• il y a 6 mois
Avec Sébastien Delogu, député sortant des Bouches-du-Rhône.

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Transcription
00:00Alexis Poulin s'en réserve, l'invité.
00:04Et notre invité, c'est Sébastien Delogue, député sortant des Bouches-du-Rhône.
00:09Bonjour Sébastien, je vous entends pas.
00:14Alors on a un petit souci de son, on va régler ça tout de suite.
00:17C'est bon, j'ai réanimé le micro.
00:19Merci d'être avec nous.
00:20Alors le son, les réseaux sociaux, vous avez fait parler de vous récemment
00:26avec d'abord ce drapeau palestinien dans l'enceinte de l'Assemblée nationale
00:31qui a choqué l'ensemble de la classe politique, pourrait-on dire,
00:35mais qui a fait de vous une sommité des réseaux sociaux.
00:39Et je voulais parler avec vous justement du rôle des influenceurs
00:43dans cette campagne qui est centrale.
00:46On a vu Squeezie, qui est le youtubeur numéro 2 en France,
00:50qui a pris position pour dire à ses nombreux abonnés,
00:53plusieurs millions, de ne pas voter à l'Assemblée nationale.
00:55Vous avez fait une vidéo avec Maéva Guénam, elle aussi très connue sur le son de Diam's,
01:02la jeunesse en mer de le Front National en quelque sorte.
01:05Qu'est-ce qui se passe avec les réseaux sociaux aujourd'hui ?
01:09Est-ce que c'est un outil central ?
01:12Et comme le dit Jérémie Starr, est-ce que certains influenceurs
01:15ont été payés par des partis pour faire campagne ?
01:19Et si c'est le cas, est-ce que vous, vous avez payé Maéva Guénam
01:22pour faire cette vidéo avec elle ?
01:25Non, pas du tout. Je ne paye personne.
01:28Et d'ailleurs, je ne sais pas où je trouverai l'argent pour payer des gens pour parler,
01:32et des influenceurs pour parler.
01:34Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que vous avez un monde,
01:37qui est le monde des influenceurs, qui est très controversé,
01:41puisque vous avez des personnes qui vendent des produits,
01:43qui incitent la population à acheter des produits,
01:46on va dire des chinoiseries entre guillemets,
01:48mais qui derrière amènent à ce qu'ils perdent la crédibilité.
01:53Aujourd'hui, vous avez des gens qui prennent leurs responsabilités
01:56en tant que citoyens lambda, qui touchent des personnes
01:59qui sont complètement oubliées,
02:03c'est des personnes qui ne regardent même plus la télé,
02:06qui ne regardent absolument que les réseaux sociaux,
02:08et qui ont besoin aussi d'avoir un message politique
02:11à l'intérieur de ces réseaux-là.
02:13Alors peut-être qu'on peut me juger par rapport à Maéva Guénam,
02:17peut-être qu'on peut juger d'autres influenceurs et influenceuses
02:20qui ont pris des positions assez fortes,
02:22mais c'est quand même une personne qui a pris des positions très fortes pour la Palestine,
02:26et donc du coup elle avait le droit aussi d'appeler à faire barrage au Front National,
02:31ce qu'elle a fait en tant que simple citoyenne,
02:34impliquée dans ce qu'il se passe dans son pays.
02:38Mais est-ce qu'il n'y a pas aussi une stratégie à assumer
02:41de la part des partis politiques, notamment la France Insoumise,
02:45mais aussi le Rassemblement National,
02:47d'aller chercher le vote des plus jeunes
02:49via ces influenceurs, via ces réseaux sociaux ?
02:52Écoutez, je pense que les réseaux sociaux, c'est un outil de communication,
02:56comme vous le dites vous, qui amène à ce que des personnes
03:00qui sont complètement hors radar du monde politique
03:02puissent justement s'intéresser à cela.
03:05Moi, comme vous pouvez le voir effectivement,
03:07maintenant je poste pas mal de vidéos,
03:10j'ai un canal Instagram où je parle aux gens de façon très naturelle,
03:15où aussi je leur expose l'effet de ce qui se passe ici en France,
03:19et ça amène bien évidemment à ce qu'ils s'intéressent un peu plus en politique,
03:23et je reçois vraiment des milliers de messages de personnes
03:25qui me disent qu'on n'était pas au courant que le Rassemblement National
03:28a voté contre l'augmentation du SMIC,
03:30que le Rassemblement National a voté pour telle ou telle proposition de loi,
03:35et donc du coup c'est vrai que ça les intéresse un peu plus,
03:37et il faut savoir que nous avons des jeunes qui sont en train de faire des études,
03:42qui sont concentrés dans leur quotidien,
03:44qui doivent aussi aller travailler pour pouvoir se payer des études,
03:47et quand on leur explique que le Front Populaire va amener aujourd'hui
03:52une espèce de secours à leurs problématiques,
03:57et qui va donc faire, comment on appelle ça, je me souviens plus,
04:01bon bref, c'est pas grave, on va leur donner de l'argent,
04:05entre guillemets, pour qu'ils puissent survivre pendant qu'ils étudient,
04:09et non pas aller travailler pour pouvoir étudier,
04:12donc du coup ça les sort de leur quotidien, de leur matrice,
04:15où ils sont enfermés dans un monde sociétal qui les dérange.
04:20Oui, et est-ce que justement, alors ce Front Populaire,
04:23on voit qu'il y a une alliance de circonstances,
04:25pas suite à l'annonce de la dissolution d'Emmanuel Macron,
04:29est-ce que c'est quelque chose qui peut tenir sur la durée après le 7 juillet,
04:34ou est-ce que déjà les dissensions qui se font jour,
04:37on entend beaucoup dire, écoutez, Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier Ministre,
04:41il y a des points d'accord qui ont été mis dans l'accord programmatique,
04:46mais on voit que beaucoup, que ce soit chez Place Publique ou au Parti Socialiste,
04:51essayent déjà de montrer qu'il y a une différence entre eux et la France Insoumise,
04:55est-ce que ça, ça peut tenir sur le moyen, voire le long terme ?
04:59Bah écoutez, déjà, tout ce que je peux vous dire,
05:02c'est que c'est une espèce d'élan qui s'est construit dans une urgence,
05:09à la suite de la prise de parole du Président de la République,
05:12qui était de dissoudre l'Assemblée Nationale.
05:13Donc ça prouve bien que, de notre côté,
05:15vu que nous sommes pris de responsabilité en se mettant tous autour de la table,
05:20ça veut dire qu'aujourd'hui, nous représentons réellement le Front Républicain,
05:24comme il l'appelle.
05:26Parce que, comme vous le voyez dans certaines circonscriptions,
05:29il y a des candidats RN qui ne sont pas candidats
05:32parce qu'il y a des candidats de droite, ou vice-versa,
05:35et donc, du coup, ça prouve bien qu'il y a aujourd'hui deux camps,
05:39celui de l'Alliance des Droites avec l'extrême droite,
05:41et celui de la gauche.
05:43Mais il ne faut pas se leurrer sur cette situation.
05:45Bien évidemment que c'est un mariage forcé.
05:47Moi, je ne vais pas me retrouver avec François Hollande
05:50et me dire que c'est la personne qui a construit Emmanuel Macron,
05:54qui a fait sortir Emmanuel Valls d'une euphorie bizarre,
05:58mais par contre, là où on peut aujourd'hui s'arranger,
06:02c'est se dire qu'il faut faire barrage au Rassemblement National
06:06et à l'extrême droite qui menacent notre pays et notre République.
06:09Donc, du coup, on se regarde, on se dit, bon, là, il faut se calmer,
06:12il faut aujourd'hui prendre nos responsabilités
06:15et justement essayer d'avancer sur ce point-là.
06:18Sur ce point-là, un autre point qui a été soulevé
06:22et qui devient central dans cette campagne,
06:25c'est bien sûr la lutte contre l'antisémitisme.
06:28On a vu les actes antisémites explosés en France.
06:33Il y a eu ce crime affreux, ce viol de cet enfant
06:38par deux autres jeunes adolescents,
06:41pour motifs d'antisémitisme.
06:44Et il y a sans arrêt cette attaque systématique,
06:48ces procès pour la France insoumise,
06:50comme quoi ce serait un parti qui abriterait des antisémites.
06:54Qu'est-ce que vous répondez à ces accusations ?
06:56Je leur dirais avec un grand sourire
06:59que nous n'avons jamais été condamnés.
07:02Qui a été la personne qui, à la suite d'avoir dressé
07:06un drapeau palestinien à l'Assemblée,
07:08a pris la parole publiquement pour expliquer
07:10que les Juifs de France n'étaient pas coupables des crimes de guerre
07:13de leur premier ministre d'extrême droite en Israël
07:17et qui aussi a expliqué que les musulmans de ce pays
07:20n'étaient pas coupables des crimes de guerre du Hamas ?
07:23C'est bien l'opposition à nous.
07:25Du coup, je le dis avec très grande fermeté.
07:28Je me suis rendu à la manifestation pour soutenir la petite
07:32qui a subi un viol très récemment.
07:36Je me suis aussi positionné très fermement sur ce qu'il s'est passé.
07:41Nous ne sommes pas antisémites.
07:42Nous sommes bien évidemment là pour expliquer
07:46qu'on n'est pas dans ce choc des civilisations
07:51comme l'appelle le camp de l'extrême droite.
07:54On est justement là pour essayer d'expliquer
07:56qu'on est là pour tout le monde
07:58et essayer de réconcilier les peuples entre eux
08:01et de défendre tous les droits des citoyens et des citoyennes
08:04et notamment le droit international.
08:06C'est pour ça qu'on est aussi mobilisés fortement
08:08pour la question palestinienne.
08:10En cas de victoire le 7 juillet du Front Populaire,
08:14est-ce qu'il y aura une reconnaissance par le gouvernement français
08:17de l'État palestinien ?
08:20Je le suis persuadé puisque c'est noté dans le programme
08:25qu'on a signé toutes et tous avant de se lancer dans cette campagne.
08:29C'est une manière aussi de défendre notre devise
08:33qui est liberté, égalité, fraternité
08:35en disant que le peuple palestinien a le droit aussi, lui,
08:39d'être libre, d'être égal et de recevoir la fraternité des peuples.
08:43D'ailleurs, je soulève que l'Arménie aujourd'hui
08:47a à son tour reconnu l'État palestinien
08:50qui est un pays non pas musulman,
08:53comme pourraient le dire certains,
08:55mais bien un pays qui représente les chrétiens d'Orient.
08:59Je me félicite parce que je suis aussi,
09:01comme je suis d'origine algérienne, d'origine arménienne
09:04et je suis donc très fier de cela.
09:07Il y a aujourd'hui, et on en parlera après
09:12avec notre invité Christophe Rameau,
09:14le programme économique du Front Populaire qui est dévoilé.
09:19Programme économique qui est attaqué de toutes parts
09:21comme étant trop dépensier, comme étant dangereux
09:24pour le chômage, etc.
09:27Or, il est chiffré. Ce programme économique,
09:30il ne sort pas, j'imagine, du chapeau ces 15 derniers jours.
09:33Est-ce que c'est le même qui était porté par la NUPES
09:36ou est-ce qu'il y a eu des aménagements du fait
09:38de l'endettement croissant de la France ?
09:41Écoutez, déjà dans un premier temps,
09:43je dis à tous les détracteurs du Front Populaire
09:45sur le plan économique qu'à partir de midi,
09:47c'est-à-dire que ça a commencé depuis 20 minutes,
09:49nous avons donc sur l'ensemble des réseaux,
09:52on est en train d'apporter justement les explications économiques
09:56à toutes les propositions que nous faisons.
09:59Si on fait, ne serait-ce qu'une marche arrière
10:03sur ce qu'il s'est passé depuis ces années dans notre pays,
10:06on peut remarquer tout simplement que les cadeaux
10:09aux plus grandes entreprises ont pu peut-être créer
10:12le déficit dans ce pays et donc du coup,
10:15nous, nous portons des valeurs qui sont saines et sûres,
10:18c'est-à-dire d'augmenter le SMIC qui ramènera du pouvoir d'achat
10:21aux citoyens et citoyennes de ce pays.
10:23Les TPE, les PME, les patrons d'entreprise se disent outrés,
10:26se disent mais comment on va payer les charges patronales ?
10:28Très bien, messieurs, dames, nous vous rassurons,
10:30nous allons donc taxer les ultra-riches,
10:32les superdividendes qui aujourd'hui,
10:34et de l'argent qui complètement part de ce système social français
10:38et qu'on doit absolument récupérer pour faire vivre la République
10:41au sein de nos quartiers, au sein de notre pays
10:43et qu'on puisse justement avancer sur des points économiques.
10:47Il y a eu ce matin, je ne sais pas si vous avez vu,
10:51Mathilde Panot qui était un peu en difficulté
10:54sur le plateau d'une radio-concurrente
10:58à propos de l'expérience parlementaire
11:01par rapport au Front populaire de Léon Blum.
11:04Qu'est-ce que vous avez à répondre à ça
11:07sur les accusations finalement d'à peu près
11:10et ces retours à l'histoire systématique
11:12sur le Front populaire de Léon Blum et le Front populaire d'aujourd'hui ?
11:16Alors, en toute honnêteté intellectuelle,
11:19moi je n'ai pas, on va dire, l'historique du Front populaire de Léon Blum.
11:25Moi ce que j'écoutais quand j'étais un peu plus jeune,
11:28c'était la musique et j'avais plutôt les jeux vidéo.
11:31Donc je me mets à vous, je me montre à vous en tant que personne honnête.
11:35Maintenant, ce que je peux vous dire sur le Front populaire d'aujourd'hui,
11:38c'est que même si au sein de notre Front populaire
11:41il y a des personnes politiques qu'on peut ne pas aimer,
11:45on sait quand même qu'on a fait Front commun contre l'extrême droite.
11:48Et c'est le plus important aujourd'hui de faire Front commun contre l'extrême droite.
11:52Il faut faire reculer cette extrême droite dans notre pays
11:55pour faire vivre justement la République.
11:57Et c'est ce que nous efforçons de faire.
12:00Après, en toute honnêteté intellectuelle,
12:03je n'ai pas cette valeur historique de Léon Blum.
12:06Je suis désolé, je ne suis peut-être pas instruit,
12:08je ne représente peut-être pas la belle casque politique française,
12:11mais je représente aujourd'hui mon territoire,
12:13c'est-à-dire une certaine catégorie de la population
12:16qui n'a pas pu avoir accès justement à cette instruction
12:19parce qu'il était enfermé dans une carte scolaire
12:23qui n'amenait pas à faire de belles études et avoir un beau travail.
12:26Justement, l'histoire c'est important pour comprendre ce qui est en jeu aujourd'hui.
12:32Non, non, mais c'était juste pour dire,
12:34il y a ce principe-là justement de l'éducation
12:39qui est important pour tout le monde,
12:42pour avoir des bases historiques.
12:45Et je pense que ça aussi c'est quelque chose
12:47qui va être porté par le Front populaire,
12:49qu'on ne peut pas nier.
12:51Parce que quand je posais les questions au début
12:53sur les influenceurs et la place des influenceurs en politique,
12:57comme vous le dites, ce sont des citoyens comme les autres
12:59qui ont une position, ils ont tout à fait le droit et c'est important.
13:02Mais il y a aussi des gens qui essayent,
13:05via l'influence, de parler de ces thématiques historiques
13:09et des choses comme ça.
13:10Vous, quand par exemple vous agitez le drapeau palestinien
13:13à l'Assemblée nationale, pourquoi vous faites ça ?
13:15Qu'est-ce que vous attendez de ce geste ?
13:19Ce geste était une manière
13:22que les personnes qui se trouvaient en face de moi
13:24voient comme un miroir
13:26et qu'ils se retrouvaient sur un tas de cadavres
13:29parce qu'ils avaient pris des positions
13:31extrêmement fortes à l'Assemblée nationale
13:34où ils étaient limite complices
13:36de vendre des armes à une armée génocidaire,
13:39limite complices de voir tout un peuple
13:42être dans une guerre
13:46où ils n'avaient de toute façon pas les moyens de se défendre.
13:50Et je veux aussi dire aux personnes
13:53qui ont vu ce geste-là
13:54que je ne l'ai pas fait pour briller politiquement,
13:57je l'ai fait pour l'honneur des personnes
14:01que j'avais moi-même rencontrées à Rafa
14:03puisque je me suis rendu le 4 février
14:05en plein la période du conflit
14:07avec une délégation parlementaire d'ailleurs
14:09qui était accompagnée de personnes
14:11qui représentent aujourd'hui le nouveau Front populaire
14:13et nous avons vu des personnes à l'hôpital
14:16des cas très graves de dames
14:20qui avaient perdu ces cinq enfants,
14:22la moitié de sa jambe,
14:23qui étaient devenues cardiaques à la suite de tout cela
14:26et qui aujourd'hui nous disaient
14:28qu'elles s'en foutaient complètement du Hamas,
14:30qu'elles voulaient juste vivre
14:32et vivre en paix avec les peuples.
14:34Et donc du coup on a toujours cette hypocrisie
14:37qu'on voit en face avec les chefs d'État
14:40qui comme le président français
14:42acceptent de vendre des armes à une armée génocidaire
14:45et après disent
14:46oui oui il faut se calmer,
14:48on va voir,
14:49on va peut-être reconnaître l'État de Palestine.
14:51Non, il fallait le faire tout de suite,
14:53il faut obliger justement
14:55et utiliser tous les moyens qu'on pouvait utiliser,
14:58c'est-à-dire peut-être aller à l'Union Européenne,
15:00réunir le sommet de tous ces chefs d'État
15:03pour essayer justement
15:05d'arrêter les accords entre Israël et l'Union Européenne.
15:09On aurait pu reconnaître l'État de Palestine,
15:11on aurait pu arrêter de vendre des armes
15:12et à chaque fois,
15:13chaque question au gouvernement,
15:14quand on posait cela,
15:15ils étaient toujours en train de nous dire
15:17oui mais est-ce que vous dénoncez le 7 octobre,
15:19oui mais est-ce que vous reconnaissez,
15:21bon à la fin on était là,
15:22on disait oui,
15:23on est d'accord sur tout
15:24mais est-ce que vous pouvez nous répondre sur les questions.
15:26Donc il y avait une hypocrisie générale
15:28qui s'était installée à l'Assemblée Nationale
15:30et moi de voir que les chars rentraient à Rafah
15:33alors que nous y étions partis avec une délégation,
15:37je me suis insurgé de cette situation
15:39et je l'ai fait en tremblant,
15:40je l'ai fait aussi avec honneur
15:43parce que je savais que ça allait les mettre
15:46face à leurs responsabilités.
15:49Et vous l'avez vu,
15:50Yael Brown-Pivet,
15:51comme elle a crié,
15:52pour elle, c'était la fin du monde
15:54alors qu'en fait,
15:55c'était juste pour alerter
15:57qu'il y avait un peuple
15:58qui était en train de se faire génocider
16:01alors qu'en fait,
16:02les personnes qui s'insurgent de cette situation
16:04qu'on demandait,
16:05à ce que je sois pénalisé,
16:08à mon exclusion,
16:09ce sont des personnes
16:10qui sont tout simplement pro-Netanyahou,
16:12pro-extrême droite
16:14et non pas pro-Israël
16:15ou non pas pro-juif.
16:17Ce sont des personnes
16:18qui sont pro-Netanyahou,
16:20c'est-à-dire un ministre d'extrême droite
16:22qui est en train de génocider
16:24tout un peuple en Palestine.
16:26Merci beaucoup Sébastien Delogu,
16:28député sortant des Bouches-du-Rhône,
16:30d'avoir répondu à nos questions.
16:32On se retrouve dans un instant
16:33sur Sud Radio.
16:34A tout de suite.

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