par une enquête
00:22:58pour apologie du terrorisme
00:23:00après avoir publié
00:23:01un communiqué
00:23:02défendant les actions
00:23:03du Hamas
00:23:04le 7 octobre.
00:23:05Le NPA
00:23:06rappelle son soutien
00:23:07aux Palestiniens
00:23:08et aux moyens de lutte
00:23:09qu'ils et elles
00:23:10ont choisis
00:23:11pour résister.
00:23:12Aujourd'hui comme hier,
00:23:13nous sommes toutes
00:23:14et tous palestiniens.
00:23:15Intifada.
00:23:16Sa candidature
00:23:17dans la circonscription
00:23:18de Trèbes
00:23:19ne passe pas
00:23:20car c'est ici,
00:23:21en 2018,
00:23:22qu'a été assassiné
00:23:23le colonel Arnaud Beltrame
00:23:24lors d'une attaque
00:23:25terroriste
00:23:26dans un supermarché.
00:23:27Nous ne pouvons accepter
00:23:28que quelqu'un
00:23:29qui soutient les terroristes
00:23:30du Hamas
00:23:31soit candidat
00:23:32dans la commune de Trèbes
00:23:33qui a tant souffert
00:23:34de l'islamisme.
00:23:35Philippe Poutou
00:23:36est également connu
00:23:37pour ses positions
00:23:38contre la police.
00:23:39Dans son programme
00:23:40présidentiel en 2022,
00:23:41il proposait
00:23:42de désarmer
00:23:43les forces de l'ordre.
00:23:44Monsieur Poutou,
00:23:45depuis de nombreuses années,
00:23:46s'est inscrit
00:23:47avec ceux qui prônent
00:23:48la haine antiflique.
00:23:49On se souvient
00:23:50de l'attaque
00:23:51d'un commissariat
00:23:52à la Courneuve
00:23:53avec des mortiers d'artifice
00:23:54où il avait déclaré
00:23:55notamment que c'était
00:23:56un très joli feu d'artifice
00:23:57et je crois que
00:23:58s'il y avait une médaille
00:23:59de la haine antiflique
00:24:00aux Jeux olympiques,
00:24:01il serait largement
00:24:02sur le podium.
00:24:03Le candidat du NPA
00:24:04a également proposé
00:24:05sa candidature
00:24:06pour le poste
00:24:07de Premier ministre.
00:24:08L'heure est aux répétitions
00:24:09pour la grande cérémonie
00:24:10d'ouverture
00:24:11des Jeux olympiques.
00:24:12Ce matin,
00:24:13une cinquantaine de bateaux
00:24:14ont effectué le parcours
00:24:15sur la Seine.
00:24:16L'objectif est
00:24:17de réaliser des tests
00:24:18de vitesse,
00:24:19de manœuvres
00:24:20et de visibilité
00:24:21pour le jour J.
00:24:22Ce sera le 26 juillet.
00:24:23En attendant,
00:24:24on écoute
00:24:25le préfet de police de Paris.
00:24:26Pour la préfecture de police,
00:24:27ce test aussi
00:24:28est très important
00:24:29parce que ça nous permet
00:24:30deux choses.
00:24:31D'abord,
00:24:32accompagner la parade
00:24:33avec les bateaux
00:24:34de la brigade fluviale
00:24:35de la préfecture de police
00:24:36qui le jour J
00:24:37seront évidemment présents,
00:24:38prépositionnés,
00:24:39prêts à intervenir.
00:24:40Donc pour nous,
00:24:41ce test est aussi important.
00:24:42De ce point de vue-là,
00:24:43pour faire naviguer
00:24:44nos bateaux,
00:24:45voir comment ils peuvent
00:24:46se positionner
00:24:47par rapport à la parade,
00:24:48évidemment,
00:24:49pour assurer toute la sécurité
00:24:50en dérangeant
00:24:51le moins possible
00:24:52le défilé des bateaux.
00:24:53Et puis,
00:24:54deuxièmement,
00:24:55c'était aussi évidemment
00:24:56l'occasion
00:24:57et le concours
00:24:58de la préfecture de police
00:24:59aujourd'hui,
00:25:00c'était aussi
00:25:01la sécurisation
00:25:02de l'ensemble du périmètre.
00:25:03Et on termine
00:25:04avec de la musique.
00:25:05Salut,
00:25:06la belle France !
00:25:07Ce sont les mots
00:25:08de Paul McCartney
00:25:09après six ans d'absence.
00:25:10Il sera de retour
00:25:11en France en décembre
00:25:12avec deux concerts.
00:25:13L'ancien membre
00:25:14des Beatles
00:25:15se produira
00:25:16à Paris la Défense Arena
00:25:17les 4 et 5 décembre prochains.
00:25:18La billetterie
00:25:19ouvre ce vendredi.
00:25:20Mathieu,
00:25:21quand vous voulez,
00:25:22vous renez
00:25:23quand vous voulez
00:25:24avec d'aussi bonnes nouvelles.
00:25:25On en a besoin
00:25:26dans ce climat
00:25:27un peu délicat.
00:25:28Allez,
00:25:29je vous présente
00:25:30mon équipe
00:25:31du lundi.
00:25:32Sabrina Medjameur,
00:25:33Arthur de Vatrigan,
00:25:34Gabriel Cruzel,
00:25:35Joseph Touvenel
00:25:36et Thomas Bonnet.
00:25:37Donc,
00:25:38je vous présente
00:25:40Thomas Bonnet.
00:25:41En politique,
00:25:42vous rentrez,
00:25:43vous partez.
00:25:44Florian Tardif était là.
00:25:45Thomas Bonnet revient.
00:25:46C'est le jeu des alliances.
00:25:47C'est le jeu des alliances,
00:25:48c'est ça.
00:25:49Ça va, ça vient.
00:25:50Vous êtes au top
00:25:51de l'actualité,
00:25:52évidemment.
00:25:53On va commencer
00:25:54par le Front Populaire
00:25:55et les investitures
00:25:56qui interpellent
00:25:57mon cher Thomas.
00:25:58À la manœuvre,
00:25:59évidemment,
00:26:00Jean-Luc Mélenchon.
00:26:01Il est là,
00:26:02il n'est pas là,
00:26:03mais il est bien présent quand même.
00:26:04Avec des noms,
00:26:05Raphaël Arnaud,
00:26:06je le disais,
00:26:07militant Antifa,
00:26:09qui est dans une circonscription
00:26:10dont on a pu penser
00:26:11qu'il faut peut-être
00:26:12être mieux ailleurs
00:26:13quand on pense
00:26:14au gendarme Beltrame.
00:26:15Et puis,
00:26:16au milieu de tout ça,
00:26:17François Hollande.
00:26:18Mais quel alliage,
00:26:19mon cher Thomas.
00:26:20Quel alliage.
00:26:21Et comprennent
00:26:22qu'il pourra surtout.
00:26:23On parle souvent
00:26:24du mariage
00:26:25de la carpe et du lapin.
00:26:26Là,
00:26:27il y a beaucoup de carpes,
00:26:28beaucoup de lapins
00:26:29dans cette alliance
00:26:30du Front Populaire.
00:26:31Alors,
00:26:32Philippe Poutou,
00:26:33on le rappelle,
00:26:34est l'ancien candidat
00:26:35à la présidentielle
00:26:36sous la bannière du NPA
00:26:37et qui est,
00:26:38justement,
00:26:39très directement
00:26:40anti-police.
00:26:41Il veut désarmer la police.
00:26:42Lorsqu'il y a eu
00:26:43des émeutiers
00:26:44qui ont tiré
00:26:45au mortier d'artifice
00:26:46sur un commissariat
00:26:47de la Courneuve,
00:26:48il avait parlé
00:26:49d'un joli feu d'artifice.
00:26:50C'est aussi,
00:26:51donc,
00:26:52son parti
00:26:53qui,
00:26:54le 7 octobre dernier,
00:26:55a publié
00:26:56un communiqué infâme
00:26:57sur l'attaque terroriste
00:26:58du Hamas.
00:26:59Et donc,
00:27:00il va être investi
00:27:01sous la bannière
00:27:02du Front Populaire,
00:27:03précisément
00:27:04de la France Insoumise,
00:27:05dans l'Aude,
00:27:06contre un otage
00:27:07de la part
00:27:08d'un terroriste islamiste.
00:27:09Et là,
00:27:10où il y a eu un échange,
00:27:11le colonel Arnaud Beltrame
00:27:12s'était échangé
00:27:13contre un otage
00:27:14et il avait perdu la vie
00:27:15en héros.
00:27:16Et c'est donc,
00:27:17précisément,
00:27:18l'endroit qu'on a choisi
00:27:19pour investir Philippe Poutou.
00:27:20Et puis,
00:27:21Raphaël Arnaud,
00:27:22vous en avez parlé,
00:27:23militant de la jeune garde
00:27:24Antifa,
00:27:25fiché S,
00:27:26auteur de
00:27:27beaucoup de menaces de mort,
00:27:28un personnage plutôt violent
00:27:29et très radical
00:27:30qui va être investi
00:27:31dans le Vaucluse
00:27:32et qui va donc
00:27:33cohabiter,
00:27:34probablement,
00:27:35avec François Hollande,
00:27:36l'ancien président de la République,
00:27:37lui-même qui était en poste
00:27:38pendant la vague
00:27:39d'attentats islamistes
00:27:40qu'a connue la France
00:27:41en 2015.
00:27:42Donc ça fait,
00:27:43évidemment,
00:27:44beaucoup de questions.
00:27:45Saouina,
00:27:46tout est bon
00:27:47à partir du moment
00:27:48où on a
00:27:49une circonscription.
00:27:50Oui, bien sûr.
00:27:51La circonscription prime,
00:27:52les dossiers sensibles,
00:27:53on oublie,
00:27:54on met sous le tapis
00:27:55et on oublie tout ça.
00:27:56L'école de la trahison,
00:27:57c'est bien évidemment
00:27:58la politique.
00:27:59Mais la politique,
00:28:00c'est aussi
00:28:01le registre de l'affect,
00:28:02du moral,
00:28:03de la moralité
00:28:04et du symbolique.
00:28:05Donc,
00:28:06oui,
00:28:07là,
00:28:08on est dans le jeu
00:28:09qui,
00:28:10encore une fois,
00:28:11distance davantage
00:28:12les Français
00:28:13de ce que
00:28:14M. Touvenel appelait
00:28:15les élites mondialisées.
00:28:16C'est-à-dire qu'il y a
00:28:17une double déconnexion,
00:28:18il y a une double désaffection.
00:28:19Il y a celle
00:28:20du bloc populaire
00:28:21face à cette société élitaire
00:28:22que représentent
00:28:23les politiques
00:28:24mais également
00:28:25le milieu
00:28:26médiatique.
00:28:27Mais il y a
00:28:28cette double désaffection
00:28:29des Français
00:28:30lorsqu'on voit
00:28:31toutes les guerres intestines
00:28:32et tous les
00:28:33coups de feu
00:28:34qui se font
00:28:35à l'apparemment
00:28:36pour,
00:28:37comme dirait Pascal Perrault,
00:28:38un petit plat de lentilles
00:28:39quitte à sauver
00:28:40leur siège
00:28:41mais en même temps
00:28:42se déshonorer
00:28:43de ce qui est quand même
00:28:45censé être
00:28:46la garante
00:28:47de la politique
00:28:48au sens noble du terme
00:28:49de la republica,
00:28:50de la république.
00:28:51C'est bien évidemment
00:28:52l'honneur.
00:28:53L'honneur en politique,
00:28:54c'est une donnée cardinale.
00:28:55Comment M. Hollande
00:28:56mais en plus,
00:28:57il faut rappeler
00:28:58M. Hollande
00:28:59qui a été
00:29:00le président
00:29:01de la République
00:29:02M. Hollande,
00:29:03de ce qu'il a dit
00:29:04dans son livre
00:29:05face à
00:29:06David et l'homme,
00:29:07je me souviens plus
00:29:08des prénoms,
00:29:09c'est le même
00:29:10qui vous disait
00:29:11lorsqu'il y a eu
00:29:12des attentats
00:29:13qu'il ne fallait pas
00:29:14faire de lien
00:29:15entre l'islam
00:29:16et l'homme.
00:29:17Les images
00:29:18et les propos
00:29:19sont terribles.
00:29:20Ce qui est très juste
00:29:21en soi,
00:29:22mais c'est le même
00:29:23qui écrit après
00:29:24que l'islam
00:29:25pose un problème
00:29:26en France.
00:29:27C'est le même
00:29:28qui dit
00:29:29mais les femmes voilées
00:29:30sont libres
00:29:31d'un servicement.
00:29:32C'est le même
00:29:33qui dit
00:29:34qu'il n'y a aucun
00:29:35problème de sécurité
00:29:36en France
00:29:37dans les médias
00:29:38mais qui vous parle
00:29:39de partitions
00:29:40en fin de mandat
00:29:41dans un livre.
00:29:42Donc voilà,
00:29:43François Hollande,
00:29:44puisqu'on parle de lui,
00:29:45c'est quelqu'un
00:29:46qui évidemment
00:29:47est indigne de confiance,
00:29:48c'est un opportuniste
00:29:49comme n'importe
00:29:50quelle personne
00:29:51en réalité,
00:29:52en politique
00:29:53et quand on voit
00:29:54qu'il se rallie
00:29:55au front populaire,
00:29:56c'est doublement
00:29:57déshonorant,
00:29:58vraiment.
00:29:59Thomas,
00:30:00vous l'avez dit
00:30:01lors de la présentation
00:30:02du programme,
00:30:03qu'on a vu
00:30:04à la manifestation,
00:30:05Gérard Filoche,
00:30:06il faut savoir
00:30:07que c'est quelqu'un
00:30:08qui a partagé
00:30:09sur les réseaux sociaux
00:30:10des caricatures
00:30:11clairement antisémites.
00:30:12Il y a de cela
00:30:13peu de temps
00:30:14et qui a donc été
00:30:15investi lui aussi.
00:30:16Gabriel,
00:30:17je vous donne la parole
00:30:18dans 30 secondes,
00:30:19je voulais qu'on écoute
00:30:20Eric Dupond-Moretti
00:30:21qui s'est exprimé justement
00:30:22sur la candidature
00:30:23de François Hollande.
00:30:24Je vous donne la parole,
00:30:25juste après,
00:30:26je m'y engage.
00:30:27Pathétique,
00:30:28le mot est faible
00:30:29parce que
00:30:30c'est un mot
00:30:31qui n'a pas de sens.
00:30:32C'est un mot
00:30:33qui n'a pas de sens.
00:30:34C'est un mot
00:30:35qui n'a pas de sens.
00:30:36C'est un mot
00:30:37qui n'a pas de sens.
00:30:38C'est un mot
00:30:39qui n'a pas de sens.
00:30:40C'est un mot
00:30:41qui n'a pas de sens.
00:30:42C'est un mot
00:30:43qui n'a pas de sens.
00:30:44C'est un mot
00:30:45qui n'a pas de sens.
00:30:46C'est un mot
00:30:47qui n'a pas de sens.
00:30:48C'est un mot
00:30:49qui n'a pas de sens.
00:30:50C'est un mot
00:30:51qui n'a pas de sens.
00:30:52C'est un mot
00:30:53qui n'a pas de sens.
00:30:54C'est un mot
00:30:55pour avoir quoi au fond ?
00:30:56Pour avoir un poste ?
00:30:57pour avoir un siège ?
00:30:58Je trouve que
00:30:59ça n'est pas digne.
00:31:00Je trouve que
00:31:01ça n'est pas digne.
00:31:02Il n'a pas tout à fait tort
00:31:03Hélipon Brayti sur son année.
00:31:04Bien sûr,
00:31:05mais on pourrait rajouter
00:31:06du reste à tout
00:31:07ce que vous avez dit
00:31:08en comparant
00:31:09à la candidature
00:31:10de monsieur Poutou
00:31:11là où Arnaud Beltrame
00:31:12est tombé
00:31:13Raphaël Arnault
00:31:14est tombé
00:31:15se retrouve
00:31:16là où
00:31:17comment
00:31:18Eric Masson
00:31:19vous vous souvenez
00:31:20de ce policier
00:31:21oui bien sûr
00:31:22qui a été
00:31:23assitué
00:31:24sur un point de dîle lors d'un contrôle policier et tombé à Avignon.
00:31:28Donc tout cela, c'est lourd de sens parce qu'évidemment, l'antiphare Raphaël Arnault,
00:31:33fiché S, rappelons-le, n'a pas une folle amitié pour la police, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:31:39Donc c'est évidemment une provocation.
00:31:41Vous savez, vous m'avez parlé de François Hollande et d'un livre dans lequel il s'était exprimé.
00:31:45Eh bien, il y a eu un autre livre sur le couple Ségolène-Royal-François Hollande
00:31:50qui s'appelait « La madone et le culbuto ».
00:31:52Alors, ça faisait référence à son apparence physique, mais néanmoins, c'est assez révélateur.
00:31:58Vous savez, on dit que la forme, c'est le fond qui réapparaît.
00:32:02Vous voyez, il a des capacités de culbuto avec une souplesse incroyable.
00:32:07Il pourrait passer dans un cirque à ce stade.
00:32:10De fait, c'est quand même très, très violent de voir un président de la République,
00:32:14je dirais même que c'est offensant pour la fonction parce qu'il était…
00:32:18On se demande ce qu'il va faire.
00:32:19Au moment des attentats de Charlie Hebdo, il était en tête.
00:32:23Cette fonction, elle a été consubstantielle à l'homme François Hollande
00:32:27et aujourd'hui, il l'abrade parce que c'est exactement cela.
00:32:31Il l'abrade pour s'allier à la France insoumise et ce nouveau front populaire
00:32:36qui est en fait le nouveau front patibulaire en réalité.
00:32:39Je me mets à la place des téléspectateurs qui nous regardent.
00:32:42Quel spectacle !
00:32:44Quel spectacle ! Joseph ?
00:32:45En fait, je me suis rendu compte que je réagissais trop vite,
00:32:48mais peut-être parce que j'ai justement un esprit lent,
00:32:51comme Raphaël Glusman quand Raphaël Glusman condamnait LFI,
00:32:55la brutalisation du débat public, la quête du boss permanent.
00:33:00Quand il déclarait, suite à la manif du 1er mai où il avait été filtré,
00:33:04je suis agressé par des militants radicaux et violents des jeunesses communistes
00:33:07et de la France insoumise, etc.
00:33:10parce qu'il avait reçu des œufs sur la tête et des jets de peinture.
00:33:13En fait, il n'avait pas compris que c'était un geste d'accueil
00:33:15dans les tribus d'extrême-gauche.
00:33:17Arrêtez d'être taquin comme ça, Joseph !
00:33:19Un coup de jet de peinture, un coup d'insulte, un coup de violence.
00:33:22Oui, dans les tribus primaires.
00:33:25Vous vous rendez compte où on en est ?
00:33:26Comment en moins d'une semaine...
00:33:30Mais c'est incroyable ce qu'il s'est passé en une semaine.
00:33:32Ce basculement pour le pouvoir et surtout des postes.
00:33:35Et quand j'entends M. Dupond-Moretti, très juste de tout ce qu'il a dit,
00:33:40c'était le même qui disait, moi, jamais je ne serai ministre,
00:33:43et surtout pas ministre de la justice.
00:33:46Comment voulez-vous que les citoyens français ne soient pas en colère
00:33:49et veulent virer tout ce monde-là ?
00:33:51Arthur, je vous fais réagir juste après,
00:33:52mais je voudrais qu'on écoute Lionel Jospin sur les investitures.
00:33:55C'est intéressant, Lionel Jospin, il y a longtemps qu'on ne l'avait pas entendu.
00:33:58Oui, c'est dommage qu'on l'aurait entendu.
00:34:00Oui, mais je vous fais...
00:34:01Je suis sûr que vous allez réagir, écoutez bien surtout,
00:34:03ne ratez pas le début, écoutez.
00:34:05Je ne pense pas que Félix Poutou va peser considérablement
00:34:10dans le rassemblement qui s'opérera et dans le Parlement futur.
00:34:14Et François Hollande ?
00:34:16Et François Hollande, et je le rappelle quand même,
00:34:20le seul socialiste qui a été en mesure de devenir président de la République
00:34:23après François Mitterrand.
00:34:25Moi, ça m'a été refusé en raison de la division.
00:34:28Et donc, je sais ce qu'est la division.
00:34:32Je sais ce qu'est l'unité.
00:34:33Ça a été la victoire de 97 et nous avons bien gouverné pendant cinq ans.
00:34:37L'extrême gauche n'était pas dans votre gauche pluriale, Lionel Jospin.
00:34:41La présence de Poutou insingulier
00:34:46dans un ensemble de députés de plusieurs centaines
00:34:50ne paraît pas véritablement un problème.
00:34:53Arthur, plusieurs choses.
00:34:54Déjà, Philippe Poutou, c'est Philippe, pas Félix, sans prénom.
00:34:58Ça peut arriver, ça peut arriver.
00:35:00Mais on le sent un petit peu amer quand même.
00:35:01Oui, il est amer, mais bon...
00:35:03On lui a refusé la présidence, dit-il, en substance.
00:35:06On lui a refusé la candidature.
00:35:07Il a été pour le coup un peu trop honnête au moment où il se présentait.
00:35:09En effet, on lui a refusé.
00:35:11Et bon, Hollande, c'est quand même un concours de circonstances.
00:35:13Il est arrivé à l'Élysée.
00:35:14Et moi, je me réjouis qu'il retrouve un poste qui sied mieux à sa dimension.
00:35:18Parce que même ex-président, c'était quelque chose qui me gênait
00:35:20quand on parlait de François Hollande, ex-président de la France.
00:35:22Là, ça sera peut-être nouveau député ou un député
00:35:25qui n'a pas réussi à se faire réélire.
00:35:26Je trouve que ça correspond mieux.
00:35:28Mais ce qui m'étonne, c'est qu'on s'étonne encore
00:35:29de ce que la gauche est capable de faire.
00:35:31Il ne sera jamais, mais elle a toujours fait ça, la gauche.
00:35:33Et on ne va pas découvrir ou feindre de découvrir
00:35:40On le voit à chaque fois.
00:35:42La politique pour eux, c'est les postes d'abord.
00:35:45Et ensuite, on va voir.
00:35:47Et on sait très bien ce qui va se passer ensuite.
00:35:50Ils vont se mettre sur la tête, ils vont se disputer,
00:35:52ils vont se battre, ils vont s'insulter.
00:35:53Ça ne sera pas comme ça.
00:35:54Mais au moment des élections, ils se rassemblent.
00:35:55Quand on regarde, Julien Jospin dit que Sophie Poutou,
00:35:59c'est juste quelqu'un comme ça, dans une alliance.
00:36:02C'est un détail.
00:36:03Oui, mais rappelez-vous ce qu'a dit François Hollande.
00:36:05L'antisémitisme, des petites divergences.
00:36:07Sandrine Rousseau, elle a dit qu'il y a des progrès à faire
00:36:10sur les impensés de l'antisémitisme.
00:36:12Donc oui, tout est un détail chez eux.
00:36:14Par contre, il y a quelque chose qui les rassemble tous.
00:36:16Où à 99%, c'est que la grande majorité de ces gens-là
00:36:19n'étaient pas présents à la manifestation contre l'antisémitisme.
00:36:22On va dire qu'Emmanuel Macron non plus, il discute avec Bélatar.
00:36:25Mais c'est ça le point commun.
00:36:27Vous regardez, à part François Hollande comme ex-président
00:36:31et deux, trois députés, la majorité des candidats
00:36:34et des porte-parole du front populaire n'étaient pas là.
00:36:38Je ne sais pas si vous avez regardé nos émissions ce week-end,
00:36:40mais on a fait un sujet sur les petites déclarations
00:36:42des uns et des autres.
00:36:43Parce que c'est intéressant.
00:36:44Parce que l'image et les phrases qu'on déclare à la télévision, ça reste.
00:36:48Donc évidemment, c'était un règlement de compte à OK Corral.
00:36:51Mais là, on a tout oublié.
00:36:53Et c'était très intéressant d'en parler ce week-end.
00:36:54Du coup, ce n'est pas vraiment le propre de la gauche
00:36:56parce qu'on peut faire à peu près la même chose
00:36:57avec les déclarations des anciens LR et des anciens socialistes
00:37:00qui ont rejoint Macron et qui tiraient à bout les rouges.
00:37:03Rachida Delti, la dernière en date, qui avait eu des mots très durs
00:37:05à l'égard d'Emmanuel Macron et qui a fini par le rejoindre.
00:37:07C'est d'autant plus savoureux pour la gauche
00:37:09parce qu'on voit qu'il y a des inimités personnelles.
00:37:10On sait que Jean-Luc Mélenchon et François Hollande se détestent.
00:37:13Donc, c'est d'autant plus savoureux de ressortir ces déclarations.
00:37:16Mais je crois que c'est assez commun, finalement, à l'ensemble de la sphère politique.
00:37:18Vous savez, c'est bien que vous soyez là,
00:37:20parce que comme ça, vous rétablissez les choses.
00:37:22Moi, il y a quelque chose qui me paraît fou quand même,
00:37:24c'est que cette manifestation, ce week-end,
00:37:29il a été déclaré qu'elle était bonne enfant,
00:37:32en dépit de toutes les pancartes, slogans, déclarations ahurissantes.
00:37:37Et ça montre encore le poids du magistère moral de la gauche.
00:37:42On a connu pire, alors.
00:37:44Non, mais autant de la manif pour tous, les quelques élus de droite qui y allaient,
00:37:49ils se faisaient reprocher des points-virgules
00:37:52et ça leur restait collé comme un seau d'infamie.
00:37:56Là, mais il y a quand même eu des appels au meurtre de policiers,
00:38:00je n'ai vu personne, sans justifier, sans désolidariser,
00:38:03ni même en parler, à part ici.
00:38:05On en a parlé sur nos plateaux.
00:38:08Je suis en retard, 13h18, j'ai trois minutes de retard.
00:38:10Mathieu Devese, on fait un tour de l'info.
00:38:11Pas grave.
00:38:12Les Républicains souhaitent convoquer un nouveau bureau politique.
00:38:15Ils regrettent la décision unilatérale d'Éric Soti
00:38:18d'engager une alliance avec le Rassemblement national
00:38:20et souhaitent donc son exclusion définitive.
00:38:23Pour la première fois dans l'histoire de la République,
00:38:25un parti d'extrême droite pourrait diriger la France.
00:38:28Ce sont les mots de Lionel Jospin ce matin.
00:38:30Il ajoute que cela est déjà arrivé, je cite,
00:38:32sous la botte de l'étranger nazi.
00:38:34Selon l'ancien Premier ministre,
00:38:35la dissolution de l'Assemblée est une décision imprévue,
00:38:38improvisée et non réfléchie.
00:38:40Enfin, les soulèvements de la terre menacent de bloquer le pays
00:38:43en cas de victoire du Rassemblement national.
00:38:45Dans un communiqué, le collectif envisage notamment
00:38:48de monter des barrages physiques à l'exercice du pouvoir
00:38:51et d'empêcher, je cite, que les Jeux olympiques
00:38:53assurent sous les regards du monde entier
00:38:55la consécration d'un gouvernement fasciste.
00:38:58En fait, on est en démocratie,
00:38:59mais c'est les soulèvements de la terre qui décident.
00:39:00Eh oui, c'est comme ça que ça se passe.
00:39:02Allez, on continue nos débats très animés, évidemment.
00:39:04On va parler des candidatures surprises.
00:39:06Il y a notamment, je parle sous votre gouverne,
00:39:09mon cher Thomas, l'investiture d'Aurélien Rousseau,
00:39:12vous savez, ancien ministre de la Santé.
00:39:14Arthur.
00:39:15Vous me le rappelez, heureusement, j'ai oublié.
00:39:17D'Emmanuel Macron, je dis.
00:39:18Oui, mais il y en a eu beaucoup, alors.
00:39:19Oui, voilà, mais je préfère rappeler.
00:39:22Et donc, il est candidat pour le Front populaire,
00:39:24candidat dans la 7e circonscription des Îles-de-Ligne.
00:39:26Il dit vouloir faire barrage au RN.
00:39:28On voit tout ça, justement.
00:39:29Le directeur de cabinet qui était à l'oeuvre pour la loi retraite,
00:39:32la même qu'il dénonce aujourd'hui en disant
00:39:34il faut supprimer cette très mauvaise loi.
00:39:36Eh bien, c'est pour ça qu'on en parle.
00:39:37C'est vraiment une cohérence magnifique.
00:39:40Tout est enchaîné, vous voyez.
00:39:41On peut présenter à deux cette émission
00:39:42parce que c'est pour ça qu'on en parle, justement.
00:39:44On voit ça, évidemment, avec vous, Thomas et Mathilde Ibanez.
00:39:48C'est une candidature que personne n'avait vue venir.
00:39:51Celle d'Aurélien Rousseau, ex-ministre de la Santé.
00:39:54Il représentera le nouveau Front populaire
00:39:55dans la 3e circonscription des Yvelines.
00:39:58Cette figure de l'aile gauche de la Macronie
00:39:59avait quitté le gouvernement après l'adoption de la loi immigration.
00:40:03Au sommet du G7 en Italie,
00:40:05le président de la République a réagi à cette annonce.
00:40:08Ça montre toute sa cohérence.
00:40:10Mais je ne vais pas commenter les choix des uns des autres.
00:40:12L'annonce est d'autant plus surprenante
00:40:14qu'Aurélien Rousseau a été l'ancien directeur de cabinet
00:40:16d'Elisabeth Borne à Matignon.
00:40:18Il a donc travaillé en longueur sur le projet
00:40:20de la réforme des retraites que le Front populaire souhaite abroger.
00:40:24Réaction immédiate du ministre de la Justice sur les réseaux sociaux.
00:40:27Courage à Aurélien Rousseau qui va devoir expliquer
00:40:30pourquoi la réforme des retraites qu'il a méticuleusement négociée
00:40:33doit être supprimée.
00:40:34Une campagne intense annonce,
00:40:36dit Aurélien Rousseau sur ses réseaux sociaux.
00:40:40Joseph, évidemment, personne n'a oublié Aurélien Rousseau.
00:40:43Enfin, sauf Arthur de Waffenburg.
00:40:45Vous avez vu les images à l'instant ?
00:40:47On lui reconnaît une grande qualité.
00:40:48Il a fait sourire Elisabeth Borne.
00:40:51Alors ça...
00:40:52Pas d'attaque personnelle, mon cher Joseph.
00:40:54Je tiens à ce qu'on respecte tout le monde ici
00:40:56dans cette émission, au sein de MediNews.
00:40:57C'est quand même très intéressant de voir
00:40:59quelqu'un qui nous a vendu la loi retraite.
00:41:01On en pense ce qu'on veut.
00:41:02Personnellement, je pense que c'était une mauvaise loi
00:41:04parce qu'elle était bâtie sur des mensonges.
00:41:06La première des choses qu'on aurait dû nous dire
00:41:07et qu'il aurait dû nous dire,
00:41:09c'est pour assurer les retraites,
00:41:11il faut une politique familiale proactive.
00:41:13Ça, personne n'en parle, ça ne les intéresse pas.
00:41:15Qu'en France, on ait une politique familiale,
00:41:17c'est presque un gros mot.
00:41:19Il a menti sur le fait de dire, les retraites,
00:41:22c'est déficitaire, ce n'est pas vrai.
00:41:24C'est déficitaire pour le secteur public,
00:41:27le secteur privé, il n'est pas déficitaire.
00:41:30Et quand c'est géré par les vilains partenaires sociaux,
00:41:33ce n'est pas une dette, pas un emprunt,
00:41:3572 milliards de réserve, donc pas le feu au lac.
00:41:38C'est ça la vérité qui a dû être dit.
00:41:41Et par contre, une réforme qui concerne ce que gère l'État.
00:41:44Mais le même aujourd'hui est en train de nous dire
00:41:46que c'était une très mauvaise réforme,
00:41:47il ne fallait pas les faire, c'était très injuste.
00:41:50Encore une fois, comment on ne peut pas être dégoûté,
00:41:54comment les Français ne peuvent pas être dégoûtés
00:41:55de cette classe politique, alors que la politique,
00:41:58je crois que c'est Sabrina tout à l'heure qui l'a rappelé,
00:42:00c'est noble, c'est participer à la vie de la cité.
00:42:03C'est ça être citoyen.
00:42:04Et on peut le faire avec des convictions,
00:42:06sans se renier et sans mentir.
00:42:07En tout cas, je le crois encore.
00:42:09Sabrina.
00:42:10Oui, alors évidemment, c'est très illustratif
00:42:12de tout le débat que l'on a ici autour de la table.
00:42:16Et des incohérences, bien sûr.
00:42:18Chacun y voit son intérêt et c'est là où on se rend compte,
00:42:20en réalité, le pourquoi du comment finalement,
00:42:23il y a autant de désaffiliation,
00:42:25de désaffection du peuple vis-à-vis de ses élites,
00:42:28parce que les élites n'ont plus du tout la notion
00:42:30de l'intérêt général.
00:42:31Ils n'ont plus du tout la notion du bien commun.
00:42:34Ils n'ont plus du tout le sens du collectif.
00:42:37Chacun y va de sa petite citadelle.
00:42:40Chacun y va pour sa petite chapelle.
00:42:42Chacun y va pour son petit plat de lentilles,
00:42:45pour son précaré, pour son intérêt personnel,
00:42:47sans en réalité prendre en compte la réalité existentielle
00:42:51de la société française.
00:42:53Aucun d'entre eux, je dis bien, aucun d'entre eux,
00:42:55depuis quatre jours, n'a présenté de projet
00:42:58ou même ne serait-ce que vision explicative
00:43:01de ce qu'il serait pour les Français.
00:43:04Je rappelle, selon Jérôme Fourquet,
00:43:06qui a écrit un article dans le Figaro,
00:43:08les trois enjeux qui inquiètent les Français
00:43:12sont le pouvoir d'achat.
00:43:13Il y a eu plus d'un million de factures impayées
00:43:15quand même en 2023, il faut le rappeler.
00:43:17En cinq ans, le prix d'électricité a augmenté de 70%.
00:43:20L'enjeu sécuritaire.
00:43:21On parlait tout à l'heure de Kylian Mbappé,
00:43:24mais on n'a pas oublié le drame de Crépole.
00:43:26On n'a pas oublié le drame de Mathis à Châteauroux,
00:43:29de Chem Cédine.
00:43:30L'enjeu culturel.
00:43:31Une gamine qui se fait insulter à Montpellier
00:43:34parce qu'elle s'habille à l'européenne,
00:43:35ce qui marque encore une fois l'échec de l'intégration.
00:43:38Aucun, aucun n'a réussi à répondre à ces défis.
00:43:43Mais des défis qui ont été malheureusement soldés
00:43:45par un échec, parce que ces échecs ont été méthodiquement
00:43:48organisés par la classe politique depuis 40 ans.
00:43:50On ne voit aujourd'hui, mais c'est déshonorant,
00:43:53c'est consternant, c'est affligeant,
00:43:55des politiques à l'heure de leur manœuvre politicienne,
00:43:59sans se soucier en réalité des inquiétudes
00:44:02et des plébiscites des Français.
00:44:04Allez, on marque une pause, une nouvelle pause dans MediNews
00:44:06et on continue nos débats.
00:44:07On parlera également de cette tribune que vous avez lue,
00:44:10Arthur de Patriguan, de sportifs qui sont...
00:44:12De toute façon, vous pouvez le mot lire.
00:44:14Oui, lire, scruter, vous avez listé les noms, évidemment.
00:44:18On en parlera, on sera avec un sociologue, justement,
00:44:20qui nous dira est-ce que c'est le rôle des sportifs
00:44:22de prendre de telles positions.
00:44:24On parlera des accords également entre le LR et Renaissance.
00:44:27Est-ce qu'il y a des accords, Thomas ?
00:44:29Il y a des accords.
00:44:29J'ai dit des accords, pas des accords.
00:44:31En deux mots.
00:44:31En deux mots, voilà, c'est important.
00:44:33Il y a encore des accords.
00:44:33Allez, on se retrouve avec Gabriel, Joseph,
00:44:36Arthur et Sabrina et Thomas.
00:44:38À tout de suite.
00:44:40Il est 13h30.
00:44:41Merci de nous accueillir.
00:44:42C'est la dernière ligne droite pour Mini-News.
00:44:44Je vous présente mes invités dans quelques instants
00:44:46avec beaucoup de débats, beaucoup de sujets,
00:44:48encore une fois, en ce début de semaine.
00:44:49Mais c'est normal, l'actualité est là.
00:44:51Tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information.
00:44:53Un tour complet avec Mathieu Devez.
00:44:55La prise de position de Kylian Mbappé
00:44:57contre les extrêmes fait réagir la classe politique.
00:45:00Selon Sébastien Chenu, on n'attend pas du footballeur
00:45:03qu'il nous donne une leçon politique.
00:45:04Et de son côté, la ministre des Sports salue un engagé.
00:45:08Un engagement citoyen remarquable.
00:45:10L'aéroport international de Nouméa a rouvert ce matin.
00:45:13Il était fermé depuis plus d'un mois.
00:45:15Une décision prise au regard de l'amélioration
00:45:17de la situation sur place.
00:45:19Le couvre-feu a été raccourci de deux heures
00:45:21et débutera à 20h.
00:45:22Enfin, les élèves de primaire, collège et lycée
00:45:24reprennent progressivement le chemin de l'école.
00:45:27Enfin, Emmanuel Macron a reçu aujourd'hui
00:45:30le président du Chili.
00:45:31La séquence internationale du président
00:45:33se poursuit après le sommet du G7.
00:45:35Une rencontre entre les deux chefs d'État
00:45:37qui vise notamment à renforcer les liens économiques
00:45:40entre les deux pays.
00:45:42Merci Mathieu.
00:45:43Dernière ligne droite avec mes invités
00:45:45Sabrina Madjumeur, Arthur Levatrigan,
00:45:47Gabriel Cluzel et Joseph Touvenel.
00:45:49On va reparler de Kylian Mbappé, évidemment,
00:45:52et de sa prise de position hier au cours
00:45:54de sa conférence de presse.
00:45:56On voit tout cela avec Raphaël Lasreg
00:45:59et on en reparle avec nos invités.
00:46:01En prenant clairement position contre les extrêmes,
00:46:04Mbappé s'engage dans l'actualité politique française.
00:46:07Sa prise de position a suscité
00:46:09de nombreux commentaires politiques.
00:46:11Celle du RN ne s'est pas fait attendre.
00:46:14Quand on a la chance, l'honneur
00:46:16de porter le maillot de l'équipe de France,
00:46:18on a un peu de retenue.
00:46:20Beaucoup de nos électeurs supportent
00:46:22l'équipe de France, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:46:24J'aime bien Mbappé en tant que joueur,
00:46:27mais je n'attends pas de lui qu'il me fasse
00:46:29la leçon politique.
00:46:30Je n'attends pas que des gens fassent la leçon aux Français.
00:46:32La majorité, elle, est unanime pour défendre Mbappé.
00:46:35Je crois profondément que les jeunes
00:46:37qui parlent aux jeunes,
00:46:39qui sont des modèles pour eux,
00:46:41sont dans leur rôle quand il les appelle
00:46:43à accomplir un devoir civique, celui du vote.
00:46:45Il s'exprime, il a le droit de s'exprimer.
00:46:47Les artistes s'expriment, les sportifs peuvent s'exprimer,
00:46:49les responsables syndicaux peuvent s'exprimer.
00:46:51Il ne fait pas le job pour nous.
00:46:52Il dit qu'il y a un moment décisif politique.
00:46:54C'est un jeune sportif, brillant,
00:46:56que les jeunes admirent.
00:46:59Il dit qu'il faut regarder.
00:47:01C'est un moment important pour notre pays.
00:47:03C'est un moment important pour aller voter,
00:47:05battre et combattre les extrêmes.
00:47:07Il a raison et je me réjouis.
00:47:09Des déclarations qui divisent.
00:47:11Pour le capitaine des Bleus,
00:47:13ce combat est plus important que le match de ce soir
00:47:15contre l'Autriche.
00:47:17Avant de réouvrir très rapidement,
00:47:19parce qu'on en a déjà parlé, le débat avec les invités,
00:47:21vous vous en pensez quoi, vous qui nous regardez ?
00:47:23On vous a posé des questions.
00:47:25Chacun dans son monde.
00:47:27C'est très bien comme ça, honnêtement.
00:47:29On aime beaucoup Mbappé, il n'y a pas de sujet,
00:47:31il a toujours dit ce qu'il pensait.
00:47:33C'est comme Thuram aussi.
00:47:35Le fils de Thuram, son père est déjà engagé.
00:47:37Je pense qu'ils sont tous les deux légitimes.
00:47:39Pour moi, non.
00:47:41Chacun prend son rôle.
00:47:43Les footballeurs restent dans leur jeu.
00:47:45Nous sommes avec Michel Maffesoli.
00:47:47Bonjour.
00:47:49Vous êtes sociologue.
00:47:51Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:47:53Vous avez participé au débat.
00:47:55Est-ce qu'il est dans son rôle qu'il aime Mbappé,
00:47:57selon vous ?
00:47:59De mon point de vue, pas du tout.
00:48:01Je suis, à titre personnel,
00:48:03un grand admirateur du footballeur.
00:48:05Avec mes petites filles, d'ailleurs,
00:48:07je ne rate jamais un match où il est là.
00:48:09En même temps, je trouve que c'est
00:48:11indécent d'avoir à se prononcer.
00:48:13Mais il faut élargir le problème.
00:48:15C'est lui qui fait aujourd'hui l'actualité.
00:48:17Mais c'est pareil.
00:48:19Les artistes ou autres sont dans leurs compétences.
00:48:21Ils ont des choses à dire.
00:48:23Il y a lieu de les suivre
00:48:25avec un peu de respect.
00:48:27Il y a lieu de les suivre avec bienveillance.
00:48:29Mais quand on dépasse son rôle,
00:48:31cela n'amène qu'à des couacs.
00:48:33Ce pauvre garçon,
00:48:35c'est lui qui, sans attendre,
00:48:37il y a quelques années,
00:48:39ce qu'allait dire la justice,
00:48:41a pris la défense de ce petit ange
00:48:43qui avait été tué, je crois,
00:48:45par un policier au cours
00:48:47d'une opération de police.
00:48:49On pourrait multiplier des exemples
00:48:51en ce sens.
00:48:53Il n'est pas dans son rôle.
00:48:55On peut être un négatif
00:48:57de ce qu'il fait dans son travail
00:48:59en tant que footballeur.
00:49:01Pour le reste,
00:49:03c'est le moins déplacé qu'on puisse dire.
00:49:05Sabouina.
00:49:07Je m'inscris totalement
00:49:09en accord avec ce qu'a dit
00:49:11M. Maffesoli, encore une fois.
00:49:13Personne ne conteste
00:49:15ni ne remet en question
00:49:17la liberté d'expression.
00:49:19Évidemment qu'il a le droit de s'exprimer.
00:49:21J'ai rappelé tout à l'heure
00:49:23avec le 1 des statuts
00:49:25de la Fédération française de football
00:49:27qui réfute tout discours
00:49:29ou affichage lié à une appartenance
00:49:31politique, syndicale, idéologique
00:49:33ou religieuse.
00:49:35J'aimerais que la ministre des Sports
00:49:37réagisse là-dessus.
00:49:39Je rappelle que Kylian Mbappé,
00:49:41le jour où naît, est mort
00:49:43des suites d'un refus
00:49:45d'obtempérer. Il n'est pas mort
00:49:47parce que la police, c'est le Far West.
00:49:49Il avait qualifié qu'il avait mal
00:49:51à la tolérance parce qu'un petit ange
00:49:53était parti. Il n'a pas tenu
00:49:55les mêmes propos lorsque Thomas
00:49:57s'est fait planter lors d'un bal à Crépole.
00:49:59Un gamin de 16 ans
00:50:01qui apparemment est un petit ange
00:50:03mais visiblement l'indignité
00:50:05ou en tout cas ses inquiétudes
00:50:07quant à la mixité et à la tolérance
00:50:09puisque c'est explicitement dit
00:50:11est à géométrie variable.
00:50:13On ne l'a pas non plus entendu
00:50:15lorsque Samara s'est fait tabasser
00:50:17jusqu'à avoir un hématome dans le cerveau.
00:50:19On ne l'a pas entendu lorsque
00:50:21Shams Eddin s'est fait tabasser parce qu'il flirtait
00:50:23avec une gamine. On ne l'entend pas
00:50:25d'ailleurs par rapport à toutes les gamines
00:50:27des quartiers qui se font massacrer par le
00:50:29caïda. Des mecs qu'il défend justement
00:50:31parce que ce sont ces
00:50:33types-là qui sont ses aficionados.
00:50:35En tout cas, on ne l'entend pas beaucoup
00:50:37s'insurger
00:50:39contre la jeunesse qui subit
00:50:41les affres de la délinquance même
00:50:43de cette jeunesse. Donc moi je conteste
00:50:45ce double discours. Je réfute
00:50:47absolument son indignation
00:50:49à géométrie variable et en réalité
00:50:51il est footballeur. Son objectif
00:50:53c'est de ramener des buts et d'oréoler
00:50:55la France. Voilà
00:50:57d'une belle
00:50:59coupe là puisque c'est l'euro
00:51:01visiblement. C'est l'euro oui, je vous confirme.
00:51:03Michel
00:51:05m'a fait de l'olive. Restez avec nous parce que je
00:51:07vois qu'on évoque, on en a parlé rapidement avec
00:51:09Arthur de Vatrigan et
00:51:11mes invités. Il y a également cette tribune
00:51:13dont il faut parler chez nos confrères
00:51:15de l'équipe. C'est un collectif de sportifs
00:51:17où on peut lire
00:51:19le respect
00:51:21est l'une des pierres en gueule du sport. Respect
00:51:23de l'adversaire. Respect de ceux qui ne pensent pas comme nous.
00:51:25L'extrême droite piétine ce respect
00:51:27chaque jour. On va citer quelques noms. Vous les avez
00:51:29regardés Arthur. Il y a
00:51:31Brimham-Sloum, Isabelle
00:51:33Autissier. Je ne vais pas tous les citer.
00:51:35Mourad Boudjebal
00:51:37pour le rugby. Il y a
00:51:39également Serge Betzen. Il y a
00:51:41parmi... Oui oui, ils sont nombreux.
00:51:43Pas tant que ça finalement.
00:51:45Il y a un certain nombre quand même. 150
00:51:47sportifs pour plus de 2 000 noms,
00:51:49ce n'est pas énorme. Si vous regardez dans ceux qui sont
00:51:51connus, ils ont fait sortir
00:51:53l'Epad des ex-sportifs. Ils sont tous à la retraite.
00:51:55C'est vrai, ils sont tous à la retraite,
00:51:57les connus. Les moins connus
00:51:59étaient contents qu'on leur mende une signature parce qu'on ne les connaissait pas.
00:52:01Vous avez dedans
00:52:03ce qui est assez amusant, Yannick Noah
00:52:05qui vit au Cameroun. Yannick,
00:52:07Joe Wilfried, son gars, qui a été l'ex-idée fiscale en Suisse.
00:52:09Vous avez Doraso qui a
00:52:11expliqué qu'un noir
00:52:13peut être raciste envers un noir mais pas envers un blanc
00:52:15parce que le racisme anti-blanc n'existe pas.
00:52:17Si vous voulez, vous avez des militants, des retraités
00:52:19et des nobodes. Ce n'est pas très intéressant.
00:52:21Ce n'est pas très représentatif. Par contre, ce qui est
00:52:23intéressant, pour revenir avec le lien avec Mbappé,
00:52:25c'est que vous avez quand même une élite post-nationale
00:52:27qui parle d'une même voix.
00:52:29Ils sont censés représenter... On peut parler de la culture,
00:52:31des artistes,
00:52:33du sport. Ils sont
00:52:35un peu comme Radio France. Ça manque un peu
00:52:37de pluralité. Même
00:52:39si on se doute que ceux qui ne parlent pas donnent
00:52:41une petite indication sur ce qu'ils pensent ou pas.
00:52:43Pour revenir sur le sport,
00:52:45le sport et la politique, malgré ce qu'a dit
00:52:47Emmanuel Macron, ont toujours été liés.
00:52:49Vous prenez notamment le foot. Vous pouvez prendre
00:52:51la Coupe du Monde en Italie en 1938,
00:52:53la Coupe du Monde de Mussolini. En Argentine
00:52:55de 1978, c'est vidé là.
00:52:57On se rappelle, pour ceux qui étaient nés
00:52:59ou ceux qui l'ont vu ensuite, l'Argentine 1986,
00:53:01quart de finale, Angleterre, Argentine.
00:53:03C'était la revanche des Malouines
00:53:05et ça a été présenté comme ça. On peut parler
00:53:07de la France 98 où on avait le slogan
00:53:09ou le concept un peu fumé de la France
00:53:11black-blanc-beige. Mais en tout cas, à chaque fois,
00:53:13c'était un sport ou une compétition
00:53:15sportive organisée pour faire une
00:53:17unité contre quelque chose. Là,
00:53:19la différence et la nouveauté
00:53:21qui est assez dangereuse, c'est qu'on
00:53:23utilise le sport pour diviser
00:53:25et diviser la communauté.
00:53:27Alors que normalement, on unifiait
00:53:29la communauté contre
00:53:31l'autre qui était un pays adverse. Là,
00:53:33non, parce que quand il dit les extrêmes,
00:53:35c'est pas bien, c'est 60% des gens.
00:53:37Qu'on soit d'accord ou pas, c'est pas le problème,
00:53:39c'est 60% des gens. Et puis, il faudrait peut-être
00:53:41aussi se poser la question de pourquoi on ne parle jamais
00:53:43de l'extrême centre. C'est aussi un extrême
00:53:45quand on voit la manière dont ils se sont comportés.
00:53:47Michel Maffese, vous êtes d'accord avec cette lecture
00:53:49d'Arthur de Vertrigon ?
00:53:51Oui, je suis d'accord.
00:53:53Je la compléterai tout de même par autre chose.
00:53:55C'est qu'il y a une telle
00:53:57décadence actuellement
00:53:59de la chance
00:54:01politique, on va dire,
00:54:03que se joue depuis quelques années
00:54:05une théâtralisation à outrance.
00:54:07Moi, j'ai eu l'occasion de citer
00:54:09Platon qui montrait que, dans la République,
00:54:11quand il y avait des générations de la démocratie,
00:54:13il y avait la théâtrocratie.
00:54:15Et le cas d'aujourd'hui,
00:54:17c'est la théâtrocratie, c'est-à-dire d'une certaine
00:54:19manière, on met en spectacle,
00:54:21c'est la société du spectacle de Debord,
00:54:23c'est le simulacre de mon ami Jean Baudrillard,
00:54:25c'est ce que Pascal appelait le divertissement.
00:54:27Tout ça me paraît bien,
00:54:29me paraît vraiment pas
00:54:31du tout en accord avec ce qu'est
00:54:33la vraie vie du peuple, mais par
00:54:35contre, ça renvoie bien à la bien-pensance
00:54:37dominante, et cette
00:54:39bien-pensance, on va s'exprimer en
00:54:41la matière, le brave footballeur,
00:54:43quand on voit ce qu'il y a derrière tous ces
00:54:45annonces-là, eh bien, ce sont
00:54:47des gens qui payent pas mal, si j'ai bien compris.
00:54:49Peut-être que son intervention,
00:54:51c'est pour faire oublier
00:54:53les sommes mirobolantes qu'il
00:54:55touchait grâce aux
00:54:57annonces qui sont par derrière.
00:54:59C'est pour dire qu'il faut
00:55:01pas non plus exagérer, moi, je suis pas
00:55:03sûr que ça ait une grande influence, à vrai dire,
00:55:05je suis sûr du contraire. Par contre,
00:55:07c'est pour moi, sociologiquement, si je puis
00:55:09m'exprimer ainsi, une expression de cette
00:55:11théâtralisation très grave
00:55:13qui est toujours inhérente
00:55:15quand il y a une décadence, en quelque sorte,
00:55:17d'une société, ce qui est
00:55:19à bien des égards, il faut le regretter,
00:55:21actuellement, le cas.
00:55:23Merci beaucoup pour votre analyse,
00:55:25toujours pertinente, Michel Maffesoli.
00:55:27Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:55:29Je vous donne la parole dans quelques instants, Gabriel, parce que je sais que
00:55:31vous voulez évoquer la prise de position
00:55:33d'une artiste, évidemment.
00:55:35Artiste, influenceur ou encore sportif,
00:55:37les personnalités françaises prennent
00:55:39de plus en plus position
00:55:41dans cette campagne et j'ai l'impression que ça va
00:55:43se poursuivre. Qu'est-ce que vous en pensez,
00:55:45vous aussi ? C'est important, on aime vous donner la parole.
00:55:47Ensuite, je vous donne la parole à vous, Gabriel,
00:55:49et également à Joseph, Arthur et Sabrina.
00:55:51Le fait qu'ils aient
00:55:53une communauté et de l'influence,
00:55:55ça peut permettre de faire passer
00:55:57certains messages. Après,
00:55:59qu'ils prennent partie ou pas,
00:56:01de base, ce n'est pas leur domaine.
00:56:03Je pense que les gens ont le droit de donner leur avis,
00:56:05s'ils sont interviewés ou questionnés.
00:56:07Je pense que les artistes,
00:56:09les intellectuels
00:56:11ou les gens connus ou pas connus,
00:56:13peuvent tout à fait donner leur avis
00:56:15sur la situation politique actuelle, absolument.
00:56:17Non, je ne pense pas
00:56:19que ce soit leur rôle.
00:56:21Ils devraient
00:56:23se concentrer sur leur art
00:56:25et laisser les professionnels
00:56:27de la politique
00:56:29s'occuper de ça.
00:56:31C'est normal qu'il y ait des personnes comme eux qui prennent
00:56:33position, mais je pense que c'est risqué ce qu'ils ont
00:56:35fait, mais c'est tout à leur honneur
00:56:37et je leur remercie.
00:56:39C'est important d'écouter les Français,
00:56:41de donner la parole, de prendre la température, Gabriel.
00:56:43Oui, vous avez raison.
00:56:45Alors, dire que c'est risqué,
00:56:47pas du tout. Pardon, mais
00:56:49c'est au contraire faire
00:56:51une réflexion devant la bien-pensance, c'est une évidence.
00:56:53D'ailleurs, je suis quand même assez frappée de voir
00:56:55si l'on part du postulat que chacun a le droit de s'exprimer
00:56:57et que,
00:56:59peu ou prou,
00:57:01si je m'en tiens, je sors des Européennes
00:57:03ou même
00:57:05d'ailleurs avec les Européennes, mais la moitié
00:57:07de la France est de droite et même de droite
00:57:09très radicale, disons-le. Aucun de ces
00:57:11artistes sportifs,
00:57:13etc.,
00:57:15aucun ne s'exprime pour
00:57:17ce courant d'idées. Alors, ça veut dire quoi ?
00:57:19Ça veut dire que quand on est de droite, on joue mal au foot.
00:57:21En fait, il y a un lien entre les deux, c'est le même gène.
00:57:23Je ne sais pas, il y a quelque chose.
00:57:25Ou alors, il y a un tel terrorisme
00:57:27intellectuel que, quand on ne pense
00:57:29pas comme la DOXA
00:57:31ou on ne pense pas comme ceux
00:57:33qui, encore une fois, viennent faire
00:57:35leur petite génuflexion,
00:57:37on sait que si on ose
00:57:39lever le doigt et dire, attendez, moi j'ai un autre avis,
00:57:41on va se faire massacrer.
00:57:43Massacrer. Au point que du reste,
00:57:45certains sont soupçonnés, je pense,
00:57:47certains influenceurs,
00:57:49s'ils ne prennent pas parti,
00:57:51eh bien, on vient dire, comment ça ?
00:57:53Tu n'as pas dit que toi aussi, tu étais pour
00:57:55le Front populaire ? C'est louche.
00:57:57Donc ça, c'est quand même extrêmement problématique.
00:57:59La question que je me pose, c'est est-ce que ce n'est pas contre-productif ?
00:58:01Parce que la ficelle est grosse.
00:58:03Elle a exploité depuis un certain temps,
00:58:05je vous rappelle, la dernière présidentielle,
00:58:07je crois qu'il n'y avait vraiment que le journal de
00:58:09Mickey qui n'avait pas appelé à voter Emmanuel Macron.
00:58:11Toute la presse, mais même l'équipe,
00:58:13tout la croix, tout, mais c'était
00:58:15impressionnant.
00:58:17Et finalement, c'est tellement
00:58:19usé que je me demande si ça fonctionne.
00:58:21Je pense à Marion Cotillard.
00:58:23Marion Cotillard qui a arboré
00:58:25un petit pin's.
00:58:27Qui date de quelques années.
00:58:29La jeunesse en mer de
00:58:31le Front national devenue Rassemblement national.
00:58:33La jeunesse, c'est un état d'esprit.
00:58:35On va dire que Marion Cotillard,
00:58:37c'est tout à fait une collégienne qui fait des coeurs
00:58:39sur les i, mais bon. Qu'on voit à l'antenne, regardez.
00:58:41Elle a le droit
00:58:43d'avoir des jeunes dans sa tête. Mais surtout,
00:58:45la question que je me pose, c'est que son appel,
00:58:47elle l'a envoyé d'où ? De Los Angeles ou du Cap-Ferret ?
00:58:49C'est vrai que le problème du pouvoir d'achat au Cap-Ferret,
00:58:51le prix du canelet
00:58:53chez Frédélion, c'est un vrai sujet.
00:58:55Mais voyez, c'est complètement
00:58:57grotesque et je ne suis pas certaine
00:58:59que les injonctions de vote
00:59:01de
00:59:03Jean Moulin en carton,
00:59:05mais là, c'est plutôt des
00:59:07Jean Moulin en or massif,
00:59:09doré sur tranche,
00:59:11et une réelle influence
00:59:13sur le vote de gens qui sont vraiment
00:59:15dans la difficulté, notamment
00:59:17la difficulté matérielle, sécuritaire
00:59:19et culturelle. J'ai plus le temps
00:59:21de vous donner la parole. Juste rapidement sur Marion Cotillard,
00:59:23je pense qu'elle est aussi crédible quand elle parle de politique
00:59:25que quand elle joue dans le Batman ou quand
00:59:27elle fait des analyses sur le 11 septembre. On pourra peut-être se
00:59:29rappeler ce qu'elle disait sur le 11 septembre.
00:59:31C'est ce qu'on appelait une punchline.
00:59:33Non, une réalité, un fait.
00:59:3512.13h45, Mathieu Devese.
00:59:37La campagne des élections
00:59:39législatives est officiellement lancée
00:59:41deux semaines avant le premier tour du
00:59:4330 juin. Les candidats pour les 577
00:59:45circonscriptions sont désormais
00:59:47connus. Les Républicains ont investi près de
00:59:49400 candidats. Éric Ciotti
00:59:51revendique au moins 62 candidats
00:59:53soutenus par le Rassemblement national.
00:59:55L'heure est aux répétitions pour
00:59:57la grande cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:59:59Ce matin, une cinquantaine de bateaux
01:00:01ont effectué le parcours sur la Seine.
01:00:03L'objectif est de réaliser des tests
01:00:05de vitesse, de manœuvre et de visibilité
01:00:07pour le jour J. Ce sera le 26 juillet.
01:00:09Salut la belle France !
01:00:11Ce sont les mots de Paul McCartney.
01:00:13Après six ans d'absence, il sera
01:00:15de retour en France en décembre pour deux
01:00:17concerts. L'ancien membre des Beatles
01:00:19se produira à Paris la Défense Arena
01:00:21les 4 et 5 décembre. La billetterie,
01:00:23elle, ouvre ce vendredi.
01:00:25Merci beaucoup,
01:00:27mon cher Mathieu Devese. Merci mes amis de m'avoir
01:00:29accompagné. L'actualité était riche. Vous avez été en pleine forme
01:00:31en ce lundi, en tous les cas. Merci pour
01:00:33votre grande fidélité, Abidjou. Ça nous fait
01:00:35très plaisir. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre.
01:00:37C'est génial. Merci à l'équipe qui m'a entouré.
01:00:39Benjamin Bouchard, Anne Lorrain, Ladislas Giscard d'Estaing,
01:00:41Cynthia Pina, Mathieu Devese.
01:00:43Merci de la promotion. Nicolas Nissim,
01:00:45Victoria Chetrit. Merci aux équipes en régie.
01:00:47La réalisation, Thibault. A la vidéo, le célèbre
01:00:49Rémi. Au son, le célèbre Jeff.
01:00:51Vous pouvez revivre notre émission
01:00:53sur notre site cnews.fr.
01:00:55Tout de suite, Nelly Denac et
01:00:57180 minutes info. Et puis, surtout, n'oubliez pas,
01:00:59à partir de ce soir,
01:01:01nouveau rendez-vous politique à partir
01:01:03de 21h. Ça s'appelle
01:01:05100% politique.
01:01:07Ça sera animé par Olivier
01:01:09Benkemoun et Julien Pasquet à partir
01:01:11de 21h. Moi, je vous dis bye-bye.
01:01:13On s'est tout dit aujourd'hui. On se retrouve demain.
01:01:15On ouvrira à partir de 12h30.
01:01:17Bye-bye.