Les invités de Laurence Ferrari débattent de l'actualité dans #Punchline du lundi au jeudi.
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00:00:00Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews.
00:00:04Panique dans les États-majors, la nouvelle donne politique créée par la victoire du Rassemblement National aux Européennes
00:00:09fait bouger les lignes et met à l'épreuve les partis traditionnels.
00:00:12À droite, on entendra Éric Ciotti annoncer un accord avec le Rassemblement National
00:00:16pour oeuvrer au redressement du pays, ce qui fait pousser des cris d'orfraie aux barons de son parti.
00:00:21On vous a posé la question, approuvez-vous cette alliance LR-RN ?
00:00:25Vous êtes massivement en faveur de cette alliance souhaitée par Éric Ciotti.
00:00:30Les électeurs ont visiblement tranché depuis longtemps.
00:00:32À gauche, on va relancer la Nupes sous la forme d'un front populaire
00:00:36aux contours qui sont en train d'être définis avec ou sans Mélenchon.
00:00:41Cette union-là va-t-elle réussir ? C'est ce qu'on va essayer de comprendre ce soir.
00:00:45Quant aux ministres, après 24 heures de sidération, ils repartent à la bagarre sur le terrain
00:00:49pour tenter de sauver leur siège pour ceux qui sont élus.
00:00:52Emmanuel Macron affirme vouloir gagner ses élections législatives dans une interview au Figaro.
00:00:57L'état des forces en présence ce soir, c'est dans Punchline.
00:01:01Voilà pour les grandes lignes de nos débats.
00:01:02Tout de suite, c'est le rappel des titres de l'actualité de 17h avec Simon Guillain.
00:01:09Anthony Blinken poursuit sa huitième visite au Proche-Orient.
00:01:12Sur place, le secrétaire d'État américain a assuré que Benhamin Netanyahou
00:01:15lui avait réaffirmé son engagement pour un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
00:01:19Et puis, dans le même temps, Anthony Blinken a qualifié encourageante la réaction du Hamas
00:01:23à la résolution de l'ONU qui soutient ce plan de trêve.
00:01:26La conférence de presse du chef de l'État reportait à demain à la mi-journée.
00:01:30Le président de la République devrait donner les grandes orientations
00:01:33de la campagne de son parti pour les élections.
00:01:35Emmanuel Macron qui a exclu de démissionner quel que soit le résultat de ses élections législatives.
00:01:40Et puis, Gabriel Attal sera une nouvelle fois candidat dans les Hauts-de-Seine.
00:01:43J'irai au bout de mon devoir pour éviter le pire.
00:01:46C'est ce qu'a affirmé le Premier ministre devant les députés Renaissance.
00:01:49L'actuel chef du gouvernement considère la dissolution de l'Assemblée soudaine,
00:01:53voire brutale, pour tous les députés.
00:01:55Merci beaucoup, mon cher Simon Guylain.
00:01:57On vous retrouve tout à l'heure à 17h30.
00:01:59On est en plateau avec Louis de Rugnell, bonsoir Louis.
00:02:01Bonjour Laurence.
00:02:02Avec Rachel Khan, Alexandre Rousseff, Sabrina Medjeber.
00:02:04Ça c'est pour l'équipe de Punchline.
00:02:05On a deux invités politiques, Florence Portelli, vice-présidente des Républicains.
00:02:08Bonsoir à vous.
00:02:09Et Laure Lavallette, porte-parole du Rassemblement national.
00:02:11Bonjour mesdames.
00:02:12On va entendre évidemment vos points de vue croisés dans un instant.
00:02:14Mais d'abord, le fait politique du jour, c'est ce qui se passe du côté des Républicains.
00:02:17Élodie Huchard, vous êtes avec Laurence Ellarié devant le Sénat.
00:02:20Racontez-nous la pagaille du jour chez les LR, Élodie.
00:02:26Écoutez, Laurence, tout s'est en fait accéléré ce matin.
00:02:29Et puis surtout, ce qu'on découvre au fur et à mesure des prises de parole,
00:02:32c'est à quel point Éric Ciotti a choisi de prendre cette décision seul.
00:02:36Il y a quelques minutes, c'est Bruno Rotailleau, le président des sénateurs Les Républicains,
00:02:39qui s'exprimait devant la presse.
00:02:41Il nous disait, vous imaginez, hier nous étions ensemble,
00:02:43effectivement aussi dans cette enceinte du Sénat, autour de Gérard Larcher.
00:02:46Gérard Larcher qui avait dit que la ligne du parti devait être celle tout simplement de la clarté,
00:02:51c'est-à-dire pas d'alliance, ni avec la majorité présidentielle, ni avec le Rassemblement national.
00:02:56À la fin de la réunion, pour clore la réunion, Gérard Larcher demande à tous les participants
00:02:59s'ils sont d'accord avec cette ligne.
00:03:01Tout le monde acquiesce, tout le monde se lève et s'en va.
00:03:03Éric Ciotti ne dit rien.
00:03:04Et c'est donc dans la presse que finalement l'état-major du parti a appris ce qui se tramait en coulisses.
00:03:09Alors on a vu des réactions extrêmement vives, puisque tous les chapeaux à plumes,
00:03:13je ne vais pas tous vous les citer, mais ont pris la parole,
00:03:15que ce soit l'ancienne candidate à la présidentielle, Valérie Pécresse, Xavier Biertrand,
00:03:18tous déplorent cette alliance.
00:03:20Et puis il y a aussi par exemple Laurent Wauquiez qui désavoue son fidèle Éric Ciotti.
00:03:24Et puis maintenant un petit mot de la suite du calendrier.
00:03:27Ce soir il va y avoir un rendez-vous en visioconférence avec les parlementaires, les Républicains.
00:03:32On ne sait pas si Éric Ciotti sera présent.
00:03:34Et puis il faut maintenant mener la commission nationale d'investiture,
00:03:37pour savoir justement comment cet accord va ou non avoir lieu.
00:03:40En tout cas Bruno Retailleau, elle l'assure,
00:03:42les trois personnes qui gèrent cette commission nationale d'investiture ne sont pas pour cet accord.
00:03:46Merci Elodie Huchard.
00:03:48Raphaël Lasdrec panique dans les états-majors.
00:03:51Je le disais, panique dans les états-majors.
00:03:52On écoute juste Éric Ciotti, puis je vous passe la parole.
00:03:54Éric Ciotti qui a justifié sa décision ce matin.
00:03:57Je suis LR plus que jamais.
00:03:59Je suis président des LR.
00:04:01Je souhaite que ma famille politique remporte le plus de sièges à ces élections législatives
00:04:07pour participer au redressement de la France.
00:04:10D'une France qui aujourd'hui est en péril, quelque part même est en faillite,
00:04:15qui est privée d'autorité, qui voit la violence gagner nos rues,
00:04:19l'immigration être de plus en plus massive,
00:04:22nos comptes publics en faillite, notre note dégradée.
00:04:27Donc je veux participer à un engagement de redressement
00:04:30et je veux que les LR ne soient pas une nouvelle fois sur le bord de la route,
00:04:35sur le bord du chemin, mais qu'ils soient des acteurs de cet indispensable redressement national.
00:04:41Voilà pour Éric Ciotti, le président des Républicains lors de la balade.
00:04:45Vous accueillez cette déclaration d'Éric Ciotti. De quelle façon ?
00:04:49On se réjouit évidemment.
00:04:51Jordan Bardella fait des mains tendues à tous les patriotes sincères
00:04:55qui voulaient s'unir à nous pour remonter le pays.
00:04:58Je pense que l'énorme score de Jordan Bardella dimanche dernier
00:05:02a fait en sorte que Jordan Bardella soit à la tête d'une grande coalition
00:05:07qui voudra accepter tous ceux qui sont de bonne volonté.
00:05:11Et vous savez, je pense qu'Éric Ciotti, on aura sûrement l'occasion d'en parler,
00:05:14répond finalement à vraiment une volonté des électeurs de la base des LR.
00:05:19Les électeurs, ils ont tranché. De toute façon, on n'a qu'à regarder les résultats de dimanche soir.
00:05:23Mais je peux vous dire que dans le Var, sur les marchés,
00:05:25les gens souvent m'arrêtaient en disant « mais quand est-ce qu'on fait justement cette alliance ? »
00:05:28Il y a une grande porosité dans nos...
00:05:31Dans les électorats ?
00:05:32Bien sûr, bien sûr. Et je pense que LR, jusqu'à présent,
00:05:35a été très très sourd en fait à cette demande de la base.
00:05:38Florence Portelier, est-ce que vous êtes députée ce soir ?
00:05:40Non, j'ai honte. J'ai honte, mais pas spécifiquement que de ça.
00:05:45J'ai honte de la classe politique depuis un certain temps.
00:05:47J'ai honte que la gauche se fourvoie avec la LFI qui est un parti antisémite.
00:05:52Non, c'est autre chose. Parlons de la vôtre famille politique.
00:05:55J'ai honte de ce que fait Eric Ciotti parce qu'il y a deux choses.
00:05:58Un, aller vers un parti d'extrême droite ou de droite conservatrice.
00:06:02Comme vous voulez, ça dépend des points de vue.
00:06:04En tout cas, un parti qui n'est pas le nôtre, qui n'a pas les mêmes idées que nous.
00:06:07Et qu'il le fasse en tant que président du parti,
00:06:09en expliquant d'ailleurs qu'il se fout complètement de l'avis de ses militants.
00:06:14Il l'a fait comme ça dans son coin, ce qui est quand même une méthode inédite, honnêtement.
00:06:18Je veux dire, à la limite, il assume ses convictions quand on dit « c'est pour la France ».
00:06:21On ne va pas se mentir, c'est pour la circonscription qu'il vise à Nice.
00:06:24Vous pensez que c'est aussi petit que ça ?
00:06:26Bien sûr, pour moi, c'est aussi petit que ça. J'en suis même persuadée.
00:06:31Il y a une obsession de Nice parce que je peux vous dire qu'à la tête du parti,
00:06:35à ma grande surprise, parce que sincèrement, je pensais qu'il serait les mains dans le cambouis,
00:06:39il était objectivement très absent parce qu'obnubilé par Nice et par sa bataille avec Estrosi.
00:06:43En même temps, avec des amis comme ça, c'est normal qu'il choisisse ses ennemis.
00:06:45Une honte également du défauchage qu'il y a depuis 2017 avec la Macronie.
00:06:49Une honte que la droite ait abandonné les thèmes de l'éducation, du logement et de la culture
00:06:53qui, pour moi, sont fondamentaux. Donc beaucoup de honte partagée.
00:06:56Et en même temps, vous dire que pour moi, c'est le temps de la clarification.
00:07:00Et que même si on est à portions congrues, c'est peut-être enfin l'occasion pour nous
00:07:04de faire le travail qu'on n'a pas fait depuis des années.
00:07:06Je suis assez d'accord sur la clarification.
00:07:08Moi, pendant deux ans, j'ai eu la chance de siéger à l'Assemblée nationale.
00:07:11Et je suis physiquement juste à côté des Républicains.
00:07:15Vous étiez 62, je crois, et en fait, il y avait 62 nuances de LR.
00:07:18La grande difficulté de ce parti, qui est quand même un peu moribond,
00:07:21c'était de voir qu'il n'y avait pas vraiment de leadership,
00:07:23que vous n'étiez pas d'accord, vos collègues n'étaient pas d'accord sur grand-chose.
00:07:27Je pense qu'une partie des LR était effectivement macro-compatible.
00:07:29Et c'est sûrement là où il va y avoir une grande clarification,
00:07:32où les députés qui sont proches d'Emmanuel Macron vont pouvoir y aller.
00:07:35Et à côté de ça, la clarification aussi, ceux qui partagent nos thèmes d'identité,
00:07:39de souveraineté, de sécurité.
00:07:41Et les autres. Il y en a qui ne sont ni Macron comme moi, ni RN.
00:07:44Oui, mais ça va être compliqué. Je pense que ça va du coup être compliqué.
00:07:47À la fin de la famille des Républicains, Alexandre de Vecchio,
00:07:49on assiste ce soir à la fin d'une grande famille politique.
00:07:52Florence Portelli reproche à Éric Ciotti de penser à sa circonscription.
00:07:56Mais je pense que depuis longtemps, pardonnez-moi,
00:07:58les Républicains ne sont plus qu'un syndicat d'élus.
00:08:00Enfin, les Républicains en tant que structure partisane.
00:08:02Après, il y a un peuple de droite, des gens qui votent.
00:08:05Et eux, je crois qu'ils sont majoritairement favorables, effectivement, à des alliances.
00:08:09Donc, à un moment donné, c'est la démocratie.
00:08:11Et un parti politique doit suivre sa base.
00:08:13Et donc là, ce qu'on voit, c'est un parti complètement déconnecté de sa base,
00:08:17complètement déconnecté du mouvement de l'histoire.
00:08:20Puisqu'on voit aujourd'hui que les Français ont tranché
00:08:22et sont favorables au Bloc national et à son rassemblement.
00:08:27Donc, oui, ils peuvent rester à portion congrue.
00:08:30Mais pourquoi faire ? Et pourquoi penser ?
00:08:33Parce que je ne suis pas sûr, Florence Portelli,
00:08:35que ceux qui vont rester sont tous sur la même ligne que vous.
00:08:37Il va y avoir des gens qui sont plutôt Macron-compatibles.
00:08:41Il y a des gens qui ne sont ni l'un ni l'autre, comme moi.
00:08:45Et qui appellent depuis longtemps à défendre...
00:08:47Mais vous êtes quoi, des gaullistes, en fait ?
00:08:49Vous êtes des gaullistes ? Comment vous parlez ça ?
00:08:51Moi, j'ai eu la qualification gaulliste depuis 1970.
00:08:53Pour moi, il n'y a plus de gaullistes.
00:08:55C'est peut-être un problème, d'ailleurs.
00:08:57C'est peut-être un petit peu une question d'humilité de le dire.
00:09:00D'accord, mais c'est ce que je vous disais.
00:09:04Dans votre parti, y compris ceux qui vont rester,
00:09:07je ne suis pas sûr que vous avez une ligne politique commune.
00:09:09C'est bien le problème.
00:09:11Je pense que dans ce qui va rester, il va y avoir des centristes, des gaullistes.
00:09:14Certains vont...
00:09:15Vous avez des collègues qui sont gaullistes.
00:09:17D'autres, des libéraux, etc.
00:09:19Donc rester pour quoi faire et sur quelle ligne ?
00:09:21On est d'accord.
00:09:22Je crois que ça n'a pas de sens.
00:09:23On a posé la question à nos téléspectateurs.
00:09:25Est-ce que vous approuvez la décision d'Éric Ciotti de faire alliance
00:09:27avec le Rassemblement national ?
00:09:29Regardez la réponse. Elle est éloquente.
00:09:31C'est 81 % de oui.
00:09:36Les électeurs, Louis Derognelle,
00:09:38ils ont dit ce qu'ils voulaient faire dimanche.
00:09:40Les électeurs LR sont passés au Rassemblement national.
00:09:43Il y a un sujet de fonds qui est historique.
00:09:46C'est que ça fait maintenant au moins une dizaine d'années
00:09:49que dans des sondages, dans des enquêtes d'opinion,
00:09:51on voyait un souhait des électeurs de droite,
00:09:53en tout cas d'une alliance programmatique.
00:09:55Ça ne veut pas forcément dire...
00:09:56À l'époque, il y a 15-20 ans, ils voulaient une alliance des appareils.
00:09:59Mais globalement, autour de quelques idées sur l'immigration,
00:10:02la sécurité, sur les grandes priorités du pays,
00:10:05il y a une volonté des électeurs.
00:10:06D'ailleurs, vous voyez bien,
00:10:08il y a des jeux de vases communiquants parfois
00:10:10entre les partis politiques.
00:10:12Ensuite, moi, ça ne me surprend absolument pas
00:10:15qu'il y ait ce score-là avec 81 % de oui.
00:10:20Il suffit de voir simplement comment ont voté les électeurs
00:10:23lors des élections européennes.
00:10:25Si Jordan Bardella est aussi haut,
00:10:27il y a bien un fonds électoral.
00:10:29Et ce sont, pour beaucoup d'entre eux, des électeurs LR.
00:10:32Et enfin, simplement pour terminer,
00:10:33moi, ce que j'observe,
00:10:34c'est que ce que les élections n'ont pas réglé,
00:10:36les élections européennes,
00:10:38les appareils sont en train d'essayer de le régler en ce moment.
00:10:40Mais ça ne veut pas forcément dire que ça va marcher.
00:10:44Parce que, vous savez, on parlait souvent
00:10:45de la droite la plus bête du monde.
00:10:46In fine, ce n'est pas évident
00:10:48qu'il n'y ait qu'un seul candidat des droites
00:10:50dans chaque circonscription en France dans trois semaines.
00:10:53Et ce que Florence Parteli en parlait tout à l'heure, l'évoquait,
00:10:57il y a des partis qui se frottent les mains,
00:10:59c'est les partis de gauche en ce moment.
00:11:01On ne parle plus d'eux,
00:11:02de l'alliance entre la France insoumise et d'autres partis.
00:11:05Et in fine, attendez,
00:11:06on va peut-être se retrouver dans une situation aussi paradoxale,
00:11:09où là, on n'a jamais autant parlé du nom des droites,
00:11:11mais où vous aurez un seul candidat de gauche
00:11:13dans chaque circonscription,
00:11:14et en face, plusieurs candidats de droite.
00:11:16Et donc, c'est peut-être le lièvre qu'on ne verra pas passer.
00:11:18Et à la fin, ce sera peut-être la gauche
00:11:20qui va réussir à gagner la législative.
00:11:26Moi, j'ai connu des périodes
00:11:27où j'ai souvent été dans des courants minoritaires.
00:11:29J'ai soutenu François Fillon à la primaire,
00:11:30il était accrédité de 5 %.
00:11:32Je me rappelle de Jacques Chirac,
00:11:33qui était aussi accrédité d'un score extrêmement bas
00:11:35par rapport à Edouard Balladur.
00:11:36J'ai soutenu Philippe Séguin, j'ai commencé à 13 ans,
00:11:38en le soutenant sur le nom à Maastricht,
00:11:40parce que ce n'était pas mon idée de l'Europe.
00:11:42Mais parfois, pardon,
00:11:44la grandeur des convictions,
00:11:46c'est d'accepter d'être minoritaire,
00:11:48reconnaître que le pays n'est pas d'accord avec ce que vous pensez,
00:11:51et vous dire aussi que par la force du travail,
00:11:53par la force des convictions,
00:11:54ou par la force surtout du travail qu'on n'a jamais fait à droite,
00:11:57et par le fait d'aller voir des gens...
00:11:59– Les électeurs ne vous croient plus !
00:12:01Votre travail, vous auriez dû le faire il y a 20 ans !
00:12:03Vous ne l'avez pas fait chez les Républicains !
00:12:05– Non mais excusez-moi, du coup, circulez, il n'y a rien à voir !
00:12:07– Non, je vous dis ça, j'entends votre discours,
00:12:09j'entends votre volonté,
00:12:10j'entends votre volonté de porter des idées,
00:12:12mais le problème, c'est que les électeurs, ils ne sont plus là !
00:12:14– Oui, ils sont là, ils sont partis !
00:12:15– Mais Laurence Ferrari, moi, je ne fais pas de langue de bois,
00:12:17je suis en train de vous dire, évidemment, on n'est pas crédibles.
00:12:19Et d'ailleurs, le même Éric Ciotti disait dimanche soir,
00:12:21on est la seule alternative crédible.
00:12:23Donc moi, je ne raconte pas des conneries pareilles,
00:12:25je ne mens pas aux gens.
00:12:26Je vous dis juste qu'il y a des sujets qui, aujourd'hui...
00:12:28– Vous êtes cash, en tout cas, c'est sûr.
00:12:29– Non mais excusez-moi, je vous dis juste qu'il y a des sujets
00:12:31qui sont fondamentaux, qui, aujourd'hui, ne sont pas à la mode,
00:12:34mais qui nous seront peut-être au demain.
00:12:35– Mais lesquels ?
00:12:36Pouvoir d'achat, sécurité, immigration ?
00:12:37– Non, le logement aussi.
00:12:38– Oui, bien sûr, ça fait partie du pouvoir d'achat.
00:12:40Vous avez raison.
00:12:41– Non, mais ils ne sont pas portés, ce n'est pas vrai.
00:12:43L'éducation, qui est un thème fondamental,
00:12:45qui explique aussi l'état de délabrement de ce milieu.
00:12:47– Attends, attends, laissez-les parler.
00:12:48– Ce sont les mêmes qui sont portés
00:12:49par les parlementaires que nous sommes, bien sûr.
00:12:51– Vous trouvez qu'ils sont bien portés ?
00:12:52Moi, je trouve que la réponse est médiocre.
00:12:54– En tout cas, pour l'instant, nous ne sommes que dans l'opposition.
00:12:57J'espère que ça ne va pas durer longtemps.
00:12:58C'est la raison pour laquelle, évidemment,
00:13:00on essaye d'avoir la majorité la plus large possible
00:13:02pour pouvoir mettre en place un gouvernement du Million National
00:13:04et de retrousser les manches et de commencer le redressement du pays.
00:13:07Et je pense que c'est en ça qu'Éric Ciotti a été courageux
00:13:10et qu'il a saisi l'urgence de la situation.
00:13:12Parce qu'il y a urgence, Madame.
00:13:13– Il est d'accord avec vous sur les retraites et la réduction de la dette ?
00:13:16– Mais ça, on va en parler.
00:13:17Vous savez que chacun des candidats devra signer une charte,
00:13:19une charte finalement qui est sur ce qui nous rassemble
00:13:23et sur l'urgence sur la sécurité, l'urgence sur l'immigration.
00:13:28Il y a quand même une porosité, évidemment.
00:13:30Mais ça, nous allons en parler.
00:13:31Et vous avez raison, je pense que la première chose
00:13:33qu'il faudra faire quand on aura gagné,
00:13:34c'est anodiner les comptes publics parce que les caisses sont vides.
00:13:38Il n'empêche que là, il y a urgence.
00:13:39Il y a le train de l'histoire qui passe.
00:13:41Je pense que ce que Jordane Bardella a réalisé dimanche
00:13:43est quelque chose d'absolument extraordinaire.
00:13:45Il fallait se saisir de cette opportunité.
00:13:47Et je pense qu'Éric Chottier a eu le courage de le faire.
00:13:49– C'est vrai qu'on est entre les deux voix de femmes
00:13:51qui sont aussi sur ce plateau,
00:13:52à savoir Rachel Kane et Sabrina Medjugorje.
00:13:54Rachel Kane, merci.
00:13:56– En fait, j'ai le sentiment que,
00:13:58on savait qu'on était dans une crise démocratique,
00:14:01mais qu'aujourd'hui tout ressort.
00:14:03Et c'est vrai que pendant six mois,
00:14:05les partis politiques nous ont donné le là
00:14:08à ce qu'on ne parle plus le même langage.
00:14:10En réalité, en clivant, mais très fortement.
00:14:14Et alors, c'est très étrange pour le citoyen de Namna
00:14:17d'entendre en fait, effectivement,
00:14:19ces alliances qui doivent se faire à la va-vite.
00:14:23Et effectivement, cette nupèce bis Front Populaire,
00:14:27qui pour moi, je sais bien qu'on va en parler plus tard.
00:14:29– On va en parler tout à l'heure,
00:14:30mais là, on est vraiment au cœur du sujet de la droite.
00:14:31– Mais finalement, il y a un parallélisme des formes.
00:14:33Le fait qu'Éric Chottier, aujourd'hui,
00:14:35prenne cette décision-là,
00:14:37avant tout le monde et sans prévenir les autres.
00:14:40Pour moi, c'est en réaction à ce qui s'est passé du côté de la gauche.
00:14:45– Sabrina Medjéber.
00:14:46– Alors, moi qui ai l'habitude d'employer le qualificatif
00:14:49anomie pour décrire…
00:14:50– Ah oui, vous avez des mots très compliqués toujours, Sabrina.
00:14:53– Absolument.
00:14:54L'anomie, aujourd'hui, elle se trouve au sein du Rassemblement National,
00:14:59enfin du lien en tout cas entre le Rassemblement National
00:15:02et les Républicains.
00:15:04Il me semble quand même important de signaler
00:15:06que si le Rassemblement National a fait les scores qu'il a fait,
00:15:09c'est-à-dire gagner 94% des communes.
00:15:12Je prends par exemple Marseille, dont on parle souvent
00:15:15comme étant le laboratoire.
00:15:16Jordan Bardella est arrivé premier, je vous dis ça précisément,
00:15:20dans le 13ème arrondissement et dans le 16ème arrondissement de Marseille,
00:15:24ce qui est les quartiers nord,
00:15:25qui sont des quartiers gangrénés par le narcotrafic.
00:15:28Si aujourd'hui, le Rassemblement National est arrivé là où il est arrivé,
00:15:32c'est parce que les enjeux sécuritaires,
00:15:34les enjeux du pouvoir d'achat et les enjeux liés à l'immigration,
00:15:37c'est le Rassemblement National qui les a portés.
00:15:40Il y a, à un moment donné, une réalité qu'il faut prendre en compte,
00:15:43c'est la déconnexion du peuple vis-à-vis de ses élites.
00:15:46C'est l'excellent Christophe Guillouic,
00:15:48qui a écrit un fabuleux papier ailleurs dans le Figaro,
00:15:51qui parle de son livre « Les dépossédés ».
00:15:53Vous voyez, les Français, moi je me mets à leur place,
00:15:55je ne suis pas d'une politique comme vous.
00:15:57Je suis une citoyenne.
00:15:58– Je suis une citoyenne, une merde vendue.
00:16:00J'ai un polymathe dans le Cambouic.
00:16:03– Vous êtes vice-présidente des Républicains.
00:16:05– Je ne suis pas dans un jeu politique.
00:16:07Je ne suis pas dans un jeu politique.
00:16:09Je suis content d'analyser la société telle que je l'aperçois,
00:16:12telle que je l'ai étudiée, telle que je l'ai vécue également.
00:16:15Moi, je suis française, issue d'immigration, d'origine algérienne.
00:16:18J'ai grandi dans les quartiers.
00:16:20C'est de pire en pire.
00:16:22Je ne vais pas expliquer tous les paradigmes
00:16:24qui font exploser ces quartiers.
00:16:26Vous parliez tout à l'heure du logement.
00:16:28Combien de logements sociaux sont établis
00:16:30dans les banlieues aujourd'hui
00:16:32où le salafisme prospère,
00:16:34où le narcotrafic prospère, madame ?
00:16:36En Seine-Saint-Denis, Astin, Adunis, Alisson, etc.
00:16:40– Je suis un peu courante.
00:16:41– Ça dépasse les 60%.
00:16:42Creil, par exemple, est un laboratoire.
00:16:45Il y a plus de 100 nationalités qui sont représentées à Creil.
00:16:48Et on est passé en 20 ans du meurtre de Sohan Benziane
00:16:53à celui de China avec les mêmes modalités.
00:16:56L'école n'est plus que l'ombre d'elle-même.
00:16:58L'islamisme prospère.
00:17:00Les professeurs sont menacés.
00:17:02Les juges.
00:17:03Encore là, j'ai lu dans Le Figaro,
00:17:05une juge à Carpentras a dû déménager
00:17:08parce qu'elle a été menacée de mort
00:17:10suite à une visioconférence avec un narcotrafic.
00:17:12Moi, je veux vous parler en tant que citoyenne
00:17:14de tous les problèmes des Français.
00:17:16– Donc vous pensez, Sabrina, que la droite
00:17:18ne porte plus ces problématiques ?
00:17:20– Je pense que les Français ont besoin
00:17:24et ils l'ont marqué par le suffrage exprimé
00:17:26quant au Rassemblement National.
00:17:28Ils ont besoin que les élites prennent en compte
00:17:32leurs inquiétudes au quotidien.
00:17:34– Je ne dis pas que c'est une élite.
00:17:36– Je ne me considère pas comme une élite.
00:17:38– Je ne sais pas ce que vous dites, madame Montaigne.
00:17:40– Oui, mais comme vous m'interpelliez
00:17:42et que vous parliez des élites,
00:17:43moi je me sens tout simplement une femme,
00:17:45mère de famille en banlieue,
00:17:47qui suis mère dans une ville du Val-d'Oise.
00:17:49Je sais ce que c'est que le salafisme.
00:17:51J'ai des positions, je pense, suffisamment courageuses
00:17:53pour même une fois avoir été menacée
00:17:55par un islamiste, donc je sais très bien de quoi je parle.
00:17:57– Et ce n'est pas normal.
00:17:58– J'ai les mains dans le cambouis,
00:17:59mais je sais que ce n'est pas normal.
00:18:00Et je fais partie de ceux qui courageusement,
00:18:01d'ailleurs régulièrement, le dénoncent.
00:18:03Et d'ailleurs sur la Baïa, moi je ne parle pas de la laïcité,
00:18:05je parle de la vision de la femme en Occident
00:18:07et ce n'est pas la mienne.
00:18:08Donc moi j'ai des positions extrêmement claires,
00:18:09comme d'autres l'ont d'ailleurs dans mon parti.
00:18:11Et même dans mon département,
00:18:12je prends la sénatrice Jacqueline Estache-Brignaud,
00:18:14qui a des positions extrêmement courageuses.
00:18:16On n'a pas de son de courage, je pense, à recevoir.
00:18:18Et beaucoup de républicains sont dans les mairies
00:18:20et ont les mains dans le cambouis.
00:18:22Après dire que le Rassemblement national a largement gagné
00:18:24parce que les partis traditionnels ont déçu,
00:18:26mais je suis d'accord avec vous,
00:18:27moi je passe mon temps à le dire, je ne baratine pas les gens.
00:18:29On a fait 4,5% la présidentielle, 7% aux européennes.
00:18:32Évidemment qu'on est dans les fraises,
00:18:34évidemment qu'on ne parle pas à la réalité des gens.
00:18:36Et pas parce qu'on n'a pas forcément le discours,
00:18:38c'est parce qu'on n'incarne plus rien.
00:18:39Parce que de mon point de vue,
00:18:40et je l'ai même dénoncé dans un livre,
00:18:42je pense que les gens se sentent méprisés
00:18:44depuis le référendum de 2005.
00:18:46On n'aurait jamais dû revenir sur la parole populaire.
00:18:48Moi, tout à fait, pas moi personnellement,
00:18:50dans tous les cas, moi je l'ai dénoncée,
00:18:52je suis la seule à l'avoir reconnue.
00:18:54Donc je pense qu'il faut qu'on reconnaisse nos erreurs
00:18:56pour pouvoir essayer de reconstruire quelque chose d'autre.
00:18:58Et je ne crois pas en la solution.
00:19:00Mais madame Portelli, moi j'ai envie de vous dire,
00:19:02de quoi avez-vous peur ?
00:19:04Je veux dire, il se passe quelque chose, absolument.
00:19:06Allez-y madame Lavalette.
00:19:08De quoi avez-vous peur ?
00:19:09Que votre famille politique,
00:19:10qui est une coalition sur des législatives,
00:19:12ne soit pas d'accord sur l'immigration,
00:19:14sur l'insécurité, sur le pouvoir d'achat.
00:19:16Mais sans pouvoir d'achat,
00:19:18je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:20Madame Portelli, est-ce que madame Lavalette
00:19:22peut s'exprimer ?
00:19:23Il y avait déjà des députés courageux
00:19:24qui avaient voté la motion de censure,
00:19:25vous vous souvenez, juste après les retraites,
00:19:27parce que certains de votre groupe
00:19:28déjà n'étaient pas d'accord avec la vision
00:19:30que les Républicains, on ne sait pas trop lesquels, portaient.
00:19:32Et vous, vous êtes d'accord avec Eric Petit sur les retraites ?
00:19:34Je ne vous dis pas ça, madame.
00:19:35Je vous dis que là, il y a urgence,
00:19:36il y a péril en la demeure,
00:19:38et qu'effectivement, ces législatives
00:19:40sont une occasion absolument rêvée,
00:19:42inespérée, de faire en sorte
00:19:44d'avoir un gouvernement d'union nationale
00:19:47et de commencer le redressement du pays.
00:19:48Je ne vous dis pas qu'on sera d'accord.
00:19:49Surtout, c'est le propre de la coalition.
00:19:51C'est-à-dire, c'est une plateforme programmatique,
00:19:53c'est ça, une plateforme de programmes
00:19:55avec un certain nombre de mesures proposées ?
00:19:58Tout ceux qui viendront devront signer.
00:20:00Effectivement, sur la relance de l'économie,
00:20:02sur la relance de l'économie,
00:20:04sur l'immigration, sur la sécurité
00:20:06et le pouvoir d'achat,
00:20:07effectivement, tous vos anciens collègues
00:20:09devront signer cette charte
00:20:10parce que c'est ce qui nous rassemble.
00:20:12Mais je comprends que ça ne vous plaise pas.
00:20:14Non, ce n'est pas ça.
00:20:15Est-ce que, madame Lavalette,
00:20:16il y a des députés LR
00:20:17qui vous ont déjà contacté ?
00:20:18Vous savez que madame Antoni
00:20:19qui a tweeté juste avant que j'arrive,
00:20:21donc il y en a déjà une qui vient d'arriver.
00:20:22Ce qui est certain,
00:20:23et ce qui est quand même fou,
00:20:24c'est que le cordon sanitaire
00:20:25qui nous entourait depuis 40 ans
00:20:26est tombé ce soir.
00:20:27Ils ne seront pas 50.
00:20:28Ils ne seront pas 50, on verra.
00:20:29Encore une fois, je vous dis,
00:20:30il y en a quand même six
00:20:31qui avaient déjà signé
00:20:32cette motion de censure
00:20:33et nous avions dit déjà à l'époque
00:20:34que nous ne mettions personne devant.
00:20:35Juste pour comprendre
00:20:36en quoi consisterait cette alliance.
00:20:38Ça veut dire que
00:20:39sur ceux qui vous demandent
00:20:40de ne pas avoir de candidats RN en face,
00:20:43il n'y aura pas, madame Lavalette,
00:20:45de candidats RN en face
00:20:46de ces gens de droite.
00:20:48Exactement, madame Ferrari.
00:20:49Et nous avions dit déjà la même chose
00:20:50au lendemain des retraites
00:20:51et de ceux qui avaient voté
00:20:52la motion de censure.
00:20:53Nous avions dit
00:20:54que nous les avions trouvés courageux
00:20:55et que nous ne maitrions pas,
00:20:56évidemment, de candidats.
00:20:57Mais je ne pense pas
00:20:58qu'ils soient là que pour leur poste.
00:20:59Je pense, madame,
00:21:00qu'ils ont aussi une vision de la France.
00:21:01Vous pouvez peut-être souffrir.
00:21:02Éric Ciotti parle effectivement
00:21:04de redresser le pays,
00:21:05de cette volonté de redressement du pays.
00:21:06C'est surtout qu'il a déjà toujours dit
00:21:07en réunion qu'il n'était d'accord avec rien
00:21:09sur le programme économique du RN.
00:21:10Donc, si vous voulez,
00:21:11l'Éric Ciotti hier
00:21:12et c'est Éric Ciotti demain,
00:21:13je ne sais pas qui dit vrai.
00:21:14Visiblement, vous ne l'aimez pas,
00:21:15mais bon.
00:21:16Mais par contre,
00:21:17si je me permets juste cette petite phrase,
00:21:18ce que vous décrivez,
00:21:19ça vous regarde
00:21:20et vous avez le droit de le penser,
00:21:21j'ai entendu les mêmes discours
00:21:23quand il y a eu les alliances
00:21:24avec la Macronie en 2017.
00:21:26On m'a fait aussi la somme
00:21:27en me disant que je ne comprenais pas
00:21:28le vent de l'histoire,
00:21:29que c'était la coalition,
00:21:30que c'était pour le redressement du pays.
00:21:31Eh bien, ce n'est pas grave.
00:21:32Encore une fois,
00:21:33je ne vais rien comprendre au vent de l'histoire.
00:21:34Un dernier mot, madame Lavalette,
00:21:35avant la pause.
00:21:36Un dernier mot.
00:21:37Voilà, je pense que
00:21:38cette place de leadership
00:21:39qui a été confiée par les Français
00:21:40à Jordane Bardella
00:21:41pour remonter,
00:21:42redresser le pays,
00:21:43voilà,
00:21:44on a lancé un appel
00:21:45qui est très large
00:21:46mais qui ne va pas qu'aux républicains.
00:21:47On voudrait que tous les patriotes
00:21:49Les gens de gauche ?
00:21:50Sincères, bien sûr.
00:21:51De gauche comme de droite.
00:21:52Arrêtez avec ça.
00:21:53Ça veut dire que les autres
00:21:54ne sont pas des patriotes sincères.
00:21:55Ils n'ont peut-être pas
00:21:56ces îles urgences.
00:21:57Est-ce que votre élargissement
00:21:58ira jusqu'à Éric Zemmour,
00:21:59madame Lavalette ?
00:22:00Qui sera l'invitée
00:22:01de Christine Kelly.
00:22:02Vous lui poserez la question.
00:22:03Ce qui est sûr,
00:22:04c'est que
00:22:05les conditions politiques
00:22:06n'étaient pas réunies
00:22:07pour qu'il y ait
00:22:08une coalition,
00:22:09un accord.
00:22:10Ce n'est pas tout le monde
00:22:11non plus
00:22:12qui est appelé
00:22:13dans votre coalition.
00:22:14C'est ceux qui veulent bien
00:22:15signer cette charte
00:22:16et faire partie
00:22:18de cette coalition.
00:22:19Vous ne vouliez pas signer
00:22:20la charte
00:22:21ou vous ne vouliez pas de lui ?
00:22:22Il faudrait demander
00:22:23à Marine Le Pen
00:22:24parce que c'était elle
00:22:25qui n'est pas fait partie
00:22:26des négociations.
00:22:27Effectivement,
00:22:28il faudrait être cohérent
00:22:29jusqu'au bout.
00:22:30Il me semblait que
00:22:31Marion Maréchal
00:22:32voulait signer la charte
00:22:33hier.
00:22:34Ce revirement
00:22:35m'a l'air d'être
00:22:36un revirement
00:22:37lié à des considérations
00:22:38personnelles
00:22:39plutôt que
00:22:40des considérations
00:22:41sûrement politiques.
00:22:42Je pense que c'est dommage
00:22:43parce que vous l'avez dit,
00:22:44le pays est dans un tel état critique
00:22:45qu'on aimerait bien
00:22:46que toutes les personnes
00:22:47s'intéressent.
00:22:48Un dernier mot
00:22:49sur LR.
00:22:50Florence Portelli,
00:22:51vous avez dit
00:22:52une chose très intéressante
00:22:53que vous aviez voté non
00:22:54à Maastricht.
00:22:55Je n'ai pas voté,
00:22:56j'avais 13 ans.
00:22:57Oui, mais vous êtes revendiquée.
00:22:58Vous êtes revendiquée
00:22:59pour votre 12e vote
00:23:00avec 112 ans.
00:23:01Il s'est retourné
00:23:02dans sa tombe
00:23:03et a fait des saltos arrière.
00:23:04Je ne crois pas
00:23:05parce que lui,
00:23:06il était pour le non
00:23:07à Maastricht
00:23:08et effectivement,
00:23:09LR est devenu
00:23:10un parti jupéiste
00:23:11qui aujourd'hui…
00:23:12Ah non, pas moi.
00:23:13Pourquoi ne pas rejoindre
00:23:14un parti
00:23:15qui n'a pas
00:23:16de nom à Maastricht,
00:23:17justement ?
00:23:18Madame Portelli,
00:23:19c'est la grande déconnexion
00:23:20qu'il y a
00:23:21entre vos électeurs,
00:23:22vos adhérents
00:23:23et vous.
00:23:24Je vais vous le dire
00:23:25sur ma circonscription,
00:23:26il y a des négociations
00:23:27qui sont en cours
00:23:28et je n'exclue pas
00:23:29du tout d'avoir
00:23:30un sujet en LR
00:23:31parce que c'est ce que veulent
00:23:32les Français
00:23:33et c'est ce que veulent
00:23:34les administrés.
00:23:35Petite pause.
00:23:36Merci à mesdames
00:23:37les politiques
00:23:38d'être venues débattre
00:23:39avec vigueur
00:23:40sur notre plateau.
00:23:41On continue,
00:23:42on va parler de la gauche
00:23:43parce que Louis Dranel
00:23:44a dit qu'il parlait
00:23:45de la gauche.
00:23:46C'est intéressant
00:23:47parce que personne
00:23:48n'en regarde.
00:23:49A tout de suite
00:23:50dans Punchline sur CNews.
00:23:54Il est 17h30,
00:23:55on se retrouve
00:23:56dans Punchline sur CNews
00:23:57avec Simon Guélin
00:23:58pour le rappel des titres
00:23:59de l'actualité.
00:24:00Simon.
00:24:03Les Etats-Unis
00:24:04vont accorder
00:24:05une nouvelle aide
00:24:06de plus de 400 millions
00:24:07de dollars aux Palestiniens,
00:24:08une annonce
00:24:09du secrétaire d'Etat
00:24:10Anthony Blinken.
00:24:11En visite en Proche-Orient
00:24:12cette semaine,
00:24:13l'enveloppe porte
00:24:14à près de 700 millions
00:24:15de dollars,
00:24:16l'aide apportée
00:24:17par les Etats-Unis
00:24:18aux Palestiniens
00:24:19depuis le début de la guerre.
00:24:20Un incendie s'est déclaré
00:24:21cet après-midi
00:24:22au château de Versailles.
00:24:23Près de 100 sapeurs-pompiers
00:24:24ont été mobilisés sur place.
00:24:25Le feu est désormais
00:24:26maîtrisé
00:24:27et aucune victime
00:24:28n'est à déplorer.
00:24:29Le château de Versailles
00:24:30a immédiatement été évacué
00:24:31après l'apparition
00:24:32des premières flammes.
00:24:33Et puis le humoriste
00:24:34Guillaume Meurice,
00:24:35finalement licencié
00:24:36par Radio France
00:24:37pour faute grave,
00:24:38il était suspendu
00:24:39depuis le mois de mai.
00:24:40Radio France l'accuse
00:24:41de déloyauté répétée
00:24:42pour avoir réitéré
00:24:43ses propos polémiques
00:24:44sur le Premier ministre
00:24:45israélien
00:24:46Benhamin Netanyahou Laurent.
00:24:47Merci beaucoup
00:24:48Simon Guillain
00:24:49pour ce rappel
00:24:50des titres de l'actualité.
00:24:51On a été rejoint
00:24:52par Jérôme Sainte-Marie.
00:24:53Bonsoir.
00:24:54Bonsoir.
00:24:55Vous êtes sondeur,
00:24:56responsable de l'école de formation
00:24:57de l'UNRN Campus Émera.
00:24:58C'est tout bon ?
00:24:59Absolument.
00:25:00Alors, on va parler
00:25:01de la gauche
00:25:02à la grande demande
00:25:03de Louis Dragnel
00:25:04qui ne s'intéresse
00:25:05qu'à la gauche aujourd'hui.
00:25:06Mais non, plus personne
00:25:07n'en parle.
00:25:09Attendez.
00:25:10Personne n'y prête
00:25:11aucun intérêt ?
00:25:12Parce qu'il y a
00:25:13le spectacle de la droite.
00:25:14Mais s'ils parviennent
00:25:15dans chaque circonscription
00:25:16à présenter
00:25:17un seul candidat
00:25:18alors qu'en face
00:25:19les droites n'arrivent pas
00:25:20à s'entendre,
00:25:21ça change la donne.
00:25:22Mathieu Devez
00:25:23et Jean-Laurent Constantini
00:25:24sont devant le siège
00:25:25d'Europe Écologie Les Verts
00:25:26à Paris.
00:25:27Bonsoir à tous les deux.
00:25:28Bonsoir Mathieu.
00:25:29Il y a des tractations
00:25:30qui se poursuivent
00:25:31là juste derrière vous.
00:25:32Entre qui exactement ?
00:25:33Entre toutes les forces
00:25:34de gauche
00:25:35chère Laurence.
00:25:36Objectif affiché
00:25:37par la gauche
00:25:38empêcher
00:25:39le Rassemblement National
00:25:40d'obtenir une majorité
00:25:41à l'Assemblée.
00:25:42Une majorité absolue
00:25:43et donc
00:25:44de consolider
00:25:45un gouvernement
00:25:46début juillet.
00:25:47Pour cela donc
00:25:48les quatre forces
00:25:49de gauche
00:25:50sont tombées d'accord
00:25:51hier soir
00:25:52sur la mise en place
00:25:53d'un front populaire.
00:25:54Le début d'accord
00:25:55prévoit notamment
00:25:56de trouver
00:25:57des candidatures
00:25:58communes
00:25:59au premier tour
00:26:00d'accord
00:26:01de l'Assemblée.
00:26:02Les dissensions
00:26:03sont encore
00:26:04nombreuses
00:26:05très nombreuses
00:26:06notamment
00:26:07sur des sujets nationaux
00:26:08citons par exemple
00:26:09la réforme des retraites
00:26:10ou encore
00:26:11à l'échelle internationale
00:26:12sur l'aide accordée
00:26:13à l'Ukraine.
00:26:14Un cadre des écologistes
00:26:15me disait encore
00:26:16tout à l'heure
00:26:17c'est une campagne électorale
00:26:18très courte
00:26:19il faut être impactant
00:26:20et surtout
00:26:21trouver des compromis.
00:26:22On sait
00:26:23que ces compromis
00:26:24ne se feront pas
00:26:25derrière la personne
00:26:26de Jean-Luc Mélenchon.
00:26:27Tous semblent
00:26:28tomber d'accord
00:26:29pour trouver
00:26:30une personnalité.
00:26:31Il faut trouver
00:26:32une personnalité
00:26:33plus consensuelle.
00:26:34En tout cas
00:26:35ce que je peux vous dire
00:26:36c'est qu'il y a
00:26:37très peu d'entrées
00:26:38et de sorties
00:26:39derrière moi
00:26:40au siège
00:26:41des écologistes
00:26:42qui témoignent
00:26:43peut-être
00:26:44de l'aprôté
00:26:45des débats.
00:26:46La seule fois
00:26:47ou l'une des seules fois
00:26:48où la porte
00:26:49s'est ouverte
00:26:50aujourd'hui
00:26:51c'était
00:26:52pour accueillir
00:26:53le livreur de pizza.
00:26:54Merci beaucoup
00:26:55Mathieu Defez
00:26:56et Jean-Laurent Constantini.
00:26:57Le compromis
00:26:58c'est-à-dire
00:26:59la compromission
00:27:00et surtout
00:27:01en plus
00:27:02la dissolution
00:27:03normalement
00:27:04l'objectif
00:27:05c'était
00:27:06la clarification
00:27:07des positions.
00:27:08On leur donnait
00:27:09encore une chance
00:27:10aux européennes
00:27:11etc.
00:27:12Il y avait différents partis.
00:27:13Cinq minutes plus tard
00:27:14ils se retrouvent
00:27:15tous ensemble
00:27:16après
00:27:17la bordélisation
00:27:18de l'Assemblée nationale
00:27:19après
00:27:20des débats
00:27:21mais d'une violence
00:27:22l'incarnation
00:27:23de la haine
00:27:24de LF.
00:27:25On se rappelle
00:27:26de ce que
00:27:27Raphaël Lussman
00:27:28a dit de Jean Luthe.
00:27:29Il n'y avait
00:27:30aucune dignité.
00:27:31Aucune dignité
00:27:32et par ailleurs
00:27:33on comprend bien
00:27:34que la clarification
00:27:35c'est l'objectif
00:27:36des postes.
00:27:37C'est tout.
00:27:38Pas de clarification
00:27:39sur le fond.
00:27:40Sabrina Benjemmer
00:27:41Je vais citer
00:27:42ma chère Rachel.
00:27:43Vous allez citer
00:27:44Rachel Khan
00:27:45dans son livre.
00:27:46Elle écrit
00:27:47quelque chose
00:27:48de très juste.
00:27:49Elle dit
00:27:50là où le talent
00:27:51de l'extrême gauche
00:27:52excelle
00:27:53c'est dans sa manière
00:27:54d'offrir
00:27:55un boulevard
00:27:56à la dite
00:27:57extrême droite
00:27:58je vais pas dire anomie
00:27:59mais plutôt anarchie
00:28:00cette fois-ci
00:28:01de la France insoumise
00:28:02devenue NUPES
00:28:03ensuite
00:28:04NUPES 1
00:28:05puis NUPES 2
00:28:06alors qu'avant
00:28:07il y avait
00:28:08le Front Populaire
00:28:09puis maintenant
00:28:10c'est Front Populaire
00:28:11enfin bon bref.
00:28:12On n'y comprend plus rien
00:28:13à part le jeu
00:28:14de chaises musicales
00:28:15opportunistes
00:28:16d'Olivier Faure
00:28:17puisque c'est lui
00:28:18qui s'est érigé
00:28:19en leader
00:28:20de cette nouvelle
00:28:21NUPES.
00:28:22L'appeler Front Populaire
00:28:23je trouve que c'est
00:28:24une abomination
00:28:25en raison de l'histoire
00:28:26du Front Populaire
00:28:27et surtout
00:28:28qui l'a porté
00:28:29l'histoire du Front Populaire
00:28:30et ce que ça a été
00:28:31pour les classes
00:28:32dites paupérisées
00:28:33donc ça c'est
00:28:34le premier affront
00:28:35ensuite
00:28:36et bien
00:28:37quoi s'attendre ?
00:28:38S'attendre encore une fois
00:28:39à un antisémitisme
00:28:40exalté
00:28:41décomplexé
00:28:42assumé
00:28:43à un parti
00:28:44qui va encore
00:28:45vous prôner
00:28:46que
00:28:47le racisme
00:28:48est présent
00:28:49dans la police
00:28:50que les violences policières
00:28:51sont toujours
00:28:52actées
00:28:53que la baïa
00:28:54doit être évidemment
00:28:55défendue à l'école
00:28:56de la République française
00:28:57que l'antisémitisme
00:28:58c'est résiduel
00:28:59sachant qu'il a
00:29:00augmenté
00:29:01dans les trimestres
00:29:02de
00:29:03enfin il s'est chiffré
00:29:04de 366
00:29:0592% des étudiants
00:29:06de l'UEJF
00:29:07ont été agressés
00:29:08au sein de leurs écoles
00:29:09donc
00:29:10la NUPES 2
00:29:11la NUPES 3
00:29:12la NUPES 4
00:29:13la NUPES 10
00:29:14ça ne changera rien
00:29:15la France Insoumise
00:29:1613 ans parti
00:29:17sédicieux
00:29:18factieux
00:29:19antirépublicain
00:29:20antisémite
00:29:21qui n'est
00:29:22pas du tout
00:29:23porteur
00:29:24en plus des valeurs
00:29:25historiques
00:29:26qu'il croit
00:29:27incarner
00:29:28si jérôme ça te marie
00:29:29on a des avis
00:29:30très tranchés
00:29:31sur ce plateau
00:29:32petit peu de nuance
00:29:33avec vous
00:29:34par rapport à ces temps
00:29:35si paisibles
00:29:36et apaisants
00:29:37la voix de la sagesse
00:29:38en vous écoute
00:29:39je risque
00:29:40d'être un peu
00:29:41un contre emploi
00:29:42en ayant peut-être
00:29:43un propos plus technique
00:29:44bien que m'occupant
00:29:45par ailleurs
00:29:46de Campus Émera
00:29:47et de la formation
00:29:48des cadres
00:29:49du Rassemblement National
00:29:50mais là je veux vous parler
00:29:51en tant que sondeur
00:29:52et en tant qu'analyste politique
00:29:53on n'assiste pas
00:29:54on n'assiste pas
00:29:55à un congrès de la gauche
00:29:56on n'assiste pas
00:29:57à un endroit
00:29:58où on va voter des motions
00:29:59sur tel ou tel sujet
00:30:00il y a eu des solutions
00:30:01objectivement
00:30:02c'est la faute de Macron
00:30:03c'est pas la faute de la gauche
00:30:04ils ont
00:30:05ils doivent
00:30:06en quelques jours
00:30:07organiser
00:30:08la répartition
00:30:09des sièges
00:30:10et ils ont un problème
00:30:11de barème
00:30:12leur problème n'est pas
00:30:13idéologique
00:30:14c'est un problème de barème
00:30:15est-ce qu'ils se fondent
00:30:16sur les résultats
00:30:17de la dernière présidentielle
00:30:18où la France Insoumise
00:30:19enfin Jean-Luc Mélenchon
00:30:20avait écrasé la concurrence
00:30:21c'est un peu ce qui avait
00:30:22présidé la répartition
00:30:23des investitures
00:30:24en 2022
00:30:25ou bien est-ce qu'ils se fondent
00:30:26sur un barème plus récent
00:30:27celui des résultats
00:30:28des Européennes
00:30:29objectivement
00:30:30il y a des arguments
00:30:31pour les deux
00:30:32parce que les Européennes
00:30:33c'est plus récent
00:30:34mais il n'y a que 52%
00:30:35des gens qui sont allés voter
00:30:36alors que c'était
00:30:37trois quarts des Français
00:30:38qui sont allés voter
00:30:39il y a deux ans
00:30:40et donc c'est tout ce problème
00:30:41de barème
00:30:42qui se pose
00:30:43en fait
00:30:44la vérité des prix
00:30:45ça va être
00:30:46le sort
00:30:47des 150 députés
00:30:48sortant
00:30:49évidemment
00:30:50de la...
00:30:51et ça c'est normal
00:30:53les 150 députés sortant
00:30:56vont vouloir préserver
00:30:58l'unité de candidature
00:31:00pour cela
00:31:01effectivement
00:31:02des gens qui détestent
00:31:03la France insoumise
00:31:04vont sans doute
00:31:05se plier
00:31:06mais ceux qui détestent
00:31:07la gauche
00:31:08hollandiste
00:31:09vont se plier également
00:31:10et les électeurs dans tout ça
00:31:11Jérôme Saint-Marie
00:31:12parce que c'est comme à droite
00:31:13les électeurs ils ont choisi
00:31:14ils ont mis un bulletin
00:31:15Jordan Bardella
00:31:16dans Lyon le dimanche
00:31:17ceux des socialistes
00:31:18mettons
00:31:19ils ont fait un bon score
00:31:20troisième homme de la campagne
00:31:21ils vont mettre
00:31:22dans leur département
00:31:23un bulletin pour la France insoumise
00:31:25la gauche républicaine
00:31:26probablement oui en réalité
00:31:27puisqu'en fait
00:31:28ils votent pour la gauche
00:31:29ils votent pour leurs intérêts
00:31:30ils votent pour les élections législatives
00:31:31pour intérêts sociaux
00:31:32d'autant plus que
00:31:33quelqu'un de la gauche
00:31:34républicaine
00:31:35socialiste
00:31:36met un bulletin France insoumise
00:31:37dans Lyon
00:31:38le rapport de force
00:31:39était assez équilibré en réalité
00:31:40le rapport de force
00:31:41était assez équilibré
00:31:42la liste de Manon Aubry
00:31:43a fait 10%
00:31:444 points de plus
00:31:45que la dernière fois
00:31:46et la liste de monsieur Glucksmann
00:31:47a fait 14%
00:31:48mais les écologistes
00:31:49se sont effondrés
00:31:50Glucksmann écologiste
00:31:51représente
00:31:52est très proche
00:31:53du total
00:31:54c'est même le même
00:31:55en réalité
00:31:56écologiste
00:31:57socialiste
00:31:58de la fois précédente
00:31:59et encore une fois
00:32:00les gens vous savez
00:32:01ne vont pas aller voter
00:32:02sur essentiellement
00:32:03des positions
00:32:04sur des sujets internationaux
00:32:05qui visiblement
00:32:06sont la dernière
00:32:07des préoccupations
00:32:08pratiquement
00:32:09ils vont voter
00:32:10pour leur pouvoir d'achat
00:32:11pour le statut de fonctionnaire
00:32:12pour ce genre de choses
00:32:13alors je ne suis pas
00:32:14du tout d'accord avec vous
00:32:15monsieur
00:32:16je vais me permettre
00:32:17simplement
00:32:18pardon
00:32:19c'est ce que tout le monde
00:32:20veut parler
00:32:21ce n'est pas que je le souhaite
00:32:22mais je le constate
00:32:23vous le constatez
00:32:24et moi je constate
00:32:25que le fait religieux
00:32:26vous le savez tout aussi bien
00:32:27que moi
00:32:28depuis André Siegfried
00:32:29il est analysé
00:32:30c'est l'histoire
00:32:31de la 3ème république
00:32:32le fait religieux
00:32:33aurait quand même
00:32:34une importance
00:32:35très importante
00:32:36dans le vote
00:32:37de la France insoumise
00:32:38vous avez vu
00:32:39que le conflit israélo-palestinien
00:32:40a été très exalté
00:32:41au sein de l'Assemblée nationale
00:32:42et ce matin
00:32:43le recteur de la mosquée de Paris
00:32:44a fait un communiqué
00:32:45où il appelle explicitement
00:32:46les électeurs
00:32:47à voter pour
00:32:48la France insoumise
00:32:49si là
00:32:50il n'y a pas explicitement
00:32:51une rupture
00:32:52du pacte républicain
00:32:53pardon
00:32:54venant
00:32:55d'une autorité religieuse
00:32:56qui appelle à voter
00:32:57pour une formation politique
00:32:58je ne sais pas ce que c'est
00:32:59alors
00:33:00monsieur de Saint-Marie
00:33:01après Rachel
00:33:02alors
00:33:03oui ben ça en fait partie
00:33:04Rachel Gann
00:33:05et après Alexandre
00:33:06alors
00:33:07je partage en partie
00:33:08mais il y a certains sujets
00:33:09internationaux
00:33:10pour lesquels
00:33:11le citoyen
00:33:12dans ce monde mondialisé
00:33:13justement
00:33:14est très impliqué
00:33:15au contraire
00:33:16et lorsque je vois
00:33:17là depuis hier
00:33:18depuis cette formation
00:33:19nouvelle
00:33:20l'UPS 2.0
00:33:21parce qu'en fait
00:33:22c'est ça aussi
00:33:23le rôle des réseaux sociaux
00:33:24dans la LFI
00:33:25est très important
00:33:26on l'a vu depuis 6 mois
00:33:27et ce nouveau tweet
00:33:28de Sébastien Delogu
00:33:29qui date de 18...
00:33:30C'est lui qui avait
00:33:31brandi le drapeau palestinien
00:33:32à l'Assemblée nationale
00:33:33absolument
00:33:34il avait été exclu 15 jours
00:33:35tout à fait
00:33:36et bien il tweetait
00:33:37hier soir
00:33:38au moment de l'accord
00:33:39l'espoir
00:33:40renaît enfin
00:33:41de la France insoumise
00:33:42c'est-à-dire
00:33:43qu'il n'y a pas
00:33:44d'explication
00:33:45il n'y a pas
00:33:46d'explication
00:33:47l'espoir
00:33:48renaît enfin
00:33:49dans ce pays
00:33:50l'union de la gauche
00:33:51est en chemin
00:33:52Yael Brown pivée
00:33:53je vais revenir
00:33:54avec mon drapeau
00:33:55je ne sais pas
00:33:56si je vais même
00:33:57candidater pour être
00:33:58président de l'Assemblée nationale
00:33:59à ta place
00:34:00Alexandre de Kéo
00:34:01Effectivement
00:34:02un mot
00:34:03sur le front populaire
00:34:04parce que
00:34:05la gauche
00:34:06n'a plus rien
00:34:07de populaire
00:34:08depuis très longtemps
00:34:09effectivement
00:34:10elle est fondée
00:34:11aujourd'hui
00:34:12sur l'alliance sociologique
00:34:13entre la jeunesse
00:34:14des grandes villes
00:34:15donc c'est une France
00:34:16populaire
00:34:17qui n'en a que
00:34:18un front populaire
00:34:19qui n'en a que
00:34:20le nom
00:34:21ensuite
00:34:22je pense
00:34:23qu'il y a
00:34:24plus de cohérence
00:34:25idéologique
00:34:26qu'on ne le pense
00:34:27je dirais presque
00:34:28hélas
00:34:29c'est-à-dire que
00:34:30les éco
00:34:31tous avaient invité
00:34:32de Médine
00:34:33si vous voulez
00:34:34à leur université d'été
00:34:35je m'appelle
00:34:36les attelés
00:34:37de la gauche
00:34:38Médine
00:34:39et c'est une gauche
00:34:40sociétale
00:34:41en réalité
00:34:42qui fait très peu de social
00:34:43aujourd'hui
00:34:44donc je pense
00:34:45qu'il faut
00:34:46se rapprocher
00:34:47en plus
00:34:48Raphaël Glucksmann
00:34:49je pense
00:34:50a aussi
00:34:51pris des points
00:34:52au bloc central
00:34:53il y a une partie
00:34:54des gens
00:34:55qui avaient voté
00:34:56Macron
00:34:57qui étaient
00:34:58un peu déçus
00:34:59de Macron
00:35:00qui se sont rabattus
00:35:01sur Glucksmann
00:35:02donc il y a une cohérence
00:35:03maintenant
00:35:04il y a une tartufferie
00:35:05une hypocrisie
00:35:06si vous voulez
00:35:07des arguments
00:35:08moraux
00:35:09c'est-à-dire que
00:35:10il y a des gens
00:35:11je vous dis
00:35:12les électeurs
00:35:13qui ont l'habitude
00:35:14de le dire
00:35:15comme ça
00:35:16donc ils veulent
00:35:17voter à gauche
00:35:18en plus
00:35:19c'est leurs idées
00:35:20c'est ce que je vous disais
00:35:21des idées communautaristes
00:35:22des idées
00:35:23sociétales
00:35:24un peu woke
00:35:25donc ils vont le faire
00:35:26après il y a
00:35:27une très grande
00:35:28hypocrisie
00:35:29de ces gens-là
00:35:30qui ont quand même
00:35:31fait pendant des années
00:35:32barrages
00:35:33ils nous ont expliqué
00:35:34qu'à droite
00:35:35il devait y avoir
00:35:36un cordon sanitaire
00:35:37et là ils ont
00:35:38aucune vergogne
00:35:39à aller
00:35:40voilà
00:35:41mais en fait
00:35:42c'est un corps
00:35:43parfois
00:35:44pas toujours
00:35:45mais ponctuel
00:35:46au moins de la gauche
00:35:47qui réussit
00:35:48dans certaines circonstances
00:35:49à s'unir
00:35:50là où la droite
00:35:51ou les droites
00:35:52n'ont jamais réussi
00:35:53et donc
00:35:54moi je pense
00:35:55qu'aujourd'hui
00:35:56si on écoute
00:35:57on lit les médias
00:35:58on regarde un peu
00:35:59ce qu'il se passe
00:36:00on peut avoir l'impression
00:36:01que la droite
00:36:02ou l'URN
00:36:03ou les droites
00:36:04on passe
00:36:05de gagner le pouvoir
00:36:06en réalité
00:36:07ça va être
00:36:08beaucoup plus compliqué
00:36:09que ça
00:36:10parce que
00:36:11il y a
00:36:12beaucoup
00:36:13d'électeurs
00:36:14PS
00:36:15qui n'ont peut-être
00:36:16rien à voir
00:36:17avec LFI
00:36:18rien à voir
00:36:19avec un député
00:36:20éventuellement
00:36:21à réélire
00:36:22qui a eu
00:36:23des propos
00:36:24ambiguës
00:36:25sur le Hamas
00:36:26par rapport
00:36:27à la peur
00:36:28ou à la diabolisation
00:36:29que peut représenter
00:36:30l'URN
00:36:31votera sans
00:36:32aucun scrupule
00:36:33pour un candidat
00:36:34LFI
00:36:35de la NUPES
00:36:36là où
00:36:37à droite
00:36:38je suis d'accord
00:36:39avec vous
00:36:40les candidats
00:36:41républicains
00:36:42ces choses-là
00:36:43fonctionnent beaucoup
00:36:44moins
00:36:45parce que
00:36:46les promoteurs
00:36:47de ces concepts-là
00:36:48globalement
00:36:49n'ont absolument
00:36:50pas répondu
00:36:51aux aspirations
00:36:52des gens
00:36:53mais je pense
00:36:54que
00:36:55la droite
00:36:56si elle présente
00:36:57plusieurs candidats
00:36:58peut
00:36:59réellement
00:37:00ne pas gagner
00:37:01aux prochaines
00:37:02élections
00:37:03vous avez dit
00:37:04une punchline
00:37:05vous ne l'avez
00:37:06toujours pas dit
00:37:07je vous avais parlé
00:37:08des gens moulés
00:37:09je pense que
00:37:10vous pourriez tout à fait
00:37:11vous retrouver
00:37:12dans une configuration
00:37:13avec un candidat
00:37:14reconquête de droite
00:37:15un candidat
00:37:16ancien LR
00:37:17et un candidat LRL
00:37:18ils ne seront pas tous qualifiés
00:37:19pour le second tour
00:37:20et je pense qu'il y a
00:37:21comme vous moi
00:37:22je souhaite que
00:37:23le camp national
00:37:24puisse
00:37:25se rassembler
00:37:26mais je pense
00:37:27aussi
00:37:28qu'il y a
00:37:29une espèce
00:37:30d'autonomisation
00:37:31des électeurs
00:37:32et qu'il s'en cogne
00:37:33un peu
00:37:34maintenant
00:37:35des leçons de morale
00:37:36de le dire comme ça
00:37:37et on l'a vu
00:37:38c'était la démonstration
00:37:39de ce vote
00:37:40aux européennes
00:37:41mais reconquête
00:37:42a survécu
00:37:43aux européennes
00:37:44LR a survécu
00:37:45aux européennes
00:37:46reconquête
00:37:47reconquête
00:37:48allez-y Jérôme
00:37:49mais rapidement
00:37:50si la gauche réussit
00:37:51son accord
00:37:52d'appareil
00:37:53ça signifiera
00:37:54qu'elle pourra
00:37:55avoir des candidats
00:37:56au second tour
00:37:57dans davantage
00:37:58de circonscriptions
00:37:59ce qui favorisera
00:38:00en réalité
00:38:01le vote
00:38:02rassemble national
00:38:03évidemment
00:38:04il faudra les trianguler
00:38:05alors qu'est-ce qui s'est passé
00:38:06Jérôme Saint-Marie
00:38:07parce que ce matin
00:38:08l'ami Pascal Praud
00:38:09recevait Marion Maréchal
00:38:10on va écouter
00:38:11ce qu'elle disait ce matin
00:38:12elle a vu hier
00:38:13Jordan Bardella
00:38:14Marine Le Pen
00:38:15tout semblait
00:38:16très très bien se passer
00:38:17ce matin
00:38:18elle était chez Pascal
00:38:19écoutez ce qu'elle en a dit
00:38:20puis après on va faire
00:38:21le fil de ce qui s'est passé
00:38:22dans la journée
00:38:23il y a l'opportunité
00:38:24de voir
00:38:25le bloc national
00:38:26au sens large
00:38:27l'emporter
00:38:28et emporter une majorité
00:38:29aux élections
00:38:30législatives
00:38:31si vous voulez moi
00:38:32j'essaye d'être en cohérence
00:38:33vous le savez
00:38:34j'ai toujours défendu
00:38:35l'idée de la coalition
00:38:36de droite
00:38:37et donc à l'issue
00:38:38de mon élection
00:38:39et de notre réussite
00:38:40aux élections européennes
00:38:41j'ai lancé un appel
00:38:42et j'ai souhaité
00:38:43pouvoir rencontrer
00:38:44à la fois Nicolas Dupont-Aignan
00:38:45Marine Le Pen
00:38:46Jordan Bardella
00:38:47et puis des Républicains
00:38:48et il se trouve que
00:38:49voilà
00:38:50Marine Le Pen
00:38:51et Jordan Bardella
00:38:52ont permis
00:38:53cette rencontre hier
00:38:54pour pouvoir
00:38:55dans un premier temps
00:38:56échanger
00:38:57sur la manière
00:38:58de construire
00:38:59une potentielle coalition
00:39:00alors je le dis
00:39:01très clairement
00:39:02je n'ai pas rencontré
00:39:03Marine Le Pen hier
00:39:04et Jordan Bardella
00:39:05pour rejoindre
00:39:06le Rassemblement National
00:39:07et devenir adhérente
00:39:08du Rassemblement National
00:39:09j'y suis allée
00:39:10en tant qu'eurodéputée
00:39:11et membre de Reconquête
00:39:12pour faire en sorte
00:39:13que les idées de Reconquête
00:39:15soient représentées
00:39:16dans cette coalition
00:39:17puisque nous avons
00:39:18des singularités
00:39:19des complémentarités
00:39:20à défendre
00:39:21et que les 1,3 millions
00:39:23d'électeurs
00:39:24qui m'ont fait confiance
00:39:25aux élections européennes
00:39:26soient parties prenantes
00:39:27finalement
00:39:28dans ce grand bloc national
00:39:29et puissent être
00:39:30donc représentées
00:39:31Voilà pour la version
00:39:32de ce matin
00:39:33Patatras
00:39:34qui a été communiqué
00:39:35de Marion Maréchal
00:39:36il y a quelques heures
00:39:37qui dit que
00:39:38alors qu'elle était
00:39:39sur le point de finaliser
00:39:40un accord avec Marine Le Pen
00:39:41et Jordan Bardella
00:39:42Jordan Bardella
00:39:43l'a informé
00:39:44cet après-midi
00:39:45d'un changement de position
00:39:46du refus du RN
00:39:47du principe même
00:39:48d'un accord
00:39:49il ne souhaite
00:39:50aucune association
00:39:51directe ou indirecte
00:39:52avec Éric Zemmour
00:39:53Que se passe-t-il
00:39:54Jérôme Saint-Marie ?
00:39:55Alors ça je ne suis même
00:39:56pas fait partie
00:39:57des négociations
00:39:58et vous savez
00:39:59Il y avait un changement
00:40:00de pied
00:40:01Quand vous n'y êtes pas
00:40:02vous ne savez pas
00:40:03que dans les négociations
00:40:04il y a par définition
00:40:05deux parties
00:40:06et quelles ont été
00:40:07les exigences
00:40:08de l'une et de l'autre
00:40:09Je ne sais pas exactement
00:40:10Je sais simplement que
00:40:11je viens d'entendre
00:40:12Marion Maréchal
00:40:13et Dieu sait qu'à titre personnel
00:40:14je beaucoup d'estime pour elle
00:40:15quand elle parle de succès
00:40:17aux européennes
00:40:18il ne faut pas exagérer
00:40:191,4 millions d'électeurs
00:40:20Le succès c'est d'avoir réussi
00:40:21à quelques milliers de voix
00:40:22à avoir quelques élus
00:40:23mais enfin c'est
00:40:24Vous n'avez pas mis prison
00:40:25avec le suffrage des électeurs ?
00:40:26Pas du tout
00:40:27Je dis simplement
00:40:28que ce n'est pas
00:40:29un succès triomphal
00:40:30que c'est beaucoup moins
00:40:31qu'à la présidentielle
00:40:32et que le rapport de force
00:40:33entre les différents courants
00:40:34du Bloc national
00:40:35est quand même
00:40:36incroyablement déséquilibré
00:40:37Et donc à partir de là
00:40:38moi je ne connais pas
00:40:39exactement les termes
00:40:40mais effectivement
00:40:41c'est cela
00:40:42et par ailleurs
00:40:43vous avez des projections
00:40:44en siège
00:40:45qui ne sont pas très favorables
00:40:46à reconquête
00:40:47si elle y est seule
00:40:48Donc après
00:40:49Bien sûr
00:40:50Mais comme pour le dernier
00:40:51législatif
00:40:52ça aurait été
00:40:53des uns et des autres
00:40:54On ne le sait pas
00:40:55pour l'instant
00:40:56on le saura peut-être un jour
00:40:57Je pense que le communiqué
00:40:58est assez clair
00:40:59et quand on croit
00:41:01et quand on connaît l'histoire
00:41:02de ce qui s'est passé
00:41:03ces dernières années
00:41:04je pense qu'il y a
00:41:05sans doute du vrai
00:41:06c'est-à-dire la personne
00:41:07d'Éric Zemmour
00:41:08pose problème à Marine Le Pen
00:41:09parce qu'il a été
00:41:10dans l'attaque personnelle
00:41:11et sans doute
00:41:12peut-être que Marine Le Pen
00:41:13a exigé
00:41:14qu'Éric Zemmour
00:41:15soit écarté
00:41:16de son propre parti
00:41:17Ensuite
00:41:18ce que nous dit
00:41:19Jérôme Sainte-Marie
00:41:20c'est que le Rassemblement
00:41:21national n'a pas besoin
00:41:22de reconquête
00:41:23pour gagner
00:41:24les législatives
00:41:25Ce qui est vrai
00:41:26et moi je pense
00:41:27qu'il est parfaitement légitime
00:41:28Pourquoi
00:41:29Pourquoi Alexandre ?
00:41:30Parce qu'ils se disent
00:41:31les électeurs vont voter
00:41:32C'est une élection législative
00:41:33si vous voulez
00:41:34ça se joue au second tour
00:41:35second tour
00:41:36on peut imaginer
00:41:37que de toute manière
00:41:38les électeurs
00:41:39qui ont voté reconquête
00:41:40au premier
00:41:41se rallieront au second
00:41:42donc c'est pas l'addition
00:41:43si vous voulez
00:41:44de vote
00:41:45de vote proportionnel
00:41:46donc c'est ce qu'il nous dit
00:41:47et moi je suis aussi
00:41:48pour que le Rassemblement national
00:41:49vu le rapport de force
00:41:50et aussi parce qu'il est porté
00:41:51par les classes populaires
00:41:52soit la force centrale politique
00:41:53c'est indéniable
00:41:54Ensuite
00:41:55moi je pense
00:41:56qu'il y a gagné
00:41:57les législatives
00:41:58et il y a gouverné le pays
00:41:59et on le dit
00:42:00la situation de la France
00:42:01c'est extrêmement critique
00:42:02je pense qu'on a besoin
00:42:03moi de tous les talents
00:42:04d'où qu'ils viennent
00:42:05et qu'en plus
00:42:06il y a complémentarité
00:42:07malgré tout
00:42:08entre un mouvement conservateur
00:42:09entre le mouvement conservateur
00:42:10qui serait plutôt incarné
00:42:11par Bellamy
00:42:12et le mouvement identitaire
00:42:13plutôt incarné
00:42:14par Marion Maréchal
00:42:15donc à terme
00:42:16je pense qu'il serait utile
00:42:17à la France
00:42:18qu'il y ait une forme
00:42:19de rassemblement
00:42:20sous une forme
00:42:21ou une autre
00:42:22et effectivement
00:42:235% des électeurs
00:42:24vont voter
00:42:25ça ne peut pas
00:42:26faire perdre
00:42:27le rassemblement national
00:42:28mais il ne faut jamais
00:42:29pécher par arrogance
00:42:30il faut penser à long terme
00:42:31il faut penser à l'intérêt
00:42:32du pays
00:42:33Mais c'est clair
00:42:34qu'il y a deux tours
00:42:35dans cette élection
00:42:36que le premier tour
00:42:37évidemment
00:42:38il y aura tout le monde
00:42:39et au second tour
00:42:40il y aura le vote utile
00:42:41Louis de Raguenel
00:42:42Eric Zemmour
00:42:43sera l'invité
00:42:44à 19h
00:42:45de Christine Kelly
00:42:46il va sans doute
00:42:47là revenir
00:42:48évidemment
00:42:49sur cette espèce de balai
00:42:50qu'il y a eu
00:42:51entre Marion Maréchal
00:42:52et le RN
00:42:53qui se termine mal
00:42:54la porte est fermée
00:42:55la porte du RN
00:42:56est fermée
00:42:57il va falloir
00:42:58qu'il réponde
00:42:59à deux questions
00:43:00quelles sont les différences
00:43:01de fond
00:43:02entre Eric Zemmour
00:43:03et Marion Maréchal
00:43:04qu'est-ce qui fait
00:43:05qu'au début
00:43:06Eric Zemmour
00:43:07n'était pas favorable
00:43:08à ce que Marion Maréchal
00:43:09aille voir Marine Le Pen
00:43:10et Jordane Bardella
00:43:11pour essayer de trouver
00:43:12un accord
00:43:13sur un certain nombre
00:43:14de circonscriptions
00:43:15et puis ensuite raconter
00:43:16ce qui s'est passé
00:43:17est-ce qu'il porte
00:43:18il assume une forme
00:43:19de responsabilité
00:43:20dans l'échec
00:43:21des négociations
00:43:22qui se sont produites
00:43:23c'est surprenant Louis
00:43:24c'est que d'un côté
00:43:25il tend de la main au LR
00:43:26et de l'autre
00:43:27il ferme la porte
00:43:28à Reconquête
00:43:29c'est surprenant quand même
00:43:30je pense qu'il y a
00:43:31plusieurs éléments
00:43:32effectivement
00:43:33il y a ce que disait
00:43:34Alexandre Devecchio
00:43:35c'est que globalement
00:43:36le RN n'a plus tellement
00:43:37besoin de Reconquête
00:43:38simplement ça leur permet
00:43:39d'éviter d'avoir des gens
00:43:40qui viennent
00:43:41les mordiller
00:43:42les embêter
00:43:43sur toutes les questions
00:43:44de bioéthique
00:43:45de civilisation
00:43:46et d'autres sujets
00:43:47le deuxième sujet
00:43:48je pense que
00:43:49l'histoire personnelle
00:43:50entre Reconquête
00:43:51et le RN
00:43:52est très compliquée
00:43:53il y a des histoires
00:43:54de trahison
00:43:55de gens qui sont partis
00:43:56plus qu'ils sont revenus
00:43:57donc il y a des inimités
00:43:58personnelles énormes
00:43:59et je pense qu'ils se disent
00:44:00aujourd'hui au RN
00:44:01c'est un parti
00:44:02qui est objectivement
00:44:03très discipliné
00:44:04ils font venir
00:44:05revenir dans leur orbite
00:44:06un parti qui a dit
00:44:07du mal d'eux
00:44:08pendant des semaines
00:44:09et des semaines
00:44:10des mois et des mois
00:44:11c'était pas ce qui était
00:44:12revenir dans leur orbite
00:44:13c'était faire la même plateforme
00:44:14qu'avec les LR
00:44:15dans l'environnement
00:44:16on est d'accord
00:44:17sur quelques mesures
00:44:18exactement
00:44:19mais je pense qu'ils se disent
00:44:20que ça va être un peu
00:44:22vous avez effectivement
00:44:23un dialogue
00:44:24qui s'est ouvert
00:44:25c'est une chose
00:44:26très importante
00:44:27cette image hier
00:44:28de Marion Maréchal
00:44:29reçue
00:44:30à sa demande
00:44:31mais quand même
00:44:32l'image donne
00:44:33la force de pivot
00:44:34d'ailleurs du RN
00:44:35de puissance à puissance
00:44:36et dans ce cas-là
00:44:37quand il y a une rencontre
00:44:38ça profite toujours
00:44:39à l'élément le plus faible
00:44:40par rapport à l'élément
00:44:41le plus faible
00:44:42c'est une forme
00:44:43de rééquilibrage d'image
00:44:44donc ça c'est très favorable
00:44:45malgré tout à Marion Maréchal
00:44:46et c'est un signe d'ouverture
00:44:47et évident de la part
00:44:48du Rassemblement National
00:44:49toute la question
00:44:50c'est de créer une négociation
00:44:51pour le savoir
00:44:52dans quelle mesure
00:44:53Marion Maréchal
00:44:54pouvait engager
00:44:55Reconquête
00:44:56par exemple
00:44:57sur le fait
00:44:58qu'il n'y ait pas des candidats
00:44:59qui soient placés ailleurs
00:45:00parce que Reconquête
00:45:01vous savez
00:45:02on l'a bien vu
00:45:03lors des dernières législatives
00:45:04c'est très ambivalent
00:45:05d'un côté
00:45:06les électeurs
00:45:07d'Éric Zemmour
00:45:08à l'époque
00:45:09s'étaient reportés
00:45:10avec une très grande loyauté
00:45:11sur Marine Le Pen
00:45:12et avait
00:45:13on sait que la présence
00:45:14de Reconquête
00:45:15avait favorisé
00:45:16le RN
00:45:17par certains côtés
00:45:18mais nous
00:45:20n'oublions pas aussi
00:45:21que la présence
00:45:22de candidats Reconquête
00:45:23dans toutes les circonscriptions
00:45:24ou presque
00:45:25avait abouti
00:45:26à l'élimination
00:45:27au premier tour
00:45:28du camp national
00:45:29et ça c'est quand même
00:45:30un élément
00:45:31très important
00:45:32pour l'emporter au second tour
00:45:33il faut pouvoir y être présent
00:45:34si effectivement
00:45:35Reconquête
00:45:36ne souhaite pas
00:45:37souhaite présenter
00:45:38des candidats partout
00:45:39ça pose un petit problème
00:45:40Ils sont en mesure
00:45:41de présenter des candidats
00:45:42sur les circonscriptions ?
00:45:43On est toujours
00:45:44en mesure de le faire
00:45:45je pense qu'ils
00:45:46peuvent le faire
00:45:47je pense que ce n'était pas
00:45:48le souhait
00:45:49de Marion Maréchal
00:45:50maintenant effectivement
00:45:51est-ce que Eric Zemmour
00:45:52a été prêt à suivre
00:45:53Marion Maréchal là-dessus ?
00:45:54On n'en sait pas
00:45:55et Reconquête
00:45:56devrait peut-être faire
00:45:57l'unité de Reconquête
00:45:58avant de faire
00:45:59l'union des droites
00:46:00très franchement
00:46:01il faut aussi dire
00:46:02autre bonne flingue du dos
00:46:03qu'à ce qui est
00:46:04à la décharge
00:46:05du RN
00:46:06maintenant moi je pense
00:46:07encore une fois
00:46:08à long terme
00:46:09même pour Marine Le Pen
00:46:10remettre Reconquête
00:46:11dans le giron
00:46:12c'est peut-être
00:46:13favoriser l'absence
00:46:14d'une candidature
00:46:15Eric Zemmour
00:46:16à la présidentielle
00:46:17dans trois ans
00:46:18donc il y a aussi
00:46:19des avantages
00:46:20à les remettre
00:46:21dans le jeu
00:46:22et après moi
00:46:23je lui dis
00:46:24il va falloir
00:46:25si le rassemblement
00:46:26national gagne
00:46:27les élections
00:46:28et j'en suis persuadé
00:46:29il va falloir
00:46:30parce que les électeurs
00:46:31sont cohérents
00:46:32oui
00:46:33oui parce que
00:46:34c'est le vent de l'histoire
00:46:35parce qu'ils sont majoritaires
00:46:36parce qu'il y a
00:46:37un anti-macroniste
00:46:38etc.
00:46:39etc.
00:46:40et ils vont
00:46:41gouverner
00:46:42mais ils n'auront pas tout
00:46:43parce qu'il y a
00:46:44urgence pour le pays
00:46:45c'est pour ça que je suis aussi
00:46:47il va falloir
00:46:48gouverner dans des circonstances
00:46:49très difficiles
00:46:50parce qu'ils auront sans doute
00:46:51la majorité absolue
00:46:52moi je crois
00:46:53mais ils n'auront pas
00:46:54tous les pouvoirs
00:46:55ils auront le conseil constitutionnel
00:46:56contre eux
00:46:57ils auront l'état profond
00:46:58contre eux
00:46:59ils auront Emmanuel Macron
00:47:00contre eux
00:47:01donc il nous faut
00:47:02les meilleures compétences
00:47:03pour la France
00:47:04et je pense qu'il y a
00:47:05des cadres intéressants
00:47:06à LR
00:47:07il y en a
00:47:08à l'international
00:47:09et ce ne sera pas tout
00:47:10Dans un instant
00:47:11on se retrouve dans
00:47:12Paul Schlein
00:47:13sur CNews
00:47:14et sur Europe 1
00:47:16Bonsoir à tous
00:47:17et bonsoir à toutes
00:47:18Bienvenue dans Punchline
00:47:19ce soir sur CNews
00:47:20et sur Europe 1
00:47:21Le grand chamboule-tout politique
00:47:22La victoire du Rassemblement National aux Européennes
00:47:24et puis la dissolution surprise d'Emmanuel Macron
00:47:27sont en train de faire sauter
00:47:28toutes les digues
00:47:29des partis classiques
00:47:30Eric Ciotti a annoncé un accord
00:47:31avec le Rassemblement National
00:47:33provoquant un psychodrame
00:47:35dans l'état-major des Républicains
00:47:36alors que les électeurs de droite
00:47:38ont très clairement choisi dimanche
00:47:40le bulletin de vote de Jordan Bardella
00:47:42La gauche a choisi de s'unir
00:47:44sous la même bannière que la France insoumise
00:47:46malgré les accusations multiples
00:47:48d'antisémitisme lancés par
00:47:50Raphaël Glucksmann
00:47:51contre Jean-Luc Mélenchon
00:47:53Front contre front
00:47:54Front républicain
00:47:55contre front populaire
00:47:56Front du déshonneur
00:47:57contre front des opportunités
00:47:59Les politiques s'affolent
00:48:01et les électeurs jubilent
00:48:02Enfin !
00:48:03Ils entendent quelque chose à Paris
00:48:04Enfin !
00:48:05Ils ont compris que les Français
00:48:06en ont marre des combines
00:48:07et de la vie chère
00:48:08marre du mépris
00:48:09et de la condescendance
00:48:10marre de l'insécurité
00:48:11et marre qu'on les prenne
00:48:12pour des pigeons
00:48:13Le réveil est douloureux
00:48:15pour tous ceux qui ont conduit
00:48:16ce grand pays qui est le nôtre
00:48:18vers son déclin
00:48:19et sa ruine économique
00:48:20car c'est cela au fond
00:48:22le vrai grand danger
00:48:23qui guette la France
00:48:24On va en débattre
00:48:25ce soir dans Punchline
00:48:44On se retrouve dans Punchline
00:48:45sur CNews et sur Europe 1
00:48:46avec le rappel des titres
00:48:47de l'actualité
00:48:48Il est 18h
00:48:49La conférence de presse
00:48:50d'Emmanuel Macron
00:48:51initialement prévue cet après-midi
00:48:52a été reportée demain
00:48:53à la mi-journée
00:48:54Le Président de la République
00:48:55devrait donner
00:48:56les grandes orientations
00:48:57de la campagne de son parti
00:48:58pour les élections législatives
00:48:59Emmanuel Macron
00:49:00qui a exclu de démissionner
00:49:01quel que soit le résultat
00:49:02de ces élections
00:49:03Gabriel Attal
00:49:04sera un nouveau candidat
00:49:05dans les Hauts-de-serre
00:49:06pour les élections législatives
00:49:07Emmanuel Macron
00:49:08qui a exclu de démissionner
00:49:09quel que soit le résultat
00:49:10de ces élections
00:49:11Gabriel Attal
00:49:12sera un nouveau candidat
00:49:13dans les Hauts-de-serre
00:49:14pour les élections législatives
00:49:15anticipées
00:49:16J'irai au bout de mon devoir
00:49:17pour éviter le pire
00:49:18à affirmer le Premier ministre
00:49:19devant les députés Renaissance
00:49:20L'actuel chef du gouvernement
00:49:22considère la dissolution
00:49:23de l'Assemblée soudaine
00:49:24voire brutale
00:49:25pour les députés
00:49:26Anthony Blinken
00:49:27poursuit sa huitième visite
00:49:28au Proche-Orient
00:49:29sur place
00:49:30le secrétaire d'Etat américain
00:49:31a assuré que Benjamin Netanyahou
00:49:32lui avait réaffirmé
00:49:33son engagement
00:49:34pour un cessez-le-feu
00:49:35dans la bande de Gaza
00:49:36Dans le même temps
00:49:37Anthony Blinken
00:49:38a qualifié d'encourageante
00:49:39la réaction du Hamas
00:49:43soutenant ce plan de trêve
00:49:45Enfin, 249ème jour de détention
00:49:47pour les otages
00:49:48détenus par le mouvement terroriste
00:49:49du Hamas
00:49:50dans la bande de Gaza
00:49:51Deux de ces otages
00:49:52sont français
00:49:53ils se nomment Ofer et Orad
00:49:54Nous pensons à tous ces otages
00:49:55ce soir
00:49:56et à leurs familles
00:49:57Nous demandons une fois de plus
00:49:58leur libération immédiate
00:49:59et sans condition
00:50:00Il est 18h02
00:50:01On est en direct
00:50:02sur CNews et sur Europe 1
00:50:03Louis de Ragnel est là
00:50:04Bonsoir Loury
00:50:05Rachel Gann est là
00:50:06Jérôme Sainte-Marie Sonder
00:50:07Bonsoir Jérôme
00:50:08Bonsoir Laurent
00:50:09Sabrina Medjeber
00:50:10Bonsoir Laurence
00:50:11On commence par les LR
00:50:12Psychodrame
00:50:13chez les LR
00:50:14Éric Ciotti
00:50:15ce matin
00:50:16il annonce
00:50:17qu'il y aura
00:50:18un accord
00:50:19avec le Rassemblement National
00:50:20Je suis LR
00:50:21plus que jamais
00:50:22Je suis président des LR
00:50:23Je souhaite
00:50:24que ma famille politique
00:50:25remporte le plus de sièges
00:50:26à ces élections législatives
00:50:27pour participer
00:50:28au redressement
00:50:29de la France
00:50:30d'une France
00:50:31qui aujourd'hui
00:50:32est en péril
00:50:33quelque part même
00:50:34est en faillite
00:50:35qui est privée
00:50:36d'autorité
00:50:37qui est en danger
00:50:38qui est en danger
00:50:39qui est en danger
00:50:40qui est privée
00:50:41d'autorité
00:50:42qui voit la violence
00:50:43gagner nos rues
00:50:44l'immigration
00:50:45être de plus en plus massive
00:50:46nos comptes publics
00:50:47en faillite
00:50:48notre note dégradée
00:50:49donc je veux participer
00:50:50à un engagement
00:50:51de redressement
00:50:52et je veux que les LR
00:50:53ne soient pas
00:50:54une nouvelle fois
00:50:55sur le bord de la route
00:50:56sur le bord du chemin
00:50:57mais qu'ils soient
00:50:58des acteurs
00:50:59de cet indispensable
00:51:00redressement national
00:51:01Alors
00:51:02cette déclaration
00:51:03d'Éric Ciotti
00:51:04a provoqué
00:51:05un Big Bang
00:51:06Louis
00:51:07chez les LR
00:51:08il n'y a pas
00:51:09un baron de la droite
00:51:10qui ne s'est pas offusqué
00:51:11de cette volonté
00:51:12d'aller
00:51:13faire un accord
00:51:14avec le RN
00:51:15on est d'accord ?
00:51:16C'est peut-être
00:51:17une illustration
00:51:18du décalage
00:51:19entre le peuple
00:51:20et l'élite
00:51:21c'est-à-dire que
00:51:22tout l'appareil
00:51:23globalement
00:51:24en tout cas
00:51:25entre les électeurs
00:51:26et l'appareil politique
00:51:27qui font partie du peuple
00:51:28en tout cas
00:51:29tout le parti
00:51:30en tant que structure juridique
00:51:31mais
00:51:32tous les chapeaux
00:51:33à plumes du parti
00:51:34tous les responsables
00:51:35dénoncent
00:51:36la décision
00:51:37d'Éric Ciotti
00:51:38il y en a certains
00:51:39qui l'appellent à démissionner
00:51:40ils l'appellent à démissionner
00:51:41d'ailleurs assez vite
00:51:42vous savez pourquoi ?
00:51:43Parce que
00:51:44si vous voulez faire
00:51:45démissionner le président
00:51:46du parti
00:51:47ça doit se faire
00:51:48minimum dans un délai
00:51:49de 7 jours
00:51:50et comme il y a
00:51:51la commission nationale
00:51:52d'investiture
00:51:53qui a lieu ce jeudi
00:51:54ou vendredi
00:51:55je ne sais plus
00:51:56bref
00:51:57c'est encore Éric Ciotti
00:51:58qui a la main
00:51:59sur la commission nationale
00:52:00d'investiture
00:52:01non mais c'est pas un détail
00:52:02ensuite chacun
00:52:03les français voient ça
00:52:04alors c'est un spectacle
00:52:05tellement indigne
00:52:06alors ce qui se passe
00:52:07chez les républicains
00:52:08se passe dans
00:52:09toutes les familles politiques
00:52:10sauf que la gauche
00:52:11est peut-être plus maligne
00:52:12et réussit toujours
00:52:13à s'entendre
00:52:14au sein de la macronie
00:52:15c'est pareil
00:52:16tout le monde est très inquiet
00:52:17chaque député se demande
00:52:18ce qu'il va advenir
00:52:19et puis tous sont
00:52:20en lumière 2027
00:52:21mais pour revenir
00:52:22sur les républicains
00:52:23ensuite vous avez
00:52:24chacun a un agenda
00:52:25aussi personnel
00:52:26tous disent faire
00:52:27leur choix
00:52:28au nom de la France
00:52:29mais en réalité
00:52:30si vous êtes dans
00:52:31une circonscription
00:52:32où votre ennemi principal
00:52:33c'est Emmanuel Macron
00:52:34et bien vous allez évidemment
00:52:35avoir un accord
00:52:36avec le RN
00:52:37si votre menace
00:52:38dans votre département
00:52:39ou dans votre circonscription
00:52:40c'est le Rassemblement National
00:52:41vous avez plutôt intérêt
00:52:42à cet accord-là
00:52:43vous vous placez
00:52:44à côté politique
00:52:45moi je me place
00:52:46du côté électeur
00:52:47alors je suis désolé
00:52:48Laurence
00:52:49profitons-en
00:52:50disons aussi
00:52:51parfois un peu
00:52:52le dessous des cartes
00:52:53parce qu'il faut
00:52:54que les gens le sachent
00:52:55non mais objectivement
00:52:56allez-y Louis
00:52:57non mais les politiques
00:52:58ont des convictions
00:52:59oui mais ils ont
00:53:00la France au coeur
00:53:01la plupart d'entre eux
00:53:02mais ils ont aussi
00:53:03la question de leur élection
00:53:04Laurence vous qui faites
00:53:05des interviews politiques
00:53:06alors je sais que
00:53:07vous êtes chargée
00:53:08de me poser des questions
00:53:09mais ne me faites pas
00:53:10la surprise
00:53:11parce que vous savez
00:53:12très bien
00:53:13que vous êtes conscient
00:53:14totalement de ce que
00:53:15je suis en train de dire
00:53:16allez Jérôme Saint-Marie
00:53:17je vais parler également
00:53:18des électeurs
00:53:19c'est-à-dire
00:53:20regardez le groupe
00:53:21des sénateurs LR
00:53:22s'est déclaré totalement
00:53:23opposé aux déclarations
00:53:24de Ciotti
00:53:25qui sont leurs électeurs
00:53:26parce que les électeurs
00:53:27des sénateurs
00:53:28ce sont les grands électeurs
00:53:29à 95%
00:53:30les grands électeurs
00:53:31ce sont des élus
00:53:32municipaux
00:53:33donc dans le milieu
00:53:34il n'y a pratiquement pas
00:53:35d'élus RN
00:53:36par ailleurs les électeurs
00:53:37les citoyens
00:53:38pour les députés
00:53:39il y a une soixantaine
00:53:40de députés
00:53:41actuellement LR
00:53:42d'après les projections
00:53:43ils seraient moins nombreux
00:53:44la prochaine fois
00:53:45vous avez également
00:53:46un électorat
00:53:47où les catégories populaires
00:53:48ont pratiquement disparu
00:53:49c'est deux ou trois points
00:53:50chez les ouvriers
00:53:51à peine plus
00:53:52parmi les employés
00:53:53donc ceux qui sont
00:53:54le plus motivés
00:53:55subissent le plus
00:53:56par exemple
00:53:57les conséquences négatives
00:53:58de l'immigration
00:53:59donc vous avez effectivement
00:54:00et l'insécurité
00:54:01donc vous avez effectivement
00:54:02des électeurs
00:54:03qui sont moins tenus
00:54:04en quelque sorte
00:54:05par ces demandes-là
00:54:06alors ils aiment la France
00:54:07ce qui est très important
00:54:08dans ce qu'il dit monsieur Saussy
00:54:09je voudrais juste finir par là
00:54:10c'est qu'on connait l'influence du RN
00:54:12dans les catégories populaires
00:54:13etc.
00:54:14mais là il apporte
00:54:15lui-même
00:54:16il crédibilise quelque chose
00:54:17de très important
00:54:18c'est l'échec de Macron
00:54:19sur les comptes publics
00:54:20l'envol de la dette
00:54:21la ruine du pays
00:54:22et donc
00:54:23les perspectives fiscales
00:54:24dramatiques
00:54:25qui pourraient en résulter
00:54:26ça c'est des natures
00:54:27à accélérer
00:54:28le passage
00:54:29de catégories
00:54:30comme celle des revenus
00:54:31ou des catégories
00:54:32comme celle des retraités
00:54:33des gens
00:54:34ayant un certain patrimoine
00:54:35etc.
00:54:36qui commencent déjà
00:54:37à bouger
00:54:38vers la liste Bardella
00:54:39mais qui pourraient en plus
00:54:40venir bien davantage
00:54:41Rachel Gann
00:54:42les électeurs dans tout ça
00:54:43Non mais c'est ça
00:54:44peut-on faire confiance
00:54:45aux partis
00:54:46à nos représentants à venir
00:54:49en voyant ce triste spectacle ?
00:54:52Est-ce que finalement
00:54:53les représentants des partis
00:54:55peuvent sauver la démocratie ?
00:54:56Peuvent entendre
00:54:57ce qui s'est passé dimanche soir ?
00:54:59C'est ça le sujet
00:55:01Moi je trouve ça aberrant
00:55:04ce qu'on voit aujourd'hui
00:55:06j'aurais aimé justement
00:55:07au contraire
00:55:08avant cette embouille interne
00:55:10pour un plat de lentilles
00:55:11j'aurais aimé
00:55:12que les responsables politiques
00:55:13chacun d'entre eux
00:55:14puissent se présenter
00:55:15devant les électeurs
00:55:16en disant
00:55:17je vous ai compris
00:55:18la fameuse phrase
00:55:19je vous ai compris
00:55:20je vous ai entendu
00:55:21sur différents sujets
00:55:22Vous évoquez le général de Gaulle
00:55:23Exactement
00:55:24Mais par ailleurs
00:55:25vous avez dit monsieur de Ragnel
00:55:26que tous les membres des partis
00:55:28aimaient la France
00:55:29Aiment la France
00:55:30Pas sûr
00:55:31Non mais je disais
00:55:32que la plupart des élus
00:55:34qu'on rencontre
00:55:35globalement sont sincères
00:55:37peuvent paraître parfois cyniques
00:55:38aux yeux des électeurs
00:55:39mais il y a quand même
00:55:40le moteur
00:55:41on peut être d'accord
00:55:42pas d'accord
00:55:43mais globalement
00:55:44c'est des gens qui s'investissent
00:55:45Que pensent les français
00:55:46de ce ralliement
00:55:47en tout cas
00:55:48pas de ce ralliement
00:55:49mais en tout cas
00:55:50de ce mouvement d'Éric Ciotti
00:55:51vers le Rassemblement National ?
00:55:52On vous a posé la question
00:55:53écoutez vos réponses
00:55:54Ça me choque pas du tout
00:55:55ça reste à droite
00:55:56ça me semble logique
00:55:57en s'alliant
00:55:58ils vont être plus forts
00:55:59et puis ils vont pouvoir
00:56:00avoir plus d'idées
00:56:01faire plus de choses ensemble
00:56:02Disons que ça n'a jamais
00:56:03été comme ça
00:56:04ils n'ont jamais été loin
00:56:05les républicains
00:56:06du centre de droit
00:56:07mais là
00:56:08c'est trop
00:56:09et ce n'est pas
00:56:10les valeurs des LR
00:56:11traditionnelles
00:56:12Les deux groupes
00:56:13parlementaires
00:56:14qui soient
00:56:15le Rassemblement National
00:56:16et puis les Républicains
00:56:17sont un groupe
00:56:18qui sont unis déjà
00:56:19par leurs pensées
00:56:20je pense que chacun
00:56:21a le droit de s'exprimer
00:56:22si c'est leur choix
00:56:23de s'unir
00:56:24ils n'ont qu'à s'unir
00:56:25et c'est leur problème
00:56:26en fait
00:56:27Alexandre de Véthiot
00:56:28il y a beaucoup
00:56:29de bon sens
00:56:30encore une fois
00:56:31moi je reviens toujours
00:56:32à ce que disent
00:56:33les français
00:56:34bah oui
00:56:35s'ils veulent s'unir
00:56:36ils s'unissent
00:56:37les électeurs
00:56:38ils ont déjà
00:56:39fait le choix
00:56:40ils ont déjà
00:56:41fait le choix dimanche
00:56:42Non
00:56:43Eric Ciotti
00:56:44suit peut-être
00:56:45lui aussi
00:56:46ses intérêts
00:56:47puisqu'il est dans
00:56:48une circonscription
00:56:49plutôt
00:56:50RN
00:56:51mais je crois
00:56:52qu'il suit aussi
00:56:53la base du parti
00:56:54quelque chose
00:56:55de démocratique
00:56:56il est là aussi
00:56:57pour représenter
00:56:58ses militants
00:56:59ses électeurs
00:57:00et là je crois
00:57:01qu'il le fait
00:57:02et puis il y a une forme
00:57:03de cohérence
00:57:04depuis quelques années
00:57:05quand même
00:57:06chez Eric Ciotti
00:57:07il a pris son risque
00:57:08plusieurs fois
00:57:09à la primaire
00:57:10il avait fait
00:57:11une primaire
00:57:12très à droite
00:57:13et il a fini par être
00:57:14majoritaire
00:57:15par être président
00:57:16du parti
00:57:17c'est aussi
00:57:18pour prendre
00:57:19des décisions
00:57:20donc je crois
00:57:21qu'en réalité
00:57:22il sauve Hélaire
00:57:23parce qu'entre eux
00:57:24au moins
00:57:25c'est une clarification
00:57:26et c'est une clarification
00:57:27portée
00:57:28par la base
00:57:29C'est la grande clarification
00:57:30du parti
00:57:31Sabrina Medjibeur
00:57:32Ce qui est intéressant
00:57:33dans ce qu'on a entendu
00:57:34c'est que
00:57:35ce fameux mantra
00:57:36de la diabolisation
00:57:37du RN
00:57:38de la fachisation
00:57:39du camp adverse
00:57:40de l'extrême droitisation
00:57:41de la pensée
00:57:42dès lors qu'on
00:57:43s'extirpe
00:57:44de la doxa
00:57:45bien pensante
00:57:46c'est
00:57:47que
00:57:48les mots
00:57:49utilisés par les personnes
00:57:50interrogées
00:57:51ne se relatent pas du tout
00:57:52à la diabolisation
00:57:53ne semblent pas être
00:57:54dérifiées
00:57:55par cette union des droites
00:57:56ne semblent pas
00:57:57complètement
00:57:58horrifiées
00:57:59par ce que pourrait
00:58:00advenir
00:58:01la France
00:58:02si
00:58:03le groupe
00:58:04Les Républicains
00:58:05ainsi que
00:58:06le RN
00:58:07s'unissaient
00:58:08donc ça c'est la première
00:58:09des choses
00:58:10et la deuxième des choses
00:58:11moi je vous rejoins
00:58:12ma chère Laurence
00:58:13moi ce qui m'intéresse
00:58:14c'est le peuple français
00:58:15encore une fois
00:58:16c'est la composition
00:58:17du peuple français
00:58:18les inquiétudes
00:58:19des français
00:58:20liées à la sécurité
00:58:22nous avons eu
00:58:23deux professeurs
00:58:24assassinés
00:58:25même si on a supprimé
00:58:26l'observatoire national
00:58:27de la délinquance
00:58:28et des répressions pénales
00:58:29j'entendais Frédéric Vaud
00:58:30le directeur général
00:58:31de la police nationale
00:58:32à Public Sénat
00:58:33qui précisait
00:58:34qu'il y a
00:58:35une augmentation
00:58:36de 57%
00:58:37d'homicides
00:58:38et de tentatives d'homicides
00:58:39en France
00:58:40depuis 2017
00:58:41c'est quand même pas rien
00:58:42quand on voit
00:58:43que le narcotrafic
00:58:44prospère
00:58:45au point même
00:58:46où les magistrats
00:58:47sont convoqués
00:58:48quand on voit
00:58:49qu'il y a des jeunes femmes
00:58:50françaises
00:58:51dans l'école
00:58:52de la République française
00:58:53rendez-vous compte
00:58:54quand on voit
00:58:55qu'il y a des gens
00:58:56qui ne peuvent plus
00:58:57au 10 du mois
00:58:58vivre
00:58:59qu'il y a plus de
00:59:001 million de factures
00:59:01impayées de gaz
00:59:02et d'électricité
00:59:03en 2023
00:59:04c'est ce qui explique
00:59:05pour vous le vote
00:59:06de dimanche
00:59:07mais évidemment
00:59:08pourquoi ?
00:59:09parce que les français
00:59:10se sentent dépossédés
00:59:11d'un point de vue économique
00:59:12parce que la crise frappe
00:59:13les classes moyennes
00:59:14qui ne sont plus
00:59:15d'ailleurs des classes moyennes
00:59:16qui sont des classes
00:59:17paupérisées
00:59:18la crise inflationniste
00:59:19les frappe
00:59:20la crise identitaire
00:59:21les frappe
00:59:22parce qu'il y a
00:59:23une anthropologie
00:59:24qui s'invite dans nos mœurs
00:59:25qui est complètement incompatible
00:59:26et on a beau dire que
00:59:27ça fait le jeu
00:59:28de l'idéologie
00:59:29de la diversité heureuse
00:59:30etc
00:59:31mais c'est en réalité incompatible
00:59:32il y a l'insécurité culturelle
00:59:33il y a l'insécurité physique
00:59:34il y a tout un tas
00:59:35de paradigmes
00:59:36qui inquiètent
00:59:37les français
00:59:38et je rejoins Rachel
00:59:39aucun de ces politiques
00:59:40ne parle de ça
00:59:41on est aujourd'hui
00:59:42dans la tactique politique
00:59:43dans le jeu politicien
00:59:44dans la tactique politique
00:59:45dans la tactique politique
00:59:46dans la tactique politique
00:59:47dans la tactique politique
00:59:48dans le jeu politicien
00:59:49alors non mais ça
00:59:50c'est important
00:59:51non dimanche soir non ?
00:59:52pardon
00:59:53pardon mais
00:59:54Eric Ciotti lorsqu'il s'adresse
00:59:55là à la presse
00:59:56et qu'il lit
00:59:57il parle de
00:59:58il parle de
00:59:59non mais je parle de
01:00:00là à l'heure actuelle
01:00:01en réalité
01:00:02de ce qui se passe
01:00:03par rapport à
01:00:04cette union des droites
01:00:05personne n'a pour l'instant
01:00:06évoqué le programme économique
01:00:07à venir
01:00:08évoqué un programme
01:00:09socio-économique
01:00:10que faire de l'école
01:00:11l'hôpital
01:00:12des crédits etc
01:00:13alors c'est magouille d'appareil
01:00:14voilà
01:00:15magouille d'appareil et compagnie
01:00:16et ça ça exaspère
01:00:17parce que
01:00:18Eric Ciotti
01:00:19vient de la ville de Nice
01:00:20d'ailleurs ce qui fait
01:00:21qu'il entretient
01:00:22de mauvaises relations
01:00:23avec monsieur Estrosi
01:00:24qui lui
01:00:25est un homme de droite
01:00:26qui a plutôt choisi
01:00:27les macronistes
01:00:28donc lui il a choisi
01:00:29une autre option
01:00:30mais la ville de Nice
01:00:31c'est une ville
01:00:32qui n'est pas forcément
01:00:33entièrement accablée
01:00:34par ses mots sociaux
01:00:35il y a deux
01:00:36grandes cités
01:00:37où effectivement
01:00:38il y a une délinquance
01:00:39très forte
01:00:40je ne les nommerai pas
01:00:41pour ne pas en stigmatiser
01:00:42les habitants
01:00:43qui essayent de s'en sortir
01:00:44mais c'est une ville
01:00:45qui est assez prospère
01:00:46il y a effectivement
01:00:47des cités
01:00:48qui ont toujours connu
01:00:49une certaine insécurité
01:00:50mais maintenant ça ne coûte
01:00:51que la Chnikov
01:00:52que ça se règle
01:00:53donc ce n'est pas forcément
01:00:54la France périphérique
01:00:55la France qui souffre
01:00:56le plus économiquement
01:00:57mais c'est la France
01:00:58qui est atteinte
01:00:59par l'insécurité
01:01:00et qui par ailleurs
01:01:01via la frontière
01:01:02Menton-Vintimille
01:01:03est atteinte
01:01:04par un flot migratoire
01:01:05assez spectaculaire
01:01:06On va faire une pause
01:01:07et justement
01:01:08continuer à évoquer
01:01:09ces petites villes
01:01:10qui ont complètement basculé
01:01:11du côté du RN
01:01:12on verra l'exemple
01:01:13d'Aix-en-Provence
01:01:14A tout de suite
01:01:1618h17
01:01:17on se retrouve en direct
01:01:18dans Peulchein
01:01:19sur CNews et sur Europe
01:01:20Coucou
01:01:21on a recommencé l'émission
01:01:22les amis
01:01:23La composition politique
01:01:24est en cours
01:01:25c'est de la patamonée
01:01:26on ne peut pas s'arrêter de parler
01:01:27On est reparti dans l'émission
01:01:28on est à l'hôtel
01:01:29avec nos amis auditeurs
01:01:30qui vous entendent
01:01:31et nos amis téléspectateurs
01:01:32qui nous regardent
01:01:33Un dernier mot
01:01:34du Rassemblement National
01:01:35après j'aimerais qu'on parle
01:01:36de la gauche
01:01:37ce qui se passe à gauche
01:01:38est extrêmement intéressant aussi
01:01:39Juste un exemple
01:01:40Aix-en-Provence
01:01:41Stéphanie Rouquier
01:01:42a rencontré des électeurs
01:01:43pour recueillir leurs impressions
01:01:45Aix-en-Provence
01:01:46la liste de Jordane Bardella
01:01:48est arrivée en tête
01:01:49avec 22,69% des suffrages
01:01:52C'est une première
01:01:53Lors des élections européennes de 2019
01:01:56la liste soutenue par Marine Le Pen
01:01:58se classait en deuxième position
01:02:00avec 17% des voix
01:02:02derrière Renaissance
01:02:03Moi je trouve que c'est pas
01:02:04une si mauvaise chose que ça
01:02:05Peut-être que ça apportera du changement
01:02:07Bon ou mauvais je ne sais pas
01:02:08Non je ne l'explique pas
01:02:09Je suis absolument honteuse
01:02:10de ce qui s'est passé hier
01:02:11C'était prévu
01:02:12Et la suite n'est pas écrite
01:02:14Je pense que le gouvernement
01:02:15n'a pas fait le nécessaire
01:02:16pour l'immigration
01:02:17Je pense que ça vient surtout de là
01:02:19Je pense que ça vient de là
01:02:20Alors après la dissolution
01:02:22de l'Assemblée nationale
01:02:23qu'attendent ces électeurs ex-rois
01:02:25des élections législatives ?
01:02:27Je n'attends pas grand chose de bon
01:02:30Est-ce qu'il va y avoir une réaction ?
01:02:33Je n'en sais rien
01:02:34Je pense que Macron a tout calculé
01:02:36Ça va être un peu la tendance européenne
01:02:38je suppose
01:02:39Il faudrait déjà que le peuple
01:02:41sache qui veut voter réellement
01:02:44Déjà parce que c'est confus
01:02:46On ne sait jamais
01:02:47On va à droite, à gauche
01:02:48Chaque fois ça change
01:02:49Donc ça met un peu en désaccord
01:02:50tout le monde
01:02:51Et ça ne fait pas
01:02:52le bon commerce on va dire
01:02:53Quelles que soient leurs attentes
01:02:55les électeurs que nous avons rencontrés
01:02:57assurent qu'ils se mobiliseront
01:02:59dans trois semaines
01:03:00pour ces élections législatives anticipées
01:03:04Alexandre Donnetier
01:03:05on vient d'entendre
01:03:06ces habitants d'Aix-en-Provence
01:03:08Ils disent
01:03:09Ils n'ont pas fait sur l'immigration
01:03:11Ils n'ont pas fait sur l'économie
01:03:13Ils pointent du doigt aussi
01:03:15les échecs
01:03:17Je suis persuadé
01:03:18qu'on est dans une crise de régime
01:03:20Pas seulement d'ailleurs du macronisme
01:03:22Mais le macronisme lui-même
01:03:24est l'héritier
01:03:25de ce qu'on pourrait appeler
01:03:26la république des technos
01:03:28de droite et de gauche
01:03:29et a fait l'alliance
01:03:30du centre droit et du centre gauche
01:03:32qui était logique
01:03:33parce qu'ils pensaient la même chose
01:03:35mais pour sauver justement
01:03:36ce système politique
01:03:37et là on arrive au bout du bout
01:03:40et d'ailleurs ça explique aussi
01:03:42cette dissolution brutale
01:03:44Ils cherchent par tous les moyens
01:03:46à préserver ce système politique là
01:03:48mais qui meurt par un coup
01:03:50et par coup de théâtre politique
01:03:52après l'autre
01:03:54et effectivement les Français
01:03:56ont sans doute trouvé pour le moment
01:03:58le rassemblement national
01:03:59pour balayer cette classe politique là
01:04:01et pour tenter d'apporter les réponses
01:04:04qu'ils n'ont pas eues
01:04:05avec les autres partis politiques
01:04:07ils ont tout essayé
01:04:08et vont maintenant essayer
01:04:09le rassemblement national
01:04:10Jérôme Saint-Paris
01:04:11Je suis entièrement d'accord
01:04:12sur ce sentiment
01:04:13d'une espèce de montée des enchères
01:04:15en fait le macronisme
01:04:16était déjà dès 2016
01:04:18une réponse à une crise politique
01:04:20ce qui a obligé comme l'a dit
01:04:21Alexandre Devecchio
01:04:23des gens de droite et de gauche
01:04:25qui avaient voté oui etc
01:04:26à se réunir
01:04:27et le problème c'est que ça a encore
01:04:29radicalisé la situation
01:04:30et là le temps politique
01:04:32s'accélère de manière invraisemblable
01:04:35et là la crise qui était déjà ouverte
01:04:38depuis les législatives de 2022
01:04:41le fait que cette formule
01:04:43qui était censée réunir
01:04:44tous les progressistes
01:04:46n'arrivait pas à être majoritaire
01:04:48aux législatives
01:04:49ne reposait finalement plus
01:04:51que sur le rejet au second tour
01:04:53de Marine Le Pen
01:04:54et du rassemblement national
01:04:55et là ce ressort a été tellement usé
01:04:57et Emmanuel Macron
01:04:59s'en est pas rendu compte
01:05:00il a essayé d'utiliser
01:05:01durant les élections européennes
01:05:02ce ressort a été tellement usé
01:05:03qu'il est réutilisé
01:05:04qu'il est désormais distendu
01:05:06et que le macronisme
01:05:07se retrouve seul face à lui-même
01:05:09c'est pour ça que je pense
01:05:10que les seconds tours
01:05:11vont être dévastateurs
01:05:13pour le camp macroniste
01:05:14Moi je me pose la question
01:05:15surtout vous parlez du macronisme
01:05:17mais qu'est-ce que le macronisme aujourd'hui ?
01:05:19ça représente quoi réellement ?
01:05:20c'est-à-dire que le pari initial
01:05:22c'était de dire et de droite et de gauche
01:05:24là ça devient ni de droite ni de gauche
01:05:26à force de pressuriser
01:05:28d'essayer de créer une force
01:05:30d'essayer d'exercer une forme d'étau
01:05:32sur les autres
01:05:33en fait maintenant c'est eux
01:05:34qui sont pris en étau
01:05:35une sorte de retournement de situation
01:05:37et il y a quelque chose moi
01:05:38que je trouve frappant comme image
01:05:40habituellement, on était habitués
01:05:42c'était sous François Hollande
01:05:43autour du PS
01:05:44que se passaient les tractations
01:05:45sous Nicolas Sarkozy
01:05:46c'était à l'UMP
01:05:47avec Emmanuel Macron
01:05:48dès qu'il y avait une crise politique
01:05:50c'était Édouard Philippe, le modem
01:05:52c'était les réunions au sommet
01:05:53et bien là ça se passe où ?
01:05:54au siège du Rassemblement National
01:05:56qui consulte à droite, à gauche
01:05:58enfin le réel droite, le réel gauche
01:06:00les petits partis, les grands partis
01:06:01les moyens partis
01:06:02et donc c'est quelque chose
01:06:04d'assez fascinant
01:06:05parce qu'on était habitués
01:06:06à voir ça du côté
01:06:07du pouvoir qui avait gagné
01:06:08la présidentielle
01:06:09on va parler de la gauche
01:06:10parce que c'est intéressant
01:06:11parce que quand je disais
01:06:12qu'il va y avoir peut-être
01:06:13une union de la gauche
01:06:14et bien c'est peut-être
01:06:15de ce côté là
01:06:16qu'il y aura de l'union
01:06:17et pas du côté de la droite
01:06:18écoutez ce que disait
01:06:19Fabien Roussel ce matin
01:06:20à propos de évidemment
01:06:21la question de Jean-Luc Mélenchon
01:06:23allié encombrant s'il en est
01:06:25écoutez la réponse de M. Roussel
01:06:27Jean-Luc Mélenchon
01:06:28il n'était pas dans les discussions
01:06:29il est hors jeu ou pas ?
01:06:30Nous sommes en train
01:06:31de construire autre chose
01:06:32Sans lui ?
01:06:33Nous sommes en train
01:06:34de construire autre chose
01:06:35Sans lui ?
01:06:36Bah en tout cas
01:06:37il n'était pas là
01:06:38Donc oui, oui, oui
01:06:39Sans lui ?
01:06:40D'accord
01:06:41Oui, nous construisons
01:06:42autre chose
01:06:43et la force de ce rassemblement
01:06:44c'est que nous serons
01:06:45beaucoup plus que
01:06:46les quatre forces politiques
01:06:47qui avaient composé la NUPES
01:06:48nous sommes beaucoup
01:06:49plus nombreux
01:06:50nous le faisons
01:06:51avec les syndicats
01:06:52nous le faisons
01:06:53avec les associations
01:06:54Voilà pour Fabien Roussel
01:06:55comment est-ce qu'ils vont
01:06:56construire en fait
01:06:57une alliance politique
01:06:58avec la France Insoumise
01:06:59C'est intéressant
01:07:00Jean-Luc Mélenchon
01:07:01moi c'est ma vraie question
01:07:02en fait Rachel Khan
01:07:03Ah oui
01:07:04Je ne sais pas comment
01:07:05ils le feront en fait
01:07:06Oui moi aussi
01:07:07effectivement
01:07:08Jean-Luc Mélenchon
01:07:09c'est la France Insoumise
01:07:10Exactement
01:07:11on sait très bien
01:07:12qu'il donne le la
01:07:13et qu'il l'a fait notamment
01:07:14via les réseaux sociaux
01:07:15où il avait tous les représentants
01:07:16de la LFI
01:07:17qui répétaient les éléments
01:07:18de langage de Jean-Luc Mélenchon
01:07:19à chaque événement
01:07:20avec un vocable d'une haine
01:07:21et d'une violence
01:07:22particulièrement rares
01:07:23ce que je sais aujourd'hui
01:07:24c'est qu'il y a
01:07:25beaucoup de citoyens
01:07:26de gauche
01:07:27de la gauche républicaine
01:07:28notamment de la gauche
01:07:29qui a la laïcité au cœur
01:07:33qui a l'Europe au cœur
01:07:35qui là a un sentiment de trahison
01:07:39extrêmement fort
01:07:40extrêmement fort
01:07:41Il y a des gens
01:07:42qui ont voté pour Glucksmann
01:07:43qui se disent
01:07:44on a été trahi
01:07:45Exactement
01:07:46et d'ailleurs
01:07:47il y a même des personnes
01:07:48qui l'avaient annoncé
01:07:49dès le dimanche
01:07:50c'est la dernière fois
01:07:51que je vote pour l'EPS
01:07:52si jamais il y a une alliance
01:07:53entre les gauches
01:07:54Sabrina Medjib
01:07:55Oui alors en plus
01:07:56c'est une trahison
01:07:57une double trahison
01:07:58puisqu'on se souvient
01:07:59que monsieur Roussel
01:08:01avait été vitupéré
01:08:02par madame Sophia Chikirou
01:08:04l'accusant d'être un traître
01:08:06elle avait dit
01:08:07que c'était le Jacques Doriaud
01:08:08de la France Insoumise
01:08:09lorsqu'il n'avait pas pris parti
01:08:10pour je ne sais pas encore
01:08:11quel propos
01:08:12à l'époque
01:08:13donc le traître lui-même
01:08:14s'auto-traîtrise
01:08:15on va dire ça
01:08:16en ralliant un front populaire
01:08:18dans le cadre encore une fois
01:08:20de la nupes
01:08:21avec ou sans Jean-Luc Mélenchon
01:08:23de toute façon
01:08:24ça ne change rien
01:08:25puisque Jean-Luc Mélenchon
01:08:26n'est pas présent
01:08:27par exemple
01:08:28à l'Assemblée Nationale
01:08:29et pourtant ça n'empêche
01:08:30que son parti
01:08:31encore une fois
01:08:32est le parti de la sédition
01:08:33est le parti du chaos
01:08:34est le parti de l'exaltation
01:08:36de toutes les passions identitaires
01:08:38qui sont des passions schismatiques
01:08:40qui divisent le pays
01:08:43à travers ses représentants
01:08:45c'est un parti
01:08:46qui est quand même
01:08:47notoirement antisémite
01:08:48on va le dire et le redire
01:08:49mais raciste
01:08:51c'est un parti
01:08:52qui érige un chanteur
01:08:53comme Médine en icône
01:08:55c'est un parti
01:08:56qui explique que
01:08:57la police tue
01:08:58que la France est raciste
01:08:59islamophobe
01:09:00qui lutte contre l'interdiction
01:09:01du port de la baïa
01:09:02c'est-à-dire
01:09:03l'identitarisme religieux
01:09:05sur le corps
01:09:06des petites filles à l'école
01:09:08il y a tout un tas
01:09:09malheureusement
01:09:10de paradigmes
01:09:11et on pensait vraiment
01:09:12qu'avec cette dissolution
01:09:13de l'Assemblée Nationale
01:09:14il y allait avoir
01:09:15une réflexion quand même
01:09:16sur les conclusions
01:09:17de ce qu'ils ont pu tirer
01:09:18de leur bilan
01:09:19et on se rend compte
01:09:20qu'en réalité
01:09:21c'est bis répétita
01:09:22qu'on aura encore une fois
01:09:23les mêmes
01:09:24mécanismes
01:09:25de factions
01:09:26les mêmes
01:09:27les mêmes aphorismes
01:09:28les mêmes passions
01:09:29les mêmes déchaînements
01:09:30le même chaos
01:09:31qu'ils vont encore une fois
01:09:32exalter
01:09:33que ce soit
01:09:34à l'Assemblée Nationale
01:09:35ou même à travers
01:09:36leurs militants
01:09:37on l'a encore vu hier soir
01:09:38à la Place des Républicains
01:09:39il y a eu
01:09:40il y a des manifestations
01:09:41prévues aussi ce soir
01:09:42un peu partout
01:09:43je me pose une question
01:09:44c'est est-ce que
01:09:45Jean-Luc Mélenchon
01:09:46ne va pas essayer justement
01:09:47de revenir à l'Assemblée Nationale
01:09:48de se présenter
01:09:49il a beaucoup souffert
01:09:50il a beaucoup souffert
01:09:51c'est-à-dire
01:09:52ça n'a pas été
01:09:53c'est-à-dire
01:09:54sa violence verbale
01:09:55depuis deux ans
01:09:56tient aussi au fait
01:09:57qu'il n'était plus
01:09:58à l'Assemblée Nationale
01:09:59et qu'il devait sans cesse
01:10:00d'un point de vue
01:10:01encore une fois
01:10:02d'un point de vue
01:10:03purement technique
01:10:04il devait sans cesse
01:10:05en quelque sorte
01:10:06hausser le ton
01:10:07créer des polémiques
01:10:08pour obliger ses supporters
01:10:09à le soutenir
01:10:10effectivement
01:10:11il doit être actuellement
01:10:12très tenté de revenir
01:10:13à l'Assemblée Nationale
01:10:14parce que c'est sans doute
01:10:15pour lui de son côté
01:10:16une erreur
01:10:17voilà
01:10:18c'est intéressant
01:10:19ce que dit Jérôme Sainte-Marie
01:10:20moi je suis convaincu
01:10:21que la prochaine présidentielle
01:10:22elle sera très habituée à ça
01:10:23mais se jouera en fait
01:10:24à l'Assemblée Nationale
01:10:25la campagne présidentielle
01:10:26se jouera à l'Assemblée Nationale
01:10:27Laurent Wauquiez
01:10:28la raison pour laquelle
01:10:29il se déclare candidat
01:10:30aux élections législatives
01:10:31alors que lui
01:10:32il est président de région
01:10:33tout va bien
01:10:34il a un socle
01:10:35il n'est pas menacé
01:10:36la raison pour laquelle
01:10:37il se présente
01:10:38c'est parce que
01:10:39Marine Le Pen
01:10:40est déjà députée
01:10:41elle va se présenter
01:10:42à sa réélection
01:10:43et donc
01:10:44comme on est dans un système
01:10:45où on aura le pire
01:10:46de la quatrième république
01:10:47je ne sais pas
01:10:48à quelle couleur ce sera
01:10:49mais la certitude
01:10:50c'est que ce sera
01:10:51très difficile
01:10:52à gouverner
01:10:53ça va être le chaos total
01:10:54avec des jeux d'alliances
01:10:55de micro-alliances
01:10:56avec des micro-partis
01:10:57et tout ça
01:10:58ça va être très compliqué
01:10:59et donc
01:11:00tout va se jouer
01:11:01à l'Assemblée Nationale
01:11:02et je pense que
01:11:03c'est une des raisons
01:11:04pour lesquelles
01:11:05Jean-Luc Mélenchon
01:11:06effectivement
01:11:07s'est mordu les doigts
01:11:08de ne pas s'être présenté
01:11:09la dernière fois
01:11:10aux élections législatives
01:11:11là pour le coup
01:11:12il ne va pas commettre
01:11:13une deuxième fois
01:11:14la même erreur
01:11:15et c'est une des raisons
01:11:16pour lesquelles
01:11:17l'accord est en train de
01:11:18les négociations
01:11:19entre les partis de gauche
01:11:20les partis de gauche
01:11:21ne veulent pas non plus
01:11:22investir Jean-Luc Mélenchon
01:11:23aux législatives
01:11:24parce qu'ils savent
01:11:25que dès lors
01:11:26qu'il sera de retour
01:11:27à l'Assemblée Nationale
01:11:28c'est lui qui prendra
01:11:29toute la place
01:11:30Mais Louis
01:11:31à quel moment
01:11:32ils vont parler des Français
01:11:33et des grands sujets ?
01:11:34A quel moment
01:11:35on va s'occuper
01:11:36des grands sujets ?
01:11:37Je reconnais
01:11:38que c'est
01:11:39quelque chose de
01:11:40Vous vous rendez compte ?
01:11:41A quel moment
01:11:42ils vont nous dire
01:11:43sur tel sujet
01:11:44voilà ce que je vous propose
01:11:45sur l'émigration
01:11:46sur l'austérité
01:11:47sur l'économie
01:11:48Parce que je pense
01:11:49qu'il faudrait que
01:11:50des politiques aussi
01:11:51reconnaissent le spectacle
01:11:52totalement indécent
01:11:53qu'ils offrent
01:11:54comme ça
01:11:55tout est mis à nu
01:11:56tout le capot
01:11:57est ouvert
01:11:58on voit toutes les coulisses
01:11:59c'est une opération
01:12:00à coeur ouvert
01:12:01de la vie politique
01:12:02là qu'on est en train
01:12:03de vivre
01:12:04Et puis
01:12:05un examen
01:12:06de conscience
01:12:07profond
01:12:08de la gauche
01:12:09Non mais pardon
01:12:10parce que là
01:12:11justement
01:12:12générer du buzz
01:12:13sur les réseaux sociaux
01:12:14pour pouvoir exister
01:12:15être dans cette haine
01:12:16le spectacle
01:12:17de la haine
01:12:18le spectacle
01:12:19montré
01:12:20à nos jeunes
01:12:21par rapport
01:12:22à la démocratie
01:12:23être dans la disqualification
01:12:24permanente
01:12:25dans l'écriture inclusive
01:12:26dans les réunions
01:12:27en non mixité
01:12:28la transidentité
01:12:29exactement
01:12:30l'islamophobie
01:12:31la transidentité
01:12:32enfin tous ces concepts
01:12:33là
01:12:34qui nous viennent
01:12:35d'ailleurs
01:12:36par ailleurs
01:12:37qui ne peuvent pas
01:12:38s'imbriquer d'ailleurs
01:12:39absolument
01:12:40qui sont incohérents
01:12:41les uns entre les autres
01:12:42tout en prenant
01:12:43l'intersectionnalité
01:12:44ça
01:12:45je pense que
01:12:46il faut
01:12:48ça
01:12:49les français forcément
01:12:50sont complètement
01:12:51aux antipodes
01:12:52de ces préoccupations là
01:12:53Oui
01:12:54Je pense qu'il ne faut pas
01:12:55enterrer
01:12:56Jean-Luc Mélenchon
01:12:57chez Bouette
01:12:58en désaccord
01:12:59Ce n'est pas ce qu'on a fait
01:13:00Je pense que c'est
01:13:01la meilleure carte
01:13:02à jouer
01:13:03de la gauche
01:13:04pour eux
01:13:05pas pour le
01:13:06pour le pays
01:13:07parce que c'est un leader
01:13:08charismatique
01:13:09sa stratégie
01:13:10a fonctionné
01:13:11elle a fonctionné
01:13:12aux européennes
01:13:13le score
01:13:14de la France insoumise
01:13:15c'est trois points de plus
01:13:16que le score
01:13:17de la dernière élection
01:13:18européenne
01:13:19d'axer la stratégie
01:13:20sur Gaza
01:13:21Au final
01:13:22ça a fonctionné
01:13:23il n'est qu'à quatre points
01:13:24de Glucksmann
01:13:25et ça a été dit
01:13:26Jadot
01:13:27faisait le même score
01:13:28que Glucksmann
01:13:29il a ensuite disparu
01:13:30du paysage politique
01:13:31donc je pense qu'on entendra
01:13:32encore parler
01:13:33longtemps de Jean-Luc Mélenchon
01:13:34là il est un peu encombrant
01:13:35mais je pense que
01:13:36s'il veut être candidat
01:13:37aux législatives
01:13:38il le sera
01:13:39et je pense qu'il n'y a pas
01:13:40de leader alternatif
01:13:41pour le moment à gauche
01:13:42donc ce sera le leader naturel
01:13:44Il pourrait se présenter
01:13:45à Marseille
01:13:46c'était là qu'il avait été élu
01:13:47sur la dernière
01:13:48ça va être très compliqué
01:13:49parce que
01:13:50Jordan Bardella
01:13:51est arrivé en tête
01:13:52et c'est ce que
01:13:53je disais tout à l'heure
01:13:54y compris dans les quartiers nord
01:13:55c'est à dire le Paris
01:13:56de la France insoumise
01:13:57c'est à dire le parti
01:13:58de l'islamisme
01:13:59le parti
01:14:00des délinquants
01:14:01des narcotrafiquants
01:14:02il y a
01:14:03Bardella a fait
01:14:0439,87%
01:14:06dans le 13ème arrondissement
01:14:07c'est le quartier
01:14:08de la
01:14:09comment dire
01:14:10de la Yoda
01:14:11et de la Dezen Mafia
01:14:12là où se trouve
01:14:13la Castellane
01:14:14Bardella a fait
01:14:1544,79%
01:14:16dans le 14ème
01:14:1849,40%
01:14:19dans le 15ème
01:14:20et Bardella a fait
01:14:2131,38%
01:14:22dans le 16ème
01:14:23arrondissement
01:14:24de Marseille
01:14:25donc c'est très intéressant
01:14:26parce que ça montre
01:14:27le clivage déjà
01:14:28de deux représentants
01:14:29de la jeunesse
01:14:30ce qui sont tous les deux
01:14:31mais avec un taux
01:14:32de participation
01:14:33assez important
01:14:34un taux de participation
01:14:35de 42%
01:14:36sur Marseille
01:14:37et c'est ça
01:14:38qui est intéressant
01:14:39c'est de voir en réalité
01:14:40la jeunesse
01:14:41et les personnes
01:14:42qui habitent
01:14:43ces quartiers
01:14:44vers qui
01:14:45ils se tournent
01:14:46et quels sont
01:14:47finalement
01:14:48les représentants
01:14:49salutaires
01:14:50de leur vie
01:14:51au quotidien
01:14:52d'un côté vous avez
01:14:53ceux qui subissent
01:14:54les externalités
01:14:55négatives
01:14:56de l'immigration
01:14:57à travers
01:14:58les logiques
01:14:59de séquestration
01:15:00de narcobanditisme
01:15:01et d'insécurité culturelle
01:15:02et de l'autre
01:15:03vous avez
01:15:04les aficionados
01:15:05d'une
01:15:06Manon Aubry
01:15:07qui a fait
01:15:08la conjoncture
01:15:09avec
01:15:10les chefs religieux
01:15:11les associations
01:15:12qui font
01:15:13pression
01:15:14sur les jeunes
01:15:15pour aller voter
01:15:16c'est-à-dire
01:15:17récupérer des voix
01:15:18dans les cages d'escalier
01:15:19c'est le mécanisme
01:15:20traditionnel
01:15:21du communautarisme
01:15:22et c'est intéressant
01:15:23de voir
01:15:24à quel point
01:15:25c'est schismatique
01:15:26y compris
01:15:27dans les quartiers
01:15:28nord de Marseille
01:15:29Allez 18h32
01:15:30pratiquement en direct
01:15:31sur CNews et sur Europe
01:15:32il est l'heure
01:15:33de faire le rappel
01:15:34des titres de l'actualité
01:15:35avec Simon Guillain
01:15:36Simon
01:15:37En Nouvelle-Calédonie
01:15:38un homme blessé
01:15:39le 29 mai dernier
01:15:40au nord de Nouméa
01:15:42il avait ouvert le feu
01:15:43sur les forces de l'ordre
01:15:44avant d'être blessé
01:15:45par balle
01:15:46par le GIGN
01:15:47ce qui porte désormais
01:15:48à neuf
01:15:49le nombre de personnes
01:15:50décédées lors des émeutes
01:15:51qui ont touché
01:15:52ce territoire d'outre-mer
01:15:53les Etats-Unis
01:15:54vont accorder
01:15:55une nouvelle aide
01:15:56de plus de 400 millions
01:15:57de dollars aux Palestiniens
01:15:58une annonce du secrétaire
01:15:59d'Etat américain
01:16:00Anthony Blinken
01:16:01en visite au Proche-Orient
01:16:02cette nouvelle enveloppe
01:16:03porte à près
01:16:04de 700 millions de dollars
01:16:05l'aide apportée
01:16:06par les Etats-Unis
01:16:07aux Palestiniens
01:16:08depuis le début de la guerre
01:16:09et puis le mauriste
01:16:10finalement licencié
01:16:11par Radio France
01:16:12pour faute grave
01:16:13il était suspendu
01:16:14depuis le mois de mai dernier
01:16:15Radio France
01:16:16l'accuse de déloyauté répétée
01:16:17pour avoir réitéré
01:16:18ses propos polémiques
01:16:19sur le Premier ministre israélien
01:16:20Benhamin Netanyahou
01:16:21Laurent
01:16:22Merci beaucoup
01:16:23et Simon Guilla
01:16:24un dernier mot
01:16:25Alexandre de Vecchio
01:16:26on évoque vraiment beaucoup
01:16:27ces élections législatives
01:16:28anticipées
01:16:29cette dissolution
01:16:30le Pays Profond
01:16:31moi encore une fois
01:16:32ce qui m'intéresse
01:16:33c'est
01:16:34est-ce que ça atteint
01:16:35le Pays Profond ou pas ?
01:16:36Est-ce que ça atteint ?
01:16:37Est-ce que ça impacte
01:16:38le Pays Profond ?
01:16:39Est-ce que ça a changé
01:16:40la vie des gens
01:16:41depuis hier matin ?
01:16:42Non ?
01:16:43Ça a changé leur vie
01:16:44depuis hier matin ?
01:16:45Le résultat de la dissolution ?
01:16:46Oui la dissolution
01:16:47le fait qu'il y ait
01:16:48des législatives ?
01:16:49Oui oui
01:16:50Mais en tout cas
01:16:51Moi je n'ai rien de doute
01:16:52À la législative
01:16:53Oui
01:16:54Elle pourrait changer
01:16:55la vie des gens
01:16:56Il faut voir
01:16:57ce qui sort
01:16:58des urnes
01:16:59Après c'est vrai
01:17:00qu'il y a une déconnexion
01:17:01entre les élites en général
01:17:02et les élites politiques
01:17:03et le Pays Profond
01:17:04ce qui était intéressant
01:17:05dans cette campagne
01:17:06et même entre les élites médiatiques
01:17:07c'est le petit cirque médiatique
01:17:08qui a commenté le débat
01:17:09par exemple
01:17:10ce qui m'a frappé
01:17:11le débat Bardella-Attal
01:17:12Bon tous les éditorialistes
01:17:13de France ont expliqué
01:17:14que Attal était meilleur
01:17:16à la fin Bardella a pris
01:17:17des points dans les sondages
01:17:18ça veut dire que les gens
01:17:19ont fait leur diagnostic
01:17:20ils ont leur réalité
01:17:21et on peut mettre en scène
01:17:24ce qu'on veut
01:17:25ça ne changera pas
01:17:26donc cette réalité
01:17:27ne changera pas
01:17:28ils ont tout essayé
01:17:29maintenant je pense
01:17:30qu'ils vont essayer
01:17:31le Rassemblement National
01:17:32au Rassemblement National
01:17:33d'être à la hauteur
01:17:34et d'essayer d'apporter
01:17:35les réponses que les autres
01:17:36n'ont pas apportées
01:17:37et je pense que les autres
01:17:38sont totalement décrédibilisés
01:17:39aujourd'hui
01:17:40Jérôme Sapin
01:17:41Pour vous répondre
01:17:42je pense sincèrement
01:17:43je prends mon pari
01:17:44que les élections législatives
01:17:45vont beaucoup intéresser
01:17:46les français
01:17:47vont mobiliser
01:17:48on sait que les élections
01:17:49législatives mobilisent
01:17:50très peu maintenant
01:17:51c'est un français sur deux
01:17:52c'est très très faible
01:17:53tout ça parce que ça arrive
01:17:54juste après le choix réel
01:17:56qui est le choix
01:17:57à la présidentielle
01:17:58sauf que là
01:17:59à cause de cette dissolution
01:18:01c'est une élection législative
01:18:02qui est vraiment
01:18:03une élection de pouvoir
01:18:04c'est une dramatisation extrême
01:18:06par le président lui-même
01:18:08et il pensait à son profit
01:18:10à mon avis
01:18:11là je suis d'accord
01:18:12avec Alexandre Devecu
01:18:13une nouvelle fois
01:18:14ça sera à ses dépens
01:18:15et là vous allez avoir
01:18:16on va passer sans doute
01:18:17de 50% et quelques
01:18:18de participation
01:18:19à 75%
01:18:20comme à la présidentielle
01:18:21vous allez avoir
01:18:22des catégories populaires
01:18:23beaucoup plus nombreuses
01:18:24qui vont aller voter
01:18:25des classes moyennes
01:18:26etc.
01:18:27et vous aurez sans doute
01:18:28des forces de changement
01:18:30qui vont se mobiliser
01:18:32pour provoquer
01:18:33très probablement
01:18:34cette grande alternance
01:18:35d'accord
01:18:36allez petite pause
01:18:37on se retrouve dans un instant
01:18:38dans Punchline
01:18:39sur CNews et sur Europe 1
01:18:40on accueillera Henri Guaino
01:18:41il nous dira ce qu'il pense
01:18:42de cette situation
01:18:43peut-être nous parlera-t-il
01:18:44de la chie en ligne
01:18:45je ne sais pas
01:18:46expression gaulliste
01:18:47on accueille dans un instant
01:18:48avec plaisir Henri Guaino
01:18:49à tout de suite
01:18:5518h40
01:18:56on se retrouve en direct
01:18:57dans Punchline
01:18:58sur CNews et sur Europe 1
01:18:59toujours avec Louis de Ragnel
01:19:00Alexandre Devecu
01:19:01Henri Guaino
01:19:02notre invité
01:19:03bonsoir Henri Guaino
01:19:04c'est un livre
01:19:05au titre je le redis
01:19:06prophétique
01:19:07à la 7ème fois
01:19:08les murailles tombèrent
01:19:09aux éditions du Rocher
01:19:10on assiste à un
01:19:11big bang politique
01:19:12elles tombent
01:19:13les unes après les autres
01:19:14c'est vraiment
01:19:15la grande dégringolade
01:19:16il y a évidemment
01:19:17un certain nombre
01:19:18d'événements
01:19:19qui se passent
01:19:20à droite
01:19:21Eric Zemmour
01:19:22qui sera l'invité
01:19:23de Christine Kelly
01:19:24dans un instant
01:19:25à 19h
01:19:26il y a aussi
01:19:27cette déclaration
01:19:28d'Eric Ciotti
01:19:29aujourd'hui
01:19:30qui appelle
01:19:31un rassemblement
01:19:32avec le Rassemblement National
01:19:33pour le redressement
01:19:34du pays
01:19:35on l'a écouté
01:19:36il y a quelques instants
01:19:37est-ce que vous êtes surpris
01:19:38Henri Guaino
01:19:39ou pas par cette décision
01:19:40d'Eric Ciotti ?
01:19:41Alors oui et non
01:19:42sous la forme
01:19:43qu'elle prend
01:19:44aujourd'hui
01:19:45sur la date
01:19:46ah oui je suis surpris
01:19:47comme beaucoup de gens
01:19:48mais si j'ai bien compris
01:19:49comme beaucoup de dirigeants
01:19:50des LR
01:19:51des Républiques
01:19:52maintenant
01:19:53elle est
01:19:54l'issue logique
01:19:55de tout ce qui s'est passé
01:19:56c'est qu'il y a
01:19:57beaucoup de gens
01:19:58qui se sont
01:19:59surpris
01:20:00par cette décision
01:20:01d'Eric Ciotti
01:20:02parce qu'il s'est passé
01:20:03dans un parti
01:20:04qui est écartelé
01:20:05entre
01:20:06les partisans
01:20:07d'une alliance
01:20:08avec le
01:20:09Rassemblement National
01:20:10et les partisans
01:20:11d'une alliance
01:20:12avec Emmanuel Macron
01:20:13c'est-à-dire
01:20:14dans les deux cas
01:20:15la dissolution
01:20:16des LR
01:20:17il y a un groupe
01:20:18au milieu
01:20:19encore
01:20:20j'espère
01:20:21qui grandira
01:20:22et qui résistera
01:20:23qui ne venit
01:20:24d'une
01:20:25ni de l'autre
01:20:26mais
01:20:27quand on n'a rien
01:20:28à dire
01:20:29c'est que
01:20:30il y a
01:20:31quand on n'a rien
01:20:32à dire
01:20:33et c'est le cas
01:20:34depuis hélas
01:20:35des années
01:20:36on disparaît
01:20:37on disparaît
01:20:38oui
01:20:39on disparaît
01:20:40parce que
01:20:41être obligé
01:20:42de s'allier
01:20:43pour faire
01:20:44quelques sièges
01:20:45au Parlement
01:20:46avec beaucoup
01:20:47plus gros que soi
01:20:48qu'on a
01:20:49critiqué
01:20:50allègrement
01:20:51que ce soit
01:20:52le Rassemblement National
01:20:53ou Emmanuel Macron
01:20:54c'est
01:20:55se voir
01:20:56la disparition
01:20:57c'est-à-dire
01:20:58être absorbé
01:20:59par le plus gros
01:21:00que soi
01:21:01mais comme vous le disiez
01:21:02ça ne date pas d'hier
01:21:03évidemment
01:21:04c'est une disparition
01:21:05annoncée
01:21:06programmée
01:21:07qui se déroule sous nos yeux
01:21:08c'est la fin de cette histoire
01:21:09qui a commencé
01:21:10avec la création
01:21:11de l'UMP
01:21:12c'est-à-dire
01:21:13avec la disparition
01:21:14du RPR
01:21:15d'un grand parti populaire
01:21:16qui avait une base populaire
01:21:17très large
01:21:18mais qui mordait aussi
01:21:19sur des grands pans
01:21:20des classes
01:21:21supérieures
01:21:22et
01:21:23qui était ancré
01:21:24dans l'imaginaire
01:21:25collectif des Français
01:21:26qui avait une histoire
01:21:27et qui
01:21:28avec l'UMP
01:21:29avait à la fois
01:21:30sa base populaire
01:21:31et son histoire
01:21:32depuis
01:21:33tout ça
01:21:34a été masqué
01:21:35parce que Chirac
01:21:36était au pouvoir à l'époque
01:21:37puis par l'énergie
01:21:38et l'intelligence
01:21:39de Sarkozy
01:21:40et puis après
01:21:41vous enlevez
01:21:42l'intelligence
01:21:43et l'énergie
01:21:44il reste
01:21:45cette lente agonie
01:21:46de ce parti
01:21:47la droite républicaine
01:21:48mais est-ce que
01:21:49au fond les électeurs
01:21:50n'ont pas compris ça
01:21:51depuis bien longtemps ?
01:21:52la droite républicaine
01:21:53c'est ça l'erreur
01:21:54c'est qu'on a
01:21:55créé
01:21:56un parti de droite
01:21:57ordinaire
01:21:58ça n'était pas
01:21:59un parti de droite
01:22:00ordinaire le RPR
01:22:01c'était un parti
01:22:02gaulliste
01:22:03qui avait des composantes
01:22:04diverses
01:22:05mais qui avait
01:22:06un ancrage
01:22:07dans l'histoire
01:22:08qui le plaçait
01:22:09au-delà
01:22:10de la droite
01:22:11mais est-ce que
01:22:12les électeurs
01:22:13encore une fois
01:22:14n'ont pas compris ça
01:22:15bien avant
01:22:16tous les théoriciens
01:22:17du monde politique ?
01:22:18est-ce que là
01:22:19le fait qu'il n'y a plus
01:22:20d'électeurs LR
01:22:21est-ce que vous pensez
01:22:22qu'il y en a encore ?
01:22:23parce que quand vous n'avez
01:22:24rien à dire
01:22:25ils disent la même chose
01:22:26à peu près
01:22:27sur l'immigration
01:22:28et la sécurité
01:22:29la même chose
01:22:30que Emmanuel Macron
01:22:31sur l'économie
01:22:32et le social
01:22:33il n'y a
01:22:34plus personne
01:22:35qui sait
01:22:36pourquoi
01:22:37il va
01:22:38voter
01:22:39pour LR
01:22:40sinon
01:22:41par habitude
01:22:42par fidélité
01:22:43voilà
01:22:44mais
01:22:45ça fait
01:22:46le plus fort
01:22:47c'est quand même
01:22:48ils ont fait 7%
01:22:49ils font 7%
01:22:50à l'élection européenne
01:22:51et ils sont contents
01:22:52parce qu'ils n'ont pas
01:22:53fait 5%
01:22:54voilà
01:22:55mais ça
01:22:57ça dit beaucoup de choses
01:22:58si vous voulez
01:22:59la politique
01:23:00c'est sérieux
01:23:01c'est pas juste
01:23:02la course aux places
01:23:03et on fait une alliance
01:23:04avec un tel ou un tel
01:23:05pour garder des places
01:23:06les alliances politiques
01:23:07elles doivent avoir
01:23:08un sens
01:23:09un sens politique
01:23:10un sens philosophique
01:23:11idéologique
01:23:12voilà
01:23:13là quand même
01:23:14c'était
01:23:15à pile ou face
01:23:16c'était
01:23:17ou avec
01:23:18Macron
01:23:19ou avec
01:23:20le RN
01:23:21c'est pas les mêmes
01:23:22Alexandre devait
01:23:23qu'il y ait une question
01:23:24et après on écoutera
01:23:25c'est pas les mêmes
01:23:26vous avez évoqué
01:23:27plusieurs fois
01:23:28le RPR
01:23:29je sais que ma question
01:23:30va vous faire rebondir
01:23:31mais le RPR
01:23:32vous l'avez rappelé
01:23:33grand parti populaire
01:23:34parti plutôt
01:23:35souverainiste
01:23:36vous étiez de ceux
01:23:37qui ont des noms
01:23:38à Maastricht
01:23:39Gaulliste
01:23:40Gaulliste
01:23:41mais en tout cas
01:23:42associé de l'indépendance nationale
01:23:43disons-le
01:23:44comme ça
01:23:45si vous voulez
01:23:46avec une sensibilité sociale
01:23:47est-ce que ce que je décris là
01:23:48ressemble pas
01:23:49au RN
01:23:50alors peut-être le RN
01:23:51c'est une version dévaluée
01:23:52du RPR
01:23:53mais est-ce que votre place
01:23:55c'est pas être au côté
01:23:56du RN
01:23:57en tout cas moi
01:23:58dans un gouvernement RN
01:23:59avec Henri Guaino
01:24:00je serais plus rassuré
01:24:01que soit Henri Guaino
01:24:02Henri Guaino
01:24:03non alors ma place
01:24:04ma place elle est pas
01:24:05ma place elle est pas
01:24:06au RN
01:24:07tout ça Henri Guaino
01:24:08tout ça c'est très habile
01:24:09voilà
01:24:10mais
01:24:11non
01:24:12je veux dire
01:24:13moi je ne considère pas
01:24:14que le RN
01:24:15soit un parti fasciste
01:24:16nazi
01:24:17tout ça
01:24:18tout ça est ridicule
01:24:19ou raciste
01:24:20c'est parti
01:24:21là il était
01:24:22oui
01:24:23il a une histoire
01:24:24mais
01:24:25sa métamorphose
01:24:26elle est évidente
01:24:27et vous ne pouvez pas
01:24:28traiter un tiers
01:24:29des électeurs
01:24:30de racistes
01:24:31de nazis
01:24:32il y a un tas de gens
01:24:33de braves gens
01:24:34qui votent
01:24:35pour le
01:24:36pour le Rassemblement
01:24:37National
01:24:38soit parce que
01:24:39ils ont le sentiment
01:24:40qu'on ne les oublie pas
01:24:41qu'on ne les méprise pas
01:24:42soit
01:24:43soit par colère
01:24:44là je pense que
01:24:45dans l'élection
01:24:46qui vient de se dérouler
01:24:47il y avait
01:24:48le sentiment
01:24:49d'avoir trouvé
01:24:50l'instrument d'une colère
01:24:51d'expression d'une
01:24:52colère
01:24:53c'est ça qui me frappe
01:24:54d'ailleurs dans les réactions
01:24:55aujourd'hui
01:24:56notamment
01:24:57chez mes amis de LR
01:24:58c'est que
01:24:59ça me rappelle
01:25:00quelque chose
01:25:01ça me rappelle
01:25:02la campagne de 95
01:25:03quand Édouard Balladur
01:25:05annonce sa candidature
01:25:06il annonce à Matignon
01:25:07sous les ordres
01:25:08de Matignon
01:25:09et puis il dit
01:25:10depuis deux ans
01:25:11nous avons bien travaillé
01:25:12ça va mieux
01:25:13réponse des gens
01:25:14ah oui
01:25:15pour lui ça va
01:25:16voilà
01:25:17et Chirac
01:25:18qu'on a arrivé
01:25:19à convaincre
01:25:20d'aller
01:25:21sur la fracture sociale
01:25:22et non pas de faire
01:25:23du sous Balladur
01:25:24ou du sous Juppé
01:25:25il dit
01:25:26ça va pas
01:25:27il y a la fracture sociale
01:25:28les gens disent
01:25:29au moins il y en a un
01:25:30qui a compris
01:25:31qu'on n'allait pas bien
01:25:32mais c'est déjà énorme
01:25:33c'est ce qui se passe
01:25:34là en ce moment
01:25:35vous voyez bien
01:25:36moi je suis frappé
01:25:37je ne vais pas
01:25:38disserter sur la
01:25:39sur la décision
01:25:40d'Eric Ciotti
01:25:41bon il a pris
01:25:42cette décision
01:25:43ils sont tous
01:25:44en train
01:25:45de s'écharper
01:25:46mais je suis frappé
01:25:47par les réactions
01:25:48des gens
01:25:49et je pense
01:25:50je suis frappé
01:25:51par les réactions
01:25:52c'est-à-dire que
01:25:53des réactions outrées
01:25:54alors je passe
01:25:55il nous a pas prévenu
01:25:56ça c'est leur problème
01:25:57mais il y a
01:25:58quelque chose
01:25:59ils ne se rendent pas compte
01:26:00qu'en ce moment
01:26:01ça donne le sentiment
01:26:02en modèle réduit
01:26:03ce sentiment
01:26:04qui étreint
01:26:05une partie
01:26:06de la société française
01:26:07de la lutte
01:26:08presque de classe
01:26:09entre
01:26:10les élites
01:26:11les notables
01:26:12et puis le peuple
01:26:13alors c'est le peuple
01:26:14on va appeler ça
01:26:15le peuple de droite
01:26:16moi je déteste
01:26:17ces expressions
01:26:18mais
01:26:20là il y a
01:26:21une rupture
01:26:22et la façon
01:26:23de réagir
01:26:24elle est de toute façon
01:26:25pas la bonne
01:26:26parce que
01:26:27les notables d'un côté
01:26:28le peuple
01:26:29le peuple des militants
01:26:30le peuple des sympathisants
01:26:31enfin encore une fois
01:26:32et le peuple
01:26:33qui se serre la ceinture
01:26:34pendant que
01:26:35les élites se déchirent
01:26:36donc il y a
01:26:37dans l'image
01:26:38pas seulement
01:26:39dans la décision
01:26:40qui est prise
01:26:41mais dans la façon
01:26:42dont on réagit
01:26:43avec le sous-entendu
01:26:44que
01:26:45tous les gens
01:26:46qui ne votent pas
01:26:47comme il faut
01:26:49c'est pas la bonne façon
01:26:50de réagir
01:26:51le problème
01:26:52de LR
01:26:53c'est de savoir
01:26:54s'il peut
01:26:55sur ces ruines
01:26:56on peut rebâtir
01:26:57le RPR
01:26:58et avoir quelque chose
01:26:59à dire aux gens
01:27:00enfin on l'a vu au moment
01:27:01de la réforme des retraites
01:27:02par exemple
01:27:03ils avaient l'occasion
01:27:04de prendre une position
01:27:05avec
01:27:06de se repositionner
01:27:07socialement
01:27:08non
01:27:09non
01:27:10mais le RR
01:27:11l'affaire
01:27:12encore une fois
01:27:13le RR n'est pas
01:27:14en train de remplacer
01:27:15ce qu'était le RPR
01:27:16pourquoi vouloir
01:27:18quand il y a
01:27:19les fondations
01:27:20d'un nouveau RPR
01:27:21en tout cas
01:27:22mais
01:27:23les électeurs
01:27:24vous savez
01:27:25ça se préoccupe
01:27:26des électeurs
01:27:27ils ont envie
01:27:28d'avoir quelque chose
01:27:29à leur dire
01:27:30disons que je préfère
01:27:31leur dire
01:27:32ce que j'ai envie
01:27:33de leur dire
01:27:34plutôt que de laisser
01:27:35les autres
01:27:36dire à leur façon
01:27:37une question sur Emmanuel
01:27:38Macron
01:27:39sur cette annonce
01:27:40de dissolution
01:27:41là pour le coup
01:27:42c'est une prise
01:27:43de risque
01:27:44maximum
01:27:45pour vous
01:27:46c'est une réaction
01:27:47presque hallucinante
01:27:48alors moi
01:27:49quand on donne la parole
01:27:50au peuple
01:27:51je suis heureux
01:27:52je comprends aussi
01:27:53que le peuple
01:27:54soit content de la saisir
01:27:55mais enfin
01:27:56la dissolution
01:27:57c'est pas fait
01:27:58pour soigner
01:27:59les blessures
01:28:00d'orgueil
01:28:01du Président
01:28:02de la République
01:28:03ou pour être
01:28:04une situation de confort
01:28:05Chirac l'a fait en 97
01:28:06pour avoir un peu plus
01:28:07de députés
01:28:08enfin
01:28:09on l'a convaincu
01:28:10on a vu le résultat
01:28:11vous le connaissez
01:28:1250 cohabitations
01:28:13bon
01:28:14là
01:28:15la dissolution
01:28:16il y a des raisons
01:28:17elle est là
01:28:18pour résoudre
01:28:19des vraies crises
01:28:20elle est là en 62
01:28:21pour De Gaulle
01:28:22parce que
01:28:23le Parlement
01:28:24a renversé
01:28:25le gouvernement Pompidou
01:28:26elle est là en 68
01:28:27pour essayer de sortir
01:28:28d'une crise
01:28:29qui est quand même
01:28:30une grande crise
01:28:31c'est pas très profond
01:28:32très grave
01:28:33mais
01:28:34chaque fois qu'on utilise
01:28:35comme ça
01:28:36ça ne fonctionne pas
01:28:37ça se retourne
01:28:38contre celui
01:28:39qui l'a fait
01:28:40mais là
01:28:41le problème
01:28:42c'est que ça va pas
01:28:43se retourner simplement
01:28:44encore 3 ans
01:28:45ça se retourne
01:28:46contre le pays
01:28:47contre les gens
01:28:48mais pourquoi
01:28:49parce que
01:28:50on a ouvert
01:28:51une ère
01:28:52de désordre
01:28:53absolu
01:28:54qui va déboucher
01:28:55sur beaucoup de violence
01:28:56vous savez
01:28:57vous connaissez
01:28:58mon obsession
01:28:59c'est que
01:29:00si la société
01:29:01continue sur cette pente
01:29:02on va aller
01:29:03vers beaucoup de violence
01:29:04parce que
01:29:05les sociétés trop divisées
01:29:06finissent toujours
01:29:07par essayer
01:29:08de rétablir leur unité
01:29:09par la violence
01:29:10bon
01:29:11là il a accéléré
01:29:12le processus
01:29:13et le Rassemblement National
01:29:14gagne
01:29:15alors là aussi
01:29:16le Rassemblement National
01:29:17qui a demandé lui-même
01:29:18la dissolution
01:29:19en pensant
01:29:20qu'elle n'arriverait jamais
01:29:21et qui sera piégé
01:29:22par cette dissolution
01:29:23parce que
01:29:24s'ils gagnent
01:29:25s'ils ont la majorité absolue
01:29:26le 7 juillet
01:29:27peut-être avec
01:29:28la pointe
01:29:29des députés à l'air
01:29:30qui auront signé
01:29:31l'accord
01:29:32bon
01:29:33on va envoyer
01:29:34au gouvernement
01:29:35alors déjà qui
01:29:36Marine Le Pen
01:29:37Jordan Bardella
01:29:38avec le Président
01:29:39de la République
01:29:40qui sera
01:29:41le grand résistant
01:29:43contre le fascisme
01:29:44le supposé fascisme
01:29:45et puis quand ils vont faire
01:29:46les...
01:29:47dans les circonstances actuelles
01:29:48alors justement moi
01:29:49vous pouvez pas faire
01:29:50vous pouvez pas faire
01:29:51un référendum
01:29:52sans le Président
01:29:53vous pouvez jamais
01:29:54faire trancher
01:29:55par le peuple
01:29:56on peut pas dire
01:29:57référendum
01:29:58sur l'immigration
01:29:59le Président dira non
01:30:00le Président
01:30:01c'est lui qui décide
01:30:02c'est sur proposition
01:30:03du gouvernement
01:30:04mais c'est lui
01:30:05qui décide
01:30:06le référendum
01:30:07il peut pas être convoqué
01:30:08ni après
01:30:09avec l'article 90
01:30:10ni avec l'article 11
01:30:11par le gouvernement
01:30:12il va y avoir
01:30:13le conseil constitutionnel
01:30:14qui va éplucher
01:30:15vous allez voir
01:30:16les institutions
01:30:17vont résister
01:30:18vont entrer en résistance
01:30:19aux fascistes
01:30:20donc ils vont pas pouvoir
01:30:21de toute façon
01:30:22alors je sais pas
01:30:23si en pouvant
01:30:24ils feraient
01:30:25mais en tout cas
01:30:26donc ça va pas marcher
01:30:27et chaque fois
01:30:28qu'ils essaieront
01:30:29de passer en force
01:30:30il y aura dans la rue
01:30:31des centaines
01:30:32de milliers de gens
01:30:33qui croiront que
01:30:34vous savez comme on a fait
01:30:35alors je compare pas
01:30:36du tout le général de Gaulle
01:30:37nous parlons à Marine Le Pen
01:30:38mais ça c'est classique
01:30:39en 58
01:30:40c'est le fascisme
01:30:41le fascisme ne passera pas
01:30:42quand De Gaulle revient
01:30:43en 68
01:30:44c'est CRSSS
01:30:45bon on va avoir
01:30:46on va avoir
01:30:47mais
01:30:48et avec
01:30:49vous voyez bien
01:30:50ça se polarise
01:30:51parce que
01:30:52si vous faites un bloc
01:30:53d'un côté RN
01:30:54plus LR
01:30:55forcément
01:30:56vous avez un bloc
01:30:57de l'autre
01:30:58enfin
01:30:59il va pratiquement
01:31:00être impossible
01:31:01même pour les
01:31:02enfin d'avoir beaucoup
01:31:03de dissidents à gauche
01:31:04de l'accord de la gauche
01:31:05parce que
01:31:06parce que
01:31:07à long jeu
01:31:08c'est que le fascisme
01:31:09ne passe pas
01:31:10et le président
01:31:11a tort
01:31:12a tort de penser
01:31:13qu'il peut trouver
01:31:14une voie politique
01:31:15en dressant les gens
01:31:16les uns contre les autres
01:31:17en dressant les français
01:31:18les uns contre les autres
01:31:19c'est ce qu'on fait depuis
01:31:20c'est ce qu'on fait
01:31:21depuis 2017
01:31:22voilà
01:31:23et ça
01:31:24là
01:31:25le contexte
01:31:26c'est tel
01:31:27et ce qu'il a créé
01:31:28avec cette dissolution
01:31:29qui encore une fois
01:31:30c'est bien que le peuple
01:31:31s'exprime
01:31:32mais il faut voir
01:31:33sur quoi ça va déboucher
01:31:34ça va déboucher
01:31:35sur la violence
01:31:36je vous en fais
01:31:37le pari
01:31:38alors Louis Drayne
01:31:39je voulais vous poser
01:31:40cette question
01:31:41c'est-à-dire que
01:31:42les français ont connu
01:31:43déjà la cohabitation
01:31:44à cinq reprises
01:31:45et puis il y a eu
01:31:46la cohabitation en 97
01:31:47mais là
01:31:48il y a quand même
01:31:49une immense différence
01:31:50de situation et de contexte
01:31:51différence de situation
01:31:52parce qu'à l'époque
01:31:53gauche et droite
01:31:54avaient quand même
01:31:55l'habitude de travailler
01:31:56ensemble à l'Assemblée Nationale
01:31:57alors que là
01:31:58c'est la haine absolue
01:31:59tout est à couteau tiré
01:32:00c'est des gens
01:32:01qui ne se connaissent pas
01:32:02qui n'ont pas du tout
01:32:03la même pratique politique
01:32:04et ensuite
01:32:05l'Assemblée Nationale
01:32:06avec une majorité
01:32:07qui sera sans doute
01:32:08le président de la République
01:32:09c'est vous qui avez été
01:32:10alors ça c'est la deuxième hypothèse
01:32:11parce que la majorité relative
01:32:12c'est pas un gouvernement
01:32:13c'est plus un gouvernement
01:32:14mais vous qui avez été
01:32:15conseiller spécial
01:32:16d'un président de la République
01:32:17je voulais vous poser
01:32:18la question dans l'autre sens
01:32:19par rapport à votre réponse
01:32:20qu'est-ce que peut faire
01:32:21un premier ministre
01:32:22par rapport au président ?
01:32:23mais dans les circonstances
01:32:24actuelles
01:32:25quel est son pouvoir ?
01:32:26dans les circonstances normales
01:32:27il a tous les pouvoirs
01:32:28pour gouverner
01:32:29à l'exception de ceux
01:32:30du président de la République
01:32:31mais quand vous avez
01:32:32des hommes d'État
01:32:33Mitterrand a très bien
01:32:34très bien géré
01:32:35la première cohabitation
01:32:36c'était pas le RN
01:32:37mais justement
01:32:38là vous êtes
01:32:39dans un moment politique
01:32:40et dans un moment social
01:32:41où la société
01:32:42est à cran
01:32:43où la radicalisation
01:32:44la polarisation
01:32:45est considérable
01:32:46et avec un président
01:32:47qui hélas
01:32:48a joué ce jeu
01:32:49de la polarisation
01:32:50voilà
01:32:51mais je reviens
01:32:52un instant
01:32:53sur LR
01:32:54ma conviction
01:32:55c'est qu'il faut
01:32:56en finir
01:32:57avec cette histoire
01:32:58UMPLR
01:32:59et qu'il faut
01:33:00reconstruire
01:33:01quelque chose
01:33:02qui ressemble
01:33:03au RPR
01:33:04parce que
01:33:05c'est ce qui ressemble
01:33:06au RPR
01:33:07voilà
01:33:08moi je ne rêve
01:33:09que de m'engager
01:33:10dans un processus
01:33:11de ce genre
01:33:12la question
01:33:13est de savoir
01:33:14s'il existe encore
01:33:15assez de gens
01:33:16pour reconstruire
01:33:17un mouvement
01:33:18de ce genre
01:33:19une dernière question
01:33:20rapide
01:33:21l'image de la France
01:33:22à l'international
01:33:23sort affaiblie
01:33:24ou sortira affaiblie
01:33:25de cette séquence
01:33:26ah oui
01:33:27elle va sortir affaiblie
01:33:28et avec
01:33:29là encore
01:33:30sur l'international
01:33:31le président
01:33:32il va faire
01:33:33ce qu'il veut
01:33:34il va envoyer
01:33:35des troupes
01:33:36en Ukraine
01:33:37il peut nous demander
01:33:38l'avis de personne
01:33:39il faut attendre
01:33:404 mois
01:33:41pour que l'assemblée
01:33:42elle décide
01:33:43c'est trop tard
01:33:44c'est la force
01:33:45de la 5ème république
01:33:46mais c'est la force
01:33:47c'est la force
01:33:48de la 5ème république
01:33:49quand on gouverne
01:33:50avec discernement
01:33:51quand on a conscience
01:33:52que le rôle
01:33:53du président
01:33:54de la république
01:33:55le premier rôle
01:33:56c'est celui
01:33:57de l'unité
01:33:58du pays
01:33:59et ensuite
01:34:00de l'indépendance
01:34:01mais de l'unité
01:34:02du pays
01:34:03c'est vrai
01:34:04pour la droite
01:34:05pour la gauche
01:34:06pour le macronisme
01:34:07en fait
01:34:08on trahit
01:34:09les devoirs
01:34:10de sa charge
01:34:11il n'y a plus personne
01:34:12pour s'occuper
01:34:13de l'unité
01:34:14du pays
01:34:15si celui
01:34:16qui est en charge
01:34:17de ça
01:34:18si l'institution
01:34:19qui est en charge
01:34:20de ça
01:34:21ne le fait pas
01:34:22dans des périodes
01:34:23de crise
01:34:24comme celle-là
01:34:25si on fait le contraire
01:34:26même si on pousse
01:34:27les gens
01:34:28les uns contre les autres
01:34:29moi je suis
01:34:30très inquiet
01:34:31très effrayé
01:34:32à la 7ème fois
01:34:33les murailles tombèrent
01:34:34aux éditions du Rocher
01:34:35merci d'être venu
01:34:36analyser la situation politique
01:34:37dans Punchline
01:34:38dans un instant
01:34:39Pierre Devilleneau
01:34:40sur Europe 1
01:34:41Pierre
01:34:42vous allez revenir
01:34:43sur ce contexte
01:34:44politique mouvementé
01:34:45absolument
01:34:46ma chère Laurence
01:34:47que va devenir
01:34:48la famille des Républicains
01:34:49que va devenir
01:34:50Reconquête 100 RN
01:34:51quel accord diabolique
01:34:52est en train
01:34:53de faire
01:34:54la gauche
01:34:55et que va annoncer
01:34:56Gabriel Attal
01:34:57dans le 20h de TF1
01:34:58Merci beaucoup
01:34:59Pierre Devilleneau
01:35:00ce soir
01:35:01qui sera l'invité de Christine Kelly d'En face à l'info, et demain matin à 8h10 sur CNews et Europe 1,
01:35:05Rachida Dati sera notre invitée politique.
01:35:08Bonne soirée à vous sur nos deux antennes, à demain.