TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 - On va reprendre votre histoire, le contexte.
00:02 Vous allez voir, cette histoire est incroyable.
00:03 Je veux vraiment avoir l'avis des téléspectateurs.
00:05 Il est 20h57, on est en direct.
00:07 Alors, vous êtes propriétaire d'un appartement de 60 m² sur la promenade des Anglais.
00:12 Depuis combien de temps ?
00:13 - Depuis 25 ans déjà.
00:14 - Depuis 25 ans, d'accord. Très bien. C'est votre résidence principale ?
00:16 - Résidence principale, tout à fait.
00:18 - Vous décidez de louer votre appartement il y a quelques semaines. Pourquoi ?
00:21 - Je décide de louer parce que je suis agent commercial en immobilier.
00:24 Et au vu de tout ce qui se passe, les crédits sont refusés,
00:26 j'ai depuis 7 mois pas fait de vente.
00:29 - C'est ça. Comme beaucoup d'agents immobiliers.
00:31 - J'ai été obligé de louer un petit appartement.
00:32 J'ai dit je vais louer ma résidence principale à quelqu'un.
00:35 Et je suis tombé sur quelqu'un.
00:37 - Donc on est d'accord, cet appartement à Nice sur la promenade des Anglais,
00:41 c'est le travail de toute une vie.
00:42 - Tout à fait, toute une vie.
00:43 J'ai payé, j'ai pas mal de crédits dessus.
00:46 Et là, je l'ai rénové. J'ai mis un beau jardin pour ma petite fille.
00:49 J'ai une fille de 7 ans.
00:50 - C'est le travail de toute votre vie. Vous avez bien fait.
00:53 Vous décidez de louer votre appartement parce qu'on le sait,
00:55 les agents immobiliers, c'est très compliqué pour les agents immobiliers en ce moment.
00:58 Et il y a des agents immobiliers qui n'ont pas fait de vente depuis 8, 9, 10 mois.
01:02 C'est un truc de fou actuellement.
01:04 Et c'est vrai que beaucoup de prêts sont refusés, de prêts bancaires.
01:08 Et donc c'est compliqué. Le marché est gelé, comme on dit.
01:11 Et les propriétaires, en plus, ils ne veulent pas baisser.
01:13 - Tout à fait.
01:14 - Donc voilà, ils attendent, ils préfèrent attendre des jours meilleurs.
01:18 Vous aviez une pension alimentaire à payer également ?
01:22 - Tout à fait. J'ai 380 euros à payer à la maman de ma fille.
01:25 J'ai aussi un crédit immobilier à payer, l'URSSAF, les impôts, etc., comme tout le monde.
01:31 Et je me retrouve à découvert aujourd'hui.
01:32 - C'est ça. Et comme vous êtes agent immobilier, c'est fluctuant.
01:34 Comme on dit, vous avez fait des mois.
01:36 - Un jour, on va faire 10 000 euros. 3 mois après, on ne fait plus rien.
01:38 - Exactement. Pendant 3 mois, vous ne faites rien.
01:40 Ou 3, 4 mois, même là, ça fait 7 ans.
01:41 - Ça fait depuis le 30 juin exactement.
01:43 - 30 juin, vous n'avez rien.
01:44 - 30 juin. Dernière vente le 30 juin.
01:46 - C'est incroyable. Incroyable.
01:48 - Vous trouvez un locataire ?
01:50 - Alors je trouve un locataire par une petite annonce sur Le Bon Coin.
01:52 Et la personne me paraît correcte. Elle a 2 brasseries sur Cannes.
01:56 - D'accord. Ah oui.
01:57 - Voilà. Donc je fais un contrat. Je fais un bail.
01:59 Parce que dans la presse, on aime bien faire joli.
02:00 On dit que j'avais fait à l'oral. C'est faux. Je fais un bail.
02:02 En bonne et due forme.
02:03 Je devais revenir le lendemain pour faire l'état des lieux, les photos, etc.
02:06 Et il me fait 2 chèques. Je dis OK.
02:10 Je dis bon... Enfin voilà. On fait 2 chèques, etc.
02:12 Le lendemain, je devais revenir.
02:14 Je passe le lendemain. Il n'est pas là. Je reviens.
02:16 Je n'ai pas payé à Eideken. Je n'ai pas assez d'argent.
02:19 Après, demain, il revient. Il m'a amené en bateau.
02:21 Les signaux ont été changés sous les yeux de la gardienne.
02:23 Elle n'a rien vu. Ce qui m'étonne un peu aussi.
02:26 Comme j'avais présenté ce monsieur à la gardienne, je lui ai dit ne vous effolez pas.
02:29 Il y a un monsieur qui va venir avec sa femme. C'est le nouveau propriétaire.
02:31 - Vous êtes tous les 2 avec sa femme et lui ?
02:33 - Oui. Je l'ai vue une fois, elle. Voilà.
02:35 - D'accord.
02:36 - Et donc je me suis un petit peu énervé.
02:37 Je dis voilà. Au bout d'une semaine, je lui ai dit il faut partir.
02:39 - C'est vrai que vous demandez un règlement en espèces ou pas ?
02:41 - Non. Absolument faux. C'est faux.
02:43 C'est lui qui me propose parce qu'il me dit je ne vais pas...
02:45 Rendez-moi les chèques. Je vous donne des espèces.
02:46 Alors je lui rends les chèques. J'avais mis les chèques à la banque.
02:48 Entre-temps, je suis vite retourné entre midi et 2 à la banque retirer les chèques
02:51 pour pouvoir lui rendre et qu'il puisse me payer justement le mois environ.
02:56 - Et le lendemain de son entrée, donc dans l'île, vous décidez d'encaisser les chèques.
02:59 - Voilà. Et sans provision. Donc avant de les encaisser...
03:02 - Comme vous avez une mauvaise surprise.
03:03 - Voilà.
03:04 - Sans provision.
03:05 - Il m'a payé 400 et 200 euros. Voilà. Pour faire patienter. Oui, le temps qu'eux.
03:08 - Et puis voilà.
03:09 - Et combien il manquait ?
03:10 - Le loyer, c'était 2050 euros par mois.
03:12 - D'accord.
03:13 - D'accord. Alors j'entends des gens qui disent c'est trop cher.
03:14 C'est la première des Anglais. Ça fait 24 euros.
03:16 - Non mais faites ce que vous voulez.
03:17 - Je veux dire en un moment donné, l'appartement vaut 700 000 euros.
03:19 - C'est pas le sujet.
03:20 - Voilà. C'est pas le sujet.
03:21 - Non mais ça c'est pas le sujet, Richard.
03:22 - Non.
03:23 - Les mecs, vous faites ce que vous voulez.
03:24 Vous voulez vous le louer et qu'ils ne payent aucun.
03:25 - Exactement.
03:26 - Il était d'accord.
03:27 - Il était d'accord.
03:28 - Il était d'accord.
03:29 - Il était d'accord.
03:30 - Il était sûr.
03:31 - C'est pire qu'un squat.
03:32 Parce que si vous êtes propriétaire ici chez vous à Paris
03:34 et que vous avez un appartement sur la promenade des Anglais qui est squaté,
03:36 vous n'en apercevez pas. Très bien.
03:38 Moi, c'est pas la même chose.
03:39 Je mets mon bien principal à l'allocation,
03:41 croyant retirer des revenus.
03:43 Je paye d'avance mon propriétaire à qui j'ai vendu un petit studio à côté
03:46 en dernier étage sur une petite résidence.
03:48 Et je me retrouve en négatif puisque je ne peux pas me payer.
03:50 - Oui, comme avant.
03:51 - Voilà. Donc c'est pire.
03:52 J'ai été deux fois violé une fois par le squat,
03:54 une fois par la personne d'abus de confiance.
03:56 - Alors, écoutez, cette histoire, si vous allez voir, elle est incroyable.
03:59 C'est quand on dit qu'on marche sur la tête,
04:01 on marche vraiment sur la tête ici.
04:03 Et tous les jours, on s'en rend compte.
04:05 Donc, c'est que le début de vos ennuis puisque là, l'échec ne passe pas.
04:08 - Oui.
04:09 - Votre locataire change la serreuse de l'appartement, comme vous l'avez dit.
04:12 Vous lui avez donné votre accord ? Pas du tout ?
04:14 - Absolument pas, non.
04:15 C'est interdit par la loi. Il a un gros pitbull dans l'appartement.
04:18 Pas de caution, pas de loyer. Voilà.
04:20 - Il a un gros pitbull dans l'appartement ?
04:21 - Oui, un pitbull dans l'appartement. Il sort toujours avec.
04:23 - D'accord.
04:24 - Il peut pas être tranquille, ce monsieur.
04:25 - Vous essayez de l'appeler ?
04:27 - Alors, ce qui se passe, c'est qu'au bout de 3, 4 jours,
04:29 j'insiste pour qu'on se voit et je dis qu'il faut partir.
04:31 Il me dit d'accord, je vais partir à 3 heures de l'après-midi,
04:33 tel jour, 3 heures et quart.
04:34 Et c'était un jour de plus, je me souviens.
04:36 Je vais pour me présenter. Je dis, je ne veux pas y aller seul
04:38 parce que si j'y vais tout seul, je risque de me faire attraper.
04:40 Peut-être qu'il va dire que je l'ai agressé, etc.
04:43 Je prends quelqu'un dans la rue. Je dis, monsieur, je vous vois un petit peu.
04:46 Il est aéré, le gars. Je lui dis, vous avez une cigarette ?
04:48 Je fume une cigarette comme ça. Je fume pas, mais ça m'a décontracté.
04:51 Je dis, venez, boire un café avec moi. Il y a 2 heures à attendre.
04:53 J'ai un monsieur qui doit partir. Mettez-vous dans le hall en retrait.
04:55 Et si ça se passe mal, vous pourrez m'assister, etc.
04:58 Et je donne la monnaie de 100 euros.
05:00 La police me dit, vous avez payé quelqu'un pour le...
05:03 Personne ne va faire pour 85 euros, etc.
05:05 Et donc, au moment où il arrive, il rentre.
05:08 Parce que je l'attends devant la porte, il rentre.
05:09 Il appelle la police. La police me voit en train de l'insulter.
05:12 Je lui dis ça, ce que tu veux. Je vais te crever, machin.
05:16 Et la police me prend, me note au poignet.
05:18 2 jours en prison à Auvard, en garde à vue.
05:21 Ce que j'ai là, monsieur, c'est 2 staphylococques dorés.
05:23 Vu les immondices qu'il y avait dans la prison.
05:27 On est sur du béton dégueulasse, avec les chiottes ouvertes.
05:31 Avec une caméra au-dessus. Pas de papier, pas d'eau, rien.
05:34 Voilà dans les conditions sur lesquelles j'étais incarcéré.
05:36 Et le soir, j'ai vu la procureure,
05:37 qui m'a interdit d'approcher mon locataire,
05:39 interdit d'approcher l'appartement et surtout...
05:41 - Donc là, vous êtes incarcéré ?
05:42 - 48 heures. - 48 heures en garde à vue ?
05:44 - En garde à vue, oui.
05:45 - En garde à vue. Ils vous ont interrogé.
05:47 C'est vrai cette histoire ou pas ?
05:48 Parce que l'histoire qui pose problème, c'est ce monsieur, on dit,
05:52 que vous avez donné 100 euros à un mec assez costaud
05:55 pour venir avec vous.
05:56 - Non ! J'ai trouvé quelqu'un dans la rue.
05:58 Je lui ai dit, monsieur, vous pouvez m'aider ?
05:59 Vous voulez un café ? Venez avec moi, etc.
06:01 Et à l'inverse, j'ai donné la monnaie de 100 euros.
06:03 Il a pris 88 ou 85 euros, je ne sais plus.
06:05 On m'a assisté, pour ne pas que je me retrouve piégé seul.
06:07 - L'homme en question aurait menacé la femme de violer le locataire.
06:09 - Non, c'est lui qui a dit, il a dit,
06:11 "oui, on va te violer, on va revenir avec des tchatchats", devant la police.
06:13 D'ailleurs, la police n'a pas trop cru,
06:15 puisque la police m'a pris avec les menottes,
06:18 m'a enfermé pendant deux jours, et ils ne m'ont même pas interrogé.
06:21 Donc c'était quelqu'un qui était...
06:22 On voyait bien que c'était quelqu'un de pas sage.
06:24 C'était tout le temps quelqu'un que j'avais payé ou quoi que ce soit.
06:26 C'est pas comme vendivité, vous voyez ce que je veux dire.
06:28 Mais je suis tombé dans le piège. En fait, il a voulu me tendre en piège.
06:30 - À la sortie de votre garde à vue, vos propriétaires, ils quittent les lieux ou pas ?
06:32 - Absolument, il est toujours là. Il est toujours là.
06:34 Et moi, dans la boîte aux lettres où j'habite,
06:36 je vois une notice disant,
06:38 "Christophe Astrozy organise une entrevue avec les copropriétaires du quartier, etc."
06:45 Je m'inscris.
06:47 Là, j'appelle BFM TV.
06:49 La concurrence, il y a Seymour qui m'a appelé, etc. aussi.
06:51 Voilà. Non, non, mais bon.
06:53 Et je rentre dans la réunion.
06:55 On pose des questions.
06:57 Ça ne vient jamais à mon tour jusqu'au moment où je coupe la parole à Christophe Astrozy.
07:01 Je dis, "M. Astrozy, vous arrêtez, s'il vous plaît. J'ai des squatteurs chez moi. C'est pas possible."
07:05 Et là, donc, la police vient, me calme un peu, me dit, "Monsieur, on va s'occuper de vous.
07:08 M. Astrozy va s'occuper de vous." Et c'est ce qu'il a fait.
07:10 Il s'est engagé. Ce matin même, à 9h30, j'ai eu M. Bettati,
07:13 qui est l'adjoint de M. Astrozy, qui est venu avec 3 personnes,
07:16 de la police et 2 assistantes, pour essayer de comprendre le problème, etc.,
07:19 de m'aider et essayer de prendre le dossier, de l'apporter en préfecture.
07:23 – D'accord. Alors, aujourd'hui, vous êtes obligé d'habiter dans un studio.
07:27 – Ah oui, j'habite dans un studio. – Vous apprêtez maintenant.
07:29 – Non, je le paye, le studio. C'est un monsieur anglais à qui j'ai fait acheter le studio
07:33 il y a une dizaine d'années. Je suis resté en contact avec lui.
07:35 Et j'ai dit, je le prends. Par contre, je ne pourrai pas payer tout de suite.
07:37 J'ai payé 2 mois d'un coup et là, je ne peux plus payer parce que,
07:39 début avril, je n'ai plus de revenu.
07:41 – Gilles Verneuil, vous avez dit que vous n'étiez pas d'accord sur tout avec le monsieur.
07:45 C'est quoi ? – Oui, c'est sur…
07:47 – Bonjour. – Bonjour.
07:48 C'est sur cet homme, effectivement, dont vous dites, en quelque sorte,
07:51 qu'il est là un peu par hasard, vous lui proposez la monnaie de 100 euros.
07:54 C'est ça qui pose problème, notamment pour les enquêteurs.
07:56 – Vous voulez que j'aille tout seul dans l'appartement ?
07:58 – Non, non, non, non, mais je vous pose simplement la question,
08:01 avec les infos dont je dispose, mais que vous pouvez démentir, bien évidemment.
08:05 Le fait de payer quelqu'un, et c'est vrai qu'on a cru comprendre
08:09 que c'était pour effrayer cette personne, et que l'homme que vous avez,
08:12 en quelque sorte, recruté a proféré des menaces violentes contre le squatteur.
08:16 C'est ça qui pose problème.
08:17 – Recruté, alors d'une part, je ne l'ai pas recruté,
08:19 je ne lui ai pas donné 100 euros, je lui ai donné la monnaie
08:21 pour qu'il soit assisté, il m'assiste pendant deux heures d'attente.
08:24 Il n'a pas été jugé dangereux par la police,
08:26 parce qu'ils ont bien vu qu'il a seulement insulté, etc.
08:28 Il a voulu montrer devant le gars qu'il devait absolument me rendre l'appartement,
08:32 il a fait son job, entre guillemets, mais je n'ai pas commandité
08:35 quelqu'un qui va s'assailer ou qui va faire peur.
08:38 – Vous dites "je suis tombé dans le piège", ça veut dire quoi ?
08:40 – Oui, parce que le piège, il m'a donné rendez-vous, le squatteur,
08:42 il m'a dit "venez à 10h, je vais partir", et j'y suis allé,
08:44 deux heures d'attente, il n'est pas là, et quand je vais pour m'énerver,
08:48 quand il arrive, il met les pieds dans la porte, il commence à me provoquer,
08:51 on le provoque tous les deux, le monsieur que je ne connais pas et moi-même,
08:54 et là, la police arrive, en flagrant délit, ils me voient en train de m'insulter,
08:57 parce que je dis de tous les noms, je l'ai insulté, je l'ai dit "je vais te massacrer",
09:01 "lui, on va lui mettre la fable", bon, il a essayé de se monter à la hauteur
09:04 pour les faire peur, mais ça n'a pas autre mesure qu'à inquiéter la police,
09:07 puisqu'il n'a pas été pris.
09:09 – C'est vous qui avez été pris ?
09:10 – C'est moi qui ai été pris, voilà, 48 heures.
09:13 – Ce que je veux dire à Richard, c'est que, moralement, je comprends ce que vous avez fait,
09:19 juridiquement, vous n'avez pas le droit de le faire.
09:21 – Tout à fait.
09:22 – Vous contestez avoir payé le mec, mais en fait, vous reconnaissez quand même
09:25 que vous l'avez payé, puisque vous lui avez laissé de l'argent,
09:27 qui vous l'a accompagné, moi, vous me proposez 100 euros pour vous accompagner,
09:31 jouer votre garde du corps, je vous dirais non.
09:33 Lui vous a dit oui, c'est un tchatchen, bon, peu importe.
09:36 Donc, en gros, moralement, je vous comprends, juridiquement, je ne vous comprends pas.
09:40 Et si on vous a traité comme on vous a traité, c'est parce que si on laisse passer ça,
09:45 ça veut dire qu'on laisse tout faire.
09:47 – C'est pour tout faire.
09:48 – Et le vrai problème…
09:49 – Il laisse les squatters.
09:50 – Attends, j'ai pas fini.
09:51 – Il laisse les squatters.
09:52 – Le vrai problème dans ce genre d'histoire, c'est qu'il faudrait légiférer.
09:57 C'est-à-dire que normalement, on devrait pouvoir appeler la police,
10:00 en disant "voilà, j'ai un squatter chez moi".
10:02 – J'ai appelé la police deux fois, ils ont rigolé.
10:04 – "J'ai un squatter chez moi, est-ce que vous pouvez faire le nécessaire ?"
10:07 Non mais, il faudrait trouver une solution autour de ça.
10:10 – Alors, moi j'ai une solution, j'ai parlé à Christelle Estrosi.
10:13 – On ne peut pas vous laisser venir avec un tchatchen.
10:15 – Tout à fait, je suis d'accord avec vous, je veux dire que j'ai confiance à la justice,
10:18 même si je ne le pense pas.
10:20 J'ai vu Christelle Estrosi, j'ai lui dit "Monsieur Estrosi, il faudrait que vous ayez plus de voix".
10:24 Il m'a dit "Richard, exactement, c'est ce que j'ai dit".
10:26 Que la préfecture, que Monsieur Darmanin, qui a assez de soucis avec l'insécurité,
10:29 l'immigration, la fiscalité, l'école, l'université, les attentats,
10:34 tout ce qui se passe actuellement, qu'il laisse un peu travailler Monsieur Estrosi,
10:37 il a largement le temps, il prendra soin de Dimanche le matin quand il fait son jogging,
10:40 je l'ai croisé hier encore, qu'il vienne pour…
10:42 – Le problème, il n'est pas national, il est national.
10:44 – Qu'il puisse venir foutre des gens dehors qui sont squattés.
10:46 – Savez-vous combien il y a de squatteurs qui sont partis à Nice depuis 2019 ?
10:51 Il y a eu 3 000 squatteurs qui sont partis, 200 cette année, un par jour.
10:55 – Il y a un problème, on est bien d'accord.
10:57 – Non mais aujourd'hui, ça en est où l'affaire ?
10:59 – L'affaire est à l'année que je suis…
11:01 Donc ce matin, Monsieur Mitati, à 9h30, je l'ai rencontré,
11:04 l'assistant, c'est le joie en mer, avec le responsable de la sécurité de la police de Nice,
11:09 avec deux assistantes très sympas, et m'ont dit "Voilà, on va expliquer,
11:13 on va voir ce qu'on va faire, donnez-nous l'assommation que le huissier a apportée,
11:17 on va l'apporter au préfet au plus tôt, il y a l'air même propre,
11:20 on va vous donner au courant au jour le jour".
11:22 – Et voilà, c'est tout, on en est là.
11:24 – Aujourd'hui, il est toujours chez moi.
11:25 – Il est toujours chez vous.
11:26 – Oui, bien sûr.
11:27 – Juste, parce que ce qu'il a fait, Gilles, ce qui te pose problème, c'est quoi alors maintenant ?
11:33 – C'est le recrutement de cette personne, effectivement,
11:35 la deux versions contradictoires, mais j'entends parfaitement, Monsieur.
11:38 – Ce n'est pas un recrutement.
11:39 – C'est par hasard, j'ai eu de la chance.
11:41 – Pour les enquêteurs, c'est considéré comme soudoyer quelqu'un
11:44 pour lui faire commettre une action illégale.
11:46 Non mais c'est ça votre problème, je ne prends pas ça à mon compte.
11:48 – Non mais je ne suis pas sûr que ce soit le fond du problème.
11:50 Le fond du problème, c'est qu'officiellement, Monsieur est propriétaire,
11:52 il a loué quelque chose à un monsieur, même s'il squatte,
11:55 reste, au regard de la loi, locataire de son appartement.
11:58 Et normalement, il ne peut pas le faire évacuer tant qu'il n'y a pas eu effraction de votre…
12:04 – Oui, mais Monsieur, quand on a un pitbull, qu'on ne paye pas l'assurance,
12:07 qu'on change les serrures, qu'on ne paye pas le loyer…
12:09 – Moi, je vais vous dire ce que je pense là.
12:12 Et Gilles Vernez, une fois de plus, je ne suis pas du tout d'accord avec lui.
12:15 Gilles Vernez, encore une fois, il est encore du côté des délinquants.
12:18 – Non, pas du tout, ben non.
12:20 – Oui, la gauche, c'est toujours pareil, c'est toujours pareil.
12:22 – Non mais, gauche, droite, c'est Gilles Vernez.
12:24 Il est toujours du côté des délinquants, Gilles Vernez.
12:26 Ce n'est pas une question de gauche ou droite, c'est une question de Gilles Vernez.
12:28 Il est toujours du côté des délinquants et aujourd'hui, ce que je vois,
12:31 c'est que ce monsieur, sa maison, elle est squattée, c'est tout ce que je vois moi.
12:34 Moi, je vois que le délinquant, ce n'est pas monsieur, c'est le mec qui squatte sa maison.
12:38 Voilà, c'est tout. Donc, excusez-moi de vous dire ça, Gilles Vernez.
12:40 – J'ai pris 10 kg en deux mois, pâte au sucre, pâte au sucre et pâte à l'huile tous les jours.
12:44 – Bien sûr.
12:45 – Je ne fais plus de sport parce que je ne peux pas, je n'ai pas la tête à ça.
12:47 Et voilà, quoi, j'ai des soutiens.
12:49 Alors, une chose que je voulais dire aussi, Cyril, j'ai beaucoup de gens qui m'appellent.
12:52 Ne vous inquiétez pas, on va vous rendre justice, il y a des, je ne sais pas, des bikers, des machins.
12:55 – Je l'ai vu devant tout le monde. – Ils m'ont dit qu'ils étaient surnis.
12:57 – Que personne, voilà, que personne fasse quoi que ce soit.
13:01 Je ne veux pas qu'ils soient embêtés, moi non plus.
13:03 – Rien de plus. – Voilà, c'est tout.
13:04 – On comprend les mecs parce que, je le sais, les gens qui veulent venir en aide,
13:07 donc, monsieur, je les comprends tellement et c'est des amours.
13:09 C'est pour ça que j'aime la France, c'est pour ça que j'aime les Français.
13:12 Je vous dis, ça les rend fous, ça, les Français. Je vois tous les messages.
13:15 Ils se disent, on a envie d'aller le sortir, ce gars-là, par la peau du cul et de le foutre dehors.
13:19 Ne le faites pas parce que ça va retomber. Il a déjà eu un problème, Richard, ça va retomber dessus, je peux vous dire.
13:24 Donc, vraiment, vous êtes des amours et on comprend tout à fait.
13:26 – Merci. – Et on se dit comme vous, moi aussi,
13:28 je me dis, ce mec-là, voilà, c'est catastrophique de voir un monsieur comme ça,
13:33 qui a mis toutes ses économies dans un appartement et qui profite aujourd'hui du système.
13:38 Parce qu'aujourd'hui, c'est incroyable, il faut que la loi change,
13:41 il faut qu'on puisse envoyer la police qui foute ces mecs dehors.
13:45 Voilà, c'est aussi simple que ça.
13:46 – Et laisser le maire travailler. Le maire, c'est sa ville.
13:49 Monsieur Astrozy est très accessible.
13:51 Je vous l'ai rencontré deux, trois fois dans ma vie, je l'ai rencontré une heure après.
13:54 – Oui, mais c'est pas le maire, apparemment.
13:55 – C'est pas le problème du maire. – Oui, justement.
13:58 – Heureusement que c'est pas le problème du maire.
14:01 Parce que votre problème, c'est un problème national.
14:03 Donc, il faut que ça soit légiféré de façon nationale.
14:05 Que ça soit à Nice, à Roubaix ou peu importe.
14:08 Et à partir du moment où les choses ne sont pas faites, ça oblige les gens.
14:14 – À votre place, je ne sais pas si je n'aurais pas fait la même chose que vous.
14:17 – Vous savez, les préfets, quand on se fait un propre, ce sont des hommes de petits ombres gris.
14:20 – Ça serait passé par le maire et le préfet tout de suite, porter plainte.
14:23 – Donc, six mois après. – Non, la loi.
14:25 – La loi, c'est des petits ombres gris, vous savez, dans leur bureau.
14:28 – Avec la nouvelle loi, le maire Cyril peut maintenant constater.
14:32 Mais c'est du ressort du préfet, l'expulsion.
14:34 Et moi, je suis désolé pour monsieur, sincèrement.
14:36 Parce qu'en faisant ce qu'il a fait, il va retarder le fait que le problème soit réglé.
14:41 – Monsieur, j'espère bien qu'au 1er avril, je serai chez moi.
14:43 Parce que je peux vous dire que je suis très motivé.
14:45 Parce que je sais, et Christian Esprousy, il le sait,
14:47 je vais déposer une manifestation, c'est un mois de délai, pour manifester.
14:51 Il y a 600 personnes qui me suivent, promenade des Anglais,
14:53 je me marie, vous voyez, c'est sympa, blanc bleu, Saint-Tropez.
14:56 Je me mets dedans avec un matelas, avec les trucs.
14:58 On accepte que les Tunisiens, Algériens, Marocains,
15:00 ils défilent le week-end, le samedi, pour se marier, avec le drapeau algérien,
15:04 en bloquant les gens dans les ambulances pour aller à l'ambulance.
15:07 – Ils vont venir peut-être m'aider pour quelqu'un qui n'est pas chez lui.
15:10 – Ils vont bien, ils sont très sympas, ils viendront vous aider, c'est sûr.
15:13 – Oui, je pense. La manifestation sera prête.
15:16 – Si moi, qui sommes Tunisiens, on avait défilé sur la promenade de Nice,
15:20 on serait venu vous aider, c'est sûr.
15:21 Par contre, on l'aurait fait même pour moins de 100 euros, les drapeaux algériens.
15:24 – Non, non, je parle des gens qui se marient, vous savez, les drapeaux,
15:26 et qui bloquent la promenade des Anglais.
15:28 – Oui, mais il ne faut pas tout mélanger.
15:30 – Oui, d'accord, mais c'est le choix aussi, on ne dit rien.
15:32 J'ai une amie qui est décédée dans une ambulance
15:34 parce qu'elle n'a pas pu arriver à temps.
15:36 – Oui, mais on parle d'autre chose ce soir.
15:40 – Ce qu'on veut, Richard, c'est régler votre problème ce soir.
15:43 – Merci.
15:44 – Que ça prenne une proportion et que les gens se rendent compte
15:46 qu'aujourd'hui vous êtes à la rue et qu'il y a un mec, pour moi, un délinquant
15:50 qui est chez vous alors que vous êtes ici.
15:52 Est-ce que Richard, je vous dis n'importe quoi peut-être,
15:55 est-ce que Richard, il a le droit d'aller chez lui,
15:58 de faire changer les serrures pendant qu'il est dans la loi ?
16:00 – Non, il est dans la loi.
16:01 – Il n'a plus le droit, il est sous contrôle judiciaire,
16:02 il n'a plus le droit d'approcher.
16:03 – Alors il y a un pote qui a fait ça qui me l'a dit, il l'a fait.
16:06 Et après, mine de rien, ça s'est réglé parce qu'ils n'ont pas pu rentrer chez eux.
16:10 Après, il ne faut pas le faire, donc ils n'ont pas le droit de le faire.
16:12 C'est bien de dire qu'on n'a pas le droit de faire ça non plus.
16:13 – Il n'a pas le droit de faire ça, ça lui retombe dessus aussi.
16:15 – Et surtout pas pour monsieur,
16:16 parce que le contrôle judiciaire lui a imperdit d'approcher.
16:18 – Moi, si je me dis dans l'absolu, je peux très bien aller squatter
16:21 un appartement d'un voisin, le voisin va être squatté,
16:23 il va squatter l'appartement d'un voisin, ça fait le contrôle de la propriété.
16:26 Je crois que je voulais ajouter aussi, j'ai envoyé un texto à WhatsApp,
16:29 on avait un groupe commun de tous les copropriétaires,
16:31 personne ne m'a soutenu en disant "Richard, si vous voulez boire un café à la maison, etc."
16:35 On comprend, le syndic, ce GER, pour ne pas le nommer pareil.
16:37 – Non mais c'est fou dans votre immeuble, vous pouvez pas rigoler.
16:39 – Rien, vous m'envoyez la facture de la décharge à payer.
16:41 – Je ne paierai pas, bien évidemment.
16:42 – Non mais je suis un peu d'accord avec Richard là-dessus aussi.
16:44 Dans l'immeuble, les gars, ça fait combien de temps que vous étiez là-bas ?
16:46 – 25 ans, 90 heures.
16:48 – Il n'y a pas un voisin qui dit, il y a un mec qui lui dit "écoute, t'as rien à foutre ici".
16:52 – J'ai été présent de copropriété pendant 4 ans.
16:54 – Vous n'aviez pas de bon rapport avec vos voisins ?
16:56 – Comment ?
16:57 – Vous n'aviez pas de bon rapport avec vos voisins ?
16:58 – Si, très bien, je vois tout ici.
17:00 J'étais même présent que vous, ils ont peur, ce sont des gens âgés.
17:02 Il y a qu'une dame qui m'a donné 20 euros, je lui ai rendu,
17:05 je lui ai acheté deux tartes aux pommes.
17:07 – En réalité, dans le cas de monsieur, il y a des interventions par des intermédiaires.
17:12 Sur internet, on peut trouver des gros bras, ça se fait dans le cadre de problèmes similaires,
17:18 mais là maintenant, je dirais que c'est un peu trop tard.
17:20 – Ah oui, bien sûr, je ne veux pas être…
17:22 – Vous n'êtes intervenu pas.
17:23 – Je ne veux pas retourner autour de vous, monsieur.
17:24 – Je te parle de la réalité, je ne parle pas de ce qui est moral.
17:26 – Ça a des conseils bizarres.
17:27 – Nous, en tout cas, Richard, on espère que ça va s'arranger pour vous.
17:29 – Merci chéri.
17:30 – Parce que ces histoires nous rendent fous.
17:32 Donc vous nous tenez au courant.
17:33 – Moi, je ne dors pas de la nuit, je peux vous dire…
17:35 – Nous aussi, on ne va pas dormir de la nuit à cause de cette histoire.
17:37 Parce que je vous dis, ça me rend fou, ça, ça me rend fou, des abrutis pareils.
17:40 Voilà.
17:41 – Ah, voilà.
17:42 – Voilà, voilà, 95%.
17:43 – Monsieur Darmanin, vous n'avez pas fait ce score-là.
17:44 – J'adore Gérald Darmanin.
17:46 – Il paraît qu'il est furieux.
17:47 – Non, non, pourquoi ?
17:48 – On m'a dit qu'il est furieux, Darmanin.
17:49 – Sur quoi ?
17:50 – Sur ce qui est arrivé là.
17:51 Peut-être parce que monsieur Esposy demande que les maires prennent le pas.
17:53 – Gérald Darmanin, il est super, je vous le dis.
17:55 – Ah oui ?
17:56 – Je l'adore.
17:57 – Pas moi.
17:58 – Ah si, ben je vous le dis.
17:59 Si Darmanin se met sur l'affaire, ça va être pété.
18:00 – Vous l'aimez, vous ?
18:01 – Je vous le dis.
18:02 Faites confiance à Gérald Darmanin, plus que tout.
18:04 – Je sais pas, il a beaucoup de soucis à se faire.
18:05 [Musique]