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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Donc vous, il fallait donner les noms, bien entendu, ou pas ?
00:02 – Oui bien sûr, et d'ailleurs c'est intéressant que ce soit la maire de Romain-sur-Isère
00:04 qui en parle ce matin chez votre conseilleur à Pologne de Manerbe.
00:07 – Oui c'est une connerie.
00:08 – C'est absolument indécent d'avoir caché aussi longtemps les noms,
00:10 d'autant qu'on a appris dans le Figaro cette semaine
00:13 que Gérald Darmanin confie les noms à un ministre en lui disant
00:18 "si ça se sait, ça peut embraser le pays, ça peut énerver le pays de savoir les noms".
00:22 – Non mais il a peut-être raison le ministre de l'Intérieur.
00:24 – Mais pourquoi ? Mais oui, à la fin des fins…
00:25 – Il a le pouls du pays quand même le ministre de l'Intérieur, il s'en fout du pays.
00:29 – Il sait que ça va attendre les gens, mais plus il les cache, plus il les dissimule,
00:33 plus les gens demandent, plus les gens demandent,
00:35 et puis quand ça arrive, ça énerve encore plus les gens.
00:37 Et donc je crois que la meilleure des choses dans ce genre de situation,
00:39 c'est d'être transparent, c'est d'être transparent sur les profils,
00:41 c'est d'être transparent sur les noms, sur les casiers judiciaires,
00:43 parce que les personnes qui ont causé le drame de Crépole
00:48 qui a conduit à la mort de Thomas, ce jeune régulier de 16 ans,
00:50 ils sont en plus connus des services de police.
00:53 Donc je crois qu'on a le droit, nous Français, de savoir
00:55 qui sont les gens qui sèment la terreur dans notre pays.
00:58 – Oui, mais derrière, quand le ministre de l'Intérieur dit
01:01 que ça va y avoir un embrasement, on peut aussi le croire.
01:04 Il y en a beaucoup ici qui sont d'accord avec la maire de Morsan-sur-Isère,
01:09 notamment Jacques Cardoze.
01:11 – Oui, moi je crois que ça ne sert à rien de vouloir dissimuler la vérité,
01:15 et je suis pour que ce soit le cas, quel que soit le fait divers,
01:19 de façon à éviter des interprétations, et je trouve que le fait de le dissimuler
01:25 fait naître aussi une forme peut-être de fantasme,
01:28 ou en tous les cas, nous amène à amener une partie du pays à se demander
01:33 pourquoi le ministère de l'Intérieur ne veut pas donner et livrer les prénoms,
01:40 que l'on s'appelle Paul ou qu'on s'appelle Mohamed,
01:42 je pense que quel que soit le cas, et quel que soit le fait divers,
01:46 quel que soit ce qui s'est passé, à chaque fois pour moi,
01:51 la règle devrait être la même, ça éviterait les fantasmes.
01:54 – Oui, parce que c'est contre-productif, parce que paradoxalement,
01:56 c'est là où on va encore plus stigmatiser, parce que comme on imagine,
02:00 et que ça nourrit tous les fantasmes en disant "on nous cache des choses", etc.,
02:03 quand les noms émergent, on nous dit "vous avez vu, on a voulu nous cacher des choses",
02:08 alors que moi je pense qu'effectivement la règle doit être la même pour tous,
02:10 si on donne pour tout le monde ou on donne pour personne,
02:13 mais voilà, à partir du moment où on commence à donner pour les uns,
02:15 on donne pour les autres, et je pense qu'à l'inverse de ce qui a voulu être fait,
02:21 c'est-à-dire calmer le pays, ça fracturera encore plus le pays.
02:25 – Dani ?
02:26 – Oui, ce qui est scandaleux, c'est qu'en plus ils se sont empressés au début
02:30 de nous dire que c'était des Français, et c'est vrai,
02:33 mais ensuite ils ont caché les noms quand ils se sont aperçus
02:36 qu'en fait les noms n'étaient pas consonnance française,
02:38 donc c'est un véritable mensonge, on nous prend vraiment,
02:40 je suis désolée, mais pour des cons, et quand Darmanin a parlé
02:43 des Kevin et Mathéo, pour les émeutes, là les prénoms étaient importants,
02:47 il fallait les dire tout de suite.
02:48 – D'ailleurs, ce qui est très intéressant,
02:49 je suis entièrement d'accord avec Daniel Moreau,
02:50 c'est-à-dire ce qui est intéressant, c'est que j'ai eu l'occasion de débattre
02:52 notamment sur une autre chaîne de télévision,
02:54 – Pas ça, hein ?
02:55 – Comment ?
02:56 – T'es sur quelle chaîne ?
02:57 – Je ne dirai pas le nom, ça va énerver tout le monde sur le plateau.
02:59 C'était sur BFM, et donc j'étais sur BFM, et quand je dis que,
03:03 parce que ça se murmurait, parce que tout le monde avait vu les images,
03:06 il y a des vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux du début de l'agression,
03:09 et quand on voit le début, ces vidéos qui traînent, etc.,
03:12 on comprend le genre de profite que c'est.
03:14 – Je l'ai extrait.
03:15 – C'est des gens issus de populations immigrées maghrébines.
03:17 Sauf que ce qui est scandaleux, c'est que toujours on le disait,
03:20 ils nous tapaient dessus, on disait "Arrêtez de dire n'importe quoi,
03:22 ce n'est pas vrai, vous êtes scandaleux".
03:23 Et donc, encore une fois, il y a eu une complicité politico-médiatique
03:27 pour que les Français ne sachent pas ce qui s'est réellement passé.
03:28 – Alors, Gilles Verdez.
03:29 – Je reprends Daniel sur un point ahurissant qui est passé comme ça.
03:33 Elle a dit "On s'est aperçu que ce n'était pas des noms à consonance française".
03:36 Ça veut dire que Gilles c'est français et Souleymane ce n'est pas à consonance française ?
03:40 Non mais c'est incroyable de lire ça.
03:41 – Non mais excuse-moi, mais on s'est rencontrés.
03:42 – C'est de la folie de lire ça.
03:43 – Non mais là, Cyril, on ne peut pas laisser passer ça.
03:45 – Est-ce que moi, Gilles, c'est vrai ?
03:47 – Mais vous êtes malade.
03:48 – Pourquoi alors il est en casse pour Gilles ?
03:50 – Non mais c'est vrai qu'il a raison, c'est invraisemblable.
03:52 – Non, non, il n'a pas raison, je suis désolé.
03:53 – Alors il y a des bons noms français, des mauvais noms français ?
03:55 – Non, c'est pas la question de bon ou pas bon.
03:57 – Sinon tu joues avec les mots et tu fais n'importe quoi.
03:59 – Attends, on ne peut plus nier l'origine de certains prénoms.
04:01 – Pardon ?
04:02 – Ils sont tous français mais vous êtes malade.
04:04 – Mais pourquoi ils ont devenu français ?
04:06 – Parce qu'on est en France.
04:07 – Mais non, ils sont en France.
04:08 – Mais oui, c'est ce que vous racontez.
04:09 – À vous de dire, il est français.
04:11 – Ils font l'origine d'un prénom et ce n'est pas ce qu'elle a voulu dire.
04:15 – C'est ce qu'elle a dit.
04:16 – Bon allez, et alors, après, pour les prénoms,
04:19 moi je suis totalement contre le fait qu'on donne ces prénoms.
04:22 D'abord, la justice très souvent ne les donne pas.
04:24 Il n'y a pas de règles, il n'y a pas de lois.
04:26 Le procureur fait ce qu'il veut, souvent en France on ne les donne pas.
04:29 Et il ne faut pas être dupe.
04:30 Si on les donne aujourd'hui, pourquoi ?
04:32 C'est pour que des messieurs, des gens comme vous, monsieur Rigaud,
04:35 puissiez récupérer politiquement.
04:37 Parce qu'on va être très clair Cyril,
04:39 "Ah, c'est Rachid, tiens, ça sonne arabe,
04:42 tiens, peut-être qu'il est musulman venu de l'immigration."
04:44 Et boum, on désingue l'immigration et c'est de la faute de l'immigration.
04:48 Le drame incroyable de la mort de Thomas, bouleversant,
04:51 vous allez dire "Maintenant c'est de la faute des immigrés."
04:53 Et ça, ça, c'est de la récupération politique, donc c'est honteux.
04:57 – Non, je crois que le vrai sujet là-dessus, ce n'est pas la récupération.
04:59 Ça c'est un argument bidon parce qu'en fait,
05:01 en prétextant que ce que nous faisons c'est de la récupération,
05:04 on occulte le débat de fond.
05:05 Le débat de fond, c'est dans ce pays,
05:07 oui, il y a un lien entre l'insécurité et l'immigration.
05:09 Ça c'est factuel, ce n'est pas moi qui le dis,
05:11 c'est monsieur Darmanin qui lui-même cachait les noms.
05:13 Il y a quelques chiffres en vrac, mais qui vont vous parler,
05:15 et qui ne sont pas de moi, qui sont de monsieur Darmanin.
05:17 55% de la délinquance à Marseille sont le fait de personnes étrangères.
05:20 55%. – Ça veut dire quoi "étrangères" ?
05:22 – Ah, des personnes qui ne sont pas de papier, ce sont des étrangers.
05:24 Dans les transports au commun, c'est 90% des vols commis par les étrangers.
05:28 – Là, c'est des Français.
05:29 – Oui, mais sauf qu'il y a un lien entre immigration et délinquance.
05:31 Premier élément.
05:32 Deuxième élément, pas inintéressant non plus,
05:34 on sait très bien que ces vagues d'immigration
05:36 peuvent causer ce genre de dégâts.
05:38 – Les vagues d'immigration ?
05:39 – Oui, il y a 500 000 entrées par an. Vous appelez ça comment, vous ?
05:41 – Ah, c'est la submersion migratoire.
05:43 – Ah, ben oui, oui, moi, bien sûr.
05:44 Quand il y en a 500 000 par an, oui, c'est une submersion, oui.
05:46 [Rires]
05:47 Je ne sais pas, enfin…
05:48 – Faites attention quand même aux raccourcis entre l'immigration
05:50 et une automaticité avec…
05:52 – Je ne vais pas mettre des soucis.
05:53 – Non, pas du tout.
05:55 – Et dit les choses comme ça, je ne pense pas que vous puissiez faire le lien.
05:57 – Il a failli le faire.
05:58 – Dans tous les cas, le lien, il n'est pas établi comme ça.
06:00 Ce n'est pas un discours que vous pouvez reprendre comme ça, tranquillement,
06:03 sur un plateau de télévision.
06:04 – Monsieur Dardanin, il fait deux choses.
06:06 Il parle d'ensauvagement, terme que je reprends volontiers,
06:09 et il donne ses chiffres.
06:10 – Sans faire un lien avec l'immigration.
06:11 – Ben si, quand il donne ses chiffres.
06:12 – Qui aime l'ensauvagement dans la société, ça on est tous d'accord avec.
06:14 – Mais si, mais monsieur Dardanin, de fait, fait le lien,
06:16 puisque tu donnes ces chiffres-là.
06:17 Encore une fois, c'est factuel.
06:18 Tous les immigrés ne sont pas délinquants,
06:21 mais une grande part de la délinquance en France et de la criminalité
06:24 est le fruit de personnes étrangères.
06:26 Tout comme dans nos prisons, il y a 25% de personnes étrangères.
06:28 – Il y a de l'autodélicité, c'est pas automatique.
06:30 – On va pas simplifier le discours.
06:31 – C'est pas automatique, mais en tout cas, c'est factuel.
06:33 – Comme les antibiotiques.
06:34 [Rires]
06:35 – Oui ?
06:37 – Oui.
06:38 – On vit quand même dans un monde un peu particulier, quand même.
06:40 Parce que maintenant, on veut dénoncer ces gens pitoyables
06:44 qui ont commis une horreur absolue, que tout le monde, bien évidemment, condamne.
06:48 Dans le monde dans lequel on vit aussi actuellement avec Internet,
06:52 bien, visiblement, on n'a pas besoin de dénoncer,
06:54 parce qu'ils se font dénoncer.
06:56 On connaît la photo, on connaît l'adresse, on connaît les sujets.
06:59 Et ce qui amène à dénoncer, ça va aller voir les parents,
07:02 ça va avoir des meurtres et encore des bagarres,
07:05 ça va aller faire des rencontres qu'il y a eu,
07:07 lorsqu'il y a eu la descente de l'extrême droite.
07:09 Bon, je vous dis, moi, personnellement, aujourd'hui, je suis assez perdu, vraiment,
07:13 parce qu'on parle d'émigration, on parle de dire,
07:15 "Lui, il est né en France", ben non, parce qu'il s'appelle Rachid,
07:17 ou il s'appelle Mundhir, ben il n'est pas français.
07:19 Franchement, ça me fait vraiment chier.
07:21 Je vous le dis vraiment, ça me fait vraiment chier.
07:23 C'est très grave, ce qui s'est passé.
07:25 Moi, je ne sais pas quoi vous dire, en fait.
07:27 – Pour toi, il fallait donner les noms, ou pas ?
07:29 – Non, il ne faut pas donner les noms, parce qu'il y a une justice,
07:31 et puis, quoi qu'il arrive, les noms allaient sortir.
07:33 Donc, quoi qu'il arrive, pourquoi donner les noms ?
07:35 Donc, donne les noms, l'adresse, l'âge.
07:37 – Je ne crois pas que c'est le contraire, en fait, Mundhir.
07:39 Tu ne crois pas que le fait que le gouvernement ou le ministère de l'Intérieur,
07:42 enfin, je ne sais pas exactement comment les choses se sont faites,
07:44 ou le procureur de la République, d'ailleurs, peut-être,
07:46 on ne divulgue pas les noms, fait que dans les jours qui ont suivi,
07:49 c'est d'ailleurs ce qui s'est passé ce week-end, finalement,
07:52 comment ça a été expliqué, ça circulait sous le manteau,
07:56 et puis, il y a eu cette idée selon laquelle,
07:59 le gouvernement veut cacher, parce que majoritairement,
08:01 ce sont des noms à consonance maghrébine,
08:04 et donc, du coup, ça fait naître quelque chose, à mon avis,
08:07 qui vient crisper encore un peu plus le débat, tu vois ce que je veux dire ?
08:10 Et donc, je me dis, moi, pourquoi ne pas donner ces informations-là
08:14 qui sont très automatiques dès le départ, pour éviter que…
08:17 – Depuis quand en France, on dénonce, enfin, on dit les noms ?
08:20 – Ça ne sert pas à dénoncer.
08:21 – Non, mais qu'on doit dire les noms aujourd'hui, moi, c'est la première fois,
08:23 j'ai 50 balais, c'est la première fois que je…
08:25 – Il ne sert pas à dénoncer, justement.
08:26 – C'est de dire le nom, donc le nom près nom,
08:29 et de dire que le mec est un arabe, ou maghrébine, ou issu,
08:32 dit de l'immigration.
08:33 – Je pense que c'est le contraire, il faut banaliser,
08:34 il faut dire les choses telles qu'elles sont.
08:35 – Alors, mettez-nous un…
08:36 – On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs, s'il vous plaît.
08:38 Merci, si on peut avoir…
08:39 Oui, à 90%, voilà, 90% des Français pensent qu'il fallait donner les noms.
08:44 Voilà, donc c'est quand même un score très très important.
08:47 Et donc, pour la plupart des Français, il fallait donner les noms.
08:49 Gilles, voilà, vous voyez.
08:51 [Musique]

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