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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis Marine, journaliste à l'étudiant.
00:18Aujourd'hui, nous allons corriger le sujet du jour 2 de l'épreuve d'AGGSP qui s'est
00:23tenue ce jeudi 20 juin 2024. Pour cela, je suis avec Camille Delavande. Vous êtes professeure
00:29en AGGSP au lycée Claude Bernard à Paris. Bonjour Camille et merci beaucoup d'être
00:34présente pour ce deuxième jour de corriger. Bonjour Marine. Oui, je suis très satisfaite.
00:39Les sujets étaient assez classiques. J'espère que la correction permettra aux élèves de
00:42voir à peu près s'ils ont plus ou moins réussi tout en notant bien qu'il n'y a pas
00:47de problématique ou de plan attendu. On peut avoir une très bonne note avec un autre plan
00:53que ce que je vais proposer. Voilà, c'est ça. C'est une proposition de corriger qu'on
00:56vous fait là, mais bien sûr, rien d'absolu. Donc, pas de panique si vous n'avez pas exactement
01:00la même problématique, exactement le même plan. Du coup, pour ce jour 2, les élèves
01:06avaient deux exercices à réaliser avec une dissertation au choix et une étude critique
01:12de documents. Pour la dissertation, vous aviez le choix entre coopérer dans les nouveaux
01:16espaces de conquête depuis les années 1970 et le patrimoine, un enjeu de tension dans
01:22le monde. Et pour l'étude critique de documents, il s'agissait de l'extrait du discours du
01:27secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Alors, si ça vous va, on va peut-être
01:31commencer par le premier sujet de dissertation. Donc, coopérer dans les nouveaux espaces
01:36de conquête depuis les années 1970. Est-ce qu'il y avait une difficulté particulière
01:41sur ce sujet dans la formulation ? Dans la formulation, c'était assez clair. Au contraire
01:47d'hier, là, c'était les nouveaux espaces de conquête. Donc, il fallait bien prendre
01:50en compte l'espace et mer et océan. Oui, parce que le sujet d'hier, c'était dans
01:54le texte, dans l'étude de texte. Voilà, dans l'étude de documents. On pouvait faire
01:58un petit peu référence éventuellement aux droits de la mer, mais le cœur de l'étude
02:02de documents, c'était la conquête spatiale. Alors que là, on a bien les deux aspects.
02:07Donc, voilà. Donc, oui, je déconseille à mes élèves de faire une partie espace et
02:12une partie mer et océan. Ce n'est pas vraiment ça qui est attendu. Voilà. Donc, coopérer,
02:19je pense qu'il n'y a pas de difficultés particulières par rapport à ce terme-là.
02:23Les espaces de conquête, donc, c'est toujours, on est dans cette idée de territorialisation
02:28des espaces qui appartiennent de plus en plus aux États. On pouvait faire une petite accroche
02:34avec Grossus sur le libre droit de la mer, puisque c'est un des soldats du XVIe siècle,
02:40mais c'est un des livres fondateurs de la réflexion sur le droit des mers. Et voilà,
02:46les nouveaux espaces de conquête et l'accent sur la coopération. Pareil, c'est un thème classique
02:51qu'on retrouve très souvent en géopolitique, le binôme conflit-coopération. Voilà. Donc,
02:59comme problématique, j'aurais en fait repris plus ou moins la consigne du sujet. Dans quelle mesure
03:07les nouveaux espaces de conquête sont-ils des enjeux pour les États à partir des années 1970,
03:16en pensant bien définir la bande de 1970 ? Donc là, c'est plutôt par rapport à la conquête
03:24spatiale. En 1975, on a la poignée de main entre un astronome soviétique et américain qui,
03:34via Apollon et Soyouz, se sont retrouvés dans l'espace. Et donc, les années 1970, c'est un peu
03:41la fin de la conquête spatiale au niveau de la Guerre froide. C'est le début d'une coopération,
03:48en fait. Oui, donc, penser à mettre l'accent sur ça, ça peut être pas mal. Oui, expliquer
03:55pourquoi c'est les années 1970, c'est bien. Après, on peut dire aussi, c'est la mise en place de ce
04:00qui sera après Montégobé. Mais bon, partir de ça, c'était très bien aussi. Et alors, à partir de
04:08cette problématique, quel développement on pouvait faire, selon vous ? Alors, en fait,
04:13on pouvait montrer pourquoi c'était important de coopérer, que ça permettait notamment de réduire
04:27les tensions géopolitiques entre les États. On peut rappeler, si on ne l'a pas fait dans
04:33l'introduction, cette histoire des Russes, des Soviétiques et des Américains qui se font une
04:39poignée de main. Et surtout, parler de, à partir des années 1990, donc avec la fin de la Guerre
04:47froide, on a une véritable coopération dans l'espace avec la mise en place de l'ISS. Donc,
04:54ça, c'est la première sous-partie de la première partie. En sous-partie, on traite plutôt l'espace
05:00et on montre comment l'ISS, qui agrège des puissances géopolitiques importantes, la Russie,
05:06les États-Unis, l'Europe, le Japon, le Canada, travaillent ensemble et ça permet d'atténuer les
05:17conflits géopolitiques qui pourraient exister. Donc, la coopération vue comme une aide pour
05:24diminuer les conflits. Et sur la partie plus des océans, c'est important de rappeler cette
05:30fameuse Convention de Montego Bay de 82, qui a vraiment fixé les règles justement pareilles
05:36pour éviter les conflits avec des zones plus ou moins appropriées par les États. La zone la plus
05:45classique étant la zone, la ZEE, la Zone Économique Exclusive, qui permet aux États d'exploiter les
05:53ressources du sol et de la colonne d'eau. Et ensuite, on a la haute mer qui, elle, est un bien
06:00international. Donc, cette Convention de Montego Bay, c'est aussi une volonté d'améliorer la
06:07coopération et ça a donné, par exemple, si on peut être plus précis, le conseil de l'article en
06:151996, qui travaille conjointement les différents États pour gérer au mieux cette zone qui est quand
06:24même très fragile au niveau environnemental. Ça, c'était donc dans la première partie,
06:31c'est les deux éléments qu'on pourrait... Voilà, en quoi, du coup, ça permet d'éviter les conflits
06:37géopolitiques, la coopération. Dans un deuxième temps, il fallait aussi insister sur le fait que,
06:43comme c'est une coopération à l'échelle internationale, ça permet aussi d'avoir des
06:51ressources qui peuvent être utilisées à l'échelle internationale, notamment dans tout ce qui est
06:57recherche et ce qui est protection de l'environnement. Donc, des choses qui ont une importance à
07:03l'échelle mondiale, en fait. Et là, pareil, je fais deux parties. Une première partie sur l'espace
07:09et une deuxième plus sur mer et océan. Donc, l'ISS, ça permet, en fait, des avancées scientifiques,
07:17bien sûr, tout ce qui est avancées astronomiques, astrophysiques. Il y a un aspect médical aussi
07:25qui est étudié et un autre aspect, tout ce qui est comment on peut voir la planète et comprendre,
07:34notamment, par exemple, les changements climatiques, ce genre d'enjeux. Pour la mer,
07:41la coopération, ça permet donc la protection de l'environnement. Et j'aurais donné comme
07:47exemple le triangle de corail qui se trouve en Asie du sud-est et qui est donc une coopération
07:54entre les différents États, l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, des États qui,
08:00parfois, ne sont pas toujours d'accord à tous les points de vue. Mais là, ils font ça ensemble
08:07pour protéger ce corail qui est très fragile, notamment avec le réchauffement climatique et
08:14qui est vraiment une ressource alimentaire très importante pour les gens de la région. Donc,
08:22l'aspect environnemental est aussi économique pour permettre aux gens qui vivent là-bas de
08:28vivre correctement. Et donc, dans une troisième partie, j'aurais fait les limites de cette
08:34coopération. Les limites, il y a tout ce qui est l'aspect financier, notamment pour l'ISS. C'est
08:45les États-Unis qui sont les principaux fournisseurs. Ça a coûté à peu près 150 milliards de dollars et
08:55même avec la venue d'acteurs privés comme SpaceX qui a envoyé des astronautes dans l'ISS,
09:01le budget est très important. Et en 2025, le président actuel des États-Unis a dit qu'il
09:09arrêterait de subventionner l'ISS. Donc, voilà. Donc, le problème du coût, plus les problèmes
09:17géopolitiques puisque la Russie avec 2014-2022, c'est un peu compliqué avec l'Ukraine. Donc,
09:24là, ils ont du mal à coopérer. Donc, voilà. Et pour montrer les limites de la coopération au sein
09:35des océans et des mers, j'aurais pris l'exemple de la mer de Chine méridionale. La Chine qui n'a
09:41pas signé d'ailleurs la convention d'Antego Bay et qui ne respecte pas du tout cette convention
09:46et qui essaye d'étendre son territoire sur la majeure partie de la mer de Chine méridionale.
09:55Voilà. Ça permettait de faire un bon tour des enjeux principaux et terminer que c'est vraiment
10:07un enjeu géopolitique, ces nouveaux espaces de conquête puisque ça met en œuvre des enjeux de
10:14coopération, mais aussi des enjeux de conflit, de concurrence. Voilà. Une ouverture, si on avait
10:20une idée sur l'actualité, parler de Boeing, par exemple, qui vient d'envoyer deux astronautes
10:26dans l'ISS. On peut le mettre en accroche ou en ouverture. Merci beaucoup pour ces premiers
10:33éléments. En tout cas, pour ce premier sujet, on va du coup passer au deuxième sujet de
10:37dissertation que vous aviez au choix. Le patrimoine, un enjeu de tension dans le monde. Là, pareil,
10:43pas de difficultés particulières sur ce sujet ? Non, franchement, pas de piège. C'était un sujet
10:50qui était attendu, objet de tension. On est toujours dans les termes de la géopolitique,
10:56le conflit, la tension, la guerre. Les tensions, c'est moins fort que le conflit, c'est moins fort
11:01que la guerre. Mais voilà, un sujet classique sur le patrimoine. Le patrimoine, il faut bien
11:10le définir. C'est vraiment une étape importante. C'est un bien matériel, immatériel ou naturel qui
11:19est jugé digne de préservation pour une société donnée à un moment donné. C'est très important
11:26parce que si on pense à Notre-Dame, par exemple, au XVIe siècle, personne ne s'intéressait à
11:34Notre-Dame. Ce n'est pas vu comme un objet de patrimoine. Il a fallu attendre le XIXe siècle
11:39pour que ce soit pris en compte. Donc, ce principe est très important. Bien montré que le patrimoine,
11:46c'est un enjeu de soft power. On pouvait, à cette occasion, reprendre la définition de la
11:54puissance. C'est toujours bien de faire un petit rappel sur les cours de première et d'aborder
12:01les notions de soft power et de hard power. C'est principalement une ressource de soft power,
12:11mais aussi de hard power avec l'aspect économique. Pour la problématique, on peut reprendre le sujet
12:24tel quel. Ça ne pénalise pas. Le fait de ne pas reformuler n'est pas forcément… Non, ça n'enlève
12:31pas de point. Après, si on arrive à reformuler, à trouver une bonne formule, c'est mieux. Moi,
12:36j'ai proposé dans quelle mesure le patrimoine qui est un enjeu de soft power, mais également
12:44économique, peut-il être un objet de tension à différentes échelles. On peut reprendre la
12:54problématique tel quel. Ce n'est pas très ennuyeux. Alors, quel développement on pouvait
12:59faire ? Toujours trois parties ? Oui. Je propose trois parties avec deux sous-parties. Déjà,
13:04montrer que c'est un objet de tension de façon géopolitique pour s'affirmer en tant que soft
13:12power, que c'est très important. J'aurais pris l'exemple des tensions qui existent entre la
13:22Grèce et la Grande-Bretagne par rapport aux prises du Panathénie. Puisqu'on a cette tension,
13:29la Grèce dit que ça vient d'Athènes, donc ils veulent les récupérer. La Grande-Bretagne dit que
13:38c'est un patrimoine mondial de l'humanité et que ça a tout à fait son lieu d'être au British
13:43Museum. Donc, vous voyez ce mélange un peu de géopolitique à la fois échelle mondiale et
13:51échelle locale. J'aurais mis ça en avant. Et dans une deuxième partie, j'aurais axé,
14:00attendez j'ai un trou, désolée. Toujours pour le soft power, pour bien montrer que c'est un enjeu
14:10géopolitique. J'aurais pris des conflits à l'échelle nationale, montrer que le patrimoine,
14:26c'était un objet important en termes de nations, de pays, que c'était des revendications nationales.
14:34Et donc, on a parlé plutôt du local international dans la première sous-partie. Là, je parle plus
14:40de l'échelle nationale. Et j'aurais pris l'exemple de Préhavi et Arr, un temple qui se trouve à la
14:47frontière du Cambodge et de la Thaïlande et que les deux États revendiquent et qui en font des
14:54objets nationalistes en fait, de raison de pouvoir national. Ensuite, j'aurais fait une deuxième
15:06partie sur les détentions parce que l'utilisation du patrimoine peut être contestée. Cette deuxième
15:17partie, c'était en quoi l'utilisation du patrimoine peut être contestée par différents acteurs.
15:23J'aurais pris par exemple, dans le cadre du Mali, les djihadistes ont détruit des sites musulmans
15:35parce que ça ne correspondait pas à la vraie foi qu'ils considéraient, la vraie version qu'ils
15:43considéraient de l'islam. Il y avait des saints, donc eux ne considèrent que les saints n'ont pas
15:49lieu d'être dans l'islam. Et il y avait aussi cette volonté d'aller contre l'hégémonie occidentale
15:58puisque finalement, la vision du patrimoine, c'est quand même une vision très occidentale,
16:01même si l'UNESCO agit à l'échelle mondiale. Mais la défense du patrimoine, ça vient d'Europe
16:08en fait, donc c'est la volonté de remise en cause de l'hégémonie occidentale. Et dans une
16:17deuxième sous-partie, j'aurais montré aussi que cette utilisation peut être contestée par les
16:22habitants au niveau local, en prenant par exemple le cas de Venise qui est vraiment une ville
16:29touristifiée. On peut envoyer de la notion de muséification. Donc c'est compliqué pour les
16:37habitants d'y vivre parce que les prix augmentent, parce qu'il y a beaucoup de monde, c'est source
16:43de pollution. Donc il y a une contestation de la part des habitants face à ce tourisme de masse
16:51qui rend leur vie plus compliquée, même si certains en tirent des ressources bien sûr. Et
16:59d'ailleurs, il y a des mesures qui ont été prises récemment par la municipalité de Venise pour
17:03protéger face à ce sur-tourisme. Et dans une dernière partie, j'aurais axé sur les limites
17:14en fait des tensions, montré que c'est quand même aussi un objet de coopération ce patrimoine,
17:18en reprenant l'exemple du Mali, en montrant que l'UNESCO agit avec les acteurs locaux pour
17:25reconstituer le patrimoine. Pareil, il y a un jeu d'acteurs échelle locale, échelle internationale
17:32pour montrer la volonté de reconstruire et de préserver ce patrimoine. Et on aurait pu prendre
17:41l'exemple d'Abu Simbel aussi, le temple qui a été déplacé avec le barrage d'Assouan, ça montre
17:46bien la coopération à différentes échelles. Et enfin, j'aurais pris l'exemple des œuvres d'art
17:53africaines pour montrer que la France aussi, dans une volonté de coopération, de meilleure image
18:03d'elle dans certaines régions d'Afrique, a rendu une partie des œuvres d'art, notamment au Bénin,
18:10pour améliorer son image qui n'était pas... Ce n'est pas une des raisons, mais une des grandes
18:16raisons, c'était valoriser son image qui était notamment gênée par l'influence de la Chine,
18:22etc. Donc voilà, et une conclusion en reprenant bien ces deux thèmes, coopération, tension,
18:30et puis limite. Voilà, et voilà. Merci beaucoup, on va tout de suite passer du coup avec le dernier
18:39sujet, donc l'étude critique de documents. C'était un extrait du discours du secrétaire général des
18:45Nations Unies, Antonio Guterres. Et en fait, il fallait montrer le rôle des différents acteurs
18:50face aux défis du changement climatique. Pas de difficulté particulière non plus sur ce texte,
18:55par rapport au texte du jour 1, il y avait moins d'ambiguïté ? Oui, là, il n'y avait aucune
18:59ambiguïté. Le sujet était bien posé, le texte était facile. Oui, en fait, c'est vrai que certains
19:08élèves ont été étonnés d'avoir un seul document, mais les professeurs d'AGGSP ont remonté à
19:15l'inspection générale que souvent, l'étude de documents était difficile. Donc je pense que là,
19:19c'est un souci de simplification, en fait. Tout simplement, c'est pour ça qu'il y a eu un seul
19:24document dans cette étude. Je pense que ce n'était pas du tout pour piéger les élèves. Au contraire,
19:27c'était pour que ce soit plus simple pour eux. Et alors, du coup, sur ce texte, quel problème on
19:33pouvait en faire ressortir ? Alors, déjà, repartir de la formulation de la problématique, les
19:40différents acteurs qui doivent lutter contre ce changement climatique. Bon, rappeler à quoi est
19:49dû le changement climatique ? Finalement, ça retombait un peu sur le sujet de la dissertation
19:54d'hier. Donc, on pouvait, ou soit dans la première partie, ou soit le mettre dès l'introduction,
20:02rappeler le problème des gaz à effet de serre, etc. On pouvait parler du protocole de Kyoto aussi,
20:10dans l'introduction en 1997, qui est la première vraie réunion internationale qui s'engage à réduire
20:17les effets de serre. Voilà. Et pour montrer que c'est quand même un débat ancien, ça ne date
20:25pas d'il y a trois ans et que c'est un peu compliqué à réaliser. Sinon, la source est
20:31fiable. C'est donc le secrétaire de l'ONU qui montre bien que c'est un problème à l'échelle
20:37internationale puisque, bien sûr, le changement climatique ne peut pas se traiter que d'un point
20:45de vue local, même s'il y a aussi des choses à faire au niveau local. Et donc, il s'adresse
20:50aux acteurs privés et publics des États les plus riches de la planète. Donc, voilà.
20:58En développement, peut-être rapidement ? Alors, en développement, j'aurais fait une partie en
21:03disant, parce qu'il faut bien le climato-sceptisme n'est pas accepté. Le changement climatique est
21:11un fait acté scientifiquement. Donc, pas se lancer sur oui, mais on ne sait pas. Non,
21:16on est bien d'accord. C'est comme hier avec les génocides. La GGSP, c'est factuel. Donc,
21:22faire une première partie, ce que dit Antonio Guterres, on est sûr qu'il y a un changement
21:28climatique dû aux activités humaines. Et donc, on pouvait rappeler l'existence du VIEC depuis
21:351988, des différents COP, notamment la COP de 2015, en complément de ce qui est cité dans le
21:43texte où il explique bien que c'est un fait avéré et scientifique qui ne peut être mis en question.
21:49Donc, faire une partie sur ça. Ensuite, faire une deuxième partie sur les acteurs publics,
21:56puisque dans la consigne, il parle bien des différents acteurs. Et le secrétaire de l'ONU
22:04le rappelle aussi. Il rappelle qu'il faut que les États s'investissent dans ce changement
22:11climatique. Il y a un véritable rôle des acteurs publics. Et il souligne bien que ce sont tous les
22:20États, et pas seulement les États les plus développés, qui doivent s'engager dans cette
22:25stratégie de diminution des gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique, puisqu'il
22:32parle bien sûr des pays riches, mais il parle aussi des pays émergents qui doivent accompagner
22:38aussi cette transition. Donc, il rappelle la responsabilité de tous les États publics. Et on
22:46pourrait, comme connaissance, rajouter le rôle aussi des acteurs publics à d'autres échelles,
22:54comme la Californie, qui a dit vouloir continuer à être d'accord avec les accords de Paris, alors
23:04que Donald Trump s'était retiré des accords de Paris. La métropole de New York a dit la même
23:08chose. Donc voilà, comme complément de connaissance, on pouvait apporter ça en disant qu'il y a les
23:14États, mais à d'autres échelles, il y a aussi d'autres acteurs publics qui s'engagent. Et dans
23:18une troisième partie, pourquoi c'est difficile ? Oui, c'est difficile parce qu'il faut que tous
23:25les États s'accordent et forcément, il n'y a pas de loi internationale. Donc, c'est très compliqué.
23:33Donc, dans une dernière partie, j'aurais axé sur les acteurs privés, dont il parle aussi
23:38également. Il cite principalement les grandes entreprises des énergies fossiles, du pétrole,
23:48du charbon, qui, bien sûr, sont les premiers responsables des gaz à effet de serre. Il insiste
23:56bien sur le fait de dire que ce n'est pas du greenwashing qu'on demande. Ce n'est pas de dire
24:01que je fais 0,0001% de renouvelables et 99,1%. Mais comme c'est un fait d'actualité, on peut
24:13peut-être le noter ou le mettre en ouverture. Par exemple, Total a eu récemment son conseil
24:20d'administration et une association comme Extinction Rébellion est venue pour protester. Après,
24:29il faut aussi que les entreprises puissent vivre, on est bien d'accord. L'équilibre est compliqué.
24:39Enfin voilà, c'était bien de souligner que les acteurs privés doivent faire leur part et que,
24:47bien sûr, ça n'est pas simple parce que ça donne un changement de modèle économique.
24:54Écoutez, merci beaucoup pour tous ces éléments de correction. J'espère que ça a pu vous aider,
25:00au moins à vous situer. Encore une fois, on vous le rappelle, ce sont des propositions de
25:05développement, de plans, des propositions de problématiques, mais rien d'absolu. Je vous
25:09rappelle également que vous retrouverez sur le site de l'étudiant très prochainement un
25:13corrigé écrit aussi de l'épreuve d'AGGSP qui pourra peut-être vous donner encore d'autres
25:17éléments qui étaient possibles de développer. Merci encore de votre présence sur ces vidéos
25:24corrigées. Je vous dis à très bientôt pour de nouvelles vidéos sur la chaîne YouTube de l'étudiant.