• il y a 7 mois

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00:00 [Générique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV, notre émission levée de fonds. Les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:15 Aujourd'hui, c'est Alexandre Leroy, le fondateur de Partenart, qui est une plateforme pour investir dans les œuvres d'art à partir de 1 000 euros.
00:23 Alexandre, bonjour.
00:24 Bonjour.
00:25 Si je vous demande quelle est la mission de Partenart, vous allez me répondre, c'est démocratiser l'investissement dans l'art. C'est bien ça ?
00:31 C'est exactement ça. En fait, l'idée de Partenart, c'est de créer le premier équivalent de l'ASCPI dans l'art.
00:36 Très bien. Alors, avant de rentrer dans les détails, peut-être deux mots sur votre parcours. Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette plateforme ?
00:42 Bien sûr. Donc moi, mon parcours, j'ai fait une école de commerce plutôt classique. Et puis, j'ai, par la suite, dans mon aventure professionnelle, eu l'occasion d'investir dans beaucoup de domaines,
00:52 notamment dans l'immobilier, dans les cryptos, en bourse. Mais il y a un domaine dans lequel je n'ai jamais investi, et je crois que c'est le cas de beaucoup d'investisseurs,
00:58 c'est l'art. Et donc, de cette frustration est née l'idée de Partenart, c'est donc de démocratiser cet actif en tant qu'investissement.
01:05 D'accord. Alors, ça nous explique comment ça fonctionne et surtout comment vous distinguez. C'est un petit peu le domaine à la mode de tokeniser, si on peut le dire comme ça,
01:13 l'achat d'œuvres d'art. Donc comment ça fonctionne et en quoi vous distinguez des initiatives qui, on le voit fleurir ici et là actuellement ?
01:20 Bien sûr. Alors déjà, pour revenir d'abord sur l'intérêt de l'investissement en art, pourquoi investir en art ? Ce qu'il y a, c'est que c'est un investissement qui a beaucoup de sens,
01:26 qui représente assez peu de contraintes, qui est décorer les démarchés. Donc c'est-à-dire que même si le marché boursier s'effondre, eh bien la valeur intrinsèque des œuvres en fait
01:34 une valeur refuge. Un chagall, ça reste un chagall même en cas de crise économique. Et puis, ça a un certain nombre d'avantages fiscaux et une rentabilité qui peut, elle aussi,
01:42 être très intéressante. Et donc, c'est pour ça que justement, c'est cet actif. En passant avec votre plateforme, on pourra bénéficier d'avantages fiscaux, c'est ça ?
01:49 Exactement. Et donc nous, l'idée c'était de se dire, quels sont les freins aujourd'hui à l'investissement en art ? Pourquoi c'est un investissement qui représente une part aussi faible du portefeuille des investisseurs français ?
01:59 Et donc nous, on a identifié trois freins principaux qui sont tout d'abord quoi acheter. Il y a énormément d'artistes qui se vendent très bien aujourd'hui, qui seront invendables dans quelques années.
02:09 Aussi, il faut pouvoir conserver l'œuvre dans de bonnes conditions. Accéder au marché, parce que c'est pas toujours possible de fréquenter les arts, les galeries, les ventes, etc.
02:17 Exactement. Il y a des marchés privés parfois qui sont de gré à gré. Off-market.
02:21 Exactement, off-market. Il faut avoir des entrées. Et puis aussi, enfin, il faut avoir de la mise de fonds minimale.
02:27 Parce que ça coûte quand même un certain.
02:29 Exactement. En fait, en dessous de 100 000 euros, généralement, on considère que c'est des œuvres qui vont être très bien pour décorer chez soi, mais sur laquelle on ne va pas réellement pouvoir attendre un retour sur investissement.
02:38 Et donc nous, l'idée de Partenart, c'est de lever chacun de ces freins. Donc avec des œuvres qui vont être sélectionnées par des experts, avec également un stockage qui va être complètement externalisé pour l'investisseur.
02:46 Donc il n'aura pas à s'en préoccuper. Et puis avec une mise de départ, comme vous l'avez dit, qui est de 1 000 euros, ce qui, bien sûr, est beaucoup plus.
02:53 Alors là, on voit l'intérêt, comment dirait Gilles Indéniable. Mais la frustration, c'est qu'on ne jouit pas, on ne bénéficie pas de son œuvre comme si elle nous appartenait, qu'on pourrait l'avoir peut-être pas tous les jours, tous les soirs.
03:02 Mais on ne peut pas accéder quand même. C'est quoi ? C'est stocké dans les zones franches ?
03:06 Exactement. C'est stocké via des partenaires spécialisés qui vont donc les stocker avec des infrastructures qui sont en termes de...
03:13 Oui, il y a un problème de sécurité.
03:14 Voilà, de sécurité, d'humidité, de température.
03:16 Il n'y a qu'un peu ce côté frustration. Je ne peux pas jouir de mon œuvre.
03:19 Tout à fait. Et pour autant, nous, on veut offrir aussi une expérience immersive pour l'investisseur. Et l'idée, c'est qu'on puisse profiter aussi de son investissement et que ce ne soit pas non plus un investissement qui soit complètement hors de soi,
03:29 comme un investissement en assurance-vie ou autre, sur lequel on n'a vraiment aucune tangibilité finalement.
03:34 D'accord.
03:35 Et donc nous, ce qu'on organise notamment, c'est des expositions privées des œuvres financées.
03:38 Ah, quand même !
03:39 Donc si vous avez participé au financement d'une œuvre...
03:41 Voilà, vous ouvrez de temps en temps l'endroit et je viens. Effectivement, un peu comme dans un coffre-fort, si on met un objet de valeur, on va de temps en temps demander au banquier d'ouvrir le coffre pour voir donc son objet.
03:51 Tout à fait. Donc l'idée, c'est que si vous avez participé au financement d'une œuvre de Combas, par exemple, vous faites partie, entre guillemets, du club des co-investisseurs et des co-propriétaires d'une œuvre de Combas.
04:01 Et donc vous êtes invité à pouvoir venir voir l'œuvre ponctuellement, en général, une fois par an, une fois tous les deux ans.
04:07 Et après, l'idée sur le long terme, c'est d'avoir des œuvres suffisamment intéressantes et recherchées pour qu'elles soient aussi demandées pour des rétrospectives,
04:14 auxquelles, nous, on pourrait prêter cette œuvre-là et en échange, vous, vous aurez des accès exclusifs et VIP à ces événements.
04:19 D'accord. Alors, il y a le côté... On a une émission qui s'appelle « L'idée de placement ». On reçoit pas mal d'experts justement sur ce qu'on appelle les placements plaisir, les placements passion.
04:27 Donc, il y a le côté plaisir, le côté passionnel. Et puis, quand même, on est sur SRTV, donc il y a le côté financier, rentabilité.
04:34 Bien sûr. Donc, l'idée pour nous, c'est de rejoindre les deux.
04:36 Alors, c'est assez hétérogène, ce sur l'art, mais donnez-nous un peu des rentabilités, donc ce que l'on peut espérer, même si je précise que, comme on dit toujours,
04:44 les rendements passés ne présagent pas des rendements futurs.
04:47 Tout à fait. Alors là, justement, c'est un petit peu compliqué de donner justement un pourcentage sur l'ensemble du marché de l'art.
04:53 Et on va dire un rendement cible.
04:54 En fait, ce qu'il y a, c'est qu'il y a plutôt plusieurs courants. C'est-à-dire que si vous allez investir, c'est comme tout.
04:58 Finalement, plus le risque est grand, plus la rentabilité va être importante aussi.
05:02 Et le nez, c'est quoi ? C'est de miser sur un jeune artiste en espérant que ça colle à la montée ?
05:06 Justement. L'idée sur les prochaines années, c'est de vous permettre de pouvoir justement faire un peu comme du stock picking et de vous, sur la plateforme Partner,
05:13 créditer 5 000 euros et allouer 2 000 euros sur un artiste émergeant sud-africain ou asiatique sur lequel il y aura un risque peut-être plus important, mais aussi…
05:20 Qui n'émerge pas, mais au contraire, s'il émerge…
05:23 Exactement. Et puis à côté, pour être un petit peu plus serein, sur un warhol sur lequel globalement il y a beaucoup moins de risques et puis il y a une croissance…
05:30 Oui, c'est d'ailleurs sûr parce que bon…
05:31 Exactement.
05:32 Il ne bouge pas trop, j'imagine, les warhols, les Picasso, les combats…
05:34 Exactement. Et donc c'est aussi tout l'intérêt de Partner, c'est aussi parfois ce sur quoi je souhaite appuyer, c'est qu'on n'ait pas un fonds d'investissement en art,
05:41 c'est là, via notre plateforme, c'est vous qui allez choisir les œuvres sur lesquelles vous allez justement placer vos fonds.
05:46 Alors justement, ça permet donc d'amener sur la question suivante, parce qu'aujourd'hui vous avez une espèce de frein, c'est l'agrément AMF, alors on sait que l'AMF est très sensible…
05:55 Bien sûr.
05:56 On observe un peu toutes les initiatives que j'évoquais.
05:58 Tout à fait.
05:59 Vous, c'est quel statut juridique et quel est l'espoir que vous obteniez le certificat AMF ?
06:02 Alors nous justement, on est sur un agrément qui est celui d'intermédiaire en biens divers…
06:06 D'accord.
06:07 Qui justement encadre justement les acquisitions de biens exotiques, donc notamment c'est l'agrément qui encadre les personnes notamment sur les placements en vins ou en forêt.
06:15 Oui, c'est essentiellement le vin et les forêts.
06:17 Exactement, et a priori, on espère pouvoir être du coup le premier acteur à obtenir cet agrément sur l'art.
06:23 D'accord, vous avez déjà un calendrier ?
06:25 Alors on a déposé le dossier il y a maintenant 6-8 mois, le processus se poursuit avec nos avocats et on a bon espoir de pouvoir l'obtenir avant l'été.
06:33 D'accord, ok. Alors une fois que vous l'aurez, il faudra des fonds pour déjà payer les avocats.
06:37 Exactement, alors ça on a déjà fait une première levée de fonds pour ça.
06:40 C'est pour vous faire connaître la plateforme, la première levée de fonds c'est déjà fait pour les avocats et maintenant c'est pour, la plateforme au niveau technique elle est déjà développée ?
06:47 Elle est développée aussi, en fait la première levée de fonds elle a notamment pu lever justement ce verrou juridique puisque c'est une première en France et donc il a fallu faire des grosses études sur
06:55 quel agrément était le bon pour nous, sur quelle structuration juridique, quel schéma encadre les acquisitions.
07:00 Également on a préparé la plateforme et là l'idée justement de cette seconde levée de fonds.
07:03 C'est de vous faire connaître.
07:04 Exactement, c'est d'évangéliser le marché, de pouvoir capter justement ce marché.
07:07 Pour chercher à lever combien ?
07:09 Alors sur l'année 2024 on cherche à lever 800 000 euros qui sera découpé du coup en deux phases, un bridge qui va intervenir là dans les prochaines semaines, prochains mois qui va justement nous
07:18 permettre de préparer le terrain et puis une seconde levée de fonds qui est le savoir réalisé quand on aura obtenu cet agrément et qu'on aura financé trois oeuvres supplémentaires.
07:25 Bon, c'est séquencé, vous êtes prudent et pragmatique.
07:28 On est sur une valo, dans quelle fourchette ?
07:31 Alors sur le bridge on serait aux alentours de 2 millions et 4 millions sur la levée de fonds en fin d'année justement puisqu'il n'y aura plus ce risque d'agrément.
07:37 Parfait. Alexandre pour conclure, avez-vous un message à destination des investisseurs ? Je suis sûr qu'ils sont nombreux donc qu'ils nous regardent et nous écoutent et qu'ils sont intéressés par ParthenArt.
07:46 Bien sûr, mais écoutez chers investisseurs si vous souhaitez vous aussi participer à notre mission qui est de démocratiser l'investissement en art, n'hésitez pas à me contacter et ce sera avec grand plaisir que je pourrai vous en dire plus sur notre vision et sur notre mission.
07:58 Alexandre, merci d'être venu nous présenter ce beau projet, je souhaite un grand succès pour ParthenArt.
08:03 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter comme je l'ai dit directement Alexandre ou bien sous la vidéo, donc demander à recevoir le dossier.
08:09 Merci à tous de nous avoir suivis, je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec de nouveaux projets dans lesquels vous pourrez investir.
08:15 Merci à tous.
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