TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
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Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00C'est à Marseille, en fait, dans les quartiers nord de Marseille.
00:02C'est une résidence qui compte environ 200 logements
00:05et qui avait été construite à la fin des années 90 pour loger des étudiants.
00:09Mais manifestement, il n'y a pas que des étudiants dans cette résidence
00:12puisque depuis 2019, un grand nombre de clandestins,
00:17de personnes sans papiers en France, ont décidé de squatter cette résidence.
00:23Et c'est monté ce squat jusqu'à 90% des logements qui étaient squattés.
00:27C'est vraiment énorme.
00:28Alors, ces clandestins, pourquoi ils viennent là ?
00:30C'est parce qu'ils vivent notamment du trafic de drogue, du trafic de cigarettes.
00:34Et effectivement, on a des images très violentes de ce qui se passe là-bas.
00:39– Ils ont des machettes.
00:40– Oui, en fait, ils sont extrêmement déterminés.
00:41D'une part, pour squatter, c'est-à-dire qu'ils n'hésitent pas, par exemple,
00:44à couper des portes avec des disqueuses quand elles sont blindées,
00:47pour s'installer dans les appartements.
00:49Et ensuite, ils ne veulent pas partir.
00:50Donc, ils peuvent menacer les propriétaires avec un couteau,
00:53voire ils se promènent avec des machettes.
00:54C'est ce qu'on voit aussi dans les images.
00:56– Et on ne peut pas les foutre dehors, après ?
00:58– Alors, justement, ça c'est…
01:00– Non, mais des mecs qui ont avec eux…
01:02– Mais évidemment.
01:02Et en plus, du coup, les conditions,
01:04ça devient totalement insalubre dans cet immeuble.
01:06Il y a des cafards.
01:08Il y a, par exemple, un habitant qui a voulu faire du ménage
01:11dans les parties communes en novembre dernier.
01:13Et il a ramassé plus de 200 mètres cubes de déchets, c'est pour vous dire.
01:16Alors, effectivement, face à ça, vous avez en fait deux réactions des habitants.
01:20Il y a ceux qui disent…
01:21– Il y a la réaction de Gilles Vernez qui leur offre un apéritif.
01:24Et la réaction des habitants normaux.
01:26– Il y a les habitants, en fait, qui jettent l'éponge
01:27et qui se disent, bon ben tant pis, c'est foutu.
01:29Et ceux qui se battent pour se dire, on va essayer de récupérer nos biens.
01:32Donc là, il y a quand même plus de…
01:34je crois que c'est 90 squatteurs qui ont quitté le logement depuis plus d'un an.
01:38Mais la vérité, c'est que ces propriétaires,
01:40ils veulent l'intervention de la police, de l'État, de la préfecture.
01:43– C'est sûr.
01:44– Et ils l'attendent toujours et ils se sentent totalement…
01:45– C'est incroyable.
01:47Alors, certains propriétaires ont tenté de dialoguer
01:49et de reprendre leur logement.
01:50Mais leurs squatteurs n'hésitent pas à les menacer à l'arme blanche.
01:56– Le propriétaire ?
01:58– Ouais, dis-moi.
01:59– Hein ?
02:00– Ouais.
02:01– C'est… qu'est-ce que tu fais là ?
02:02– Hein ?
02:03– Qu'est-ce que t'as dans les mains ?
02:04– Quoi ?
02:04– Qu'est-ce que t'as dans les mains ?
02:05Recule, recule, recule.
02:06– Quoi, quoi ?
02:06– Recule, recule, recule.
02:07– Quoi, c'est quoi ?
02:08– Recule, recule.
02:09– C'est quoi ?
02:09– Hé, c'est mon logement, sors.
02:11– C'est qui, qui ?
02:12– Sors, sors, c'est chez moi.
02:13– Qu'est-ce que c'est ?
02:14Moi, je m'en bats les couilles, mon frère.
02:15– Tu mets ça dans la tête, mon frère.
02:18Laisse-moi tranquille, c'est vrai que c'est…
02:20– Sors, sors, sors.
02:20– On parle à la police, on parle.
02:21– Sors, sors, on va discuter, sors.
02:23Pense ton couteau, on va discuter.
02:24– Allez, vas-y, vas-y, vas-y.
02:25– Pense ton couteau.
02:27– C'est incroyable.
02:28Non mais on marche sur la tête dans ce pays.
02:30C'est incroyable.
02:31Non mais vous vous rendez compte de ce qu'on vient de voir ?
02:33Non mais franchement, chez vous,
02:34est-ce que vous vous rendez compte de ce qu'on vient de voir ?
02:35Et Gilles Vernez, je te vois comme ça, mais écoute-moi.
02:37Mais arrête un peu, c'est de l'hypocrisie, arrête.
02:40Arrête, c'est inadmissible de voir ça, c'est inadmissible.
02:43Je suis désolé, les mecs.
02:45C'est quoi ça ?
02:46Le mec, c'est son logement, et vous êtes d'accord, vous êtes d'accord.
02:48– Il est d'accord avec vous ?
02:48– Oui, heureusement que vous êtes d'accord avec moi.
02:50– Tiens.
02:50– Mais qu'est-ce que vous faites ?
02:51– C'est une mafia des squatteurs.
02:52– Oui, oui, c'est ça, mafia des squatteurs.
02:54Mais qu'est-ce qu'ils font ?
02:55– Ils font rien.
02:56En fait, c'est ça le problème, c'est que c'est une mafia.
02:58Ils sont déposés en bus devant la résidence étudiante,
03:01ils payent 500 euros et on leur trouve un logement,
03:04on leur dit tu vas squatter à tel étage, etc.
03:06C'est terrible, et personne, c'est tellement violent
03:10que les policiers ne peuvent pas intervenir, le maire ne fait rien.
03:12Personne, pour le moment, n'a rien fait.
03:14C'est une honte.
03:15Regardez avec un mory, pour le moment, personne n'arrive.
03:24– On le voit très bien, soit un incendie parce que c'est devenu insalubre.
03:28Soit un coup de couteau qui est vite fait, ça ne devrait pas…
03:29– C'est ce qu'il y a partout, en cacahuètes.
03:30– Évidemment, ce qui est grave, quand les gens voient ça,
03:33moi quand je vois ça, les gens, nous-mêmes autour du plateau,
03:35quand on voit ça, on se dit qu'il faut donner les moyens à la police
03:38d'aller les dégager, si tu ne veux pas donner les moyens à la police,
03:41t'as une armée, envoie l'armée, ça dégage.
03:43– T'es en train de regarder les actualités,
03:45tu fais la guerre en Ukraine, tu fais la guerre à tel pays, tel pays,
03:48t'es même pas foutu de sortir un squatteur avec un couteau.
03:51– Bravo, bravo, c'est incroyable.
03:53– On va faire la guerre dans tous les pays du monde.
03:55– Ouais, c'est vrai.
03:57– On fait la guerre dans tous les pays du monde.
03:59– Excusez-moi, je sais que, voilà, moi je suis tellement d'accord avec vous,
04:01on fait la guerre, on fait les bourgs, on va envoyer des hommes ici,
04:05on envoie des hommes déjà en France pour déloger ces gars-là.
04:09– Un couteau à Marseille, il fait la loi, le mec.
04:11– Non mais c'est vrai, il a un couteau à Marseille, il fait la loi.
04:13– On va aller en Ukraine, on va aller faire un poutine, machin.
04:16– Bah, on s'occupe de lui avec son couteau, déjà.
04:17– Non mais franchement, c'est tellement ça.
04:20– Mais tu sais, le problème, c'est les procédures d'expulsion,
04:24c'est extrêmement complexe.
04:26– Comment vous pouvez, mais quelle procédure d'expulsion ?
04:28Le gars, il vient avec une meuleuse découper la porte,
04:32et on va dire non, on ne peut pas l'expulser, c'est compliqué.
04:34– La vérité, c'est ça.
04:35– Ce qui va se passer, et c'est très grave,
04:37vous croyez quoi, un moment, il y a des mecs qui vont arriver,
04:39ils vont dire bon, on va s'en occuper, puisque personne ne fait rien,
04:42ça va être des drames.
04:43– Le mec, il va se faire tuer au couteau,
04:44et on va dire, celui qui l'a tué au couteau, là, il est en psychiatrie,
04:47mais l'autre, il est mort, parce qu'il a perdu son appartement.
04:50Et après, on va dire, mais là, attention, il n'a pas été arrêté 24h en garde à vue,
04:53ce n'est pas pour fatiguer l'entreprise.
04:54– Et s'il y a des mecs qui sont au justice eux-mêmes,
04:56c'est eux qui vont aller en prison, c'est ça qui est grave.
04:58Alors, est-ce qu'il va y avoir des mecs, un moment, qui vont dire,
05:00on va y aller, voilà, on va y assister.
05:01– Et comme l'a dit Amaury, ils sont en situation irrégulière,
05:03donc on en revient au débat précédent, sur mot de Bréjou.
05:05– Et donc Gilles Verdez, une fois de plus…
05:06– Je ne rappelle pas le point de vue de lui.
05:08– C'est pour ça que quand je vois Gilles Verdez,
05:10il fait ça, qui est depuis tout à l'heure, qui dit, c'est inadmissible.
05:12Gilles Verdez, vous êtes responsable avec vos idées de ça.
05:14– Je suis responsable de ça ?
05:15– Je suis désolé, ben oui, en fait, vous êtes…
05:17– Vous l'avez défendu, le coup d'art, tout à l'heure.
05:19– En quelque sorte, vous êtes responsable de ça, Gilles Verdez,
05:21donc arrêtez de faire, je vous vois, il est comme ça, lui, c'est le postier pyromane.
05:24Lui, il voit le feu, c'est lui qui l'a mis.
05:26Non mais arrêtez, arrêtez de faire des…
05:29– Mais avec vos idées, oui.
05:31– La réalité, c'est que l'État est doublement responsable.
05:33Déjà, ces personnes ne devraient pas être en France,
05:34donc les frontières, c'est comme une maison, ils n'auraient pas dû rentrer en France.
05:39Il est deuxièmement coupable et responsable du fait de ne pas agir
05:43pour les évacuer de ce logement.
05:44Là-dessus, je pense qu'il y a une crise de la loi.
05:46– Mais ils sont sollicités, les autorités publiques, ils sont sollicités.
05:49– Ils ont changé la loi récemment, il y a eu une loi anti-SWAT récemment.
05:52– C'est plus simple, la loi SWAT.
05:54– Donc on a la loi et puis on a l'esprit d'advocat.
05:56– Les autorités publiques à Marseille, qu'est-ce qu'ils répondent ?
05:58– Ça, normalement, Dupond-Moretti doit bouger là-dessus, tout de suite.
06:00– C'est le ministre du Logement là, qui en plus,
06:02celui qui avait porté la loi est devenu ministre du Logement entre-temps.
06:05Il est normalement réputé être très anti-SWAT.
06:07D'ailleurs, il s'est pris toutes les associations sur le dos
06:09au moment des débats à l'Assemblée nationale.
06:11Mais on voit bien que dans les faits, cette loi, semble-t-il, ne va pas assez loin.