Le Mid Morning Show :Pamela Patten reçoit Vinoba Bhikeear et Eleanore Etienne-Larché_0

  • il y a 4 mois
Le Mid Morning Show, Bébé Zone : Le diabète chez l'enfant. Pamela Patten reçoit Vinoba Bhikeea, infirmier et éducateur, et Eleanore Etienne-Larché, membre de Ti Diams, ce lundi 13 mai à partir de 10h00 sur Top FM Mauritius.

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00:00 [Musique]
00:11 Merci de nous rejoindre en live.
00:14 Alors, à ce jour-ci dans Babyzone, nous brûlons le diabète chez l'enfant
00:19 et nous avons le plaisir de recevoir deux invités.
00:22 D'abord, Eleanor-Étienne Larcher, membre de T-Diams.
00:27 Et puis, à ma gauche, Phinoba Bikia, infirmier et éducateur. Bonjour.
00:32 Bonjour.
00:33 Et je pense que Phinoba, ça tombe bien, puisque hier, nous t'observes la journée mondiale de l'infirmière.
00:38 Alors, vous êtes aussi infirmière conseillère.
00:41 Alors, pour commencer, bonjour à vous tous.
00:44 Et merci au Top FM de nous avoir invités ce matin sur ce plateau.
00:49 Plaisir.
00:49 Et aussi, je profite de l'occasion pour dire un petit coucou à l'équipe de T-Diams.
00:55 Et aussi, comme hier, nous t'avons fait International Nurses Day,
01:01 je vais vous profiter pour dire un petit mot.
01:03 Alors, un grand bravo à tous les infirmières et infirmiers aussi,
01:09 qui peuvent faire un travail formidable à nos populations.
01:15 Bon dévouement.
01:18 Et pour faire ce travail-ci, nous vous avons beaucoup de patience, de bienveillance,
01:27 et aussi beaucoup de sacrifices, parce que nous vous connaissons, vous travaillez le soir,
01:33 parfois même pendant le week-end, tout ça.
01:35 Alors, c'est un grand sacrifice ce qu'ils veulent faire.
01:38 Oui, et sans oublier pendant la période de COVID, comment ils travaillent.
01:41 Oui, exactement.
01:42 Et aussi, un petit mot, un petit pensée.
01:45 La semaine dernière, je crois, il y a eu un accident de travail à l'hôpital du Nord.
01:51 Nous avons deux nurses qui ont été laissées.
01:55 Alors, un pensée à vous, et aussi, nous vous prions que vous vous rétablissiez assez vite.
02:02 Oui. Alors, vous-même personnellement, Vinoba, qui ne pousse justement pas à faire ce métier-là?
02:07 Bon, ça fait assez longtemps que je ne fais pas ce métier-là.
02:13 Je fais mon training en Angleterre, je passe environ 22 ans,
02:18 et je travaille comme infirmier du côté psychiatrique pendant plus de 15 ans.
02:25 Et c'est mon dévouement, je suis content de travailler avec des bonnes personnes,
02:32 avec une bonne famille et tout, et c'est ça qui me pousse moi à faire ce métier-là.
02:36 Et une retourne maurise?
02:37 Et une retourne maurise, je suis allé à l'ONG T-Diams pour partager mon expérience,
02:44 et aussi, vu que je suis content de travailler avec des enfants et avec la famille,
02:48 alors c'est pour ça qu'on apprend à T-Diams et je suis toujours là-bas.
02:54 D'accord. Alors maintenant, peut-être, il y en a un qui est capable d'en dire un petit peu plus,
03:00 ou même un membre de cette association-là, depuis combien de temps, qui pousse vous vers ça?
03:05 Alors, je suis rentrée membre, en fait mes parents m'ont inscrite en tant que membre,
03:11 comme j'ai été diagnostiquée, je pense quelques mois après avoir été diagnostiquée,
03:15 donc j'avais 5 ans. C'était surtout, nous on a rejoint T-Diams parce qu'on avait besoin d'aide.
03:20 Vous savez, quand un parent vient apprendre que son enfant est diabétique de type 1,
03:25 c'est très difficile pour les parents de pouvoir cooperer avec une situation comme ça.
03:31 Donc c'était surtout ma maman et mon papa qui avaient besoin d'aide, de guidance,
03:35 de savoir comment m'aider moi parce que, avant de mon diagnostic,
03:40 on n'a jamais entendu parler du diabète de type 1.
03:42 Oui, on n'entend parler du diabète en général, surtout chez les vieilles personnes
03:46 ou les personnes atteintes d'obésité, mais chez les enfants, pour ma famille,
03:51 ce n'était pas concevable à l'époque. Donc c'était surtout pour avoir de l'aide qu'on a rejoint T-Diams.
03:56 Oui, et ça a été dur parce que là, tu as grandi avec le diabète.
04:01 Oui, donc ça a fait, en décembre de cette année-ci, ça a fait 15 ans de diagnostic.
04:06 Et tu suis le traitement, tu fais tout ce qu'il faut.
04:11 Et je sais qu'à un moment donné, tu es tombée dans un coma diabétique.
04:17 Alors, moi, mon diagnostic même, ce n'est pas le cas de tout le monde.
04:21 Je pense que j'étais parmi celles qui n'ont pas été, qui n'ont pas eu la chance de diagnostiquer assez tôt
04:27 quand j'ai commencé à montrer les symptômes parce que je n'étais pas portée à l'hôpital.
04:31 À cette époque-là, à l'hôpital, on avait déjà mis un protocole à partir du moment où on montre ces symptômes
04:36 pour pouvoir reconnaître les signes du diabète de type 1.
04:40 Mais moi, je ne portais pas, je n'étais pas portée à l'hôpital. J'avais mon pédiatre privé.
04:44 Que pour lui, j'étais simplement en train de faire une infection à l'estomac.
04:48 La réponse qu'on avait constamment, n'est pas si fort d'autres médecins aussi, c'était infection à l'estomac.
04:53 Je n'étais pas allée en clinique. C'était toujours infection à l'estomac.
04:56 On m'a même fait faire un larvement.
04:59 Et suite à ça, mon système immunitaire a complètement "shut down".
05:04 Et le 25 décembre 2009, j'ai fait un coma diabétique.
05:10 - Alors, comment?
05:12 - Je pense que pendant jusqu'à le commencement de l'année qui suit, donc du 25 au 31 environ,
05:19 j'étais en réanimation. Après, on m'a gardée dans le ICU, le temps que je me stabilise.
05:28 - Quand tu dis coma, ton coeur s'est arrêté?
05:30 - Oui. On a dû justement, j'étais en réanimation.
05:34 Sur le coup, les médecins n'avaient pas grand espoir pour moi.
05:38 Moi, encore une fois, c'est une situation... Ce n'est pas le cas de la plupart des diabétiques de type 1
05:43 qui n'ont pas été diagnostiqués comme moi.
05:45 Moi, c'est vraiment une question de circonstances et je pense de ma chance.
05:48 - Et avec du recul, comment tu ressens toute cette expérience que tu as connue en fond?
05:55 - Avec le recul? Bon, on m'a souvent posé la question.
05:59 On m'a souvent dit "non, mais si tu pouvais ne pas être diabétique au jour d'aujourd'hui,
06:03 est-ce que tu l'aurais repris? Est-ce que...?"
06:06 Même si je ne souhaite à personne d'être diabétique de type 1,
06:10 parce que ce n'est vraiment pas facile, c'est rarement facile,
06:13 parce que, contrairement à ce qu'on peut croire, il y a beaucoup de gens qui pensent que c'est juste
06:17 une injection, c'est bon, c'est fini.
06:20 Mais c'est à toutes les minutes de ma vie, j'y pense constamment,
06:24 même quand je suis en train de dormir, des fois, ça me retient de mon sommeil,
06:27 j'ai besoin de me réveiller, de prendre ça en considération.
06:30 C'est très dur, mais je n'aurais pas changé ça pour quoi que ce soit,
06:38 parce que c'est quand même quelque chose qui a forgé mon caractère.
06:42 C'est quelque chose qui, avec des expériences de T-DAMS,
06:46 j'ai découvert des trucs impressionnants.
06:49 J'ai une passion au jour d'aujourd'hui, une passion pour vivre,
06:54 que je ne pense pas que j'aurais eue si je n'étais pas diabétique,
06:57 parce que ça vous change votre perspective à un point où vous n'imaginez pas.
07:01 Parce qu'on se rend pas compte, mais il y a cent ans,
07:06 des centaines d'années de cela, quelqu'un qui était diabétique ne vivait pas.
07:10 Moi, ça fait quand même 15 ans que je vis avec.
07:13 C'est déjà, oui, mais c'est là, mais je peux vivre.
07:18 En tout cas, on salue ton courage.
07:22 Alors, Vinoba, quand on donne un témoignage comme ça, ça touche nous.
07:28 Oui, c'est vraiment, vraiment, beaucoup de courage. On t'admire pour ça.
07:32 Alors, Vinoba, T-DAMS, qu'est-ce que ça veut dire? Qui fait ça, nous?
07:36 Alors, T-DAMS, c'est le T-E, c'est le diabète de type E.
07:41 Avec JAMS, c'est le petit diamant.
07:44 Alors, quand nous recevons nos enfants, nos bénéficiaires,
07:49 ces bannes, diamants, qui viennent vraiment, là, il y a encore oeufs,
07:53 les papiers brillés, mais avec nos supports, avec ce qu'ils nous font à T-DAMS,
07:59 nous amène, ils font des brillés, ils trouvent le sens de la vie.
08:04 Alors, justement, T-DAMS a existé depuis de nombreuses années.
08:08 Oui, T-DAMS a existé, ça fait sept années et six, on va fêter 18 ans,
08:14 ou même 19, et il a commencé par un parent qui a trouvé ce petit garçon
08:21 à l'époque de 18 mois, et il a été diagnostiqué avec le diabète de type E,
08:27 mais à l'époque, pas de soins, pas de piqûres appropriés.
08:33 Alors, il a regroupé avec d'autres professionnels, et là, il a commencé l'association.
08:40 Oui, peut-être, si vous êtes capable, rappelez-nous un petit peu la différence
08:44 en diabète type 1 et type 2.
08:46 D'accord. Le diabète, en lui-même, c'est une maladie chronique,
08:51 qui est caractérisée par la présence d'un excès de sucre dans le sang.
08:56 Alors, nous avons plusieurs types de diabète. Nous avons le diabète de type 2,
09:01 qui est plus connu à l'île Maurice. À l'île Maurice, nous avons environ
09:06 le dernier recensement qui a été fait, je crois, en 2020, 2021,
09:13 nous avons recensé qu'il y a eu plus de 260 000 personnes atteintes du diabète de type 2.
09:19 Ça fait beaucoup.
09:20 Ça fait beaucoup. Ça, c'est 20 personnes qui ont déjà pu recevoir
09:24 un traitement, tout ça, à l'hôpital. Mais par contre, il y a aussi peut-être d'autres
09:30 qui sont peut-être pré-diabétiques, mais qui ne sont pas encore dans la liste.
09:37 Alors, il y a peut-être beaucoup plus.
09:39 Et au niveau des enfants, quelle situation est-il aujourd'hui?
09:42 Au niveau des enfants, le diabète de type 1, c'est moins connu.
09:46 Alors, nous avons environ peut-être 1 000 à 1 200 personnes atteintes du diabète de type 1.
09:52 Oui. Et peut-être, en quelques mots, les symptômes qu'ont les parents.
09:56 La différence entre le diabète de type 2, alors le diabète de type 2,
10:00 il touche plutôt les vieilles personnes. Mais par contre, de nos jours,
10:04 on peut trouver aussi les jeunes, même les enfants aussi, qui peuvent arriver
10:08 à avoir le diabète de type 2.
10:10 Pas connu qui faire, quelle est la cause?
10:11 Alors, le diabète de type 2, c'est héréditaire. Alors, si un membre de la famille
10:16 est déjà dans le diabète de type 2, il faut probablement qu'un autre membre de la famille
10:20 qui a pas eu le diabète de type 2, s'il n'a pas pris les précautions nécessaires.
10:27 Aussi, il y a une alimentation, côté la bouffe.
10:32 Alors, de nos jours, comme on connaît, on mange beaucoup,
10:36 on mange beaucoup de choses qui ont beaucoup de sucre, beaucoup de gras, tout ça.
10:41 Alors, il y a une alimentation. Il y a aussi une personne en surpoids.
10:47 Alors, si on est obèse, tout ça, on n'est pas capable d'avoir le diabète de type 2.
10:54 Et aussi, dépendant de ce qui peut arriver, on a la vie sédentaire,
11:00 alors on manque de l'exercice physique, tout ça. Ça, c'est le contribué.
11:05 Alors, ce qui est arrivé dans le diabète de type 2,
11:08 nos corps, nos pancréas, ils produisent de l'insuline,
11:13 et les cellules dans nos corps, elles sont un petit peu résistantes.
11:17 Alors, on passe l'insuline là, convenablement, pour régulariser le taux de sucre dans nos corps.
11:24 Ça, c'est en gros ce modèle, le diabète de type 2.
11:27 Et Eliana, tu as quoi, type 1 ou type 2?
11:30 Type 1.
11:31 Type 1, oui. Alors, tu savais à l'époque, quand tu avais 5 ans,
11:34 il n'y avait pas de signe, de symptôme qui aurait pu alerter tes parents?
11:39 Alors, si il y avait, j'étais un case typique de diabète de type 1,
11:45 urination fréquente, boire beaucoup d'eau, avoir constamment soif,
11:50 perte de poids, maux de ventre, j'étais très irritable,
11:54 c'est au jour d'aujourd'hui, mes parents voient un autre enfant avec ces symptômes-là,
11:59 ils vont reconnaître immédiatement, ils vont aller dire, peut-être qu'il faut faire quelque chose.
12:02 Mais à l'époque, on ne savait pas.
12:04 Il n'y avait pas vraiment cette quantité d'informations-là à haute veille
12:07 pour que mes parents puissent reconnaître assez tôt que c'était le diabète de type 1.
12:14 Et ça a péturé tes études?
12:17 Au contraire, ça les a motivées.
12:19 Parce que, c'est ça, parce que moi, mon but, c'est de devenir médecin.
12:26 Justement, je veux être diabétologue.
12:28 Mais c'est parce que je refuse de croire que rien n'arrive pour une raison dans la vie.
12:35 Donc, pour moi, le diabète m'a donné un but, m'a donné une motivation.
12:40 C'est justement pour aller faire mes études, c'est ça qui m'a motivée pour apprendre à l'école,
12:44 pour avoir fait tout ce que j'ai fait.
12:46 J'ai déjà fini HSC.
12:48 Donc, j'attends pour commencer mes études de médecine, mais ça ne les a pas...
12:53 Ça a rendu ma tâche un peu plus difficile, je ne vais pas mentir,
12:56 parce que des fois, c'est vraiment dur à l'école de se concentrer quand,
12:59 par exemple, je suis en hyper ou bien en hypo.
13:02 C'est assez difficile.
13:04 Avec quelle différence, hyper et hypo?
13:07 Alors, hyper, c'est quand il y a trop beaucoup de sucre dans le corps.
13:10 Et hypo, c'est quand il y a un manque, parce qu'on peut croire qu'un diabétique ne mange pas de sucre du tout.
13:15 Alors qu'au contraire, surtout quand on est en hypo,
13:17 on a besoin de faire quelque chose qui s'appelle un resucrage,
13:20 où on doit, aussi tôt que possible,
13:23 parce que ce n'est pas quelque chose qui va se fixer pour lui tout seul.
13:26 On dit, non, mais si on laisse, ça va devenir OK.
13:29 Si on ne prend pas un moment pour refaire ce resucrage-là,
13:32 ça peut devenir une hypo sévère qui finit des fois en convulsion,
13:36 encore une fois en coma.
13:38 C'est vraiment une question de balance.
13:40 Oui. Et toi, donc, là, aujourd'hui, tu mènes ta vie convenablement.
13:45 Tu vas même poursuivre tes études supérieures.
13:48 Ça motive, je pense, pas mal de parents et des enfants qui sont à l'écoute ce matin.
13:53 Oui, je pense, parce que j'ai eu cette conversation-là, il n'y a pas très longtemps,
13:58 de cela, justement avec notre manager, Didier,
14:03 qui était en train de me dire à quel point c'est important, je pense, pour les parents,
14:07 surtout ceux qui viennent d'avoir leurs enfants diagnostiqués,
14:10 de voir ceux qui, comme moi, et d'autres diabétiques aujourd'hui,
14:14 qui sont en train de grandir, qui continuent de grandir,
14:17 qui sont en train de vivre leur vie sans aucun problème.
14:20 Parce qu'il y a souvent la question qui vient chez les parents,
14:25 est-ce que mon enfant va pouvoir grandir?
14:28 Est-ce qu'il va vivre une vie normale?
14:30 Parce que, sur le coup, c'est triste de le dire,
14:33 mais il y a beaucoup de parents qui voient la vie de leur enfant s'arrêter là-même.
14:36 Ils ne voient pas de futur, ils pensent que c'est fini.
14:39 Alors que ce n'est pas le cas.
14:41 Est-ce que c'est déjà dans la famille, de ton côté?
14:44 Le diabète type 1, non.
14:46 Le diabète type 1, contrairement au diabète type 2, n'est pas héréditaire.
14:49 C'est auto-immunitaire, donc ça peut arriver à n'importe qui, n'importe quand.
14:53 Et comment fait le diagnostic, justement, Vinoba?
14:56 Comme Aïgador a dit, le diabète type 1, c'est une maladie auto-immune.
15:02 Alors, c'est une absence de sécrétion de l'insuline par le pancréas.
15:08 Et il y a des cellules qui nous appellent le bétacède, qui arrêtent le produit de l'insuline.
15:13 Oui.
15:15 Oui. Alors, Atty Jams, nous avons un accompagnement.
15:19 Elle nous fait beaucoup de bonnes côtés de l'éducation thérapeutique.
15:23 Alors, quand on est pour le diagnostic, normalement, vous êtes déjà, soit, pas de maladie,
15:30 alors, comme Eliane a tout à l'heure dit, vous avez un excès de soif.
15:36 Vous êtes vraiment, vraiment fatigué.
15:38 Vous pouvez vous lever à toute l'heure, même pendant la journée ou pendant la nuit, pour faire pipi.
15:45 Vous êtes quand même beaucoup faim aussi.
15:48 Alors, là, c'est ben si, que vous allez à l'hôpital.
15:52 Mais parfois, quand on est à l'hôpital, parfois, vous ne pouvez pas arriver tout de suite à faire le diagnostic.
15:58 Et parfois, même, parfois, vous avez besoin que vous vous retrouvez vraiment, vraiment malade.
16:04 Que le bébé s'admette à l'hôpital ou même dans l'ICU.
16:08 Et là, avec ben tes sanguins et tout ça, vous êtes arrivé à faire le diagnostic.
16:12 Oui. Alors, justement, quand on regarde autour de nous, Messia Wouane, qui est une médecin-manager des images, là,
16:16 vous trouvez donc une simple chose, comment vous nous trouvez là, les capas, permettent de connaître qui nous tue?
16:23 Oui. Alors, si nous faisons un test sanguin avec un petit glucomètre,
16:28 qui est à la portée de tout le monde maintenant, même à la formation aux capas vasculaires,
16:33 compréhendant auparavant que les petits bisins faisaient pipi, dispensaient, tout ça,
16:38 à ce terme, un petit glucomètre avec une petite bandelette là-dedans, avec un petit pic d'oie,
16:44 nous capables de faire un test pour déterminer le taux de sucre dans nos les côtes.
16:49 Alors, tu as l'air de nous connaître un petit peu plus loin, ça.
16:52 Laisse-nous faire une pause, si vous avez des questions ou des témoignages,
16:55 vous pouvez téléphoner au 213 77 77.
16:59 Top FM, Mid-Morning Show
17:02 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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17:10 Mister Bright
17:11 Mister Bright
17:12 [Musique]
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19:01 Le diabète chez l'enfant, nous allons recevoir Vinoba Bikia, infirmier et éducateur,
19:10 et puis Léonore Etienne-Larcher, membre de T-GEMS.
19:15 Et là, justement, ça pose la question, Vinoba,
19:18 parce que, justement, comment nous faire le diagnostic? Nous ne pouvons donc pas même piquer la case pour connaître.
19:24 Déjà, qu'est-ce que les besoins étaient?
19:26 Alors, le H1, pour quelqu'un qui est dans le diabète, les besoins entre 3,5 à 5,5,
19:36 et c'est les 5,9... 5,6, pardon, à 6,9, là, les prédiabétiques.
19:44 Pour les enfants aussi, pareil, là?
19:46 Pour les enfants aussi, c'est pareil, et s'il est plus que 7, là, définitivement, nous faisons le diagnostic pour les enfants,
19:53 ou la personne, des diabétiques.
19:55 Mais, à n'importe quelle heure aussi, nous pouvons faire un test sanguin, un test avec les doigts,
20:01 s'il est plus qu'à 11, là aussi, là, la personne, nous pouvons arrêter ce médecin.
20:09 Par contre, pour le diabète de type A, il n'y a pas de test plié à profond, qui est besoin de faire,
20:14 c'est pas un test sanguineuse, il n'y a pas de test qui peut être, je ne vais pas faire dire l'hémorrhage,
20:20 mais qui est besoin de voir à l'extérieur.
20:22 Ça, c'est pour déterminer exactement le type de diabète.
20:26 Oui. Alors, Eliana, toi, à quel rythme tu fais justement ces tests?
20:31 Donc, techniquement, à chaque fois qu'on mange, mais aussi entre les repas.
20:35 Et puis, ça dépend vraiment, vous savez, avec les années, on a un certain ressenti,
20:39 on sait que quelque chose ne va pas.
20:42 Mais, en général, ça tombe entre, je pense, 6 à 7 fois de base, mais ça peut monter plus que ça, si c'est nécessaire.
20:51 Ça, c'est que la glycémie, mais insulinant lui-même, de base, encore une fois, chaque repas,
20:58 donc matin, midi, et il y a deux le soir.
21:01 Le soir, c'est une fois pour dîner, et puis il y a ce qu'on appelle l'insuline lente.
21:07 L'insuline lente, en fait, c'est juste pour nous garder vivants.
21:10 Même si on ne fait pas l'insuline rapide, par exemple, si on ne mange pas,
21:15 c'est ça, cette base de lentille, c'est ça qui nous garde en vie pour les prochaines 24 heures.
21:22 Et donc, en tout, ça fait 4 injections de base, mais encore une fois, ça peut augmenter durant l'âge.
21:29 Il y a des petits débalancements, parce qu'il y a la vie qui vient en jeu.
21:35 Il y a des fois, un petit gâteau dans l'après-midi.
21:39 Donc, des fois, ça peut devenir plus aussi.
21:42 Donc, c'est un traitement à vie ?
21:44 Oui.
21:45 Et cela, tu es déjà arrivé comme si de baisser les bras ?
21:50 Je pense qu'arriver à un certain moment, surtout à l'adolescence, quand on est enfant, je pense qu'on est beaucoup plus résilient,
21:57 mais arriver à l'adolescence, surtout à l'entrée du collège, c'est triste de le dire, mais les enfants sont méchants des fois.
22:06 Tu as eu des remarques ?
22:08 Oui, l'environnement dans lequel on est, parce que c'est de l'ignorance surtout.
22:12 Je ne vais pas blâmer qui que ce soit, mais c'est de l'ignorance surtout,
22:16 où les gens ne se rendent pas compte des remarques que ça fait.
22:20 J'ai déjà des amis, moi, personnellement, on ne me l'a jamais dit,
22:24 mais je connais certaines personnes à qui on a déjà fait la remarque quand elles faisaient insuline,
22:27 que « Ah non, mais tu peux piquer, tu peux droguer ».
22:30 C'est ce genre de remarque-là qui fait…
22:34 Et puis, ça devient monotone aussi, parce que vous vous rendez compte quand même,
22:39 quatre injections tous les jours, constamment en train d'y penser, constamment en train de ressentir telle, telle affaire, c'est épuisant.
22:47 C'est parce que, par exemple, quand vous faites quelque chose tous les jours et que vous êtes fatigués,
22:53 vous prenez un jour de congé. Dans le travail, à l'école, on prend un jour de congé, on a un jour de off,
22:59 on peut se reposer, on peut arrêter d'y penser. On n'a pas de jour de congé, nous.
23:03 C'est tous les jours, toutes les minutes de notre vie. C'est ça qui devient difficile,
23:08 parce que des fois, vraiment, c'est vraiment une charge mentale. C'est ça qui devient difficile.
23:14 Et c'est malheureux de dire qu'il y a beaucoup de jeunes qui abandonnent. J'ai réussi,
23:20 parce que même au jour d'aujourd'hui, il y a des jours où j'ai de la flemme, j'ai pas envie,
23:25 mais je me force pour l'habitude. Mais il y a beaucoup de jeunes qui abandonnent tout court,
23:31 qui se retrouvent à 20 ans, à 30 ans, à avoir des complications, à perdre la vue, à perdre la fonction des reins,
23:38 à se faire amputer, parce qu'ils ont abandonné.
23:41 Et toi, tu as la chance, le bonheur d'avoir le soutien de tes parents.
23:45 Oui.
23:46 Et c'est important.
23:47 L'environnement dans lequel on grandit est très important, oui, parce que sans,
23:51 ça devient difficile de devoir tout faire tout seul. Donc, surtout quand on est enfant,
23:59 il y a le cas où moi, mes parents n'ont pas du tout arrêté à travailler,
24:03 parce que mon papa habitait à travailler assez près de mon école pour pouvoir venir me voir tous les déjeuners
24:09 et faire mon insuline pour moi quand j'étais petite, parce que j'étais pas encore à ce stade d'autonomie-là.
24:14 J'avais un peu peur de faire mon injection quand même, j'étais enfant quand même.
24:17 Mais il y a, par exemple, certains parents, c'est surtout les mamans souvent qui arrêtent de travailler
24:22 pour pouvoir aller justement, aller faire l'insuline de leur enfant pendant le déjeuner.
24:29 Mais ce soutien-là, et puis c'est surtout d'avoir des parents de la famille compréhensive,
24:36 ça aide surtout à réduire beaucoup de taboués, de stigmatisation et de, vous savez,
24:42 dans la culture qu'on a, on a beaucoup de... du monde qui peut dire, de, non, ne fais pas ça,
24:47 pas dire tel, tel, tonton. Si, du moment qu'il n'y a pas ça, ça rend la vie de l'enfant tellement plus facile.
24:54 Donc, moi, j'ai eu la chance de ne pas avoir ces cas-là, mais encore une fois, ça, c'est mon expérience,
24:59 je connais beaucoup de personnes qui n'ont pas eu cette chance-là, où les parents étaient là en mode,
25:03 non, mais il faut cacher, il faut si, qui justement... - Il ne faut pas en parler.
25:06 - Qui justement ajoute au fait qu'il y a beaucoup qui, à un moment donné, ne font pas d'insuline du tout.
25:11 J'étais, pendant une époque de ma vie, j'avais, j'arrêtais, je ne faisais pas mes injections comme je devais le faire,
25:17 où j'étais constamment en hyper, où mon glucomètre, justement, arrêtait de lire c'était quoi ma glycémie,
25:24 parce que j'étais tellement en hyper que ça ne lisait plus, c'était au-dessus du barème que ça pouvait lire.
25:30 Mais moi, je me suis reprise à temps, mais il y a beaucoup dont ce n'est pas le cas,
25:33 et le fait, justement, d'ajouter ce truc de stigmatisation, où il faut tout le temps cacher, tout le temps ça,
25:39 ça ajoute une charge au final, à un moment donné.
25:41 - Alors, nous faisons une pause, et puis nous arrivons à la dernière partie de l'émission.
25:46 DOP FM. Mid-Morning Show.
25:49 - On vous laisse.
25:50 - Merci.
25:51 - Merci.
25:52 - Merci.
25:53 - Merci.
25:54 - Merci.
25:55 - Merci.
25:56 - Merci.
25:57 - Merci.
25:58 - Merci.
25:59 - Merci.
26:00 - Merci.
26:01 - Merci.
26:02 - Merci.
26:03 - Merci.
26:04 - Merci.
26:05 - Merci.
26:06 - Merci.
26:07 - Merci.
26:08 - Merci.
26:09 - Merci.
26:10 - Merci.
26:11 - Merci.
26:12 - Merci.
26:13 - Merci.
26:14 - Merci.
26:15 - Merci.
26:16 - Merci.
26:17 - Merci.
26:18 - Merci.
26:19 - Merci.
26:20 - Merci.
26:21 - Merci.
26:23 - Merci.
26:25 - Merci.
26:27 - Merci.
26:28 Travail de ceux qui sont au niveau de l'avenir.
26:48 Les gens qui ont été enceints par la lumière de la lumière.
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29:22 Les gens qui ont été enceints par la lumière de la lumière de la lumière de la lumière de la lumière.
29:50 Est-ce que le traitement coûte cher ?
29:53 Oui, le traitement coûte très cher.
29:55 Heureusement, à Lille-Maurice, le gouvernement, dans tous les hôpitaux publics, nous gagne l'insuline,
30:02 qui est donnée gratuitement. Et aussi, le côté bandelettes, tout ça.
30:06 Pour faire le test, c'est donné gratuitement.
30:09 Par contre, si on en reste à l'idée, en privé, c'est beaucoup, beaucoup cher.
30:14 Tu fais très attention à ce que tu manges ?
30:16 Je n'ai pas un diet très strict non plus, parce qu'il y a la vie de tous les jours.
30:24 Mais autant que possible, j'essaie de goder à peu près la même quantité.
30:28 Ce qui nous importe beaucoup, surtout dans nos repas, en tant que diabétiques,
30:32 c'est la quantité de glucides qu'on a, donc la quantité de carbs, comme du pain, du riz, etc.,
30:37 qu'il n'y a pas dans notre assiette.
30:38 Et j'essaie de goder plus ou moins la même quantité à chaque repas
30:43 pour pouvoir goder la constipation à peu près pareil.
30:46 Et qu'est-ce que tu peux faire pour prévenir ça ?
30:49 Tu es capable de prévenir ?
30:51 Malheureusement, pour le diabète type 1, il n'y a pas de test qui nous permet de prévenir.
30:58 Mais par contre, si on connaît les signes et les symptômes,
31:02 ça peut être un parent qui apporte à ses enfants,
31:06 qui va recevoir les soins appropriés très, très vite.
31:12 Alors, comment on va dire ?
31:13 Si les enfants, ils ont beaucoup, beaucoup soif,
31:17 normalement, ils boivent au minimum 2 litres d'eau par jour.
31:22 Mais si on trouve les enfants qui ont vraiment, vraiment soif,
31:26 ils boivent 3, 4 ou même 5 litres d'eau.
31:29 Là, c'est extra excessif.
31:32 Et aussi, quand ils boivent beaucoup, ils ont beaucoup soif et ils boivent beaucoup d'eau,
31:36 ils ont envie de faire pipi.
31:38 Même pendant la journée, même pendant le soir aussi, ils doivent trouver un lit.
31:42 À chaque l'étant, ils doivent aller le faire, pour faire pipi.
31:46 Et aussi, ils sont vraiment, vraiment fatigués.
31:51 Parfois, ça arrive quand ils ont extra, extra faim.
31:55 Et aussi, parfois, ils ont des signes quand ils ont des infections dans leurs parties privées.
32:04 Alors, là, il faut avoir un médecin aussi vite que possible.
32:09 Oui. Alors, il y a vraiment une chose pour penser, comment tu peux expliquer ?
32:15 Parce que tu es tout seul, tu ne sais pas qui c'était.
32:19 Et est-ce que tu penses parfois que les parents ne connaissent pas les autres enfants ?
32:23 À part, bien sûr, les symptômes qu'ils ont.
32:26 Alors, il est important qu'ils aient fait un test ?
32:28 Oui, c'est important qu'ils aient fait un test aussi vite que possible pour déterminer.
32:33 Oui.
32:34 Très, très important.
32:35 Et là, de nos jours, 2024, il y a une nouvelle technique de traitement ?
32:40 Et nos bonnes, traitements là, ils restent pareils.
32:44 Nous les coupons avec de l'insuline, alors c'est à travers une injection.
32:49 Mais par contre, avec la nouvelle technologie de phlegme, il y a une bonne la pompe qui nous est capable d'acheter.
32:55 Mais ça coûte vraiment, vraiment cher.
32:59 Et ça peut être très mal compliqué ?
33:01 Le diabète de type 1, ce n'est pas un traitement comme on le faisait.
33:05 Exactement, il faut en faire une bonne complication.
33:08 Et une bonne complication, longtemps, tu peux dire qu'elle peut venir peut-être avec 10 ans ou plus.
33:15 Mais maintenant, on peut trouver une bonne complication là, assez vite.
33:19 Oui. Et Tadela, je pensais qu'il y avait pourtant une diète, deux affaires.
33:23 Et là, ce n'est pas un traitement comme on le faisait.
33:26 Ceux qui ont perdu des yeux de vue, qui n'ont pas eu une amputation.
33:30 Exactement, les premières affaires qui affectent, si le diabète reste bien fort, il va contrôler,
33:37 c'est d'affecter nos lésiers.
33:39 Alors, il y a une force qui, au commencement peut-être nous trouver une spécie,
33:45 mais à long terme, nous sommes même capables de perdre la vue.
33:49 Et ça coûte les lésiers, coûte les reins aussi.
33:53 Ça affecte les reins, coûte, si on ne fait pas bien attention, on peut avoir des dialyses.
34:00 Et aussi, coûte nos bannées, ça affecte, coûte, on ne gagne pas cette sensation-là.
34:09 Par exemple, si on pétrape une affaire bien chaude, on ne peut pas ressentir la chaleur.
34:14 Ou même la fraisseur aussi.
34:15 Et si on arrive en mars, si on blesse les pieds, on ne peut pas ressentir.
34:22 Alors, on a une perte de sensation.
34:24 Et là, mon conseil important, Eliana, je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé,
34:27 tu as peur, si jamais, je ne sais pas, de les doigts piqués, du sang, est-ce que justement, tu as connu ça?
34:38 Vous voulez dire la frayeur des injections?
34:42 Je pense que, vu que j'ai été diagnostiquée assez jeune, je ne sais pas ce que c'est la vie sans le diabète,
34:50 parce qu'à l'âge de 5 ans, c'est là où on commence à avoir des souvenirs.
34:54 Donc, je n'ai pas eu le temps de commencer à avoir peur. C'est ça le truc.
34:58 Donc, des fois, ça fait mal, je vais me plaindre un peu, comme si certaines injections ont fait mal à certains endroits.
35:05 Mais je n'ai pas cette frayeur de me dire « Ah non, il me piquait », etc. Non, je n'ai pas ça.
35:11 Moi, j'ai eu la chance de ne pas avoir ça.
35:13 Oui, mais si jamais il te blessait, comme si tu te blessais quelque part, là aussi, il faut faire attention?
35:20 Je dois faire attention, mais encore une fois, vu que je suis assez contrôlée,
35:25 le process de cicatrisation, parce que justement, je suis assez contrôlée, reste plus ou moins normal.
35:30 J'ai juste besoin de faire un peu plus attention à ma glycémie, parce que je ne crois pas vivre dans la frayeur, je trouve.
35:37 Ça ne s'appelle pas vivre pour moi, c'est pas avoir peur constamment de tout. Ce n'est pas vivre.
35:43 En tout cas, oui, en tout cas, ajoute quelque chose.
35:46 Donc, je ne vais jamais faire quelque chose, une activité ou quoi que ce soit, à être là en mode « Ah non, mais s'il m'arrive quelque chose à cause que je suis diabétique ou quoi que ce soit. »
35:56 Non, je vais tout le temps porter cette tête baissée.
35:59 Des fois, je dois réfléchir un peu plus à certains trucs, mais je n'ai jamais eu peur d'aller faire quelque chose parce que je me disais « Ah non, je ne peux pas. »
36:06 En tout cas, tu es une belle jeune fille courageuse.
36:09 J'admire justement que tu aies eu le courage de venir et témoigner de ton expérience.
36:17 J'espère te recevoir, je serai toujours là quand tu vas revenir en tant que diabétologue.
36:22 Alors, pour terminer, qu'est-ce que tu aurais voulu ajouter?
36:26 Que ce n'est plus une fatalité, ce n'est pas la fin du monde, c'est difficile.
36:33 Encore une fois, je mets l'emphase sur le fait que ce n'est vraiment, vraiment pas facile tous les jours.
36:39 C'est un gros travail, c'est beaucoup de dédication et de motivation et de discipline, mais c'est possible.
36:48 On a les ressources, on peut vivre avec, on peut avoir une vie comme n'importe qui, il n'y a rien qui nous empêche d'aller faire quoi que ce soit.
36:58 Si vraiment vous avez un but, vous avez une envie, un rêve, une passion, le diabète ne vous empêche pas d'aller poursuivre cette passion.
37:07 Alors, Vinouba, vous terminez toujours le note d'espoir?
37:10 À l'association, nous n'avons plus que 370 membres et une autre nouvelle bénéficiaire.
37:16 On ne peut dire que je ne baisse pas les bras, je tiens les fermes et fort.
37:22 Et vous savez, ce traitement n'est pas aussi facile, mais quand même, c'est un mangeur.
37:29 Et vous pensez qu'ensemble, avec T-GEMS, vous pouvez vous soutenir de toute façon.
37:39 Et comme ça, vous pouvez avoir une vie presque normale.
37:44 Alors, si vos parents voulaient justement vous joindre à T-GEMS, c'est facile?
37:49 Oui, c'est facile. Nous avons un numéro de téléphone, c'est le 427 29 16.
37:53 Nous avons aussi un site sur Internet, c'est www.tndems.org.
38:03 Alors, vous êtes capable de prendre contact avec nous si vous avez des questions ou tout ça.
38:08 Donc, Aminouba et Iliana, merci beaucoup.
38:11 Alors, au plaisir de vous retrouver bientôt peut-être pour continuer à cause qui travaille extraordinaire
38:19 qui c'est un T-GEMS qui peut faire. Merci beaucoup.
38:22 Merci.
38:23 [Musique]
38:39 [Musique]
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