Parlons Vrai chez Bourdin avec Arnaud Marcinkiewicz, secretaire général de la CGT Cheminots de Montparnasse et Othman Nasrou, vice-président de la Région Île-de-France et Premier Secrétaire Général délégué des Républicains
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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-05-21##
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00:00 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:04 - Bien, débat autour de ces grèves en Ile-de-France à la SNCF,
00:10 mais aussi dans les aéroports, grève, je les appellerai grève JO,
00:16 les cheminots veulent des primes plus fortes que celles proposées par la SNCF,
00:21 même chose dans les aéroports parisiens, des primes, des embauches et des revalorisations salariales.
00:27 Bien, les JO, c'est une aubaine, ou pas ?
00:32 Nous allons en parler dans un instant, une aubaine pour les salariés des transports publics.
00:38 Arnaud Massinkiewicz est avec nous, secrétaire général de la CGT, cheminot, Montparnasse, bonjour.
00:44 Merci d'être avec nous, Othmane Nassrou, vice-président de la région Ile-de-France,
00:48 est avec nous également, bonjour. - Bonjour.
00:50 - Merci d'être là tous les deux. Alors, je vais me tourner vers vous,
00:53 vous êtes syndicaliste à la SNCF, Arnaud Massinkiewicz,
01:00 vous demandez des primes pour la période JO,
01:05 la direction vous propose 50 euros par jour, travaillé, vous voulez 100, c'est cela ?
01:12 - Sur le nombre de jours travaillés, non, mais je vais corriger quand même.
01:15 La première chose que les cheminots demandent, et en tout cas la CGT, cheminot,
01:20 c'est l'ouverture rapide et immédiate de négociations salariales,
01:24 vous savez, des fameuses "N" à "ouf", pour revaloriser de manière salariale les cheminots.
01:31 La deuxième chose qu'on demande, c'est des conditions de travail dignes
01:35 pendant effectivement un événement majeur qui arrive cet été,
01:37 et pour lesquelles les cheminots vont prendre part, vont être sollicités,
01:40 plus sollicités dans leurs conditions de travail, dans la charge de travail,
01:44 je vous le dis, c'est une charge de travail de pratiquement 4 500 trains en plus,
01:49 et pour cela nous demandons avoir de bonnes conditions de travail,
01:52 des conditions de travail qui restent dans les règles,
01:55 voilà les principales revendications, et bien évidemment aussi...
01:58 - Pas de prime alors, c'est pas la prime, la prime...
02:01 - Et ensuite la dernière chose, le dernier point qui va arriver effectivement,
02:04 c'est compte tenu des efforts qui vont être faits,
02:05 oui, nous demandons une prime exceptionnelle,
02:08 compte tenu des efforts qui vont être faits pendant cette période...
02:11 - 100 euros par jour, c'est ça ?
02:12 - Oui, enfin...
02:13 - Ben oui, oui, oui...
02:14 - Alors ça, ça appartiendra aux négociations et aux camarades qui vont négocier,
02:17 pour l'instant...
02:17 - Mais c'est ce qu'ils ont dit, moi j'ai lu ça...
02:19 - Oui, on a des camarades qui ont annoncé ce chiffre-là,
02:21 mais ça après, on va laisser quand même les négociations...
02:24 - 50 euros pour poser la direction...
02:25 - Les négociations vont aboutir...
02:25 - Ce n'est pas suffisant 50 euros...
02:27 - Non, ce n'est pas suffisant, c'est pour ça que d'ailleurs
02:29 les collègues sont massivement mobilisés aujourd'hui,
02:31 c'est pas pour autre chose...
02:33 - Ousmane Nassrou.
02:34 - D'abord bien sûr que cette mobilisation,
02:35 elle vise simplement à obtenir une prime à l'occasion des Jeux Olympiques,
02:39 et moi je trouve qu'il y a un côté effet d'Aubaine que je regrette,
02:42 je pense que cette grève est incompréhensible,
02:43 je pense qu'elle est irresponsable,
02:45 je pense qu'elle donne le sentiment que simplement il y a une volonté de certains
02:48 de profiter de l'Aubaine des Jeux Olympiques pour négocier le maximum...
02:52 - Ça tombe bien, c'est vrai...
02:54 - Mais le pire c'est qu'en plus, cette grève elle a lieu avant même la négociation,
02:57 puisque la négociation a lieu demain.
02:59 Et cette idée de la grève préventive,
03:01 où on commence par faire grève,
03:03 parce qu'on est dans un rapport, une culture,
03:05 un peu de lutte des classes dans notre pays,
03:07 où on considère qu'il n'y a que le conflit qui permet d'avancer,
03:09 moi je le regrette, et je crois que cette dérive syndicale,
03:11 parce qu'il y a dans notre pays une dérive syndicale,
03:14 elle est aujourd'hui totalement contre-productive.
03:16 Et les gens qui vont galérer aujourd'hui dans les transports franciliens
03:19 pour aller au travail, pour aller chercher leurs enfants,
03:23 ils ne comprennent pas pourquoi est-ce qu'à nouveau,
03:25 parce que pardon, on a des grèves tout le temps dans notre pays,
03:28 c'est insupportable, on est quasiment le seul pays au monde où ça se passe comme ça,
03:31 j'étais chez vous M. Bourdin il y a même pas deux mois,
03:34 c'était en février, à nouveau pour à peu près la même chose,
03:37 on parlait déjà de négociations salariales à l'époque,
03:39 je veux rappeler que les salariés de la CNCF, les cheminements,
03:42 ont eu 20% d'augmentation de salaire en trois années,
03:45 c'est M. Farando qui le dit, au président de la CNCF,
03:47 ce n'est pas moi, c'est M. Farando qui le dit,
03:50 c'est votre président, donc 20% d'augmentation en trois ans,
03:53 il y a beaucoup de salariés qui aimeraient avoir eu 20% d'augmentation de salaire
03:57 ces trois dernières années, donc cette grève elle est difficilement compréhensible,
04:00 et bien sûr qu'une prime c'est normal, parce qu'il y aura plus de travail,
04:04 attention les journées sont payées,
04:05 elles sont payées les journées qui seront travaillées, c'est normal,
04:07 et en plus il y aura une prime de 50 euros par jour.
04:09 - Vous avez des heures supplémentaires payées ou pas ?
04:12 - On a des heures supplémentaires bien sûr quand on passe à l'heure.
04:14 - Donc la prime c'est au-dessus, c'est en plus des heures supplémentaires payées ?
04:17 - Bien sûr, mais après nous ce qu'on veut c'est justement,
04:19 ce que je disais, on veut rester dans les règles,
04:21 et on ne veut pas que les JO donnent lieu à des heures supplémentaires,
04:25 nous ce qu'on veut c'est avoir des conditions de travail dignes,
04:27 sur l'augmentation des salaires c'est faux,
04:29 on n'a pas eu 20% d'augmentation des salaires,
04:31 l'augmentation des salaires était à hauteur aux dernières négociations de 1,7%,
04:35 il y a eu effectivement quelques primes qui ont été liées à la mobilisation,
04:39 mais oui on va avoir une charge de travail supplémentaire cet été,
04:43 ce n'est pas quelque chose qui tombe bien,
04:46 c'est quelque chose qui tombe et pour lequel les cheminots veulent répondre présent,
04:48 mais ils veulent le répondre dignement par leurs conditions de travail,
04:51 par l'organisation du travail, par les roulements,
04:53 et ce qui est faux c'est qu'il n'y a pas juste une journée de négociation de demain,
04:57 ça fait des mois que les négociations sont ouvertes,
04:59 ça fait des mois que les projets de roulements par exemple,
05:02 commencent à être travaillés et ne sont toujours pas aboutis,
05:04 pour lesquels on va demander de faire des efforts aux cheminots,
05:06 et d'ailleurs la preuve c'est qu'effectivement,
05:09 la seule chose qu'a mise pour l'instant notre direction sur la table,
05:12 c'est ce fameux 50€ brut par jour travaillé sur des JO, mais c'est tout.
05:15 Et nous ce qu'on demande, c'est un minima,
05:17 c'est d'avoir des propositions faites à hauteur de la RATP par exemple,
05:22 vous savez qu'on a nos collègues de la RATP qui ont eu effectivement une prime exceptionnelle
05:27 compte tenu de la charge de travail qu'ils vont avoir,
05:28 nous ce que nous demandons c'est d'avoir l'équivalent de la RATP.
05:30 - C'est quoi la prime à la RATP, c'est 1000€ je crois ?
05:32 - Non, ça s'étale un petit peu plus,
05:36 les camarades ont obtenu un étalement de 400 à 1600€
05:41 pour équilibrer à la présence dans l'entreprise.
05:45 - C'est ce que vous demandez ?
05:46 - Bah écoutez, je pense que ce seraient des bonnes négociations qui s'ouvriraient
05:49 si on partait sur cette base là, oui, de négociations,
05:51 sur des négociations qui sont conclusives demain,
05:54 donc c'est faux de dire qu'on fait grève avant, on a des discussions.
05:56 Moi je vais vous dire, j'ai localement interpellé mon propre directeur d'établissement,
06:00 je l'ai prévenu la semaine dernière encore,
06:02 j'ai dit à mon directeur, j'ai dit "attention, la semaine prochaine,
06:04 on a les collègues qui sont en colère,
06:07 parce que ce que vous leur proposez comme condition de travail,
06:11 comme rémunération, ça ne leur va pas, ils vont se mobiliser, attention".
06:15 Réponse "non, on ne parle pas de ça, sujet suivant, on a été balayé".
06:19 Donc si vous voulez, non, nous on demande des négociations depuis des mois,
06:22 et pour l'instant les revendications n'ont pas été satisfaites,
06:26 donc il y a mobilisation, c'est pas juste une mobilisation
06:29 comme ça a été dit, préventive,
06:31 oui effectivement on veut mettre la pression demain sur une négociation
06:35 qui va être conclusive et qui pour l'instant n'est pas satisfaisante pour nos collègues.
06:39 - Mais je voudrais comprendre, vous allez travailler,
06:42 donc il y aura plus de boulot, si j'ai bien compris,
06:45 pendant la période des Jeux Olympiques, en Ile-de-France,
06:47 globalement, dans toute l'Ile-de-France, même au niveau national,
06:51 moins au niveau national, mais dans toute l'Ile-de-France.
06:54 Plus de boulot, ça veut dire plus d'heures de travail ou pas ?
06:58 - Oui, ça veut dire aussi moins de congés par exemple,
07:02 avec toute l'organisation des congés d'été.
07:04 - Pas moins de congés, des congés différés.
07:06 - Des congés différents, mais des congés qui vont être pris sur les...
07:09 - Ne faites pas croire que vous n'allez pas avoir vos congés,
07:11 vous pourrez les récupérer ensuite.
07:13 - Bah, encore au, quand on aura nos congés,
07:15 mais si vous voulez on aspire à la même chose,
07:17 je veux dire, on reste des citoyens comme les autres
07:19 qui aspirent à avoir des congés sur des périodes d'été.
07:21 - Oui, c'est normal, mais pas moins de congés, vous pouvez pas dire...
07:23 - Pas moins de congés, mais en tout cas un chamboulement dans l'organisation des congés,
07:27 et si vous voulez, ça se rajoute à la liste des efforts qu'on a faits,
07:30 et qui pour l'instant, la réponse de notre direction n'est pas satisfaisante,
07:34 compte tenu des efforts sur les congés, sur la charge de travail,
07:37 enfin c'est 4530 en plus, j'en ai un exemple concret par exemple
07:40 sur le tronçon de la ligne C intra-muros,
07:42 ça va être une heure de pointe qui va être assurée en permanence,
07:44 donc ça veut dire des efforts demandés,
07:46 parce qu'on parle beaucoup des conducteurs, des contrôleurs,
07:48 mais moi je pense à tous mes camarades de l'équipement,
07:50 de la maintenance du réseau, qui vont être vachement sollicités
07:53 par des astreintes supplémentaires, de jour comme de nuit,
07:56 par un réseau qui va être encore plus sollicité,
07:58 - C'est à dire que vous allez travailler plus ?
08:00 - Bien sûr qu'on va travailler plus, mais bien sûr qu'on va le faire plus,
08:02 et nous ce qu'on veut c'est... - Mais pas d'heures supplémentaires ?
08:05 - Alors c'est effectivement, peut-être en termes de d'heures,
08:08 ben si, parce que tout dépendra de comment ça se passe.
08:10 - Mais elles auront payé ces heures supplémentaires ?
08:12 - Oui mais pas à la hauteur de l'enjeu, et comme je vous dis,
08:15 de la charge de travail qui va être faite, si vous voulez.
08:17 Et je le redis par exemple, ça va être des astreintes supplémentaires
08:20 au niveau de la maintenance du réseau, un réseau qui est...
08:22 enfin je veux dire, on voit toutes les difficultés,
08:24 les auditrices et les auditeurs qui nous écoutent et qui prennent le train,
08:27 je pense, le voient tous les jours,
08:29 toutes les difficultés qu'il peut y avoir sur le réseau,
08:31 donc c'est un réseau déjà, pour beaucoup de lignes,
08:33 vieillissant, voire saturé, qui va être encore plus saturé,
08:36 une maintenance du réseau qui va être encore plus sollicité,
08:39 sur une période où c'est que normalement la charge de travail baisse,
08:41 c'est à dire qu'on ferme beaucoup de lignes pour travaux,
08:44 voilà, donc tout ça va être sollicité en plus,
08:46 les collègues, oui, vont être plus sollicités,
08:49 et donc en termes d'heures de travail, parce que nous vous savez,
08:51 le service public, on y est très attaché à la CGT,
08:53 quand il y a un incident, quand il y a une panne, on y va,
08:56 et on ne compte plus les heures, on peut passer la nuit sur un chantier,
08:59 si c'est pour que le matin la ligne refonctionne, on y va,
09:01 on a des collègues de l'équipement qui sont mobilisés,
09:03 qui vont être sollicités, je pense aussi aux aiguilleurs,
09:05 enfin bref, à toutes ces personnes qui vont solliciter la production du service public,
09:09 et pour lesquelles on ne peut prendre pas.
09:11 - Oui, je comprends bien, mais c'est un événement exceptionnel,
09:13 dans une entreprise privée, quand il y a un événement exceptionnel,
09:16 on est sollicité, et on est payé, on travaille plus peut-être,
09:19 et on est payé en heures supplémentaires.
09:21 Moi j'invite aussi toutes les entreprises privées,
09:23 la CGT l'a dit, Sophie Vignes l'a rajouté,
09:25 l'a dit, effectivement, nous on invite tous les salariés
09:28 qui vont être sollicités pendant cette période-là,
09:30 à se mobiliser, à s'organiser,
09:32 parce que pour l'instant, mais déjà à se mobiliser,
09:34 à revendiquer, à s'organiser, à se syndiquer à la CGT,
09:36 à s'organiser, à écrire ce qu'on appelle des cahiers revendicatifs,
09:39 c'est-à-dire des revendications claires,
09:41 pour dire voilà ce qu'on veut, compte tenu de l'effort aussi supplémentaire,
09:44 je pense aux cafetiers, aux collègues qui vont travailler dans l'hôtellerie-restauration,
09:48 dans la sécurité, dans le nettoyage,
09:51 je les invite, oui, à se mobiliser,
09:53 parce qu'ils vont être sollicités en plus,
09:55 et ils vont prendre part à l'événement,
09:57 mais pour que ça se passe bien, bah oui, il faut y mettre les moyens.
10:00 - Alors si je comprends bien, il y a des gens qui vont être sollicités en plus,
10:03 c'est vrai, et au lieu de se dire que ça va être un grand événement,
10:06 qu'il faut qu'on réussisse collectivement,
10:08 vous êtes en train de dire que chacun en profite,
10:10 pour faire en fait, je ne vous ai pas interrompu,
10:12 une forme de chantage, pour prendre le maximum de ce qu'il y a à prendre.
10:15 Les gens sont rémunérés, ce qui est bien sûr normal pour les jours travaillés en plus,
10:19 ils sont payés aux heures supplémentaires,
10:21 donc ils gagneront encore plus pour ces jours travaillés.
10:23 Le principe d'une prime vous concernant ne fait pas débat,
10:25 tout le monde est d'accord pour dire que vous allez chambouler,
10:27 pour ceux qui seront mobilisés, vos congés,
10:29 et donc vous aurez droit à une prime, ça ne fait pas débat.
10:31 Et demain, alors que c'est demain que doit se décider la prime,
10:33 vous décidez de mettre la pression pour, eh bien, engranger le maximum.
10:36 Ça suffit, ça n'est pas possible de fonctionner comme ça dans notre pays.
10:39 Je veux dire, il n'y a pas un seul pays au monde, encore une fois,
10:41 où le bras de fer est permanent dans une logique de conflit social,
10:44 avant même, encore une fois, que vous ne teniez compte aussi de la réalité économique des choses.
10:50 Je veux quand même le dire.
10:51 Le principe de la prime est acquis, c'est vrai.
10:53 Mais oui, il est totalement acquis.
10:54 Écoutez, on verra, on verra demain.
10:56 Mais non, il est sur la table, votre direction vous l'a proposé.
10:58 Bah écoutez, vous y le dites maintenant.
11:00 Non, non, c'est vrai. La prime a été proposée.
11:04 Concrètement, pour l'instant, non, mais on verra demain.
11:08 Est-ce que c'est demain que les négociations ont lieu ?
11:11 Non, les négociations ont abouti et se concluent.
11:14 Elles n'ont pas échoué ces négociations.
11:15 Mais une grève dans bien des pays, c'est en dernier recours.
11:17 Voilà, c'est ce qu'on fait à la fin.
11:18 Mais moi je le regrette aussi, moi ça ne me fait pas plaisir d'être en grève aujourd'hui.
11:21 C'est la stratégie de la nuisance maximale, et on le fait à la fin.
11:24 Vous, vous le faites toujours avant que les négociations échouent.
11:27 Mais ce qui est faux, je vous le dis, vous ne m'écoutez pas, ce qui est faux, puisque...
11:29 Les négociations n'ont pas échoué, elles ont lieu demain, elles sont conclusives demain.
11:31 Mais ça fait depuis le mois de novembre qu'on en discute.
11:33 Comment est-ce que vous voulez qu'on arrive à la veille d'une réunion conclusive,
11:38 et que, force est de constater que ce qui a été mis sur la table ne convient pas aux collègues,
11:42 parce que s'ils se mettent en grève tous massivement à ce niveau-là, c'est qu'il y a eu un problème.
11:47 Et moi je vous le dis, j'ai même moi été le témoin direct dans des négociations locales
11:51 sur des revendications qu'on a mises sur la table, et qui ont été directement balayées.
11:55 Donc vous, en tant que, je ne sais pas, en tant que responsable politique d'Île-de-France,
12:00 je ne sais pas, peut-être demander des comptes à la SNCF et tituler que oui,
12:04 pour que ça se passe bien, il faut mettre des moyens sur la table pour répondre, oui, effectivement,
12:08 à un grand événement qui arrive et pour lequel on va accueillir des millions de gens,
12:14 pour lesquels d'ailleurs vous, vous avez fait le choix de leur facturer 4 euros le ticket de métro.
12:18 Ça, en termes de service public, je trouve ça lamentable.
12:21 - Alors ça on va en parler tout de suite. - Bien sûr, on en parle juste après la pub, messieurs.
12:24 - Très bien, parce que... - Juste après la pub, 9h42.
12:26 - A tout de suite.
12:28 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
12:32 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
12:35 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
12:39 Vérissure présente...
12:40 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
12:46 - Bien, grève à l'occasion des Jeux Olympiques, enfin à l'occasion des Jeux Olympiques,
12:50 avant les Jeux Olympiques, ce matin j'avais Bruno Rotaillot, que vous connaissez bien,
12:56 Bruno Rotaillot qui a fait réagir les cheminots.
12:59 - Oui, sur le projet notamment de remise en cause du droit de grève au Sénat,
13:05 qui a été porté par le Parti Les Républicains, enfin la droite quoi,
13:09 et pour lesquels nous nous opposons fermement à cette remise en cause du droit de grève, oui.
13:14 Effectivement, ça fait réagir.
13:16 - Quand même, vous avez déjà fait grève, la SNCF, il y a quelques semaines.
13:22 Vous avez obtenu un accord sur les fins de carrière à la SNCF ?
13:26 - Oui.
13:27 - Oui ? Une remise en cause de la réforme des retraites en quelque sorte ?
13:31 - Non, c'est un...
13:32 - Comment non ?
13:34 - Oui, oui, oui, assumez-le !
13:37 - C'est un petit peu plus compliqué que ça.
13:39 Mais c'est ce qu'on s'était promis, déjà pendant la grève reconductible,
13:43 qui a été quand même suivie chez les cheminots,
13:45 et pour lesquels on a toujours porté notre responsabilité en opposition ferme
13:49 à ce projet de réforme des retraites,
13:51 et on s'était promis, nous, à la fin de ce conflit-là,
13:55 qui n'était pour nous pas terminé,
13:56 de mettre en œuvre tous les moyens pour contrer cette réforme-là.
13:59 Effectivement, ça aboutit.
14:01 Ben oui, nous on s'en satisfait.
14:02 - Merci les JO quand même, merci les JO.
14:05 - Alors, c'était pas pendant les JO, ni...
14:07 - Non, mais enfin, c'était déjà les prémices de ces...
14:10 - Surtout merci à l'organisation, Héros Parts de Force,
14:12 qui a été organisée pendant le conflit, et ensuite...
14:15 - Haute-Main de Nassau.
14:16 - ...localement partout.
14:17 - Il faut qu'on parle effectivement de ce qui s'est passé à la SNCF
14:19 il y a à peine quelques semaines.
14:20 C'est un accord qui a été conclu, qui est un accord de la honte.
14:23 Je vous le dis vraiment comme je le pense,
14:25 parce que d'avoir eu comme accord le fait de ne pas se faire appliquer
14:29 la réforme des retraites, qui s'appliquera à tous les Français...
14:32 - C'est vrai ça, non ?
14:33 - Pardon, là, vous ne défendez plus des acquis sociaux,
14:35 on est dans des privilèges maintenant.
14:37 - Malheureusement, oui.
14:38 - On est dans des privilèges, vous défendez vos privilèges.
14:39 - Mais non, bien sûr que non, on est dans du revendicatif,
14:41 et nous, à la CGT, écoutez, jamais on ne lâchera là-dessus.
14:43 - Parce que vous avez déjà passé de luisance.
14:45 - On revendique toujours...
14:46 - C'est du chantage, je suis désolée, c'est plus de la négociation salariale.
14:48 - Vous appelez ça comme vous voulez, vous pouvez nous insulter,
14:50 vous pouvez caricaturer, c'est de la caricature que vous faites.
14:52 - Mais c'est vous qui insultez les usagers qui vont galérer aujourd'hui.
14:54 - Nous, on est dans le camp du progrès social commun à tous.
14:57 Effectivement, ce n'est pas parce que les cheminots vont obtenir
15:00 quelque chose qui leur est positif, qu'on ne le revendique pas
15:02 pour l'ensemble du monde du travail.
15:04 Nous, à la CGT, on revendiquera toujours la retraite à 60 ans
15:08 pour toutes et tous.
15:09 C'est notre principale revendication.
15:11 Vous pouvez pas appeler ça chez les cheminots comme un privilège,
15:13 mais nous, ce qu'on veut, c'est aligner tout ça par le haut,
15:15 dans l'intérêt des travailleurs et des travailleurs.
15:17 - Vous vous rendez compte que ce sont les usagers qui vont payer, du coup,
15:19 le fait que vous ne vous fassiez pas appliquer la campagne d'assets ?
15:21 Pourquoi les prix aujourd'hui de la SNCF sont si élevés ?
15:23 Demandez aux gens qui reviennent du week-end prolongé
15:25 combien ils payent le billet de train.
15:27 - C'est votre politique, monsieur.
15:29 - Demandez-leur s'ils trouvent que le billet de train,
15:33 il est bon marché aujourd'hui.
15:35 - Mais il est trop cher.
15:37 - Ils payent bien sûr vos privilèges,
15:38 ils payent bien sûr le fait que vous voulez échapper à la règle commune,
15:40 ils payent bien sûr votre logique du conflit social en permanence.
15:43 C'est pas normal, je suis désolé.
15:45 - L'État aide beaucoup la SNCF, déjà.
15:47 - C'est une entreprise publique, effectivement,
15:49 qui répond à un besoin de services publics.
15:51 - Qui est très endettée.
15:53 - Donc l'État, c'est nous, c'est-à-dire que nous payons,
15:56 nous payons l'endettement,
15:58 nous remboursons l'endettement de la SNCF.
16:00 - C'est un petit peu plus compliqué que ça,
16:02 c'est pas parce qu'on est endetté qu'il est problématique.
16:04 On peut tous avoir endetté dans notre vie,
16:06 on peut tout autant vivre bien.
16:08 Par contre, non, c'est une question politique,
16:10 une question de choix politique.
16:11 Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on veut, y compris dans les enjeux écologiques,
16:14 dans le transport de masse et de services publics ?
16:17 Ce que je vois aujourd'hui, c'est que,
16:19 pour l'instant, ce qui coûte cher à nos usagers,
16:21 c'est votre politique, en fait.
16:22 C'est l'augmentation des tarifs, c'est la productivité.
16:24 - Alors, juste là, vous venez parler des 4 euros,
16:26 du prix des billets pendant les Jeux.
16:30 - Moi, ce que je veux parler, c'est effectivement...
16:32 - 4 euros, j'en ai rasé des.
16:34 - Si je peux juste en dire un mot, parce que, pardon,
16:36 là, c'est vraiment, et ça m'étonne de la part d'un responsable syndical comme vous,
16:39 c'est vraiment une fausse information.
16:40 Parce que les franciliens n'auront pas à payer le ticket à 4 euros.
16:43 Je vais vous dire pourquoi.
16:44 C'est fait pour les touristes.
16:45 Parce que, pardon, le fait d'augmenter l'offre
16:47 pour faire face aux JO, ça coûte 200 millions d'euros.
16:49 On a deux choix.
16:51 Ou on fait payer tous les franciliens en augmentant à nouveau le Navigo,
16:53 ce qu'on ne veut pas faire avec Valérie Pécresse.
16:55 Ce qu'on a décidé de faire, c'est d'augmenter le ticket,
16:58 le temps des JO, et en disant à tous les franciliens,
17:00 vous pouvez acheter des tickets avant le début des JO,
17:03 vous les acheterez au tarif d'aujourd'hui.
17:05 Ou alors, vous avez comme moi un Navigo Liberté Plus,
17:08 et à ce moment-là, vous payez le meilleur tarif possible.
17:12 - Un francilien qui tout à coup va avoir besoin de prendre le train ou le métro,
17:17 va payer son ticket 4 euros.
17:20 - Alors, un, il aurait pu anticiper, et s'il ne l'a pas anticipé,
17:22 il prend comme moi un Liberté Plus, je vais vous le montrer,
17:25 vous avez la raison.
17:26 - Allez, je connais, je connais.
17:28 - Ce page-là, qui est sans abonnement, sans engagement,
17:30 vous êtes facturé à la fin, vous ne payez pas 4 euros le ticket,
17:33 vous payez, il suffit de l'avoir.
17:35 - L'usager occasionnel, lui, paiera son billet 4 euros,
17:37 qu'il habite en Ile-de-France ou en province.
17:39 - C'est pour les usagers occasionnels.
17:41 - Vous n'aurez pas forcément anticipé un mois avant,
17:44 si on achète son ticket, il va le payer 4 euros.
17:46 - Mais non, vous pouvez prendre le Liberté Plus.
17:48 - Si vous avez un Liberté Plus, vous ne payez pas 4 euros.
17:51 - Attends, j'organise, j'en ai pas en somme.
17:53 - Il faut être précis.
17:54 - Vous avez un Liberté Plus, et vous pouvez prendre
17:56 un Liberté Plus à n'importe quel moment, vous ne payez pas 4 euros.
17:59 - C'est pour les touristes.
18:00 - Vous parlez des franciliens, très bien, vous êtes élu de la région Ile-de-France.
18:02 - C'est pour les touristes.
18:03 - Moi, je vais vous dire quelque chose, moi, je pense aux services publics au global.
18:05 Aujourd'hui, vous augmentez le prix des transports en Ile-de-France,
18:08 et moi, je ne vais pas faire la différence entre un usager d'Ile-de-France
18:11 et un usager de province ou un usager qui vient d'un pays international.
18:16 Moi, quand j'organise une fête chez moi, je ne fais pas payer l'addition à mes invités.
18:19 - Il faut bien que quelqu'un paye.
18:20 - Mais oui, mais ça, c'est des choix politiques.
18:22 - Vous faites des montées des coûts.
18:23 Vous demandez toujours plus de salaire, vous gagnez 20% en trois ans,
18:25 vous demandez des primes, tout le monde paye tout ça.
18:28 - Vous nous parlez qu'il y a des coûts, mais c'est des choix politiques qu'on fait.
18:31 Est-ce qu'aujourd'hui, on veut répondre à un grain de main,
18:33 surtout par rapport à des promesses qui avaient été faites par Ile-de-France,
18:36 Mobilité, sur la gratuité des transports pendant l'égio,
18:39 vous êtes revenu dessus, et aujourd'hui, vous passez un ticket à 4 euros.
18:41 - Parce que le comité d'organisation ne les prend pas en charge.
18:44 - Nous nous remercions parce qu'il y a un accès le plus large,
18:46 y compris pourquoi pas aller jusqu'à la gratuité des transports,
18:49 pour répondre aux besoins d'enjeux de transports de services publics
18:52 et aux enjeux écologiques.
18:53 - Mais qui paye la gratuité ? Il faut bien que quelqu'un paye.
18:55 Il faut bien que quelqu'un paye, encore une fois, vos salaires et vos prix.
18:57 Qui va les payer ?
18:58 - Ce qui va payer la gratuité, c'est des choix politiques.
19:00 - Donc les abonnés du Manigaud ?
19:02 - Non, oui, c'est des choix politiques,
19:04 sur lesquels on doit répondre à des enjeux économiques.
19:07 Et on peut aller chercher de l'argent là où c'est qu'il y en a.
19:09 La SNCF en 2023, c'est 1,3 milliard de bénéfices.
19:13 - Donc on augmente pas le prix du ticket, mais on augmente vos primes, c'est ça ?
19:19 - On augmente les salaires pour lesquels on...
19:21 - Mais on se plaint d'avoir des transports en mauvais état à ce moment-là.
19:24 - Mais encore une fois, ce sont des choix politiques.
19:26 - Il faut de l'argent pour vous rémunérer.
19:27 - C'est des choix politiques, vous caricaturez mes propos.
19:28 Ce sont des choix politiques.
19:29 - Mais écoutez, c'est pas compliqué.
19:30 Ce que l'usager ne paie pas, c'est le contribuable qui le paye.
19:32 C'est pas une question de choix politiques.
19:33 - Et là, où est la société qui va payer des choix politiques, effectivement ?
19:35 - C'est la question de comment on arrive tous, collectivement, à faire mieux,
19:38 sans forcément faire avec beaucoup plus.
19:40 Et vous, vous ne voulez pas comprendre que parfois, on peut optimiser les choses.
19:43 Vous êtes tous dans une logique où plus c'est toujours une bonne chose,
19:46 plus de dépenses publiques, plus de primes systématiquement,
19:49 le rapport de force en permanence, alors que là, honnêtement,
19:52 avec un événement comme celui-là, on devrait se passer d'avoir des grèves
19:55 qui vont encore donner une mauvaise image de notre pays.
19:57 - Et donc ça passe par le choix de financer des hélicoptères
20:00 au-dessus de la Seine à hauteur d'un million d'euros par Île-de-France Mobilité ?
20:03 - Mais ça n'a rien à voir.
20:04 - On peut parler, on peut mélanger...
20:06 - C'est un million d'euros qui ont été mis sur un projet
20:08 qui va transporter quelques personnes par an.
20:10 - On n'a jamais mis autant de moyens dans les transports, et vous le savez,
20:12 on a renouvelé tout terrain, tout matériel, donc si vous roulez dans des trains neufs
20:16 grâce à la région Île-de-France, on va arrêter de dire n'importe quoi.
20:18 Vous avez eu un accord dérogatoire de la Réponse des Trêves,
20:21 vous avez eu 20% d'augmentation des salaires en trois ans,
20:24 vous allez avoir des primes, et vous faites une grève quand même,
20:27 parce que vous voulez toujours plus. C'est pas responsable.
20:30 - Très bien, écoutez, c'est vos propos, il n'engage que vous,
20:33 nous on prendra nos responsabilités dans l'intérêt des travailleurs
20:37 qui contribueront au JO au-delà des cheminots,
20:39 puisqu'il y a eu d'autres mobilisations aussi,
20:41 il n'y a pas que les cheminots qui se sont mobilisés,
20:43 on a nos camarades éboueurs, nos camarades de la sécurité...
20:45 - Mais dites-moi, si ça ne marche pas, les dernières négociations,
20:49 si la prime ne vous convient pas, la prime proposée,
20:51 50 euros aujourd'hui, vous dites que c'est pas assez,
20:53 si la prime ne vous convient pas, vous ferez grève,
20:56 est-ce que vous pourriez aller jusqu'à faire grève pendant les JO ?
20:59 Franchement, je vous pose la question.
21:01 - Je vous le dis oui.
21:03 - Vous pourriez aller. - Mais nous avons tout intérêt...
21:05 - Non mais imaginons, le monde entier nous regarde,
21:07 il y a des millions d'étrangers qui arrivent,
21:10 et vous êtes capables de vous mettre en grève ce jour-là.
21:13 - Écoutez, si les négociations n'aboutissent pas,
21:15 on ne certaine rien dans la mobilisation,
21:17 c'est les collègues qui décideront collectivement de l'enjeu.
21:20 - En toute responsabilité. - Mais nous avons tout intérêt.
21:22 - Pour allumer notre avance. - Nous avons tout intérêt.
21:24 - Vous seriez prêt. - Tout intérêt à ce que les négociations aboutissent.
21:26 Pour l'instant, ce n'est pas le cas, la preuve,
21:28 c'est que les collègues se sont massivement mobilisés,
21:30 mais nous ne nous interdisons rien.
21:33 Par contre, nous avons tout intérêt à réussir cet événement,
21:37 et nous voulons y prendre part.
21:39 - Oui, c'est assez logique.
21:41 - Mais par contre, comme je le disais, avec des besoins de service public,
21:44 et avec des conditions de travail dignes,
21:46 et une rémunération digne à hauteur de l'événement.
21:49 - Donc, la négociation est importante pour établir le montant de la prime,
21:54 si je comprends bien.
21:55 - De l'augmentation des salaires et de l'organisation du travail aussi.
21:57 - Mais vous voulez en rajouter.
21:59 - Si vous n'avez que la prime, ça ne vous suffit pas.
22:02 - Après, on décidera, effectivement.
22:03 C'est le principe des négociations.
22:05 On discute, ensuite on voit avec nos collègues,
22:07 on leur fait part de ce qu'ils en pensent,
22:09 et puis on verra.
22:10 Par contre, non, je vous le dis, on ne s'interdit rien dans le cadre de l'amour public.
22:13 - Mais c'est déjà ce que vous disiez pour obtenir le fait que la réforme des retraites
22:15 ne vous soit pas appliquée.
22:16 Et en fait, à chaque fois, vous allez continuer jusqu'au bout pour avoir le maximum.
22:20 - Écoutez, on est une organisation syndicale qui défend l'intérêt des travailleurs.
22:23 - C'est une grève d'opportunités, en réalité.
22:25 - Vraiment, c'était une mobilisation d'opportunités,
22:27 mais pas d'opportunisme, puisqu'il y a des Jeux Olympiques.
22:29 C'est tout, le biais avec les Jeux Olympiques.
22:31 - Malheureusement, je déplore, ça se saurait,
22:33 si nous pouvions obtenir des droits sans faire grève.
22:37 Malheureusement, vous nous y obligez.
22:39 Et dans l'histoire, je suis désolé,
22:41 mais rien n'a été acquis en termes de droits d'avancée sociale,
22:45 de progrès social, sans la mobilisation des travailleurs.
22:49 - Merci, messieurs.
22:50 - Je vous défie de trouver des contre-exemples.
22:51 - Merci, messieurs.
22:52 - Merci à tous les médias.
22:53 - Merci à tous les médias.
22:54 - Merci à tous les médias.
22:55 - Merci à tous les médias.
22:56 - Merci à tous les médias.
22:57 - Merci à tous les médias.
22:58 - Merci à tous les médias.
22:59 - Merci à tous les médias.
23:00 - Merci à tous les médias.
23:01 - Merci à tous les médias.
23:02 - Merci à tous les médias.
23:03 - Merci à tous les médias.
23:04 - Merci à tous les médias.
23:05 - Merci à tous les médias.
23:06 - Merci à tous les médias.
23:07 - Merci à tous les médias.
23:08 - Merci à tous les médias.
23:09 - Merci à tous les médias.
23:10 - Merci à tous les médias.
23:11 - Merci à tous les médias.
23:12 - Merci à tous les médias.
23:13 - Merci à tous les médias.
23:15 - Sud Radio.
23:16 - Sud Radio.
23:17 - Parlons vrai.
23:18 - Parlons vrai.