• l’année dernière
Avec Edouard Durand, ex-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE).

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Transcription
00:00 Alexis Poulin, sans réserve, l'invité.
00:03 - Et on se retrouve tout de suite avec notre invité, le juge Édouard Durand,
00:09 qui était ancien président de la CIVIS,
00:12 cette commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
00:16 11 membres de cette commission viennent d'annoncer leur démission.
00:21 C'était hier, pour protester parce que vous avez été débarqué, tout simplement, de ce rôle à la CIVIS.
00:27 Pourquoi cette mise à l'écart ? Est-ce que vous savez pourquoi ?
00:32 - Non, je l'ignore. En tout cas, j'ignore les raisons profondes.
00:37 Celles qu'on m'a données sont celles qui circulent déjà publiquement,
00:44 c'est-à-dire un nouveau souffle. Mais un nouveau souffle, ce n'est pas une raison, évidemment.
00:50 Les collègues qui se sont exprimés à plusieurs reprises,
00:54 d'abord en envoyant une lettre collective à la ministre, qui est restée sans réponse,
00:59 il y a plusieurs semaines déjà, puis en publiant un communiqué de presse il y a quelques jours,
01:04 et enfin hier, ont voulu, je crois, remettre les choses à leur place.
01:10 Puisqu'il a été dit que plusieurs membres avaient fait part de leur intention de ne pas continuer,
01:16 ce qui n'était pas le cas.
01:17 - Mais est-ce que c'est votre travail, ces trois ans où la parole a enfin pu être libérée
01:25 sur les incestes et les violences sexuelles, 30 000 témoignages quand même,
01:31 est-ce que ce sont ces travaux-là et votre profil qui a gêné le gouvernement d'une certaine façon,
01:37 qui veut changer la mission de la civise ?
01:39 Est-ce que ce n'est pas finalement mettre un terme à la mission de la civise
01:42 que de dire qu'on va revoir le périmètre de la mission et donner un nouveau souffle ?
01:47 - Je suis certainement le plus mal placé pour répondre à cette question.
01:51 Il se trouve que c'est une question qui a beaucoup d'importance pour moi
01:56 parce que cet engagement, c'est un engagement réel pour les enfants.
02:02 Donc j'aimerais bien trouver une réponse.
02:04 On ne peut chercher ces réponses qu'en essayant de comprendre ce qui est en train de se jouer.
02:09 Dans le communiqué de presse du gouvernement, le 11 décembre,
02:12 il n'y a pas eu un mot pour les 30 000 témoignages,
02:17 pour cette multitude de femmes et d'hommes adultes qui ont fait confiance à la civise.
02:21 Pas un mot.
02:22 Donc cette parole est niée, passée sous silence.
02:27 Ensuite, l'émission de cette nouvelle instance qui n'est pas la civise,
02:31 on ne peut pas dire que c'est la civise qui continue, ce n'est pas vrai,
02:34 est présentée comme un comité de suivi des préconisations qui ont déjà été faites.
02:39 Combien de jours par semaine ces personnes seront-elles à la civise ?
02:45 Comment cette civise sera-t-elle une instance en action s'il n'y a personne qui y est ?
02:51 Moi, j'étais pendant trois ans tous les jours à la civise, je peux dire ce que j'y ai fait.
02:55 Et justement, quand vous êtes arrivé à la civise, quelle était la mission ?
03:00 Pourquoi vous avez été choisi ?
03:02 Et pourquoi finalement, au bout de ces trois ans, dire on clôt ce chapitre et on passe à autre chose ?
03:08 Alors, quelques jours avant le 23 janvier 2021, on me téléphone,
03:15 et dans le contexte dont vous vous souvenez,
03:20 un changement à la tête de la commission qui ne s'appelait pas encore la civise,
03:25 on me dit, on pense à vous, est-ce que ça pourrait vous intéresser ?
03:29 J'ai quelques heures pour réfléchir et bien sûr ça m'intéresse.
03:33 J'ai dit, je ne peux le faire que si je suis à plein temps.
03:38 Je ne veux pas mal faire mon travail de juge des enfants et mal faire mon travail à la civise.
03:43 J'ai exigé ça et ça a été une lutte âpre.
03:46 Et ensuite, il y avait une double mission, recueillir les témoignages,
03:50 faire des préconisations de politique publique.
03:54 Avec, pour lier les deux, une volonté très affirmée de la part du gouvernement,
04:01 parvenir à faire en sorte que toutes les violences sexuelles faites aux enfants restent un sujet public constant.
04:10 Qui pourrait dire que nous ne sommes pas acquittés de cette tâche convenablement ?
04:15 Le problème c'est que progressivement, il nous est apparu évident qu'on ne pouvait pas arrêter.
04:20 Je vais même vous dire le fond de ma pensée.
04:22 Il faudra au moins une génération pour s'attaquer réellement à ce problème
04:29 aussi impensé que le viol des enfants.
04:33 Parce que c'est un vrai tabou et ça le reste.
04:35 Au-delà de l'OMERTA, toutes ces questions-là sont balayées par les responsables politiques.
04:43 Et c'est un peu ce qui ressort de votre mise à l'écart.
04:47 De dire, certes on a fait ça, maintenant on passe à quelque chose.
04:51 On va parler des nouvelles missions de la civise où ils veulent s'intéresser aux violences entre enfants
04:55 et pas seulement sur des prédateurs adultes face à des enfants.
04:58 Il y a quand même des questions qui se posent sur ce choix de changement de priorité.
05:03 Oui, c'est ce que j'ai dit déjà.
05:07 Ce qui est à craindre, c'est un changement dans la doctrine.
05:11 Une ligne claire, une parole claire.
05:13 Qu'est-ce que c'est ces violences ?
05:15 C'est l'équivoque, c'est l'incertitude, c'est le flou.
05:19 Face à cela, la civise a conçu une doctrine claire.
05:24 Remettre les choses à leur place.
05:26 La deuxième dimension dans la question que vous posez,
05:29 qui est importante pour moi,
05:31 est que ce problème, les violences sexuelles faites aux enfants, notamment l'inceste,
05:34 une société ne pourra s'y attaquer que si elle parvient à le penser dans sa globalité.
05:40 D'un seul tenant.
05:41 Il ne faut pas découper les problèmes en multiples micro-problèmes.
05:46 Les violences sexuelles commises par des mineurs contre d'autres mineurs,
05:51 dans nos 750 pages de rapport,
05:53 nous nous en préoccupons bien entendu.
05:56 Et quand nous décryptons la stratégie des agresseurs,
05:59 nous la décryptons quelle que soit l'âge de l'agresseur.
06:02 On va se retrouver dans un instant pour continuer de parler avec vous,
06:07 Édouard Durand, de l'avenir de la civise,
06:09 et de ce sujet très important.
06:12 On se retrouve tout de suite pour Poulain sans réserve,
06:14 et continuer avec le juge Durand.
06:18 Sud Radio, midi 13h, Alexis Poulain, sans réserve.
06:23 Sud Radio, midi 13h, Alexis Poulain, sans réserve.
06:32 Et on se retrouve avec notre invité, le juge Édouard Durand,
06:35 ex-président de la commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
06:40 Vous avez donc été débarqué, d'une certaine façon,
06:44 par reconduit dans la mission de la civise.
06:46 Il faut rappeler que la civise, c'était trois ans de travail acharné,
06:50 30 000 témoignages quand même de victimes de ces violences.
06:53 Est-ce que tous ces mots qui ont été libérés, toutes ces douleurs exprimées,
06:59 vont être rangés dans des petites boîtes en carton, sur une étagère,
07:03 et puis on va repasser à autre chose, un peu comme les cahiers de doléances du Grand Débat ?
07:07 Non, je ne crois pas, parce que ce que toutes ces personnes ont montré,
07:15 c'est leur détermination.
07:19 Et les fruits de l'expérience, de cette aventure collective qu'aura été la civise.
07:27 J'ai passé trois ans à dire "la civise c'est vous",
07:30 et aujourd'hui ces personnes disent "la civise c'est nous".
07:33 On ne peut pas nous la prendre.
07:35 Nous avons parlé, nous avons créé cet espace,
07:39 nous avons relié la dimension privée et la dimension publique de ce qui nous est arrivé.
07:46 Et donc, elles ne rangeront pas leurs paroles.
07:51 Et il ne faut pas qu'elles le fassent.
07:52 Parce qu'elles ont subi cet anéantissement du silence, de l'indifférence, du déni, de l'injustice,
08:00 et aujourd'hui elles sont porteuses d'une aventure qui continue.
08:04 Alors cette aventure continue selon les pouvoirs publics, avec vos remplaçants,
08:10 Sébastien Bouel, responsable associatif,
08:13 et Caroline Raissalmon, qui avait démissionné de la civise, elle, en 2022,
08:19 puisqu'elle était opposée à la recommandation de l'obligation de signalement
08:23 pour les médecins soupçonnant des violences sexuelles commises sur les enfants.
08:26 Et Sébastien Bouel, qui est responsable associatif,
08:29 lui est plutôt contre l'imprescribilité et beaucoup de mesures de la civise.
08:33 Pourquoi avoir choisi, qui a choisi d'ailleurs ces deux remplaçants ?
08:37 Est-ce que vous savez comment le processus s'est fait ?
08:38 Est-ce que vous avez été informé de ça ?
08:40 Puisqu'on a vu quand même la vague de démission, on en parlait tout à l'heure,
08:44 et l'incompréhension du monde associatif par rapport à votre départ.
08:48 Non, je n'ai pas été consulté et pas informé non plus.
08:53 Enfin, j'ai été informé au moment même où la nomination de Sébastien Bouel et Caroline Raissalmon était publiée.
09:02 Donc, je n'en connais pas les raisons et je me garderai bien de le commenter
09:09 parce que je suis le plus mal placé pour le faire.
09:11 On peut, évidemment, être pour ou contre certaines des préconisations de la civise.
09:20 Chacun est libre.
09:21 Mais, je le redis, la civise c'est d'abord une doctrine.
09:26 Une doctrine qui a inspiré confiance aux personnes les plus concernées par les violences sexuelles,
09:35 c'est-à-dire les victimes elles-mêmes.
09:37 Et elles ont manifesté leur confiance d'une manière lumineuse et totalement inédite dans notre histoire.
09:42 C'est certainement qu'il y a une raison.
09:45 L'obligation de signalement pour les médecins, vous savez, c'est en fait sécuriser les médecins dans leur pratique.
09:52 Une exigence, une loi claire et une protection intégrale contre les poursuites disciplinaires.
10:01 Il faut choisir, sortir des injonctions paradoxales.
10:05 Une politique publique, c'est aussi sortir des injonctions paradoxales.
10:10 Le paradoxe, il est là quand même.
10:13 On a l'impression que, grâce au travail de la civise,
10:16 la société est davantage prête à bouger sur ces sujets graves de violences sexuelles faites aux enfants, d'inceste,
10:23 là où c'était un tabou il y a de ça quelques années.
10:26 Donc on voit que la société a bougé,
10:28 mais on a l'impression que du côté du gouvernement des pouvoirs publics,
10:31 ça reste un déni ou du moins une gêne.
10:34 On a l'impression de ralentir finalement ce sujet qui devrait être le sujet numéro un des politiques publiques.
10:41 Écoutez, le gouvernement a annoncé en septembre 2022, si ma mémoire est bonne,
10:50 qu'il entendait mettre en œuvre un certain nombre des préconisations de la civise.
10:53 Et il vient d'annoncer qu'il entendait mettre en œuvre la moitié des préconisations
11:00 que nous avons formulées dans notre rapport, soit une quarantaine.
11:03 J'espère que ce sera le cas.
11:05 Ce sera le cas, vraiment, une réelle mise en œuvre,
11:11 parce que toutes ces préconisations sont inscrites dans un ensemble cohérent.
11:16 Je vous donne un exemple.
11:18 Si on encourage les enfants à révéler les violences qu'ils subissent,
11:22 mais qu'on n'améliore pas la chaîne judiciaire,
11:26 ça veut dire qu'on encourage des enfants à révéler les violences
11:29 et qui aura un classement sans suite dans plus de 70% des cas.
11:33 Là, ça pose un problème.
11:35 Il faut que ce soit cohérent.
11:37 Si on encourage les enfants à révéler,
11:39 c'est qu'on est prêt à leur dire "on te crois, on te protège".
11:43 Ce qui était loin d'être le cas.
11:45 Et d'ailleurs, vous le disiez, dans les préconisations de la civise,
11:47 c'était un bloc.
11:49 En réalité, chaque préconisation faisait réponse à une autre,
11:53 et c'était une suite logique.
11:55 Est-ce qu'il n'y a pas un risque de voir, finalement,
11:59 une sorte de liste à la prévère,
12:01 où le gouvernement, la nouvelle civise,
12:03 va choisir quelques mesures phares
12:05 qui ne seront pas suivies des faits,
12:07 parce qu'on ne pourra pas aller jusqu'au bout de la chaîne.
12:09 C'est-à-dire la protection de l'enfant
12:11 et la condamnation surtout des prédateurs.
12:13 Ce serait un risque, en effet.
12:15 Je ne dis pas que tout ce travail est à prendre
12:19 ou à laisser tel quel en entier.
12:21 Bien sûr que tout ça demande un examen,
12:25 une procédure parlementaire, des débats, évidemment.
12:29 Mais c'est un ensemble cohérent.
12:33 La protection, c'est une chaîne,
12:35 et une chaîne ne vaut que ce que vaut
12:37 le maillon le plus faible de la chaîne.
12:39 Si on la renforce à un seul endroit,
12:41 elle n'est pas plus solide.
12:43 - Et vous, quelle va être la suite pour vous,
12:47 après la civise ?
12:49 Vous retournez en tant que juge pour enfants ?
12:51 Vous allez continuer ce combat-là, qui est le vôtre,
12:55 depuis toujours. Quelle va être la suite pour vous ?
12:57 - Alors, à ce jour, je ne le sais pas.
13:01 J'ai choisi de devenir juge des enfants il y a 20 ans.
13:05 C'est le plus beau métier du monde.
13:07 Et personne n'aura à me dire
13:09 que c'est le plus beau métier du monde
13:11 parce que je le sais mieux que quiconque.
13:13 Deuxièmement, on me remercie au sens de mettre à la porte.
13:19 On ne va pas en plus me dire où on veut me caser.
13:23 J'assume les choix que j'ai faits.
13:27 Et je veux être libre et fidèle à moi-même
13:31 et aux engagements que j'ai pris,
13:33 quelle que soit ma place.
13:35 Donc, je voudrais pouvoir prendre un peu de recul
13:39 pour digérer cette manière dont les choses ont tourné.
13:45 C'est toujours le messager qui paye.
13:47 C'est toujours le messager qui paye.
13:49 Donc, ça, ce n'est pas une surprise.
13:51 Je dirais même, honnêtement, cher monsieur,
13:53 que progressivement, je pressentais.
13:57 Parce que c'est toujours le messager qui paye.
13:59 Et vous savez, le premier des messagers, c'est l'enfant victime lui-même.
14:01 C'est le parent protecteur,
14:03 ce sont les professionnels protecteurs.
14:05 Ici, c'est le pilote de la civise.
14:07 C'est comme ça que la société a toujours fonctionné.
14:09 C'est ce qu'on espérait pouvoir changer.
14:11 Oui, ça aurait été normal de changer ça
14:13 parce qu'au final, c'était un travail exemplaire, nécessaire.
14:17 Mais est-ce que ce n'est pas cette liberté, justement,
14:19 qui a gêné le gouvernement ?
14:21 Peut-être, je l'ignore.
14:23 C'est le paradoxe.
14:25 Merci d'ailleurs de dire que c'est un travail de grande ampleur et exemplaire.
14:29 Ça m'honore de vous entendre dire ça.
14:31 Et je crois que les pouvoirs publics disent la même chose.
14:33 Donc, c'est étrange de dire bravo, au revoir.
14:39 Je ne comprends pas bien.
14:41 Mais je ne veux pas être dans les sous-textes.
14:43 Les choses peuvent se dire clairement.
14:45 Je crois que l'insinuation ne sert pas à la vérité.
14:47 Et autant dire les choses clairement.
14:51 Moi, je raisonne à partir de ce que j'ai,
14:53 les informations que j'ai.
14:55 Ce que je peux dire,
14:57 c'est que ce que j'ai à dire,
14:59 je l'exprime clairement.
15:01 Et est-ce que vous avez un message, aujourd'hui,
15:03 à faire passer à ceux qui vont prendre la suite de la civise et au gouvernement ?
15:07 Ah oui, j'ai un message extrêmement clair.
15:11 Il faut garantir
15:13 qu'à Strasbourg, à Guéret, à Lille, à Nantes, à Perpignan,
15:19 partout en France,
15:21 à Saint-Denis, à Fort-de-France, partout en France,
15:25 quand un enfant dit
15:27 à un professionnel,
15:29 à un adulte, à qui que ce soit,
15:31 "Je suis victime de violences sexuelles."
15:35 Il faut que la chaîne de protection
15:37 lui réponde,
15:39 "Je te crois et je te protège."
15:41 Voilà. Point.
15:43 Et est-ce que cette expérience en France de la civise
15:47 va peut-être faire école aussi à l'international ?
15:51 Ah, ce serait magnifique.
15:53 Parce qu'il y a quelque chose de profondément inédit
15:55 dans ce que nous avons fait pendant trois ans.
15:59 Écoutez, Jean-Marc Sauvé,
16:03 Jean-Marc Sauvé,
16:05 a déclaré récemment à la presse
16:07 qu'effectivement le travail de la civise
16:09 était inédit
16:11 et de grands apports
16:15 en ressortaient pour la France et le monde.
16:17 Alors, je le cite,
16:19 parce que j'oserais le dire moi-même,
16:21 cette parole nous honore, elle nous oblige aussi.
16:23 C'est ce que vous avez fait.
16:25 Pendant ces trois ans,
16:27 on espère que ce travail-là
16:29 ne sera pas perdu
16:31 et que, bien sûr,
16:33 ce sujet-là va rester en haut de l'actualité.
16:35 C'est pour ça que je tenais à vous avoir
16:37 au micro de Sud Radio aujourd'hui,
16:39 Monsieur Durand.
16:41 Un grand merci à vous.
16:43 On se quitte bientôt,
16:45 mais vous restez sur Sud Radio
16:47 avec la culture dans tous ses états,
16:49 avec Céline Alonso et André Bercoff
16:51 qui reçoivent à 13h l'acteur
16:53 mais aussi chanteur
16:55 Daniel Oteuil qui va présenter son album
16:57 "Si vous m'aviez connu".
16:59 Voilà, je laisse la place
17:01 pour la culture dans tous ses états
17:03 dans un instant avec Daniel Oteuil,
17:05 André Bercoff, Céline Alonso.
17:07 À bientôt !
17:10 Bonjour à tous, c'est Alexandre Delovane
17:12 et je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année.
17:14 Prenez soin de vous.
17:16 avec Sud Radio.
17:17 Sud Radio, parlons vrai.

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