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00:00Bonjour, bienvenue sur L'Essai TV, notre émission levée de fonds. Les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:17Aujourd'hui, en visio depuis Lille, c'est Antoine Rénuit, le fondateur de Les Compagnons. Les Compagnons qui fabriquent un robot peintre. Antoine, bonjour.
00:27Comment vous avez-vous eu l'idée de créer ce robot peintre ? Vous étiez vous-même peintre en bâtiment, vous en aviez marre de faire des hautes en bas et des bas en haut ?
00:36Ce n'est pas vraiment ça. J'étais roboticien. À un moment, j'ai voulu créer ma société. Avec mon savoir-faire de roboticien, je me suis posé la question dans quel domaine je pouvais utiliser mes compétences.
00:48J'ai passé en revue différents secteurs d'activité. Dans l'aéronautique, dans l'industrie, il y a déjà beaucoup de robots. L'idée, c'était de venir dans un secteur où il y avait encore très peu d'industrialisation.
01:00Au fur et à mesure, on a avancé dans le projet. Au début, c'était un robot maçon. C'était une complexité financière et technique un peu plus poussée que le robot peintre.
01:10C'est ma femme qui a eu l'idée du robot peintre. À un moment, j'étais député avec mon robot maçon. On m'a dit « Pourquoi tu ne fais pas un robot peintre ? » C'est comme ça que l'idée est venue.
01:17Qu'est-ce que ce robot peintre apporte de plus par rapport à un robot humain classique traditionnel ?
01:26Il y a une grande difficulté dans le bâtiment de manière générale aujourd'hui. On a du mal à trouver de la main-d'œuvre qualifiée. C'est difficile de trouver des personnes pour réaliser les chantiers.
01:40J'ai pas mal de boîtes qui m'appellent et qui me disent « Antoine, j'ai des chantiers, j'ai de quoi faire, j'ai de quoi peindre. En revanche, je n'ai pas les personnes pour le faire. »
01:49C'est un des premiers points sur lesquels on peut apporter des solutions. Ensuite, on apporte de la productivité et de la performance avec des niveaux de rendement assez élevés, un peu plus élevés que ce qu'un peintre peut faire.
02:02Avec un robot, quand on maîtrise bien les quantités de peinture qu'on applique, on peut appliquer deux voire trois couches de peinture en une seule place. Ça multiplie la performance d'autant.
02:12On va venir sur le côté financier juste après. Je vous propose d'abord de regarder une petite vidéo de présentation.
04:02« Combien d'économies PACO, votre robot, permet de réaliser sur un chantier en tenant compte de l'achat, de la production et de la production ? »
04:26« Combien d'économies PACO, votre robot, permet de réaliser sur un chantier en tenant compte de l'achat, de la production et de la production ? »
04:34Aujourd'hui, on a deux offres. On fait une offre de vente d'un côté et une offre de location de l'autre. Les performances ne sont pas les mêmes en fonction des prix.
04:41Ce qu'il faut voir, c'est qu'un peintre peut produire entre 500 et 700 m² par jour. Nous, on fait à peu près la même performance.
04:56Sauf que quand on peut faire deux ou trois couches de peinture en une seule place, ça multiplie d'autant.
05:00Maintenant, si vous regardez sur la location, par exemple, un peintre va vous coûter entre 200 et 250 euros par jour. Nous, on vous coûte 300 euros par jour.
05:07En termes de rendement économique, on est sur un rapport d'à peu près 1 sur 2.
05:13« On voit quand même qu'il y a un humain qui assiste le robot pour paramétrer, recharger la peinture, etc. Ça ne fait pas une réelle économie ? »
05:25Il faut voir un peu le robot comme une sorte d'apprenti ou d'aide du peintre. Il faut dire au robot ce qu'il va faire.
05:33On va le remplir de peinture, on va le changer sa batterie, on va sélectionner les surfaces à peindre, on va lui dire ce qu'il doit faire, comment il doit peindre, s'il faut faire une couche, deux couches, trois couches.
05:43Tout ça, c'est l'humain qui dit à la machine. La machine ne prend pas de décision.
05:47Il y a une phase d'intervention où l'humain, pendant quelques minutes, intervient pour dire à la machine ce qu'elle doit faire, comment elle doit peindre.
05:54« Après, il va vaquer à d'autres occupations ? »
05:57Tout à fait. Une fois que le robot est parti, il travaille en toute autonomie. Le peintre peut aller faire autre chose dans une pièce différente, en parallèle complètement.
06:04« Vous l'avez conçu, j'imagine breveté. Comment vous faites pour la fabrication et la commercialisation ? »
06:11On a deux brevets qui ont été déposés et qui ont été acceptés. On a un troisième qui est en cours de dépôt.
06:20Nous, on est localisé à Lille. On a un atelier qui est en dessous de l'endroit où je vous parle.
06:27On y est depuis pas très longtemps et on a pris ce lieu et organisé ce lieu de telle manière qu'on puisse produire.
06:34C'est ce qui nous manquait dans nos anciens locaux. On a mis en place une petite équipe de production des stocks et plusieurs ateliers de production.
06:40Ça a demandé aussi une organisation de l'équipe de telle manière qu'on puisse intégrer cette compétence.
06:48« Quand vous allez monter en gamme, en puissance, c'est toujours vous qui produirez ou fabriquerez ? »
07:01Dans cette configuration-ci, on peut produire à peu près 25 robots par an, à peu près deux par mois.
07:09L'idée, c'est que quand on passe à l'étape d'après, quand on passe ce seuil, on puisse faire appel à des gens qui savent produire en nombre.
07:17Aujourd'hui, on a voulu garder ce savoir-faire et cette maîtrise de la production parce qu'on adapte encore la conception à la production.
07:24De telle manière que les gens qui sont dans la prod nous disent « si tu manipules, si tu changes cette pièce de telle manière, on gagnera deux heures sur la prod. »
07:31On est encore dans cette phase d'optimisation. Une fois qu'on sera passé de cette phase, on pourra transférer l'assemblage à d'autres connus.
07:39« Et pour le commercialiser, pour le vendre, comment procédez-vous ? »
07:42On a la chance de bénéficier de partenariats industriels. On a deux grands partenaires industriels qui s'appellent Unicalo, une boîte française de fabrication de peinture située à Bordeaux,
07:51et Axonobel, une boîte internationale qui nous accompagne en co-marketing sur le projet.
07:58C'est vraiment très intéressant pour nous. On est une boîte d'une dizaine de personnes. D'un point de vue en force commerciale, on est tout petit.
08:04Le fait de pouvoir bénéficier de la force commerciale de ces gros mastodontes, c'est vraiment un gros accélérateur.
08:10A la fois, ils nous sélectionnent des peintres parmi leur base de clients qu'ils qualifient, et ils nous connectent avec eux.
08:17On organise des démos, des événements grâce à eux, avec un public sélectionné, dont on sait qu'il est déjà un peu appétant.
08:27Et ils organisent également des événements, des salons où l'on participe.
08:31Pour nous, en termes de visibilité, de notoriété et d'effort commercial, c'est vraiment un gros accélérateur.
08:37C'est une volonté de votre part de ne pas être trop dépendant dans leur main ?
08:43Ce n'est pas une volonté. Ils participent au financement de l'entreprise. Ils sont actionnaires de l'entreprise.
08:49D'accord. Quelles sont les prochaines étapes ?
08:53On est dans une phase de transition. On a passé cinq années de R&D à concevoir notre robot.
08:58On a rencontré les challenges techniques qui étaient plus compliqués que prévus.
09:01C'est maintenant la phase R&D derrière nous, depuis à peu près le début de cette année.
09:06Maintenant, on a un robot qu'on commercialise depuis à peu près une petite année,
09:10en fait depuis janvier-février cette année.
09:12On est dans une phase de montée en puissance, de développement commercial.
09:16Pendant la première partie de l'année, on a commencé à évangéliser, à faire connaître la technologie.
09:23Ensuite, on a réalisé des premiers pilotes, des chantiers de tests auprès d'entreprises
09:28qui voulaient apprendre à connaître la technologie, voir s'il y avait un intérêt pour eux,
09:32voir quelle était la performance, évaluer la performance.
09:34Ces deux étapes-là, évidemment, on les continue et on les pousse encore avec Nicalo, Axanomen, nos partenaires.
09:41Maintenant, on arrive dans une étape où on a les premières commandes.
09:45On a les premiers robots qui nous ont commandés.
09:49On est dans cette phase de transition où on valide la traction commerciale,
09:56on valide nos modèles, on évolue.
09:58Par exemple, dans cette forme d'évolution, on a commencé sur un modèle de vente.
10:02Maintenant, on voit aussi que pour aller toucher d'autres publics,
10:05des entreprises qui vont être un peu plus petites,
10:07qui n'auront pas forcément tout le temps la typologie de chantier,
10:09mais parfois elles auront un gros chantier, on veut pouvoir faire de la location.
10:13C'est un nouveau modèle économique qu'on a sorti il y a une quinzaine de jours avec Nicalo
10:21et qui doit répondre à d'autres problématiques d'usage,
10:26mais pas un usage permanent, des usages ponctuels de la technologie.
10:31On est dans cette phase de recherche de nos premiers clients.
10:36Là, on est en train de signer nos deux premières ventes.
10:39Également, on optimise le modèle économique.
10:43C'est vraiment une phase qui est très intéressante et qui est fondamentale dans notre développement.
10:49En parallèle, on continue la R&D sur une V2 qui doit être plus performante et plus petite aussi
10:54pour aller faire d'autres typologies de chantier.
10:56D'accord. Vous êtes également en recherche de quelques fonds.
10:58C'est pour ça que nous sommes réunis aujourd'hui.
11:00Combien et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
11:03On cherche entre 3 et 5 millions d'euros.
11:06La première chose, c'est que pour se lancer commercialement
11:10et pour se développer commercialement,
11:12on voudrait pouvoir renforcer notre équipe commerciale.
11:14C'est la première composante de ce plan qu'on cherche à financer.
11:18La deuxième partie, c'est que pour produire à la fois vite,
11:21mais aussi pour produire à des prix qui sont relativement bas,
11:24il faut qu'on achète en loup.
11:26On veut constituer nos stocks.
11:28On a du besoin en fonds de roulement qu'on veut financer également.
11:31C'est la deuxième composante.
11:33Également, pour continuer la R&D sur notre projet,
11:35on cherche à faire une V2 qui va faire du ponçage,
11:39qui va faire de l'enduit également,
11:41qui va être un peu plus petite pour aller faire des typologies de chantier
11:43qui sont un peu différentes de celles qu'on cible aujourd'hui.
11:46On veut continuer cet effort de R&D.
11:49Il faut le financer.
11:50C'est la troisième partie, la troisième composante de notre plan
11:53qu'on cherche à financer.
11:55On est sur une valo de quel ordre ?
11:57Aujourd'hui, on n'a pas encore fixé la valorisation.
11:59Aujourd'hui, on a deux entreprises qui sont intéressées,
12:03ce qu'on appelle en suiveurs.
12:05On n'a pas encore notre lead.
12:07On va déterminer avec les différents acteurs la valorisation.
12:11Ce que je peux vous dire, c'est qu'on était sur une valo
12:13post-monnaie au dernier tour de 5 millions.
12:15D'accord, ça donne une référence.
12:17Pour conclure, Antoine, quel message souhaitez-vous délivrer
12:20à tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent aujourd'hui ?
12:24Si le bâtiment vous intéresse, si la technologie vous intéresse
12:28et la technologie au service des chantiers vous intéresse,
12:32rejoignez-nous.
12:33On a un projet qui est vraiment novateur,
12:36qui va permettre de changer le monde au moins un petit peu,
12:38au moins dans le monde du bâtiment.
12:40Je serai ravi de discuter avec vous si cet état d'esprit vous correspond.
12:44Antoine, merci.
12:45Je souhaite un grand succès avec vos compagnons robots-peintres.
12:49Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Antoine
12:52ou bien sous la vidéo remplir le formulaire pour recevoir ses présentations.
12:57Merci à tous de nous avoir suivis.
12:59Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV
13:01avec un nouveau projet dans lequel vous pourrez investir.
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