TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Jean Messiaen, alors on va parler de cette cagnotte là.
00:02 Bon, là qu'est-ce qu'il y a ? Il n'y a plus de sous-sous dans la popoche, qui rentre là, ces conneries là ?
00:07 Mais en fait, le problème il n'est pas là véritablement.
00:10 Quand même.
00:11 Le problème il est dans ce qui a généré tout ça.
00:14 Je me réveille un matin.
00:17 Ah ouais ?
00:18 Quelle heure ?
00:19 Et j'apprends que sur décision de l'Arkom, je suis classé d'hiver droite. Et donc mon temps de parole doit être décompté du courant politique d'hiver droite auquel je n'appartiens pas.
00:36 Je ne suis encarté dans aucun parti politique, je n'ai aucun mandat électif et je ne suis candidat à rien.
00:42 Donc je ne comprends pas comment l'Arkom, sans aucun fait générateur, sans rien de nouveau dans ma trajectoire...
00:49 Donc vous êtes en train de dire, on sait que vous êtes très à droite.
00:51 Mais ça veut dire que...
00:52 Qui peut dire ça ? Je suis peut-être à droite sur les questions identitaires, sécuritaires, migratoires, mais par exemple sur les questions économiques, je ne suis pas favorable au recul de l'âge de la retraite à 64 ans.
01:02 Je suis par exemple favorable à une politique industrielle pilotée par l'État. Je suis pour l'État-providence.
01:07 Donc qui peut arbitrairement, de manière péremptoire, classer...
01:10 L'Arkom ?
01:11 L'Arkom, Farès !
01:12 L'Arkom, mais... Attendez, qui a doté l'Arkom de ce pouvoir exorbitant d'étiqueter les gens politiquement alors que je n'ai pas choisi d'être étiqueté ?
01:21 C'est comme si on étiquetait Gilles Verdez ?
01:23 Je ne sais pas, c'est comme si Gilles Verdez était un avocat qui plaidait à la cour depuis 3 ans et qu'un beau matin, l'ordre des avocats se lève et dit "vous êtes syndicaliste, vous n'avez plus le droit de plaider".
01:31 Comme ça sur un coup de tête, sans aucune justification.
01:33 Non mais non, mais on n'a pas besoin de prendre un autre exemple, c'est dans l'émission. Dans l'émission, on peut dire "voilà, Gilles Verdez, il a toujours dit qu'il était de gauche, donc on peut dire qu'il aussi, il est syndicaliste".
01:42 Bizarrement, ça ne s'applique pas dans ce sens-là. C'est ça qui est dingue.
01:45 Attends, on va y répondre.
01:47 Bizarrement, ça ne s'applique pas dans ce sens-là. Et quand on voit franchement...
01:49 Vous aimeriez que Gilles Verdez se sanctionne aussi ?
01:51 Ah non, j'aimerais que moi, je ne le sois pas.
01:53 Bravo !
01:54 Bravo !
01:55 Ça c'est bien.
01:56 Moi, vous savez, j'accepte, ça fait partie de la démocratie et du pluralisme, que toutes les opinions s'expriment.
02:04 À la fois celle de Gilles Verdez, contre laquelle je m'inscris quasiment totalement en faux, mais je n'accepterai jamais qu'il soit muselé ou censuré par quelque administration que ce soit, et encore moins s'il n'y a pas de raison de le faire.
02:20 Si demain Gilles Verdez adhère à un parti et que l'Arkomme dit qu'il faut l'étiqueter gauche ou divers gauche, très bien, c'est logique.
02:27 Mais on ne peut pas se lever comme ça un matin et bastonner une étiquette à quelqu'un qui a choisi de ne pas être étiqueté.
02:33 Je veux voir les placards, s'il vous plaît. Vous n'avez pas grand-chose à faire, donc mettez les placards.
02:37 Merci.
02:38 C'est quoi la question ?
02:39 J'ai besoin de...
02:40 C'est quoi la question ?
02:41 On va... Merci.
02:43 Comprenez-vous la suspension de Jean Messia ?
02:45 Qu'est-ce qu'il y a ?
02:46 Comprenez-vous la suspension de Jean Messia ?
02:48 Merci. Comprenez-vous la suspension de Jean Messia ?
02:50 Non.
02:51 Non, non, non, non.
02:52 Non, je ne comprends pas que l'Arkomme, qui est censé être un organisme sérieux et impartial, inflige des sanctions à la tête du client.
02:57 C'est complètement gratuit. La règle, elle est simple.
02:59 C'est quand vous êtes encarté au responsable politique, où votre temps est décompté.
03:03 Or, Jean Messia n'est ni encarté, ni responsable politique.
03:05 Voilà. En ce qui concerne la cagnotte, je la trouve totalement légitime.
03:08 Jean Messia vit de ses interventions sur les plateaux.
03:10 Donc, il n'a pas se retrouver au chômage, sans aucune exposition, à rien faire du tout.
03:13 Donc, tant mieux s'il a 68 000 euros.
03:15 Bravo, ma couille, tu vas t'en mettre plein les fouilles, mon salaud.
03:17 [Rires]
03:19 Alors, moi, j'ai l'impression que c'est tout simplement une première.
03:23 J'aimerais bien savoir quel est l'argument de l'Arkomme.
03:26 Aucun.
03:27 Mais, à ma connaissance, c'est une première.
03:29 Et alors, dans le cadre de l'enquête qu'on est en train de faire sur France Télé,
03:34 moi, j'ai posé la question à l'Arkomme, de personnes qui ne sont pas encartées,
03:39 et qui sont quand même comptabilisées, comment est-ce qu'ils font ?
03:42 Ils me soutiennent dans cette réponse que ça n'est jamais le cas.
03:45 C'est-à-dire que, soit on est encarté et on est considéré comme étant,
03:48 comme défendant les couleurs politiques de la France Insoumise ou des Républicains,
03:52 mais si on n'est pas encarté, on ne peut pas être comptabilisé comme tel.
03:55 Alors, j'ai une petite précision par rapport à ça.
03:57 C'est qu'on peut considérer que les gens sont apparentés.
04:01 Mais alors là, si c'est ça, c'est quoi donc ?
04:03 Mais est-ce que vous avez déjà été encarté ?
04:05 Est-ce que vous avez fait partie d'un bureau politique ?
04:08 J'ai déjà fait partie d'un bureau politique, il y a 5 ou 6 ans.
04:11 Alors là, dans ce cas-là, ça peut être l'argument retenu.
04:14 Ben non, pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi.
04:16 Parce que vous avez des tas d'autres personnes qui ont déjà eu des engagements politiques
04:19 à gauche et à l'extrême gauche, qui ne les exercent plus.
04:22 Quand je suis parti, alors je vais vous raconter l'histoire.
04:25 Quand je suis parti de mon dernier engagement politique...
04:27 C'est pas une histoire d'un colibri ?
04:28 En avril, non. C'est un peu plus intéressant.
04:30 Ah, c'était chanmé, moi j'adorais.
04:32 T'as vu l'histoire du colibri de ces collègues royaux ?
04:34 Non, ça m'intéresse pas.
04:37 Eh, mais oh, mais celui-là là...
04:39 On devrait mettre ça dans la rédaction aussi.
04:41 En avril 2022, je quitte définitivement la politique active.
04:46 J'envoie un courrier en recommandé à l'ARCOM pour lui signifier que j'arrête tout engagement politique,
04:51 toute tentative, toute candidature à une élection, etc.
04:54 J'annonce ça publiquement, et des dépêches à FP, etc.
04:57 C'est annoncé au vu et au su de tous.
04:59 Pendant presque 2 ans, j'exerce donc l'activité de consultant média
05:05 sans que l'ARCOM n'y voit quoi que ce soit, ou n'y redisse quoi que ce soit.
05:09 Jamais l'ARCOM n'a envoyé un courrier ni à moi, ni encore moins à CNews
05:14 pour dire "attendez, qu'est-ce qu'il raconte, ce type doit être..."
05:17 Rien !
05:18 Donc il y a une règle administrative qui ne dit mot qu'on sent.
05:20 Comment se fait-il qu'un beau matin, une sombre réunion,
05:24 dans un sombre bureau d'une sombre tour,
05:26 il y a une tête grisâtre,
05:31 qui prend une décision à l'emporte-pièce
05:34 en étiquetant de manière intempestive, arbitraire et péremptoire
05:38 des gens qui ont eux-mêmes choisi de ne pas avoir d'étiquette politique.
05:41 C'est insemblable.
05:42 C'est surtout une forme de discrimination.
05:44 Et je vous confirme que c'est la première fois
05:46 que l'ARCOM prend une décision pareille, sans justification.
05:48 Il y a Moon qui est d'accord avec ça.
05:50 S'ils le font pour vous, il faut qu'ils le fassent pour tout le monde.
05:52 Vous vous appelez Moon ?
05:53 Non mais ça serait bien.
05:54 Sun.
05:55 Pas mal.
05:56 Ça fait 15 fois qu'on l'utilise.
05:57 Ça fait 15 fois qu'on l'a fait, monsieur.
05:58 Pas grave.
05:59 Allez-y.
06:00 Vous savez, je ne sais pas que je m'en fiche un peu,
06:02 c'est juste que je trouve que votre cagnotte,
06:04 elle est quand même très très ridicule,
06:06 dans le sens où je trouve ça très culotté de votre part.
06:08 Je pense que vous gagnez...
06:09 Vous parlez de vous, là ?
06:10 Non, non, je parle de vous.
06:11 Et j'estime qu'en fait, vous n'avez pas besoin de faire une cagnotte.
06:14 Je trouve que c'est vraiment grotesque.
06:16 Qu'est-ce que t'en sais ?
06:17 Je trouve ça...
06:18 Mais attendez, mais...
06:19 Déjà, vous passez votre temps à dire tous les grands diplômes que vous avez.
06:22 Si vraiment, vous avez tout plein de grands diplômes,
06:24 je ne comprends pas pourquoi vous n'allez pas travailler pour gagner de l'argent,
06:26 plutôt que de faire une cagnotte pour que les gens...
06:29 Donc vous êtes en train d'expliquer que vous, vous ne travaillez pas, en fait ?
06:31 Bah si, je travaille.
06:32 Vous ne travaillez pas ?
06:33 Si vous considérez que le fait d'être à la télé
06:35 et de faire des analyses et des éditoriaux, ce n'est pas travailler ?
06:38 J'ai un autre travail à côté.
06:39 Donc vous ne travaillez pas, alors allez travailler.
06:41 Mais je travaille déjà ici et je travaille à côté.
06:44 Mais j'estime aussi que vous,
06:46 il y a un moment où, quand vous dites aussi beaucoup de choses
06:49 sur lesquelles je suis en désaccord,
06:50 mais bon, ça, c'est encore autre chose.
06:51 Ça justifie que je sois suspendu.
06:52 Merci de le reconnaître.
06:53 Mais non, mais il y a aussi...
06:54 Vous avez été dans un parti politique,
06:56 il y a un moment où, normalement, c'est cohérent.
06:58 Mais qu'est-ce que vous rigolez ?
06:59 Mais attendez, les trois quarts des journalistes
07:01 de l'audiovisuel du service public
07:03 sont encartés à gauche et à l'extrême gauche.
07:06 Qui leur en fait le grief ?
07:08 Pourquoi l'Arkham ne place pas ces gens-là à l'extrême gauche ?
07:11 Mais vous savez pourquoi vous ne laissez pas tant de temps ?
07:12 Parce que vous ne laissez pas parler les gens, c'est tout.
07:14 Non, mais parce que je ne laisse pas parler les gens,
07:15 on dit qu'ils disent des sottises.
07:16 On devrait faire pareil ici, d'ailleurs.
07:17 Ils disent des sottises, excusez-moi.
07:18 On lui met un temps de parole,
07:19 ce ne serait pas réglé, ce serait très bien.
07:20 Qu'est-ce qui se passe ? Vous vouliez quoi ?
07:22 On devrait mettre un temps de parole limité aussi ici.
07:24 Si on le limite à la qualité du propos,
07:26 le vote sera ridicule.
07:28 Ouh, Jean, calme-toi.
07:31 Je me sens mal.
07:32 Qu'est-ce qui se passe ?
07:33 Rien, mais il n'y a pas de souci.
07:34 Je trouve que cette cagnotte est ridicule.
07:36 Non, mais la question n'était pas sur la cagnotte.
07:37 La question, c'est sur...
07:38 Oui, mais on parle de la cagnotte.
07:39 Parce que tu comprends la décision de l'Arkham, c'est ça ?
07:41 Oui, mais c'est les deux.
07:42 En vrai, ça pénalise Jean Messia,
07:43 mais ça pénalise aussi les partis politiques.
07:45 Parce que, pardon, il y a peut-être des mouvements
07:46 qui n'ont pas envie que le temps de parole de Jean Messia
07:48 leur soit décompté.
07:50 C'est ça qui est injuste.
07:51 C'est injuste pour Jean Messia
07:52 et c'est injuste pour les partis politiques.
07:53 Non, mais...
07:54 Et puis, attendez, qui êtes-vous pour dire
07:56 que cette cagnotte est ridicule ?
07:57 Il y a quand même près de 3000 donateurs.
07:59 Donc, vous êtes en train d'insulter 3000 personnes.
08:01 Mais la première, je la trouve ridicule.
08:02 Voilà.
08:03 Donc, la deuxième, je la trouve d'autant plus ridicule.
08:04 Non, mais justement, ce n'est pas à vous de dire ça le problème,
08:05 si vous voulez.
08:06 Je vous le dis, le fin mot de l'histoire de ces cagnottes,
08:08 c'est qu'on veut interdire aux Français,
08:10 par tous les moyens, de s'exprimer.
08:12 On le fait à la télé.
08:13 Ah, vous ne demandez pas de s'exprimer,
08:14 vous demandez à la télé que vous donnez de l'argent
08:15 pour votre propre profession.
08:16 On le fait à la télé,
08:17 on le fait en conduisant des djihades judiciaires
08:19 contre ceux qui parlent différemment du système.
08:21 Et en réalité, qu'est-ce que montrent les cagnottes ?
08:24 Chaque euro qui est donné dans les cagnottes que j'ai lancées,
08:27 c'est une graine tricolore versée par une France
08:29 qui veut rester tricolore.
08:31 Et chaque euro qui est donné dans la cagnotte,
08:33 c'est une larme dans l'œil d'un gauchiste.
08:35 Donc vous allez me faire croire que c'est un message
08:36 que vous êtes en train de faire passer à travers cet argent
08:38 et pas vous en mettre plein les poches.
08:39 Non.
08:40 Pas du tout.
08:41 Non, parce que j'ai quand même 10 procès à affronter.
08:44 Je ne sais pas si je vous l'ai dit,
08:45 mais j'ai 10 procès sur le dos.
08:47 Donc vous avez des problèmes financiers ?
08:48 Moi, c'est vraiment une question.
08:49 Vous avez des problèmes financiers ?
08:50 Par rapport aux procès qui me sont entendus ?
08:52 Vous n'y pouvez plus travailler.
08:53 Oui.
08:54 Vous n'y pouvez plus travailler.
08:55 Si je n'ai pas de revenu et que j'ai 10 procès
08:56 où il y a payé entre 5 et 10 000 euros par procès
08:58 parce qu'il y a les procédures d'appel, les incidents, etc.
09:01 Comment vous faites ?
09:02 Vous avez un modèle économique ?
09:04 La question, c'est pourquoi vous avez 10 procès ?
09:07 Les gens, ils n'ont pas 10 procès, les gens qui nous regardent.
09:09 Pourquoi vous avez eu 10 procès ?
09:10 Parce que je vais vous...
09:11 Alors, je vais répondre à ça, si vous me permettez.
09:14 J'ai 10 procès parce qu'il y a la façade de l'État de droit.
09:17 D'accord ?
09:18 Il y a les façades, les institutions de façade restent.
09:20 Le Conseil d'État, le Conseil Constitutionnel, l'ARCOM.
09:22 Mais derrière, dans les coulisses,
09:25 ces institutions sont en réalité vérolées par une idéologie
09:29 et par des idéologues qui veulent tout simplement en finir avec la France.
09:32 Quand vous pensez que le président du Conseil d'État
09:35 a liké pendant la dernière présidentielle
09:37 plusieurs tweets outranciers anti-Zemmour,
09:39 c'est son rôle de faire ça ?
09:40 Quand le CSA invite, ou en tout cas l'ARCOM,
09:43 invite le 29 mars une conférence animée par une militante décoloniale,
09:49 Faridak Emilad pour ne pas la citer,
09:51 qui est soi-disant enseignant ta science ou t'est enseigné
09:54 le genre, l'inclusivité, le racisme systémique.
09:57 C'est à l'ARCOM de faire ça ? Non ?
10:00 Donc vous voyez bien que derrière la façade,
10:02 il y a une idéologie qui est à l'œuvre
10:03 pour détruire tous ceux qui parlent différemment.
10:05 Sur ma pancarte, j'ai mis non,
10:08 parce que je dis que ce n'est pas à l'ARCOM de décider,
10:11 de la même manière que quand il y a des gens de gauche
10:12 qui parlent sur le service public ou ailleurs,
10:14 on ne décompte pas leur temps.
10:15 Donc je ne vois pas pourquoi l'ARCOM déciderait
10:17 de décompter le temps de Jean Messia.
10:18 Il n'est pas encarté, il n'est pas encarté.
10:20 Voilà, donc c'est pareil.
10:21 Si on décompte le temps de Jean Messia,
10:23 c'est ce qu'on a dit tout à l'heure,
10:24 à ce moment-là, on décompte le temps de Gilles.
10:25 Mais ça ne va pas Raymond, non mais je t'interdis de dire ça.
10:27 Non mais là, non mais...
10:28 J'espère que je ne vais pas me retrouver comme après.
10:30 On peut décompter aussi le temps de d'autres chroniqueurs
10:32 qu'on voit sur France Télé.
10:33 Mais non mais surtout...
10:34 Il y a plein de gens sur France Télé
10:35 qui sont encartés de gauche et on décompte pas leur temps.
10:37 Mais surtout, on décompte...
10:38 Pourquoi on décompterait le temps de...
10:39 Non mais surtout, on décompte immédiatement le temps de Ségolène Royal.
10:44 Ségolène Royal est une femme politique.
10:45 Par exemple, ouais.
10:46 Éventuellement, aujourd'hui,
10:47 présentement à la réunification de la gauche...
10:48 Elle est décomptée, Ségolène Royal.
10:49 Ah bah alors on décompte Ségolène Royal, très bien.
10:51 Alors on décompte Jean Messia.
10:52 Non mais là, le problème,
10:53 ce n'est pas les hommes politiques ou les femmes politiques
10:54 qui sont encartés.
10:55 Il y a des journalistes qu'on décompte pas.
10:56 Mais si l'Arkom commence à rentrer dans ce registre-là,
11:00 ça veut dire que tous les chroniqueurs,
11:01 mais aussi tous les journalistes d'hier l'instant
11:03 où ils défendent une idée...
11:04 Et comment qu'ils s'aident alors ?
11:05 Voilà, et à partir de quel critère ils en se croient ?
11:07 Ça veut dire qu'on bascule dans un tout autre chose.
11:10 Alors, Gilles Verdes qui, lui, est du côté de l'Arkom...
11:15 Alors, le gendarme de la France...
11:16 Je vais te laisser parler mon public.
11:17 Non mais d'abord, contrairement à ce que dit Raymond,
11:19 moi, je n'ai jamais été encarté nulle part, d'accord ?
11:21 Je présente plus ou moins mes idées.
11:22 Sauf que tu dis...
11:23 Je n'ai jamais pris une carte nulle part, d'accord ?
11:25 Non mais c'est clair, ça.
11:26 Jean Messia, lui, c'est une vaste hypocrisie.
11:28 C'est le représentant sur les plateaux télé d'Éric Zemmour
11:31 pour lequel il a bossé.
11:32 C'est une diffamation !
11:34 Encore ?
11:35 11e procès !
11:36 C'est une diffamation !
11:37 Faites monter la clé.
11:40 Si je voulais...
11:41 Non mais attendez.
11:42 Je peux finir.
11:43 Je ne peux même pas parler, en fait.
11:44 Si je voulais être le représentant d'Éric Zemmour...
11:45 Je ne peux même pas parler.
11:46 Non mais attends, attends.
11:47 J'aurais été encarté.
11:48 Réponds sur ça.
11:49 J'aurais été encarté.
11:50 C'est vous qui décidez que moi, je suis encarté alors que je ne le sois.
11:52 Vous avez été le porte-parole d'Éric Zemmour.
11:53 Et alors ?
11:54 On a le droit de changer de vie à un moment ou quoi ?
11:55 On a le droit de changer de vie mais pas d'idée en tout cas.
11:56 C'est pas grave.
11:57 J'ai le droit d'avoir mes idées, hein.
11:58 J'ai le droit d'avoir mes idées ou pas ?
11:59 Vous êtes le propagandiste d'Éric Zemmour.
12:00 Donc moi, je suis...
12:01 Attends.
12:02 J'en ai fait un truc.
12:03 Gilles, il a voté.
12:04 Excuse-moi.
12:05 Moi, cet après-midi, j'ai un peu bossé l'émission.
12:06 J'ai été voir justement les commentaires sous la cagnotte.
12:07 Énormément de gens qui donnent 5 euros, 10 euros.
12:08 Et tous les commentaires que j'ai vus, l'immense majorité, c'est des gens qui disaient que
12:09 merci Jean, on participe même si on n'a pas beaucoup de moyens.
12:10 Parce que vous parlez en notre nom, personne ne nous représente, etc.
12:22 Et vous portez notre voix, vous défendez des valeurs auxquelles nous prions encore.
12:25 Et bien donc, ces gens-là n'ont pas le droit d'avoir des gens qui parlent pour eux.
12:28 Mais bien sûr que si.
12:29 Donc, tu ne vas pas les museler.
12:30 Donc, il ne faut pas les museler.
12:31 Il faut laisser parler.
12:32 Mais c'est une vaste hypocrisie.
12:33 Jean-Mésia, il est là.
12:34 Je ne dis pas que c'est une hypocrisie quand Julia Cagé...
12:35 En fait, c'est un petit...
12:36 Mais vous ne pensez pas que c'est une hypocrisie quand Julia Cagé et Antoine Babin-Ketty sont
12:40 invités 50 fois sur France Télévision ?
12:41 Non, non, non, attends, attends, attends.
12:42 Non, non, attends, attends.
12:43 Non, mais il a raison.
12:44 Non, non, attends, attends.
12:45 Tais-toi, tais-toi, tais-toi deux secondes.
12:46 Moi, je vais vous donner l'exemple, l'exemple fatal.
12:47 Raquel Garrido.
12:48 Non, l'exemple fatal.
12:49 Non, mais Piquet...
12:50 Non, non, je vais te donner l'exemple fatal.
12:51 Non, mais je vais te donner l'exemple fatal.
12:52 Il est implacable.
12:53 Il est implacable.
12:54 Les économistes qui font les...
12:55 C'est fini, c'est fini, la Gilles Verdez va encore mettre son nez dans ses feuilles.
12:58 Louis Boyard.
12:59 Roselyne Bachelot.
13:00 Ah bah oui.
13:01 C'est tout.
13:02 Terminé, merci, au revoir.
13:03 Elle n'est pas décomptée.
13:04 Elle n'est pas décomptée, Roselyne Bachelot.
13:05 Gilles Verdez, merci, au revoir.
13:06 Gilles Verdez, une fois de plus.
13:07 Et Raquel Garrido, elle était décomptée dans les parties de...
13:08 Oui, oui, parce qu'elle avait tous les parties.
13:09 Regarde le nombre d'invitations de Julia Cagé et Antoine Babin-Ketty.
13:10 Oh là là, tu rentres Gilles Verdez encore.
13:11 Les économistes de l'extrême gauche qui sont invités sur France Télévisions, ils
13:18 sont jamais décomptés.
13:19 C'est pas déconter.
13:20 Ils sont jamais décomptés.
13:21 Charles, il était avec Valérie Pécresse, il n'est pas décompté.
13:22 Il est très bon d'ailleurs, heureusement qu'il n'est pas décompté parce qu'on en a
13:23 besoin aussi.
13:24 Ah bah toi, il est décompté.
13:25 Que Jean Messia s'exprime, pas de problème, mais il exprime totalement...
13:26 Si, mais avant c'était un problème, c'était pour l'argent.
13:27 Laissez-le parler.
13:28 En fait, j'ai dit 6 mots depuis une demi-heure.
13:29 Ah oui, 6 mots.
13:30 Attends, je vais lui répondre.
13:31 Jean-Michel, tu le défoncera après.
13:32 Jean Messia, mais laisse-le parler, c'est mon gilou quand même.
13:33 Propage, il est là.
13:34 Les idées d'Éric Zemmour pour lesquelles il a bossé.
13:35 Vous allez répéter ça combien de fois ?
13:36 Ah oui, mais non, mais à ce moment-là, que l'Arkham le sanctionne, évidemment que
13:37 l'Arkham le sanctionne.
13:38 Mais toi aussi, alors attends.
13:39 Il est décompté.
13:40 Il y a Guillaume Janton qui va lui répondre.
13:41 Si, Gilles, tu propèges des idées politiques.
13:42 Mais je n'ai jamais été encarté.
13:43 Je ne suis pas encarté.
13:44 Je ne suis pas encarté.
13:45 Je ne suis pas encarté.
13:46 Je ne suis pas encarté.
13:47 Il a été payé par Zemmour.
14:01 Il a été payé par Zemmour.
14:22 Mais si Jean Messia est décompté, Gilles Verdes devrait être le premier à être décompté.
14:29 Mais tu es fou, Gilles.
14:30 Je n'ai jamais été encarté.
14:31 Mais c'est fou.
14:32 Et tous ceux qui sont de droite ici, alors ?
14:33 Et tous ceux qui sont de droite ici, alors ?
14:34 Mais comment tu défends que tu es de droite ou de gauche ?
14:35 Gilles, stop, stop, stop.
14:36 Je vais envoyer Jean-Michel Merle.
14:37 Gilles, tu vois bien que le problème, ce n'est pas la carte puisque le monsieur n'est
14:38 plus encarté.
14:39 Le problème, c'est de diffuser des idées.
14:40 Donc, tu peux être sanctionné parce que tu propages des idées qui sont contraires
14:51 à celles de Jean Messia.
14:52 Donc, au même titre que Jean Messia, tu propages des idées.
14:54 Tu dois être sanctionné.
14:55 J'ai juste une question à te poser.
14:56 Sur France Inter, on propage quelle idéologie ? La droite ?
15:01 Je n'en sais rien.
15:02 Je ne suis pas représentant de France Inter.
15:03 Tu ne sais pas.
15:04 Arrête de dire que tu ne sais pas.
15:05 Là, c'est de la mauvaise foi.
15:06 France Inter et France Info et France 2, ils sont de quelle obédience, globalement ?
15:10 Ils font ce qu'ils veulent.
15:11 Après, ils ont le droit.
15:12 Ils ont le droit.
15:13 Mais moi, je ne condamne pas ça, encore une fois.
15:14 Mais même Gilles Verdes, je ne veux que personne…
15:15 Au moins, réponds à la question.
15:16 Réponds.
15:17 Mais je n'en sais rien.
15:21 Peut-être qu'ils ont une sensibilité de gauche.
15:22 Mais Gilles, arrête.
15:23 Là, tu ne peux pas faire genre que tu ne sais rien.
15:24 Il a une sensibilité de droite.
15:25 Il a une sensibilité de gauche.
15:26 Ok, mais ce n'est pas la question.
15:27 Il a une sensibilité de droite.
15:28 Je n'ai pas une sensibilité de gauche.
15:29 Vous me dites chute, Cyril, mais ce n'est pas la question.
15:30 Les sensibilités de gauche vont plus cher que la sensibilité de droite.
15:31 Mais arrêtez.
15:32 C'est ce que tu dis.
15:33 Vous avez quelqu'un qui a bossé pour le parti d'Éric Zemmour.
15:34 Ce qu'on a compris, c'est que…
15:35 Et vous êtes des naïfs.
15:36 Ce qu'on a compris, c'est que l'État de droit de Gilles Verdes n'est pas un État
15:43 de droite.
15:44 Vous ne touchez pas de l'argent du ministère de la Défense ?
15:45 Non.
15:46 Vous n'avez jamais touché de l'argent du ministère de la Défense ?
15:47 J'étais fonctionnaire, mais j'ai arrêté ça.
15:48 Vous avez arrêté quand ?
15:49 J'ai arrêté il y a deux ans.
15:50 J'ai eu une disponibilité.
15:51 Ce n'est pas le rapport.
15:52 Donc, il y a deux ans, vous touchez beaucoup d'argent.
15:53 Vous avez rien mis de côté ?
15:54 Non.
15:55 Attendez, vous êtes là tous.
15:56 Vous êtes là tous.
15:57 Vous êtes là tous les soirs avec un cachet.
15:58 C'est combien ?
15:59 Ce n'est pas le problème.
16:00 Moi, je ne crée pas de cagnotte.
16:01 Vous ne répondez jamais aux questions.
16:02 Vous êtes payé.
16:03 Vous ne faites pas de cagnotte.
16:04 C'est sûr.
16:05 Stop.
16:06 Je dirais qu'on est un peu Jean-Michel Maire.
16:07 Qu'on rigole un peu.
16:08 C'est quoi ces donnants de leçons ?
16:09 Genre, qu'est-ce que vous avez fait de votre argent ?
16:10 Moi aussi, j'ai très bien gagné ma vie.
16:11 Je ne touche pas à mon poste.
16:12 Je n'ai plus un centime.
16:13 Voilà.
16:14 Donc, ce n'est pas une question de donner des leçons.
16:15 D'épargner.
16:16 Je vais vous donner des leçons.
16:17 Il faut mettre à droite, à gauche.
16:18 Il n'y a pas une cagnotte Jean-Michel Maire.
16:19 Je n'en ai pas autant besoin que visiblement.
16:20 Il est là tous les soirs.
16:21 Tu n'as plus de ton nom Jean-Michel avec tout ce que tu as dit.
16:22 Mais tu te fous de moi.
16:23 Il y a des accidents dans la vie.
16:24 Il y a des divorces.
16:25 Il y a des maladies.
16:26 Vous croyez quoi ?
16:27 Il va me permettre, Gilles Verdez.
16:28 Tu as dû prendre énormément, beaucoup plus d'argent que Jean-Michel.
16:29 Mais je crois que tu es fou, toi.
16:30 Moi, je ne suis pas un peu Jean-Michel.
16:31 Je ne suis pas un peu Jean-Michel.
16:32 Je suis un peu Jean-Michel.
16:33 Je suis un peu Jean-Michel.
16:34 Je suis un peu Jean-Michel.
16:35 Je suis un peu Jean-Michel.
16:56 Je suis un peu Jean-Michel.
17:17 Je suis un peu Jean-Michel.
17:44 Je suis un peu Jean-Michel.
17:52 Je suis un peu Jean-Michel.
17:53 Je suis un peu Jean-Michel.
17:54 Je suis un peu Jean-Michel.
17:55 Je suis un peu Jean-Michel.
17:56 Je suis un peu Jean-Michel.
17:57 Je suis un peu Jean-Michel.
17:58 Je suis un peu Jean-Michel.
17:59 Je suis un peu Jean-Michel.
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18:24 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:15 Je suis un peu Jean-Michel.
20:16 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:22 Je suis un peu Jean-Michel.
20:23 Je suis un peu Jean-Michel.
20:24 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:26 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:28 Je suis un peu Jean-Michel.
20:29 Je suis un peu Jean-Michel.
20:30 Je suis un peu Jean-Michel.
20:31 Je suis un peu Jean-Michel.
20:32 Je suis un peu Jean-Michel.
20:33 Je suis un peu Jean-Michel.
20:34 Je suis un peu Jean-Michel.
20:35 Je suis un peu Jean-Michel.
20:36 Je suis un peu Jean-Michel.
20:37 Je suis un peu Jean-Michel.
20:38 Je suis un peu Jean-Michel.
20:39 Je suis un peu Jean-Michel.
20:40 Je suis un peu Jean-Michel.
20:41 Je suis un peu Jean-Michel.
20:42 Je suis un peu Jean-Michel.
20:43 Je suis un peu Jean-Michel.
20:44 Je suis un peu Jean-Michel.
20:45 Je suis un peu Jean-Michel.
20:46 Je suis un peu Jean-Michel.
20:47 Je suis un peu Jean-Michel.
20:48 Je suis un peu Jean-Michel.
20:49 Je suis un peu Jean-Michel.
20:50 Je suis un peu Jean-Michel.
20:51 Je suis un peu Jean-Michel.
20:52 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:54 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:56 Je suis un peu Jean-Michel.
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20:59 Je suis un peu Jean-Michel.
21:00 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:02 Je suis un peu Jean-Michel.
21:03 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:07 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:15 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:20 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:22 Je suis un peu Jean-Michel.
21:23 Je suis un peu Jean-Michel.
21:24 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:26 Je suis un peu Jean-Michel.
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21:32 Je suis un peu Jean-Michel.
21:33 Je suis un peu Jean-Michel.
21:34 Je suis un peu Jean-Michel.
21:35 Je suis un peu Jean-Michel.
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22:22 Je suis un peu Jean-Michel.
22:23 Je suis un peu Jean-Michel.
22:24 Je suis un peu Jean-Michel.
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23:13 Je suis un peu Jean-Michel.
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23:19 Je suis un peu Jean-Michel.
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23:28 Je suis un peu Jean-Michel.
23:29 Je suis un peu Jean-Michel.
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