Le journal de 7h du 30/05/2024

Europe 1

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Transcript

00:00 - Le journal de cette heure sur Europe 1, Victor Pouchet, bonjour Victor.

00:03 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous et bon courage si vous devez trouver des médicaments aujourd'hui.

00:08 Neuf pharmacies sur dix sont en grève, certaines tout de même réquisitionnées

00:13 parce que les professionnels ont du mal à s'approvisionner.

00:16 C'est l'une de leurs revendications.

00:18 Près de 5000 médicaments signalés en tension l'an dernier.

00:22 Des familles de produits sont plus touchés que d'autres. Yasmina, qu'a-t-on lesquels ?

00:27 - Eh bien aujourd'hui ce sont les antidiabétiques, certains antibiotiques

00:30 et les médicaments pour les troubles du rythme cardiaque qui manquent le plus en pharmacie.

00:35 Alors pour faciliter la prise en charge des malades, les pharmaciens,

00:38 avec l'accord du médecin, fournissent une autre molécule.

00:42 Mais pour certaines pathologies, il n'est pas possible de remplacer un médicament par un autre,

00:47 ce qui génère inquiétude pour les patients et surcroît de travail pour le pharmacien, explique Philippe Bessey.

00:52 Il est le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

00:56 - Il y a des patients qui font 5, 6, 7 pharmacies avant d'arriver à trouver le bon médicament

01:02 parce que parfois on ne peut pas le changer.

01:04 Donc nous faisons le tour avec le patient de l'ensemble des confrères pour essayer d'en trouver un.

01:09 C'est des heures qu'on passe à essayer de résoudre cette problématique.

01:12 Philippe Bessey l'assure, il n'y a pas de risque pour la santé du patient.

01:16 Soit le malade peut attendre de recevoir son traitement quelques jours de plus

01:20 parce qu'il a du stock chez lui, soit il est envoyé directement à l'hôpital

01:24 où le médicament sera cette fois-ci disponible.

01:26 - Yasmine Akatu pour Europe 1, le ministère de la Santé.

01:29 Perquisitionné hier suite d'une information judiciaire ouverte pour favoritisme,

01:33 c'est l'affaire des cabinets de conseil dont MacKenzie le recouvre à ses organisations.

01:38 Un phénomène tentaculaire à l'addition salée pour l'État selon un rapport parlementaire,

01:42 c'est 900 millions d'euros en 2021.

01:45 Des millions d'euros, il en manque beaucoup, mais alors beaucoup dans les caisses de l'assurance maladie.

01:50 Et la Cour des comptes cible les arrêts maladie justement.

01:53 Ça représente 12 milliards d'euros en 2022 et Baptiste Morin, l'objectif c'est un grand coup de grappeau.

01:59 - Au grand mot, les grands remèdes.

02:00 La Cour des comptes recommande par exemple de ne plus indemniser les arrêts de moins de 8 jours,

02:05 de quoi économiser 470 millions d'euros sur un an.

02:09 Plus rentable, passer de 3 à 7 jours de carence pour tous les arrêts,

02:13 à la clé près d'un milliard d'euros d'économie, mais pas de quoi régler le fond du problème,

02:17 estime Laurent Capeletti, directeur à l'Institut de Socioéconomie Iséor.

02:21 - Les gens seront peut-être plus présents pour éviter de perdre du pognon en étant absent, d'accord.

02:26 Mais ce qui va se passer, c'est que vous allez maximiser le présentéisme.

02:29 C'est-à-dire que les gens, ils seront là, mais ils ne seront pas productifs,

02:32 ou pas aussi productifs que la normale.

02:34 La Cour des comptes propose également un jour de carence d'ordre public.

02:37 Comprenez, un jour qui ne peut pas être pris en charge par l'employeur.

02:40 Associé à une baisse de la prise en charge de l'assurance maladie,

02:44 cela devrait permettre 600 millions d'euros d'économie.

02:47 Enfin, dernière hypothèse, réduire la durée d'indemnisation maximale de 3 à 2 ans,

02:52 750 millions d'euros de dépenses seraient évitées.

02:55 - Des dépenses évitées d'un côté, des aides ajoutées de l'autre.

02:59 L'aide juridictionnelle a été élargie, désormais accessible aux étrangers clandestins

03:04 pour des affaires au prud'homme et au civil.

03:06 Concrètement, l'État pourra prendre en charge un avocat, des frais d'expertise ou du lycée de justice.

03:11 - Oui, décision du Conseil constitutionnel qui a censuré cette semaine

03:15 une loi vieille de plus de 20 ans, décision qui fait beaucoup réagir la classe politique, Arthur Delabord.

03:21 Taulet à droite, de Jordan Bardella à Éric Zemmour, en passant par François-Xavier Bellamy,

03:26 tous sont vant debout contre cette décision du Conseil constitutionnel,

03:30 le député Rassemblement national, Franck Alizio.

03:32 - C'est une honte en termes de politique migratoire

03:34 et une honte en termes de politique des finances publiques.

03:37 On a trouvé une nouvelle façon de gaspiller l'argent du contribuable

03:40 et de faire un formidable appel d'air en matière d'immigration clandestine.

03:45 À un moment donné, il n'y avait plus de limites à la folie suicidaire

03:48 de certaines élites de notre pays qui ont trouvé refuge, entre autres, au Conseil constitutionnel.

03:53 Dans les rangs de la majorité, en revanche, on salue la décision des sages.

03:57 Le député Renaissance, Benoît Mournet,

03:59 invoque la nécessité de garantir l'accès à la justice pour tous.

04:03 - Dieu merci, nous sommes dans un État de droit,

04:05 donc il n'y a pas de justice à partir du moment où il n'y a pas de défense.

04:07 Enfin à gauche, la décision fait l'unanimité,

04:09 même si les responsables politiques se font relativement discrets sur la question.

04:14 - Et à noter que cette aide juridictionnelle était déjà accessible aux non-français

04:17 pour des dossiers en droit des étrangers ou en matière pénale.

04:20 Cette question que l'on se pose ce matin sur Europe 1,

04:22 faut-il rétablir des frontières à l'intérieur de l'espace Schengen pour les non-européens ?

04:27 Vous répondez oui à 66% selon un sondage CSA pour Europe 1,

04:32 C News et le journal du dimanche.

04:33 Chiffre à retrouver dans le détail sur europe1.fr.

04:36 - Et l'immigration qui sera l'un des grands thèmes de débat,

04:39 ce soir de ce grand débat entre les six têtes de liste aux élections européennes sur Europe 1,

04:44 C News en partenariat avec le journal du dimanche.

04:46 Quelle France ? Dans quelle Europe ?

04:48 Rendez-vous ce soir à 21h, débat animé par Pierre De Villeneuve et Laurence Ferrari.

04:53 - Et vous écoutez Europe 1 matin, il est 7h06.

04:55 - Ils sont anti-vax, rejettent les institutions, relaient de nombreuses fausses informations,

05:00 les complotistes sont plus que jamais dans le viseur des autorités.

05:03 - Vigilance renforcée, c'est le mot d'ordre d'une note qu'Europe 1 a pu consulter,

05:08 une note des renseignements, il faut dire que ces groupes sectaires prolifèrent partout en France

05:12 avec une stratégie bien définie, Jean-Baptiste Marty,

05:15 cibler certains secteurs de la société française.

05:18 - À commencer par la sphère religieuse où il est facile pour les groupes complotistes

05:21 d'embrigader des personnes vulnérables.

05:23 Ainsi, de plus en plus de gourous s'autoproclament faux prêtres, comme à Oyonnax,

05:27 où un homme a récemment été identifié par les autorités

05:30 après avoir organisé des messes clandestines dans son jardin.

05:34 Un moyen de diffuser discrètement des discours anti-républicains

05:37 pour constituer une contre-société.

05:39 Cette remise en cause des institutions peut même prendre forme dans l'espace public.

05:44 En 2023, par exemple, une fausse monnaie, le franc libre, a été lancée,

05:47 une façon de contester l'euro.

05:49 Mais il y a encore plus grave que cela, l'exercice illégal de la médecine,

05:53 domaine dans lequel les sphères complotistes trouvent un public vulnérable

05:57 et facile à endoctriner.

05:58 Ainsi, de nombreux centres de soins non déclarés sont recensés ces derniers mois,

06:02 comme à Gorbiot, village situé dans les Alpes-Maritimes,

06:05 où un couple d'agriculteurs autoproclamés « guérisseurs »

06:08 expérimentait l'usage de plantes interdites,

06:10 tout en diffusant un discours anti-vaccin

06:12 et remettant en cause la légitimité de l'Organisation Mondiale de la Santé.

06:15 Jean-Baptiste Marty pour Europe 1.

06:17 Et puis c'est le jour J pour les lycéens et les parents d'élèves.

06:22 Les premières réponses de Parcoursup arrivent aujourd'hui.

06:24 Près d'un million de candidats ont émis des voeux cette année

06:27 pour des formations dans le supérieur.

06:29 Europe 1, il est 7h07.

06:30 Le football et un duel pour accéder à la Ligue 1.

06:33 Ce soir, la Sainte-Étienne affronte le FC Metz.

06:36 Le troisième de Ligue 2 cette saison reçoit le 16e de Ligue 1.

06:39 Le vainqueur de cette double confrontation gagne son ticket dans l'élite.

06:42 Alors le public stéphanois n'attend qu'une seule chose,

06:44 Jean-Luc Beaujand, vibrer au stade Geoffroy-Guichard ce soir.

06:47 Ce soir, le Chaudron sera plein, 37 000 spectateurs pour la 7e fois de la saison.

06:52 Une performance rare pour un club de Ligue 2,

06:54 car à Sainte-Étienne, la passion pour les verts est immense, explique Mickaël.

06:57 C'est une ville de foot depuis toujours.

06:59 Ma famille était supporte des verts.

07:00 Puis je suis tombé dans la marmite verte, comme on dit.

07:02 C'est pour la vie.

07:02 Mes filles jouent au foot, elles sont pour les verts.

07:04 Les petites de 4 ans, elles chantent "Allez les verts".

07:06 Je pense que leur élève n'est pas prête à terminer.

07:07 La Ligue 1 est à la portée des verts, estimée Nola 23 ans,

07:10 elle aussi supportrice depuis toute petite.

07:12 Je pense que ça peut le faire, en tout cas, moi j'y crois.

07:14 Avec le public qu'on a, quand on dit qu'on est 12,

07:17 on est vraiment 12 et je sais qu'on sera 12.

07:19 Depuis gamine, le foot c'est dans mes gènes, et le vert encore plus.

07:22 Et je sais que ça, je transmettrai à mes enfants aussi.

07:25 J'ai le cœur vert et je l'aurai toute ma vie.

07:27 Un public qui joue un vrai rôle pendant les matchs,

07:29 confirme le milieu de terrain de l'équipe d'Ilan Chambaud.

07:31 C'est important à domicile d'en aider tout le monde avec nous,

07:34 et je pense qu'avec le soutien du public,

07:35 pour l'équipe adverse, ce n'est pas facile.

07:37 En tout cas, les supporters, comme Isabelle et Elvis,

07:39 sont déjà prêts à donner de la voix.

07:41 On a un bon public et les meilleurs supporters.

07:44 On va gagner, ça c'est juré, allez !

07:48 Bienvenue Jean-Luc Beaujon, déjà le reportage magnifique de Jean-Luc Beaujon

07:53 pour Europe 1, et puis tu sais, on chante nous aussi sur Europe 1,

07:56 mais pour Roland Garros et la victoire d'Ignaz Fiatek.

07:59 Hallucinante !

08:01 Je suis polonais, je suis polonais, je suis polonais, je suis polonais,

08:04 C'est l'hymne polonais, version Pierre de Villeneuve, hier soir, pour la victoire,

08:08 il faut le dire, renversante, de la numéro 1 mondiale polonaise

08:11 contre Naomi Osaka, au deuxième tour de Roland Garros.

08:13 Ça passe aussi pour Alcaraz, Sissipa, c'est Yannick Siner contre Richard Gasquet.

08:17 Il s'est fait balayer le pauvre Richard Gasquet,

08:19 mais c'était quand même valeureux de sa part.

08:21 Merci beaucoup mon cher Victor,

08:23 on vous retrouve dans 10 minutes pour l'essentiel de l'actualité sur Europe 1.

08:26 Europe 1, la radio officielle du tournoi de Roland Garros

08:29 que vous pouvez suivre en écoutant Europe 1, évidemment.

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