• il y a 6 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00A demain, le rendez-vous est pris, comme tous les jours, évidemment.
00:00:02Bidinou, ça démarre dans quelques instants.
00:00:04Je vous présente mon équipe du mardi, évidemment, dans quelques instants.
00:00:08Mais on est à jour J-5, vous le savez, des législatives.
00:00:11Gérald Darmanin était l'invité de Laurence Ferrari ce matin.
00:00:14On reviendra sur cette déclaration qui peut inquiéter.
00:00:17Il craint les troubles à l'ordre public le 30 juin et le 7 juillet, après les législatives.
00:00:22On en parle avec mes invités, mais on vous parlera également de beaucoup d'autres choses.
00:00:25A tout de suite, restez avec nous.
00:00:26On se retrouve dans quelques instants.
00:00:30Il est 12h30, bonjour, soyez les bienvenus.
00:00:34C'est Bidinews jusqu'à 14h.
00:00:36Je suis très heureux de vous retrouver pour cette heure.
00:00:3830 informations non-stop.
00:00:40Je vous présente mon équipe de ce mardi dans quelques instants.
00:00:43Mais tout de suite, le sommaire de cette première demi-heure.
00:00:45À la une, jour J-5 pour les législatives.
00:00:50La pression, oui, la pression monte.
00:00:52On va revenir sur les propos de Gérald Darmanin ce matin sur CNews.
00:00:56Il était l'invité de Laurence Ferrari.
00:00:58Il craint des troubles à l'ordre public.
00:01:00Dimanche, ce dimanche, après le premier tour des élections.
00:01:03Et surtout le 7 juillet, après le second tour.
00:01:05Tout cela n'est pas très rassurant.
00:01:07On va en parler avec mes invités.
00:01:09Mais tout de suite, on fait un premier tour de l'information.
00:01:11Avec Somaya Nabili, que je salue en ce très beau mardi de juin.
00:01:16Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:18À la une de l'actualité, l'insécurité, deuxième préoccupation des Français,
00:01:22est devenue l'un des enjeux de ces législatives.
00:01:26Trois proches de victimes de cette insécurité
00:01:28sont revenus sur les drames qui ont percuté leur vie.
00:01:30Maxime Legay.
00:01:32Elle occupe une place incontournable dans la campagne de ces législatives.
00:01:36C'est la question de la sécurité des Français.
00:01:38Elle préoccupe en premier lieu ceux qui ont été touchés de près
00:01:42par la violence désinhibée qui se déploie dans la société.
00:01:46C'est le cas de la mère de Samara.
00:01:48Sa fille avait été tabassée par des adolescents devant son collège à Montpellier
00:01:52au motif que celle-ci s'habillerait à l'européenne.
00:01:54Elle dénonce l'abandon de l'Etat.
00:01:56L'éducation nationale a considéré ma fille comme non-victime.
00:02:02C'est vraiment ça qui me choque, qui m'a choquée.
00:02:06Madame Belloubet n'a rien fait.
00:02:10Même son cloche pour Marius.
00:02:12Sa grand-mère avait été tabassée à mort par un Pakistanais
00:02:15dans son appartement parisien.
00:02:17Il pointe le manquement de l'Etat dans sa mission de protection des plus faibles.
00:02:21C'est pas juste un sentiment d'insécurité.
00:02:23Les faits sont là.
00:02:24Ma grand-mère était une personne fragile et l'Etat a failli à la défendre.
00:02:31Un des arrois partagé par la mère de Sokhaina,
00:02:34sa fille avait été victime d'une balle perdue
00:02:36lors d'un règlement de compte entre narcotrafiquants à Marseille.
00:02:39La présence des armes de guerre, ça rentre comment ?
00:02:42Pourquoi il a pris une balle ?
00:02:44Qu'est-ce qu'il a fait ma fille ?
00:02:45Est-ce que ma fille était dans un endroit où il ne fallait pas ?
00:02:48Selon notre dernier sondage CSA pour CNews,
00:02:52l'insécurité est le quatrième principal sujet de préoccupation des Français.
00:02:58On passe à présent au nouveau procès dans le cadre de l'affaire Chahina.
00:03:02Deux jeunes âgés à l'époque de 14 et 15 ans
00:03:05comparaissent à huit clous pour vol et violences aggravées
00:03:08contre l'adolescente de 15 ans.
00:03:10Un procès que la famille de la jeune victime attend depuis 5 ans.
00:03:15On a beaucoup attendu,
00:03:17presque plus de 5 ans qu'on attend ce procès.
00:03:21On veut vraiment finir
00:03:23pour qu'on puisse se dire qu'on a rendu en totalité justice à ma petite sœur.
00:03:28La justice, au moins, c'est dire que Chahina est victime.
00:03:33Et ça, c'est très important.
00:03:35Après, c'est vrai que les peines ne sont pas au rendez-vous.
00:03:38Mais ça, je pense que ce n'est pas seulement pour Chahina.
00:03:40On a juste à voir l'actualité en ce moment.
00:03:42On voit bien que c'est très compliqué.
00:03:45L'actualité également marquée par cette deuxième nuit de tensions
00:03:48en Nouvelle-Calédonie.
00:03:49Alors que deux militants indépendantistes
00:03:51viennent d'être placés en détention provisoire à Nouméa,
00:03:55Elodie, une habitante de Païta,
00:03:57nous raconte la nuit compliquée qu'elle a passée.
00:04:00La situation n'est pas du tout revenue à la normale.
00:04:03Alors oui, ça a été de nouveau calme,
00:04:06où on pouvait aller travailler.
00:04:08Ça fait la deuxième nuit qui est très très compliquée
00:04:12parce qu'on entend des détonations dans tous les sens.
00:04:16Depuis, tout ce qui s'est passé,
00:04:19c'est la première fois qu'on les entend aussi fort de chez nous.
00:04:23Et puis, un peu de sport pour clore ce journal.
00:04:25Masqué ou pas, Kylian Mbappé sera-t-il sur le terrain
00:04:29ce soir face à la Pologne ?
00:04:31C'est la question que tous les fans des Bleus se posent
00:04:33alors que les Français sont d'ores et déjà qualifiés
00:04:36pour les huitièmes de finale de l'Euro
00:04:38grâce à la défaite de l'Albanie face à l'Espagne 1-0.
00:04:42Quelque chose me dit qu'il y sera.
00:04:43On espère Thierry.
00:04:44On prend les paris, ça va y arriver.
00:04:46Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité, M. Thierry.
00:04:50Bien sûr, et je vous rends la parole d'ici 15 minutes, c'est ça ?
00:04:53Absolument.
00:04:54Je vous présente mon équipe de ce mardi.
00:04:56J'accueille où ?
00:04:57Au plaisir de la même fade à l'essayiste.
00:04:59Soyez la bienvenue.
00:05:00Une fidèle, évidemment, Karima Brick.
00:05:02Ravie de vous accueillir.
00:05:03Nouvelle fidèle de Mini News.
00:05:05Je l'écoutais toujours.
00:05:06J'étais déjà fidèle dans la cour.
00:05:08Et là, c'est un plaisir d'être avec vous.
00:05:09Judith Vintraud.
00:05:10Fidèle au combien ?
00:05:11Grand emporteur.
00:05:12Ravie de vous accueillir, évidemment.
00:05:13Et puis, on attend, normalement,
00:05:14Joseph Souvenel, qui devrait incessamment sous peu.
00:05:17Mais je suis très bien aussi avec vous.
00:05:18Sachez-le.
00:05:19J'accueillerai Joseph avec beaucoup de plaisir aussi.
00:05:21Allez, programme chargé pour cette première demi-heure.
00:05:24On va parler de Gérald Darmanin.
00:05:26Il était l'invité ce matin.
00:05:27Vous l'avez sans doute écouté, entendu, regardé.
00:05:30Il était l'invité de Lance Ferrari.
00:05:32Il a une petite phrase sur laquelle je souhaite vous faire réagir
00:05:35parce qu'il évoque le soir de l'élection, de dimanche,
00:05:39du 30 et puis du 7.
00:05:42Et le moins qu'on puisse dire dans ce climat
00:05:44où on a toute tendance à dire la France a peur,
00:05:47ce n'est pas très rassurant ce qu'il dit.
00:05:48Écoutez-le.
00:05:49Il y a des notes du service de renseignement
00:05:51qui évoquent de possibles troubles à l'ordre public
00:05:54le 30 juin et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour,
00:05:58qui, parce que nous avons en France, beaucoup d'agitateurs.
00:06:02Alors, il y a des menaces comme l'islamisme radical,
00:06:04qui est la première menace de notre pays, évidemment.
00:06:07Et puis, il y a une menace d'ultra-gauche et d'ultra-droite
00:06:09qu'il ne faut pas oublier.
00:06:10C'est moins minoritaire que l'islamisme radical,
00:06:12mais dangereuse.
00:06:13Et il est évident qu'une partie de l'ultra-gauche
00:06:15et qu'une partie de l'ultra-droite,
00:06:16en tout cas c'est ce que disent nos services de renseignement,
00:06:18peuvent profiter de ce moment pour créer des émeutes,
00:06:22essayer d'attaquer des lieux de pouvoir.
00:06:25Les policiers et gendarmes seront en nombre.
00:06:27Il y aura un dispositif spécifique.
00:06:28Exactement.
00:06:29Je préside une réunion de sécurité demain exactement pour cela,
00:06:32pour que les Français puissent voter librement, bien évidemment,
00:06:34et que puisse chacun accepter les résultats.
00:06:36Ce n'est pas la rue, ce n'est pas la force,
00:06:38ce n'est pas le coup de poing qui fait la démocratie,
00:06:40ce sont les Français.
00:06:41On en parlera tout à l'heure.
00:06:42À 13h, on aura un expert en sécurité en la personne
00:06:45du général Bertrand Cavalier.
00:06:48Mais est-ce qu'il a raison de dire ça, Gérald Darmanin ?
00:06:52J'ai dit l'intro.
00:06:54D'abord, il dit la vérité.
00:06:56Les renseignements ont effectivement des alertes
00:07:00qui laissent présager des tentatives de trouble
00:07:04à l'ordre public grave.
00:07:07Effectivement, des deux côtés,
00:07:11ce n'est pas l'ultra-droite qui met le désordre dans la rue,
00:07:15mais des groupuscules fomentaient des projets d'attentat
00:07:21et ont été débusqués et empêchés de le faire.
00:07:25On le sait, il y a un petit noyau d'une ultra-droite violente.
00:07:31La différence, c'est que, comme ils sont un peu bébêtes à l'ultra-droite,
00:07:36ils le font savoir, ils postent des vidéos
00:07:39de leur camp d'entraînement,
00:07:41ils se pavadent sur les réseaux sociaux,
00:07:43tandis que l'ultra-gauche,
00:07:45et notamment ceux qui ont l'habitude de pratiquer
00:07:49la formation Black Blocs,
00:07:51elle est beaucoup plus discrète
00:07:53et elle ne se vante pas à l'avance de ce qu'elle va faire.
00:07:56L'autre différence, c'est que l'ultra-gauche,
00:08:00elle a des relais quasi institutionnels.
00:08:04Je ne connais pas de syndicats de magistrats, par exemple,
00:08:08qui ont annoncé qu'en cas de victoire
00:08:10de ce qu'ils appellent le Front populaire
00:08:13et que moi j'appelle la Nupes bis,
00:08:15ils entreront en résistance.
00:08:18Il y a vraiment des appels à la quasi-insurrection
00:08:22au cas où le RN obtiendrait la majorité absolue.
00:08:28Et évidemment, même s'ils disent vrai,
00:08:31Gérald Darmanin dit tout ça
00:08:34pour dissuader les gens de voter pour autre chose
00:08:37que la majorité relative sortante.
00:08:39Karima, quel climat avons ces élections?
00:08:43Quel climat chez nous, en France?
00:08:45Votre regard m'intéresse.
00:08:47Oui, tout à fait. On a l'impression
00:08:49qu'on n'est pas seulement en train de dormir sur un volcan,
00:08:52on voit qu'on est en pleine ébullition.
00:08:54Et d'ailleurs, oui, est-ce qu'il y a des risques,
00:08:57si vous voulez, de débordements, de manifestations?
00:09:00Oui, ça c'est vrai, mais je m'interroge sur le discours
00:09:03aussi des politiques.
00:09:05C'est-à-dire, quand on écoute, par exemple,
00:09:07une Manon Aubry, je pense que c'était à Sud Radio,
00:09:09et elle dit, je souhaite qu'il y ait
00:09:11un grand mouvement de résistance organisée
00:09:13en cas de victoire du RN.
00:09:15Donc, qu'est-ce que ça veut dire?
00:09:17C'est d'envoyer le message, il y a péril en la demeure,
00:09:19faites quelque chose. Oui, il faut des manifestations,
00:09:21il faut que tout le monde descende dans la rue.
00:09:24Et ensuite, quand on entend le président Emmanuel Macron
00:09:27dire qu'il y a un risque de guerre civile,
00:09:29donc il y a ça aussi dans ce discours.
00:09:31C'est-à-dire qu'on est en train de conditionner les gens
00:09:33à accepter un résultat électoral,
00:09:35quitte à faire blocage à certains projets de loi
00:09:37ou quoi que ce soit.
00:09:39Mais d'attaquer sur le fond,
00:09:41les idées, c'est une chose,
00:09:43et plutôt d'encourager, si vous voulez,
00:09:45une espèce de climat de suspicion, de peur,
00:09:47je pense qu'on contribue aussi à faire monter tout ça.
00:09:50Et alors que j'accueille Joseph Tounel,
00:09:52vous savez qu'on ouvre à 12h30, mini-news.
00:09:54Oui, mais je n'avais pas terminé mon 4h.
00:09:57Surtout que j'admirais le hall d'entrée.
00:10:01J'ai été bloqué par les portes.
00:10:03Vous avez une excuse.
00:10:05Bonjour à tous.
00:10:07Je faisais réagir mes autres invités,
00:10:09évidemment sur cette déclaration
00:10:11de Gérald Darmanin qui craint
00:10:13des troubles à l'ordre public
00:10:15à partir de dimanche soir
00:10:17et notamment ensuite le 7 juillet.
00:10:19C'est le boulot du ministre de l'Intérieur
00:10:21de veiller à la paix républicaine.
00:10:23Et s'il y a une crainte
00:10:25par rapport à l'ordre public
00:10:27sur une décision présidentielle,
00:10:29et à ceux qui seraient éventuellement
00:10:31dans la rue,
00:10:33de mettre la démocratie en danger.
00:10:35Pour toute élection, il y a un problème.
00:10:37Mais là, j'ai entendu aussi
00:10:39le président de la République.
00:10:41C'est quand même assez étonnant
00:10:43de voir comment vont les choses.
00:10:45Par contre, on peut constater
00:10:47qu'un certain nombre de personnes
00:10:49ont l'air à priori de vouloir refuser
00:10:51ce que pourraient dire les élections.
00:10:53C'est-à-dire qu'on a une masse importante
00:10:55aujourd'hui dans notre pays
00:10:57de la démocratie.
00:10:59Ça, ça m'inquiète.
00:11:01Si je prends la définition du fascisme,
00:11:03c'est quelqu'un qui veut agir par la violence,
00:11:05non pas par les urnes,
00:11:07qui veut imposer, non pas par les urnes.
00:11:09C'est quelqu'un qui refuse
00:11:11le parlementarisme,
00:11:13donc les décisions des parlementaires,
00:11:15il n'en veut pas.
00:11:17Et c'est quelqu'un qui est antisémite.
00:11:19Si je prends ces trois conditions,
00:11:21je me perçois qu'à l'extrême-gauche,
00:11:23il y a beaucoup de fascistes.
00:11:25J'ai eu le sentiment ce matin
00:11:27lors de cette interview
00:11:29que Gérald Darmanin
00:11:31n'en renvoyait pas dos à dos
00:11:33le RN et le Front populaire.
00:11:35Il était beaucoup plus inquiet
00:11:37du côté de la nouvelle
00:11:39du nouveau Front populaire
00:11:41et que justement,
00:11:43par rapport au RN,
00:11:45il mettait plus en avant le fait
00:11:47qu'il s'inquiétait par rapport au programme.
00:11:49J'ai le sentiment que pour lui,
00:11:51il s'inquiète du résultat
00:11:53qui aura lieu et que le Front populaire
00:11:55et notamment l'extrême-gauche
00:11:57aura du mal à accepter
00:11:59les résultats des urnes
00:12:01et notamment à respecter la volonté du peuple.
00:12:03C'est là où on l'a vu
00:12:05plusieurs fois,
00:12:07même par rapport à l'Assemblée nationale
00:12:09comme vous l'avez dit, Joseph,
00:12:11où souvent,
00:12:13il ripostait notamment
00:12:15par des manifestations
00:12:17extrêmement violentes
00:12:19où il saccageait tout.
00:12:21On voit bien qu'aujourd'hui,
00:12:23de quel côté le non-respect
00:12:25de la démocratie a lieu ?
00:12:27C'est plutôt du côté du
00:12:29NFP.
00:12:31Je ne sais pas si vous êtes comme moi.
00:12:33J'étais encore à un dîner hier soir.
00:12:35Tout le monde parle de ça.
00:12:37Tout le monde interpelle.
00:12:39On sent une espèce de tension
00:12:41que je n'ai jamais mesurée dans ma carrière professionnelle.
00:12:43Absolument, et pour cause,
00:12:45parce que Joseph et Naïma
00:12:47viennent de le dire,
00:12:49elles sont quasiment publiques.
00:12:51Les appels à l'insurrection sont publics.
00:12:53Comme s'il était légitime en démocratie
00:12:55de contester dans la rue et par la violence
00:12:57le résultat des élections.
00:12:59Mais on aurait bien le droit de croire que si d'aventure
00:13:01la Nupes bis arrive
00:13:03à être au pouvoir, ça serait plus calme.
00:13:05Parce que ce que l'histoire nous enseigne,
00:13:07c'est qu'au contraire, quand il y a un pouvoir de gauche,
00:13:09la base,
00:13:11les mouvements qui sont à gauche
00:13:13du pouvoir, en réclament
00:13:15davantage et se disent
00:13:17que c'est le moment ou jamais de manifester
00:13:19de s'exprimer dans la rue
00:13:21y compris par la violence.
00:13:23Et regardez ce qui s'est passé.
00:13:25Je ne sais pas si vous avez en mémoire
00:13:27un meeting avec Mathilde Panot et Rima Hassan.
00:13:29Rima Hassan a pris le micro
00:13:31en disant en substance
00:13:33à côté de Mathilde Panot
00:13:35maintenant ça suffit d'être représentée
00:13:37c'est à nous de parler.
00:13:39Donc si jamais ils arrivent au pouvoir
00:13:41ils se feront déborder
00:13:43et peut-être par des violences encore pires
00:13:45Et le soulèvement de la terre
00:13:47a appelé aussi à réagir.
00:13:49On l'évoquait au cours de Midi News Weekend.
00:13:51Carima par rapport à Manon Aubry.
00:13:53Allez les amis, il est quasiment
00:13:5512h43, on va faire un nouveau tour
00:13:57de l'information avec Somaïa Labidi.
00:13:59À la une de l'actualité, 6 enfants juifs
00:14:01agressés alors qu'ils sortaient d'un cinéma
00:14:03samedi soir à Levallois-Perret.
00:14:05Ils ont été pris à partie par 4
00:14:07inconnus à peine plus âgés qu'eux.
00:14:09Un témoin s'est interposé
00:14:11et les jeunes victimes ont pu se réfugier
00:14:13au centre européen du judaïsme
00:14:15où ils ont été pris en charge par des policiers
00:14:17qui sécurisaient les lieux.
00:14:1910 membres de la famille d'Ismaël Agnier,
00:14:21chef du Hamas, ont été tués dans une frappe israélienne
00:14:23sur un camp de réfugiés de la ville de Gaza.
00:14:25Annonce faite par la défense civile
00:14:27qui précise que d'autres corps
00:14:29sont toujours sous les décombres.
00:14:31Et puis Raymond Depardieu,
00:14:33en haut de l'affiche, 16 photos géantes
00:14:35de l'illustre artiste ont été installées
00:14:37en banlieue parisienne et au cœur de Paris.
00:14:398 d'entre elles ont été saisies
00:14:41lors des JO d'été de Tokyo
00:14:43et ceux qui ont suivi jusqu'à ceux de Montréal.
00:14:45Des clichés mythiques à découvrir
00:14:47avant le coup d'envoi des Jeux de Paris
00:14:49le 26 juillet prochain.
00:14:51Merci Somaïa.
00:14:53Connaissez-vous Julia Foyce ?
00:14:55Tour de table. Oui.
00:14:57Qui ? Non. Non. Non.
00:14:59Il n'y a que Judith. Alors Julia Foyce, je vous explique
00:15:01et puis on va débattre. C'est une journaliste
00:15:03de France Inter. Oui, maintenant.
00:15:05Maintenant ça vous parle. Pourquoi je vous en parle ?
00:15:07Parce qu'on a vu sur les réseaux sociaux
00:15:09et Benjamin Bouchard va peut-être nous les montrer
00:15:11à travers notamment Marie-Charlotte
00:15:13Gara, qui est candidate Front Populaire.
00:15:15Elle annonce tout simplement
00:15:17la participation de Julia Foyce
00:15:19à un meeting qui aura lieu demain à Lyon.
00:15:21Alors pourquoi je vous en parle ? Parce que, souvenez-vous,
00:15:23quelle sera la décision
00:15:25de France Inter ?
00:15:27Parce que Jean-François Killy,
00:15:29on s'en souvient tous, a été licencié parce que
00:15:31on lui reproche d'avoir potentiellement
00:15:33essayé de travailler autour d'un livre autour de Jordan Bardella.
00:15:35Enfin bref. Et là... Chose qu'il n'a pas faite.
00:15:37Et chose qu'il n'a pas faite. Voilà.
00:15:39Mais il a été licencié. Donc,
00:15:41on peut se poser la question dans BD News.
00:15:43Quelle sera la réaction du service
00:15:45public par rapport à cette journaliste ?
00:15:47Tour de table. Judith.
00:15:49Déjà, il me semble
00:15:51qu'il y a eu une suspension
00:15:53temporaire, en tout cas
00:15:55le temps de l'élection des journalistes signataires
00:15:57de la charte de lutte
00:15:59contre l'extrême-droite.
00:16:01Si je ne me trompe pas,
00:16:03il y a eu ça.
00:16:05Donc, c'est bien le moins
00:16:07s'agissant de quelqu'un
00:16:09qui participe,
00:16:11qui prend fait et cause
00:16:13dans un meeting,
00:16:15à une place qu'elle doit évidemment
00:16:17à la notoriété qu'elle a
00:16:19acquise grâce à ses émissions de radio.
00:16:21Mais si vous ne la connaissez pas,
00:16:23je vous conseille d'écouter en podcast
00:16:25certaines de ses émissions parce que
00:16:27c'est une walkiste déchaînée.
00:16:29Elle a une émission
00:16:31qui s'appelle Pas son genre
00:16:33où elle ne parle que de genre
00:16:35évidemment. Par exemple,
00:16:37elle nous annonce
00:16:39qu'il y a un sondage qui explique
00:16:41que 22% des 18-30 ans
00:16:43ne se reconnaissent pas
00:16:45dans la catégorie hommes-femmes.
00:16:47Alors là, c'est l'extase, c'est formidable.
00:16:49Elle dit des trucs du genre
00:16:51le féminisme, c'est la théorie,
00:16:53le lesbianisme,
00:16:55la pratique. Voilà.
00:16:57Vous êtes la seule à avoir
00:16:59écouté sur le plateau.
00:17:01Avec notre argent.
00:17:03Ça vous inspire quoi, cette participation ?
00:17:05Parce que c'est vrai, il peut y avoir deux poids, deux mesures.
00:17:07Il y a complètement deux poids, deux mesures.
00:17:09C'est toujours pareil.
00:17:11Ça vient de la gauche. De toute façon,
00:17:13il n'y a pas de soucis.
00:17:15Malheureusement, il n'y a pas la droite en face
00:17:17qui réagit fortement.
00:17:19C'est toujours cette idéologie
00:17:21où cette espèce de magistère
00:17:23qui a toujours eu la gauche,
00:17:25de pouvoir faire ce qu'elle veut,
00:17:27on l'a vu même avec l'antisémitisme,
00:17:29l'antisémitisme qui vient de la gauche.
00:17:31Mais là, moi, je pose aussi la question
00:17:33du service public qui est
00:17:35financé par nous tous.
00:17:37Aujourd'hui, on est toujours face
00:17:39à ce service public qui n'est pas du tout
00:17:41dans la neutralité qu'on peut attendre de lui.
00:17:43Effectivement, quand certains
00:17:45veulent poser cette question du service public
00:17:47et peut-être de la privatisation,
00:17:49je veux dire que des comportements
00:17:51comme celui de madame Foyce
00:17:53fait qu'aujourd'hui, encore plus,
00:17:55il faut poser cette neutralité
00:17:57et cette privatisation peut-être du service public
00:17:59parce qu'il n'y a pas de...
00:18:01Le service public, encore une fois,
00:18:03il s'adresse à l'ensemble des Français,
00:18:05à l'ensemble des opinions.
00:18:07Et là, on voit bien qu'elle-même
00:18:09elle s'adresse à une opinion
00:18:11donc elle prend partie.
00:18:13C'est comme si c'était finalement
00:18:15à gauche, ce n'est pas une opinion,
00:18:17ça va de soi.
00:18:19Ça coule de source.
00:18:21Il n'y a pas de souci.
00:18:23Et je pense que vous avez souligné
00:18:25qu'il n'y a pas de souci.
00:18:27C'est un problème fondamental.
00:18:29Tous les Français contribuent,
00:18:31tous les Français paient pour un service public
00:18:33donc ils n'ont pas à se faire dire
00:18:35quoi penser, où aller et légitimer
00:18:37une option plus qu'une autre.
00:18:39On est dans le service public.
00:18:41Donc on parle de pluralisme.
00:18:43Il est où ce fameux pluralisme
00:18:45et surtout cette fameuse neutralité.
00:18:47Est-ce que c'est son rôle?
00:18:49Absolument pas.
00:18:51Je me mets à la place de Jean-François Aquilie
00:18:53devant les prud'hommes.
00:18:55Il va gagner devant les prud'hommes.
00:18:57On ne peut pas faire perdre son emploi
00:18:59et licencier quelqu'un
00:19:01sans avoir des preuves avérées
00:19:03et là on lui fait un reproche
00:19:05qui n'est pas fondé
00:19:07puisqu'il n'a rien écrit
00:19:09il a peut-être été contacté
00:19:11nous sommes à la limite
00:19:13dans le domaine de sa vie privée
00:19:15peut-être contacté par quelqu'un
00:19:17et il n'a rien fait.
00:19:19De l'autre côté, on voit qu'il y a quelqu'un
00:19:21c'est ce qui vient d'être dit
00:19:23c'est tout le problème.
00:19:25Un service public, il doit être neutre.
00:19:27Alors on peut avoir ses propres opinions.
00:19:29Si je veux les exprimer publiquement
00:19:31alors je suis journaliste
00:19:33en dehors du service public.
00:19:35Ça n'a plus aucune gêne si je suis journaliste
00:19:37à l'humanité que j'intervienne
00:19:39dans un meeting communiste
00:19:41pour vanter les mérites de ce meilleur
00:19:43système que certains veulent nous ramener.
00:19:45J'ai le droit, pas dans le service public
00:19:47pas dans celui que nous payons
00:19:49nos impôts.
00:19:51C'est absolument indécent
00:19:53mais où est la direction ?
00:19:55Sibyl Veil,
00:19:57la patronne de France Inter
00:19:59avait dit chez nous
00:20:01au Figaro
00:20:03France Inter est une radio progressiste
00:20:05et de placement.
00:20:07Mais ce n'est pas sa petite entreprise
00:20:09à elle en fait.
00:20:11C'est ça le problème, c'est qu'elle réagit
00:20:13comme si c'était sa petite entreprise
00:20:15qu'elle finance avec ses propres deniers
00:20:17ou en tout cas des deniers privés.
00:20:19Elle fait ce qu'elle veut, sauf que là
00:20:21c'est le service public.
00:20:23En fait on a les conséquences
00:20:25d'années qu'on a laissées faire
00:20:27et les différents gouvernants, notamment de droite
00:20:29ont laissé faire. À un moment il faut poser cette question
00:20:31effectivement de la neutralité
00:20:33du service public. Imaginons
00:20:35que le service public aujourd'hui, une mairie
00:20:37ou n'importe quel service public
00:20:39trie les gens, les personnes en fonction
00:20:41de leurs opinions. Vous imaginez ?
00:20:43Allez, on marque une première pause
00:20:45pour une actualité très chargée. On reviendra
00:20:47sur les propos tenus par Gérald Darmanin
00:20:49on sera, je vous l'ai dit, en compagnie
00:20:51du général Bertrand Cavalier puis on parlera également
00:20:53il ne peut pas s'en empêcher Emmanuel Macron
00:20:55il a encore parlé
00:20:57et je pense qu'il parlera jusqu'à
00:20:59la dernière minute.
00:21:01Un peu comme Mélenchon.
00:21:03Je n'osais pas faire le parallèle mais dans la série La France a peur
00:21:05c'est vrai que je me mets à la place de tes spectateurs
00:21:07qui nous regardent si finalement
00:21:09ça ne doit pas être simple. Allez, bon courage
00:21:11on se retrouve, on a beaucoup de choses à vous dire encore
00:21:13à vous raconter. A tout de suite.
00:21:17Il est 13h, rebonjour
00:21:19merci de nous accueillir chez vous
00:21:21bon appétit, surtout si vous êtes à table, c'est important
00:21:23il ne faut pas l'oublier. Je vous présente mon équipe
00:21:25du mardi dans quelques instants mais tout de suite
00:21:27le sommaire de notre dernière partie
00:21:29nous sommes à
00:21:315 jours des législatives. Vous sentez
00:21:33la pression monter ? Vous la sentez ? Nos politiques
00:21:35la sentent en tous les cas, c'est le moins que l'on puisse dire
00:21:37Gérald Darmanin pour commencer
00:21:39était l'invité ce matin de Laurence Ferrari
00:21:41sur CNews, le ministre de l'Intérieur
00:21:43craint carrément des troubles à l'ordre
00:21:45public dimanche soir après le premier
00:21:47tour des élections et davantage peut-être
00:21:49le 7 juillet après le second tour
00:21:51le général Bertrand Cavalier, expert
00:21:53en sécurité, sera notre invité
00:21:55sa réaction sera évidemment intéressante
00:21:57l'arrivée du RN au pouvoir
00:21:59fait peur, oui
00:22:01cette arrivée fait peur, on vous en parle depuis plusieurs jours
00:22:03ce midi on vous parle des chefs d'établissement
00:22:05des inspecteurs pédagogiques et d'autres corporations
00:22:07ils l'affirment, ils refuseront
00:22:09d'appliquer les lois votées par le parti
00:22:11de Jordan Bardella, c'est un vrai
00:22:13sujet pour BD News évidemment
00:22:15et puis dans BD News, on vous parlera
00:22:17hélas encore de la montée de l'antisémitisme
00:22:19sur notre territoire
00:22:21on reviendra notamment sur les propos des parents
00:22:23de la petite fille de 12 ans qui a été violée
00:22:25à Corbevoie, ils témoignent chez nos confrères
00:22:27du Parisien aujourd'hui, notre fille
00:22:29a vécu l'antisémitisme dans sa chair
00:22:31disent-ils, voilà pour notre
00:22:33programme, on fait un nouveau tour de l'information
00:22:35avec Sommeil à la BD
00:22:37que je re-salue
00:22:39Bonjour Thierry, bonjour à tous, à la une de l'actualité
00:22:41nouveau procès dans le cadre
00:22:43de l'affaire Chyna, deux jeunes
00:22:45âgés à l'époque de 14 et 15 ans
00:22:47comparaissent à huis clos pour vol
00:22:49et violences aggravées contre l'adolescente
00:22:51de 15 ans, un procès que vous suivez
00:22:53pour nous, Célia Barotte, Célia bonjour
00:22:55c'est un procès que la famille attend
00:22:57depuis 5 ans maintenant
00:22:59Oui, pour la famille de Chyna
00:23:01c'est enfin le dernier procès
00:23:03le dernier chapitre judiciaire à affronter
00:23:05l'ambiance était très tendue
00:23:07ici au tribunal judiciaire
00:23:09de s'enlisse entre la famille de Chyna
00:23:11et les proches des mises en cause
00:23:13l'un des mises en cause
00:23:15ne serait pas revenu dans la
00:23:17salle d'audience suite à une pause, une suspension
00:23:19d'audience, c'est ce que vient de me confier
00:23:21la mère de Chyna
00:23:23les deux adolescents qui sont jugés aujourd'hui
00:23:25sont suspectés d'avoir roué deux coups
00:23:27Chyna et de lui avoir volé son téléphone
00:23:29portable, l'un d'eux qui à l'époque
00:23:31était sous contrôle judiciaire serait
00:23:33l'initiateur de ce passage à tabac
00:23:35il aurait voulu se venger de Chyna
00:23:37qui avait porté plainte contre lui
00:23:39à l'époque pour viol, une plainte
00:23:41qui a été requalifiée en agression sexuelle
00:23:43et pour laquelle il avait été condamné
00:23:45à deux ans de prison ex sursis
00:23:47le frère de Chyna espère donc
00:23:49la prononciation d'une peine à la hauteur
00:23:51des souffrances que sa soeur a subies
00:23:53nous allons donc suivre ce procès
00:23:55puisque l'un des mises en cause n'est pas revenu
00:23:57dans la salle d'audience, nous vous tenons au courant
00:23:59Merci pour ce point
00:24:01très complet Célia Barotte
00:24:03alors que le premier tour des élections
00:24:05législatives approche
00:24:07plus d'un million trois cent mille procurations
00:24:09ont déjà été enregistrées selon le
00:24:11ministère de l'intérieur
00:24:13commissariat, gendarmerie et mairie de France
00:24:15sont débordés, reste maintenant
00:24:17à savoir à qui va profiter cette mobilisation
00:24:19on l'a appris
00:24:21il y a quelques heures, le site internet
00:24:23controversé coco.gg
00:24:25fermé par la justice
00:24:27un site qui était souvent détourné et utilisé
00:24:29pour organiser des guet-apens
00:24:31quant à son propriétaire
00:24:33il a été interpellé à l'étranger
00:24:35précise le parquet de Paris
00:24:37et puis on termine avec
00:24:39un peu de sport, masqué ou pas
00:24:41Kylian Mbappé sera-t-il sur le terrain
00:24:43ce soir face à la Pologne
00:24:45c'est la question que tous les fans des bleus
00:24:47se posent alors que les français sont d'ores et déjà
00:24:49qualifiés pour les huitièmes de finale
00:24:51de l'euro grâce à la défaite
00:24:53de l'Albanie face à l'Espagne 1-0
00:24:55et je maintiens toujours ma position
00:24:57je pense qu'il va jouer
00:24:59on espère Thierry
00:25:01je représente mon équipe qui m'accompagne
00:25:03depuis une demi-heure
00:25:05Karim Abrik, Naïm Fadel, Judith Vintraub
00:25:07Joseph Touvenel et j'ai le plaisir d'accueillir
00:25:09le général Bertrand Cavaillé
00:25:11merci mon général d'être présent
00:25:13on va commencer d'ailleurs avec vous
00:25:15puisque je le disais en première partie de l'émission
00:25:17on va revenir sur les propos de Gérald Darmanin
00:25:19qui était l'invité de notre ami Laurence Ferrari
00:25:21ce matin où évidemment
00:25:23il évoque quelques craintes
00:25:25des troubles à l'ordre public à l'issue
00:25:27du premier tour législatif dimanche
00:25:29et encore plus peut-être
00:25:31le 7 juillet, je voulais absolument vous avoir
00:25:33vous êtes un expert en sécurité, on l'a évoqué
00:25:35notamment avec Judith Vintraub
00:25:37est-ce qu'on peut craindre évidemment
00:25:39des troubles ? Judith disait oui tout à l'heure
00:25:41quelles sont les dernières informations dont vous disposez ?
00:25:43Alors moi j'ai pris
00:25:45certains contacts
00:25:47à différents niveaux
00:25:49ce qui caractérise aujourd'hui la posture
00:25:51des services et des forces
00:25:53de l'ordre c'est une forme de grand brouillard
00:25:55sur fond
00:25:57de facteurs structurels
00:25:59de grands désordres et dans un contexte très sensible
00:26:01et pour l'instant il n'y a pas
00:26:03de remontée précise
00:26:05sur des désordres
00:26:07qui pourraient
00:26:09éclater, alors bien entendu
00:26:11il y a des scénarios qui sont envisagés
00:26:13il y a une planification
00:26:15comme je le dis dans un contexte très sensible
00:26:17parce qu'il y a l'approche des JO, il y aura le 14 juillet
00:26:19qui est quand même une soirée, une nuit
00:26:21quand on sait qu'elle est souvent
00:26:23malheureusement s'accompagne
00:26:25de violences, il y a également
00:26:27les bassines avec donc
00:26:29l'ultra gauche qui remet ça
00:26:31bientôt. Et les soulevements de la terre
00:26:33dont on parlait avec Damien Fadel qui ont carrément
00:26:35eux annoncé qu'en cas de victoire
00:26:37du RN, des ronds-points seraient bloqués
00:26:39et effectivement ça ils l'ont annoncé
00:26:41on le sait ça déjà. Je rajoute
00:26:43qu'il y a le Mécédonie qui est en quasi insurrection avec
00:26:45donc plus de 32 escalons
00:26:47immobiles qui sont fixés là-bas
00:26:49et c'est vrai que quand on écoute
00:26:51Manon Aubry qui dit qu'en
00:26:53cas de victoire
00:26:55de majorité RN, il lance
00:26:57une des opérations qui relève
00:26:59de la résistance avec tous les scénarios
00:27:01qui sont envisagés. Sachant qu'il y a bien
00:27:03deux sociologies, sienne victoire et les filles
00:27:05vous ne verrez pas de désordre parce que
00:27:07la sociologie dominante
00:27:09je dirais RN, républicain
00:27:11ou association
00:27:13RN, c'est une
00:27:15sociologie plutôt légaliste
00:27:17pacifique
00:27:19en revanche
00:27:21de l'autre côté,
00:27:23les filles disposent
00:27:25d'abord à une stratégie qui est la stratégie du chaos
00:27:27donc
00:27:29Mélenchon l'avait bien dit, nous n'avons plus de délais
00:27:31nous n'avons plus le temps d'attendre
00:27:33et donc ils sont tout à fait
00:27:35dans cette dynamique et ils disposent
00:27:37de leviers pour semer le désordre
00:27:39Je vous interromps, mais quand
00:27:41c'est panodin quand le ministre de l'Intérieur annonce ça
00:27:43c'est-à-dire qu'il se base bien sur des informations
00:27:45c'est pas
00:27:47il ne peut pas donner
00:27:49une telle réponse à Laurence Ferrari
00:27:51sans avoir des éléments concrets
00:27:53ou alors c'est quoi le but ?
00:27:55Non mais écoutez
00:27:57le ministre peut évoquer
00:27:59certaines craintes mais qui sont à la portée
00:28:01de tous citoyens, c'est-à-dire
00:28:03il peut se passer des choses
00:28:05actuellement
00:28:07on est dans un stade de planification
00:28:09sur des événements majeurs dans les JO
00:28:11et puis après qu'ils prennent en compte
00:28:13des choses qui peuvent arriver, des événements qui peuvent arriver
00:28:15lors du premier tour voire du deuxième tour
00:28:17mais
00:28:19moi j'ai également
00:28:21pris des contacts un peu partout
00:28:23y compris sur le terrain
00:28:25il n'y a pas de remontée
00:28:27pour l'instant qui permet de dire par exemple
00:28:29que les banlieues vont bouger
00:28:31peut-être qu'elles bougeront
00:28:33mais en cela, pour l'instant
00:28:35il n'y a pas de renseignements
00:28:37C'est quoi cette stratégie politique ?
00:28:39C'est la question qu'on peut se poser
00:28:41Lors du stade de France
00:28:43on disait que c'était des hooligans anglais
00:28:45qui avaient semé le trouble
00:28:47donc je ne pense pas que c'était
00:28:49ce qui s'est passé dans la réalité
00:28:51donc moi je ne veux pas porter un jugement
00:28:53politique
00:28:55Vous posez une question
00:28:57Là actuellement
00:28:59il y a quand même des éléments qui disent que l'extrême gauche
00:29:01comme elle a eu l'habitude en fait
00:29:03Moi ce qu'on dit ce n'est pas les banlieues
00:29:05c'est la même population
00:29:07contre la réforme des retraites
00:29:09qui vont casser
00:29:11et s'abonner
00:29:13Il a même théorisé
00:29:15en disant qu'il faut créer
00:29:17les conditions du chaos
00:29:19Eux ils rêvent du grand soir
00:29:21Ils rêvent de la révolution
00:29:23Pendant ces deux ans
00:29:25où ils ont été notamment au Parlement
00:29:27ils n'ont eu de cesse d'appeler au chaos
00:29:29et rappelez-vous que quand il y a eu des émeutes
00:29:31ou bien des manifestations extrêmement
00:29:33violentes contre les différentes réformes
00:29:35ils n'ont pas appelé au calme
00:29:37C'est le contraire
00:29:39Et puis là Manon Briche reprend ce qu'a dit Karima
00:29:41Clairement elle dit qu'il faudra réagir
00:29:43le soulèvement de la terre
00:29:45D'autres syndicats
00:29:47et aussi des fonctionnaires
00:29:49ont clairement dit qu'on ne travaillera pas
00:29:51avec l'URN
00:29:53Donc on peut s'attendre à ce que ces personnes-là
00:29:55ne respectent pas le résultat des urnes
00:29:57On va suivre en tous les cas
00:29:59et on verra bien ce qu'il se passera
00:30:01mes amis dimanche soir
00:30:03On n'a pas fini d'en parler
00:30:05On va revenir sur les propos
00:30:07d'Emmanuel Macron
00:30:09qui s'est encore
00:30:11je le disais
00:30:13exprimé
00:30:15c'est plus fort que lui
00:30:17il s'est exprimé sur un podcast
00:30:19Génération DIY
00:30:21en parlant du RN et du Front Populaire
00:30:23il a carrément dit
00:30:25je pense que c'est hors sujet la réponse de l'extrême droite
00:30:27parce qu'elle renvoie les gens à une religion
00:30:29à une origine
00:30:31et c'est un peu à cela qu'elle divise
00:30:33le mot est prononcé
00:30:35quand on écoute Gérald Darmanin
00:30:37quand on écoute Emmanuel Macron
00:30:39oui, je peux reprendre cette phrase
00:30:41de mon cèdre au confrère
00:30:43est-ce que la France peut avoir peur ?
00:30:45Mais déjà
00:30:47la guerre civile
00:30:49ou en tous cas les prémices
00:30:51sont là
00:30:53annoncées par Gérard Collomb
00:30:55lorsqu'il quitte la place Beauvau
00:30:57le ministère de l'intérieur
00:30:59il dit j'ai peur que demain
00:31:01les deux côtes se retrouvent face à face
00:31:03et il parle de deux dangers
00:31:05la drogue
00:31:07les caïds
00:31:09et l'islamisme
00:31:11on y est
00:31:13donc je ne sais pas de quelle France
00:31:15Emmanuel Macron a l'impression
00:31:17de parler
00:31:19à croire qu'il est toujours dans son métaverse
00:31:21où tout va bien
00:31:23mais ces divergences-là
00:31:25ces divisions-là
00:31:27au sens profond du terme
00:31:29elles existent déjà
00:31:31On va écouter et on fait le tour de table
00:31:33juste après parce qu'il y a eu évidemment
00:31:35vous l'imaginez bien un certain nombre de réactions
00:31:37politiques parce que là aussi
00:31:39c'est pas anodin
00:31:41on va écouter Marine Le Pen qui était l'invité d'RTL ce matin
00:31:43Il n'a pas beaucoup
00:31:45évolué parce qu'il nous a fait
00:31:47toutes les campagnes présidentielles moi ou le chaos
00:31:49je pense que les français ont constaté que
00:31:51il était le chaos
00:31:53il incarnait le chaos depuis
00:31:55sa première élection par ailleurs
00:31:57et je trouve que c'est un argument extrêmement faible
00:31:59qui démontre d'ailleurs
00:32:01d'ores et déjà qu'il pense avoir
00:32:03perdu cette élection
00:32:05Karima, réaction
00:32:07C'est-à-dire que quand on écoute
00:32:09la rhétorique justement d'Emmanuel Macron
00:32:11en ce moment c'est de dire encore une fois
00:32:13nous sommes le bloc du centre
00:32:15qui va garantir la paix sociale
00:32:17alors qu'aujourd'hui on voit qu'il n'y a personne
00:32:19qui a le monopole de cette fameuse paix
00:32:21et de renvoyer aux extrêmes
00:32:23ça n'imprime plus du tout dans la population
00:32:25c'est-à-dire que si vous dites
00:32:27si vous votez pour le bloc
00:32:29par exemple le bloc de droite
00:32:31le bloc RN ou le bloc de gauche
00:32:33ça va être complètement
00:32:35le chaos
00:32:37c'est-à-dire que 80% des français
00:32:39finalement sont extrémistes
00:32:41ça ne tient pas la route
00:32:43donc il s'accroche à cet argumentaire
00:32:45et sincèrement je pense que
00:32:47les français n'y croient plus
00:32:49il y a des demandes concrètes de la part de la population
00:32:51et malheureusement
00:32:53il n'a pas nécessairement su répondre
00:32:55à ses attentes
00:32:57donc c'est un peu ça
00:32:59à chaque fois de ramener
00:33:01et je trouve qu'il va dans l'hyperbole
00:33:03à chaque journée un peu plus
00:33:05c'était le bloc des extrêmes
00:33:07aujourd'hui c'est la guerre civile
00:33:09demain ça va être quoi ?
00:33:11à quoi joue-t-il Emmanuel Macron ?
00:33:13d'abord il joue le camp du pouvoir
00:33:15ça a toujours été le camp qui dit
00:33:17nous sommes le parti de l'ordre
00:33:19avec nous vous allez de l'ordre
00:33:21c'est pas nouveau
00:33:23Emmanuel Macron c'est celui qui a promis
00:33:25lors d'une élection présidentielle
00:33:27votez pour moi et je vais apaiser les choses
00:33:29et les extrêmes vont quasiment disparaître
00:33:31c'est exactement le contraire qui se passe
00:33:33et par rapport à ça
00:33:35on peut avoir plusieurs craintes
00:33:37la première c'est
00:33:39effectivement le lendemain des élections
00:33:41ça peut bouger s'il y a une majorité RN
00:33:43et ça peut bouger du côté de l'extrême gauche
00:33:45est-ce à dire qu'il faut céder
00:33:47à la menace
00:33:49de la violence ? moi je crois que non
00:33:51parce que plus on cède à la menace de la violence
00:33:53plus elle grandit et plus elle s'imposera
00:33:55et puis si c'est le camp
00:33:57de gauche ou d'extrême gauche qui passe
00:33:59on n'aura pas
00:34:01d'événements sans doute le soir
00:34:03mais dans l'avenir
00:34:05on a toujours
00:34:07dans ces cas là un effet d'entraînement
00:34:09où la gauche la plus radicale
00:34:11continue à vouloir imposer à notre gauche
00:34:13dans l'histoire on l'a toujours vu
00:34:15il y a les purges
00:34:17chez Mélenchon on a commencé les purges
00:34:19et il y a la violence qui ressort
00:34:2136 rappelez-vous 36
00:34:23explosion de joueurs, très bien, ça a duré peu de temps
00:34:25occupation d'usines
00:34:27très vite, blocage
00:34:29et alors là l'extrême gauche va s'en donner
00:34:31à cœur joueur contre cette gauche
00:34:33qu'elle accusera d'être une gauche traite bourgeoise etc
00:34:35c'est tout le truc habituel
00:34:37voilà donc à un moment donné
00:34:39il faut poser les choses, regarder
00:34:41quand il y a la démocratie
00:34:43il faut accepter le résultat de la démocratie
00:34:45et ceux qui ne l'acceptent pas sont
00:34:47un danger pour la république
00:34:49et la république doit être mise hors de danger
00:34:51et là il souffle sur les voies mon général
00:34:53Emmanuel Macron là, sincèrement
00:34:55juste avant le premier tour
00:34:57je voudrais revenir au fait si vous voulez
00:34:59je constate qu'on est dans l'extrême déni
00:35:01de la réalité, dans l'extrême laxisme
00:35:05tout a été dit depuis 20-30 ans
00:35:07quand monsieur Jospin parlait de ce défi
00:35:09de lutter contre l'insécurité
00:35:11qui est un défi
00:35:13un défi social par excellence
00:35:15de garantir la sécurité au profit
00:35:17il a dit ça Jospin ?
00:35:19je me rappelais du sentiment d'insécurité
00:35:21je ne me rappelais pas de paroles aussi viriles
00:35:23il a eu des paroles dans sa campagne
00:35:25il avait re-situé
00:35:27la lutte contre l'insécurité
00:35:31donc l'immigration
00:35:33tout a été dit, elle n'est pas régulée
00:35:35vous allez aller sur les frontières
00:35:37bon les frontières françaises
00:35:39qui n'en sont plus
00:35:41les frontières européennes qui sont totalement poreuses
00:35:43à cela vous ajoutez une stratégie de subversion
00:35:45qui est de plus en plus
00:35:47importante
00:35:49par LFI
00:35:51qui dispose de points d'appui dans les universités
00:35:53dans les études politiques
00:35:55on est dans une situation quand même très très fragile
00:35:57ne parlons pas non plus
00:35:59quand on parle de guerre civile
00:36:01elle a déjà commencé depuis des années
00:36:03quand vous avez des citoyens de confession israélite
00:36:05qui ont dû partir
00:36:07notamment de Sainte-Denis
00:36:09donc là où je reste
00:36:11très très surpris
00:36:13c'est comment la réalité
00:36:15n'est pas prise en compte telle qu'elle est
00:36:17c'est ça le grand défi aujourd'hui
00:36:19allez on continue
00:36:21je vous donne la parole juste après
00:36:23on continue à commenter effectivement
00:36:25cette dernière déclaration d'Emmanuel Macron
00:36:27mais on fait un tour de l'info avec Somaïa Labidi
00:36:29de l'actualité incendie
00:36:31rue de la Verry à Paris ce matin
00:36:33dans un vieil immeuble d'habitation de 5 étages
00:36:35135 pompiers
00:36:3740 engins mobilisés sur place
00:36:39pour éteindre le feu qui s'est déclaré au premier étage
00:36:41bilan provisoire
00:36:437 blessés dont 5 pompiers
00:36:456 enfants juifs
00:36:47agressés alors qu'ils sortaient d'un cinéma
00:36:49samedi soir à Levallois-Péret
00:36:51ils ont été pris à partie par 4
00:36:53inconnus à peine plus âgés qu'eux
00:36:55lorsqu'un témoin s'est interposé
00:36:57et les jeunes victimes ont pu se réfugier
00:36:59au centre européen du judaïsme
00:37:01où ils ont été pris en charge par des policiers
00:37:03qui sécurisaient les lieux
00:37:05et puis il est enfin libre
00:37:07après un accord passé avec la justice américaine
00:37:09qui réclamait son extradition
00:37:11Julian Assange fondateur de
00:37:13Wikileaks a quitté
00:37:15le Royaume-Uni
00:37:17le lanceur d'alerte était poursuivi pour avoir exposé
00:37:19au grand jour des documents confidentiels
00:37:21merci Somaïa
00:37:23on continue à commenter cette
00:37:25dernière déclaration d'Emmanuel Macron
00:37:27qui parle et qui n'hésite pas à parler de guerre civile
00:37:29avant de terminer
00:37:31mon tour de plateau je voudrais vous faire écouter
00:37:33une nouvelle réaction politique celle de Hervé
00:37:35Marseille, sénateur des Hauts-de-Seine et président
00:37:37de l'UDI et on termine le tour de plateau
00:37:39il y a des risques
00:37:41extrêmement importants j'espère qu'il n'y aura
00:37:43pas des événements
00:37:45aussi graves que cela mais on peut craindre
00:37:47beaucoup d'instabilité
00:37:49et beaucoup de désordre
00:37:51on voit bien aujourd'hui que
00:37:53ni l'extrême gauche ni l'extrême droite
00:37:55ne sont prêts à gouverner tous les jours
00:37:57ils essaient d'adapter leurs propositions
00:37:59leurs programmes, leurs projets
00:38:01on ne s'y retrouve plus, on va vers le désordre
00:38:03et il est important que les
00:38:05français sachent pour qui ils doivent
00:38:07voter et pour qui
00:38:09ils veulent assurer
00:38:11l'avenir
00:38:13il va un peu dans le sens d'Emmanuel Macron
00:38:15il parle de désordre
00:38:17il a failli dire pour qui ils ne doivent pas
00:38:19voter
00:38:21on voit bien que
00:38:23l'objectif, moi ce qui me gêne un peu c'est que
00:38:25le président de la république c'est pas comme s'il n'était
00:38:27pas président de la république depuis 7 ans
00:38:29donc aujourd'hui il nous parle d'une guerre civile
00:38:31ça veut dire que l'échec aussi
00:38:33de sa politique c'est d'avoir fracturé
00:38:35encore plus
00:38:37ce qui est terrible c'est qu'il est à la sécurité, c'est vrai
00:38:39oui, mon dieu, c'est vrai
00:38:41j'ai compris le message, mais c'est vrai
00:38:43vous avez raison de le rappeler, ça fait 7 ans qu'il est au pouvoir
00:38:45oui, qu'il comprenne le
00:38:47message, c'est pas faute
00:38:49que beaucoup de personnes
00:38:51aient alerté, mais aujourd'hui
00:38:53ça pose aussi la question de la démocratie en fait
00:38:55c'est-à-dire que lui-même ne croit plus à la démocratie
00:38:57c'est-à-dire à l'état de droit
00:38:59et donc il constate que cet état de droit
00:39:01qui doit protéger l'ensemble des citoyens
00:39:03qui doit protéger aussi la démocratie
00:39:05qui doit protéger aussi
00:39:07les urnes, le fait de voter
00:39:09et que le peuple
00:39:11a le droit de choisir et que le peuple est
00:39:13souverain, et bien cet état de droit
00:39:15malheureusement il est mis à mal et il est en train
00:39:17de nous le dire aujourd'hui
00:39:19donc effectivement, comme nous
00:39:21nous l'avons constaté
00:39:23et bien il nous montre encore une fois
00:39:25la puissance dans laquelle l'état de droit
00:39:27se trouve aujourd'hui.
00:39:29Karim, je vous donne la parole dans 30 secondes
00:39:31nouvelle réaction politique, évidemment, celle de
00:39:33Manon Amboui
00:39:35ça vous intéresse d'avoir la réaction de Manon Amboui
00:39:37évidemment, je le suis beau d'or
00:39:39déjà, Manon Amboui
00:39:41On voit très bien la stratégie
00:39:43du Président de la République, c'est
00:39:45de dire moi ou le chaos
00:39:47mais pardon, nous avons déjà
00:39:49le chaos avec Emmanuel Macron
00:39:51c'est un chaos social
00:39:53d'un pays dans lequel il y a 10 millions
00:39:55de pauvres, dans lequel les inégalités n'ont
00:39:57jamais été aussi grandes, c'est un chaos
00:39:59écologique, c'est un chaos
00:40:01à plein de manières que ce soit
00:40:03et donc ce Président de la République
00:40:05s'il a si
00:40:07peur du chaos que cela, pourquoi a-t-il
00:40:09fait une dissolution ?
00:40:11Il a été élu démocratiquement, donc moi je
00:40:13reconnais
00:40:15la légitimité démocratique
00:40:17du Président de la République, je conteste
00:40:19juste aujourd'hui sa politique
00:40:21qui nous amène dans cette situation de chaos
00:40:23donc c'est lui qui prendra sa décision
00:40:25en tout cas, il me trouvera toujours sur sa route pour le combattre
00:40:27Bon, elle n'a pas tout à fait tort non plus
00:40:29Ben si, parce qu'elle tend
00:40:31les mots. Oui, elle tend les mots, mais elle dit
00:40:33il y a une dissolution et que voilà. Elle peut
00:40:35considérer que
00:40:37écologiquement, la situation est dramatique
00:40:39mais ce n'est pas du chaos, le chaos
00:40:41ce sont les soulèvements de la terre
00:40:43elle peut considérer
00:40:45que socialement
00:40:47la politique d'Emmanuel Macron est
00:40:49épouvantable, mais enfin ce n'est pas les pauvres
00:40:51qui mettent la pagaille
00:40:53dans la rue et qui cassent
00:40:55et qui brûlent
00:40:57elle tend les mots. En fait, le chaos social
00:40:59dont elle parle, il est
00:41:01il existe en partie quand même
00:41:03c'est les territoires interdits de la République
00:41:05c'est-à-dire que
00:41:07Mais ça, elle n'en parle pas. Elle n'en parle pas. Curieusement
00:41:09Oui, mais ce n'est pas nouveau
00:41:11ce que disait le général des quelques minutes
00:41:13ce n'est pas nouveau, ça n'a pas été
00:41:15résolu, ça n'a fait que s'aggraver
00:41:17c'est-à-dire qu'il y a des zones aujourd'hui en France
00:41:19qui sont des zones de non-droit
00:41:21ça c'est inacceptable, c'est la conséquence
00:41:23d'une politique. Alors le brave sénateur qu'on a vu
00:41:25tout à l'heure, évidemment c'est son camp
00:41:27oui d'accord, mais il ferait mieux de nous dire
00:41:29excusez-moi d'avoir si mal gouverné ou d'être
00:41:31avec des alliés qui sont incapables
00:41:33Je vais vous rappeler la ZAD de Nantes que j'ai bien connue
00:41:35qui était une vraie zone
00:41:37de non-droit
00:41:39et une zone totalement
00:41:41lunaire et surréaliste. Je ne vous ai pas
00:41:43donné la parole. Non, je voulais dire, ce n'est peut-être pas le
00:41:45chaos, mais on voit quand même particulièrement
00:41:47au cours des derniers mois, il y a vraiment un délitement
00:41:49du climat social
00:41:51et on a vu aussi
00:41:53ce qu'on a vu au cours des derniers mois
00:41:55particulièrement depuis le 7 octobre, cette montée des
00:41:57actes d'antisémitisme
00:41:59quand on a vu aussi
00:42:01certains partis, notamment LFI qui n'a pas voulu
00:42:03venir à la manifestation contre
00:42:05l'antisémitisme. Donc il y a ce climat aussi aujourd'hui
00:42:07et là on arrive à des élections
00:42:09dans un climat de fractures littéralement
00:42:11vous avez parlé de certains territoires aussi
00:42:13de la République quand on disait
00:42:15que ce ne sont plus des territoires
00:42:17où il y a véritablement de la démocratie
00:42:19où on peut vraiment agir là-dessus
00:42:21oui, il y a ce climat social
00:42:23qui est très difficile, il y a ces
00:42:25importations de conflits à l'intérieur
00:42:27de la France, donc on compose
00:42:29avec tout ça et il faut se rappeler que
00:42:31dans un climat d'incertitude, il y a des poches
00:42:33entre guillemets violentes
00:42:35des groupuscules violentes qui n'attendent
00:42:37que ça, qu'il y ait des manifestations
00:42:39peut-être qui se disent pacifiques, oui
00:42:41les gens peuvent aller manifester mais qui n'attendent
00:42:43que ça pour provoquer
00:42:45ce fameux chaos et ça on l'a vu
00:42:47il y a exactement un an
00:42:49quand il y a eu les manifestations après
00:42:51l'affaire Naël
00:42:53donc on voit que ça, ça existe
00:42:55et ça oui, ça peut ressurgir aujourd'hui
00:42:57dans un contexte politique qui est bouillant
00:42:59dans un contexte où le Président de la République
00:43:01dit que finalement tout est extrême
00:43:03et c'est un peu le paradoxe de l'extrême
00:43:05centre, c'est que finalement
00:43:07si vous êtes vraiment dans l'extrême centre, bien tout ce qui est
00:43:09un petit peu à côté, vous le faites passer
00:43:11pour des extrêmes.
00:43:13Ce que vous avez abordé, chère Karima,
00:43:15on voit bien que c'est le fait aussi de politiques
00:43:17qui sont irresponsables et notamment d'elle et les filles
00:43:19vous avez cité l'apportation d'un conflit
00:43:21qui ne concerne pas normalement
00:43:23les français, vous avez parlé aussi
00:43:25de cette campagne qui a été faite
00:43:27sur des sujets qui n'étaient pas les sujets
00:43:29européens et les black blocs
00:43:31etc. et les bobos repus
00:43:33des écolos, c'est souvent
00:43:35enfin c'est pas des jeunes déplacés
00:43:37et le désarmement des forces de l'ordre
00:43:39et le désarmement des forces de l'ordre
00:43:41et le désarmement des forces de l'ordre
00:43:43Allez les amis, on va marquer une nouvelle pause
00:43:45dans ce mini-news, on va parler
00:43:47à nouveau, hélas, de l'antisémitisme
00:43:49avec notamment, je ne sais pas si vous avez lu, le parisien
00:43:51donc enfin le parisien, les parents
00:43:53de cette petite fille de 12 ans
00:43:55violée à Corbevoie se sont
00:43:57exprimés, ça fait effectivement froid dans le dos
00:43:59mais c'est important d'en parler
00:44:01et c'est un sujet mini-news évidemment. A tout de suite.
00:44:07Allez, quasiment 13h30, merci
00:44:09de nous accueillir, c'est la dernière ligne droite
00:44:11évidemment pour mini-news, puisque nous sommes ensemble
00:44:13jusqu'à 14h, je vous présente mes invités dans
00:44:15quelques instants, mais tout de suite, nouveau tour
00:44:17de l'information avec Somaïa Labidi
00:44:19À la une de l'actualité, le site
00:44:21internet controversé coco.gg
00:44:23fermé par la justice
00:44:25un site qui était souvent détourné
00:44:27et utilisé pour organiser
00:44:29des guet-apens, quant à son propriétaire
00:44:31il a été interpellé à l'étranger
00:44:33précise le parquet de Paris
00:44:35Deuxième nuit de tensions
00:44:37en Nouvelle-Calédonie, alors que deux militants
00:44:39indépendantistes viennent d'être placés
00:44:41en détention provisoire à Nouméa
00:44:43ils sont soupçonnés d'avoir participé
00:44:45au déclenchement des violences qui ont émaillé
00:44:47l'archipel depuis la mi-mai
00:44:49et puis des poules submergées
00:44:5152 personnes évacuées
00:44:53après un nouvel épisode d'intempéries
00:44:55à Saint-Martin-Vésubie. Les fortes pluies
00:44:57tombées hier en fin de journée ont contribué
00:44:59à la montée de plusieurs cours d'eau
00:45:01faisant de nombreux dégâts, comme vous pouvez le voir
00:45:03sur ces images
00:45:05Merci beaucoup Somaïa
00:45:07A tout à l'heure
00:45:09Je représente mon équipe du mardi
00:45:11Naïm Amfadel, Karim Abrik, Judith Vintraube
00:45:13Joseph Touvenel et Général Bertrand Cavalier
00:45:15On va
00:45:17revenir et reparler de
00:45:19cette montée des actes antisémites
00:45:21sur notre territoire et là
00:45:23c'est joué que l'on revienne sur cette
00:45:25dramatique histoire de cette petite fille de 12 ans
00:45:27à Courbevoie, dont on nous a beaucoup
00:45:29parlé évidemment. Ses parents
00:45:31se sont exprimés chez nos confrères
00:45:33du parisien
00:45:35« Notre fille a vécu l'antisémitisme
00:45:37dans sa chair » disent-ils
00:45:39On revoit tout cela avec Audrey
00:45:41Berto
00:45:43Après plus d'une semaine de silence
00:45:45et de douleur, les parents
00:45:47de la jeune fille de 12 ans, kidnappée
00:45:49et violée à Courbevoie, ont accepté de prendre
00:45:51la parole. Dans le journal
00:45:53Le Parisien, ils témoignent et racontent
00:45:55l'horreur qu'a vécue leur fille
00:45:57Elle était en pleurs, en détresse totale
00:45:59Elle m'a tout de suite dit « Papa, j'ai été
00:46:01violée, ils m'ont tout fait. Je n'ai
00:46:03rien le droit de te dire. Ils m'ont fait jurer
00:46:05de ne rien dire, sinon ils me tueraient
00:46:07Ils m'ont menacé de mort et ils m'ont
00:46:09dit qu'ils vous feraient du mal à vous aussi »
00:46:11Concernant le caractère antisémite
00:46:13du viol, pour le père, il n'y a
00:46:15pas de doute. Pour moi, c'est
00:46:17un acte clairement antisémite qui est
00:46:19lié à l'importation en France du conflit
00:46:21israélo-palestinien. L'expédition
00:46:23punitive consistait à venir massacrer
00:46:25une personne parce qu'elle est juive
00:46:27De son côté, la mère de l'adolescente
00:46:29compare ce qu'il s'est passé avec
00:46:31les horreurs du 7 octobre. Il y a
00:46:33selon nous un mimétisme entre les actes
00:46:35perpétrés par les terroristes du Hamas
00:46:37dans les kibbutz et ce que notre fille a subi
00:46:39en bas de chez nous à Courbevoie. Les parents
00:46:41espèrent que chacun prenne conscience
00:46:43de la gravité des faits. Nous espérons
00:46:45que la société française prenne pleinement
00:46:47conscience du niveau de violence et de haine
00:46:49dont des enfants de 13 ans sont capables
00:46:51à l'encontre d'un autre enfant au prétexte
00:46:53qu'il est juif. Deux mineurs de 13 ans
00:46:55ont été mis en examen. Un troisième
00:46:57mineur de 12 ans a lui été placé
00:46:59sous le statut de témoin assisté
00:47:01pour les faits de viol.
00:47:03Général Bertrand Cavalli, je me tourne vers vous
00:47:05avec l'expérience qui est la vôtre.
00:47:07Vous avez fait déjà remonter
00:47:09ce type de
00:47:11montée justement
00:47:13de ces actes antisémites depuis
00:47:15bien longtemps déjà.
00:47:17Oui.
00:47:19Quand le père de cette jeune fille
00:47:21dit que c'est directement lié à l'importation
00:47:23de ce qui se passe
00:47:25à Gaza, oui et non.
00:47:27Le phénomène est structurel,
00:47:29il est ancré et
00:47:31il s'est développé
00:47:33ainsi à partir des années 80.
00:47:35Moi je travaillais en banlieue lyonnaise,
00:47:37en 90 je retourne, je me rappelle une réunion
00:47:39à l'époque avec la DST,
00:47:41l'ERG, la gendarmerie, le renseignement militaire.
00:47:43Le constat était clair
00:47:45sur lequel
00:47:47cet islam radical,
00:47:49cet islam d'extrême droite,
00:47:51cet islam frériste
00:47:53devenait dominant.
00:47:55Donc venaient structurer
00:47:57mentalement,
00:47:59idéologiquement, les populations immigrées
00:48:01qui n'étaient pas sur
00:48:03cette posture à cette époque-là.
00:48:05Si.
00:48:07Avant les années 80.
00:48:09Quand vous rencontriez des adultes,
00:48:11des gens qui venaient d'Algérie,
00:48:13d'Afrique du Nord, on n'était pas
00:48:15tout à fait... alors il y avait
00:48:17pour partie d'entre eux le côté anti-français,
00:48:19le FLN était très présent,
00:48:21mais l'antisémitisme
00:48:23n'était pas aussi, je dirais,
00:48:25vif.
00:48:27Or, vous avez
00:48:29cet islam qui est pris en compte par les fréristes,
00:48:31par les wahhabites, etc.
00:48:33Et vous avez l'arrivée massive
00:48:35d'immigrants qui sont culturellement
00:48:37antisémites.
00:48:39Et tout ça fait qu'aujourd'hui,
00:48:41vous avez en France une population qui compte
00:48:43plusieurs millions de personnes
00:48:45qui est culturellement antisémite.
00:48:47Et donc,
00:48:49bien entendu, ce qui se passe
00:48:51actuellement entre Israël
00:48:53et la bande de Gaza,
00:48:55ne fait qu'amplifier
00:48:57cela.
00:48:59Mais on l'a évoqué
00:49:01tout à l'heure,
00:49:03Georges Bensoussan,
00:49:05ces faits-là, la véritable guerre civile,
00:49:07elle existe entre
00:49:09cette mouvance culturelle et le reste.
00:49:11Le reste dans sa diversité.
00:49:13Judith.
00:49:15Le livre Bensoussan,
00:49:17c'est 2002.
00:49:19Je ne sais pas si vous vous souvenez
00:49:21d'un film d'un réalisateur
00:49:23franco-algérien en 2000
00:49:25qui s'appelle
00:49:27Le ciel, les oiseaux, ta mère.
00:49:29Et ça raconte l'histoire
00:49:31de trois petits beurres de banlieue
00:49:33qui gagnent un séjour à la mer
00:49:35à Biarritz. Comme ils n'ont pas un sou,
00:49:37évidemment, ils s'ennuient.
00:49:39Et il se trouve qu'il y a trois filles
00:49:41dans un appartement
00:49:43à côté et que le personnage
00:49:45principal qui est joué par Jamel Debbouze
00:49:47tombe amoureux d'une des filles.
00:49:49Et il s'aperçoit qu'elle est juive.
00:49:51On est en 2000.
00:49:53Et ça lui pose un énorme problème. C'est un très joli film
00:49:55et ça raconte très très bien
00:49:57le déchirement intérieur
00:49:59de ce gamin. Je crois que le personnage doit avoir
00:50:0116 ans ou 17 ans.
00:50:03Et là, on voit que
00:50:05on parle beaucoup d'islamisme
00:50:07qui s'est servi l'antisémitisme
00:50:09pour se diffuser. Mais on voit
00:50:11que cet antisémitisme-là,
00:50:13il est culturel et bien
00:50:15antérieur
00:50:17au développement de l'islamisme
00:50:19sur notre sol.
00:50:21Et ceci dit, tout le monde n'est pas
00:50:23touché, heureusement. Et évidemment,
00:50:25toutes les populations
00:50:27d'origine émigrée ne sont pas
00:50:29antisémites, bien heureusement.
00:50:31Mais le rapport à l'altérité, à l'autre,
00:50:33dans l'islam, la dignitude, le fait
00:50:35que les gens du livre sont des gens tolérés mais inférieurs.
00:50:37De toute façon,
00:50:39il y a toujours un musulman fréquentant
00:50:41une chrétienne ou une juive.
00:50:43Alors c'est peut-être plus exacerbé,
00:50:45peut-être, avec
00:50:47une femme israélite.
00:50:49Mais il y a ce rapport,
00:50:51ce problème fondamental du rapport de l'islam
00:50:53à l'altérité. Maintenant, quand vous évoquez
00:50:55cette évolution
00:50:57de l'islam, en tout cas ce problème-là,
00:50:59Peroncet-Lugos, dans Le Radeau de Mahomet,
00:51:01c'est début des années 80, alors qu'il
00:51:03est correspondant du monde
00:51:05en Égypte. Il y a également
00:51:07Claude Barraud qui va être
00:51:09ostracisé parce qu'il ose dire
00:51:11qu'il y a un problème montant.
00:51:13Et de remise en cause
00:51:15du modèle français.
00:51:17D'ailleurs, quand on regarde Mohamed Merah,
00:51:19il n'y avait pas le conflit actuel.
00:51:21Et pourtant, il s'en prend à qui ?
00:51:23A mes camarades parachutistes et ensuite
00:51:25à une école juive parce que juif.
00:51:27Donc on voit très bien que ce n'est pas nouveau.
00:51:29Et moi, ce qui me frappe et ce qui me peine,
00:51:31c'est quand on regarde les chiffres.
00:51:33Manifestation à Levallois
00:51:35et ensuite, cet acte abominable
00:51:37qui concerne cette petite fille.
00:51:39Maximum 500 personnes.
00:51:41Manifestation devant TF1
00:51:43parce qu'il y a eu une interview
00:51:45de Béthania Hou,
00:51:47plus de 2500 personnes.
00:51:49Moi, je suis effondré par ces chiffres.
00:51:51C'est-à-dire que la société française
00:51:53qui n'est pas antisémite ne réagit
00:51:55pas assez vigoureusement.
00:51:57C'est vrai, nous étions ensemble dimanche pour commenter
00:51:59ce rassemblement qu'on peut voir.
00:52:01C'est assez impressionnant et assez pénant et assez inquiétant.
00:52:03Je vous donne la parole dans quelques instants.
00:52:05Mais symbole de ce climat ambiant et triste
00:52:07qu'on constate en France.
00:52:09Cette histoire de ce couple israélien
00:52:11qui affirme avoir été refusé dans un hôtel
00:52:13à cause de sa religion.
00:52:15On voit tout cela avec Fabrice Elsner
00:52:17et Thibaut Marcheteau.
00:52:19On poursuit le débat avec vous.
00:52:21C'est dans cet hôtel que Mahmoud,
00:52:23un israélien en vacances à Paris
00:52:25avec sa femme et son fils de 3 ans,
00:52:27soit réservé une chambre pour quelques nuits.
00:52:29Alors qu'il donne son passeport
00:52:31pour utiliser la réservation,
00:52:33il affirme que le comportement du réceptionniste
00:52:35change brutalement.
00:52:39Il a changé totalement de visage.
00:52:41Il a commencé à nous ignorer.
00:52:43Son visage a changé
00:52:45et commencé à nous attaquer
00:52:47et nous parler vraiment mal.
00:52:51L'homme de 46 ans affirme que le prix
00:52:53proposé par le réceptionniste
00:52:55augmente de plus de 250 euros.
00:52:57Il choisit donc de réserver par internet
00:52:59mais l'hôtelier affirme que la réservation
00:53:01n'est pas confirmée, le ton monte.
00:53:03Et le père de famille
00:53:05dit avoir été largement insulté
00:53:07en raison de sa nationalité.
00:53:11Le réceptionniste nous a dit
00:53:13vous, les israéliens,
00:53:15vous vous croyez les rois du monde.
00:53:17Maintenant, vous allez voir ce que ça fait
00:53:19de dormir dans la rue,
00:53:21parter d'ici.
00:53:25Le groupe accord dit être en étroite collaboration
00:53:27avec les enquêteurs, affirme que le bien-être
00:53:29de ses clients est une priorité au quotidien
00:53:31et qu'elle ne tolère aucune forme
00:53:33de discrimination.
00:53:35Évidemment, il y a une enquête
00:53:37mais ça révèle bien quelque chose,
00:53:39un climat ambiant en France
00:53:41qui est nauséeux.
00:53:43On voit bien que c'est nouveau.
00:53:45Jusqu'à maintenant, les israéliens n'avaient aucun problème
00:53:47à venir en France.
00:53:49Ils n'étaient pas rejetés comme ce monsieur.
00:53:51Il faut rappeler que c'est un arabe israélien.
00:53:53C'est important.
00:53:55Je voudrais revenir aussi sur ce que vous avez dit
00:53:57tout à l'heure sur la question
00:53:59des rapports
00:54:01juifs-musulmans.
00:54:03Comme vous le savez, je suis musulmane
00:54:05et j'ai vécu beaucoup
00:54:07dans mon quartier,
00:54:09à Dreux. J'avais deux amis
00:54:11qui étaient de confession juive.
00:54:13Il y avait des familles juives aussi,
00:54:15d'origine notamment algérienne.
00:54:17Je me souviens
00:54:19que ça se passait très bien
00:54:21et pourtant, je connaissais
00:54:23le conflit israélo-palestinien.
00:54:25Mes parents en parlaient, mais il n'y avait
00:54:27aucune confusion entre le conflit
00:54:29israélo-palestinien et les Juifs
00:54:31qui vivaient en France.
00:54:33Au contraire, ils se retrouvaient
00:54:35beaucoup...
00:54:37Comme c'était des familles
00:54:39juives d'Algérie
00:54:41et de Tunisie,
00:54:43c'était intéressant
00:54:45parce qu'ils se retrouvaient beaucoup autour de la culture
00:54:47arabo-musulmane,
00:54:49parce qu'ils écoutaient la même musique, la cuisine,
00:54:51etc. Et puis, il faut rappeler aussi
00:54:53que toutes les stars du Shabi
00:54:55et du Raï ont été produites
00:54:57par des producteurs
00:54:59de confessions juives.
00:55:01Donc, ce qui s'est passé là
00:55:03est quand même inédit
00:55:05parce qu'à mon avis,
00:55:07bien qu'il y ait eu des... Bien sûr, il y a eu
00:55:09des actes antisémites, on a vu ce qu'a fait
00:55:11Méra,
00:55:13ce qu'ont subi aussi Méreille
00:55:15Knoll et Sarah Halimi,
00:55:17le jeune Halimi aussi,
00:55:19il y en a...
00:55:21Halimi, oui.
00:55:23Ça, c'est vrai. Mais,
00:55:25franchement, regardons les choses,
00:55:27parce que sinon, on est dans le désespoir.
00:55:29C'est une minorité.
00:55:31Et aujourd'hui, moi, ce que je regrette, et je vous le dis
00:55:33vraiment du fond du cœur, c'est que
00:55:35cette importation de ce conflit
00:55:37par un parti politique qui avait
00:55:39intérêt à instrumentaliser,
00:55:41je regrette que d'autres partis politiques
00:55:43n'aient pas été dans les quartiers
00:55:45pour parler aux habitants. Moi, quand je parle
00:55:47aux gens, ils font la différence. Quand vous
00:55:49finissez par leur dire, mais attendez, le programme, on ne peut pas
00:55:51ne pas le condamner. Ils finissent par vous dire,
00:55:53ah oui, c'est vrai, mais regarde qu'à ça.
00:55:55Que ce soit les quartiers ou les universités
00:55:57ou les écoles, tout ce qui
00:55:59n'est pas extrême-gauche a déserté le terrain.
00:56:01Dans les facs, vous n'avez que
00:56:03la France insoumise. Les autres,
00:56:05vous les avez... Si, vous avez eu François-Xavier Bélamy
00:56:07qui est allé à Sciences Po... Ils ont déserté,
00:56:09qui est allé sur le terrain. Caïma,
00:56:11je ne vous ai pas entendu sur le sujet. Non, mais c'est ça le problème.
00:56:13En fait, aujourd'hui, c'est tous les
00:56:15efforts qui doivent être mis
00:56:17pour protéger, finalement, cette société,
00:56:19pour protéger les compatriotes
00:56:21juifs, français, et c'est ça
00:56:23qui est inquiétant aujourd'hui. On le voit qu'il y a eu
00:56:25cette espèce d'antisémitisme
00:56:27d'atmosphère. Ça, ça s'est
00:56:29accéléré au cours des derniers mois.
00:56:31On a vu aussi l'ambiguïté
00:56:33de certains politiques. On l'a vu
00:56:35à l'extrême-gauche, notamment, qui ont
00:56:37accentué le tout. Et ce qui devrait nous
00:56:39interpeller aujourd'hui,
00:56:41oui, on parle de minorité ou quoi que ce soit,
00:56:43mais ce qui devrait nous interpeller aujourd'hui,
00:56:45c'est l'âge aussi. Dans le cas de ce
00:56:47viol de cette jeune fille de 12 ans,
00:56:49c'est l'âge des suspects, 12 ans,
00:56:5113 ans. Donc, qu'est-ce qui a été
00:56:53transmis? Dans quoi ces jeunes
00:56:55baignent-ils?
00:56:57Encore et encore
00:56:59au problème de l'éducation.
00:57:01Non seulement à l'imaginer
00:57:03et ensuite à passer
00:57:05à l'acte. Oui, mais vous ne pouvez pas aborder
00:57:07l'antisémitisme sans aborder
00:57:09un problème beaucoup plus large que celui de la contestation
00:57:11du modèle français. C'est-à-dire
00:57:13que tous les retours
00:57:15sont très clairs de ce point de vue,
00:57:17s'agissant de ce qui se passe dans les établissements
00:57:19scolaires, s'agissant du fait que la
00:57:21majorité des professeurs n'osent plus
00:57:23enseigner. Ils ne veulent pas.
00:57:25Parfois, ils ne veulent pas. Alors, il y a
00:57:27certains qui ne veulent pas
00:57:29parce qu'il y en a certains qui participent
00:57:31de la logique, qui sont des collaborateurs
00:57:33pour moi. Bon, mais
00:57:35il n'en reste pas moins que le rapport de la DGCI
00:57:37est très clair. Les rapports aujourd'hui qui
00:57:39sortent au sein de l'éducation nationale sont très clairs.
00:57:41Il y a actuellement
00:57:43qui se structure
00:57:45une
00:57:47très forte minorité de jeunes
00:57:49qui refusent le modèle français,
00:57:51qui refusent la diversité, qui refusent
00:57:53l'humanisme, les valeurs humanistes, qui refusent
00:57:55le passé français. On est très loin
00:57:57de Marc Bloch ou de Romain Garry
00:57:59qui disent... Parce qu'ils se sont renvoyés aujourd'hui. Je vais vous dire
00:58:01quand moi j'étais gamine, je n'étais pas renvoyée à une origine.
00:58:03J'apprenais le même programme que n'importe
00:58:05de mes amis à l'école.
00:58:07Vous voyez, nos ancêtres
00:58:09les Gaulois, il n'y avait aucun problème.
00:58:11Aujourd'hui, malheureusement... Mais qui les renvoie à des origines ?
00:58:13Mais les enseignants parfois aussi !
00:58:15Eh bien voilà, ils relativisent,
00:58:17ils sont dans le déni, ils adaptent.
00:58:19Ils interdisent d'enseigner
00:58:21certaines matières, on l'a dit et redit
00:58:23sur ce plateau. Je vous livre une anecdote.
00:58:25Je crois près
00:58:27de chez moi une femme qui passait
00:58:29et on entame la conversation. Elle est d'origine turque.
00:58:31Elle ne porte pas le voile. Et on
00:58:33commence à évoquer le recul de laïcité
00:58:35en France. Elle me dit mais ce n'est pas normal
00:58:37qu'on oblige
00:58:39des jeunes filles d'origine turque
00:58:41à rester dans la culture turque. Elle me dit
00:58:43c'est vous qui êtes responsable. Bien sûr.
00:58:45On a une part de responsabilité.
00:58:47Ça veut dire qu'on combat
00:58:49au nom du respect de minorités
00:58:51on combat les valeurs de la laïcité.
00:58:53Mais on est, je peux vous dire, c'est quand même
00:58:55un monde de fous. En fait, le
00:58:57on, je suis d'accord, mais le on
00:58:59est très gênant. Il faut prendre
00:59:01les responsabilités. Et il y a des gens
00:59:03qui depuis des années et des années
00:59:05dénoncent. On a parlé de Ben Soussan
00:59:07tout à l'heure et de son ouvrage.
00:59:09Ces gens-là ont été marginalisés.
00:59:11On leur mettait le doigt dessus.
00:59:13On les accusait. Stigmatisés. On les accusait
00:59:15d'être des méchants, des mauvais, qui refusaient l'autre
00:59:17alors qu'ils voyaient la réalité.
00:59:19Moi, j'en veux beaucoup
00:59:21à une partie de la classe politique, de gauche
00:59:23comme de droite, qui ont tout mis sous le tapis.
00:59:25À nos intellectuels
00:59:27et on le voit en faculté
00:59:29les enseignants. Négma
00:59:31a en partie raison. Il y a des enseignements
00:59:33qui ne disent rien, notamment sur la Shoah
00:59:35par crainte, mais il y en a
00:59:37qui le font
00:59:39parce qu'ils sont absolument militants.
00:59:41Et ça, c'est à mon sens
00:59:43inacceptable. Ces élites
00:59:45sont dangereuses et ces élites
00:59:47nous amènent dans le mur.
00:59:49On va faire un dernier point
00:59:51sur l'actualité avec
00:59:53Somaya Abidi. À la une de l'actualité,
00:59:55une prise de position qui risque de faire
00:59:57grand bruit. Dominique Stroskane appelle
00:59:59à faire barrage au RN, quitte à voter
01:00:01et les filles en se bouchant le nez,
01:00:03dit-il, dans les colonnes de Challenge.
01:00:05L'ancien ministre et ex-directeur
01:00:07du FMI invite donc les Français à choisir
01:00:09son meilleur ennemi pour mieux combattre
01:00:11et éviter le pire.
01:00:13Coup de filet antidrogue.
01:00:15À Marseille, huit membres d'un réseau très
01:00:17actif ont été interpellés hier.
01:00:19Bilan de l'opération, trois armes
01:00:21de poing, plus de 260 kilos de drogue
01:00:23et 823 900 euros
01:00:25en liquide ont été saisis par
01:00:27les enquêteurs.
01:00:29Et puis, dix membres de la famille d'Ismaël Agnier,
01:00:31chef du Hamas, ont été tués dans une frappe
01:00:33israélienne sur un camp de réfugiés
01:00:35de la ville de Gaza, annonce faite
01:00:37par la défense civile qui précise que
01:00:39d'autres corps sont toujours sous les décombres.
01:00:41Merci, ma chère
01:00:43Somaya, merci. Ainsi se termine ce
01:00:45mini-news. Merci Zémy de m'avoir accompagnée.
01:00:47Les débats étaient riches,
01:00:49les thèmes graves, évidemment.
01:00:51Bon courage pour ceux qui vont voter,
01:00:53évidemment, et c'est important d'aller
01:00:55voter. Merci à l'équipe qui m'a
01:00:57entouré ce mardi, Benjamin Bouchard,
01:00:59Olivier Caron-Fleck, David Gouinet, Camille Guédon,
01:01:01Somaya Labidi, évidemment,
01:01:03Jeanne Fiocca. Merci à la
01:01:05programmation Nicolas Nissim, merci aux équipes
01:01:07en régie, réalisation Nicolas et Aymeric,
01:01:09à la vidéo Rémi, au son Roderick.
01:01:11Vous pouvez revivre cette émission sur notre site.
01:01:13Vous connaissez la musique, cnews.fr.
01:01:15Vos prochains rendez-vous
01:01:17dans quelques instants, 180 minutes,
01:01:19avec Clélie Mathias. Et puis n'oubliez pas,
01:01:21le rendez-vous politique ce soir,
01:01:23100% politique, avec l'hélio de choc.
01:01:25Olivier Benkemoun,
01:01:27Julien Pasquet, moi je vous dis bye-bye.
01:01:29A demain, 12h30. Vous partez déjà, mon général.
01:01:31L'émission n'est pas terminée.
01:01:33Rompez les rangs.
01:01:35Allez, à demain. Passez une belle journée.
01:01:37Va faire beau.