Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV, notre émission levée de fonds où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous proposer leurs projets.
00:18 Aujourd'hui c'est Vincent Baverelle, le fondateur de Let it Bib, un distributeur de vins bio et naturel que nous accueillons.
00:28 Bonjour, avant de parler de Let it Bib, deux mots sur votre parcours, qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
00:35 C'est un métier passion, c'est ma passion qui m'a amené là. Après être passé par la musique, la pub, la communication, etc.
00:43 J'ai eu envie d'entreprendre et j'étais particulièrement intéressé par les vins naturels et bio, parce que respectueux de la nature,
00:53 ça faisait sens avec mes valeurs à moi. J'ai cherché un concept qui nous fasse émerger différemment d'un caviste ou de quelqu'un qui existe déjà sur le marché.
01:09 Parce que vous distribuez des vins bio et nature, on va voir les deux tendances sur lesquelles vous surfez, et le fait que ce soit en bag in box plutôt que en bouteille traditionnelle.
01:19 Alors, expliquez-nous Let it Bib.
01:22 En fait, avant qu'on n'existe, sur le marché du vin, il y avait deux segments qui étaient en très forte croissance.
01:29 Il y avait d'un côté les vins bio et naturel qui, sur les dix dernières années, c'est 140% de croissance.
01:37 De l'autre côté, c'était le marché du bib, qui lui aussi sur les dix dernières années, c'est 120% de croissance.
01:43 Le bib, qu'on prévient ce que c'est ?
01:46 Le bib, c'est l'acronyme de bag in box, qui est le successeur du cubis, qui permet notamment une conservation.
01:54 J'imagine que ça a un peu évolué parce que ça n'a pas une bonne connotation. On se rappelle des années 70 où en cubis, c'était pas du vin.
02:02 C'est pour ça que ces deux courbes de croissance ne se croisaient pas.
02:05 Et nous, ce qu'on a réussi à faire, c'est ça. On a réussi à se croiser ces deux courbes et nous, on occupe ce segment-là qu'on a créé.
02:13 Et aujourd'hui, on est leader sur ce marché-là.
02:15 Ok, très bien. Alors, la distribution, tant les particuliers que les professionnels.
02:22 Voilà, on a démarré, on était au départ une plateforme 100% e-commerce.
02:25 Donc vous êtes distributeur, c'est-à-dire que vous achetez du vin ou vous êtes commissionnaire, courtier ?
02:29 Exactement. On est entre le négociant et le grossiste.
02:33 Le négociant et le grossiste, d'accord.
02:35 Voilà, et on achète au Vigneron un produit fini.
02:38 D'accord. Quel type de vin ?
02:41 Alors, on n'a aucune frontière, aucune région. La seule qu'on a, c'est en fait, on se limite en termes de sourcing dans les pays qui sont frontaliers à la France.
02:52 Pour justement ne pas générer d'empreintes carbone trop fortes.
02:56 Du français, de l'italien et de l'espagnol, si on…
02:58 Voilà, exactement.
03:00 Voir du portugais et du portugais.
03:01 Voilà, mais après, on travaille avec des vins dans le Bordelais, en Côte d'Urone, en Languedoc, en Alsace, en Bourgogne, en Loire, partout.
03:08 Pas de Champagne, j'imagine que les bulles supportent difficilement les cubiques.
03:11 Les bulles, on n'a pas réussi.
03:13 Donc, vous faites sourcing, la distribution en particulier en B2B, et vous faites aussi du B2B, c'est ça ?
03:18 Exactement. Et à partir de 2021, on a commencé à adresser les professionnels.
03:22 C'est eux qui nous ont donné l'idée, en fait, parce que c'est eux qui nous ont démarché dans un premier temps.
03:25 C'est là que je me suis associé avec Laurent, donc, qui est la deuxième personne avec qui on a monté ce projet.
03:31 Et aujourd'hui, on adresse non seulement le réseau café, hôtel, restaurant, mais en fait, beaucoup d'entreprises,
03:37 beaucoup d'événements culturels, parce qu'en fait, on est identifié par eux comme étant un fournisseur de vins 100% RSE.
03:45 C'est vrai que c'est une problématique aujourd'hui très importante pour les entreprises et pour leurs événements internes, leurs événements RP, externes, etc.
03:54 Aujourd'hui, on est vraiment identifié comme étant un fournisseur qui contribue, en fait, à leur...
04:01 D'accord. Et j'en reviens au sujet avant, c'est qu'aujourd'hui, j'imagine que la technique a évolué, que le vin n'est pas altéré par le stockage.
04:08 Exactement. C'est le gros avantage du BIB par rapport à la bouteille.
04:12 C'est que le petit robinet, en fait, c'est là qu'est le brevet.
04:18 D'accord. Le brevet, c'est-à-dire qu'en fait, on conditionne sous vide d'air et ensuite, le robinet, c'est un robinet anti-retour d'air.
04:25 C'est-à-dire que lorsqu'on serre le vin, la poche derrière se rétracte et en fait, le vin n'est jamais en contact avec l'air.
04:32 Et donc, il ne s'oxyde pas. D'accord. Il ne s'altère pas et lorsque vous l'ouvrez, vous avez à minima 4 semaines pour le consommer.
04:38 D'accord. Oui. Voilà. Donc, c'est très pratique pour les particuliers qui veulent boire juste un petit verre le soir et ne pas forcément ouvrir une bouteille
04:45 et risquer de la perdre le lendemain parce qu'elle s'est éventée. D'accord. C'est aussi très intéressant pour les restaurateurs, par exemple,
04:51 parce que ça leur évite aussi toutes les pertes. Oui. Et puis la manipulation. La manipulation. La manipulation. Ça facilite le stockage.
04:57 Et le secret quand même, c'est qu'à qualité égale, parce qu'on travaille exactement les mêmes cuvées qu'en bouteille. D'accord.
05:03 C'est les mêmes choses. Oui. C'est du bon vin. C'est pas un apicatum. Voilà. On arrive à grignoter un petit peu partout pour que finalement, au final,
05:09 le prix de vente soit 20 à 30 % moins cher que le même volume équivalent bouteille. Oui. C'est un peu comme on le dit en gros.
05:15 Voilà. Donc, non seulement c'est plus écologique, mais c'est aussi plus économique. D'accord. Voilà. C'est sur cette équation écolo-économique qu'on a fait notre succès.
05:24 Enfin, voilà. Voilà. Exactement. C'est ça qui marche. Donc, le succès, vous allez l'amplifier. On va voir comment. Juste au niveau de cet avancement,
05:30 justement, en termes de chiffres, vous avez quelques métriques ? Par rapport au volume d'affaires, oui. Au volume d'affaires.
05:35 Aujourd'hui, on est à 600 000 € sur l'année dernière. D'accord. C'était une croissance de 20 %. OK. Aujourd'hui, on est très content parce qu'en fait,
05:45 on a présenté notre bilan prévisionnel aux investisseurs. On est à plus 15 % par rapport à ce prévisionnel. D'accord. Sur le premier trimestre. Oui.
05:54 Et notamment, on fait une grosse, grosse croissance sur les professionnels où là, on a fait plus 30 % par rapport à l'année dernière. D'accord.
06:00 Et vous voulez accélérer tout ça parce que vous avez le vent en poupe. Exactement. Donc, vous savez, il vous faut des moyens. Combien souhaitez-vous lever ?
06:05 Et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ? Alors, on va chercher idéalement 550 000 €. D'accord. Et en gros, on a 3 directions d'allocation de ces fonds.
06:13 Le premier, c'est la force commerciale sur justement les professionnels. Aujourd'hui, comme je vous disais tout à l'heure, on répond beaucoup aux demandes.
06:22 On n'a pas de force commerciale sur le terrain. Donc, premier axe, c'est ça. C'est un commercial terrain. C'est Hachère, Café, Hôtel, Restaurant, Senior
06:31 qui va sillonner l'île de France notamment en priorité parce qu'on a 30 000 établissements sur l'île de France à aller chercher.
06:39 On a aujourd'hui 400 clients. Donc, on voit bien la marge de progression qu'on a là-dessus. Oui. Et puis, ils ne sont pas toujours disponibles.
06:44 Ils ne sont pas toujours là. Exactement. Donc, il faut repasser. Voilà. C'est un gros travail de terrain. Oui. Et puis, c'est des gens qui aiment bien voir le commercial.
06:50 Ce n'est pas par téléphone, par e-mail. Et puis, le vin, ça se goûte. Oui. Donc, il faut y aller. Donc, un commercial terrain, un commercial qui sera plus dédié
06:59 aux événements culturels et aux entreprises. Voilà. On travaille déjà avec la Maïf, avec la BNP. On travaille avec Flammarion.
07:08 On travaille pour tous leurs événements. Et en fait, toute l'idée, c'est de reprendre toutes les grandes entreprises présentes sur le territoire,
07:14 enfin déjà, île de France. D'accord. Pour les événements parce que sur les lieux de travail, je crois que c'est interdit. Exactement. D'accord.
07:20 Alors, sauf, attention, on ne s'interdit pas d'aller sur les... Mais dans les bureaux, dans les... Non, non. Dans les bureaux, non. Dans les emplois de travail,
07:25 il faut s'interdire. Non, non. Voilà. Voilà. Et sur les événements, les animations. Voilà. C'est tous leurs événements internes, leurs événements externes,
07:30 les événements RP et éventuellement les cantines. Oui. Ah oui. C'est là, ils ont... C'est là, ils ont... Bah oui, oui. Voilà. Là, on a le droit.
07:36 Donc on ne s'interdit rien du tout. OK. Voilà. Donc un commercial là-dessus. Deuxième axe d'allocation des fonds. Là, c'est vraiment structurer une équipe
07:45 e-commerce et marketing digital. D'accord. Là-bas, c'est pour amplifier en fait l'acquisition, travailler vraiment de manière sérieuse l'acquisition,
07:54 la visualisation. Les particuliers aussi. Les particuliers, exactement. Et le troisième axe, c'est travailler la marque. D'accord. Aujourd'hui, on est une marque...
08:02 On est identifié marque distributeur. Oui. Nous, aujourd'hui, on veut devenir une marque du vin. D'accord. C'est-à-dire travailler un packaging, retravailler notre packaging.
08:10 Oui. Aujourd'hui, on starifie les vignerons parce que ce sont eux qui... Oui, qui portent le produit. Qui portent le produit. Exactement. Enfin, qui le fabriquent,
08:17 qui le portent. Voilà. Aujourd'hui, on veut juste rééquilibrer un petit peu tout ça. D'accord. C'est-à-dire être présent parce que c'est... L'avantage du BIB aussi, c'est que c'est une grande
08:25 surface de communication. Oui. Et donc, l'idée, c'est de répartir ça à deux tiers pour le vigneron. D'accord. Oui, ça lui fait de la promotion. Exactement. Et un tiers pour nous. D'accord.
08:34 Voilà. Et développer également une gamme 100% laitides BIB où, de cette manière-là, on aura le chardonnay laitide BIB, on aura le grenache laitide BIB, on aura le bourgogne laitide BIB, etc., etc.
08:46 Parfait. On est sur une valo de quel ordre ? On est à 1,5 million. 1,5 million. Oui, c'est raisonnable. Voilà. C'est pour ça. C'est le bon moment d'y aller. Alors, justement, pour conclure, Vincent,
08:57 est-ce qu'il y a un message particulier à destination de tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent et dont beaucoup, j'imagine, voudront participer au projet ?
09:04 Je dirais que voilà, aujourd'hui, comme je disais tout à l'heure, on est leader sur notre segment et de loin. Et on voit bien qu'on a une autoroute devant nous. Le truc, c'est juste qu'on roule en 4L.
09:17 Et nous, on… Vous voulez la Ferrari ou la Maserati ? Exactement. Voilà. Et sauf que nous, on ne peut pas se l'offrir. Et on a besoin de vous, en fait, pour pouvoir rouler correctement sur cette autoroute
09:27 et puis vraiment envoyer du lourd. OK. Alors, si vous voulez, comment dirais-je ? Merci, Vincent. Merci à vous. Il vous ferait un grand succès pour les Tidbits. Merci.
09:35 Donc, si vous voulez embarquer avec Vincent, vous pouvez directement le contacter ou même cliquer en bas sur la vidéo. Vous pourrez accéder au dossier de présentation.
09:45 Et puis n'hésitez pas à me donner aussi votre avis. Vous cliquez sur le bouton « Donnez votre avis ». Ça me fait toujours plaisir d'avoir les retours des interviews.
09:52 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec de nouveaux projets dans lesquels vous pourrez investir.
10:00 [Musique]
10:09 [Musique]