• il y a 4 mois
Après un fort emballement, il y a deux ans, sur le secteur de l'hydrogène, on assiste à un ralentissement de cette dynamique. Les espérances des épargnants ont été rattrapées par l'inflation, le contexte géopolitique et la montée en puissance de l'IA. Alexandre Cornu, gérant actions thématiques pour la CPRAM, et Pierre-Etienne Franc directeur général & cofondateur de HY24, expliquent dans SMART PATRIMOINE comment aborder cette classe d'actif en 2024.

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Transcription
00:00Nous enchaînons à présent avec enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré à la thématique d'investissement hydrogène, comment aborder la classe d'actifs en 2024 ?
00:15Pour en parler, nous avons le plaisir d'avoir deux experts du sujet sur le plateau de Smart Patrimoine. Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Pierre-Etienne Franck.
00:21Bonjour Pierre-Etienne Franck.
00:22Bonjour.
00:23Vous êtes cofondateur et directeur général de AI24 et à vos côtés, on a le plaisir d'accueillir également Alexandre Cornu. Bonjour Alexandre Cornu.
00:29Bonjour.
00:30Vous êtes gérant action thématique chez CPRAM et notamment en charge du fonds CPR Invest Hydrogène. Donc vous êtes tout indiqué, tous les deux, pour effectivement nous témoigner un petit peu des grandes dynamiques et des grands drivers au sein de la classe d'actifs.
00:42On va commencer avec vous Pierre-Etienne Franck. On s'était vu il y a deux ans sur ce même plateau. On avait évoqué le sujet de la thématique hydrogène à une époque où la thématique défrayait la chronique.
00:53On voyait pas mal d'IPO, pas mal d'investissements sur le sujet. Deux ans plus tard, en 2024, où est-ce qu'on en est ? Il y avait beaucoup d'ambition sur le développement du secteur qui finalement est peut-être parti un petit peu plus lentement que ce qu'on en attendait il y a deux ans.
01:05Comment on dresse un petit peu un premier bilan aujourd'hui ?
01:09Disons que le secteur va très bien. Il continue à croître. Simplement les gens avaient mis des espérances dans le secteur qui lui demandaient d'aller à une vitesse qu'aucune autre vague énergétique dans le passé n'avait atteinte.
01:21On demandait à l'hydrogène de déployer une demande d'énergie en 10 ans équivalente à ce que le gaz naturel liquide a fait en 50 ans.
01:28D'accord.
01:29Donc ça c'était pas possible. Et ensuite il y a deux trois choses qui se sont passées qui ont fait que la croissance du secteur continue mais qu'elle a été un peu rentie.
01:36C'est que la géopolitique est pas très brillante.
01:38Bien sûr.
01:39Les taux d'intérêt ont monté. On est quand même dans un monde d'actifs. Donc plus les taux d'intérêt montent plus c'est difficile d'être compétitif. L'inflation n'a pas aidé non plus.
01:46Donc dans cet environnement là d'incertitude la croissance du secteur des annonces de projets a commencé à atteindre un plateau.
01:55Mais ce qui est important c'est à la fois le nombre de projets annoncés pour déployer l'économie de l'énergie. On est passé il y a deux ans on était à quelques centaines on est à 1500 projets.
02:03D'accord.
02:04Plus de 700 milliards à déployer.
02:06Il y a quand même un gros développement.
02:07Et le grand sujet c'est le taux de conversion. C'est à dire combien de projets qui ont été annoncés sont effectivement finalement décidés et se font.
02:12On est monté de quelques centaines de millions d'euros de décisions par mois à 3 milliards.
02:17D'accord.
02:18Donc ça monte ça.
02:19Ok.
02:20Et puis la taille des projets monte. Et puis nous en tant que plateforme d'investissement depuis deux ans on a donc levé 2 milliards on les déploie. On a quand même déployé 30% dans des projets qui sont en train de se construire.
02:30Donc en fait malgré petites musiques parfois qui aiment bien être un peu se lamenter.
02:36Bien sûr.
02:37Les choses avancent en fait très très bien.
02:38Les choses avancent bien. Et quand on parle de projets en matière d'hydrogène on parle de quoi concrètement ?
02:42Alors on parle.
02:43Parce que c'est vrai qu'on connaît beaucoup les sujets en lien avec la mobilité. Ça s'arrête là forcément ?
02:45Alors déjà surtout la mobilité il y a des gens qui disent la mobilité ça va peut-être pas aller jusqu'au bout parce qu'il y a des endroits où la batterie fait bien le job.
02:50Bon on sait très bien qu'il y a d'autres sujets où la batterie ne fait pas le job. La mobilité intensive, les taxis, les camions, le maritime etc.
02:56Là on aura besoin de beaucoup de mobilité. Mais ce qui est en train de prendre le pas de manière certaine et naturelle rapidement c'est l'industrie lourde qu'il faut décarboner.
03:03D'accord.
03:04Nous par exemple nous sommes investis dans la première usine de fabrication d'acier plat en Europe depuis 70 ans.
03:10D'accord.
03:11Qui va s'alimenter en hydrogène pour réduire le minerai de fer. Cette hydrogène fait partie de l'hydroélectricité en Suède où le coût de l'énergie n'est pas cher du tout.
03:17Et c'est une unité qui va générer 2,5 millions de tonnes d'acier donc qui va économiser plus de 5 millions de tonnes par an de CO2 qui coûte 6 milliards.
03:24Là vous avez tous les fonds souverains de la planète qui sont derrière. C'est des projets. J'y vais dans 3 jours. On est en train de construire les fondations.
03:33On fait tourner une usine à l'hydrogène. C'est l'idée.
03:36Le minerai de fer au lieu d'être réduit avec du charbon, ce qu'on fait souvent dans les reprises, va être réduit par l'hydrogène.
03:43D'accord.
03:44Qui va fabriquer la partie de l'hydroélectricité.
03:45Et alors pour aller effectivement dans ce que vous appelez la petite musique et parfois les clichés, on dit souvent l'hydrogène n'est pas prêt, l'hydrogène est difficile à transporter ou autre.
03:54Là par exemple si on reprend l'exemple de l'usine en question, là c'est bon, demain ou dans 5 ans ou en tout cas dans un an c'est jouable.
04:00Il faut démarrer, c'est des briques assez avérées qui fabriquent cette acier mais il faut faire un électrolyseur.
04:07Donc une unité qui va casser la molécule d'eau pour faire de l'hydrogène à partir d'électricité renouvelable.
04:12Un électrolyseur de 800 mégawatts.
04:13Donc il n'y en a pas beaucoup qui sont en train de fabriquer.
04:15Ils vont marcher.
04:16Simplement, bien sûr, c'est des premières au sens de la taille de ces unités là.
04:21Mais aujourd'hui il y a des électrolyseurs de 20 mégawatts qui tournent.
04:23Il y a 3 ans il n'y en avait pas.
04:25Et dans 2 ans vous aurez des électrolyseurs de 200 mégawatts.
04:27D'accord.
04:28Donc on est dans une dynamique de progression avec des risques naturels de passage à l'échelle
04:32mais qui n'ont rien de plus difficile que ce qu'on a fait dans le renouvelable il y a 20 ans.
04:35Ce qu'on a fait dans le gaz naturel liquide il y a 50 ans.
04:37Et ce qu'on a fait dans le nucléaire depuis 70 ans.
04:39Donc en fait on est sur la même trajectoire.
04:41Il faut juste donner le temps au temps.
04:43Dans un monde où on va un peu être petit.
04:45Il ne faut pas toujours donner le temps au temps.
04:47Alexandre Cornu, c'est vrai qu'on a cette discussion avec Pierre Eisenfroid.
04:50Parce que rappelons quand même qu'il y a 2 ans il y avait aussi cette découverte du grand public de l'hydrogène
04:55et cette volonté de se dire ça va régler tous nos sujets.
04:57Donc quand est-ce que ça arrive le plus vite possible ?
04:59C'est vrai que ça ne réglera pas tout.
05:01Mais il y a consensus sur le fait que ça va probablement régler 10 à 15% de la demande finale d'énergie dans le monde.
05:06Alexandre Cornu, alors on va parler dans un deuxième temps de sujet investissement et notamment boursier.
05:11Déjà l'expert en investissement que vous êtes vous.
05:14Comment est-ce qu'il regarde le secteur d'activité déployé autour de l'hydrogène aujourd'hui ?
05:19Et bien Etienne l'a très bien décrit, il se déploie.
05:21Donc aujourd'hui il y a les sites pilotes qui fonctionnent avec un retour d'expérience qui est précieux.
05:25Les sites industriels vont commencer à émerger, à conduire leur production à compter de 2025.
05:30On va les voir émerger à ces horizons-là, 2026, 2027, 2030.
05:33Ce sera un déploiement généralisé et global.
05:35Et dans l'intervalle, la compréhension par le grand public, elle est phasée par les séquences.
05:41Il y a une séquence il y a 2-3 ans où on parlait de l'hydrogène pour toutes les applications.
05:45Alors évidemment c'était une idée fausse et l'idée fausse qui a actuellement communément finalement déployé
05:50c'est que finalement c'est une perte de temps parce qu'on va tout électrifier.
05:53Comme Pierre-Etienne vient nous le rappeler.
05:55Mais il y a vraiment cette compétition aujourd'hui entre hydrogène et électrification ?
05:58Ce n'est pas une compétition, ils sont complémentaires.
06:00Il y a plein de solutions de décarbonation qui sont disponibles sur l'étagère.
06:03Il y en a une qui sera essentielle, en particulier là où on ne pourra pas électrifier, c'est bien l'hydrogène.
06:08L'illustration est la meilleure, c'est celle de l'acier avec ce projet auquel participe directement Pierre-Etienne.
06:13L'acier dans le monde c'est 8% des émissions de gaz à effet de serre.
06:17Il y a une solution qui implique nécessairement de l'hydrogène et qui va permettre de réduire de 95% ces émissions.
06:23Donc on voit qu'il y a des séquences médiatiques qui conduisent à une impétence particulière, parfois un désamour.
06:28Désamour qui a été déclenché également par la hausse des taux d'intérêt et de l'inflation
06:32qui a fait se dégonfler finalement parfois des valorisations qui étaient excessives.
06:36Parce que je vous rappelle que c'est un environnement qui est très hétérogène.
06:40Il y a à peu près 300-400 valeurs dans le monde entre des sociétés très matures et éminemment connues
06:45comme l'Indé, Air Liquide. Air Liquide c'est 2 milliards de chiffre d'affaires l'hydrogène.
06:49D'ici 2030 ce sera 6. L'Indé c'est un potentiel, un réservoir d'investissement de 50 milliards supplémentaires
06:56qui va porter une croissance qui était annuellement de 5% par an à 8% d'ici la fin de la décennie.
07:01Donc vous voyez que ça infuse énormément des sociétés qui sont déjà extrêmement matures, connues,
07:06avec des équilibres financiers bien maîtrisés.
07:09Mais à côté desquels, et c'est pour ça que l'univers est très hétérogène,
07:12il y a des jeunes pousses spécialistes, pur players de l'hydrogène,
07:16qui sont en train de passer à l'échelle industrielle des équipements
07:19dont ils sont encore en train de stabiliser les technologies.
07:22Celles-ci ont des modèles économiques qui ne sont pas encore équilibrés,
07:25qui doivent être financés et ça a permis dans cette séquence de dégonflement finalement des valeurs,
07:30de faire une sélection des plus solides qui sont encadrés, soutenus
07:34et qui ont renforcé leurs modèles économiques, donc les choses repartent.
07:37Question pour les investisseurs particuliers qui nous regardent,
07:40quand on crée une jeune pousse dans l'hydrogène ou quand on s'appelle Air Liquide ou l'Indé
07:44et qu'on développe des solutions d'hydrogène, concrètement notre activité c'est quoi ?
07:47C'est de créer de l'énergie à partir de l'hydrogène ?
07:49C'est distribuer cette énergie ?
07:51On est en train de créer un secteur d'activité complet ?
07:54Où est l'innovation aujourd'hui ?
07:56Dans l'univers qui est le mien, finalement, il y a trois composantes
07:59de la chaîne de valeur assez essentielle,
08:01qui sont la production de l'hydrogène,
08:03toutes les infrastructures de stockage, de transport et de distribution
08:06et ensuite l'adaptation des outils industriels à leur usage.
08:09Donc dans l'acier, on l'a vu, il faut bâtir des nouveaux sites industriels
08:12qui répondent à un process qui est alternatif, différent.
08:15On n'a pas fabriqué de hauts fourneaux depuis 50 ans.
08:19Bien sûr, en Europe.
08:21En Europe, oui.
08:23Donc vous voyez, c'est quand même assez inédit de revoir à nouveau
08:27un tissu industriel de cette nature se reproduire.
08:29Il faut adapter les infrastructures pour qu'elles puissent transporter de l'hydrogène,
08:32par exemple, parce que les pipelines, il y en a 2 millions de kilomètres
08:35sur la surface de la Terre qui transportent des hydrocarbures
08:37et quelques milliers de pipelines adaptés au transport de l'hydrogène
08:40qui est une molécule particulière.
08:42Et puis sa production également, qui revêt des caractères particuliers,
08:45des équipements qui sont très spécifiques, qu'on appelle des électrolyseurs
08:48ou des piles à combustible.
08:50Et ce sont des technologies qui sont encore récentes,
08:52qui seront finalement portées à l'échelle industrielle
08:55et complètement modularisées pour abaisser leur coût
08:57à l'horizon de quelques années.
08:59Pierre-Etienne Franc, un petit mot quand même,
09:01parce que le grand public suit ça aussi au travers de la mobilité.
09:03Il y a quand même aussi une attente sur le sujet mobilité quand même.
09:07Quand on parle d'hydrogène, on parle de la voiture à hydrogène,
09:09de l'avion à hydrogène, les taxis...
09:11C'est assez amusant parce que le monde, le grand public ou les médias
09:16disent souvent que la batterie a gagné le match.
09:18Mais quand vous parlez à des gens dans la rue
09:20ou à des chauffeurs de taxi, ils vous disent tous
09:22qu'ils attendent tous la voiture à hydrogène pour pousser l'hydrogène.
09:24Alors en fait, il n'y a pas de match.
09:26Il y a une électrification de la mobilité en général
09:28et en fonction des usages, je vais devoir hybrider cette batterie
09:33avec autre chose qui soit propre.
09:35Et donc c'est là que l'hydrogène intervient.
09:37L'hybridation de demain, ce sera des véhicules électriques
09:40avec une partie hydrogène et une partie batterie.
09:42Et donc les endroits où ça se démonte, c'est notamment
09:45tout ce qui est usage intensif, petites logistiques,
09:48logistiques lourdes, grands trajets.
09:50Pourquoi ? Parce qu'avec des voitures à hydrogène,
09:54vous avez quand même une autonomie qui reste incontestablement meilleure
09:57et un temps de charge qui est très rapide.
09:59Donc aujourd'hui, nous avons pris le contrôle d'une société
10:01qui s'appelle Assetco, qui est le leader de la gestion de flotte
10:04pour des artisans-chauffeurs de taxi.
10:07Vous avez plus de 800 taxis à Paris, dont 600 sont à hydrogène.
10:11Et c'est des modèles qui plaisent beaucoup aux artisans-taxis
10:14parce qu'en l'occurrence, j'ai un modèle qui me donne
10:17ma voiture, ma licence, mon fioul, mon infrastructure.
10:19Et avec ça, je suis capable de faire des journées
10:22de plus de 300, 400 kilomètres sans aucun problème de recharge.
10:24Et je recharge en trois minutes.
10:26Donc cette mobilité-là, elle va continuer.
10:28Elle va aussi se développer sur la mobilité lourde,
10:30grandes distances, les camions.
10:32Et puis probablement aussi le maritime,
10:34hydrogène ou combiné d'hydrogène, l'ammoniaque, le méthanol.
10:37Et puis probablement aussi l'aérienne dans la deuxième partie
10:40de la prochaine décennie.
10:42Donc ça n'est pas un vœu pieux, l'avion à hydrogène ?
10:44Pas du tout. Simplement, il faut être toujours pareil.
10:46Il faut accepter qu'on est sur des tendances de rupture
10:49technologique très lourdes. Donc ça prend du temps.
10:51Alexandre Cornu, si on parle investissement,
10:53si on parle boursièrement,
10:55alors on l'a dit effectivement, le sujet inflation,
10:57le sujet hausse des taux ont été des choses
10:59qui ont pu avoir un impact sur le développement
11:01d'un certain nombre de projets.
11:03On est aujourd'hui, de manière globale, quand on regarde
11:05les investissements en bourse notamment,
11:07plutôt dans une attente de baisse des taux
11:09qui a déjà commencé d'ailleurs en Europe.
11:11Est-ce que ça peut redonner un petit coup de boost,
11:13par exemple, au secteur de l'hydrogène ?
11:15Vraisemblablement, même plus que ça,
11:17on a vu que l'inverse était vrai.
11:19Je ne veux pas que ça ne soit pas vrai à nouveau.
11:21Parce qu'on a éprouvé des modèles qui sont très capitalistiques.
11:23Il faut mobiliser beaucoup de capitaux
11:25pour lancer ces projets. Il fallait les solvabiliser.
11:27Il fallait les dérisquer. On a éprouvé
11:29toutes ces situations pendant deux ans
11:31qui ont été accompagnées par un dégonflement
11:33des bulles boursières, là où effectivement,
11:35c'était le plus prégnant. Souvent, les spécialistes
11:37dont je parlais tout à l'heure qui fabriquent
11:39des électrolysers ou des piles à combustible,
11:41même si on a vu que le comportement boursier
11:43de sociétés matures comme Air Liquide ou l'Indé
11:45auxquelles je faisais référence tout à l'heure,
11:47c'est-à-dire des modèles qui sont soutenables.
11:49En revanche, effectivement, la hausse des taux d'intérêt
11:51aura pu pénaliser la valorisation
11:53des plus petits acteurs. Et donc, l'inverse
11:55sera vrai. C'est-à-dire qu'après qu'ils se soient
11:57renforcés, renforcés leur modèle économique,
11:59rapprochés l'horizon de leur équilibre
12:01financier, finalement mobilisés
12:03des capitaux pour des développements
12:05qui seront peut-être plus lents, progressifs,
12:07mais plus soutenables, la baisse des taux
12:09d'intérêt servira de catalyseur pour permettre
12:11boursièrement à toute la thématique de repartir
12:13de l'avant. L'investisseur que vous êtes est
12:15optimiste sur le secteur d'activité ?
12:17Très largement sur le secteur, sans aucun
12:19doute, évidemment. Je porte un fonds
12:21qui s'appelle CPR Invest Hydrogen, je vous rappelle,
12:23donc je suis évidemment très, très, très convaincu
12:25par la chose. Mais plus,
12:27disons, de manière séquentielle,
12:29la baisse des taux d'intérêt servira
12:31de catalyseur, vraisemblable, pour permettre
12:33un rebond des cours boursiers des sociétés
12:35qu'il y a dans l'univers.
12:36Pierre-Etienne Franck, très, très rapidement, l'investisseur
12:38particulier peut participer aujourd'hui
12:40au développement du secteur ?
12:42Ça, il faut plutôt demander à Alexandre,
12:44parce que nous, on est un fonds
12:46non coté,
12:48et un fonds plutôt qui s'adresse à des professionnels
12:50et à des investisseurs institutionnels.
12:52Ce qu'a dit Alexandre
12:54était absolument juste, c'est-à-dire qu'aujourd'hui
12:56on est plutôt dans une phase de bas,
12:58alors que les besoins d'investissement et de déploiement
13:00d'équipement sont considérables,
13:02donc on est plutôt dans des positions où il y a, à mon avis,
13:04des opportunités à faire en termes d'investissement.
13:06Un portefeuille, excusez-moi, mais
13:08je préciserais qu'un portefeuille permet
13:10d'apporter de la diversification, donc face à la
13:12relativité de certains acteurs, d'être
13:14diversifié et exposé globalement,
13:16c'est tout l'empannage d'un portefeuille qui concentre
13:18toute la thématique avec un nombre de valeurs
13:20plutôt important.
13:22Merci beaucoup messieurs, merci Alexandre Cornu, gérant action
13:24thématique chez CPRM, et merci Pierre-Etienne Franco,
13:26fondateur et directeur général de AI24,
13:28et quand à nous, on se retrouve tout de suite dans
13:30l'œil du CGP.

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